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 Les clauses d'un contrat - 1e partie - [Libre]

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Iwa
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Message(#) Sujet: Les clauses d'un contrat - 1e partie - [Libre] Les clauses d'un contrat - 1e partie - [Libre] EmptyMar 14 Juil 2015 - 15:10

« Evidemment, je vous envoie un rapport dès que je suis en possession des papiers seigneur Nanadaime. Je pars immédiatement. »

C’étaient là les mots que Munemasa avait prononcé à Aburame Miko, la Nanadaime Hokage fraichement élue. C’était la première fois dans toute l’histoire de la feuille qu’un Aburame passait au pouvoir. C’était un clan assez mystérieux, mais Miko avait prouvé sa valeur en ôtant la vie du criminel, ancien intendant de Konoha : Sabakyô Seito. De ce fait, de par son implication au sein de Konoha, elle avait gagné son titre d’Hokage. Une femme étrange, mais cela ne dérangeait en rien le troisième fils de Monotori, tant qu’elle agissait pour le bien de la nation. Directement après avoir reçu son ordre de mission directement de la bouche de l’Hokage, l’homme avec son kimono noir et blanc tourna les talons et quitta l’enceinte du palais. Pour cette mission il serait seul à pouvoir agir, mais il serait protégé par deux membres des forces spéciales. Un convoi exceptionnel pour une mission exceptionnelle. Une mission d’ordre diplomatique. Si Munemasa était convoqué en personne, c’était principalement pour des missions importantes ou des raisons concernant le clan Hyûga.

La mission, bien que d’importance cruciale, était assez simple. Un accord avait été engagé du temps du dernier Hokage Myakudou Onpu avec le village du sable et avait été finalement conclut avec le Nanadaime. Un émissaire de Suna était venu il y avait peu de temps au sein de Konoha pour rencontrer Miko et conclure cette alliance commerciale avec la feuille. Aujourd’hui, Munemasa était envoyé en tant que diplomate au service de la feuille pour récupérer ces documents signés et apportés ceux signés de son Hokage. Les papiers de Konoha étaient dans un parchemin scellé avec le sceau spécial de l’Hokage et ne devait en aucun cas être ouvert. Si le sceau était brisé avant d’arriver dans les mains du responsable ou du Kazekage, il y avait de forte chance que cela se passe mal. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle deux membres de l’ANBU accompagnaient Munemasa. Mais le Hyûga ne se faisait aucun soucis, à part quelques brigands des sables ou quelques renégats de Konoha, ils ne croiseraient personne, ou du moins, personne leur voulant du mal.

« Seigneur Hyûga, nous devrions nous arrêter à cette position pour monter le camp afin de prendre un peu de repos pour repartir ensuite. Cela évitera les rencontres imprévues. »
« Ce n’est pas parce que je suis né Hyûga qu’il est nécessaire de m’appeler seigneur vous savez. Je n’ai rien d’un seigneur. Nous ferons comme bon vous semble messieurs. Je vous fais entièrement confiance pour notre cheminement vers Suna. »

Le trio prit quelques précautions supplémentaires ralentissant un peu la marche en direction du village du Sable, mais quelques jours plus tard, ils arrivèrent à bon port. Vêtu uniquement de son grand kimono noir, il enfila immédiatement sa veste blanche tout en approchant lentement des remparts de Suna. Il avait conscience de l’existence des voies illusionnées. C’était un endroit ou les mirages formaient des illusions où n’importe quelle personne non entraîné finirait par se perdre. Cependant, ce n’était pas la première fois que Munemasa mettait les pieds à Suna, et les deux ANBU derrière lui étaient également là pour faire en sorte qu’il ne tombe pas dans une illusion. L’homme avança lentement en direction des remparts de Suna, suivit par les deux hommes, visages découverts afin de ne pas alerter la population de Kaze. Ils avaient prient des noms de code pour l’occasion, mais des noms qui n’étaient pas propre à l’ANBU. Ils suivaient tous les deux derrières, tous les sens aux aguets.

« Je me nomme Hyûga Munemasa, je suis un diplomate envoyé par le Nanadaime Hokage : Aburame Miko. Je suis ici en mission diplomatique afin de rencontrer le nouveau Kazekage. »

Après avoir prit la parole d’une voie forte et puissante, le membre du clan à la pupille blanche attendit patiemment en regardant et en admirant la beauté de ces remparts uniquement constitués de sable. Le clan Kawaguchi était l’un des premiers à avoir fondé Suna, et leur marque était bien évidemment partout dans cet océan de sable fin. La chaleur était pesante, l’air était empli de sable, tellement que dès qu’une brise de vent soufflait, Munemasa devait se couvrir le visage afin de pouvoir respirer correctement. Mais il n’avait guère le temps de penser à ça. Car déjà, quelques secondes après s’être annoncé comme diplomate au service de la feuille, une silhouette approchait.
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Message(#) Sujet: Re: Les clauses d'un contrat - 1e partie - [Libre] Les clauses d'un contrat - 1e partie - [Libre] EmptyMar 14 Juil 2015 - 22:50

Des courses, un cours de chanson donné par une amie de sa mère, chose qu'elle n'avait pas prévue et maintenant, il fallait qu'elle fasse son devoir de ninja. Mizuki rendait beaucoup de services que ce soit en tant que Shinobi ou civil durant ses congés. La kunoichi faisait de son mieux pour se sentir serviable et fiable en tant que personne, elle voulait enfin se prendre en main. Chaque action, elle le faisait de sa propre initiative, la blonde n'était pas obligée d'aller demander si un tel ou un tel avait besoin d'aide. Elle aimait bien aider les personnes âgées, ils la récompensaient avec des bonbons ou un peu d'argent de poche, voir les deux parfois. Aujourd'hui, il faisait plutôt bon comme d'habitude, ce n'est pas dans le pays du vent que le soleil manquera, c'est sûr. Par contre, la kunoichi aimerait bien un peu de vent frais, elle était habituée à la chaleur, mais une petite brise serait la bienvenue. Mizuki disait juste ça pour les étrangers qui venaient visiter Suna ou ayant des affaires à régler dans le village. Sa journée avait plutôt bien commencé, un petit boulot dans la serre juste derrière l'hôpital afin de s'occuper des plantes. Ensuite, elle avait dû aller faire des courses pour quelques anciens et le ravitaillement de Tsukiko dans sa rééducation. Elle n'avait pas eu une minute afin de respirer, la Kawaguchi bougeait pas mal à ce jour et elle ne savait pas dire non aux gens surtout pour aider.

