N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Nouveau
Suchiru Saori
Suchiru Saori
Informations
Grade : Membre du Kyomu
Messages : 1238
Rang : A

On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] Empty
Message(#) Sujet: On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] EmptyLun 17 Aoû 2015 - 5:44


On avance toujours dans ce désert à bord de mon side car et je ne sais toujours pas où on va! Tsuki se trouve à mes côtés et garde bien le secret pour l'instant. Je lui jette de temps à autre des regards discrets comme si ça pouvait me permettre de deviner ses intentions et la raison de ma présence ici. Je lui fais confiance, évidemment. Mais je n'aime pas vraiment faire quelque chose sans savoir pourquoi je le fais. Après tout ce que l'on fait doit avoir un sens sinon ça ne sert à rien! Du coup je fais de mon mieux pour prendre mon mal en patience mais je trépigne d'impatience à l'idée de découvrir la surprise qu'elle m'a réservée!

La clope au bec et mes lunettes de protection sur les yeux, je me concentre pour ne pas faire un accident. Je porte encore de nombreux bandages et la plupart de mes blessures ne sont pas encore totalement guéries alors il vaut mieux éviter les tonneaux et autres désagréments que le désert peut vous réserver si vous n'êtes pas attentive. Alors j'ai les deux mains vissées sur le guidon et je fais de mon mieux pour suivre les instructions de ma passagère et les directions qu'elle me donne. Et plus le temps passe et plus je suis impatiente!

- "Ha, c'est ma chanson préférée!" je crie pour être certaine qu'elle m'entende. "Tu connais? Elle te met de bonne humeur en moins de deux secondes, c'est magique!"

J'augmente encore le volume, faisant cracher les haut-parleurs qui prennent près du quart de l'espace total de ma moto! Ouais, j'aime la musique! Tout simplement parce qu'elle a le don d'influer sur votre humeur en un rien de temps! Et puis sans musique la vie est tout simplement triste. Alors pourquoi s'en priver, hein?

♫:

Et voila que je me trémousse sur le siège de ma moto - du moins autant que mes blessures en rémission me le permettent - tout en agitant de temps à autre les bras. Je lâche même parfois le guidon quand je suis certaine que la route ne réserve aucune surprise. Mais je les remets bien vite quand je vois les regards que me lance Tsukiko. Mouais.. Con-cen-tra-tion! Je lui passe la "chanson" en boucle pendant l'heure que dur notre trajet jusqu'à ce que finalement on arrive en vue d'un bâtiment que je connais surtout de vue. Je vous mentirais si je vous disais que j'y suis entrée ne serait-ce qu'une fois pendant mon existence.

Je stoppe alors le side car et met un pied à terre en me demandant comment aborder le sujet. Est-ce que Tsukiko m'a menée jusqu'au Temple d'Ichibi pour prier? Mais... heu... je veux pas mwa! D'un autre côté je n'ai pas vraiment envie de heurter la sensibilité religieuse de ma passagère, ce n'est pas mon genre. J'avoue que j'ai un avis plutôt tranché sur ceux qui croient en une entité supérieure pour nous guider lors de notre passage sur terre. Mais pour autant je respecte leurs croyances. Ou, en tout, cas j'essaie. Pus facile à dire qu'à faire...

- "Heu... Tsuki?" allez Lina, du tact! "Tu sais moi toutes ces conneries de croyances... c'est pas du tout mon truc! Si tu veux aller prier ça ne me dérange pas mais... comment te dire... je suis une scientifique! Alors je te dépose et je t'attends, d'accord? J'en profiterai pour bricoler un peu ma bécane pendant que tu "discuteras" avec Ichibi ou je n'sais quel machin chelou! Avec tout ce sable les rouages se grippent vite tu sais?"

Tu parles! Enfin oui, c'est vrai! Mais c'est surtout que j'ai pris avec moi un petit relaxant qui me permettra de me détendre et soulager les douleurs encore fréquentes qui se baladent dans mon corps. Je ne savais pas que ma Kawaguchi d'amie était du genre stu... oups pardon, j'ai dit que je tolérais! donc, qu'elle était du genre croyante! Mais, comme on dit, on en apprends tous les jours pas vrai? Je lui jette un regard et attends qu'elle veuille bien m'exposer ses attentes ou la vraie raison de notre venue ici. Si je suis déçue? Carrément? Je pensais qu'elle me réservait un truc du tonnerre moi! Pas un tête à tête avec une quelconque divinité...


Dernière édition par Saibogu Lina le Mar 18 Aoû 2015 - 7:10, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Aburame Mira
Aburame Mira
Informations
Grade : Genin
Messages : 1203
Rang : S

On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] Empty
Message(#) Sujet: Re: On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] EmptyLun 17 Aoû 2015 - 18:10

Tsukiko serrait les dents, et crispait sa mâchoire, tentant d’ignorer et ne pas entendre l’horripilante « chanson » qui se répétait en boucle encore et encore de Suna jusqu’au temple d’Ichibi. Elle avait l’impression qu’elle n’allait pas tarder à devenir chèvre … ou devrait-on dire hamster ? Ajoutons à cela que le véhicule de la Saibogu projetait autant de sable qu’à son premier essai. En moins de temps, elle n’avait ni oreille, ni crâne, ni nez et ni bouche. Ses poumons comme sa capacité à raisonner avaient été des plus amputés !

Elle ne pouvait s’empêcher de se raidir à chaque fois que Lina quittait son guidon. Elle détestait ces engins qui n’étaient pas sous l’influence ou les « ordres » du chakra, et donc de l’utilisateur. Quel était le danger ? Immense…. Du moins pour se retrouver le crâne enfonçait dans le sable. En soit, elle ne risquait pas d’y mourir.

- Ce bâtiment n’est que l’entrée de la longue ascension dans la montagne jusqu’au temple. Je ne suis pas vraiment venue ici pour le temple.

Elle lui indiqua du doigt une direction. Au fur et à mesure de l’avancée, elles se retrouvèrent en terrain calme, des plus sablés avec des dunes partout. Sourire malicieux aux lèvres, elle sortit un petit foulard de sa poche, et sans écouter Lina, l’attacha sur les yeux de cette dernière.

- J’ai une surprise pour toi, mais pour ça, il ne faut pas ouvrir les yeux.

Connaissant le caractère impatient de Lina, Tsukiko ne mit guère longtemps à se mettre au travail. Elle concentra son chakra, fit plusieurs mudra et aussitôt différentes pentes ou piliers de sable s’élevèrent. Cependant rien n’était totalement achevé. Certaines pentes donnaient au vide. Littéralement, tellement elles étaient hautes.

- Ouvre les yeux.

Elle attendit que la petite Saibogu voit ce chef d’œuvre - un long et gigantesque complexe de sable -, apprécia ces regards ronds et lumineux et se décida enfin à expliquer.

- Vos machines sont cools, je ne dis pas le contraire. Mais lents à fabriquer. Là … c’est temporaire, mais suffisant pour s’éclater. Ca te dit un petit tour dessus … Du genre rapide. Avec de l’adrénaline ?

Tsukiko avait eu vent du séjour à l’hôpital de Lina que trop tardivement – confinement Kawaguchi oblige – et s’était bien voulue à la sortie. Ce genre d’événement ne lui montrait que davantage à quel point la vie était courte mais également si importante. A quoi bon déconner sans cesse … du moins, publiquement ? Se montrant docile et rigide d’apparence, ce petit côté extravagant grandissant ne cessait de s’exprimer dans les moments les plus insolites.

- ET il nous faut nos patins !

A peine l’avait-elle dit que des patins de sable se formèrent à ses pieds.

- Accroches toi car … l’effet va être waouh !

A sa façon, la petite blonde tentait de se rattraper auprès de la rousse. Aussitôt dit, aussitôt fait. Les patins adhèrent sans tarder sur cette pente sablée et firent les milles et une prouesse – Lina devant, Tsukiko derrière, chakra concentré à son maximum -. La tête à l’envers, de côté … Le fait de ne pas être sur un siège ne rendait la chose que plus dangereuse mais amusante. Tout le corps ressentait et subissait.

Mais Tsukiko savait s’arrêter. A voir si Lina le comprendra, en arrivant devant un vide … Les patins abandonna la piste, et pendant un long moment, chacune était dans le vide, tombant encore et encore. Soudainement, de « nul » part si l’on pouvait dire, une autre pente de sable s’était formée, rattrapant les demoiselles pile avant la rencontre avec le sol.

Tsukiko rigolait, arrêtant le manège. Observant avec une petite inquiétude Lina et ses cheveux ébouriffés et les joues rouges.

Excitation ou Peur ? A elle de le dire !
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Suchiru Saori
Suchiru Saori
Informations
Grade : Membre du Kyomu
Messages : 1238
Rang : A

On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] Empty
Message(#) Sujet: Re: On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] EmptyMar 18 Aoû 2015 - 8:20

♫:

Vous ne pouvez pas imaginer à quel point je suis soulagée lorsque Tsukiko m'annonce que si nous nous trouvons effectivement bien face au bâtiment qui représente l'entrée du passage qui mène au temple, ce n'est pas pour autant notre destination. Je ne fais pas le moindre commentaire sur le sujet mais le long soupire rassuré que je pousse en dit bien assez long sur ce sentiment. Ainsi donc Tsuki n'est pas de ceux qui placent une divinité quelconque aux commandes de notre destin. Bon à savoir, c'est rassurant! Est-ce que je l'aurais vue différemment? Non, c'est mon ami! Mais dans tous les cas ce n'est pas un point qui nous aurait rapproché...

