Le Kadoria se fit donc accompagner par le jeune konohajin qu'il avait rencontré dans les grandes forêts de Hi no Kuni.

Après quelques dizaines de minutes de marches avec le regard du konohajin sur ces épaules, comme une mère surveillant son enfant, le duo arriva au pied des grandes murailles de pierres qui entourait majestueusement le village de la Feuille.

La tête de renard au dessus de la grande voûte en pierre indiquait qu'il s'agissait de la porte Ouest puisque l'animal apparaissait à l’affût, voire méfiant.
Un garde approcha du duo qui paraissait des plus étranges, l'un était en tenue de voyage sale et l'autre en tenue civil.

- Bonjour, nos senseurs vous ont remarqués si vous voulez bien me suivre, quelqu'un va vous accueillir, vérifier votre identité, etc...

Le garde fit signe à Sho de le suivre, le juunin allait sûrement être mis en relation avec   le service client  quelqu'un qui  lui fera passer un interrogatoire. Sho ne connaissais pas le processus de sécurité de Konoha mais il salua quand même l'homme qui l'avait amené ici.

- Merci de m'avoir accompagner, au plaisir !

Puis l'utilisateur de la gravité suivit le garde qui lui fit rejoindre une petite pièce dans la muraille du village, le Kadoria n'échappa pas en chemin au regards méfiants de gardes qui devait bien se demander d'où venait cet étranger.

On fit entrer le Kadoria dans un pièce où il n'y avait qu'une simple table entouré de deux chaises, Sho s'assit sur l'une d'elle tandis que le garde qui l'accompagnait restait debout devant la porte, pour éviter toute sortie ou attaque. Des menottes lui avaient d'ailleurs été passées, sans doute une simple sécurité le temps que tout soit vérifié.

Sho n'eut pas à attendre trop longtemps, car il entendit toquer sur la porte que le garde ouvrit, voilà les gens qui allaient donc s'occuper de lui.

S’il faut décrire en quelques mots en quoi représente le poste de garde, la plupart des Shinobis décriront ce travail comme étant un job de larbin. Effectivement, lorsqu’un soldat à la botte d’un village caché est soumis aux heures de chien de guet, il est rare que l’individu en question bondisse de joie et se dirige vers sa position désignée avec un rictus exprimant une extase démesurée – à moins d’être un paresseux jusqu’à la moelle, ce qui change complètement cette observation. Le poste est ennuyeux et aucunement stimulant. Placoter avec les nouveaux venus, les émissaires, les marchands et ainsi de suite pour leur réclamer une panoplie de questions telle que le veut la procédure habituelle. Traiter avec les étrangers est de loin la meilleure expérience que puisse vivre un ninja. Les gardes croisent souvent les doigts qu’un quelconque événement vienne perturber le quotidien, ajouter du piquant à ce rythme scandaleusement monotone – et non par malice, uniquement pour se réveiller ou pour casser l’ennui mortel qui plane aux portes de la cité. Il peut s’agir de n’importe quoi, tant que cela reste un brin inoffensif. Pour une fois, les dieux entendirent la prière de la Kunoichi.

À ce qui est dit – ou plutôt, à ce qu’on lui a brièvement raconté – un Chûnin a trouvé au sein des frontières du pays du feu un inconnu se baladant dans la nature. L’étranger prétend provenir de la nation de la Foudre, ce qui est surprenant en prenant en compte qu’il existe désormais une tension entre la Feuille et les Nuages depuis quelques temps. Le Kumojin a décliné son identité : Kadoria Sho, un membre de la fameuse communauté dont les arcanes secrets permettent le contrôle de la gravité. Sans résistance, l’intrus a suivi le Konohajin jusqu’à la capitale du pays du feu et doit être soumis à un interrogatoire classique. Voilà où entre en jeu la Genin : elle devra assister à la séance et, une fois celle-ci achevée, vérifier l’exactitude de ses propos en fouillant dans l’esprit de l’individu. Néanmoins, leur maigre nombre depuis le quasi-génocide fait de la jeune fille la seule prétendante accessible et à portée de main. Konoha est certainement le village le plus sûr au niveau du service des renseignements grâce aux arts sacrés du clan Yamanaka et elle a la possibilité de prouver son efficacité une fois de plus, suite à l’enlèvement qu’elle a fait dernièrement. C'est avec détermination qu'elle accepta cette tâche - quoi qu'elle n'ait pas trop le choix, dans le fond.

