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 Vagabondages [Solo]

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Konoha
Inuzuka Takeo
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Message(#) Sujet: Vagabondages [Solo] Vagabondages [Solo] EmptyLun 9 Mar 2015 - 19:54

L’hiver. S’il y avait bien une saison que je détestais, c’était bel et bien l’hiver. Un froid mordant, qui allait même jusqu’à brûler la peau, de la neige à n’en plus finir, se ramassant en tas presque aussi haut qu’un immeuble par souci de déneigement, ou encore les milliers de couches de vêtements que l’on devait enfiler, rendant nos mouvements plus lents et donnant l’impression d’être au ralenti. Je vous le dis, il ne me manquait pas de raisons pour détester l’hiver. Cependant, pour autant que je détestais l’hiver, je devais reconnaître que ces mêmes conditions étaient parfaites pour l’entraînement. Bah oui, l’hiver il y a toujours moins d’action alors il faut bien se trouver un moyen de rester actif. C’est pourquoi j’avais décidé de mettre à profit la saison – il fallait bien lui trouver quelque chose de positif – afin de me remettre en forme et pour me dépasser. Avec la crise des Furyous, j’avais plus que réalisé que j’avais beaucoup de chemin à faire. Pas parce que les Furyous étaient ridiculement trop puissants, ça c’était pareil pour tout le monde peu importe leur puissance, mais parce que j’avais réalisé que s’il m’arrivait quelque chose, je ne sais pas moi… découvrir que j’étais – ou plutôt je suis – un Serviteur, je ne ferais pas long feu contre les représailles qui me suivraient. Et comme pas grand-chose ne se passait en hiver, c’était le moment parfait pour remédier à la situation.

Moi qui n’étais pas reconnu pour mon ardeur à l’entraînement, mais plutôt pour mon goût pour le flânage et la bonne bouffe, j’en surpris plus d’un lorsque je leur parlai de mon entreprise. Beaucoup ne pensait pas que je le ferais réellement, que je ne faisais que parler pour passer le temps, ou que j’arrêterais en plein milieu parce que ce n’était pas mon genre. J’aurais probablement été du même avis qu’eux il y a quelques temps, mais les dernières années passées à conserver un secret comme celui des Furyous et à penser à ce qu’on me ferait si j’étais découvert étaient une assez bonne motivation pour faire un peu plus d’effort, pour dépasser ma limite. Puisque c’était bien le but de cet entraînement : dépasser mes limites. Un simple entraînement comme j’en ai toujours fait, même s’il n’est pas sans mérites, ne serait pas suffisant pour cela; il me fallait quelque chose d’extraordinaire, quelque chose d’intense. C’était pourquoi j’avais décidé d’amener mon entraînement à l’extérieur de Konoha. Je n’avais rien contre les Terrains d’entraînement, mais si je voulais aller plus loin que je n’étais jamais été, il me fallait un environnement plus demandant. Une carte du pays du Feu étendue devant moi, je l’étudiais afin de trouver l’endroit idéal afin de m’entraîner. J’ignorais si cela avait été intentionnel, mais le village se retrouvait presque en plein centre du pays; je pouvais ainsi aller pratiquement n’importe où. C’est ce qui inspira mon choix d’aller un peu partout, de changer d’endroit entre chaque entraînement. Mon clan avait toujours été nomade avant de s’installer avec Konoha, je trouvais que faire un entraînement de la même façon était de circonstance.

C’était bien beau avoir trouvé ce que je ferais, mais ce n’était pas comme si je pouvais commencer cela du jour au lendemain. Même si j’étais plus que motivé maintenant que cela commençait à prendre forme, il me fallait un peu de préparation. Dans les journées qui suivirent ma décision, je fis le tour des magasins et m’équipai pour une excursion hivernale. J’ignorais les conditions que je retrouverais aux différents endroits où je m’arrêterais, je devais donc me préparer pour tous les scénarios possibles. Je me rééquipai en ce qui concernait les vêtements chauds – ceux que j’avais amenés de chez moi étant devenu trop petits pour moi il y a longtemps – et me procurai les outils du parfait survivaliste. Mon dernier arrêt fut, évidemment, à l’épicerie où je fis le plein, question de ne pas manquer d’énergie pendant mes entraînements. Je ne manquai pas non plus de commencer à me réchauffer. Comme tout bon shinobi qui se respecte le sait, un échauffement est toujours essentiel avant un entraînement et celui-ci ne faisait pas exception. Même s’il était plus long, je ne devais pas oublier la base, je commençais donc à pratiquer quelques mouvements que je serais sûrement porté à utiliser souvent; je ne voulais pas être raqué après seulement deux sessions.

