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 Les premières pierres de l'édifice [politique Ta; Joki]

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Katano Raion
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Message(#) Sujet: Les premières pierres de l'édifice [politique Ta; Joki] Les premières pierres de l'édifice [politique Ta; Joki] EmptyLun 20 Juil 2015 - 12:51

Bien des fleures avaient fanées depuis le jour où j’avais enfin ouvert les yeux sur la réalité de mon existence ; depuis ce funeste après midi ou cet esprit divin, mi-homme ; mi- mirage était venu à ma rencontre. Il m’avait dit des vérités que je refusais d’accepter et qui pourtant, au final, constituaient une grande partie de ma propre identité. Je ne savais comment me situer. Étais-je bon, étais-je mauvais ? Faisais je du bien au monde en sauvant la belle et l’orphelin ? Le blessais-je vraiment en lui arrachant quelques uns de ses habitants. Il me fallut bien des années pour réaliser que l’homme est le véritable cancer de cette planète et que je tente de l’exterminer ou pas, cela n’aurait au fond, pas grande incidence sur cette dernière. J’étais insignifiant, incapable de faire la moindre différence réelle. Mais au moins poursuivais-je mon propre but, ma quête de purification à mon échelle. Car si un homme pose une pierre, jour après jour, sur celle de la veille, on commence à percevoir le bout du nez d’une structure, les premiers aspects d’une merveille. Peu importait si je devais demeurer le seul artisan de ma pyramide, du moins étais-je assigné à une tâche, à un but qui m’était supérieur.

Pourquoi est-ce que je me lance ainsi dans l’introspection de ma personnalité de ce temps ? Je ne sais pas vraiment. Peut-être pour narrer l’histoire qui va suivre. Celle-ci fut, dans un premier temps, plutôt banale et sans grand intérêt. Mais ce sont les personnages qui font l’intérêt d’une histoire, pas son contexte. Alors laissez moi vous introduire tout ce cadre qui vous donnera envie d’écouter, et taisons un peu cette voix du présent qui se fait trop bavarde et avec laquelle je prends trop de plaisir à m’exprimer.

J’avais depuis peu pris contact avec Goren, comme me l’avait demandé le spectre tout habillé de noir. J’avais trouvé en ce dernier un allié intéressant, de plus, un homme qui savait ce qu’il valait et quelle était sa place dans ce monde. J’appréciai converser avec lui de la pourriture de l’univers, de l’homme et de son impact négatif sur l’équilibre moral. Il ne semblait pas être en désaccord avec ma vision des choses, même s’il ne se perdait pas particulièrement dans ce genre de réflexions. Mais il ne faut pas croire que nos discussions ne se portaient que sur de si profondes réflexions. Toujours était il que je me réveillai, en cette belle et chaude journée d’été, au fond d’une auberge de bonne aventure dans un coin perdu de Ta, pour apprendre que ce dernier m’avait laissé un message.

Lorsque l’aubergiste me fit signe de récupérer le message, je ne le crus d’abord pas. Il me paraissait inconcevable que le géant de pierre ait aussi facilement retrouvé ma trace. J’avais toujours pensé que ce serait moi qui reprendrai contact et pas l’inverse. Mais je ne fis pas le difficile et me saisis de l’enveloppe que ce brave tenancier me tendait. Je la décachetai et la lu avec attention. Apparemment, le Goliath avait un contrat pour moi. Pas un assassinat, non… quelque chose de plus soft et de moins radical. Il s’agissait d’une mission de transfert : un politicien de Ta souhaitait se rendre à Yu no Kuni afin d’y apprécier là bas les sources chaudes. Il fallait ensuite, une fois arrivés aux sources, reléguer le boulot à d’autres hommes, engagés pour prendre la relève. Apparemment, ce petit contrat constituait un bon moyen de s’accorder les bonnes grâce de l’une des têtes pensantes de Ta no Kuni.