Étant une Genin de Suna, la jeune fille avait également des missions à faire pour son village et les habitants. La jeune fille était plutôt maladroite par moments, mais il fallait bien qu'elle travaille ce défaut. Mizuki allait être changé à la surveillance aux murs du village, ce n'était pas une mission donnée à une petite genin comme elle. Heureusement, il y avait tout de même des gardes et qui seront là pour lui expliquer le boulot. Elle devrait y rester pendant quelques jours et cela allait lui permettre de l'initié au protocole de Suna. Il n'y avait pas grand-chose à faire, la kunoichi interrogea quelques commençants en étant accompagnés par un garde. Ils savaient déjà que la blonde était timide et c'était difficile de la comprendre par moments. Le fait de la mettre aux portes du village allait l'aider à se débarrasser de ce point de personnalité, elle devait devenir moins timide si elle comptait être promue un jour. Discuter avec les commençants ou d'autres personnes qui voulaient se rendre au village du sable, cela allait lui être très utile pour plus tard. Évidemment, c'était rare de voir des personnes importantes débarquaient aux voies Illusionnée. En tout cas, Mizuki avait un peu progressé en deux jours de temps passé à la surveillance et aux contrôles. Aujourd'hui, elle avait espéré faire quelques contrôles sans aide de qui ce soit.

« Mizuki-chan ! Je dois aller aider ce commençant à transporter sa marchandise jusqu'à son magasin qui se trouve au Centre Ville, je te laisse t'occuper du prochain arrivant. » Dit-il d'un air sérieux.

« Bien, Katame-san ! Je ferai de mon mieux ! » Répondit une Mizuki un peu confiante.

« En cas de souci, il y a d'autres gardes et sans doute que des Jônin ou Chuunin traînent dans le coin. Je reviens ! » Cria-t-il au loin.

Mizuki soupira et aurait espéré avoir Tsukiko à ses côtés pour la motiver, mais ça ne sera pas le cas avant un long moment. La jeune blonde resta aux aguets et mangea une pomme en attendant que quelque chose se passe, mais toujours rien à l'horizon. Cela allait être un défi pour la genin de gérer une situation sans que personne ne l'aide, mais elle restera tout de même surveillée par des gardes expérimentés. Il était hors de question de laisser une genin seule et sans surveillance en train de gérer un contrôle. Pour plaisanter, un garde raconta que personne n'oserait toucher Mizuki de peur que Tsukiko débarque de nulle part pour dégommer celui qui lui ferait du mal. Un autre en rigolant, raconta que Mizuki est tellement mignonne et belle que les personnes se feront charmer par sa beauté. Ce genre de propos la mettait mal à l'aise la Kawaguchi pendant qu'il abusait dans leur ânerie. Heureusement qu'ils avaient de l'humour, cela permettait de faire passer le temps et d'attendre l'autre équipe pour les remplacer. Soudain, la kunoichi entendit quelqu'un crier, elle passa sa tête et vit trois personnes. Un diplomate envoyait par le Nanadaime Hokage afin de discuter avec le Kazekage . Mizuki était très chanceuse de tomber sur ce genre de personne. Chanceuse ? Pas réellement, c'était encore une novice et elle allait devoir gérer ce genre d'individu.

Mizuki hésita un peu et prit son courage à deux mains afin de passer de l'autre côté, elle devait être forte et courageuse. La jeune fille s'approcha des trois Konohajin et se demanda s'ils étaient méchants ou gentils. Sur le moment, la jeune fille n'était pas très confiante et avança vers eux d'un pas hésitant. En arrivant à quelques mètres d'eux, elle s'était assurée d'être à une distance assez sécurisante afin d'éviter de se faire kidnapper ou subir une attaque. Après tout, ils étaient venus à Suna en mission diplomatique, elle ne devait pas les craindre à ce point-là. La kunoichi éleva un peu la voix pour se faire entendre.

« Bonjour, Konohajin...Je m'appelle Kawaguchi...Mizuki ! Je suis celle qui va s'occuper de vous... » Dit-elle en étant un peu intimidé et regarda celui avec ses pupilles blancs. « Tu es le diplomate qui vient...voir Kazekage-sama, mais avant ça..tu...dois passer au Kakumeigun pour subir un petit interrogatoire de routine. » Elle reprit son souffle et le fixa à nouveau en rougissant un peu. « Est-ce que cela vous gêne ? Malheureusement, c'est une obligation depuis un moment...ce n'est rien de bien méchant...juste quelques petites questions. »

L'homme à quelques mètres d'elle était plutôt beau et il faisait noble, à croire que tous les étrangers qu'elle rencontrait, ils donnaient cette impression. Il faut vraiment qu'elle arrête de lire des bandes dessinées romantiques et qu'elle grandisse un peu. La kunoichi attendait plus que la réponse de ces hommes afin de savoir si elle allait devoir les emmener au Kakumeigun. Par contre, elle se sentait un peu bête de s'être sentie timide et peu convaincante alors qu'il y a peu, la blonde avait pu devenir moins timide. Ce n'était pas vraiment son jour, en espérant qu'elle n'a pas gaffer.