Finalement, le jour J arriva et c’est le matin d’une journée froide, mais ensoleillée, qu’Aka et moi partîmes pour notre première session d’entraînement. J’avais finalement réussi à convaincre mon ninken de m’accompagner, lui qui au début n’avait rien voulu savoir de cet entraînement hivernal ET extérieur. Toutefois, je ne savais pas si c’est le fait de me voir me préparer et voir que j’étais sérieux ou s’il avait bel et bien compris l’importance de ne pas rouiller pendant l’hiver. Tout ça pour dire que je n’avais pas à faire tout ça tout seul, c’était déjà un peu plus motivant que de faire ça tout seul. Sortant par les portes tout en avertissant les gardes que nous reviendrions soit ce soir ou dans la journée de demain, Aka et moi prîmes la direction du village Inuzuka, mon premier arrêt. Non seulement cela faisait un moment que je n’étais pas allez rendre visite à ma famille, mais j’étais certain que certains membres de mon clan pourraient m’apporter des informations précieuses pour ce que j’avais décidé de faire. Comme de fait, je ne m’étais pas trompé alors en plus de revoir ma famille, je reçus plusieurs conseils sur comment survivre en pleine nuit en hiver. En bonus, j’eus même droit à mon premier entraînement, encore plus vite que je l’aurais cru. Avant même d’atteindre ma première destination où j’avais voulu m’entraîner, j’eus un entraînement Inuzuka comme j’en avais rarement eu. Peut-être était-ce parce que j’avais été plus jeune et qu’ils s’étaient retenus, mais maintenant que j’étais majeur, un adulte, ils y allaient avec une force et une intensité que je ne leur avais pas connues. D’un autre côté c’était mieux ainsi, je ne voulais pas qu’ils se retiennent. Je voulais un entraînement intensif pour traverser l’hiver? Dans ce cas, je ne pouvais pas leur dire de ménager. Je revins de cette première journée complètement vidé, mais avec la satisfaction de bien avoir commencé cet entraînement.

Dans les jours, que dis-je, les semaines qui suivirent, j’allai aux différents sites que j’avais encerclés sur ma carte, indiquant les endroits où un potentiel entraînement pourrait se faire. Entre autres, j’escaladai une paroi du mont Ishi, qui avait été cette fois-là accompagné d’une séance de méditation au sommet de la montagne. Il faisait un froid de canard, surtout avec le vent qui me brassait d’un côté et de l’autre, mais il ne fallait pas que j’entraîne mon corps, je devais aussi faire pratiquer mon esprit. Ainsi prostré au sommet de la montagne, je repassai en mémoire différents combats que j’avais fait dans ma carrière de shinobi et tentai de déceler ce que j’aurais pu faire de mieux selon la situation, de découvrir mes erreurs avec rétrospection. Un point qui était revenu souvent lors de mes combats était qu’il m’arrivait souvent de me jeter dans l’action sans nécessairement avoir observé mes adversaires ni mis au point une tactique. En gros, j’agissais et ensuite je prenais le temps de poser des questions. De mémoire, c’était souvent en plein milieu du combat que certaines interrogations apparaissaient, chose que je pourrais facilement éviter si je prenais la peine de me poser ces questions avant de rentrer dans la mêlée. Tandis que je faisais un retour sur toutes mes expériences de combat jusqu’à date, Aka ne semblait pas vouloir prendre la même initiative que moi, profitant plutôt de cette pause pour se rouler en boule et se reposer.


- Tu devrais en profiter pour faire autre chose que te reposer, quitte à ce que ça soit simplement d’ admirer le paysage, lui dis-je, les yeux toujours fermés.

