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 Un vide qui fait mal [Kôhei]

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Konoha
Hayashi Nozomi
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Message(#) Sujet: Un vide qui fait mal [Kôhei] Un vide qui fait mal [Kôhei] EmptyLun 23 Mar 2015 - 17:20

Après le départ de Miko, la Sabakyô était restée prostrée quelques temps. Le visage baigné de larmes dans les genoux. Combien de temps avait coulé ? Celui qu'il fallait pour laisser s'échapper un peu de sa peine. Elle releva la tête, et son regard se perdit dans le feu. Une pensée lui traversa l'esprit. Le feu, hein ? Et puis elle se reprit. Elle ne pouvait pas faire ça, ni rester là éternellement. Même si elle en aurait bien eu l'envie. Elle se releva difficilement, et éteignit le feu en quelques mudras. Puis elle prit le chemin de la base. Doucement, au début. Le cœur lourd. Puis son pas s'accélérait à mesure qu'elle approchait. Il y avait quelqu'un qu'elle devait absolument voir.

Le cœur battant, elle pénétra dans la grotte qui leur servait de repaire. Les regards que lui adressaient les gardes lui fit comprendre qu'il était rentré. Seul. Tous avaient plus ou moins compris ce qu'il s'était passé. Seitô était mort. Même s'ils ne devaient certainement pas s'attendre à ce que ce soit Miko qui leur ait enlevé leur chef. Les détails pouvaient attendre. Pour le moment, elle avait quelque chose de plus urgent à faire. De nouveau, elle effectua quelques mudras. Le chakra détecté, elle s'y dirigea. La clinique ? Comment se portait-il ?

Courant presque, elle arriva dans le bâtiment. Se laissant guider par ses sens, elle parcourut les différents étages et couloirs. Jusqu'à arriver devant une porte qu'elle ouvrit assez violemment. Elle pénétra dans la pièce avec tout autant de tact. Et posa le regard sur son ami. Il était dans un sale état. Mais encore vivant. Le voir ainsi la secoua plus qu'elle ne l'aurait voulu. Lui, elle pouvait encore le sauver. Elle se dirigea précipitamment vers lui et posa directement ses mains au dessus du corps mutilé à divers endroits. Un rapide scan lui donna les informations médicales nécessaires pour pouvoir le soigner. Elle prit une profonde inspiration pour se calmer et se concentrer. Et bientôt une aura verte bienfaitrice apparut au dessus du Hyô. Son chakra le parcourut entièrement, soignant petit à petit les différentes blessures.

- « Kôhei... »

Incapable de dire quoi que ce soit d'autre, elle se concentra sur sa tâche. Le regard porté sur ses propres mains, elle évitait de croiser le sien. Pour ne pas craquer. En se concentrant sur ce qu'elle faisait, son esprit se faisait plus clair. Lors de son scan, elle avait sentit quelque chose d'étrange, qu'elle devrait vérifier par la suite. Et puis, elle l'avait senti également en le traquant : il y avait du chakra de l'Aburame en lui. Pourquoi ? Comment ? Que s'était-il réellement passé ? La femme lui avait parlé de Seitô, mais pas de Kôhei. Elle avait tant de choses à lui dire, à lui demander. Mais sa gorge nouée l'en empêchait. Et puis, avait-il besoin de ça ? Il venait de perdre son mentor. Elle n'avait pas le droit d'en rajouter.

Les plaies se fermèrent petit à petit. Et bientôt il ne resta plus que des cicatrices. La lumière verte se stoppa. Épuisée mais heureuse d'avoir pu sauver son ami, elle se dirigea vers la porte, doucement cette fois-ci. Elle la referma, les laissant seuls tous les deux. Puis elle revint vers lui, et le regarda enfin dans les yeux. Son élève, qui avait été si proche de lui. Qui pourrait mieux comprendre ce qu'elle ressentait en ce moment que lui ? Avaient-ils vraiment besoin de se dire quoi que ce soit ? L'un et l'autre savaient qu'ils avaient perdu un être cher. Certainement le plus cher qu'ils avaient eu tous les deux. Alors sans un mot, elle se rapprocha de l'élève de son amant. Elle passa les mains autour de son cou et l'attira contre elle. Assise sur le bord du lit, elle le tenait dans ses bras. Nul ne savait lequel elle tentait de réconforter en faisant cela, lui ou elle-même. Est-ce que ça avait une quelconque importance, après tout ?
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Un vide qui fait mal [Kôhei] Un vide qui fait mal [Kôhei] EmptyLun 23 Mar 2015 - 20:08

