J'ai envie de visiter un peu Suna donc je profite de ma seule journée de libre pour marcher dans ces longues et petites ruelles du pays du vent. Le changement climatique est un réel problème pour les konohajins, nous ne sommes pas habitué à une tel chaleur et à un paysage supprimant la faune. Cependant, je fais partie du peu de personne qui arrive à assimiler ce climat ardent. Mon totem du serpent est l'avantage, des reptiles aimant la chaleur qui provoque un déclenchement de leur système digestif. S'il n'atteigne pas une température idéale, les serpent ne peuvent pas changer. Ils sont habitué, ces gènes sont sans doute la raison de mon assimilation à cette atmosphère désertique. Ça me permet d'avoir plus de chance de survivre aux étapes de l'examen de Chûnin. Beaucoup d'entre nous sont à l’hôpital de Sunagakure pour des déshydratation ou des malaises, tous des faibles. Ils n'ont rien dans la peau ces personnes-là, dans cette contrée, l'eau est l'atout essentielle pour survivre et éviter des pertes d'énergies trop facilement. Deux gourdes attachés à ma ceinture, on peut facilement mourir déshydraté, surtout quand on ne connait pas la ville.

Une petite cigarette au bec, je marche tranquillement, évitant le conflit avec les gens du coin. Les regards se tournent en ma direction, ma nature étrangère ne doit pas les plaire. L'inconnu est la seule peur de la race humaine. Je ne comprendrais jamais les Hommes, ils ne savent pas ce qu'il perd en se divisant face à la menace. Néanmoins, on sait tous que la douleur de la guerre nous rapproche mais ça ne change en rien des tension qui s'éternisent de générations en générations. On se retrouve à être regarder tel un étranger dans n'importe terres, nous serons jugé et vu autrement. C'est décevant. J'ignore totalement tous ses regards et continue ma visite.

Lâchant des amas de fumée sur ma route, je m'arrête devant un vendeur d'antiquité. Mon regard se laisse envouter par la brillance, le vendeur essaye de m'amadouer et de me vendre un de ses bracelets. En rajoutant que ce serait un parfait cadeau pour la femme qui m'attendait sur ma terre. Je me frappe la cuisse tout en rigolant comme un goret. Comment veut-il vendre sa camelote ? Je m'arrête de rire et reprend mon sérieux. Bien qu'il soit un très mauvais vendeur, je compte m'acheter un petit souvenir sur ses terres désertique. J'ai direct remarqué un pendentif avec une capsule orné d'or remplis de sable de la régions. Je lui propose un prix, il n'est pas d'accord, je lui souris à la gueule et me casse. Il revient me chercher, le bracelet en main, tendant l'autre pour recevoir l'argent. Voilà quelque chose de fait, je n'aurais pas besoin de chercher de souvenir après l'examen.

L'odeur de la viande me guide dans cette énorme foule. Je m'achète à manger dans un stand à barbecue, quelques brochettes en bouche, je continue ma petite visite. La nourriture est plutôt bonne, ça ne change pas de Konohagakure no Sato. Cependant, à Kiri, on ne mangeait pas ce genre de chose. Grand adepte de la nourriture pêché, tous les plats typiques du pays de l'eau sont composé avec du poisson et de fruits de mer. J'en bave, rien que d'y penser. Je me retrouve dans un carrefour, mangeant ma dernière brochette de viande. Un homme s'avance en ma direction, essayant de me parler mais je ne comprend rien pour l'instant. Il s'avance, je discerne son physique peu avantageux et son bandeau de Konoha. Un confrère, il est sans doute perdu dans ses nombreuses ruelles menant dans diverses quartiers du noyau du pays. Dans le mile, le shinobi ne sait même plus où il est et veut savoir la position de nos camarades. Ils sont au centre-ville mais nous, où sommes-nous ? Tel est la question.


Un sourire se dresse sur mon visage, on est bien dans la merde à rester planté là, perdu dans un terrain inconnu. On va bien retrouver notre chemin.