Je suis du regard la direction qu'elle m'indique et pousse à nouveau les gaz de notre véhicule pour prendre à nouveau de la vitesse. On arrive assez rapidement à destination même si pour le coup je ne vois pas vraiment ce qu'on fait ici! Il n'y a rien - ou presque - sinon du sable. Je tourne alors un regard interrogateur vers mon amie qui en retour sort un petit foulard de sa poche. Je n'ai pas le temps de protester que je me retrouve avec les yeux bandés. Une surprise? Pour moi? Inutile de vous dire que je trépigne d'impatience!

Je sens de léger tremblements à la surface du sable et je suppose qu'elle emploi le pouvoir de son clan pour une raison qui m'échappe encore mais que j'ai hâte de découvrir. D'un autre côté mon aveuglement me rappelle de mauvais souvenirs: l'impuissance à laquelle j'ai été confrontée lors de mon passage à Ki no Kuni et de la rencontre avec ce monstre qui a failli m'ôter la vie. Ma joie de vivre n'a pas été vraiment entamée, au contraire. Je suis plus qu'heureuse que jamais d'être en vie.

Mais les séquelles physiques ne sont pas la seule conséquence de cet épisode noir de mon existence. Le fait que je porte désormais en permanence dans un holster à ma cuisse l'arme que j'ai fabriquée avec Oniri est un indice on ne peut plus clair: plus jamais je ne me ferai surprendre! Plus jamais je serai désarmée face à l'inconnu. Tsuki a-t'elle remarqué ce subtil changement? Si c'est le cas elle a eu la gentillesse de ne pas relever...

Toujours est-il que quelques instants plus tard, après avoir pris mon mal en patience avec une difficulté grandissante, j'ai enfin le droit de retirer mon foulard pour voir cette fameuse surprise. Et là... Je ne sais pas trop face à quoi je me retrouve même si j'ai bien une vague idée: on dirait une sorte de circuit entièrement constitué de sable. J'écarquille les yeux non pas de surprise, mais bien parce que c'est ainsi que je réagis lorsque je découvre quelque chose que je n'ai jamais vu. Puis je détache mon regard de ce décor pour le porter sur Tsuki. Les explications ne tardent pas à venir, heureusement: on va pouvoir profiter de sa création pour s'amuser!

- "Nos... machines sont faites pour durer, c'est pour ça qu'on prend du temps pour les construire!" fierté Saibogu oblige, je me sens obligée de nuancer sa remarque. "L'éphémère, c'est pas trop notre truc!"

Je lui décoche un petit clin d'oeil tout en me sentant profondément reconnaissante pour ce qu'elle fait pour moi. Elle a dû se douter que j'avais besoin de m'amuser après de si longues semaines alitée. Encore un geste qui me fait comprendre que Tsuki est une véritable amie, que je peux compter sur elle lorsque les choses vont bien mais aussi - et surtout - lorsqu'elles vont mal. Je ne le montre peut-être pas assez mais je lui suis super reconnaissante.

Quelques secondes plus tard je me retrouve avec des patins de sable aux pieds. Je les observe un instant avec scepticisme, peu encline à me fier à la fiabilité d'un outil qui ne serait pas mécanique ou plus simplement approuvé par les anciens du clan.

- "Heu... Je ne suis pas certaine que..."

Paf, j'ai pas le temps de terminer ma phrase que je suis déjà lancée à pleine vitesse grâce à la seule volonté de mon amie. D'abord crispée par peur que mes blessures s'ouvrent à nouveau, je me lâche bien assez vite et pousse des petits cris de joie alors que je sens l'adrénaline se déverser dans mon corps. Mouais, ça ne vaut pas une bonne vieille invention Saibogu mais c'est tout de même assez fun! Voir carrément grisant! La vitesse, j'adore ça!

Par contre lorsqu'on se retrouve au sommet d'une pente énorme et qu'on chute ensuite dans le vide je perds rapidement mon sourire. Le vent déforme mon visage recouvert de bandages et je lâche un son qui oscille entre l'excitation et la peur:

- "On va crever! On va crever!" je répète ces mots comme si ça allait adoucir notre situation. "On va vraiment crever!"

Quelle ironie pas vrai? Un humain tenant plus du monstre n'a pas réussi à m'achever mais je vais mourir bêtement d'une chute en plein désert, dans mon pays natal. Mais non, finalement on reste en vie! Une rampe se crée grâce à la seule volonté de Tsuki et nous nous réceptionnons sans le moindre dommage. Et comme toute bonne chose à une fin, on s'arrête finalement après ce saut de l'ange aussi dangereux qu'amusant. Je joins mes mains à mes genoux, penchée en avant, tremblante sous l'effet de l'adrénaline et de la peur qui s'atténue lentement. J'ai les cheveux tout ébouriffés et le souffle haletant mais le regard que je décoche à mon amie exprime à lui seul le plaisir que j'ai pris sur ce parcours de sable:

- "C'était troooooooooop cool Tsuki! Ça fait longtemps que je ne me suis pas amusée comme ça!" mon sourire s'estompe et je me jette dans ses bras pour la serrer fort contre moi: "Merci!"

Depuis ma sortie de l’hôpital je me noie dans le travail. J'ai beau tout faire pour oublier, les souvenirs de Ki ne font que revenir à la charge à la moindre occasion. C'est comme si j'étais incapable de faire abstraction de ce que j'ai subis là-bas. Malgré mes efforts pour retrouver une vie normale et aller de l'avant! Est-ce que je suis condamnée à vivre avec les regrets et la peur? Je chasse d'un revers mental de la main ces pensées sombres et me laisse tomber sur les fesses. Pour ne pas inquiéter Tsuki je fais même l'effort de sourire histoire de donner le change.

- "Hey, tu crois que ta piste est assez solide pour supporter le poids des véhicules Saibogu?" tant qu'à faire, hein... "J'ai deux ou trois inventions que j'aimerais bien pousser à leurs limites histoire de voir ce qu'elles ont dans le ventre! Mais avant ça..."

Je fais quelques mudras et appose quelques sceaux sur le sol à intervalles réguliers. Des véhicules de toutes sortes apparaissent au fur et à mesure. Ils vont de la simple moto à l'allure archaïque à un camion d'une dizaine de roues. Il y a même une sorte de glisseur propulsé par une grande hélice placée à la verticale. Il y a en tout une dizaine de véhicules hétéroclites que je me fais déjà une joie de piloter.

- "Tu peux aussi les essayer si tu en as envie!" c'est la moindre des choses non? "Par contre j'ai un peu faim! Pas toi? On mange et on recommence tout de suite après?"

Je sors du side car qu'on a utilisé pour venir un petit panier rempli de victuailles ainsi qu'une couverture que je dispose avec précaution sur le sol. Pour je m’assois en poussant une petite grimace lorsque ma jambe blessée se met à protester. Malgré tous les efforts de Tsuki pour rendre l'expérience agréable, ça n'a pas été suffisant. Mais c'est loin d'entamer mon enthousiasme. Le repas pris, je roule rapidement un petit joint que je porte à mes lèvres. Le médecin a dit que ça pouvait soulager la douleur mais qu'il fallait en consommer avec modération. Ce que j'essaie de faire. Après quelques tafs je m'allonge sur le sol pour observer les étoiles et le tend à Tsuki. Peut-être qu'elle a aussi besoin de se détendre. Que ce soit l'effet de la drogue ou simplement le désir d'une bonne discussion, je tourne ensuite mon regard vers elle:

- "Dis, Tsuki... Tu as déjà eu peur de mourir?" je me pince les lèvres avant de juger utile d'apporter une précision. "Je veux dire, vraiment peur! Pas d'être emportée par la vieillesse ou quelque chose du genre mais plutôt que ta vie s'achève prématurément et dans la souffrance?"

Question un peu étrange quand une shinobi la pose à une autre shinobi. C'est un peu notre lot que d'accepter cette éventualité pas vrai? Mais je sais qu'elle sera honnête et qu'elle ne me servira pas des discours préfabriqués comme les instructeurs de l'académie. "Vous devez être prêt à sacrifier votre vie à tout instant pour le bien de votre pays et de ses habitants" qu'ils s'entêtaient à dire. Mais entre la théorie et la pratique, je m'en suis rendue compte, il y a toujours un gouffre. Encore une fois, c'est en pensant à Ki que j'en suis venue à l'interroger sur le sujet.

Je détourne le regard pour le reporter sur la voûte céleste, curieuse de connaître sa réponse à ce sujet. Est-ce que la peur que j'ai ressentie au pays du bois m'est propre où est-ce que c'est un sentiment tout à fait naturel commun à tout être vivant? En d'autres termes: est-ce moi qui n'ai pas les épaules pour être une shinobi digne de ce nom ou est-ce que je suis tout simplement... humaine...
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Aburame Mira
Aburame Mira
Informations
Grade : Genin
Messages : 1203
Rang : S

On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] Empty
Message(#) Sujet: Re: On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] EmptyMer 19 Aoû 2015 - 12:22

- Pourquoi pas un appareil …

Tsukiko se tut immédiatement devant les prototypes proposés par la Saibogu. Certes, les Kawaguchi avaient un style de combat statique et le sable pouvait soulever ou arrêter avec efficacité des poids lourds mais là, elle doutait sincèrement que de petites pentes supportent ces « engins » ! Plusieurs roues dont elle ne pouvait compter, des tailles différentes pour divers modèles dont elle ne comprenait pas les utilités variées.

