N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

Partagez
 

 Show me how to die [Hiro]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Nouveau
Katano Raion
Katano Raion
Informations
Grade : Jônin
Messages : 964
Rang : S

Show me how to die [Hiro] Empty
Message(#) Sujet: Show me how to die [Hiro] Show me how to die [Hiro] EmptyMar 7 Juil 2015 - 12:26

On ne peut pas souhaiter vivre une vie de paria, de chef de gang ou de moine excommunié sans s’assurer un tant soit peu de ses propres arrières. C’est la raison principale pour laquelle, dès ma sortie expéditive du monastère, je m’étais toujours acharné à me constituer un réseau de connaissances et d’informations. Certes, ce dernier demeurait encore, à l’époque, à peine en construction, mais il m’apportait de temps à autre quelques bonnes nouvelles. C’est donc ainsi que, posé paisiblement à la terrasse d’une auberge, je reçu la visite d’un messager. Ce dernier me fut d’abord inconnu, je pris d’ailleurs sa venue pour une menace. Mais le doux vent du matin et ses paroles polies le firent entrer dans mes bonnes grâces et je fus disposé à l’écouter.

Apparemment, l’un des agents à qui j’avais gracieusement graissé la patte souhaitait me délivrer une information importante. Il avait eu vent de quelque chose se passant en ce moment même dans le pays de Yu et me sommait de le rejoindre dans l’une des villes portuaires de ce fameux pays. A l’écoute de cette invitation, j’avoue avoir douté pendant quelques minutes : regardant à droite et à gauche, je ne voyais pas vraiment pourquoi j’aurais troqué la quiétude d’une auberge aussi chaleureuse pour le chaos que m’apporterait une telle proposition si je l’acceptais. Et puis… je réveillai, me rendis compte de l’absurdité de mes propres pensées et fis mon chemin jusqu’à ma chambre pour y rassembler mes vivres et mes affaires.

Le voyage de Ta à Yu ne fut pas bien compliqué. Les deux pays se trouvant géographiquement l’un à côté de l’autre, il me suffit de passer la frontière à pied pour passer de l’un au suivant. Fort heureusement, je ne croisai aucun agent de l’ordre ou autre ninja sur le chemin, ou alors j’aurais certainement été contraint de justifier ma présence et mon identité. Or les employés de l’état n’appréciaient pas –et cela, j’avais pu m’en rendre compte à maintes et maintes reprises- le sobriquet de Guerre que je donnais à tout ceux qui me demandaient mon nom.

Ainsi j’arrivai à Yu, plus précisément dans la ville portuaire de Chiheisen. Là-bas, je pris quelques heures pour me familiariser avec les lieux avant de retrouver mon contact dans une boulangerie, près de l’une des extrémités de la ville. Il avait en effet choisi ce genre de lieu pour son caractère banal et l’impression extravagante que cela pouvait susciter de se retrouver dans un lieu si innocent pour parler de mort et de contrats. Je le trouvai donc assis à une table en extérieur et me rapprochai de lui, m’assis à mon tour. A peine avais-je posé ma croupe sur la chaise que déjà il sortit une enveloppe de la poche intérieure de sa veste. Il me la tendit et me jeta un regard compréhensif.

« L’autre bout de la ville, dans un établissement paumé, je crois qu’il est en liquidation ou quelque chose dans le genre. »

Je pris l’enveloppe et me relevai. Il n’y avait pas d’autre raison de demeurer assis à ses côtés. Sur le chemin, je l’ouvris et y découvrais les informations inscrites. Il me fallait me rendre à ce fameux établissement –qui s’avérait être une taverne- et aller au sous-sol. Je me souviens qu’à la lecture de ces dernières précisions, je me mis à sourire sans vraiment le vouloir. Le fait de constater que les habitudes criminelles ne changeaient jamais, c’était en soi assez drôle. Mais je ne fis attention à cela que le temps d’arriver à destination. Arrivé devant la porte de la taverne, je la poussai, entrai et pris le temps de regarder autour de moi. Je repérai alors la porte devant me mener au sous-sol et me dirigeai vers celle-ci.

« Où crois-tu aller, le malabars ? »

Un homme, assis sur une table près de mon objectif venait de m’interpeller à sa manière. Je lui jetai un regard noir avant de continuer ma route. Il se leva alors et s’interposa entre la porte en bois et ma personne. Constatant qu’il ne bougerait pas, je pris une inspiration profonde avant de lui asséner un coup de pied d’une violence extrême en plein sur le torse. Ce dernier fut projeté contre la porte qu’il défonça de son dos dans sa chute. Je passai ensuite près de ce dernier et descendis les escaliers sans lui accorder plus d’importance que cela.