On ne sait pas où on est, je n'ai même pas mémorisé les ruelles en y passant, elles sont toutes identiques. On peut m'en montre plusieurs avec des noms différents, je ne peux pas les différencier. Cette cité des sables est un vrai labyrinthe pour un tourisme, le comité d'accueil n'est pas du genre à aider de pauvre genin. Il n'y a même pas de maison du tourisme dans ce village, seulement des regards haineux vers notre direction. Cela porte croire qu'on va rester ici pendant tous notre séjour avant quelqu'un passe. Et s'il n'y a personne, on va être déshydraté, il ne me reste qu'une seule gourde pour survivre avec cette chaleur intense. On ne va pas tenir une éternité sous ce soleil cuisant, on va mourir lentement, lorsqu'on sera inconscient, ils nous jetteront tel des pauvres morceaux de viandes pour les renards des sables. Avant qu'ils arrivent, les vautours seront déjà là, nous dévorant les yeux à coups de puissant. Nettoyant parfaitement les deux orifices visuels, ils s'en voleront dès qu'ils verront un danger. Les fennecs et autre prédateur finiront le travail pour ses charognards, leur laissant qu'une carcasse d'os avec des restes de viandes. Il faut qu'on trouve quelqu'un pour nous mener à notre destination, je n'ai pas envie de finir en nourriture pour bête des sables.

Je ne l'ai jamais croisé à Konohagakure no Sato, son visage ne me dit rien. Le jeune shinobi tend sa main et je la serre. Un énorme sourire, une chevelure rousse cachant une bestiole que je n'ai jamais vu. Son pelage s'assimilant parfaitement avec la couleur de son maître. Le ninja se présente en tant que Hayashi Kihran, un clan connu dans le pays de la feuille. Les membres de cette famille sont capable de manier le bois et les fleurs, des techniques puissants à distance. Son apparence peu avantageuse au corps à corps me fait pencher sur la solution du Ninjutsu, bien que le Mokuton soit une bonne affinité pour être à couvert, on peut très bien user de cette art à sa façon. Un gourdin en bois à la place de poing, y a des chances que ça fasse. La bestiole use des cheveux du Hayashi comme des lianes et se penche en ma direction. je tend ma main vers, la grimace de son maître, il a le temps de sentir mes doigts. Il se fait réprimander et le remet à sa place. Il faut trouver une solution afin de pouvoir manger dans ces appartements.


Il regarde autour de lui, pendant que j'observe le petit Maoh. Une bestiole fascinante, je n'ai jamais ce genre de bête dans ma vie, même sur l'archipel de Kiri. Elle doit être pacifique. Alors que je suis focalisé sur la boule de poil, son maître se fait bousculer par une femme aux airs nobles. Une longue chevelure noire, une robe de la même couleur, la femme ignore complètement l'Hayashi. Un rictus se forme sur mon visage, je bouillonne rapidement et essaye de me calmer. Serrant les dents, je ne peux rien faire face à cette idiotie haineuse. On peut croire que cette espèce de ninja ont un un point commun, ils n'ont rien dans le cerveau ses nomades. Miko a bien souligné ce genre de situation, il ne faut agir bêtement et ignorer l'individu. Le problème, c'est Kihran, alors qu'elle le bouscule, l'Hayashi rattrape la femme et sa servante.

Je ne pense pas que ce soit une bonne idée mais bon je ne peux pas laisser un coéquipier se faire piéger par ses sauvages. Je le rattrape donc. Elle pue la noblesse, ces joues de mangeuses de canards, elle fait la fière et je n'aime pas ça. Elle est hautaine, elle a besoin d'un thérapie à la Hebi, un massage de phalange dans sa gueule. Le plus marrant est la phrase d'accroche de Kihran, on peut penser que le jeune genin essaye de draguer ses jeunes kunoichi. Bref, un silence plane dans cette rencontre bizarre. Je dois compléter la réponse de mon confrère mais je suis obligé de la tourner à ma sauce.


Un sourire provocateur pour boucler cette tirade, je veux voir de quoi elle est capable, cette petite gamine hautaine.

Je déteste ce genre de réaction hautaine et je ne suis pas du genre à me laisser faire. Hormis la parole de Miko salis par mes futurs actes, je me sens d'aplomb à remettre l'égo tridimensionnel de la jeune kunoichi. Elle aura l'honneur de laver avec sa langue mes belles chaussures, j'en ai payé le prix fort et le lavage doit être équivalent. La noblesse fait perdre la tête à certaines personnes, se croyant totalement puissant et capable de faire n'importe quoi. Elle ne s'est pas à qui elle parle, je suis un représentant de la Brume Sanglante, elle va payer pour l'acte de sa servante. Je déteste ce genre de situation où je ne peux pas me replier, ce crachat touche mon respect et mon honneur de shinobi. Un acte impardonnable, en plus de bousculer mon coéquipier, elle a craché sur mes belles pompes. Je pourrais faire cuir un œuf plat sur mon crâne, tellement ça bouillonne en haut. Elle en rajoute une couche, elle n'ose pas nous approcher et c'est sa servante qui s'occupe de la communication. Elle croque son pouce et contrôle son fluide rougeâtre sortant de la plaie. Elle trace une ligne avec le filet de sang. Un sourire se dessine sur mon visage, elle n'aura aucune chance avec moi à l'examen. Contrôle son propre sang est une façon de me faciliter la tâche avec mes poisons. Les membres de cette fratrie s'entaille la peau pour user de leur technique, ça a un prix.