*Je suis une idiote...Katame-san va me tuer si il apprend ça...*


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Message(#) Sujet: Re: Les clauses d'un contrat - 1e partie - [Libre] Les clauses d'un contrat - 1e partie - [Libre] EmptyJeu 16 Juil 2015 - 15:31

Comme nous venions de le préciser plus haut, l’ombre d’une silhouette approchait. Assez svelte, assez petite. Une femme à en juger par la première impression. Et elle était souvent bonne. Très souvent même. La silhouette se révéla effectivement être une femme, une jeune femme, une adolescente même. Une peau blanche comme la sienne, une longue chevelure blonde et de grands yeux bleus. Une jeune femme magnifique qui lui faisait penser à sa petite sœur Tsugumi, avec ses longs cheveux blonds. La jeune femme ne semblait pas très à l’aise et cela s’entendait dans ses propres. En se présentant en face du trio Konohajins, elle se présenta comme étant Mizuki, du fameux clan Kawaguchi. A l’entente de ce nom de famille, un léger sourire apparu sur les lèvres du possesseur du Byakugan, il pensait aux membres du clan Kawaguchi qui avaient construit ce village. Et comme par hasard, la première personne qu’il voyait en entrant au sein de la nation, était une fille de ce clan. Une manipulatrice du sable. Nul doute premièrement qu’elle était un kunoichi, comme tous les membres de sa famille et nul doute qu’elle devait exceller dans le ninjutsu.

La jeune femme annonça que ce serait elle qui allait s’occuper des trois Konohajins. A ça, Munemasa se contenta de garder un sourire aimable tout en acquiesçant d’un petit signe de tête affirmative. En voyant la gêne de la jeune Mizuki, Munemasa sourit de plus belle. Elle essayait de s’affirmer en le tutoyant, mais elle repassait juste après au vouvoiement. Elle informa le diplomate de la feuille qu’ils devaient tous les trois d’abord passer au Kakumeigun afin qu’on leur pose quelques questions. Question sécurité forcément. Le regard de Munemasa se durcit, ainsi que son visage, son sourire disparut immédiatement.

« Pardon ? C’est absolument hors de question ! En tant que diplomate de Konoha, je ne devrais pas être reçu de cette façon, soumis à la torture psychologique des forces spéciales de Suna. Vous pouvez être sûre jeune fille que Konoha entendra parler de ça ! »

Les choses étaient dites. Comment était-ce possible qu’un diplomate comme lui puisse être reçu de cette manière aussi ingrate ? Est ce que les Sunajins étaient torturés en arrivant à Konoha ? Bien sûr que non. Les deux membres de l’ANBU ne comprenant pas la réaction de Munemasa firent un pas en avant, voulant vraisemblablement essayer de le raisonner. Mais d’un simple geste de la main, il les fit s’arrêter sur-le-champ. L’homme au kimono blanc et noir fit mine de s’énerver avant de tendre la paume de main droite en direction de Mizuki. « Ne vous en faite pas jeune fille, je plaisante. Votre maison, vos règles. Nous nous y plierons tous les trois. » dit-il en arborant un sourire taquin. Il avait bien remarqué que la jeune Mizuki n’était pas à l’aise et avait voulu la détendre avec cette petite farce sans conséquence. Le diplomate sentit derrière lui la tension des deux membres des forces spéciales retomber, il pouvait même sentir un petit sourire se dessiner sur leur visage respectif. Les missions diplomatiques étaient continuellement sous tension, car la moindre erreur pouvait amener à une mésentente puis à une rupture de tous les accords précédemment conclut, voir, dans le pire des cas : une guerre.

Mais ce ne serait pas le cas aujourd’hui, car le possesseur du Byakugan était ici juste pour récupérer quelques documents signés de la part du Kazekage, prendre quelques informations concernant un éventuel examen chûunin ainsi que l’enregistrement de Saibogu Satochi. Se concentrant de nouveau sur la jeune membre du clan Kawaguchi, il prit alors la parole. « Excusez ma taquinerie. C’était pour vous détendre. Alors expliquez moi en quoi consiste nos obligations pour les contrôles de sécurité.. » dit-il en avançant de quelques pas, signifiant qu’il était prêt à la suivre jusqu’au Kakumeigun. Bien entendu, malgré sa petite blague, il serait fort inconvenu de subir une torture psychologique ou physique durant cet interrogatoire. Tout acte de malveillance ou d’espionnage sur sa personne ainsi que les deux hommes derrière lui serait vu comme une insulte envers Konoha. Ainsi dit, tous les accords commerciaux et militaires jusque là prévu tomberont à l’eau et les relations avec la nation du sable seraient rompues. Mais il savait pertinemment que ce ne serait pas le cas.

Tout en continuant la conversation, Munemasa montra à Mizuki qu’ils étaient prêts à la suivre. Elle serait pour ainsi dire le guide d’une unité diplomatique, de quoi la mettre encore plus mal à l’aise..
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Message(#) Sujet: Re: Les clauses d'un contrat - 1e partie - [Libre] Les clauses d'un contrat - 1e partie - [Libre] EmptyVen 17 Juil 2015 - 17:38

Une journée simple qui allait se transformer en un moment spécial pour la jeune Genin, elle avait été placé à la surveillance à la voie Illusionnée depuis quelques jours. Ce n'était que depuis quelques jours que des entrées et sorties banales, mais c'était plutôt sympa. Un garde lui apprit les bases et ce qu'elle devait faire, cette mission devait également lui permettre de développer son côté sociable. Il fallait bien qu'un jour, Mizuki puisse surpasser sa timidité et pouvoir discuter sans problème avec n'importe qui. Alors qu'elle était toute seule pendant que l'autre gardien était partie, elle allait avoir l'honneur de faire une rencontre des plus spéciales. Au loin, il y avait trois personnes et c'était des Konohajin selon les paroles de l'un d'eux. Une visite diplomatique ? C'était bien la première fois que la jeune kunoichi allait devoir gérer ce genre d'affaire. Ce n'était qu'une genin et elle manquait d'assurance et surtout d'expérience pour aller à la rencontre du diplomate. En tout cas, elle n'avait pas le choix et la blonde devait y aller pour ne pas les faire attendre.