« Il ne fut pas aisé de faire le chemin jusqu’ici, j’espère que le contrat est intéressant »

L’homme était présent à son propre rendez vous, c’était déjà ça.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Toru
Toru
Informations
Grade : Membre du Kyomu
Messages : 466
Rang : A

Show me how to die [Hiro] Empty
Message(#) Sujet: Re: Show me how to die [Hiro] Show me how to die [Hiro] EmptyJeu 9 Juil 2015 - 18:23

La disparition de Kurasa était désormais avérée. Je frémissais de colère envers le village caché du pays de la foudre qui l’avait capturé, quelqu’en soit la raison. J’étais plus que jamais déterminé à les faire payer, à leur faire regretter de s’en être pris au Youhei no Sekai. Il était impensable pour chacun de nous de tolérer que l’on s’en prenne à notre dernière recrue, nous ayant déjà prouvé sa valeur et son dévouement. Perdre notre crédibilité ainsi qu’un des nôtres, impossible. C’est pourquoi j’avais pris la lourde décision, approuvée par mon frère d’arme, de sortir le grand jeu. Faire d’une pierre deux coups en montrant notre puissance à Kumo et en libérant notre gars par la même occasion.

Mais pour cela, nous devions assurer nos arrières, et éviter ainsi de se jeter dans la gueule du loup. Une telle préparation était une tache ô combien délicate, où le moindre mauvais calcul pouvait nous conduire aux geôles ou au trépas. La conjoncture politique jouait en notre faveur : Kumo et le Shukai s’opposaient déjà pour le territoire de Mizu no Kuni, autrefois terre du village de Kiri, réputé pour sa barbarie. Avec l’affrontement qui s’annonçait là-bas, la brume sanglante n’était pas prête de perdre sa réputation. Ce que je retenais surtout de mon côté, c’était la réduction des effectifs des nuages, et le regard des stratèges tournés vers le pays de l’eau plutôt que vers nous. Et puis ce genre d’opération, à l’allure suicidaire, conservait un effet de surprise non négligeable et tellement appréciable.

Il était tout de même nécessaire de faire les choses bien, et pour cela, passer par la case recrutement était un point phare. En trop petit comité, la furtivité aurait été notre seule option, et la marge de manoeuvre aurait été ridicule, voire nulle. Ce dont nous avions besoin était une entrée en force et brutale, causant un maximum de dommages collatéraux. Je devais trouver des brutes, des guerriers et des mercenaires pour mener à bien mon plan.

J’avais donc fais route jusqu’à Yu no Kuni et sa petite ville portuaire, à mi chemin entre le QG et Kumo, afin d’y trouver des hommes sur qui m’appuyer. Après un bref entretien avec un intermédiaire régissant visiblement le mercenariat dans la région, je m’en allais attendre là où il devait m’envoyer les types correspondants à ma requête : puissants et surtout, prêts à tout, ou presque. J’attendais paisiblement dans l’arrière boutique d’une taverne mal famée, tout en continuant à réfléchir à toutes les éventualités possibles concernant le projet. Me coupant dans ma réflexion, un homme à l’allure de brute épaisse rentra, couvert par le fracas du gorille montant la garde qui venait de s’écraser avec la porte qu’il gardait, au pied des escaliers. L’homme descendit, puis s’adressa à moi.

« Je vois que tu as été moins patient que moi avec cet abruti… »

Lorsque je parlais, je dirigeai mon regard vers le pauvre type encastré dans le mur. Mon interlocuteur avait l’air fort, et brutal. Finalement, on venait peut-être de m’envoyer quelqu’un répondant à mes critères… Du premier coup qui plus est. Je reprenais.