Le ciel devenait sombre. La journée se terminait, et la lune commençait à se montrer, progressivement. Mon regard était rivé vers cette fenêtre. Pourtant, mon regard était perdu dans le vide. Je revoyais la scène, toutes ces images me revenaient sans cesse à l’esprit. Il m’était impossible de penser à autre chose. Je ne réalisais toujours pas ce qu’il s’était passé. Tout s’était passé si vite. En l’espace de quelques minutes, mon univers avait été détruit. Jamais je n’aurais imaginé... que cela se terminerait ici, et maintenant.

À mon retour à la base, on m’avait tout de suite guidé vers la clinique du Shôraizen, pour que l’on vienne m’administrer les soins dont j’avais besoin. Seulement, j’avais refusé. Il était hors de question que l’on me touche... qu’une main étrangère ne s’en prenne à moi. Mon maître était mort, alors qu’une personne de confiance lui administrait des soins. Ou plutôt, c’était ce qu’elle avait voulu faire croire... plutôt que de le soigner, elle lui avait donné le coup de grâce. C’est pour ça que je refusais catégoriquement que l’on me touche, que l’on cherche à guérir mes blessures.

Personne n’en avait le droit. Sauf une seule... Nozomi. C’était une des rares personnes en qui je pouvais avoir, malgré tout, confiance. C’était peut-être même la seule, après tout... et par chance, elle maîtrisait les arts médicaux. C’était la seule que j’autorisais. Les autres médecins m’avait donc laissé, me laissant seul dans cette salle. Personne ne pouvait venir... sauf elle. Et je sais qu’elle finira par arriver. Au pire, le bruit circulera. C’était peut-être égoïste de ma part, d’autant plus qu’elle devait être, elle aussi, dévastée. Seulement, je n’avais pas le choix.

Et j’avais raison, elle finit par arriver. Je tournais le dos à l’entrée de la salle, toujours à observer le ciel s’obscurcir de plus en plus. La pénombre était là... Sans un mot d’abord, elle s’approchait pour s’occuper de mes blessures. À son arrivée, la lumière était revenue, chassant l’obscurité dans laquelle je m’étais caché. Travailler dans le noir ne devait pas être des plus plaisants... en tout cas, elle commençait à appliquer son chakra médical sur mes blessures, et surtout sur mon bras gauche qui avait été le plus touché.

Elle m’appela seulement...

Je ne savais pas quoi dire, quoi faire. Elle était au courant déjà. Comment ? Je n’en savais rien. Je n’en avais parlé à personne encore. Alors certes, me voir rentrer seul était un signe... mais bon. Et toujours dans ce même silence, j’observais la lune monter haut dans le ciel. À son tour, elle domina le ciel, emportant avec elle tous les évènements de la journée. Tandis que moi... je ne trouvais pas les mots. Pas la force de dire quoique ce soit...

Les soins étaient terminés, mes blessures allaient bien mieux déjà. Beaucoup mieux. C’était encore douloureux, mais j’arrivais à mieux mouvoir mon bras gauche. Elle ferma la porte, et s'assit sur le bord de mon lit. Une étreinte... réconfortante. Ses bras passèrent autour de mon cou, elle se rapprocha. Dans ses bras, je me sentais... mieux. Ou du moins, je me sentais compris. Mais à l’inverse... je ressentais tout aussi sa propre douleur. Elle souffrait, elle aussi.

Mes bras, même le blessé, se resserrèrent autour d’elle. Un silence... alors que mon regard se tournait maintenant vers le sol.

    Nozomi...