Elle n'avait pas entendu la moindre rumeur comme quoi des Konohajin devaient se rendre à Suna, mais bon, elle sera protégée au loin par d'autres gardes. La kunoichi y alla après avoir pris son courage à deux mains et en ayant pris des distances raisonnables tout en étant assez près pour se faire entendre. La kunoichi s'était présentée à eux vu qu'ils l'avaient fait avant qu'elle aille les voir. La jeune adolescente leur avait expliqué à propos du protocole qu'elle devait suivre, c'était un peu embêtant, mais c'était une obligation pour n'importe qui. Mizuki devait se montrer correcte et essayer de ne pas leur manquer de respect. La genin ne voudrait pas se faire disputer ni même se faire punir par le Kazekage. Malgré son mal à l'aise en face du Hyûga, elle essaya tout de même de faire de son mieux. L'homme qui souriait depuis qu'elle était là, l'air sur son visage changea aussitôt en ayant un regard dur et son beau sourire avait disparu. Apparemment, il n'avait pas aimé le fait qu'elle avait parlé du Kakumeigun et c'était mauvais pour la kunoichi.

Le diplomate se montra plutôt agressif en disputant la jeune blonde, Mizuki se sentait mal d'un coup et elle allait en prendre pour son grade. Déjà qu'elle était mal à l'aise, le simple fait que l'homme se met à l'engueuler, cela n'allait pas l'aider à se détendre. Une torture psychologique ? La genin n'avait pas prononcé le mot torture et de plus, ce n'était que de simples questions et rien de méchant. Sur le coup, elle n'avait pas compris son comportement impulsif et malhonnête. Elle fit un pas en arrière en ayant peur des représailles et surtout s'il se décida à passer ses nerfs sur son faible corps. Ses deux coéquipiers semblaient ne pas comprendre sa réaction et ils allaient tenter de le raisonner. Apparemment, il les arrêta assez rapidement et tendit la paume de sa main en direction de la blonde. Une plaisanterie ? Mizu ne l'avait pas prise pour une blague. La Genin avait les larmes aux yeux en pensant avoir fait une énorme erreur qui aurait pu lui coûter un avenir moins agréable avec les autres ninjas. La Kawaguchi était trop jeune pour faire une crise cardiaque ou partir en dépression en cas de gros souci entre deux villages ninja dû à une erreur de sa part. Mizuki ne comprenait pas ce qu'il avait cherché à faire avec une telle blague, détendre l'atmosphère ? Il devait juste revoir le mot plaisanterie, car ce n'était pas du tout amusant.

« Baka...ce n'était pas drôle...» Murmura-t-elle. « Ne refaite plus ce genre de plaisanterie...s'il vous plaît...» Dit-elle un peu timide et tout en séchant ses larmes.

La prochaine fois, elle espéra qu'il aura de meilleures plaisanteries afin de détendre l'atmosphère. Il avait surtout de la chance d'être tombé sur Mizu et non sur quelqu'un qui aurait pu vraiment mal prendre ce comportement. La jeune Kunoichi reprit alors son souffle et s'approche d'un pas vers les hommes afin de ne pas être obligé de parler fort encore une fois. C'était un diplomate avec ses gardes du corps, ils étaient là pour une raison précise et inutile de les faire attendre plus longtemps à l'extérieur de Suna. Munemasa s'excusa de sa plaisanterie et demanda en quoi consister leur obligation pour les contrôles de sécurité. Dans sa tête, elle en rigola déjà, car la blondinette allait se venger sur lui en reprenant son petit jeu. D'un joli sourire et d'une voix douce, la Kawaguchi lui répondit avec humeur joyeuse.

« Oh, ce n'est pas grand-chose. Vous devriez retirer tout vos vêtements afin qu'on les fouilles donc vous serez totalement nu. Ensuite, vous passerez sous détecteur de mensonge en répondant à des questions en étant sous Genjutsu et tout ça en restant nu, messieurs ! » Dit-elle en ricanant légèrement.

Finalement, la petite plaisanterie du Hyûga l'avait mise un peu plus en confiance pour parler sans trop de problème. De plus, quand il s'agit de se venger sur ce genre de choses, Mizuki savait en profiter. Elle leur laissa quelques secondes afin de bien mémoriser ou de râler à propos de sa phrase avant de reprendre la parole.

« Evidemment, c'est une plaisanterie pour tout. On n'est pas des barbares... »

Elle leur fit signe de la suivre jusqu'au poste adéquat pour le protocole de sécurité, il était temps de leur faire sortir de cet endroit. La jeune blonde n'était pas qualité pour leur faire l'interrogatoire de routine, cela allait être une autre personne qui allait le faire. Mizuki le sera quand elle deviendra Chuunin ou ayant l'autorisation du Kakumeigun de le faire afin de ne pas faire attendre trop longtemps les étrangers. La Genin ne pouvait pas le faire aller jusqu'au QG du Kakumeigun, elle espéra en trouver à l'entrée. Si il y aurait personne de cette unité, la blonde allait devoir le faire d'elle-même, malgré le rang du Konohajin. Si cela serait le cas, Mizu espéra ne pas avoir de soucis plus tard avec le Kazekage ou le chef de Kakumeigun.

« Le protocole de sécurité est très simple et non...ce n'est pas une torture...Vous serez dans une salle et on vous posera des questions sur vos intentions envers Suna, un senseur sera là pour voir si vous mentez ou si vous dites la vérité. Rien de méchant, si ça se passe bien, je vous accompagnerai jusqu'au Kazekage. Cela vous rassure ? » Dit-elle en les regardant avec un petit sourire amical.

La kunoichi arriva alors à l'entrée et un membre du Kakumeigun débarqua en face de la blonde ainsi que des Konohajin, il semblait être tout seul pour le moment. Le Shinobi d'élite regarda alors la petite Kawaguchi et s'adressa à elle.

« Kawaguchi Mizuki, je suppose que tu cherches des membres de mon unité pour interroger ses trois individus ? Dit moi, qui sont-ils ? » Tout en les regardant d'un air curieux.

« Je cherche des personnes du Kakumeigun, oui...Ceux sont des Konohajin, Hyûga Munemasa se dit être un diplomate de Konoha et il souhaite voir le Kazekage. Vous pouvez prendre le relai...» Répondit Mizuki.