« Le contrat est on ne peut plus intéressant. Mais d’abord je veux savoir : à quoi es-tu prêt ? Serais-tu par exemple prêt à te dresser contre un village caché entier…? Et par quoi es-tu motivé ? Une fois que je saurais ça, je serai en mesure de t’en dire plus. »

Je lui laissais ensuite la parole, il allait devoir se montrer convainquant...
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Katano Raion
Katano Raion
Informations
Grade : Jônin
Messages : 964
Rang : S

Show me how to die [Hiro] Empty
Message(#) Sujet: Re: Show me how to die [Hiro] Show me how to die [Hiro] EmptyVen 10 Juil 2015 - 19:13

Mon employeur avait une apparence pour le moins singulière. Moi qui m’attendais à rencontrer l’un de ces hommes véreux à l’allure si hautaine et au ton si pudiquement civil, je me retrouvai en face d’un individu à l’allure militaire. Des cheveux blancs, une stature imposante ainsi que des muscles sur tout le corps. L’homme que je m’apprêtai à rencontrer n’avait certainement pas le physique commun aux civils et je commençai d’ailleurs à suspecter le fait que ce soit un ninja. Peut-être qu’au fond, ce contrat ne consistait pas en une simple mission en solo, mais bien à une sorte d’expédition périlleuse en groupe. Beaucoup d’hypothèse émergèrent dans mon esprit mais il n’y avait pas moyen de les confirmer. J’écoutai donc les premières paroles de mon futur employeur.

Ce dernier débuta par une légère plaisanterie sur le garde de l’entrée. Apparemment, il n’avait rien eu contre le fait que je me débarrasse temporairement de celui-ci. Au moins partageait-il mon affection pour les méthodes expéditives et efficaces. Lorsqu’il fit cette remarque, je me détendis donc, laissant camouflant un tant soit peu ma nature méfiante et défensive. Ainsi, il put répondre à ma propre remarque : le contrat était –d’après ses propres dires- on ne peut plus intéressant. Bien entendu, j’attendais d’en apprendre plus et de manière plus détaillée avant de me forger mon propre avis, mais l’entendre ne fut pas déplaisant. Mon employeur enchaina d’ailleurs sur deux questions auxquelles il souhaitait que j’apporte réponses : A quoi étais-je prêt et qu’elles étaient les éléments de cette dimension qui pouvait bien me motiver.

« Je pourrais bien vous chanter que je suis prêt à tout, mais me croiriez vous dans ce cas ? »

J’étais effectivement prêt à tout. Mais je désirais aussi sonder mon interlocuteur, il m’apparaissait suffisamment énigmatique pour susciter ma curiosité. Ainsi, je fis quelques pas dans la pièce, jusqu’à une petite table en bois sur laquelle se trouvait une fleur trempant dans un vase. Lentement, je laissai ma main caresser les pétales de la fleur, décrivant du regard ses couleurs bleues et violettes. Mais lorsque de mes mains s’extirpèrent les énergies spirituelles de Maskine et celles de mon vent créateur, alors la fleur se mit tout doucement à se décomposer d’elle même, pétale par pétale, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que le bourgeon. Enfin le bourgeon lui-même fini par se détacher de la tige, rejoignant le reste des membres de la fleur au fond de l’eau du vase.

« Je suis un homme qui a fait son bout de chemin dans le monde, ou du moins est-ce là mon opinion. J’ai vu des hommes mourir… des femmes et des enfants aussi. Tous ne l’avaient pas mérités. Mais ils ont péri, certains sans souffrances, d’autre en subissant les pires calvaires que nos semblables peuvent infliger. C’est principalement pour cette raison que je me sens prêt à tout… parce que si je dois tuer femmes, hommes et enfants, cela ne fera aucune différence. Il ne s’agira que d’une injustice de plus, et l’injustice paie toujours. »

Je refis face à mon interlocuteur, un peu soudainement. Je fis un pas en avant, puis un autre, sans pour autant le lâcher du regard. Lentement je tentais de le sonder, en apprendre un peu plus sur lui, sur la manière qu’il avait de me juger moi. On en apprend bien plus sur un homme en l’observant juger ses semblables que lorsque l’on passe du temps à l’écouter parler de lui. Aussi, je savais qu’à cet instant, qui s’apparentait grandement à une séance de négociation, il tâcherait de se montrer sous son jour le plus autoritaire. Aussi, je continuai mon ascension vers sa personne jusqu’à ce qu’il n’y ait plus qu’un demi mètre pour nous séparer. A cette distance, il aurait certainement été accommodé par mon odeur si je n’avais pas pris soin de me baigner quelques heures plus tôt.

