Je veux pas être vulgaire, mais on est dans la merde. Non plus sérieusement, ils avaient fumé quoi dans les hautes instances de Kiri pour m'envoyer face à cinquante shinobis de rang B !? Ho ! J'étais pas Chuck Norris moi ! J'étais épéiste, certes. J'étais rang S, certes ! MAIS JE N'ETAIS PAS CHUCK NORRIS ! Vous l'aurez compris, je doutais fortement de pouvoir me charger d'eux et donc de mettre à bien la mission.

Quoique...Je continuai de lire la missive jusqu'à ce qu'enfin je découvris mon partenaire. Aujourd'hui, j'allai faire équipe avec Samui Mahan. Je n'étais peut-être pas Chuck Norris pour réussir la mission toutefois j'allai faire avec un homme dont la force pouvait lui être semblable. Le Mizukage en personne. Avec lui, nous avions des chances de réussir dans la tâche qui nous incombait. D'après l'ordre de mission, une horde d'envahisseurs avait attaqué plusieurs îles du pays de l'eau. Notre travail était donc simple ; Tout d'abord, nous devions nous assurer qu'il n'y ait aucun lien entre cette armée et le village de la feuille. Puis, dans un second temps, nous allions devoir purement et simplement exterminer la vermine.

Cette mission s'annonçait vraiment périlleuse. De plus, le fait que Mahan en personne aille voir de quoi il en retournait me montrait bien que la mission n'avait rien d'une partie de plaisir. En outre, la note de bas de page ne nous donnait pas vraiment matière à être optimiste. En effet, les informations rapportaient que la horde de shinobis était très organisé et qu'à chaque seconde qui passait, des innocents trouvaient la mort. Il n'y avait donc pas de temps à perdre. Je préparai mes affaires, me vêtis de mon habituelle uniforme. Vêtus et bien armé, je pouvais sereinement me diriger vers les grands tunnels où Mahan et moi étions censé nous retrouver.

Le pas lourd, j'arrivai au bout d'une dizaine audit lieu de rendez-vous. J'étais à l'heure. Mahan aussi visiblement puisqu'il semblait m'attendre. Alors que je me dirigeai vers lui, je scrutai le bateau qui était censé nous emmener jusqu'à unes des îles victime de l'armée ennemie. Mettre à bien notre mission n'allait pas être chose aisée toutefois avec un Chuck Norris à mes cotés, je n'avais rien à craindre. D'ailleurs, je n'avais toujours pas salué mon supérieur.

– Bonjour à vous Chu...

Je m'arrêtai subitement. Qu'est-ce que je m'apprêtai à dire là ? D'après mes souvenirs, le Shodaime Mizukage n'était pas vraiment du genre à blaguer. Ce genre de boutade était donc totalement déconseillé devant sa personne. C'est pourquoi, je devais absolument rattraper le coup ! Toussotant maladroitement, je repris.

– Cher Mizukage. Je suppose que nous n'avons pas de temps à perdre. Nous y allons ? Le trajet devrait durer quelques temps, nous aurons donc tout le loisir d'élaborer une stratégie en route. Qu'en pensez-vous ?

Question rhétorique bien évidemment. Cela se sentait d'ailleurs à mon timbre de voix. Il était en effet évident que le Mizukage n'allait pas attendre plus longtemps avant de partir. Son peuple était en train de se faire massacrer, ses terres étaient attaquées. L'heure n'était plus aux conversation mais bel et bien à l'action !

Nous prîmes la route vers une des fameuses îles occupé par les forces ennemies. Pendant le voyage, le Mizukage prit soin de m'expliquer en détail la stratégie que nous allions mettre en œuvre. Nous devions d'abord, dans un premier temps, nous charger de savoir si oui ou non ces envahisseurs avaient un quelconque lien avec Konoha, puis dans un second temps, nous allions simplement devoir nous charger d'eux. Jusque là, rien de bien compliqué. Ses instructions étaient plus ou moins logiques et attendues. Ce qui l'était moins, c'était ce qu'il m'eut dit par la suite. Il souhaitait que je le tutoies, que je le considère non pas comme un supérieur mais comme un partenaire. Qu'il propose cela me paraissait assez étrange. Surtout venant de lui. Mais après tout, pourquoi pas ? J'avais entendu dire que depuis qu'il était sorti de son coma, Samui Mahan n'était plus vraiment le même. Il s'était...Disons, adoucis.

Enfin tout cela m'importait peu. Le voyage fut relativement court du fait de la proximité entre chacune des îles constituant l'archipel de Mizu no Kuni. Si bien qu'au bout de quelques heures seulement, nous étions arrivé sur ladite île qui avait été victime de l'armée ennemie. L'île sur laquelle nous venions d'accoster était totalement désolée. Les attaques incessantes de l'envahisseur avait réduit le village principale de l'île en lambeaux. Les maisons, quelques commerces. Tout avait été saccagé. Seuls quelques chanceux avaient pu voir leur demeure résister. En effet, il y avait ci et là quelques habitations aux fondations fragilisées. Les rues étaient totalement déserte. En même temps me direz-vous, il fallait sacrément courageux pour sortir de chez soi en des temps si difficiles. La méfiance des villageois allaient être à leur comble néanmoins nous allions bien avoir besoin d'eux afin de savoir si les shinobis responsables de l'attaque portaient, ou non, le bandeau frontale de Konoha.