« Je vois, mais les autres sont ailleurs pour l'instant donc tu vas devoir faire l'interrogatoire et moi, je m'occuperais d'utiliser ma capacité de senseur et de voir si ils disent la vérité. Ensuite, je scellerai leur chakra comme dit dans le règlement.» L'homme se tourne vers les Konohajin. « Désolé de vous faire attendre, on va commencer tout de suite afin de ne pas vous faire attendre trop longtemps. Kawaguchi Mizuki, veuillez commencer à poser les questions, s'il vous plaît ! »

« Bien, monsieur ! » Elle se tourna alors vers les Konohajin. « Dite tout simplement la vérité et tout se passera bien, allons-y. Avez-vous rencontré des personnes étant susceptibles de vouloir causer du tort à Suna ? Avez-vous eu l'intention de nuire à Suna ? En avez-vous l'intention aujourd'hui ? Êtes-vous venu à Suna avec de bonnes intentions ? Avez-vous rencontré des personnes faisant partie d'organisations criminelles ? D'organisations en quête d'informations ? » Questionna la belle blonde aux trois ninjas.

Le membre du Kakumeigun activa sa capacité avant que les membres de Konoha répondent, il allait maintenant savoir si ces derniers étaient honnête et inoffensif envers Suna.

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Message(#) Sujet: Re: Les clauses d'un contrat - 1e partie - [Libre] Les clauses d'un contrat - 1e partie - [Libre] EmptyMer 29 Juil 2015 - 23:45

La jeune femme en face de l’unité diplomatique venait de passer en un laps de temps réduit par trois phases émotionnelles. Tout d’abord, la tristesse, ou la détresse sentimentale. A l’entente de l’élévation de ton d’un seigneur Hyûga au sein de son pays, un homme politique plus gradé et pouvant avoir des répercussions directes sur son avenir, elle se sentit en détresse face à la situation, ce qui lui mit les larmes aux yeux. La deuxième phase : la colère. Lorsqu’elle se rendit compte que la réaction de Munemasa n’était rien d’autre qu’une farce, elle avait éprouvé un certain ressentit envers l’homme, qu’elle insulta d’ailleurs, tout en se remettant à le vouvoyer ensuite. Une maladresse propre aux jeunes personnes. Mais l’homme aux pupilles blanches ne lui en tenait pas rigueur, après tout, il avait cherché le premier. Et la troisième phase et la plus importante, celle qui était l’objectif de cette farce : l’apaisement. Une fois la colère disparut, elle se rendit compte que Munemasa, bien que présent en ces lieux pour raisons politiques n’était pas différent des autres. Il se prenait au sérieux certes, un sérieux digne de son rang, mais il était humain avant tout. Un grand sourire s’afficha sur les lèvres du troisième fils de Monotori, un sourire altruiste et sincère.

« Ce n’est que le juste retour des choses n’est ce pas ? » dit-il en ayant deviné que les paroles qui suivirent de la jeune femme n’étaient que vengeance sur sa dernière blague. Ou du moins il l’espérait, car non pas qu’il ne s’assumait pas, mais l’Hyûga n’était pas très à l’aise avec sa propre nudité. Et un interrogatoire entièrement nu devant une bonne dizaine de personnes.. M’enfin, Munemasa avait deviné au ton employé que ce n’était qu’un juste retour des choses, et les dires de Mizuki confirmaient cette pensée. Une blague comme une autre. Cependant, il sentit les deux hommes derrière lui se détendre en apprenant que cet interrogatoire était également une farce. Il réagit en se retournant pour faire un clin d’œil aux deux hommes, leur apprenant ainsi qu’il avait ressentit leur détresse. Finalement, il fallait croire que l’Hyûga n’était pas le seul mal à l’aise avec sa nudité. Cette idée arracha un sourire sincère à l’homme surnommé par ses pairs : le Professeur.

Toujours sur le chemin pour aller à ce dit « Kakumeigun », la jeune femme blonde annonça donc à ses invités les règles de cet interrogatoire de routine. Elle trouva important, sur une note taquine, de préciser que cet interrogatoire ne consistait en rien à un acte de torture. Ce qui arracha un nouveau sourire aux trois protagonistes. C’était simple : des questions réponses sur leurs intentions envers Suna avec un expert senseur qui analyse les fluctuations de chakra. Rien de bien méchant en outre. Elle termina par annoncer qu’elle les accompagneraient elle-même pour voir le Kazekage, afin de les rassurer. Pour réagir, Munemasa passa sa tête près de celle de Mizuki, juste à côté de son oreille, prenant une voix agréable et douce. « Cela me rassure mademoiselle Mizuki, je sais qu’avec vous dans les parages, je serais en sécurité. » dit-il en souriant.

Puis vint le moment plus officiel. Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent tous les quatre devant un autre homme, devant un immeuble. L’homme annonça à la blondinette qu’aucun membre du Kakumeigun n’était disponible avant de leur demander leur identité. Lorsque le regard de cette personne se faufila jusqu’à celui de Munemesa, le professeur s’inclina peu, mais respectueusement, afin de montrer ses intentions pacifiques. La façon de s’incliner était proportionnelle à l’importance d’un grade sur l’autre. En tant que Jûunin, et ne sachant pas à quel gradé il s’adressait, il s’inclinait peu, mais il s’inclinait. Devant le Kazekage, son inclinaison serait plus poussée. Ce qui n’affichait en rien la crainte ou le communément appelé « léchage de fion ». Le membre du Kakumeigun lui rendit son salut avant qu’il ne charge à Mizuki de poser les questions pendant que son homologue gradé utiliserait ses dons de sensorialité. C’est partit.

« Avez-vous rencontré des personnes étant susceptibles de vouloir causer du tort à Suna ? »
« Non »
« Non »
« Non. »
Répondirent-ils, synchrone.