« Le chaos est ma motivation, la raison pour laquelle je suis venue à votre rencontre aujourd’hui. Il est la seule puissance qui maintienne ce monde en mouvement, c’est la raison pour laquelle je le recherche et le traque. Certains apprécient le bonheur qu’il y a à trouver dans la paix durable et agréable, moi je n’y vois que mensonge et facticité. »

Je fis un pas en arrière, il n’était en effet pas nécessaire qu’il se rapproche et que nous nous embrassions. Je plongeai à nouveau mon regard dans le sien et lui fis comprendre que c’était à son tour de s’exprimer. Pour cela, nous n’avions pas besoin de mots, juste de la puissance psychologique de deux fortes têtes.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Toru
Toru
Informations
Grade : Membre du Kyomu
Messages : 466
Rang : A

Show me how to die [Hiro] Empty
Message(#) Sujet: Re: Show me how to die [Hiro] Show me how to die [Hiro] EmptyDim 12 Juil 2015 - 18:37

A peine quelques instants venaient de passer, que déjà les négociations commençaient. Au moment même où j’avais répondu à la brute, nous passions dans le monde des affaires. Des affaires sinistres, des affaires sombres. Je percevais en mon interlocuteur de l’assurance, de la fierté, mais par-dessus cela, de la noirceur. Ses premières paroles confirmèrent son assurance et sa fierté, la suite en disait long sur son côté ténébreux. Ce n’était visiblement par le genre de type à faire dans la dentelle, et au nom de la “justice”. Il paraissait très rationnel et déterminé. Le calme dont il faisait preuve montrait à quel point il ne me craignait pas, et qu’en ce bas monde, il ne devait pas craindre grand chose. Avait-il seulement quelque chose à perdre ?

Entre deux réponses qu’il me donnait, il s’avança lentement vers une petite table où se trouvait une fleur. En l’entourant de sa main, il l’a fit faner. Le spectacle était fascinant, je constatais qu’il maniait l’art de la persuasion et des négociations avec tellement d'habilitée que j’en étais admiratif. Nous étions en train de mettre en place un jeu, et nous jouions. Ce type pouvait parfaitement convenir, il était excellent. En s’approchant de moi, jusqu’à se retrouver à moins d’un mètre, il me révélait être motivé par le chaos, et se disait prêt à tout. C’était tellement parfait que je ne pouvais m’empêcher de lâcher un léger sourire en coin. Je ne me laissais cependant pas impressionner, son jeu d’acteur était bon, très bon, mais je me débrouillais aussi.

Lorsqu’il était au plus près, et qu’il finissait de parler, je sortais deux cigares, un que j’allumais directement, tandis que je posais l’autre sur la table devant moi. Je le désignais d’une inclinaison de tête.

« Tiens, si tu veux. »

La fumée s’échappant de ma bouche scellait les conditions parfaites d’une discussion entre brutes, dans les bas-fonds d’un vieux bar. Une ambiance comme je les aimais. Puis le regard de l’inconnu s’opposa au mien, c’était à moi de surenchérir.

« De beaux idéaux que voilà… Je suis persuadé que nous allons vite tomber sur la même longueur d’onde, mon cher. »

Après tout, c’était évident. J’avais besoin de lui, et en retour je pouvais lui permettre d’assouvir ses désirs les plus forts, lui permettre de répandre le chaos sur sa route. Je tirai une nouvelle fois sur mon cigare, faisais tomber la cendre par terre, puis je repris.

« Je ne sais pas encore très bien à qui j’ai affaire, mais ce que j’ai conclu de notre petit échange me convient parfaitement. Vois-tu, je suis ici à la recherche d’hommes comme toi, qui n’ont pour seule aspiration que le chaos, et qui m’accompagneraient dans ce que l’on pourrait appeler une quête. Une quête de puissance, de notoriété, et surtout, de chaos. »

Et voilà un discours qui devrait plaire à mon interlocuteur. Je terminais sur un mot très important, un mot qui allait certainement raisonner dans sa tête. Si c’était le cas, j’avais déjà gagné. Je laissais un blanc s’installer quelques secondes.

« Des têtes vont tomber… Et que dirais-tu de voir celle d’un Kage se décrocher du reste de son corps…? »
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Katano Raion
Katano Raion
Informations
Grade : Jônin
Messages : 964
Rang : S

Show me how to die [Hiro] Empty
Message(#) Sujet: Re: Show me how to die [Hiro] Show me how to die [Hiro] EmptyLun 13 Juil 2015 - 12:45

Il y avait, je le pense, une certaine connexion entre mon interlocuteur et moi. Lorsque l’un ou l’autre ouvrait la bouche, les idées se rejoignaient d’elles même et ce fut comme si nous nous étions toujours bien compris. Néanmoins, nous ne nous connaissions que depuis quelques minutes et bien que nous nous entendions correctement, il y avait toujours cette méfiance vis à vis de l’inconnu qui nous empêchait encore de nous laisser vivement aller et de transmettre tout le cours de nos pensées.