- Je crois qu’on va se limiter à … manger ! finit-elle par dire, heureuse que Lina ait changé de sujet.

Elle ne savait nullement quel modèle pourrait convenir car il fallait encore s’assurer que le « conducteur » ne tourne pas, ou ne soit pas défenestré. L’avantage de sa piste était que les patins tenaient solidement les jambes, dits patins bien incorporés dans le sable même. Ses réflexions sur ce sujet épineux furent interrompues par une odeur familière. Une odeur qui flottait avec tentation sous son nez.

« Quatre mois que je n’y ai pas touché … » se disait-elle, lorgnant avec désir ces petits bâtonnets. Cependant, elle se retenait, lançant souvent des regards ici et là. Elle craignait qu’à tout instant le vieux Kawaguchi, celui qui n’avait cessé et qui ne cesserait de la surveiller ne soit dans les parages, prêt à refermer ses griffes de sable sur elle. Il tenait à ce qu’elle ne fasse plus de faute, et qu’elle puisse devenir ce fameux chef de clan.

Elle ne pouvait que comprendre … et n’être que plus inventive pour échapper à la surveillance de tous et de toutes. C’était en soit un véritable et ingénieux entraînement pour devenir un Shinobi débrouillard, discret avec mille facettes !

- Dis, Tsuki... Tu as déjà eu peur de mourir?, je me pince les lèvres avant de juger utile d'apporter une précision. Je veux dire, vraiment peur! Pas d'être emportée par la vieillesse ou quelque chose du genre mais plutôt que ta vie s'achève prématurément et dans la souffrance?

Le sourire malicieux que Tsukiko arborait se teintait de plus de douceur. Ses traits si joyeux laissèrent place à une maturité dissimulée et cachée, une face qu’elle ne montrait plus guère. Elle aurait voulu dire que la vie était courte, qu’il fallait en profiter et qu’il ne fallait pas se faire dans sa culotte dès que l’ombre de la mort se présentait. Cependant, si elle pouvait parler de ce concept morbide avec gaieté, Lina n’était pas encore prête. Elle n’avait jamais eu à vivre dans l’ombre de cet Epouvantail qui hantait nos nuits et jours. Et notre avenir.

- La Mort est une Amie que j’attends d’un jour à l’autre Lina. A quoi bon craindre l’inévitable ?


Elle se tut. Elle aurait voulu se limiter à cela, mais elle savait que c’était des paroles bien trop abstraites.

- Je suis ce qu’on appelle une enfant de guerre Lina. J’ai vécu cette fameuse grande guerre Shinobi, où les clans ne cessaient de se battre pour des bouts de terrains ou de pouvoirs. Et j’étais au plus fort même des conflits, au cœur du Pays du Feu, vivant auprès d’une mère qui ne cessait de se jeter éperdument dans chaque bataille.

A nouveau elle se tut. Tout sourire avait disparu. Parler de sa mère la rendait toujours aussi mélancolique. Il semblerait que malgré les années, la perte d’un parent n’était pas une douleur qui « disparaissait » ou s’allégeait avec le temps.

- Alors tu sais, embrasser un ami qui allait revenir mort, complètement carbonisé ou que sais-je, c’était un peu « commun ». Je crois que j’ai assisté à suffisamment de morts, frôlé moi-même cette dernière pour te dire que non, je n’ai pas vraiment peur. Pour le moment. Quoi qui nous attend derrière, il ne peut être pire que ce monde hein ? Et s’il est pire, et bien autant mourir une deuxième fois ! dit-elle en rigolant. Lina … Ne t’empoisonnes pas ta vie en pensant à cette mort. Penses à vivre. Et si la vie Shinobi ne te convient pas, sincèrement, pourquoi ne pas postuler au Laboratoire Saibogu ou alors te consacrer entièrement à d’autres projets ?

Et si les projets manquaient dans son petit esprit, Tsukiko en avait plein à revendre.

- Je m’excuse de ne pas avoir été là, quand tu étais à l’hôpital.

Encore un regard autour, et elle finit par claquer et prit un des fameux joints.

- Qui te l’a fait ? Que j’aille lui foutre une claque en bonne et due forme !
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Suchiru Saori
Suchiru Saori
Informations
Grade : Membre du Kyomu
Messages : 1238
Rang : A

On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] Empty
Message(#) Sujet: Re: On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] EmptyJeu 20 Aoû 2015 - 2:17

♫:

J'écoute parler Tsuki sans détacher mon regard du ciel étoilé. Il fait un peu froid mais depuis que j'ai frôlé la mort ça ne me dérange pas. J'ai appris à apprécier tous ces petits détails de la vie et même à apprécier ceux que je jugeaient dérangeants. La caresse d'un vent frais sur le visage, la morsure du soleil sur la peau ou le simple goût des aliment. Autant de choses qui peuvent sembler basiques et qui sont pourtant si merveilleuses. Est-ce que cette rencontre avec ce psychopathe m'a été bénéfique? Je ne pensais pas dire ça un jour mais... oui!

Le parcours de Tsuki et le mien sont totalement différents. Elle a été confrontée à la guerre depuis sa plus tendre enfance alors que j'ai toujours été épargnée par les facettes sombres de l'être humain. C'est amusant de se dire que le parcours que prends votre existence vous façonne de manière subtile. Si nos rôles avaient été échangés est-ce que je serais comme elle? Je suppose, oui! Mais les choses sont ce qu'elles sont et c'est bien elle qui est en train de m'apporter son expérience de vie. Pas l'inverse...

Pourtant, comme bien souvent, il y a une différence entre la théorie et la pratique. Ne pas craindre la mort est une chose lorsqu'on y est pas directement confrontée. Mais lorsqu'on doit y faire face c'est presque ironique de se dire que toutes vos convictions fondent comme neige au soleil. Ce simple fait vous fait prendre conscience de la personne que vous êtes réellement tandis qu'avant vous vous drapiez dans une sorte de douce illusion qui, si elle est plaisante, ne vous permet pas d'en apprendre plus sur vous.

*J'ai toujours refusé de porter ou créer des armes et voila que maintenant je ne me sépare plus de mon revolver et que je travaille sur des tourelles de combat...*

En temps normal je me serais dégoûtée d'avoir ainsi changé mais ce n'est pas par caprice que mes convictions ont changé. C'est simplement par nécessité. La passivité n'est pas une solution et il a failli que je frôle la mort pour m'en rendre compte. Triste, non? J'ai compris que ce ne seront pas les inventions qui adoucissent la vie de l'humanité qui la protégeront de ses démons. À quoi bon aider les gens si ce n'est pas pour les préserver de la souffrance ou de la mort? Tout ce que j'ai fait jusqu'à présent me semble si... futile.

Je tourne la tête vers Tsukiko lorsqu'elle m'explique que le monde qui nous attend ne peut pas être pire que celui dans lequel nous vivons. Difficile de lui donner tort! Ses mots trouvent écho dans mon esprit. Oui, elle a raison! Il ne faut pas craindre la mort mais l'accepter. Ce n'est pas un châtiment! C'est une délivrance... Toutefois je ne suis pas comme elle, je ne crois pas qu'il y a un endroit où nos âmes se réfugient une fois que nos enveloppes charnelles ne sont plus. Hé oui, je reste une scientifique! Ce que je ne peux pas voir ou quantifier n'existe tout simplement pas pour moi. Et pourtant croyez-moi: il y a des jours où j'aimerais bien avoir ce que certains appellent tout simplement la foi...

- "Tu sais j'ai déjà songé à tout plaquer et à présenter ma démission! En fait j'en ai même très envie!" c'est la vérité! "Mais je me dis que je suis plus utile en tant que shinobi sur le terrain que simple chercheuse au labo. Là au moins j'ai les moyens d'agir et pas uniquement de réagir. Je veux faire tout ce qui est en mon pouvoir pour aider les gens. Même si ça signifie passer au-dessus de mes envies! Même si ça signifie donner la mort à ceux qui le méritent!"

Cette simple phrase résume parfaitement les changements qui se sont opérés en moi. J'ai eu le temps de réfléchir pendant que j'étais alitée. Je me déteste pour ce que je suis devenue, que c'est mal. Mais aussi que c'est un mal nécessaire. Le temps des demi-mesures est révolu! Il était plus que temps que je fasse un choix!

Tsuki s'excuse ensuite de ne pas être venue me voir pendant que j'étais à l’hôpital. Je sais qu'elle est sincère mais je ne peux pas m'empêcher de lui en vouloir. Je me suis sentie abandonnée par ma meilleure amie et c'était presque aussi violent psychologiquement que ma funeste rencontre à Ki no Kuni. Mais j'ai eu le temps de faire la part des choses, de comprendre que si elle n'est pas venue c'est parce qu'elle ne le pouvait pas. Pourquoi? Je n'en ai en revanche aucune idée! Mais ce qui compte en amitié ce n'est pas le nombre de fois où l'on se voit mais bien le nombre de fois où l'on pense à l'autre, non? L'éloignement ne sera une barrière pour des sentiments sincères!