Que dire. Que faire ? Je ne savais pas trop. Je ne me sentais pas de lui dire. Elle était au courant de ce qu’il s’était passé... était-ce nécessaire d’en rajouter ? Pas forcément. Par contre...

Un instant après, je m’en détachais. Je la regardais alors, enfin dans les yeux.

Un changement de sujet ? Oui. Je fuyais le sujet qui nous tenait à coeur. Que dire de plus ? Elle savait. Mais d’abord, j’avais besoin d’aide, pour quelque chose de plus précis... depuis mon réveil, quelque chose n’allait pas. Je ressentais quelque chose en moi. Le chakra de Miko était présent dans mon organisme. Qu’est-ce que c’était ? Je n’en savais rien. Je ressentais son chakra, en petite quantité... des insectes ? Un poison ? Je n’en savais rien... vraiment rien.

Et pour ça, j’avais besoin d’aide. De son aide.

    Miko m’a injecté quelque chose. Je ne sais pas quoi, je sens juste son chakra. J’ai besoin de toi pour voir ce que c’est... et me le retirer.


J’ignore qu’est-ce que c’était... mais il était hors de question que je reste avec ça dans mon corps. Quoique ce soit. Même si ce n’est rien. Même si c’est pour me nuire... ou au contraire. Je n’en savais rien. Simplement, je ne veux rien d’elle dans mon corps. Malgré tout, mon ton était sec. Je ne voulais pas qu’elle le prenne contre elle. Elle pouvait le comprendre.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Un vide qui fait mal [Kôhei] Un vide qui fait mal [Kôhei] EmptyJeu 26 Mar 2015 - 13:59

Le jeune homme se laissa volontiers faire. Lui non plus ne semblait pas savoir quoi dire. Que dire, en de telles circonstances, de toutes manières ? Il l'enlaça à son tour et prononça simplement son prénom. Ils restèrent ainsi quelques secondes. A partager leurs douleurs respectives. Puis il se détacha d'elle avant de poser les yeux dans les siens. Il avait quelque chose à lui demander. Il confirma ses soupçons.

- « Oui, j'ai senti qu'il y avait quelque chose en toi qui avait son chakra. »

Pourquoi ? Ça ne lui avait pas suffit d'enlever la vie de Seitô ? Il fallait qu'elle infecte l'élève également ? Peut-être qu'elle pensait ainsi pouvoir agir au cas où il prenait le même chemin. Mais la Sabakyô ne laisserait pas faire ça ! Elle n'avait pas su protéger son amant, il n'en serait pas de même pour son ami. Elle l'allongea de nouveau en posant sur lui une main douce mais ferme. Puis elle ferma les yeux, et se concentra sur ce qu'elle ressentait, sur ce qui émanait de lui. Quelques instants passèrent, puis elle ouvrit de nouveau les yeux, le visage grave.

- « Je crois... Qu'elle a mit un insecte à l'intérieur de toi. Mais il est dangereusement placé. »

Elle se leva du lit et redressa de nouveau le patient afin d'avoir accès à sa nuque. Les mains tremblantes, elle prit une profonde inspiration. Elle n'avait pas le droit à l'erreur. L'insecte avait certainement des capacités de défense. Et si jamais il sentait ce qu'elle allait faire... Il était placé bien trop près du cerveau... Puis elle apposa ses paumes au dessus du cou du jeune homme. Non pas à quelques centimètres comme elle le faisait à son habitude. Mais presque à le toucher.

- « Tu es prêt ? »

La question s'adressait d'avantage à elle-même qu'à lui, finalement. Les paupières de nouveau closes, elle concentra toute son attention sur le parasite. Et bientôt le chakra parcourut encore le Hyô. La lueur était verte comme lorsqu'elle avait soigné son corps meurtri, mais tirant d'avantage sur le jaune. Et pour cause : cette fois-ci il n'y avait pas seulement du chakra à but médical mais également son affinité avec la foudre. Celle ci se propageait en d'infimes ondes invisibles à l’œil nu. Mais désagrégeant tout ce que la femme médecin lui ordonnait. Et cette fois ci il s'agissait d'un insecte. La technique nécessitait de la concentration, et encore d'avantage car la chose à pulvériser était vivante, contrairement à du poison. De plus, la foudre parcourait le corps très rapidement et il fallait avoir une grande connaissance du corps humain pour la diriger à l'intérieur à sa guise.