Sans entrer dans les détails, je crois qu’il est inutile de préciser que je fonçai, dès ma douche prise, au lieu de réception du contrat. Là-bas – dans une sorte de temple abandonné de Ta- je retrouvai mon politicien et sa pseudo-secrétaire. Celle-ci dégageait une énergie malsaine, un peu semblable à la mienne. Je me rapprochai donc et, passées les salutations obligatoires et polies dont je gratifiai mon client, je portai mon regard sur sa personne.

« Bonjour, je suis l’homme qui escortera votre patron jusqu’aux sources de Yu. Puis-je savoir s’il y a la moindre information à retenir à propos de ce voyage ? »

La secrétaire ne me répondit pas, elle se contenta de me lorgner pendant quelques secondes avant de me remettre un formulaire. Sur ce dernier étaient notées précisément tout ce que je devais savoir ; comme quoi rien ne vaut un beau petit bout de papier.

Encore une fois, il est inutile de se perdre dans la description ennuyeuse d’un voyage reliant le pays de Ta à celui de Yu. Il me suffira de dire que nous arrivâmes aux sources chaudes de Chikagai bien rapidement, en moins de deux jours de marche, que nous ne rencontrâmes sur le chemin que peu d’obstacles, pour la plupart relevant du chien écrasé et de la vieille femme antipathique.

Mais c’est en pénétrant dans ces fameuses thermes que les choses commencèrent à se corser...


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Jôki Matsuhiruto
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Message(#) Sujet: Re: Les premières pierres de l'édifice [politique Ta; Joki] Les premières pierres de l'édifice [politique Ta; Joki] EmptyVen 24 Juil 2015 - 1:07

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Un nouveau promontoire naturel formé par des années d'érosion et de mouvement de plaque teck-tonik (non j'déconne, tectoniques), surplombant ainsi toute une vallée dont on devinait les sources thermales qui la tâchaient aux voiles de vapeur qui s'élevaient majestueusement dans le ciel. Quelques zébrures venaient en relier quelques unes et laissaient une traînée de buée se mêler aux lueurs du crépuscules qui flamboyaient déjà en plusieurs teintes différentes sur les colonnes de fumée, les nuages de basses altitudes et les lointains cumulo-nimbus, offrant un spectacle occasionnellement appréciable en cette contrée et à tous les coups à couper le souffle pour quiconque aurait la sagesse de s'y attarder. Perchés sur ce belvédère, deux guerriers surveillaient les aller-venues à l'affût du cortège d'un riche et influent dignitaire.

Une calèche dont la noblesse n'avait d'égal que les destriers, en son sein un homme soutenu par certains des plus prévoyants, entouré d'une garde entièrement dévouée et prête à en découdre, ainsi que d'un peuple qui croyait en ses discours travaillés et prémédités. Non loin, un valeureux combattant au corps et au regard marqués de multiples batailles et expériences de tout horizon. Tenant les rennes de mains de fer, une mystérieuse femme au regard nimbé de mystères et porté vers l'avenir. Toute une escorte pour un homme venant profiter des bienfaits de vacances gracieusement payées par des gens qui préfèrent que l'on ignore en quoi consiste la totalité de leurs affaires.


- Tiens-toi prêt, ils arrivent. Ils devraient sortir de la lisière de la forêt dans trois, deux, un...

Matsu porta son regard à l'endroit où débouchait le sentier, sa tête arrivant à la même hauteur que celle de son cousin et sensei assis en tailleur, les mains jointes et les yeux fermés. Quelques petites tâches apparurent, suivis d'une nuée de porte-lances en communauté assez réduite pour ne pas être trop encombrants, assez conséquente pour pouvoir peser dans une bataille.

- Ya anguille sous roche.

Sa voix froide résonna comme un coup de marteau dans la vallée. Le coup de marteau sonna comme un réveil que l'on entend chaque matin.

- Ils étaient supposés n'être accompagnés que d'un seul shinobi, mais je sens bien distinctement deux sources de chakra, toutes deux des plus conséquentes. L'un surpasse néanmoins l'autre... et de loin. Ce n'est peut-être rien, mais prépare toi au pire, on descend. ... Non, attends qu'ils s'engouffrent un peu plus sur notre territoire.