Habillée d’une tenue sportive, soit un gilet bleu et doré, un short noir puis une casquette trônant au sommet de sa crinière dorée, nul ne pourrait douter qu’Aoi s’empresse pour superviser un interrogatoire. Enfin, prendre part, plutôt. Accompagnée d’un androgyne ressemblant au plus haut point à une femme par la faute de sa longue chevelure rousse et les fins traits de son visage, le duo pénétra la cellule où attendait patiemment le détenu. La salle ressemble exactement comme on puisse l’imaginer en lisant un roman policier, lors d’une scène d’interrogatoire tendue entre un détective et un criminel. L’homme prit place sur une chaise face au sujet et débuta l’audience tandis que la jouvencelle s’adossa sur le mur derrière son partenaire, ajustant la visière de son sombre couvre-chef et observant la cible. Un homme dans la vingtaine, carrure standard, cheveux brun foncé et prunelles de charbon. Il pourrait facilement passer pour un John Doe au milieu d’une foule, totalement inaperçu. Aucun trait physique ne le sort du lot, un véritable homme de la rue. Suite à cette brève analyse, la Magicienne se focalisa sur les mimiques qu’allait effectuer ce Kumojin, comme elle a la mauvaise habitude de faire. Un faible sourire narquois se dessina sur le recoin de ses lèvres. Un simple geste peut trahir tout une histoire, après tout.

Deux personnes pénètrent dans la pièce avant que le garde, qui accompagnait Sho jusque là, ferma la porte sur lui même.

Un homme s’assit devant le Kadoria, il devait avoir environ la vingtaine enfin c'était ce que déterminait Sho en le regardant au milieu de ces longs cheveux roux. Une jeune fille se plaça contre le mur, elle semblait avoir quatorze ou quinze ans, pour être ici elle devait sans doute posséder un talent dans la détection. Il était coutume d'avoir quelqu'un pour vérifier si l'interrogé mentait ou non.

L'homme était habillé avec une tenue noire et une écharpe verte dissimulée en partie par sa longue chevelure rousse qui descendait presque en dessous de ses épaules. Quand à la jeune fille elle était venue d'une simple tenue de sport composée d'un veste bleue et dorée ainsi qu'un short noire, le tout surplombé d'une casquette qui tranchait avec ses cheveux blonds.

La partie commença quand l'homme expliqua que Sho allait soumis à quelques questions concernant son identité, etc...

- Bonjour

Le jeune homme demanda les raisons de son passage à Konoha, Sho ne savait pas trop comment il allait prendre le fait qu'il venait de quitter le village des nuages, mais bon il n'allait pas se mentir à lui même.

- Je me nomme Kadoria Sho, Chef du clan Kadoria et Ex-chef du Kazai , Juunin et Ex-conseiller de Kumogakure no Sato.  Je suis ici, malgré les relations diplomatiques entre nos deux pays, pour demander l'asile politique.

Le Kadoria resta de marbre durant sa déclaration, même si il la savait assez étrange, il s'attendait juste à répondre à ses autres questions... mais avant ça...

- Excusez moi mais auriez vous un nom, je n'aime pas me livrer à quelqu'un que je ne connais pas.

Une habitude de discussion dira-t-on...