- « Il est mort. »

Tout avait été fait en une poignées de secondes, pour ne laisser aucune chance à l'insecte.

- « Je l'ai désagrégé. Ton corps va éliminer rapidement ce qui reste, - pour le peu qu'il en reste - mais quoi que ça ait pu être, ce n'est plus dangereux. »

Elle se dirigea vers un coin de la pièce et s'empara d'une chaise, qu'elle approcha du lit. Elle s'installa dessus et observa son ami quelques instants. Son regard fuyait lorsqu'il voulait la regarder à son tour. Elle hésitait.

- « Kôhei, je... J'ai ressenti une sensation étrange. Via la bague que nous avons tous, je suppose. »

Et c'était comme cela qu'elle avait deviné, même si Miko le lui avait confirmé par la suite.

- « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? »

Le regard posé sur ses mains, elle triturait nerveusement le bas de son kimono. Elle n'avait pas eu les détails. Même si elle n'était pas vraiment certaine de vraiment les vouloir. Qu'elle les ait ou non, lui n’était plus là.

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Message(#) Sujet: Re: Un vide qui fait mal [Kôhei] Un vide qui fait mal [Kôhei] EmptyJeu 26 Mar 2015 - 15:00

Elle le confirma. Il y avait bien... quelque chose d’étrange, avec mon corps. Elle m’a injecté quelque chose, et je ne savais absolument pas ce que c’était. J’ignorais qu’elle était l’intérêt premier de cette injection, bien que j’imaginais grossièrement ce qu’elle pouvait en tirer... en tout cas, sans doute rien qui pouvait me servir. Plus vite j’en serais débarrassé, et mieux ce sera. C’était plus sûr... histoire d’assurer la suite. La question était maintenant... quelle suite ? Il fallait se rendre à l’évidence, la situation devait complexe... et très épineuse. Rester ici, au risque de se faire encore trahir, et ayant perdu mon repère ? Ou bien partir, pour voler de mes propres ailes, et ne dépendre plus que de moi-même... ? Un choix bien compliqué à prendre.

Allongé sur mon lit, l’Uma posa sa main sur moi, concentrée. Un insecte, c’était donc bien ça. Cette garce ne s’était pas gênée pour infiltrer l’une de ses bestioles à l’intérieur de mon corps. À partir de là, il n’y avait plus de doute possible... le danger était présent. Je déglutissais à l’idée d’avoir l’une de ces sales bestioles dans mon organisme. Et le plus inquiétant... c’était ce qu’elle en pensait. L’insecte était dangereusement placé. Bien entendu... elle avait tout fait pour me compliquer la tâche.

    Ça ne fait rien, enlève-moi ça.


Mon regard se plongea dans le sien... j’étais déterminé. Même si c’était dangereux ou autre, je ne pouvais pas accepter de vivre, dans le doute de voir son insecte me détruire de l’intérieur, d’une quelconque façon. Je ne me le pardonnerai jamais. Alors... autant prendre le taureau par les cornes, et affronter directement la bête.

    Oui... je suis prêt.


Tendu. Oui, je ne pouvais pas m’empêcher d’être légèrement sous pression, avec l’opération qui allait se dérouler. Et d’ailleurs, elle commença. Doucement, mais cela se compliqua. Je ressentais de légères décharges, à l’arrière de ma nuque. J’ignorais qu’elle était cette technique, mais je comprenais mieux en quoi elle était délicate. Je grimaçais, ressentant l’électricité agir.

Jusqu’à cette phrase, synonyme de délivrance. La mort de l’insecte. En effet, je ne ressentais plus son chakra agir... il avait été désintégré par la foudre de la médecin. Rassuré, je relâchais doucement la pression... voilà un poids en moins, déjà. Selon ses paroles, mon corps allait se charger de la suite, pour éliminer ce qu’il restait de la bestiole. Il n’y avait plus de danger, donc. Et je lui devais.