« Avez-vous eu l'intention de nuire à Suna ? »
« Non »
« Non »
« Non. »

« En avez-vous l'intention aujourd'hui ? »
« Non »
« Non »
« Non. »

« Êtes-vous venu à Suna avec de bonnes intentions ? »
« Oui »
« Oui »
« Oui. »

« Avez-vous rencontré des personnes faisant partie d'organisations criminelles ? »
« Non »
« Non »
« Non. »

« D'organisations en quête d'informations ? »
« Non »
« Non »
« Non. »


Une série de questions tout à fait banal d’apparence, mais les réponses étaient bien évidemment inutiles, car ce serait l’homme derrière Mizuki qui assurerait de la suite des évènements. S’il décidait que quelqu’un mentait, cette personne irait directement dans les geôles de Suna pour un interrogatoire plus… poussé dira-t-on. Là par contre, la torture serait de mise. Les trois hommes étaient resté stoïque pendant l’interrogatoire et l’étaient encore actuellement. Ils attendaient le verdict de l’homme ainsi que celui de la jeune blonde. Peut-être que cette mission s’arrêterait ici, ou peut-être pourraient-ils continuer ? Vous le saurez dans la prochaine aventure, de Munemasa.
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Message(#) Sujet: Re: Les clauses d'un contrat - 1e partie - [Libre] Les clauses d'un contrat - 1e partie - [Libre] EmptyDim 2 Aoû 2015 - 17:15

Accueillant trois Konohajin dont l'un d'eux était un diplomate de Konoha, c'était vraiment le jour de chance de la blonde. Évidemment, ça pouvait être le pire de ses journées si elle ne gérait pas bien ce groupe, c'était sans doute primordial de bien agir à leurs côtés. En tout cas, le Hyûga avait un humour des plus bizarres et des moins drôles qui avaient failli faire une crise cardiaque à Mizuki. N'empêche, cela aurait été terrible si ce n'aurait pas une blague, raison pour laquelle, elle n'a pas vraiment aimé son humour. Enfin bref, il voulait détendre l'atmosphère et mettre à l'aise la blondinette, il avait en quelque sorte réussi. Son côté timide avait laissé place à un côté confiant, elle ne savait pas à quoi c'était vraiment dû, mais ce n'était pas trop grave. Elle avait tout le temps d'y penser plus tard, là, elle devait l'amener à l'entrée du village afin de faire passer l'interrogatoire. Sur le chemin, la genin avait cherché à traumatiser les trois Konohajin pour se venger de la blague, cela avait bien sûr fonctionné rien qu'en voyant leur tête. Intérieurement, Mizu en rigolait, mais il était temps de passer aux choses sérieuses. Munemasa avait bien remarqué qu'elle s'était vengé de sa blague, il n'avait rien dit à propos de cela de bien méchant. C'était vraiment quelqu'un d'intéressant et elle allait devoir rester avec lui pendant un moment.

C'était le moment propice, Mizuki leur avait parlé sérieusement de l'interrogatoire qui allait avoir lieu et sans blaguer cette fois-ci. En tout cas, aucun des trois Konohajin semblait être mécontent et c'était mieux ainsi. Le mieux, c'était d'être tranquille et de répondre franchement, de plus, s'ils sont là pour voir le Kazekage, ce n'était pas pour faire quelque chose de mauvais en soi. S'ils répondaient clairs et avec sincérité, tout devrait bien se passer durant la discussion et ensuite, elle pourrait les emmener vers Kioshi. La Kawaguchi avait pu trouver un membre du Kakumeigun afin de débuter l'interrogatoire, elle n'était qu'une genin et pourtant, il n'y avait qu'elle a qui l'homme demanda de poser les questions au trio de la feuille. C'était vraiment gênant et difficile, elle n'avait pas l'habitude de le faire à quelqu'un d'important. Du coup, elle était en charge de ce moment et elle devait le faire bien. Le membre de l'unité spécial était à ses côtés pour surveiller via un jutsu de senseur afin de déterminer la vérité du mensonge. C'était vraiment très utile comme pratique, en plus, si tout se passe bien, il allait pouvoir user d'un Fuuinjutsu pour sceller leur chakra. Mizuki n'était pas encore spécialisé dans l'art du scellement, du coup, elle ne pouvait pas bloquer le chakra ou faire d'autres trucs en rapport avec le Fuuin. Le kunoichi attendit que son homologue se prépare avant de poser des questions aux Konohajins.

L'interrogatoire commença quand la jeune tête blonde posa des questions au trio en face d'elle, la Senseur contrôla chacune de leur réponse. Ils répondirent en étant en synchronisation et apparemment, le ninja sensoriel ne semblait pas interrompre l'interrogatoire. Le diplomate et ses gardes du corps ne disaient pas de mensonge, c'était rassurant de savoir cela. Si c'était mauvais, Mizuki aurait un peu triste de ne pas pouvoir apprendre à connaître le Hyûga. Pour le moment, c'était sans problème et la fin s'approcha à grands pas. C'était finalement terminé, d'après leur dire, ils n'avaient aucune mauvaises intentions envers Suna ni même dans l'avenir enfin c'était difficile de prédire l'avenir. Mizuki recula de quelques pas afin de laisser le garde s'approchait d'eux et de leur parler afin d'expliquer la suite des événements à propos d'eux. La jeune genin avait pour ordre de rester et d'attendre patiemment la fin de la procédure, elle ne connaissait pas encore le verdict, mais ça ne serait que tarder. Leur route allait-elle se terminer à la Voie Illusionnée ? Allaient-ils être envoyé en prison s'ils avaient menti ? Ou mieux encore, allaient-ils pouvoir faire ce dont ils étaient venus ? C'était le moment véridique.

« Je n'ai signalé aucun mensonge dans vos réponses, c'est une bonne nouvelle pour vous.» Il se retourne vers Mizuki. « Mizuki, tu as fais du bon travail. Je vais apposé le sceau qui bloquera leur chakra et ensuite, tu pourras les accompagner dans le village. Je pense que ses messieurs sont là pour de bonnes raisons donc tu en auras la responsabilité jusqu'à leur départ de Suna. Bien sûr, sauf si on te demande à t'occuper d'autre chose. Bien, pas de temps à perdre. »

« Bien, monsieur ! Je m'occuperai bien d'eux ! » Répondit Mizuki.