Comme dit précédemment, je voyais mal la population répondre aux questions d'un shinobis un peu trop curieux. Surtout si celui-ci avait un physique comme le mien – car oui, des grandes oreilles et des cheveux de couleurs bleu, ça n'a rien de rassurant –. Non, pour parler à la populace, il nous fallait un homme connu. Quelqu'un qui puisse éventuellement inspirer confiance au peuple. Pour endosser ce rôle, je ne voyais personne d'autre que le Mizukage en personne. En effet, tout le monde au pays de l'eau et même par delà les frontières de celui-ci connaissait Samui Mahan. Certains villageois l'appréciaient, d'autres non. Dans tout les cas, il était respecté et pouvait donc inspirer à ces gens un minimum de confiance. Confiance qu'ils n'auraient probablement pas eu avec moi. Me retournant vers mon « partenaire » j'essayai de mettre en application sa demande quant-au tutoiement. Chose que je fis, à ma grande surprise, sans grande difficulté.

– Ils ont assister à la scène, ils ont dû voir s'il s'agissait de Konohajin ou non. Avec moi, ils ne risquent malheureusement pas de parler. Toi en revanche, tu es connu de tous et tu leurs inspire assez confiance pour qu'ils puissent avoir envie de te répondre. Parles à ton peuple. Il t'écoutera.

C'est sur cette bonne parole, que je laissai à Mahan le soin d'obtenir l'information quant-à la présence ou non de Konohajin. En outre, tout cela me semblait assez étrange. Il ne semblait y avoir aucune milice, rien. Où était passé la force armée que nous redoutions tant ?

Mahan avait écouté mes conseils. Le jeune Mizukage prit la parole. Les gens semblaient l'écouter. C'était une bonne chose. Cependant écouter ne voulait pas dire qu'ils coopéreraient. En effet, à peine le Samui avait-il terminé son speech qu'un homme d'âge mûr lança une pierre en sa direction. Cailloux qu'il arrêta sans grande difficulté. A ce moment-là, je craignais le pire. La situation pouvait vite dégénéré si le Samui prêtait une trop grande attention à cette provocation. Mais ça, il semblait l'avoir lui-même comoris. Il reprit donc son long discours sans prendre gare au bougre qui venait de l' « attaquer » et c'est finalement d'un enfant que vinrent les réponses à nos interrogations. Les envahisseurs n'étaient donc pas des Konohajins. En effet, ceux-ci ne portaient aucun bandeau. Au moins, nous étions fixé sur ce point là. L'attaque n'était en rien un début de guerre entre nos deux pays. D'après les dires de l'enfant, les assaillants étaient partis vers le nord. Le Shodaime Mizukage me fit alors signe. Nous allions nous diriger là où le gosse nous avait conseillé d'aller.

En avançant, je remarquai que le territoire semblait de plus en plus désolé et macabre. Les corps gisaient, tous plus meurtris les uns que les autres. Il n'y avait pas à dire, les envahisseurs n'avaient eut aucune pitié. Au loin, ce trouvait un grand site industrielle où trônait en son centre une usine désaffecté et quelques petits compartiments. A en juger par les départs massif de la population de ces quartiers et par les exclamations des quelques habitants qui étaient resté et accourait pour quitter la ville, nous pouvions déduire que nos ennemies avaient élu domicile ici. Cette usine leur servait donc de base sur cette île ? Si tel était le cas, nous devions impérativement exterminer toutes les personnes qui se trouvaient en ce lieu. Chose qui allait être difficile à faire puisque d'après l'ordre de mission, ils étaient au moins une bande cinquantaine. Les affronter tous de front dans ce qui semblait être une de leur base relevait donc du suicide. Enfin ; Nous avions tout de même une chance d'accomplir la mission.

Tout d'abord, je doutais qu'ils soient cinquante dans cet établissement – Oui, plusieurs îles avaient été touché. Ainsi, même en supposant que le gros des forces soient ici, il ne pouvait guère être cinquante –. En outre, même s'ils l'étaient, le site de l'extérieur ressemblait plus à un enchainement de compartiments positionné les uns à cotés des autres, qu' à une vraie entité. De ce fait, en supposant qu'à chaque « pièce » ils ne furent pas plus de cinq ou six, nous pouvions « aisément » mener à bien notre mission. Sûr de moi, je m'avançai vers ce qui semblait être l'un des trois compartiments du site.

– En tant que sabreur, je serai plus disposé à attaquer de front. Je passe donc devant.

Armé de l'Eiba Eki Kara, j'entrai. Face à moi, plusieurs shinobis adepte de la nécromancie s'amusaient à réaliser diverses expériences toutes plus ignobles les unes que les autres dans cette pièce qui leurs servait de laboratoire. Sur des tables, plusieurs cobayes au destin bien tragique. Enfin, qu'importe. Il fallait nettoyer la zone. Pour cela, il n'y avait pas trente six solutions ; Nous devions nous battre.

Alors que je m'apprêtai à foncer vers nos opposant, je fus stopper par le bras du Mizukage. Le Samui me fit alors une remarque quant-au terrain et à la difficulté que j'allais avoir à me déplacer dans celui-ci...Penser que cela allait me gêner était mal me connaître. Je pouvais parfaitement me débrouiller même dans ses condition cependant le Shodaime prit les devants tout en me poussant vers l'arrière. Le bougre fonça alors vers les ennemis, se débarrassa de l'homme au scalpel sans grands soucis puis, une fraction de seconde plus tard s'occupa des trois autres scientifiques du compartiment. Pour ce faire, il utilisa une technique fuuton très puissante. Grâce à celle-ci, Mahan s'était crée une grande lame devant avec laquelle il se débarrassa sans encombres des derniers nécromanciens restant.

Une fois ceci fait, le chef du village caché de Kiri délivra l'homme qui semblait servir de cobaye à ces quatre monstres. A la suite de cela, il se retourna vers moi tout sourire en me faisant remarqué qu'il s'était occupé d'eux seul mais que je n'avais pas à m'en faire puisqu'il y allait très certainement avoir un grand nombre d'ennemis à éliminer. A sa petite remarque je n'avais qu'une envie, y répondre par un : « Évite de me pousser et je m'en sortirai très bien tout seul ». Chose que je ne fis pas pour deux raisons. La première étant que je ne souhaitais pas mourir – oui, il était préférable de ne pas parler ainsi au Mizukage et cela même s'il m'avait lui-même demandé de lui parler comme je l'aurais fait avec un camarade de mission « traditionnel » –. La seconde était qu'à peine avait-il terminé sa phrase qu'un bruit se fit entendre dans la direction opposé à celle du Samui. Six personnes étaient entrées. Ils étaient tous habillés de la même façon, une sorte d'uniforme d'artilleurs. En effet, ils portaient tous une sorte de casque ainsi qu'une combinaison caractéristique de leurs profession. Peut-être avaient-ils été alerté par les bruits qui nous avions fait ? C'était fort probable. En même temps, si les compartiments étaient, comme je le pensais, connectés entre eux, nous allions avoir du mal à passer inaperçu. Dans tout les cas, ces six gus représentaient pour moi mon heure de gloire. Alors qu'un des artilleurs lança une sorte de bille en notre direction, je poussai légèrement le Kage, posai ma main au sol afin d'ériger une barrière qui me protégea. Au premier contact avec le mur Doton, la bille explosa, détruisant en parti ma protection. Dans le même moment, je m'élançai vers nos assaillants armé de l'Eiba Eki Kara.

Le sabre à pouvoir se liquéfia alors puis, en une fraction de seconde, reprit une forme métallique. La seule différence avec sa forme précédente étant que cette fois-ci, l'Eiba Eki Kara avait pris la forme d'une grande épée dentelée d'environ deux mètres. Cependant, ce n'était pas simplement la taille du sabre qui venait d'augmenter mais bel et bien sa puissance. Car oui, sous cette forme, mon arme était capable de fendre les matériaux les plus résistants. En moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, je me retrouvai face à l'homme qui avait tenter de nous attaquer avec sa bille explosive. D'un geste vif, je tranchai le flanc de mon adversaire ce qui eut pour effet de le faire s'écrouler. Suite à cela, grâce à une impulsion de chakra sous la plante de mes pieds, je tentai une attaque sur un artilleur qui se trouvait non loin de lui. Attaque qui échoua. Du moins en apparence. Mon coup l'avait frôlé mais ce n'était pas fini pour autant. A peine avait-il esquiver le sabre que j'usai d'une de mes techniques préféré au Kenjutsu. Sans dévier la trajectoire de mon sabre, je fis un large coup circulaire à très grande vitesse qui toucha le deuxième adversaire. Une fois ma manœuvre terminé, je fis un bond de quelques mètres vers l'arrière. Je venais de me débarrasser de deux artilleurs. Certes je n'avais pas fait aussi bien que Mahan qui avait d'un coup éliminer les quatre chercheurs fous néanmoins ce n'était pas trop mal pour un début. La réception de mon saut faite, je me retrouvai aux cotés du Samui.

Je rangeai alors mon sabre puis tendis ma main droite en direction des ennemies restants. Les doigts bien écartés, j'étais en parfaite position pour lancer une de mes techniques favorites : Le Goshokuzame. Cinq requins partirent alors en direction des derniers artilleurs. Vu la tournure des événements, cette mission allait se terminer en véritable carnage.