    Merci, Nozomi.


Seulement, maintenant. Je n’allais plus pouvoir esquiver le sujet qui lui tenait réellement à coeur. Je le savais. C’était le prix à payer, à vouloir la voir elle, et uniquement elle. À un moment ou à un autre, elle m’aurait lancé sur ce sujet. Ce qui était tout à fait compréhensible. Elle voulait savoir, et comprendre. Elle voulait apprendre ce qu’il s’était réellement passé, et qu’elle était la signification de cette étrange sensation qu’avaient procurées la bague.

Les bagues, hein... maintenant qu’elle le disait, je n’y avais même pas pensé. À vrai dire, vu la situation intense qu’il y avait là-bas, je n’avais rien ressenti. En même temps... contrairement à tous, je l’avais vécu.

Inspirant un moment, mes mains vinrent se joindre, triturant chacun de mes doigts dans une tension nouvelle.

    Nous sommes partis en mission, avec l’objectif d’éliminer les dirigeants de l’Épée du Dragon. C’était... intense. La situation s’est retournée un bon nombre de fois, et nous avons un peu tous failli y passer à plusieurs reprises. Et finalement... les trois dirigeants, ainsi qu’un nombre important de recrues ont été éliminées. La mission a été un succès.


C’était au moins ça, même si ça ne faisait plus trop d’importance, à mes yeux.

    Néanmoins, les deux jeunes filles qui étaient avec nous ont, elles aussi, perdu la vie. Tant qu’à nous... Seitô était grièvement blessé, tandis que j’étais dans un état déplorable. Miko elle, s’en était très bien sorti. Je me suis absenté un instant, pour aller chercher les corps de nos deux partenaires, et Miko était censé s’occuper de soigner Seitô. Seulement...


À partir de là, mon regard se perdit vers le sol. Incapable de supporter le sien. Je ne trouvais pas mes mots... je ne savais pas quoi dire. Un instant de silence suivit, incapable de poursuivre ma tirade. Une larme fuyait, sur ma joue, reprenant mon souffle.

    Lorsque je suis revenu... je l’ai retrouvé... mort. De nouvelles blessures... mortelles, étaient apparues. Il n’y avait plus rien à faire pour lui. Et elle était là, non loin. Elle l’a tué. Elle l’a condamné, de son propre chef. Et je n’ai rien pu faire... elle nous a trahit, détruit. Et j’étais impuissant... incapable de changer les choses. Ni même de le venger...


Je n’ai jamais autant haï quelqu’un. Pas même mon père, avait mérité une telle haine. Et pourtant, il y aurait de quoi... sauf que là, c’était bien pire.

    Il ne me restait rien... mon corps était sur le point de s’effondrer, et était vidé de toute forme d’énergie après ces combats. Mais malgré tout... j’ai cherché à le venger. Elle ne m’a pas raté non plus... mais pourtant, elle ne m’a pas achevé. J’en ignore la raison... et j’ignore surtout ce qu’elle a tenté de faire, avec son parasite.


Pitié ? Pour sa bonne conscience ? Ou étais-je si insignifiant à ses yeux ? Aucune idée. En tous les cas, il fallait que je la prévienne.

    Avec ce qu’elle a fait, je refuse qu’elle soit encore en liberté, à vivre. Mais elle est dangereuse. Alors... n’essaye pas de la retrouver, ou de la rencontrer. C’est mon devoir...
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Message(#) Sujet: Re: Un vide qui fait mal [Kôhei] Un vide qui fait mal [Kôhei] EmptyJeu 2 Avr 2015 - 18:24

Il entreprit de lui répondre, même si cela l'obligeait à se plonger dans des souvenirs douloureux. Nozomi en était désolée, mais à qui d'autre pouvait-elle demander ça ? Il était le seul à avoir vu, à avoir vécu les derniers instants de l'homme de sa vie. Mis à part Miko. Mais la jeune femme avait beau être tolérante, elle se voyait mal approfondir la question avec celle qui l'avait tué. Tandis qu'elle-même ainsi que Milly opéraient dans la ville portuaire et s'occupaient d'un des sous-fifres, leur équipe avait affronté les dirigeants de l'épée du dragon. Et à l'entendre, ça ne s'était pas très bien passé.