Sa mains s'était levée pour lui faire signe de s'arrêter, et resta en suspension avec leur souffle et le temps qui avait stoppé sa course alors que les tâches s'avançaient dans les colonnes de vapeur. Ses doigts se baissèrent et tous deux disparurent. Ce n'est que devant l'escorte que le jeune homme et le jeune garçon apparurent.

- J'espère que vous avez fait bon voyage. C'est ici qu'on le récupère.

Ils savaient parfaitement ce qu'ils devaient faire par la suite, cet homme n'était pas le premier politique corrompu qu'ils recevaient dans leurs sources "V.I.P". En d'autre terme mais sans plus de chaleur dans la voix : « vous avez fini, la sortie se trouve derrière vous. » Souvent, c'était aussi simple que ça. Leur équipe et le reste des membres de leur branche du clan Jôki n'inspiraient pas vraiment la promesse de bonnes relations sociales. Cette fois-ci, il y aurait de l'adversité : la tête de la secrétaire se releva et dans son regard sombre brilla la lueur rougeâtre du coucher du soleil.

- 10 000 000 de ryos pour celui qui coupe la tête de monseigneur, trois millions pour chacun de ceux qui y participent. Ce n'est pas une blague, pour preuve... :

Elle claqua des doigts alors qu'elle défiait les Jôki du regard. Une fontaine de chakra s'éleva pour retomber en pluie sur chacun des gardes. Tous venaient de se voir conférer une partie de ses pouvoirs et étaient dorénavant d'une force de frappe plus importante. Elle les avait pris de cours et tout se retourna en un instant, à l'instar de la calèche soulevée par une poignée d'homme assoiffée de plus de pouvoirs. Ne pouvant se permettre le moindre échec dans cette mission, Nuyhara prit aussitôt les devants. C'en était déjà trop. Comme un kaméhaméha il projeta une colonne de vapeur sur le côté de la calèche qui repoussa violemment et brûla la peau de tout ceux qui en avaient été en contact.

- Matsu' !! Le seigneur en priorité ! Ne laisse personne s'approcher de lui !

Il allait se charger des plus gros poissons. Alors que la secrétaire avait déployé des ailes et s'était envolé plus en retrait telle une harpie, le jônin professeur d'à peine vingt ans dégaina son sabre qui fumait déjà intensément et se mit en garde dans l'alignement de Yoru.

- TOI !! Montre-moi par les actes de quel côté tu es dans cette affaire !!


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Katano Raion
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Message(#) Sujet: Re: Les premières pierres de l'édifice [politique Ta; Joki] Les premières pierres de l'édifice [politique Ta; Joki] EmptyVen 24 Juil 2015 - 12:07

Si vous êtes du genre à vous offenser d’une trahison, alors vous n’êtes pas habitant de ce monde depuis très longtemps, ou vous êtes extrêmement naïf. Car lorsque l’on est humain, on sait que l’on est en proie à un maximum de traitrise de la part de nos compères. On l’apprend en premier lieu à ses dépends et l’on se dit que ça n’arrivera plus. Mais on finit par se rendre compte que l’on a tort et alors, on s’y habitue, comme aux menaces terroristes constantes ou à la pluie en été. En effet, on apprend ainsi à se prémunir de la surprise qu’octroie une trahison expresse et l’on peut ainsi agir en conséquence, sachant qu’on a prit au préalable quelques précautions bien placées.

Enfin, tout ça pour dire que lorsque nous arrivâmes, la pseudo trahison de la secrétaire au regard d’aigle ne me perturba pas plus que ça. Lorsque l’on suit un politicien corrompu à travers tout un pays pour l’escorter en exil, on s’habitue à faire preuve de patience et, surtout, de méfiance vis à vis de ses employés. Aussi avais-je déjà commencé à me douter de quelque chose, dès l’instant de notre rencontre où son corps et son attitude dégageaient une si forte odeur de vice. Mais je n’allais pas m’engager dans une hostilité irréfléchie sur de simples soupçons, alors je me contentai de la tenir à l’œil ; jusqu’à ce moment fatidique à notre arrivée aux sources chaudes.