J’avais fini de parler. Il m’avait demandé de m’exprimer sur ma personne, je l’avais fait avec conscience de mon grade et de ma puissance. Il avait certainement dû se rendre compte que l’humilité, bien qu’en petite quantité dans mes paroles, n’était pas réellement mon point fort. Certes, je n’étais pas humble, mais au moins n’étais-je pas hypocrite. Toujours était il que je finis par épuiser tous les mots que je souhaitais placer dans cette conversation et que c’était à présent à mon interlocuteur de s’exprimer. Nous étions sur la même longueur d’onde, alors il le comprit de lui-même, sans que je n’aie à ouvrir la bouche. Il posa ainsi un cigare sur la table et s’en alluma un. Il me proposa celui se trouvant sur la table et, pendant un instant, j’évaluai le cadeau et si oui ou non je devais l’accepter. Je finis par me rapprocher, me saisir du cigare et de son briquet afin de me retransformer en distributeur de fumée.

Les paroles qui suivirent, sortant de la bouche de mon interlocuteur, furent intéressantes ; véritablement intéressantes. Je l’écoutais avec attention en tirant tantôt sur mon cigare. C’était un homme assuré que j’avais en face de moi, un homme qui savait ce qu’il recherchait avec précision. Ainsi, s’il n’avait pas ajusté ses critères à ma personnalité, il était effectivement à la recherche d’individu dans mon genre et semblait s’apprêter à me faire une bien belle proposition. Il finit cependant par lâcher la bombe, aussi grosse était elle. Il me proposait la tête d’un Kage, d’un chef de village. Je ne savais pas encore de qui il s’agissait ni de quel village, mais du moins avait il piqué mon plus vif intérêt. J’étais désormais plus qu’impliqué.

« Tuer un chef de village est un acte qui vaut des décennies d’histoires à raconter. Mais aux yeux du ciel toutes les vies ont la même valeur, alors je serais heureux de voir la tête d’un homme tomber, Kage ou pas. »

Certes, il était nécessaire que je précise ce petit point. Mais peut-être m’étais-je trop vite impliqué dans cette manière de pensée. Vous ne me suivez plus ? Il faut donc que je clarifie les choses :

« Néanmoins, abattre un Kage est un acte grandiose qui crée forcément son lot d’agitation. Pour en revenir au chaos, c’est effectivement le meilleur moyen pour y parvenir aisément. »

Et c’était bien le cas. Jamais on avait vu plus chaotique qu’un village après la mort de son dirigeant. Car si l’on peut tuer le dirigeant, on peut tuer n’importe qui. Si l’on peut abattre la tête la plus imposante d’un village, on peut faire de ce dernier son propre domaine. L’idée était intéressante, même glorieusement intéressante. Mais il fallait avoir son lot d’hommes pour mener un tel projet à bien et je me demandais particulièrement quels genres de recrue notre homme avait sous sa manche. Ainsi, tout en me reculant pour m’adosser à un pilier de bois et en continuant de fumer mon cigare, je posai à nouveau mon regard sur lui.

« Mais as-tu la force nécessaire pour mener ton projet à bien ? Pour une telle attaque, il faut une équipe soudée, pas simplement des mercenaires qui ne savent rien l’un de l’autre. Si un village est un château de carte, il a des bases solides et pour l’en défaire, il faut une force incroyable. Je suis donc curieux. Dis moi… combien sommes nous à nous lancer dans cette entreprise ? »

Je n’avais pas encore eu les détails du plan. Quel village ? Quelle entreprise ? Comment allions nous procéder ? Avais-je donné mon accord ? Pour cette dernière question, il était évident que j’étais de la partie. A partir de cet instant, j’étais impliqué et il n’y avait plus moyen de faire machine arrière.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Informations

Show me how to die [Hiro] Empty
Message(#) Sujet: Re: Show me how to die [Hiro] Show me how to die [Hiro] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Show me how to die [Hiro]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Rasta no Show
» Tobi's Show [Mission]
» Mission Rang C - Show time !
» Les parasites font leur show [C] - [Pv Kiseichuu]
» Hiro

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Reste du Monde :: Reste du Monde :: Yu no Kuni-