Il fallait bien avouer qu'une organisation criminelle qui faisait assez de bruit pour parvenir à leurs oreilles devait être assez conséquente. Non seulement par ses actions, mais aussi à sa tête. Car pour qu'elle n'ait pas été étouffée dans l’œuf il fallait bien que ceux qui la dirigent savent ce qu'ils faisaient et qu'ils soient assez puissants pour ne pas se faire écraser directement. D'autant plus que d'après les dires de Kôhei, le combat avait été intense. Comment avaient-ils pu prendre autant de puissance et faire autant de mal sans en avoir été inquiétés jusque là ? Dans le cas du Shôraizen, ils vivaient reclus, sous terre. Sans faire de vagues. Mais eux ? Pourquoi le Daimyo n'avait-il pas agit avant ? Il avait certainement dû en être informés avant les ailes de la liberté. Et pourtant c'était eux qui s'étaient occupés du problème. Et leur mission avait été menée à bien, libérant ainsi les civils de Yu no kuni d'un mal qui grandissait impunément de jour en jour.

Kôhei poursuivait son récit, et Nozomi l'écoutait patiemment, sans l'interrompre. C'était visiblement bien plus difficile que ce qu'elle n'avait pensé. Elle regrettait presque de lui avoir demandé ça. Et elle ressentit un pincement au cœur quand elle vit la larme couler sur sa joue. La gorge nouée, elle le laissa cependant poursuivre son histoire. Miko s'était bien sortie du combat, et Seitô lui avait fait confiance afin de la soigner car il était en mauvais état, pour sa part. Et alors que Kôhei s'était absenté, elle en avait profité pour l'achever. Alors qu'il lui avait fait confiance. Elle serra les poings. Elle lui avait bien dit qu'elle l'avait tué. Mais elle s'était naïvement imaginée un combat à la loyale. Pas... Ça !


- « Elle l'a... Achevé ?! Alors qu'il lui a fait confiance pour le soigner ? »

Kôhei, malgré ses blessures, avait tenté de venger son maître. Mais sans succès, puisqu'il était bien trop épuisé et vidé par les combats menés auparavant. Miko l'avait vaincu à son tour, mais le laissant cette fois ci en vie. Il se demandait pourquoi. Et aussi pourquoi elle l'avait infecté. La jeune femme n'avait pas les réponses non plus, et ne pouvait faire que des suppositions. Peut-être l'avait-elle laissé en vie afin de lui laisser une sorte de seconde chance. Et qu'elle l'avait parasité pour le surveiller et pouvoir intervenir au cas où il tournerait mal...

- « Peut-être un moyen de savoir où tu te trouves à chaque instant. »

Pour pouvoir le traquer. Savoir lorsqu'il s'approcherait trop près d'un village shinobi. La dame aux insectes était douée en sensorialité, après tout. Mais les villages n'étaient désormais plus sa priorité, il en avait une autre : Miko. Il désirait emprunter la voie de la vengeance. Et elle-même ? Elle n'en savait rien. Elle était actuellement perdue. Elle avait vu Miko après ça, elles avaient discuté. Sans savoir ce qu'il s'était réellement passé. Et Kôhei la mettait en garde contre elle. S'il savait... Il la considérerait certainement comme une traîtresse, elle aussi. Nozomi ne savait actuellement pas quoi faire. Une seule chose était sûre : elle ne pouvait pas rester ici. Pour ne nombreuses raisons.

- « Merci. Je ferais attention. »

Elle prit une profonde inspiration. Il lui resterait cependant quelque chose à faire. Ou plutôt à demander, avant de lui annoncer sa soudaine décision. Elle prit une profonde inspiration.

- « Kôhei, je... Une autre chose... J'aimerais le voir. Une dernière fois, s'il te plaît... »

Elle ne savait pas si elle arriverait à supporter de le voir en cet état. Mais elle tenait à le faire. Elle lui devait bien ça. Rien que pour le rendre présentable, au moins. Avant de faire des funérailles.
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