Spoiler:

Le détenu, contrairement à son interlocuteur, est parfaitement calme. Courtois, il fait preuve d’assurance et semble même aisée dans cette situation. Tandis que le rouquin semble plutôt nerveux, les muscles de son dos – les épaules et les trapèzes, spécifiquement – sont plutôt tendus. Un nouveau s’occupe de l’interrogatoire ? Enfin, la Kunoichi n’est certainement pas plus expérimenté dans ce domaine que son collègue, mais elle sait se détendre et paraître naturelle face à un étranger dont elle ne sait rien ou très peu. Dans son cas, il y a peu d’effort à concéder pour réaliser ce maigre coup de théâtre, elle reste tout simplement elle-même. Ou peut-être que le jeune homme impose son jeu d’acteur pour berner en quelque sorte le Kumojin ? Une idée plutôt stupide qui traversa l’esprit de la jouvencelle qui restait dubitative en observant son partenaire agir, une mine interrogée sur son visage. Par chance qu’elle ne dit pas à haute voix ce qu’elle pense, elle n’est pas impolie au point de dénigrer autrui. Elle laissa faire, haussant les épaules lorsque le roux débuta en posant les questions basiques. Peut-être gagnera-t-il en cran au cours de cette discussion.

Tout ce qu’il y a de plus simple : le nom et la raison de la présence du Kumojin sur les terres du pays du feu. La procédure habituelle aux portes, en soi. L’identité de l’individu est primordiale tout comme ce qu’il compte accomplir le brun. De ce qu’a entendu la blondinette plutôt, cet homme n’est pas venu faire une balade santé à Hi no Kuni avant d’être intercepté par un Chûnin. Non, c’est hélas plus compliqué que cela. Sans attendre, le natif des Nuages déclina son nom et son prénom : Kadoria Sho. Jusqu’à maintenant, aucune surprise pour Aoi. Ce qui suit est néanmoins plus important. Le menotté se proclama comme chef des fameux manieurs de la gravité, Shinobi de classe supérieure, ancien membre du Conseil de la Foudre ainsi qu’ancien leader d’une certaine organisation nommée Kazai… Ce fut trop pour que la Yamanaka maintienne une mine amorphe. Elle était totalement dépaysée par ce que venait d’annoncer le Kadoria. Tant de titres d’importance au sein de sa nation et le voilà entre les murs de la Feuille. De plus, il sur enchaîna : l’homme dit être venu à Konoha pour demander l’asile politique. La protection contre son propre village.

À ses mots, la Magicienne pinça l’arête de son nez. Dit-il la vérité ? Elle le saura une fois l’audience achevée. Pour le moment, l’adolescente peut uniquement gober ce que dit le Kumojin. Néanmoins, il doit se douter que son chakra est surveillé et n’est pas fou au point de mentir, le risque est trop grand. Dès lors, les probabilités que le Kumojin dit la vérité sont plutôt élevées. Un ex-Conseiller à Konoha demandant la sécurité contre sa propre nation. Voilà un sort ironique. La conversation poursuivit son court, un petit détour sans grand importance avant que l’interlocuteur demande les véritables questions : pourquoi chercher l’aide de Konoha ? Qu’est-ce que cet individu a fait pour mériter ce dénouement ? Et pourquoi avoir choisi la capitale du feu avant tout, sachant que les relations entre les Montagnes et le Désert sont théoriquement meilleures ? Tant de questions complexes. Plus le temps défilait, plus Aoi se demanda s’il est judicieux de charger des Genins de ce dossier. C’est clairement au-delà de leurs compétences. C’est si ridicule qu’elle se demanda si ce n’est pas par hasard un test préparé pour un quelconque dessein.

Des promesses par ici et par là, un détour inadéquat. Clairement fallait-elle qu’elle prenne les choses en main car il semble que le rouquin ait sauté une information importante dans le discours du dénommé Sho. Un nom qu'il a délibérément nommé.

• Vous avez mentionné quelque chose, le Kazai. Qu’est-ce ~ ?