Avant qu'elle prenne la parole, je crache gentiment sur la ligne tracé par la servante. Encore je suis gentil, j'aurais pu lui cracher à la gueule mais je reste poli. Elle nous préviens que si on arrête sa piteuse reine en papier, elle nous fait comprendre qu'elle est prête à agir. Pfff encore une gamine qui ne sait pas à qui elle a affaire. Avec le Hayashi, ça va être du gâteaux de les envoyer valser dans le désert. Cette accueil n'est pas acceptable, même si mes futurs actes peuvent être punis, je ne peux plus reculer devant mes propos. On respecte les ninjas du pays de la feuille, même en terre étrangère. Mes antécédents de la Brume ne m'aident pas du tout dans son genre de complication, elle endurcit mon travail de rester à peu calme. Elles nous ont clairement ignoré et se barrent sans se justifié. Kihran use de la parole mais il parle à des sourds. Un sourire se dresse sur mon visage et j'avance d'un pas accéléré en direction de la gente féminine. Dépassant cette vulgaire ligne tracé par la servante, alors que je suis à quelques mètres d'elle.


On réunit le plus de liquide buccale pour former un énorme mollard, le lancement est fait. Il plane dans l'air cuisant de Suna, tombe sur l'épaule de la dite Reine des Vampires. Oulalalala, j'ai failli avoir un avc, j'en peux plus de ses personnes hautaines, ne valant pas un clou. Même le gitan du coin n'en voudrait pas pour se gratter le postérieur. Pointant les deux kunoichi, je prend la parole d'un ton plutôt calme.


Mon poing se serre, j'ai bien envie de lui mettre une bonne gauche, rapide et net. Il y a beaucoup trop de témoin et j'aurais toutes les responsabilités de cette acte sur mon dos. Il faut attiser le flambeau pour riposter.


Un sourire provocateur se dessinant sur mon visage, je ne peux pas m'empêcher de ricaner, tel une hyène localisant un buffet à volonté et sans difficulté.

J'ai horreur de ses gamines qui pètent plus haut que leur postérieur. On a juste envie de lui coller une et de la voir pleurnicher comme un lardons. On va devoir faire un petit tour dans la prison de Konoha, ils ne vont pas apprécier qu'on tabasse deux femmes au milieu de la rue. Notre hokage n'est pas du genre à rigoler, ces insectes sont partout à nous espionner afin de savoir ce qu'on fait. Ils sont dans nos vêtements, dans nos équipements, sur nos armes. On ne les voit pas mais ils sont partout. Bref, c'est sûr, on va prendre une petite raclée à la maison mais ça vaut le coup, cette ketsueki a besoin de manger du sable afin de descendre de son petit nuage. Mes insultes ont eu certain impact, elles n'ont pas l'air d’apprécier la façon dont je les traitre. elles n'ont jamais eu quelqu'un pour le montrer le vrai monde, un peu souffrance ne leur ferait pas de mal. Elle a besoin de se faire soigner à la manière Kirijin, on commencerait par lui couper les oreilles afin qu'elle n'entende pas la rupture de ces membres. La torture à Kiri, on connait ça dès notre enfance, nous sommes entrainer pour ne divulguer aucune information dans le cas où nous sommes otage. Le plus difficile reste d'apprendre à faire souffrir son otage jusqu'à la dernière goutte de sang. Chaque ninja de Kiri, digne de nos terres et de nos ancêtres, n'a jamais été soumis à une torture. Le temps est révolu, on ne peut plus agir ainsi.

Mon regard ne change pas, il fusille la pauvre ketsueki qui a peu de temps avant de se prendre mon poing dans sa figure. Apparemment, elles ont encore un peu de respect et nous propose de les rejoindre dans un terrain d'entrainement. Peut-être qu'aucune personne sera au courant de ce combat, on doit seulement le faire oublier nos faciès à coup de phalange, ça marche à tous les coups. La Reine des vampires nous dessine le plan et s'en va avec sa servante. On attend et on se crée un espace de sécurité afin de nous coordonner. Il ne connait pas ma capacité spéciale, ça va lui faire un choc quand je vais me transformer en hybride. C'est un hayashi, à moins qu'il a un style de combat bizarre, c'est un bon combattant à distance ce qui va parfaitement avec mon style. Mon collègue me demande ma spécialité au combat, je suis le nouveau bruce lee des temps moderne mais en roux.