- "Ne t'inquiète pas Tsuki! Je sais bien que si tu avais pu venir me voir tu l'aurais fait!" un mélange de vérité et de mensonge dont je ne suis pas fière. "Et puis tu sais j'étais la plupart du temps sous sédatifs voir même dans le coma donc je n'aurais de toute façon pas été de bonne compagnie!"

Je lui décoche un petit clin d'oeil pour la détendre. Et je me fends d'un sourire sincère lorsqu'elle me demande qui m'a fait ça! Ca fait plaisir de voir qu'elle cherche à me venger mais je me suis promise une chose lorsque je me suis réveillée à l’hôpital: je me ferai justice moi-même! Je tuerai l'homme qui m'a fait ça et je danserai sur son cadavre. Ce qui est ironique dans tout ça? C'est que ce sera... juste!

- "C'est bien là le problème Tsuki: je ne sais pas du tout qui m'a fait ça!" c'est la plus stricte vérité cette fois-ci. "J'ai de vagues souvenirs semblables à ceux que l'on a quand on émerge d'un rêve. Je me souviens par exemple du son de sa voix mais impossible de me rappeler de son visage. Les médecins ont dit que c'est peut-être le choc ou que j'ai été plongée dans une sorte de Genjutsu. Je n'ai pas non plus la moindre idée du nom de cette personne. En fait je ne suis même pas sûre que je pourrais la reconnaître si je venais à la croiser quelque part! C'est... irritant!"

Certains ont sûrement du penser que je gardais des informations pour moi mais c'est totalement faux. J'aimerais bien me rappeler. Mais l'autre était visiblement si prudent qu'il ne m'a laissé aucune chance de lui faire du tort après m'avoir laissée la vie sauve. Le pire dans tout ça?

- "Je me rappelle qu'il voulait des informations sur le village et nos défenses. Mais je suis incapable de me rappeler si je les lui ai données ou non. Je suis peut-être une traîtresse sans même le savoir! Peut-être que j'ai condamné Suna et je dois vivre avec la peur permanente d'avoir causé l'arrêt de mort des personnes qui y vivent. Chaque jour, quand je me réveille, je regarde par la fenêtre avec la boule au ventre en espérant ne pas voir de la fumée s'élever à l'horizon ou des morts dans les rues. Je vis dans une angoisse permanente..."

C'est la première fois que je me confie à quelqu'un sur cet épisode. Enfin, outre le membre du Kakumeigun qui est venu se renseigner sur le sujet. J'ai honte de devoir reconnaître que j'ai peut-être condamné des innocents tout simplement parce que je n'ai pas été assez forte pour me défendre. Oui, j'ai honte!

- "Je peux accepter ma propre mort je crois... Mais pas d'être à l'origine de celles des autres! Et si Oniri-senseï mourrait par ma faute? Si les civils se faisaient massacrer à cause de moi? Et si toi tu mourrais?"

Les larmes commencent à rouler toutes seules et malgré mes quelques efforts pour les écraser d'un revers de la main leur flot est trop important pour que ça change quelque chose. Ça me fait un bien fou de céder ainsi, je me suis trop longtemps retenue. Je suppose qu'à un certain point il est impossible de se contenir malgré les efforts qu'on peut déployer pour donner le change.

- "Qu'est-ce que je dois faire Tsuki?" ma question sonne comme une supplique. "Je t'en prie, dis-moi ce que je dois faire!"

J'ai envisagé tellement de possibilités... Y compris celle de me donner la mort! Mais je m'y suis pour l'instant refusé car ça ferait du mal à ceux qui tiennent à moi tout en donnant la victoire finale à ce monstre qui m'a torturée et, sans doute, arraché des informations. Mon amie a toujours été de bons conseils et une fois encore c'est à son expérience et à son avis que je m'en remets. Parce que moi, là, je suis perdue... La souffrance psychologique est bien plus violente que la douleur physique. Et c'est bien plus dur d'y remédier...

Je tends une main tremblante vers Tsuki et récupère le joint qu'elle a entre les doigts avant d'en prendre de longues bouffées. Puis je fais quelques mudras et fait apparaître une bouteille de saké dont je prends de longues rasades sans prêter attention aux protestations de mon corps. J'ai envie de me laisser aller, de me perdre dans la déchéance que j'ai toujours reproché à Shinji. Je crois que je commence à comprendre ce qu'il ressentait et pourquoi il agissait ainsi. Parfois la seule chose qu'on désire, c'est tout simplement oublier...
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Aburame Mira
Aburame Mira
Informations
Grade : Genin
Messages : 1203
Rang : S

On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] Empty
Message(#) Sujet: Re: On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] EmptyJeu 20 Aoû 2015 - 12:44

- Alors dans un premier temps, je t’accompagne à l’Ergastule pour subir une séance de torture physique et psychologique pour t’obliger à rappeler de chaque détail, et après tu finiras dans une cellule hautement sécurisée de cette tour, seule et dans la terrible attente qu’un beau jour, ton prince Charmant viendra te sauver !

Tsukiko vit la panique, presque les larmes, dans les yeux de la petite et soupira, alléguant l’atmosphère en rigolant et en donnant une grande tape dans le dos de Lina. Elle rigolait évidemment car de telles mesures étaient tout bonnement inutiles et stupides. Lina avait été confronté à la mort pour la première fois de sa vie, et elle avait donné – ou non – l’information pour sauver sa peau, une attitude totalement « humaine ». Et aux dernières nouvelles, les Shinobis étaient encore une bande d’humain fait de chair et de sang, et soumis à leurs instincts et émotions.

- Tu as fait ce qu’il fallait pour rester en vie. On peut prétendre que la mort est une amie et tant d’autres choses poétiques, toujours est-il qu’il est humain de vouloir tout faire pour ne pas la rejoindre prématurément. Plus important, mourir sans avoir fait mordre la poussière à l’autre criminel serait bien triste.

Cependant, un point épineux persistait : avait-elle ou non donné l’information ? Tsukiko regarda longuement Lina, et réfléchissait à plusieurs paramètres. Elle était jeune et inexpérimentée, et elle était l’élève de Saibogu Oniri, Conseillère à la Défense. D’autre part, Suna s’était engagé dans des mesures de sécurité drastiques. Etait-il plus « intelligent » d’en parler aux autorités, ou alors fallait-il faire son enquête en « solo » ? Qu’est-ce qui était le mieux pour Lina, ou encore pour Suna ? A sa façon, la blonde était tiraillée. Si elle parlait, elle craignait que Lina soit malmenée mais en contrepartie, la sécurité de Suna et donc de son maître et de son coéquipier était assurée. Si elle ne parlait pas, un risque planerait …

« Dans quelle merde me suis-je encore fourrée ? » se demanda-t-elle sincèrement, se demandant si le destin ne la poussait pas à déserter. A peine rétrogradée, elle reprenait enfin une vie normale, que la voilà dans une sale histoire d’information donnée ou volée peut-être.

- Dans un premier temps, tu te calmes, ordonna-t-elle, toute sympathie l’ayant quitté au profit du sérieux et de la réflexion. Ensuite, je te remercie de m’avoir fait part de cela.

Un cadeau des plus empoisonnés mais soit, elle était habituée à tout ça. Elle trouvera une solution à cela également.

- Lorsqu’on retourne à Suna, tu continues tes différents comme si de rien n’était et tu ne quittes plus « seule » le village. Quant au risque, à qui en parler sans risquer quoi que ce soit en termes de vie Shinobi ?

Ses relations avec Kioshi des plus tendues, et autant dire qu’elle le fuyait. Kibo … Une petite voix lui disait qu’il devait sacrément être insupportable avec elle et qu’il ne souhaitait nullement la voir. Oniri, voilà bien une figure qu’elle n’avait guère vue et qui aurait pu changer avec ses nouvelles fonctions. Yami, les Ketsueki étaient toujours une valeur peu sûre en termes d’humanité.

- Elle est comment avec toi Oniri ?

Oniri et Kibo, deux interlocuteurs potables et encore … Peut-être faudrait-il penser à régler le souci autrement. Toujours est-il que Tsukiko ne voulait pas que Lina soit lésinée ou ne subisse quoi que ce soit de « mal ». Sa propre rétrogradation suite à une seule et unique erreur alors qu’elle avait tant fait pour Suna lui avait laissé un goût amer à la bouche, et avait brisé sa confiance vis-à-vis de plus d’une croyance. Son isolement – ou mise en quarantaine – n’avait que renforcé certaines nouvelles certitudes.

Ce « Suna » n’était pas le Suna dont elle avait rêvé aux côtés de la Godaime Kazekage. Ce « Suna » ne se différenciait nullement d’un autre village Shinobi. La démocratie … elle aimait croire qu’elle était encore un bébé, et que tout ceci allait grandir dans de meilleurs augures. C’est cette certitude-là qui l’obligeait encore à croire au Suna rêvé … A son « Paradis » dont elle rêvait depuis petite.