Sa voix mielleuse retenti, posant une question comme une véritable gamine, faible rictus sur les lèvres. C’est la première fois qu’elle entend ce mot. À Kumo, l’organisation la plus connue est le Satoru, l’unité qui désigne l’élite de l’élite au village. S’agit-il d’un groupuscule opérant dans l’ombre pour le compte de Kumo ? Considérant la position que tenait le Kumojin, Konoha pourrait soutirer des renseignements sur le village caché des Nuages. C’est malhonnête en soit, mais pour assurer la paix au sein des frontières du pays du Feu en cas d’attaque, il est nécessaire d’en savoir un maximum sur un potentiel adversaire.

L'homme qui écrivait tout ce que venait de dire le Kadoria se braqua quand celui ci lui demanda son nom.
Immédiatement il refusa. Rien d'étonnant  à vrai dire, cela se voyait qu'il n'avait pas encore l'expérience de tout ça, Sho qui avait assisté et aussi pratiqué de nombreux interrogatoires de ce genre savait à quoi s'en tenir, mais cela n'était pas la même chose pour tout le monde.

Les questions reprirent, plus particulièrement sur sa demande d'asile politique et son choix de Konoha.

- Tout d'abord, je jure n'avoir aucune intention hostile envers le pays du Feu et le village de la Feuille. Pour revenir à ma demande d'asile il va falloir que je vous explique un peu pourquoi je suis ici.

Le Kadoria savait comment présenter son problème mais il se réinstalla le plus confortablement possible sur sa chaise avant de reprendre la parole.

- Je suis un jour partit de Kumo, sous ma propre initiative, en enquête sur le Shoraizen, pas la peine de vous dire pourquoi. Je voulais juste éviter qu'il n’attaque une nouvelle fois Kumo. Mais malheureusement j'ai été victime d'un accident et suis rentré à Kumo après un mois d'absence. Zennosuke a donc décidé de prendre cette absence comme excuse pour me retirer de tout mes titres et me placer en prison.

Des révélations.

- J'ai donc déserté le village suite à ma peine de prison, de crainte d’être un risque pour mon clan. Depuis que Zennosuke dirige Kumo je crois qu'il veut totalement prendre le pouvoir et écarter les éléments qui peuvent l’en empêcher dont moi qui ait essayé de lui faire comprendre ses erreurs. 

Parler dans l'oreille d'un sourd en soit.

- Voilà donc pourquoi je suis ici, je souhaite voir Aburame Miko pour lui parler de la situation actuelle de Kumo. Malheureusement je pense que le Raikage va vite vouloir me ramener au village, voilà donc pourquoi je demande d'être considéré comme un réfugié politique.

C'est alors que la jeune fille qui n'avait pas encore pris la parole s'exprima d'une voix encore jeune et féminine. Une question sur le Kazai donc.

- Le Kazai est une unité tout jeune de Kumo, depuis environ six mois, sa mission est de protéger le village de l'intérieur.

Le Kadoria avait répondu à toutes ces questions, il ne lui restait plus qu'à attendre la suite de l'interrogatoire, dans sa position il ne pouvait pas mener la danse mais il pouvait tout à fait observer la réaction de ceux qui l'interrogeait, surtout celle de l'homme qui avait pour l'instant l'air de jouer le rôle du « mauvais flic ».

Une fois la promesse écartée – un acte un tantinet inutile en cette situation puisqu’aucun des deux protagonistes ne possède de compétence en sensorialité, du moins pas en sa connaissance – l’homme menotté expliqua finalement son périple qui le mena jusqu’aux terres de Konoha, loin de sa contrée et cherchant un refuge de sa propre nation. Il débuta son dialogue, un récit qu’il s’efforça de garder court – et Dieu merci, nul n’a besoin d’écouter les longues péripéties ennuyeuses des voyageurs. Le Kumojin expliqua qu’il a quitté le village de la Foudre il a de cela quelques mois dans le but d’enquêter sur le Shôraizen, la fameuse organisation criminelle qui est responsable de plusieurs désertions au sein de la Feuille. Un an plus tôt, cet événement n’a qu’effleurer la jeune fille. Elle est bien trop insoucieuse et recluse de la société pour se distraire à un phénomène complexe du monde des adultes. Encore aujourd’hui, malgré que ce problème soit entièrement réglé par le démantèlement du groupuscule ayant cherché un abri dans un pays frontalier, elle n’a connaissance que de vagues informations concernant cet embarras. Elle y portera peut-être un peu plus attention un jour. Lorsqu’elle sera plus mature.