Arrivé à destination, le combat pouvait enfin commencer. Notre servante est entrain de boire une poche de sang et la princesse fumant sa cigarette, elle est stressé la pauvre. Elle a peur de voir la réalité en face mais on va lui montre. Ce n'est pas un problème. Kihran changeant de position, il allait me couvrir et me défendre au cours de notre affrontement. Des offensives coordonnées seraient la bienvenue mais pour une fois, je fais confiance à mon partenaire. J'adore être à l'aise en combat, mon manteau et mon t'shirt déposé sur le sol, on peut commencer les hostilités.


On va commencer par du basique pour évaluer réellement le niveau de nos adversaire. Je prend le risque de frapper en premier, tous les problèmes retomberont sur nous mais c'est trop dur pour nous. Quelques signes mudras effectué, je concentre mon chakra sur mon avant bras, du coude au début de la paume, se forme une couche de terre. Je vais lui oublier son insolence avec cette matraque. Un énorme sourire se dessine sur mon visage et je fonce en direction de mes ennemis. Lors de ma course, ma main gauche attrape un kunai dans ma sacoche, distraire l'un pour frapper l'autre. Le jet effectué, le kunai se dirige vers La. Mes yeux suit la position de la servante, elle est toujours entrain de protéger la coupable. Je la suis tel un prédateur, sautant en sa direction au bon moment afin qu'elle n'aide pas sa patronne. Il doit rester coucher le méchant chien.

Le kunai se plante dans l'avant-bras de la jeune femme, lors de ma course vers sa servante, je remarque que la jeune femme exécute des mudras et me regarde d'un regard démoniaque. Deux filets de sang créer par la blessure faite par le kunai fonce en ma direction, je comprend désormais la capacité de ce clan grotesque. Ils n'ont aucune chance contre moi, un sourire aux lèvres, je me laisse capturer comme un vulgaire poisson.

Il me reste toujours ma matraque de Doton, je n'ai pas frappé la coéquipière de cette pouffiasse. Je concentre lentement mon bras à travers les zones immobilisés, des écailles prennent place sur l'épiderme en contact de ses fils de sang. Je vais utiliser une technique d'anti-immobilisation. Je n'aime pas être priver de ma mobilité, surtout quand c'est ma proie qui me capture comme cela. Les écailles se déploient, contractant mes muscles, j'ai du utiliser deux fois le chakra de " Hebi no Pawaa ". Après quelques secondes de captures, mes écailles tranchantes détruisent les filets de sangs. Pendant ce temps, Kihran couvre mes arrières, la servante a crée trois épées de sang, deux pour le maitre de la forêt et une seule toute petite pour le serpent capturé. Le Hayashi a tout simplement créer une dizaine de branche qui ont intercepté les trois projectiles. J'ai donc pu me libérer sans à me préoccuper de l’extérieur. Un sourire carnassier se dresse sur mon visage, il va falloir que j'abatte la princesse afin d'aller aider mon coéquipière. La servante est plus puissante que sa princesse, quelle dommage, elle n'a pas encore accès au grand trésor des Ketsueki.

Une série de mudra pour commencer, assemblant mes paumes brutalement, une aura violette se forme autour de moi. Exécutant ma première forme Totémique, des écailles se forment lentement sur ma peau s’arrêtant au milieu du cou. Maintenant on va pouvoir jouer avec ces deux vampires avec mon petit poison des familles. J'attrape deux shuriken et les imbibe de poison avec ma langue, rapidement je les projette en direction de la servante afin d’alléger les problèmes du Hayashi. Visant ces jambes, une simple coupure suffit pour affecter son sang. Ma matraque de doton toujours en main, je fonce en direction de la princesse. Imbibant les griffes de ma main sans arme doton, je lui prépare une offensive taijutsu des plus belles de sa vie. Dès que j'arrive en sa direction, un coup de matraque s'élance rapidement en direction des côtes de la kunoichi. Une deuxième attaque rapide, mes griffes essayant de porter une attaque rapide sur son avant bras en second lieu. L'enchainement fini, je recule en direction de Kihran, il va falloir rester aux aguets.


Je prépare déjà mes deux prochaines kunais, j'ai envie de jouer au lanceur de couteaux en ce moment. C'est mon trip du moment et c'est sympa quand les cibles sont en mouvement et qu'elles sont chiantes.