- Ensuite, racontes-moi tout ce dont tu te souviens.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Suchiru Saori
Suchiru Saori
Informations
Grade : Membre du Kyomu
Messages : 1238
Rang : A

On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] Empty
Message(#) Sujet: Re: On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] EmptyVen 21 Aoû 2015 - 7:26

♫:

Je me décompose quand mon "amie" me dit qu'elle va m'emmener à Ergastule pour que je m'y fasse torturer. Je reprends nerveusement une grande gorgée de saké et tousse plusieurs fois tandis que ma main se porte sur la crosse de mon revolver. Non! Je ne veux plus jamais être torturée et à la merci de quelqu'un d'autre. C'est hors de question! Plus jamais!

La tape qu'elle me donne dans le dos et le rire qui l'accompagne m'indiquent pourtant que ce n'est rien de plus que de l'humour. De l'humour douteux soit dit en passant! Plaisanter sur le fait que je sois torturée? N'a-t-elle pas entendu ce que je viens de lui dire? Est-ce qu'elle a déjà vécu ce genre de choses? J'en doute à vrai dire sinon elle comprendrait le traumatisme que ça imprime au plus profond de votre âme. Toutefois je suis soulagée et c'est peut-être pour ça que je n'arrive pas vraiment à lui en vouloir. Je baisse le regard et termine notre joint que j'écrase sur la semelle de mes bottes.

- "Je ne trouve pas ça drôle..." le ton est boudeur. "Pas drôle du tout!"

Alors pourquoi est-ce que j'ai un léger sourire sur les lèvres? Quelque part je crois que ça me fait un peu de bien toute cette légèreté. Tout comme la suite des propos de Tsuki: oui, je suis humaine! Pourquoi me vouloir d'avoir réagi en tant que tel? Chaque personne à des limites qui sont aisément franchissables pour une personne déterminée. J'ai résisté de toutes mes forces mais c'était de toute façon voué à l'échec. Celui qui me jettera la première pierre n'a sans doute pas vécu ce que j'ai vécu...

Je reprends une longue gorgée d'alcool et l'accompagne à nouveau d'une nouvelle quinte de toux. Cet alcool est tout simplement dégueulasse et bien plus fort que ce à quoi je suis habituée. Mais il m'apaise l'esprit et le coeur et c'est tout ce que je demande pour l'instant. Je me sens déjà bien plus détendue lorsque mon amie me demande de me calmer. Je hoche la tête doucement de haut en bas pour lui faire comprendre que c'est bien ce que je désire moi aussi.

Le premier conseil de Tsukiko? Faire comme si de rien n'était et poursuivre mes activités comme à l'ordinaire. C'est ce que j'essaie de faire depuis que je suis sortie de l'hôpital avec, il est vrai, un certain succès. Mais plus le temps passe et plus ma conscience revient à la charge, labourant mes pensées comme de vulgaires champs. Je me demande si je vais réussir à tenir le coup alors que Tsuki cherche une personne à qui raconter ce que je viens de lui dire. Elle a des relations avec les hautes autorités du village, ça je le sais. Mais elle semble pourtant avoir de la peine à faire un choix. Est-ce qu'elle a des problèmes de ce côté-là? Toujours est-il qu'elle me demande comment sont mes relations avec ma senseï. Je hausse les épaules:

- "Pas trop mal je suppose..." que dire à ce sujet? "Elle est venue me chercher à Ki no Kuni quand j'ai été libérée et m'a rendu plusieurs fois visite à l'hôpital, elle!"

Je m'en veux pour ce sous-entendu qui blessera sûrement Tsuki. Mais ce n'était pas volontaire et je pense qu'elle l'a très bien compris. C'est juste que l'alcool et la drogue aidant, j'ai un peu de mal à garder le tact que j'ai d'ordinaire. Je lui décoche un léger sourire forcé pour lui montrer qu'elle ne doit pas prendre mal ce que je viens de dire.

- "Après c'est un peu difficile de juger. Je veux dire... C'est ma senseï et ma supérieur aussi bien au sein des shinobis que dans mon clan. Il y a une certaine distance entre nous et c'est parfaitement naturel. Mais elle se montre patiente et compréhensive. Et puis je crois qu'elle m'aime bien sinon elle ne m'aurait jamais demandé de devenir son élève. Moi aussi, je l'aime bien! Mais je crois qu'on ne peut pas vraiment dire qu'on soit amies. Pas encore en tout cas..."

Je comprends où Tsuki veut en venir. Si elle me demande quelle est la nature de mes relations avec Oniri ce n'est pas par hasard: elle pense sûrement que c'est à elle que je devrais raconter tout ce que je viens de lui dire. Mais même si ma senseï m'apprécie je ne suis pas sûre que ce sera suffisant. Ce qui m'a retenue de lui parler de tout ça c'est qu'elle est aussi la conseillère à la défense. Entre son élève et Suna, que choisirait-elle? J'ai peur de connaître la réponse...

- "Et puis elle occupe un poste qui ne laisse pas vraiment de place pour les sentiments. J'ai eu plein de fois envie de lui raconter tout ça mais je... mais je crois qu'elle privilégiera toujours le devoir de sa fonction à l'amitié. Elle ferait tout pour Suna, c'est évident. Et j'ai peur qu'elle décide de me sacrifier pour le bien du village. Elle n'aurait pas vraiment le choix de toute façon si je suis considérée comme une traîtresse." ça semble évident. "Quand bien même elle aurait envie de m'aider, ça ne changerait pas grand chose..."

J'ai déjà retourné maintes et maintes fois le problème de ma tête et je ne trouve même pas un début d'esquisse de solution. Si je me confie à Tsuki aujourd'hui c'est bien par dépit et non pas par envie. Si ça ne tenait qu'à moi et si j'en étais capable, je garderais tout ça bien au fond de mon esprit. Je n'ai guère envie d'ajouter mes soucis à ceux des autres.

Je termine la bouteille et me penche sur le côté, prise d'une violente envie de vomir. J'arrive toutefois à la contenir et me roule une cigarette avant de la porter à mes lèvres. La fumée à au moins l'avantage d'atténuer le goût désagréable de l'alcool. Tsuki, de son côté, me demande de lui raconter tout ce dont je me souviens. Je reste silencieuse un instant en me demandant comment je pourrais bien retranscrire ce que j'ai vécu. Les mots sont une choses mais ils ne suffiraient pas à exprimer la violence de mes souvenirs.

Je soupire et me lève avant de retirer mon gilet. Je me retrouve rapidement en culotte face à elle, un bras replié devant ma poitrine. La plupart de mes bandages ont été retirés mais il reste de profondes cicatrices qui, si on m'a assuré qu'elles disparaîtraient avec le temps, restent toutefois bien visibles. J'accompagne alors ce "spectacle" de quelques mots pour tenter de lui dresser un tableau aussi complet de ce que j'ai vécu:

- "Je me suis rendue à Ki no Kuni sans autorisation pour aller chercher le bois dont j'avais besoin pour les voies ferrées du train. Ce n'était pas malin je le reconnais mais sur le moment je me suis dit que personne ne remarquerait mon absence et que je ne faisais de toute façon rien de mal. Une fois sur place j'ai récupéré ce dont j'avais besoin et je crois bien que c'est à ce moment-là que cet homme m'est tombée dessus. Je crois qu'il était accompagné d'une personne ou peut-être plus, impossible de m'en rappeler."

Je déglutis et tire une longue bouffée sur ma cigarette tandis que ma main biologique se met à trembler. Me replonger dans tout ceci est sérieusement éprouvant mais je suppose qu'en parler est un pas de plus vers l'acceptation. Je crache la fumée en direction du ciel et la regarde se dissiper puis disparaître.

- "On s'est battus un petit moment il me semble. Puis j'ai été capturé et je me suis réveillée dans ce qui devait être une ferme abandonnée ou quelque chose dans le genre. Là encore, mes souvenirs restent plutôt vagues. On m'a posé des questions sur Suna et sur un certain Furyou qu'on aurait entre nos murs. À partir de là je ne me souviens plus de rien. C'est comme un grand trou noir dans ma mémoire! Je me rappelle d'une douleur atroce et persistante mais c'est à peu près tout!" je tourne un regard éteint vers mon amie. "Je ne pensais pas qu'on pouvait autant souffrir que ça Tsuki... Le plus ironique dans tout ça c'est que si je n'ai pas le moindre souvenir des personnes qui m'ont fait ça je me rappelle en revanche de chacune des souffrances qu'on m'a infligées..."

Je ne termine pas ma cigarette et lui fait subir le même sort que notre joint. Puis je commence à trifouiller mon bras mécanique comme si j'y trouvais un soudain intérêt.

- "Le reste, bah... Je ne suis pas certaine de la façon dont les choses se sont produites. Peut-être que je me suis échappée ou alors qu'on m'a laissé partir. Je me souviens d'Oniri penchée sur moi et des mots réconfortants qu'elle me disait. J'ai encore quelques flash de notre retour à Suna puis ce fut le réveil à l'hopital. C'est à partir de ce moment que j'ai commencé à me poser des questions sans pour autant obtenir les réponses que je souhaite. C'est comme si on m'avait volé des heures entières de ma vie. Des heures qui, parallèlement, sont sûrement les plus importantes de mon existence. Voilà, tu sais tout!"