Il serait inutile que me perde à nouveau dans la narration barbare de la trahison de cette jeune secrétaire vis à vis de son employeur, mon co-narrateur s’en ai déjà occupé très bien, ne serait-ce que pour votre bon plaisir, je vais donc omettre cette partie et me lancer directement dans une narration qui m’est propre, en prenant pour acquis les informations que vous connaissez déjà, chers lecteurs, sur la situation susdite (ceci était un message de la compagnie créole et orientalo-hispaniquo-arabe des lecteurs ennuyés).

« Le vent souffle à perpétuité sur le chêne. Jamais il ne s’en surprend et jamais il ne courbe l’échine… »

Je demeurai tout d’abord immobile, analysant la situation. Je me demandai s’il fallait que j’agisse, étant donné le fait que mon client était arrivé à destination et que je pouvais donc m’octroyer le luxe de ne pas le défendre, mon contrat étant rempli –du moins selon les closes de ce dernier. Mais un autre protagoniste, l’un des deux soldats venus récupérer le colis, décida qu’il serait plus amusant de me forcer la main et se positionna dans ma ligne de défense, armé d’une épée aux allures de vapeur, et m’obligea –si l’on peut utiliser un tel terme dans ce genre de situation- à choisir un camp.

« Il faut savoir se montrer altruistes quand la barbarie l’emporte sur le courant de l’époque… »

Je n’avais pas terminé ma phrase que déjà mes deux mains s’étirèrent pour laisser mes chaines enrouler le corps de deux gardes et les attirer vers moi. Dans un pirouette fulgurante j’en cognai un au visage et un autre en plein estomac. Je les projetai ensuite, toujours via mes chaines que je maitrisais à la perfection, contre l’édifice en bois (la charrette) encore brûlante de l’attaque de mon nouvel allié.

« Je vous laisse vous occuper des autres pour le moment, valeureux guerrier. Je vais quant à moi m’amuser un peu. »

Aussi tôt dit, aussitôt fait, j’entourai mon corps de cette impulsion de vent dont je venais récemment de maitriser les fondements et me projetai dans les airs. Je planai ainsi pendant quelques secondes jusqu’à rejoindre cette fameuse secrétaire au regard d’aigle - la métaphore n’ayant pas pu être mieux choisie étant donné les deux véritables ailes qui lui étaient poussés dans le dos.

« Il n’y a pas de place dans ce monde pour les créatures dans ton genre… démon. »

« Tu penses pouvoir faire quoi que ce soit contre moi ? Amateur ! »

Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre à quel genre d’adversaire j’avais à faire. Néanmoins, ni la peur, ni la colère ne se firent une place dans mon esprit, et je décidai de continuer le combat ainsi.

Je fonçai de ce fait vers elle, entamant la danse aérienne. Un coup de poing, un coup de pied, une esquive sur la gauche, une parade sur la droite. Elle ne se faisait pas aisément toucher et rendait chacun de mes coups avec force. Soudain, je fus pris de cour, un coup sauvage dans le thorax me faisant perdre l’équilibre, elle me projeta via une impulsion de chakra jusqu’au sol- trop proche du politicien corrompu et de son petit garde pour que ces derniers ne me remarquent pas- et me balança une véritable boule de feu !

« On ne brûle pas les ailes d’un ange lorsque celles-ci elles-mêmes sont constituées de flammes… »

La fumée ressortait de l’impact, mais tout ce qu’on dû voir, ce fut mon corps, debout, au milieu de cratère, intact. La force de Maskine m’entourant le corps de manière invisible, j’avais échappé au pire et étais maintenant à nouveau près à me battre. Je lançai néanmoins un regard vers le petit garde du corps de ce bon politicien et, entre deux gardes qu’il repoussait, je lui dis avec humour :

« Tu ne veux pas t’occuper d’elle à ma place, je commence un peu à m’ennuyer. »

Comme tous les hommes d’églises, j’aimais bien les enfants…
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