L'homme apposa alors un sceau qui permet de bloquer le chakra sur les trois Konohajin et leur signala qui leur sera retiré dès qu'ils partiront de Suna. L'homme partit alors vers d'autre occupations en laissant alors la charge de s'occuper d'eux à la jeune Kawaguchi. La blonde s'approche alors du trio et leur adressa un joli sourire, elle était contente que Munemasa soit clean et qu'il puisse entrer avec ses compagnons dans Suna. Par contre, elle allait à présent, devoir s'occuper d'eux jusqu'à temps qu'elle ait une mission qui l'empêche de continuer d'être leur guide. La blonde leur fit signe de la suivre jusqu'au village de Suna.

« Allons dans Suna, je suppose que vous vouliez voir directement le Kazekage ? Si c'est toujours le cas, suivez moi et si vous avez le moindre question, n'hésitez pas ! Je ferai de mon mieux pour répondre à toutes sortes de questions ! » Dit la Kawaguchi.

Direction Sunagakure et ses habitations, les Konohajins allaient sans doute vouloir voir le Kazekage avant de visiter le village et se trouvait un endroit où dormir pendant leur séjour. Mizuki allait faire de son mieux pour être d'une bonne compagnie pour eux et surtout pour le Hyûga qui était tout de même un diplomate comme un bel homme.

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Message(#) Sujet: Re: Les clauses d'un contrat - 1e partie - [Libre] Les clauses d'un contrat - 1e partie - [Libre] EmptyMer 2 Sep 2015 - 0:30

Le Professeur et ses deux acolytes avaient visiblement passés avec succès au détecteur de mensonge. Enfin, c’étaient là les dires de l’homme qui avait activé sa technique de sensorialité pour savoir s’ils mentaient ou non. Il était en train de féliciter la jeune blonde sur son sérieux et sur la faisabilité de ses responsabilités. Il était vrai que pour son âge, bien qu’un peu trop émotive, elle agissait en une véritable kunoichi, ce qui décrocha un sourire léger sur les lèvres de Munemasa. Le Professeur était altruiste, il aimait voir les autres réussir, il aimait voir la joie, le bonheur, la paix et la grâce dans chacun ses actes et des dires d’une personne. Il changeait de toutes ces personnes ne recherchant que le pouvoir, par pur égoïsme, ces personnes qui ne connaissaient plus le sens du mot partage. Lui était un être d’exception malheureusement, c’était d’ailleurs de là qu’il avait tiré son surnom : le Professeur.

Ensuite, l’homme avança tout d’abord vers Munemasa en le prévenant qu’il allait maintenant lui apposer le sceau qui bloquerait son chakra pendant toute la durée de son séjour entre ces murs. L’homme apposant sa main sur son torse, il sentit une vive douleur extrêmement brève lui traverser le corps avant de se concentrer en un point circulaire sur sa poitrine. Un sceau de couleur noire venait d’apparaître dessus, signe qu’il était désormais actif. Et effectivement, rien qu’en bougeant ses doigts, il sentait une douleur, comme de l’arthrose pour les vielles personnes. Il fallait dire qu’un Hyûga était un adepte du taijutsu donc il avait l’habitude de faire circuler le chakra dans ses mains pour combattre. Les méridiens étaient totalement bloqués, non pas vide de chakra, mais bloqués, tous les pores étaient obstrués, une technique aussi redoutable qu’efficace. Les deux compères de l’Hyûga se firent également apposer le sceau avant que l’homme ne disparaisse aussi rapidement qu’il était arrivé.

Les deux hommes sur ordre du Professeur partirent en quête d’une auberge pendant que Munemasa lui resterait avec Mizuki, cette dernière lui ayant gentiment proposée de lui servir de guide. Elle lui demanda tout d’abord s’il désirait encore voir immédiatement le Kazekage avant de dire qu’elle répondrait à toutes ses questions sans soucis. Cependant, le voyage l’ayant plus éreinté qu’il n’aurait voulu se l’avouer, il aurait bien fait une pause avant de voir le Kazekage. Un diplomate ayant des poches sous les yeux faisait bien mauvaise figure et le Professeur se voulait de montrer une image implacable de sa personne et par extension, de la nation qu’il représentait.

« Pour être honnête avec vous, ce voyage m’a quelque peu ereinté, je pense voir le Kazekage demain, ou lorsqu’il pourra me recevoir. Donc à moins que ma présence soit obligatoire immédiatement, je préfèrerais passer un peu de temps avec ma guide. J’aurais bien une question oui, pouvez-vous me raconter un peu votre histoire ? » dit-il sans perdre le fil de sa pensée, d’une traite. Effectivement, en tant qu’homme altruiste, il aimait la connaissance, il aimait lire, il aimait découvrir, et cela ne concernait pas que l’histoire ou autres sciences, mais aussi l’histoire des gens qu’il rencontrait. C’était d’une incroyable curiosité. Les différentes histoires des personnes ; joyeuses, malheureuses, drôles ; le fascinait au plus au point.
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Message(#) Sujet: Re: Les clauses d'un contrat - 1e partie - [Libre] Les clauses d'un contrat - 1e partie - [Libre] EmptyJeu 3 Sep 2015 - 17:13

L'interrogatoire était à présent terminé pour les trois Konohajin, ils n'y avaient rien eu de mauvais dans leur réponse. Mizuki était soulagée de savoir que tout s'était bien passé, la blonde allait pouvoir continuer à les mener dans Suna. La genin avait fait du bon boulot pour sa première journée à le faire seul surtout en s'occupant d'un diplomate et de ses gardes du corps. C'était bien la deuxième fois de sa vie, que la Kawaguchi avait fait ce genre de rencontre et c'était toujours impressionnant. Le membre du Kakumeigun apposa un sceau capable de bloquer le chakra sur les trois shinobi de la feuille. Il repartit comme il était venu comme un fantôme, c'était un peu flippant, mais bon, il faisait son boulot. La jeune fille allait maintenant soit les mener voir le Kazekage ou faire visiter le village tout en cherchant un endroit qui les hébergera pour les jours à venir. À vrai dire, c'était la première fois qu'elle allait servir de guide, la kunoichi espéra qu'elle fera du bon boulot et ne pas les décevoir durant le trajet. Si le diplomate disait du bien de l'accueil aux portes, le Kazekage remercierait sans doute la Kinsha de son hospitalité des plus correctes. De toute façon, la jeune adolescente était du genre courtois et gentil avec n'importe qui tant qu'il n'y a pas de phrase mal placée. En plus, elle était timide, mais avec le Hyûga, elle se sentait plus à l'aise après avoir discuté avec ce dernier.