Lors de son voyage, le Kadoria mentionna qu’un accident est survenu et l’obligea à faire halte dans ses opérations. Sans entrer dans les détails de cette fameuse mésaventure, il expliqua qu’il est simplement rentré au village suite à une trentaine de jours d’absence environ. Le karma n’a pas dit son dernier mot : s’il croyait être accueilli chaleureusement, ce dénommé Sho s’est mis le doigt dans l’œil. Pour récompense, le Raikage lui retira tous ses titres et le plaça en prison. Dès remit en liberté, le Kumojin abandonna sa patrie sous prétexte qu’il ne souhaite mettre en danger son clan et croyant que le dirigeant en place cherche à avoir un pouvoir absolu en sa possession. C’est pour cette raison que le brun quémande refuge auprès des forces des Flammes.

Voilà toute une histoire. Elle est cependant incohérente, quelques détails manquent à l’appel. Même la blondinette est capable de soulever ce problème. Vint ensuite l’interrogation de la jouvencelle concernant l’unité mentionnée plus tôt par le jeune homme, le Kazai. Selon lui, il s’agit d’une unité naissante agissant dans le but de protéger les Nuages de l’intérieur. Intéressant. Existe-t-il dans ce cas une organisation du même type, mais effectuant ses opérations à l’extérieur ? C’est tout à fait possible. Après tout, ce serait idiot de faire la tâche à moitié. Aoi aurait voulu pousser ce sujet plus loin. Le détenu est dans l’obligation de répondre aux questions de ses interlocuteurs, après tout. Mais là n’est pas le principal. Le cœur du problème est autre part. La Magicienne laissa le rouquin poursuivre son interrogatoire, demandant plus de détails sur l’accident et d’autres questions sur sa venue à Konoha, dont la possible réaction de la cinquième Ombre des hautes montagnes s’il apprend que son ancien soldat est à Konoha. Cela de côté, Aoi voulu demander quelques précisions.

• Hmm ~ Ce que j’aimerais savoir, c’est si vous avez mentionné votre congé du village avant de partir et revenir un mois plus tard. Si la réponse est non, alors il ne faut pas s’étonner du manque de confiance à votre égard. Après tout, un homme de votre position qui disparaît pendant un si grand laps de temps, ce n’est pas pardonnable.

Toujours sur le même ton enfantin. Elle est impatiente d’entendre la réponse du Kumojin car la réponse affirmative serait très marrante et passerait le prisonnier pour un crétin de la plus haute caste qui puisse existée. Certes, la destitution des titres est une pénitence assez rude, mais juste. L’emprisonnement ? Peut-être est-ce de trop. Quoi que, désormais, il le mérite pleinement. Le sort réservé aux renégats est loin d’être rose. Et si le Kadoria a averti les siens avant de partir ? Alors il y a définitivement quelque chose de louche à Kumo.

• De plus, vous avez parlé de votre chef – enfin, ancien chef – Seki Zennosuke, qui souhaite prendre le contrôle total de Kumo. Ses méthodes ressemblent à celle de l'Empereur de ce jour, quoi qu'un tantinet moins radical. Dîtes-nous un peu comment il s’y prend et s’il a des plans qui puissent enfreindre la sécurité de Konoha, voire celle du monde entier.

Ce n’est pas un détournement total du sujet… Ça passe très bien dans le contexte Et si elle réussit à obtenir des renseignements cruciales, peut-être recevra-t-elle une promotion majeure ?!

Les deux konohajins écoutèrent attentivement le discours du Kadoria et se firent leur avis dessus tandis que l'interrogatoire continuait.