Parce qu’il fallait avouer que la vue qui s’offrait à nous était splendide. J’avais l’impression qu’il n’y avait pas une chose que je ne voyais pas du sommet du mont, bien que je savais que c’était tout à fait impossible. Le concerné redressa l’oreille en m’entendant parler et entrouvrit un œil afin de regarder le pays du Feu dans toute sa grandeur. En plus d’avoir une vue magnifique, tous plein d’odeurs différentes venaient et passaient, faisant de cet endroit un vrai melting pot d’odeurs. Je restai bien là une bonne partie de cet après-midi; c’est quand je remarquai que le Soleil commençait à descendre que je me décidai à le suivre, je ne voulais pas être pris dans les montagnes lorsque le soleil serait couché. Je passai donc la nuit au pied de la montagne, dans une petite cave inhabitée où nous nous collâmes pour rester le plus chaud possible. Je mis également en pratique quelques trucs que j’avais reçus de mes aînés Inuzuka qui me permirent de rester plus au chaud et donc en meilleure forme le lendemain matin pour poursuivre l’entraînement.

La destination suivante, après quelques jours de repos – tout le monde savait comment il était important de laisser à son corps le temps de récupérer avant de poursuivre l’entraînement – avait été le lac Tatsu, dont la glace offrait une belle opportunité de pratiquer mon équilibre. L’hiver étant assez avancé, je n’avais aucune crainte que la glace cède sous notre poids, même à deux. Nous n’étions pas si gros que ça, quand même! Pendant des heures je restai sur la surface glacée, prenant des positions les plus improbables et parfois même ridicules tout en essayant de garder cette position le plus longtemps possible avant de glisser et de m’écraser sur la glace. Je me rappelle m’être fait mal plusieurs fois avant d’avoir l’idée d’amortir ma chute avec du vent, grâce à mon affinité avec le Fûton. Ainsi, dès que je perdais l’équilibre et que je m’apprêtais à rencontrer le sol, un coussin de vent venait aussitôt ralentir ma vitesse et amortir ma chute, me déposant doucement au sol. Grâce à cette astuce, je m’évitai beaucoup d’ecchymoses qui auraient sans aucun doute rendu le restant de mon entraînement encore plus difficile qu’il ne l’était.

Un à un, les cercles s’accompagnèrent d’une croix, signe que j’étais passé par cet endroit. La liste raccourcissait également, signe que mon programme touchait à sa fin. L’expérience était assez éprouvante en elle-même, faire qu’une seule fois le tour de toutes ces destinations était amplement suffisant pour garder la forme même s’il hibernait le restant de l’hiver. Parmi celles-ci se retrouva évidemment Kindan Mori, la Forêt de la mort, qui, même si la neige et le froid avaient pris le dessus, n’en restait pas moins dangereuse. Je ne revis aucune des créatures que j’avais rencontrées avec Satochi-san, l’hiver ayant laissé place à une faune différente, mais dont la réputation n’avait pas non plus à être faite. Évidemment, je ne m’aventurai pas aussi loin que lorsque j’étais venu la première fois, n’étant présents qu’Aka et moi, mais croyez-moi si je vous dis que j’en ai eu pour mon compte que je n’ai même pas eu besoin d’aller plus profond dans la forêt.

Je revins finalement à Konoha une semaine après mon dernier départ, une de mes diverses périodes de repos. Je devais avoir l’air d’un rescapé de la façon dont les gens me regardèrent au début, ce qui, compte tenu d’où je revenais, n’était pas loin de la vérité. Sauf qu’à cet instant là le regard que les gens me jetaient était le dernier de mes soucis, ne pensant qu’à retourner chez moi. Je montai difficilement les marches menant à mon appartement, mon ninken sur mes talons tout aussi exténué que moi, avant de glisser la clé que j’avais cachée dans mes vêtements, entre deux couches où j’étais certain que je ne la perdrais pas, dans la serrure. Je fis quelques pas afin de laisser de la place à Aka pour entrer à son tour avant de refermer la porte.


- Enfin, nous sommes de retour…

J’allai déposer tout mon équipement de voyage dans ma chambre avant d’enlever une à une toutes les couches de vêtements que j’avais enfilées pour rester au chaud. Maintenant que j’étais rentré à la maison, elles n’étaient pas nécessaires. Je n’en aurais pas besoin non plus où je m’en allais, me dirigeant vers la salle de bain et partant l’eau chaude d’avance pour lui laisser le temps de réchauffer. S’en suivi alors la meilleure douche que j’avais pris depuis un très long moment, le meilleur repas que je ne m’étais jamais préparé et le sommeil le plus profond dans lequel je n’avais jamais plongé, heureux d’être finalement rentré, mais sentant également en moi les changements que toute cette aventure avait fait en moi. À mes côtés reposait une carte du pays du Feu,une multitude de croix faites sur cette dernière encerclées, où était-ce l'inverse?
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