Mizuki leur proposa alors tout en marchant vers Suna d'aller voir directement le Kazekage ou bien de faire autre chose. Avant de lui répondre, Munemasa avait demandé à ses gardes du corps de se disperser dans le village. Ils avaient pour but de trouver une auberge pour dormir la nuit, il n'avait pas tort de faire cela. Mizuki aurait bien proposé de dormir chez elle, mais ça serait malhonnête et mal vu de sa part. Au final, Mizu se retrouvait seule avec ce bel homme et elle allait donc lui servir de guide comme elle l'avait proposé. L'homme avait été épuisé par ce long voyage à travers Hi no Kuni et surtout par Kaze no Kuni dû à la chaleur de ce grand désert. Il pensa aller voir le Kazekage le lendemain ou lorsque ce dernier voudra le recevoir enfin peu importe. Aujourd'hui, il voulait profiter de son guide et visiter le village du sable avant d'aller à l'auberge où il pourra dormir. Il posa une question des plus étranges, elle n'était pas habituée à ce genre de questionnement surtout de la part d'étrangers. La blonde était surprise de se demanda, mais ce n'était pas une question facile. Pourquoi ? Car celle-ci sera obligée de parler de sa mère fort malade et qui se trouve à l'hôpital. Il a toujours été difficile pour la Kinsha de parler de Saya, de l'évoquer dans une conversation surtout avec un inconnu. La jeune genin allait se montrer forte puis bon, sa maman ne semblait pas trop mourante et selon Anko, elle se sentait de mieux en mieux, en espérant que cela puisse continuer ainsi.

Arrivant à l'entrée de Suna, la blonde se plaça à côté du Hyûga et regarda devant elle. Ce n'était pas un sujet facile à aborder, mais bon, peut-être que cela allait l'aider à se sentir moins triste. Mettant les mains derrière le dos, elle respira et expira un bon coup avant de s'adresser avec une voix claire et douce à l'homme à ses côtés.

« Mon histoire n'est pas si incroyable que ça, Hyûga-sama. Je suis née quatre ans avant la création de Suna, je n'ai jamais connu mon père, car il n'a jamais été là et il voyage à travers le monde sans prendre de nouveau de moi ni même de ma mère. Un père indigne et que je ne veux rien savoir de lui. J'ai une tante Ketsueki et une marraine, Kawaguchi Tsukiko que j'aime beaucoup. Tsukiko est la seule famille que j'ai malgré le fait que j'ai mon clan. Ma mère est gravement malade et vit à l'hôpital depuis que je suis toute petite...» Baisse-t-elle les yeux. « C'est ma grand-mère qui a pris soin de moi avant de décédée. Je vis seule dans un petit studio pour le moment, je fais avec. Je n'ai pas à me plaindre, des gens vivent pire que moi, mais bon, c'est tout de même difficile. Je rends services à des gens pour gagner un peu d'argent pour vivre et payer les frais d'hôpital. Je suis le genre de fille dont personne ne voudrait comme femme ou mère de leur enfant même si je suis indépendante et que je me débrouille plutôt bien dans les tâches ménagères. Je suis contente d'être une kunoichi, car je m'occupe et je fais en sorte de devenir plus forte pour être chuunin. J'ai encore des choses à apprendre et ma personnalité à renforcer. J'ai vraiment envie que ma vie change, de m'amuser, de découvrir tant de choses et d'apprendre surtout...comme les différents clans de ce monde, les cultures de chaque pays et tout ce qui a savoir sur le monde où on vit ! J'aime apprendre et je suis plutôt curieuse. »

Levant les yeux, elle soupira légèrement et remarqua qu'elle avait énormément parlé. C'était bien la première fois que la blonde tint un sujet de conversation si longtemps, d'habitude, elle ne parlait pas beaucoup. Ce Hyûga la mettait à l'aise rien qu'avec sa présence, elle ne comprenait pas trop pourquoi elle se sentait ainsi. De plus, la Kinsha avait dit des choses dont elle n'aurait jamais dite auparavant, c'était quoi son don pour la faire parler comme cela ? Par contre, elle avait parlé d'elle, mais la kunoichi était bien curieuse de savoir des choses sur cet homme de Konoha. Rougissant un peu, la blondinette le regarda en souriant avant de s'adresser à lui.

« J'ai parlé de moi, mais et vous ? Racontez moi votre historie, parlez moi de vous, vous m'intéressez énormément d'un coup. » Dit-elle en ricanant.

Mizuki emmena le diplomate dans le quartier de rentrée, un petit quartier assez banal avec quelques petits commerces, habitations et restaurant, rien d'extraordinaire pour l'instant. La jeune blonde voulait emmener le Hyûga dans le quartier apprentissage où il y avait l'académie, le terrain d'entraînement ou bien, l'arène de combat avant d'aller vers celui des commerçants pour lui faire acheter des trucs ou l'inviter manger des ramen. Pour le moment, ils n'étaient pas pressés et Mizu apprécia la présence du diplomate, elle lui montrerait même l'endroit où elle vit si ce dernier est sage.

« Je vais vous faire visiter tout Suna, si vous voulez, on fera une halte chez moi ! J'ai besoin de prendre quelque chose, si ça vous va, Hyûga-sama ? » Dit-elle avec un petit sourire.

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