Je crois que je n'ai rien omis et si c'est le cas ce n'est pas du tout l'expression de ma volonté. Je sors le nécessaire pour nous rouler un second pétard et m'attelle à la tâche tout en cherchant quelque chose à ajouter. Quelques instants plus tard je l'allume et en prends de longues bouffées avant de m'allonger sur le sable, bras replié derrière la tête. J'ai envie de m'excuser même si je sais que je n'ai pas à le faire. Mais tant pis, l'envie est plus grande que la raison:

- "Je suis désolée pour le train Tsuki... Avec tout ça j'ai pris du retard et le projet ne reste encore... et bien, qu'un projet!" je me rappelle alors de quelque chose. "Mais j'en ai parlé avec le Kazekage et il semblait intéressé par le concept! Je dois d'ailleurs lui présenter quelque chose de concret avant qu'il prenne une décision définitive sur l'aide qu'il pourrait y apporter. Mais je crois qu'il est plutôt favorable à l'idée!"

J'exprime par là ma volonté de changer de sujet et de ne plus ressasser un passé qui me fait de la peine. Et puis je n'aime pas que les gens s'inquiètent pour moi. Tsuki doit aussi voir ses propres soucis et je n'ai pas le droit d'y ajouter les miens. Le fait qu'elle soit mon amie ne signifie pas pour autant que je doive la mettre dans une sale situation. Quant bien même elle en aurait envie:

- "En fait, où est-ce que tu étais pendant que j'étais hospitalisée?" je tourne un regard suspicieux vers elle. "Je sais que tu serais venue me voir si tu en avais eu l'occasion alors ça veut sûrement dire que tu été retenue par quelque chose ou quelqu'un, non? Raconte-moi! Qu'est-ce qu'il s'est passé? Ce n'est pas grave j'espère?"

S'éloigner de mes soucis pour se concentrer sur les siens. Voilà qui me fera du bien! Et puis je lui dois bien ça après la patience dont elle a fait preuve. Peut-être que je pourrai l'aider, allez savoir...
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Aburame Mira
Aburame Mira
Informations
Grade : Genin
Messages : 1203
Rang : S

On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] Empty
Message(#) Sujet: Re: On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] EmptyMar 25 Aoû 2015 - 7:11

« Ce n’est pas drôle, pas drôle du tout ».
« La vie n’est jamais bien drôle jeune fille. Elle le sera encore moins au fur et à mesure des années … de tes années de Shinobi ».

« M’a rendu plusieurs fois visite à l’hôpital, elle ».
« Il ne se passe rien à l’extérieur jeune fille. Tout le monde va bien, tout le monde va mal. Tout le monde vit, tout le monde meurt ».


« En fait, où est-ce que tu étais pendant que j’étais hospitalisée ? »
« Tu es au quartier Kawaguchi, mais voilà la seule chose dont tu as le droit de savoir. Quelle maison, quelle personne … Qu’importe. Ceci n’appartient à nul autre qu’à toi, et à moi ».


« Tu as été retenue par quelque chose ou quelqu’un ? Raconte-moi ! Qu’est-ce qui s’est passé ? Ce n’est pas grave j’espère ? »
« Le silence apaise les âmes. Le silence oblige chaque homme à regarder dans ce puits qu’on nomme son for intérieur. Le silence est sûrement la plus grande arme de ce monde pour ceux qui savent l’utiliser. Le silence est aussi le plus grand bouclier jeune Kawaguchi. Médites attentivement ».


Chaque parole de Lina l’amenait vers une autre vie, un autre lieu, une autre vision, toute récente … Ce n’était pas un souvenir d’enfance mais clairement un souvenir d’hier, ou d’avant-hier ou de la semaine dernière ou même du mois dernier. Tout la rapportait à ces quatre longs mois où la notion du temps n’existait plus, et où le monde n’était réduit qu’à une silencieuse et solitaire pièce dorée de sable. Plus important, les dures paroles de Lina, les lourdes paroles de son « mentor » se mêlèrent au regard accusateur de son professeur.

Sa respiration était saccadée mais elle le cachait habilement à travers de longues bouffées de ce petit joint concocté par la Saibogu. Ses pensées nébuleuses et nombreuses qui tentaient toujours de prendre le pas sur les unes et les autres. Son corps parcourut de fourmillements inconnus.

Elle ne voulait pas rester ici. ET elle ne restera pas.

- ECOUTES ! ON S’EN FICHE DU TRAIN ! TU ES PLUS IMPORTANTEEEEEEEE ! AUTANT QUE LE DESERT ! C'est une KAwaguchi qui parlait, dont la survie dans ce mondre cruel dépendait de ces grains, autant dire que chaque terrain désertique était un sésame pour eux .... ET PUIS LE KAGE, pourquoi il refuserait mes belles idées ? Ah nan, les idées de son peuple !

Sa voix était légère. A nouveau.

- Quant à Oniri ou à d’autre, tu sais quoi … Je te donne deux choix. Soit t’en parles direct à ta Sensei, soit j’en parle direct à Kibo ou à Kioshi en prétendant que c’est grâce à un contact anonyme. Un informateur secret, mais il faut être secret là, genre ne rien dire du tout mais du tout !

Tsukiko laissa le choix à la demoiselle, et d’ici là, il fallait un peu détendre cette atmosphère des plus tendues qui irritées la peau, et qui était un environnement propice aux premières rides ! Elle était une Shinobi et son espérance de vie était courte certes, mais cela n’empêchait pas qu’il fallait penser sur du long terme au cas où la personne réussit à dépenser la trentaine !

- On va au temple !

Non pour prier mais bien pour imaginer un sale petit coup. Cependant, avant cela, il fallait l’ascension de la montagne…

- Une idée Saibogu ? Un autre tour de ma rampe de sable ou l’un de tes monstres mécaniques ?

Fuyait-elle Lina et ses questions ? Oui.
Craignait-elle la Saibogu ? Oui.
Craignait-elle son clan ? Non. Au contraire, plus que jamais, elle voulait prendre le dessus et faire regretter à tous et à toutes chaque traitement. Cependant, pour se faire, elle se devait d'être une Kawaguchi exemplaire ...
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Suchiru Saori
Suchiru Saori
Informations
Grade : Membre du Kyomu
Messages : 1238
Rang : A

On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] Empty
Message(#) Sujet: Re: On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] EmptyMar 25 Aoû 2015 - 14:41

♫:

Je sursaute quand Tsuki se met à crier comme une tarée à côté de moi. C'est quoi ça? Je suis tranquillement allongée à savourer l'effet de la drogue et voila qu'elle gueule? Je ne sais pas si c'est le joint qui agit ou simplement que j'ai touché une corde sensible mais en tout cas sa réaction m'étonne. Je tourne un regard interrogateur vers elle et lui décoche ensuite un sourire sincère. Ses paroles sont réconfortantes même si la forme laisse à désirer. Pour elle je suis aussi importante que le désert? Quand cette remarque vient d'une Kawaguchi c'est bien plus qu'un compliment...

- "C'est trop gentiiiiiiiil ce que tu viens de dire Tsukiiiiii!" ouais, je l'pense! "T'es trop une vraie amie toi! Une vraie de vraie!"

Je me calme néanmoins quand elle me laisse un choix plutôt simple: soit parler de ce qu'il m'est arrivé à Oniri soit la laisser expliquer tout ça au Kage et à Kibo. Je ne connais pas vraiment le premier et encore moins le deuxième. Et je doute qu'ils se contentent d'un "c'est un informateur secret qui m'a dit ça!". Et puis ça mettrait Tsu dans une sale position et ça, je ne veux pas! C'est mon amie et si j'apprécie le fait qu'elle veuille m'aider, je ne veux pas qu'elle perde des plumes dans cette histoire.

- "Ok ok, j'en parlerai à Oniri!" c'est le mieux à faire je crois. "Tu en as déjà bien assez fait, crois-moi!"

La voila qui me dit qu'on va aller au temple! Je me relève avec un peu de peine et titube un instant avant de me stabiliser. Je ferme alors les yeux le temps que la chute de pression disparaisse puis commence à resceller mes affaires. Sauf la bouteille, évidemment. Elle, je la garde! Elle au moins le don d'apaiser l'esprit et la brève tension qui a surgit entre nous.

- "Ok, on va au temple alors! C'est toi la gentille organisatrice après tout alors je te suis!"

J'ai même le choix du moyen de transport. Rampe ou machine Saibogu? Mmmhhh...

- "Les deux! Tu construits une rampe super haute et ensuite on prend mon véhicule le plus rapide et on atterrit pile-poil dans la cour du temple! Ok? Dis oui, dis oui!"

Je suis toute excitée à l'idée de pouvoir faire un super long vol plané en voiture! C'est dangereux voir mortel, ok! Mais ce sera super intéressant et puis je pourrai vraiment voir ce que valent mes amortisseurs comme ça! Je me tortille sur place en refrénant la folle envie que j'ai de sautiller partout. Avec mes plaies à peines refermées, ce n'est pas prudent de trop faire la folle! Mais bon...

Je sais pas ce qui me prends mais là, paf, je lui saute au coup malgré mes blessures et je la couche sur le sol avant de rouler avec elle sur le sable comme deux enfants. Ça fait un bien fou de se lâcher un peu! Je me retrouve alors au-dessus d'elle et je l'observe un instant avant de déposer un simple baiser sur ses lèvres. Ho, les pervers! Ne vous faites pas d'illusions, c'est en tout bien tout honneur! Hé ouais!