Le jeune homme qui notait les déclarations de Sho depuis tout à l'heure reprit ses questions et plus particulièrement sur l'accident qui l'avait obligé à rentré à son village un mois plus tard.

- Malheureusement mon accident est en lien avec mon absence durant un mois, puisque j'ai souffert d'amnésie à mon réveil et mis près de trois semaines à me retrouver la plupart de mes souvenirs. Mais les circonstances de mon accident me sont encore inconnues, je pense à une chute dans les montagnes de Yu no Kuni à la recherche de la base du Shoraizen.

Cela pouvait paraître farfelu et pourtant Sho ne se rappelait de rien concernant son accident.

- Et non le Raikage n'est pas au courant de ma présence ici. J'ai fais attention à ne pas être suivit mais je ne suis pas un expert en sensorialité. Quand au moment ou le Raikage apprendra ma présence ici je pense qu'il demandera à votre Kage de me livrer pour emprisonner voire m’exécuter.

Le manipulateur de la gravité avait répondu aux questions du jeune homme mais la jeune fille, qui lui avait posé une question sur le Kazai, le questionna sur son départ du village.

- J'ai bien sur mentionner mon départ au Raikage par le biais d'une lettre, où je lui expliquait le but de ce qui était censé être un court voyage. Mais malheureusement mon accident retarda mon retour.

Puis vint la question sur la politique actuelle de Seki Zennosuke qui essayait de faire de Kumo une force militaire sous son pouvoir.

- Avant mon absence, le Conseil n'avait été mis au courant que d'un renforcement des liens avec Tetsu no Kuni ainsi que des projets envers le Shoraizen, qui  a été démantelé depuis. Mais il semblerait que les choses aient changées durant mon absence, les relations avec Konoha ainsi que les actions militaires pour prendre le contrôle de Mizu no Kuni. Mais je n'ai pas eu vent d'actions envers votre village.

Le Kadoria avait répondu  à toutes ces questions, ne lui restait plus qu'à attendre la suite de cet interrogatoire qui avait vu naître de grosses révélations, peut être trop grande pour ces jeunes ninjas mais certaines avaient un grand intérêt...

HRP:

Le duo konohajin écouta attentivement tout ce que dit Sho, puis le jeune homme termina ses notes, l'air un peu perdu comme si tout cela le dépassait. Il est vrai que certaines réponses du Kadoria étaient assez sensibles et importantes.

Le temps des questions et réponses était fini, il était temps de vérifier les dires du Kadoria, et ce que fit la jeune fille qui était resté en retrait durant cet interrogatoire. Elle plaça sa main sur le front de l'ex kumojin, qui se laissa faire, sûrement afin de scanner ses dires.

Le manipulateur de la gravité disait la vérité et la jeune fille le reconnu. Sho était donc enfin accepté dans le village et serait assigné à résidence surveillée jusqu'à rencontrer la Hokage. Cela devait sans doute laisser le temps aux ninjas de vérifier les informations de Sho ainsi que ses intentions.

Un garde entra donc dans la pièce et plaça un sceau dans le cou du Kadoria en le prévenant que cela l'empêchait toute utilisation de Chakra, il n'en  aurait pas eu l'utilité de toute façon. On détacha les menottes du juunin et on le fit sortir de la pièce.

- Bonne journée.

Dit-il en direction des deux jeunes qui l'avait interrogé, maintenant il ne lui restait plus qu'à traverser le village entouré par quatre gardes. Les regards de la population pesaient sur lui mais il s'en moquait. Pour l'instant il souhaitait juste une chose, un lit, quelque chose à manger et du calme pour mettre ses idées au clair en vue de son entretien avec Aburame Miko.

Le Kadoria était entrer sous le terme de « réfugié politique » mais il savait que Zennosuke, malgré toutes les autres affaires qui l'occupait autour de Miu no Kuni et du village, il n'oublierait pas Sho et viendrait sûrement le chercher à Konoha un jour. Restait juste à savoir si Miko allait bien vouloir de lui, et de ses connaissances.

Spoiler: