Cela faisait un moment que le jeune prodige ayant atteint le grade de Mizukage était cloitré dans son palais ne sachant quoi faire. Assit sur sa chaise, observant par la grande fenêtre l’horizon brumeuse qu’était le village du brouillard, il organisait sa journée. Il allait commencer par retourner dans le quartier des Samui afin d’y vérifier certaine chose concernant la mort de son père : une simple boule d’eau ne pouvait venir à bout de lui… Une autre chose devait avoir eut lieu pour venir à bout de l’image du clan. Il était considéré comme le plus fort de la famille car sa maitrise pour le Hyôton dépassait de loin celle de ses confrères… Remémorant les circonstances de sa mort, il ne laissait transparaitre aucune émotion susceptible de montrer à quiconque ce qu’il ressentait vraiment. En effet, le Shodaime était tout de même triste d’avoir perdu son père l’année précédente car ils étaient vraiment proche l’un de l’autre. Ses deux techniques les plus puissantes avaient été enseignées par son paternel… Il s’agit donc de merveilleux souvenir pour Mahan que d’exécuter le savoir de son père lors des combats… Chaque opposition face à un ennemi reflétera la puissance que son père lui a confiée…

Son palais lui offrait une vue sur la quasi-totalité du village… Il voyait presque tout et notamment les quartiers résidentiels, le terrain d’entrainement, le centre ville et naturellement, le QG du Misuto. Il aurait aimé avoir une vue sur les Archipels mais malheureusement, la brume était bien trop épaisse pour espérer voir plus loin. Cela dit, il avait une vision suffisamment étendue pour apercevoir au loin, sur le terrain d’entrainement, un jeune homme maniant un objet non identifié. Par précaution, le Shodaime préférait aller voir de quoi il en retournait pour éviter tout problème. Le Mizukage était une personne juste et il avait décidé que toute injustice devait être sanctionnée par une mort lente et douloureuse. Il savait se monter social mais il pouvait aussi être cruel et sans pitié : l’expérience de la guerre lui avait apprit ces choses.

Mahan sortit de son palais et commença une marche rapide en direction du terrain d’entrainement à défaut d’aller à ses quartiers. La fraicheur qui résidait dans le village ne semblait pas le gêner, bien au contraire. Le ciel était gris et disons le franchement : il faisait moche. Mais l’un n’empêchait pas l’autre puisqu’il arriva à destination. Un jeune homme était là et manier un sabre avec une certaine dextérité : un sabreur du village sans aucun doute. Ces gens là n’étaient pas à prendre à la légère car leur arme logeait un pouvoir immense qui peut parfois avoir une évolution peu conventionnelle. Mais Mahan ne se laissa pas intimider pour autant et préféra être précautionneux, une fois de plus.

« Je crois qu’il serait plus judicieux d’être accompagné par une personne expérimenté pour s’aventurer dans ce lieu. »

Adosser contre une paroi, les bras et jambes croisés, il fixait le jeune homme dont le nom lui était encore inconnu. Un petit sourire montrant la confiance qu’on pouvait avoir en lui, il décroisa ses membres et s’approcha du jeune garçon avant de reprendre la parole.

« En voilà, un beau sabre ! Tu es un sabreur ? Quel est ton nom ? »

D’après Mahan, aucune utilité de se présenter : il devait être connu de tous ! Telle est la fierté d’un Samui…

Le Shodaime s’était bougé jusqu’au terrain d’entrainement pour s’assurer du protagoniste qui se trouvait dans cet endroit. Il s’agissait simplement d’un jeune homme du nom de Sensoo Kiru. Mahan ne savait toujours pas s’il s’agissait d’un sabreur ou non puisque la réponse fut littéralement évitée. Bref, le Mizukage n’en prêta guère plus d’attention et passa aussitôt à autre chose. Il précisa, juste après s’être présenté, qu’il était au service du Shodaime… En voilà des manières…

« Oublies les bonnes manières tu veux. C’est gentil de t’incliner et de me montrer le profond respect que tu as pour moi, mais je reste un homme parmi tant d’autres. »

Il passa sa main dans ses cheveux en prenant un air décontracté tout en regardant devant lui, l’immensité aquatique baignant dans une brume épaisse rendant une visibilité fortement réduite. Mahan soupira et s’approcha de Kiru qui tenait son sabre. Il voulait simplement l’observer de plus près afin de se faire une petite idée du genre d’arme qu’avaient les sabreurs car il ignorait tout du pouvoir de leurs épées…

« Il est dit que les épées des Sabreurs possèdent chacune un pouvoir bien spécifique. Tu peux me dire de quoi ton sabre est capable ? »

Le Shodaime s’intéressait particulièrement aux sabreurs. En effet, les membres de ce « clan » sont susceptibles de faire parti de la troupe d’élite qui seront chargée à la protection rapproché du Mizukage ainsi qu’à celle du village. Leur rôle est donc très important au sein du village et Mahan se doit d’être très informé sur les personnes composant les sabreurs. Le Samui se redressa et se mit à côté de Kiru avant de regarder droit devant lui, les mains croisées dans son dos.

« Les épéistes hein… Les sabreurs sont susceptibles de faire partie, un jour, de l’unité d’élite appelée Épéistes… Ils sont aux nombres de sept, et je choisis qui en fera partie… Après tout, ils auront le rôle d’assurer ma sécurité, et celle du village aussi… »

Mahan se livrait à raconter des choses à Kiru pour que celui-ci ressente que ce dernier est une personne à laquelle on peut avoir une extrême confiance. Cela aussi afin de dissimuler la cruauté extrême qu’il est capable de libérer en cas de coup dur. Mais bon, avant tout, un Mizukage doit montrer l’exemple…

« Je te raconte tout ça en guise d’information… J’espère que tu en prends bonne note… Un jour tu seras surement le principal intéressé et tu rejoindras peut-être le rang tant convoité par les tiens… »

Le Shodaime soupira et espérait sincèrement pouvoir composer une unité digne de ce nom et ce, très prochainement. Il savait qu’il serait capable de se défendre seul, mais jusque quand ? Un jour viendra où sa vie serait en danger et qu’il ne pourra rien faire seul… Il le savait et redoutait ce jour bien qu’il soit lointain. Les genins du village de Kiri… De quoi étaient-ils donc capable ?

D’après Kiru, le Shodaime ne devait pas être considéré comme une personne banale car il était à la tête du village alors qu’il n’avait que 18 ans… Mais la personnalité n’était pas du même avis. Pour lui, il était une personne normal ayant réussi à prouver sa valeur pour atteindre le grade tant convoité par ses confrères. Soit, il laissait couler et passa aussi à autre chose pensant que Kiru ne serait pas capable de comprendre ses propos.

Après ces paroles, le genin montra son épée ainsi que l’un de ses pouvoirs. Les gouttelettes d’eau qui ruisselaient le long de la lame s’évaporèrent laissant un petit nuage de vapeur s’élever dans les airs. Une explication plus détaillée fut précisée après ces effets : elle aurait donc la possibilité de brûler tout ce qu’elle touche… Voilà un pouvoir bien original. L’étui qu’il avait pour entreposer son arme était fait d’un alliage spécial fait sur mesure afin de pouvoir abriter son sabre… Encore quelque chose de peu banal… Evidemment, chez un sabreur, ce qu’il a de plus précieux n’est autre que son arme et c’est d’une logique implacable ! Après tout, c’est grâce à cela qu’il peut se défendre et vaincre ses ennemis. Puis après cela, il se vanta faire partir de l’unité d’élite que va composer Mahan… Ce petit avait du cran… Beaucoup de cran.

« Ton sabre a un pouvoir bien spécial… Le fait de brûler tout ce qu’il touche lui donne un côté ténébreux et chaotique. Prends en bien soin car elle est certainement ta meilleure amie : toujours là quand tu en as besoin. »

Mahan souri. Il n’avait pas fait abstraction de la personne ambitieuse qu’il avait en face de lui. Et pour son jeune âge et son grade, il savait parler aux plus hauts gradés. Il lui plaisait beaucoup.

« Tu prétends être l’un des hommes le plus proche de moi hein… Et bien écoute, je te le souhaite grandement. Si c’est là ton nindô, accroches toi, car tant que tu n’y arriveras pas, tu ne pourras prétendre avoir réussi ta vie. »

Voilà de belles paroles franches et sincères que le Mizukage ne s’était pas gêné de divulguer à Kiru. Il espérait ne pas le démotiver, mais il fallait lui dire que le chemin était dur et qu’il était encore loin de sa destination. Enfin, pas si loin que ça : après tout, il pouvait toujours surprendre et montrer sa véritable valeur lors d’un combat avec un ninja X. Mahan ressassait tout cela dans sa tête et avait hâte de composer son unité…

« Tu sais… Mon père est mort contre le démon Sanbi. Mais nous tirons des leçons de nos erreurs. Sanbi a juste été le déclic et c’est pour cela que les différents clans se sont alliés et ont formé le village de Kiri. A sa mort, il m’a demandé de devenir un grand ninja et honorer notre clan. Je n’ai fait que tenir ma promesse et on me nomma Mizukage. Ce pays a de beaux jours devant lui, et je ne suis pas prêt de laisser la vie de mes ninjas entre de mauvaises mains… »

Le Shodaime était vraiment motivé. Il avait en face de lui une personne ayant de la répartie et il aimait cela.

« Je te souhaite de réussir aussi, Kiru. » dit-il en lui souriant.

Ainsi, cela faisait sept années consécutives que Kiru rêvait de faire partie des épéistes. Sept longues années durant lesquelles il courait derrière son nindô qui, au fur et à mesure du temps, se rapprochait davantage de lui. Peut-être que ce rêve n’était plus très loin à présent ? Seul le temps pourra répondre à cette question. Il se contenta de sourire et de ne pas répondre puisque d’après lui, il n’y avait rien à dire à propos de son rêve. Il fallait laisser un peu de suspens, pensait-il.

S’en suivit un monologue concernant les prouesses stratégiques du père du Shodaime qui était quand même hors du commun… Kiru avait raison : le père de Mahan était exceptionnel et avait vécut une belle vie. Il a pu en profiter et est mort en véritable ninja… Enfin, les croyances font que les ninjas pensent que le père du Mizukage est mort suite à une attaque de Sanbi… Le Samui ne pensait pas à cela et imaginait autre chose. Une chose qu’il allait élucider bien assez tôt. Des compliments ont été faits aussi de la part du genin sur le fait que Mahan avait réussi à bloquer le démon… Il n’avait pas tord, sans l’actuel Mizukage, les Shinobi n’auraient pu effectuer la stratégie de son père et donc, de vaincre le démon…

« Sanbi est la source de la malédiction qui nous a touché effectivement… La stratégie de mon père était parfaite et nous avons pu venir à bout du démon. Mais je pense que le démon est en fait une sorte de bénédiction. Avant qu’il ne nous attaque, nous étions une population qui agissons comme des animaux à vouloir les biens et les pouvoirs d’autrui. Mais une fois que nous nous sommes unis pour vaincre le démon, nous avons pu unifier les familles de clans et construire le village de Kiri. Et ce grâce à quoi ? Grâce à Sanbi. Je pense qu’il est préférable de le vénérer pour le remercier de son geste… Après tout, il nous a apprit que nous devions proclamer une alliance pour avancer… Et c’est ce qui est arrivé ! »

La tirade du Mizukage fut à peine finie qu’il reprit sur les derniers propos de Kiru qui stipulait que le Shodaime serait le premier à féliciter la réussite du genin. Il n’a pas réellement tord car Mahan serait la personne qui lui annoncerait sa promotion et qui lui fournirait tout le matériel dont il aurait besoin le jour J. Le Samui souri car il aimait bien le caractère du jeune ninja. Il le regarda et lui dit tout en passant la main dans ses cheveux blancs.

« Je serais surement le premier à te féliciter oui… Sauf si entre temps, tu me dépasses et que tu prennes ma place. » Dit-il en lui faisant un petit clin d’œil. « En tout cas, je vois que tu es un jeune ninja ambitieux et motivé. Tu es sur la bonne voie, Kiru. »

Mahan parlait de façon amicale avec le jeune garçon. Il souhaitait avoir une relation forte avec ses ninjas. En outre, si l’un d’eux tentait de trahir le village, cette relation serait coupée net et il pourchasserait le traitre jusqu’à la mort… Qui osera se mettre en travers de son chemin ?

« Me feriez-vous l’honneur ? »

Telles ont été les paroles de Kiru en saisissant le manche de son sabre. Ainsi, il voulait se battre contre le chef du village caché du brouillard ? Etait-il suicidaire ou voulait-il se vanter de s’être battu contre lui ? Il n’en savait rien mais il allait accepter son offre. Après tout, un petit combat de temps en temps ne pouvait pas faire de mal, et entrainer un genin pouvait lui être que bénéfique. Mahan émit un petit sourire et se dirigea légèrement plus loin que son actuel adversaire. Il savait que son sabre brûler la peau lors d’un contact avec la lame… Alors il s’éloigna du sabre pour éviter de se faire avoir, tout simplement. ]

« Je vais t’accorder ce combat. N’en tires pas trop de conclusion, après tout, un fossé nous sépare. Considères ce combat comme un moyen d’évaluer ta puissance, et ce qui te reste à parcourir jusqu’à devenir épéiste… »

Mahan fit un signe de main, et des centaines et des centaines de cristaux de glaces tourbillonnèrent autour de l’incantateur. Les cristaux prenaient la forme du Mizukage petit à petit… Puis la technique prit fin… Il s’agissait en fait d’un clone de glace : technique propre au Shodaime et qui avait une propriété bien spécifique : il était consistant, avait, pour celui-ci, 15% du chakra de l’invocateur et pouvait effectuer les mêmes attaques que son double. Ainsi, le Samui pouvait se retirer et observer le combat de loin. Ce clone disparaitra une fois qu’il sera vidé de chakra et touché par Kiru. Comment allait-il s’en sortir ?

« Ne sous-estime pas mon clone, il a des particularités que les autres n’ont pas. Je lui ai insufflé du chakra et il a presque ma force, ma vitesse et peut effectuer les mêmes techniques que moi. Je ne te promets pas de laisser mon clone seul face à toi, il se peut que j’intervienne si j’ai des fourmis dans les jambes… »

Mahan fit un saut en arrière et atterrit sur une petite plateforme qu’il allait utiliser pour être spectateur du combat qui allait avoir lieu. Le clone, quant à lui, se mit en position de combat et fixait le regard de Kiru. La première attaque allait débuter…

« Suiton – Le dragon élémentaire aqueux ! »

Cette technique de rang B fit jaillit de l’eau à proximité un dragon aqueux à une taille conséquente mais pas impressionnante. Il ouvrit sa gueule et alla dans les airs avant de foncer en vrille sur Kiru qui, il l’espérait, allait esquiver la technique pour faire durer le plaisir. Ce combat s’annonçait ennuyant, mais très éducatif pour le jeune genin.

Mon clone venait de lancer une attaque de mon répertoire qui consistait à générer un dragon aqueux. Celui-ci s’éleva dans les airs avant de foncer en une vrille sur mon adversaire dans le but de le mettre hors combat. Le dragon ouvrit sa gueule et fit une descente rapide vers le genin qui avait presque réussi à réchapper à la technique. Malheureusement, il n’y eut l’effet escompté et seul ses jambes furent prit par la vague que le dragon avait crée à l’impact. C’était toujours mieux que rien, je le savais et je m’en réjouissais sachant qu’il s’agissait de mon clone et qu’il n’avait pas exactement toute ma force. Je continuais d’assister à la scène tout en gardant un petit sourire en me demandant quand est-ce que j’allais arrêter de faire jouer mon clone et venir me mesurer directement à Kiru.

Il fut envoyé à des bons mètres de mon clone et l’épais brouillard ne me donnait pas le privilège de voir ce qu’il allait faire ce qui rendait son attaque dîtes « surprise ». De là où j’étais, je pouvais voir deux ombres mais rien de plus. Je constatai donc qu’il avait crée un clone et qu’il souhaitait faire une attaque en binôme : pas mal. Moi, je ne savais pas qui était le clone et mon double non plus. Je ne fis pas plus attention à cela.

« Bien joué petit… »

Je n’allais pas me laisser faire et je réfléchissais à ce que j’allais faire… Mon clone se brisa laissant des morceaux de glace tranchante sur le sol, et j’allais le remplacer. Laissant des cristaux de glace à la place de là où je me situais, je tombai là où était mon clone dans le but de continuer le combat moi-même. Je fis quelques signes et, le voyant foncé sur moi avec son double avec l’épée brandit pour m’assainir un coup violent, je souris car la technique que j’allais employée rayer de la liste toute technique de Taïjutsu.

Suivit de mes mûdras, je crachai de ma bouche un épais nuage blanc légèrement bleuté. Cette technique n’était surtout pas à prendre à la légère car elle était mortelle et mon but n’était pas de tuer mes ninjas les uns après les autres. Aussi, malgré ma fierté inégalée, je le sauverais s’il n’arrive pas à sortir de là. Les propriétés de ce jutsu était radicale : s’il inhalait cette fumée, ses organes vitaux ainsi que sa paroi nasale seront gelés par le froid, suivit d’une hypothermie et d’une difficulté à se mouvoir. En outre, s’il arrive à réchapper à la technique mais qu’il en respire un peu, sa respiration sera juste plus difficile et ce, durant quelques minutes.

« Voyons comment tu vas t’en sortir… »

Mon clone avait disparut et je l’avais remplacé… Est-ce que Kiru allait se douter de quelque chose ? Après tout, la brume qu’il y avait m’empêchait de le voir, mais cet inconvénient était mutuel et je devais mettre cette situation à mon avantage. Soit, les dés étaient lancés et j’allais voir comment le jeune genin allait se dégager de cette condition extrême.

Alors que mes deux adversaires foncèrent sur moi, je n’avais nul autre choix que des les éloigner en n’envoyant une fumée de glace dont le but était de geler ses organes vitaux et de le tuer évidemment. Bien sur, l’objectif n’était pas d’éliminer la cible mais de la rendre hors combat. A la place de cela, l’un des deux disparut en fumée après s’être aventuré dans ce fameux nuage : un clone. L’original était à quelques mètres de moi et répliqua tout de suite. Il dit une incantation avant de me lancer son sabre. La vitesse du projectile était déplorable ce qui me laissait croire que son arme était lourde : en outre, sa force ne devait pas être à négliger au vue du poids de l’épée. Aussi, je me précipitai d’un saut sur le côté pour éviter légèrement le sabre qui me toucha un cheveux qui brula à son contact…

« Ah, touché ! » Dis-je pour le taquiner.

Il était temps de contre attaquer et cette attaque sera probablement la dernière… Je soufflai de ma bouche un second nuage de glace mais celui-ci avait une propriété différente de la première. En effet, le dragon aqueux lancé par mon clone avait humidifié le terrain et une grande flaque se trouvait au sol. La glace que j’avais expirée fit geler cette eau qui se brisa en plusieurs centaines d’aiguilles qui s’éleva dans les airs, la pointe vers mon adversaire.

« Je pense qu’il serait préférable pour toi de te mettre à l’abri, ou de courir le plus vite possible. Au pire, il y a des médecins au village… »

La pluie d’aiguille flottait dans les airs et n’attendait qu’une chose : mon signal avant de s’écraser sur la cible. Chacun de ces senbons étaient parcourut de chakra et était sous mon contrôle : j’avais un pouvoir total sur ce qui allait se passer. Aussi, avec un sourire, je prie la peine de faire un geste de haut en bas avec mon bras avant que ces centaines d’aiguilles s’écrasent sur le sol, faisant un lourd bruit d’impact sur le sol laissant la poussière prendre la place de la brume.

« J’espère que tu auras réchappé à mon jutsu… »

Suite à ces paroles, je fis un demi-tour rapide faisant dos à Kiru avant de marcher en direction de la sortie du terrain d’entrainement sans me soucier de sa santé. De toute façon, je me disais que s’il avait des problèmes, je le saurais bien vite. Je ne suis pas un Mizukage indigne, et c’est pour cela que j’allais attendre à la sortie qu’il se montre. Si jamais il n’était pas hors combat, alors il me lancera probablement une attaque dans mon dos : je devais rester prudent…