Je me relève alors et récupère ma bouteille de saké et en prends de longues rasades. C'est rigolo, l'alcool. La première gorge passe plutôt mal mais après ça coule tout seul dans le gosier. Je sais bien que c'est pas malin de joindre alcool et drogue mais bon, il faut bien s'amuser de temps en temps. Et puis ça fait bien des mois que je baigne dans l'angoisse et la peur d'être une traîtresse involontaire. Alors un peu de légèreté ne fait pas de mal!

Je me relève en me demandant si ce que je viens de faire n'est pas un osé mais je m'en fiche! C'est une preuve d'affection un peu étrange, rien de plus. Et puis l'alcool ne m'incite pas vraiment à la retenue. Je me fiche bien de ce qui peut arriver demain tant que je peux m'amuser maintenant. Je me dirige vers le véhicule qui a le meilleur rapport solidité/vitesse après avoir scellé les autres. Puis je fais rugir le moteur avec un sourire un brin absent. J'ai jamais vraiment conduit bourrée mais il faut bien un début à tout, pas vrai?

- "Allez Tsuki, en voiture!" je tapote le siège à côté de moi. "On va battre le record du monde de saut en longueur à bord d'un véhicule! T'vas voir, ça va déchirer! Ho que oui que ça va déchirer! Peut-être même que ça va nous déchirer avec, tiens!"

Je pars en fou-rire alors que ce n'est pas vraiment drôle dans le fond. Mais comme Tsu l'a dit: il ne faut pas avoir peur de la mort parce qu'un monde meilleur nous attend ensuite! Z'avez vu, j'écoute ce qu'on me dit! Hé ouais!
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Aburame Mira
Aburame Mira
Informations
Grade : Genin
Messages : 1203
Rang : S

On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] Empty
Message(#) Sujet: Re: On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] EmptyMar 25 Aoû 2015 - 22:20

Tsukiko ne disait rien, ne respirait pas et ne bougeait pas. Elle se contentait d’observer le ciel bleu et éclatant avec de grands yeux bleus. Pantoise, elle tentait de faire le point sur ses pensées emmêlées et entremêlées. La Blonde avait un mal fou à croire que la Brunette venait de déposer un léger baiser sur ses lèvres. On aurait pu penser à une prise de conscience moralisateur, mais nullement. Non, elle pleurait plutôt pour sa capacité à transformer une simple relation amicale en une relation des plus ambiguës. Un baiser léger de Lina, un baiser déjà moins innocent de Kibo et une soirée des plus intimes avec Kioshi … Trois personnes qui étaient censées être ses meilleurs amis.

« Je dois arrêter dans les meilleurs amis » en conclut une Tsukiko un tantinet dans les vapes. Elle sursauta lorsqu’elle entendit le moteur bruyant d’un des appareils Saibogu. Elle l’obligea bien vite à taire tout ce boucan inutile qui allait jeter à l’eau tous ses plans des plus rigolotes. Et innocents évidemment.

- Arrêtes ! Le truc drôle que je vais te montrer doit se faire en silence, au départ. Mais après, je te promets qu’on essaie ton appareil sur une rampe … Mieux, d’un meilleur endroit, dit-elle les yeux brillants de malice – mais aussi dû à la drogue.

Ainsi donc, contre l’avis de Lina, elles escaladèrent à pied – quoique peut-être en « volant » avec une plateforme de sable pour une brunette qui n’avait pas totalement récupérée de ses blessures. Après une petite heure, elles étaient non loin du temple. Tsukiko arrêta donc là, et récupéra son bandeau et celui de son amie qu’elle mit dans un sac, puis se couvrit – et Lina également – d’une cape brune de voyageurs.

- Nous devons faire croire que nous sommes des pèlerins, tu verras, ça va être drôle ! promit-elle.

Arrivées devant l’entrée, Tsukiko prit les devants, parlant d’une voix et d’un air incroyablement humble. Très rapidement, le moine les emmena devant la représentation de sable durci – ou de pierre – de Shukaku, alias Ichibi. Lorsqu’elles furent abandonnées devant la sculpture, aux côtés d’autres moines qui priaient, les lèvres de Tsukiko s’étirèrent de contentement.

- Admires.

Aussitôt, une importante explosion de la sculpture eut lieu, remplissant l’air de poussière et de petits et microscopique morceaux de pierre. Lorsque ce nuage descendit, une vision incroyable se dévoila aux yeux de chacun : Shukaku vivait, et se mouvait dans le sable même. Les moines commençaient à implorer, d’autres à prier leur salut, d’autre à pleurer devant cette « bénédiction », d’autres à chercher le « coupable » conscient que ce n’était pas le « vrai Shukaku ». Effectivement, ce n’était pas un vrai Bijuu – sa taille était ridicule comparée à une vraie, mais qui était là pour confirmer ou non ? – et surtout, Ichibi n’était pas fait de sable mais de chair et de sang.

- Allez … C’est pas fini.


Non, ce n’était pas fini. Shukaku marchait encore et encore pour ensuite s’asseoir, et émettre un nuage de fumée … du derrière. Comme une flatulence ! La sculpture continua à faire encore et encore des choses drôles. Malheureusement une blague ne pouvait durer longtemps, surtout si une demoiselle devait rester immobilisée dans ce bordel, pour contrôler tout cela.

- Il faut fuir je crois. Pourquoi pas avec ton appareil … Directement dans le vide. Tu prends le pari ?

En somme, quittes ou doubles le test de sauter du haut de la montagne avec le véhicule.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Suchiru Saori
Suchiru Saori
Informations
Grade : Membre du Kyomu
Messages : 1238
Rang : A

On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] Empty
Message(#) Sujet: Re: On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] EmptyJeu 27 Aoû 2015 - 4:51

♫:

Ha bon, pas de véhicule? Pourquoi est-ce qu'elle veut qu'on soit discrètes? Ce mystère m'intrigue et j'en oublie même d'insister pour qu'on utilise l'un de mes bolides. Ok, on va se la jouer infiltration. C'est pas du tout une bonne idée parce qu'on est quand même pas mal allumées entre la drogue et l'alcool. Mais on va se la jouer infiltration quand même, voila! Une Saibogu digne de ce nom ne refuse jamais les défis! Même si ça signifie devoir se taper des trajets à l'ancienne!

- "Plus je conduirai tard et plus je s'rai bourrée!" mieux vaut être honnête. "M'enfin bon au point où on est de toute façon..."

Et voilà que je me retrouve sur une espèce de nuage de sable pas très rassurant. Ça ne vaut pas mon jet-pack mais ce moyen de transport peu conventionnel est plus pas mal dans le genre. D'autant plus que j'économise mon chakra et que ça fait plaisir à Tsuki vu l'air heureux qu'elle se trimbale. Bon allez, pourquoi pas! Je ne vais pas lui faire remarquer que son nuage ne dispose pas de jauges et pédales qu'on peut écraser et que, donc, c'est nul!

Néanmoins elle capte vraiment toute mon attention lorsqu'elle m'explique qu'on va se déguiser. Ok, je sais pas ce qu'on va faire mais c'est forcément un truc pas très très net. Cool! Je suis plutôt du genre à respecter les règles mais ce soir tout est permis. Et puis forcément, la curiosité l'emporte!

- "J'sais pas c'que t'as derrière la tête mais j'sens que je vais le regretter demain matin!" je lui décoche un sourire. "Si on se fait attraper je dirai que tu m'as influencée et j'éviterai peut-être Ergastule... Genre "j'suis trop faible tout ça bla bla bla" tu vois comment?"

Je rigole à moitié ceci dit! J'ai jamais vu mon amie bourrée à ce point et je me demande si elle nous mène pas tout droit dans une sorte de suicide social. M'enfin, je vais pas l'abandonner non plus! Et puis elle m'a promis de pouvoir faire un méga saut et je compte bien pas le faire tout seul. On est monté à la mode Kawaguchi, on descendra à la Saibogu style!

Mon aînée prends les choses en main et on se retrouve quelques minutes plus tard au milieu de moines. Alors là vous voyez, je le sens pas du tout. Mais qu'est-ce qu'elle a derrière la tête? La tension monte et la voila qui se tourne vers moi avec son petit air malicieux pour me dire d'admirer. Admirer quoi? Et là, paf, Shukaku qui s'anime! Délire!

Et non seulement il terrorise les moines mais en plus il se met à péter. Mmhhh.. J'ai pas mal d'humour en général mais là j'sais pas, ça m'fait pas rire. Ceci dit c'est amusant de voir un démon à queue réduit au rôle de sympathique animal de compagnie. Je me demande ce que l'original en dirait, lui, s'il voyait ça...

- "T'imagines si le vrai Shukaku y débarque? Comment qu'il te défoncerait la tronche?"

Ça par contre, m'voyez, ça m'fait rire! Toujours est-il que la manipulatrice du démon factice décide qu'il est temps de fuir et je suis on ne peut plus d'accord. Mieux encore: on va pouvoir faire un saut de la mort depuis le haut de la falaise. À mon tour de m'amuser. Je commence à faire quelques mudras puis finalement me ravise.

- "Heu... tout compte fait, on peut pas descendre en Shukaku?" j'avais pas pensé à un truc! "Parce que vu le bordel que tu as causé ici, je m'dis que ce serait peut-être pas bien vu qu'on apprenne qu'un véhicule Saibogu a été perçu dans les parages! Tant qu'à faire, autant que tu sois la seule à manger! Mais t'en fais pas, je te soutiens moralement!"

Ça me coûte de refuser cette merveilleuse opportunité de saut. Mais d'un autre côté la perspective de devoir me retrouver face aux plus hautes autorités religieuse du pays vaut bien un petit sacrifice...

- "J'ai adoré ceci dit!"

Je m'allume une clope et attends que mon amie trouve un moyen de transport adapté pour nous faire descendre de là. Techniquement je suis innocente en fait, non? J'ai rien fait sinon rigoler quoi...
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Aburame Mira
Aburame Mira
Informations
Grade : Genin
Messages : 1203
Rang : S

On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] Empty
Message(#) Sujet: Re: On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] EmptyDim 30 Aoû 2015 - 0:19

- Le vrai Shukaku et moi, on sera les Meilleurs amis du monde ! disait-elle avec fierté. Regarde comme il est classe mon Shukaku ! disait-elle en levant l’index, comme un professeur qui faisait son moral à son élève.

Par contre, il faut dire, la suite devenait vraiment compliquée et bordélique. Il était plus que temps de partir effectivement. L’idée première aurait été un saut de l’ange mécanique avec un appareil Saibogu, mais la Linette eut une bien meilleure idée : une descente à dos de Shukaku ! Elle pouffa comme une gamine de dix ans, et acquiesça fièrement.

- Allez ! A Shukaku ! Et que ça saute Sablot !

Définitivement, ces petits rouleaux ne faisaient pas vraiment du bien pour la demoiselle. Cela la plongeait dans un monde totalement déjanté où la dynamite n’était qu’un petit pétard très drôle à jeter à la face des gens, et où quitter l’atmosphère était le pied même et non une mort sûre et certaine. En somme, son monde était tout bonnement chamboulé et totalement fou.

Soudainement, le petit Shukaku s’approcha non loin d’elles, et les deux demoiselles y sautèrent sans tarder. Le sable les enserra comme des ceintures de sécurité, ou comme des sièges des plus confortables, elles pouvaient avoir une toute autre vue de la « Chute » : Le monstrueux et haut Shukaku qui sautait du haut de la Montagne, s’arrêtant sur quelques pics !

Par contre, et il faut l’avouer, il y avait un très grand souci au bout d’un moment : le mal de l’air. En effet, à force de sauter, pour s’arrêter soudainement, cela donnait de terribles nausées.

- Je me sens mal, Lina, finit par dire Tsukiko.

Lorsqu’elles purent mettre pied à même le sol, les demoiselles purent vomir tripe et boyaux si nécessaire, mais surtout purent faire face à un vieil homme. Si pour Lina, c’était un parfait inconnu, pour Tsukiko, c’était un visage un brin trop familier.

- Suno ?

Suno, son conseiller, son garde du corps, son punching ball, son garde … En somme beaucoup de choses. Il observait la rousse et la blonde avec ce regard compatissant et doux, et ne tarda pas à prendre possession du SHukaku de sable pour le renvoyer à son socle. Ensuite seulement, il invita les demoiselles dans une plateforme de sable conduit avec douceur et sans le moindre remous, à l’ombre d’une sorte de paravent de sable.

- Nous nous reposerons ici. Il sera difficile de nous atteindre.

Tsukiko ne disait rien, pâle. Elle se contentait de dormir, en tenant la main de la petite Lina. Elle semblait si paisible à ce moment … Un des rares moments où Suno pouvait voir toute la fragilité de la petite blonde. Un moment où il se disait qu’elle n’était qu’une enfant dans un corps de femme, perdue et bien seule.

Au lendemain, il fut assez clair.

- Votre aventure n’est guère intelligente. La course aux héritiers pour le trône Kawaguchi a commencé, et vous ne cessez de multiplier les faux pas.
- Je ne multiplie rien. On ne saura pas quel Kawaguchi l’a fait
, disait-elle, certaine.

Le vieil homme soupira.

- Personne ne doit savoir cette petite aventure, vous m’entendez, disait-il aux deux demoiselles.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Suchiru Saori
Suchiru Saori
Informations
Grade : Membre du Kyomu
Messages : 1238
Rang : A

On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] Empty
Message(#) Sujet: Re: On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] EmptyJeu 3 Sep 2015 - 3:42

♫:

Comment décrire les sensations que procure la descente d'une falaise sur le dos d'une réplique de sable en forme de Bijuu? C'est grisant, assurément! C'est même carrément merveilleux! Mais ça fait aussi exploser le trouillomètre. J'ai beau avoir l'esprit léger à cause de la drogue et de l'alcool, il n'en reste pas moins que j'ai toujours peur de crever. Et encore plus d'une manière complètement débile comme - par exemple hein? - une chute depuis le temple de Shukaku!

Je serre mes bras autours de la taille de Tsuki sans me rendre vraiment compte que la puissance de mon bras mécanique doit presque l'empêcher de respirer. Puis je ferme les yeux et enfouis mon visage dans son dos lorsque notre progression devient carrément oppressante. Les chocs répétés et les changements de trajectoires ne font pas bon ménage avec un estomac rempli d'alcool et de trop peu de nourriture. J'entends mon aînée me dire qu'elle ne se sent pas bien et j'ai peur d'ouvrir la bouche pour lui répondre. Et si je lui vomissais dessus?

- "Il n'y a pas d'amortisseurs sur ce truc?" c'est pour le moins éprouvant. "On aurait du descendre à bord de l'un de mes véhicules tout compte fait!"

Puis je me tais jusqu'à ce pose enfin le pied sur le sable meuble. On a survécu! Je suis toute blanche, je le sais. Même si je ne me vois pas. Je jette un vague regard en direction du vieillard qui est apparu de je-ne-sais-où avant de faire quelques pas en titubant. Et là, la biologie fait son oeuvre et s'exprime sous l'une de ses formes les moins avantageuses: un gros jet malodorant et sombre qui s'écrase sur le sable. Penchée en avant, les yeux fermés et les mains jointes sur mes genoux, j'ai juste envie de crever à vrai dire...

- "Plus jamais!" que j'arrive à murmurer. "Plus jamais je monte sur un truc non-homologué! Plus jamais!"

Je me sens toutefois un brin mieux et j'arrive à me redresser au bout de quelques instants. Je recommence ensuite à boire puisque j'ai à nouveau de la place ou le stocker. Un verre vide est fait pour être rempli, non? Pourquoi en serait-ce différent pour un estomac? Et puis je ne sais pas, quelque chose me dit que le nouvel arrivant n'est pas du genre à faire la fête alors autant en profiter avant qu'il gâche l'ambiance...

Je me retrouve sans trop savoir comment sur une plateforme de sable et je m'y endors à moitié, ma bouteille à la main. Lorsque je rouvre les yeux nous nous trouvons à côté d'une sorte de paravent de sable. Tiens, bizarre ça! Je tousse un petit peu puis grimace quand je me retourne, mes blessures exprimant à nouveau leur présence d'une manière fort désagréable. Puis je clos définitivement les yeux sans la moindre pensée en tête.

<=====<>=====>

Le soleil est déjà haut dans le ciel quand je me réveille. Je me redresse péniblement puis me passe une main dans les cheveux tandis que j'essaie de décoller mes yeux. J'avais oublié que l'alcool avait quelques inconvénients comme la gueule de bois par exemple. Avec peine et nonchalance je fais apparaître une gourde d'eau que je vide pratiquement d'un trait. J'ai la gorge en feu et suis pour le moins vaseuse. La journée s'annonce difficile...

Je sursaute quand j'entends la voix d'un homme nous dire que personne ne doit savoir pour notre petite aventure. Je me retourne et décoche un regard à Tsu puis à l'inconnu. Mon amie a prononcé son nom je crois hier soir mais... impossible de m'en souvenir. Bon et bien pour l'instant ce sera "le p'tit vieux"! Non, je peux pas trouver mieux, désolée! Puisque je vous dis que j'ai la tête dans un endroit qui ne voit pas souvent la lumière!

- "Si vous pouviez parler un peu moins fort je vous en serais très reconnaissante monsieur!" je me lève et titube un instant avant de me stabiliser. "Et si vous aviez un peu de café ce ne serait pas de refus!"

Il me faut un café pour bien commencer la journée! C'est la condition sine qua non pour qu'elle se déroule bien! Sinon j'ai tendance à devenir taciturne. Je m'allume une clope tout en époussetant mollement le sable sur mes vêtements. Qu'est-ce qu'on a fait déjà hier soir? Ha oui, des conneries! C'est sûrement pour ça qu'on ne doit pas en parler, d'ailleurs...

- "Heu... En fait vous êtes qui, vous?" je relève les yeux vers le type. "J'imagine que vous n'êtes pas un violeur sinon je me serais réveillée nue. Voir pas réveillé du tout!"

Je hausse les épaules: simple constatation, rien de plus! Puis je me laisse tomber sur le sol et observe le ciel. J'suis trop naaaaaaaaaaaze!

- "Achevez-moi! S'il-vous-plaît!"

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Informations

On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] Empty
Message(#) Sujet: Re: On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

On est bientôt arrivéééées? [Tsukikoo]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» [D] Parents indignes! [Tsukikoo]
» Il est de mon devoir... [Tsukikoo - Yami - Oniri]
» L'enthousiasme est à la base de tout progrès! [Tsukikoo]
» Bientôt...
» Bientôt...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Passé & Lettres :: Flashbacks-