« Arrête de t'agiter. Tu devrais comprendre que tu ne peux plus rien faire. Ta vie est maintenant terminée. Tu peux pleurer autant que tu veux, cela ne changera pas ton destin. Ce dernier se trouve dans la paume de ma main. Ce couteau bien aiguisé va sceller ta misérable vie. Comment peux-tu t'accrocher si ardemment à ta vie ? Penses-tu être fier de toi ? Ne crois-tu pas que je ne t'ai pas observé avant de te capturer ? Je t'ai suivi pendant des jours, que dis-je, des semaines. J'étais une ombre cachée dans la nuit épiant tes faits et gestes. Je n'ai pas été déçu. Tu as tué, torturé, violé de jeunes femmes. Je ne prétends pas tuer pour une justice quelconque. Cependant, si je peux rendre service en me faisait plaisir, il est de mon devoir de le faire n'est-ce pas ? Nous sommes tous les deux des tueurs. Nous avons tous les deux prient du plaisir à prendre une vie. N'est-ce pas la meilleure sensation du monde ? La réponse est bien entendue non. Tuer pour tuer ne veut rien dire. Il faut honorer le sacrifice d'une personne. En mangeant cette dernière, sa mort n'est pas veine. Peux-tu comprendre ce concept toi qui tues par simple plaisir ? Je ne pense pas. Ce soir, je vais honorer ton corps. Sois content. Ta mort va avoir un sens. Beaucoup de personnes n'ont pas accès à ce privilège. Tu devrais me remercier au lieu de gigoter et pleurer. »

Tout mon monologue avait été prononcé avec une intonation calme et froide. Je me nourrissais de la peur de ma victime. Je n'étais pas fier de ce que je faisais, mais je devais le faire. Mes pulsions ne pouvaient plus attendre. Je les avais poussées dans leur retranchement et je devais prendre une vie qui allait de donner l'eau à la bouche. Cet homme était parfait. Il incarnait tout ce que je détestais dans ce bas monde. J'allais le déguster avec plaisir. Enfin, avant tout ça ...

« Il est temps pour toi de quitter ce monde »

Lentement, je me déplaçai dans le dos de ma victime. Chaque pas rendait la situation plus stressante. Ma lenteur faisait craquer l'homme que j'allais exécuter. Il ne pouvait plus tenir. L'attente était trop longue. Dans ses yeux, je pouvais voir qu'il m'implorait d'en finir au plus vite. Ce bougre avait accepté la mort, mais redouter l'attente. Alors que j'étais placé derrière lui, d'un mouvement aussi lent que mon déplacement, je lui tranchai la gorge. Un simple cri puis ... Plus rien. Du sang, beaucoup de sang. J'admirai d'en haut le spectacle macabre qu'était la mort. Le silence avait pris place. Tout était calme. Je détachai ce pauvre bougre et le plaçai sur mon plan de travail. Je nettoyai rapidement le sang qui se trouvait par terre et je passai aux choses sérieuses. Grâce à mon aura Fûton, je pouvais découper facilement les parties dont j'avais besoin. La cuisse pour être exact. Les incisions furent propres et rapides. Je scellai le reste du corps et je commençai la préparation de mon dîner. J'avais mariné les cuisses dans du citron et du miel. Pour les légumes, de simples pommes de terre faisaient l'affaire. C'était un repas délicieux. Il était temps pour moi d'aller me reposer après cette nuit bien trop agitée.

Le lendemain, une personne frappa à ma porte avec insistance. N'ayant pas d'autre option, je me levai afin de ne pas laisser cet inconnu sans réponse. J'ouvris la porte et vis un messager de Kumo. Ce dernier désirait me remettre un message venant du palais du Raïkage. Sans attendre, j'acceptai le message et remerciai l'homme. En fermant la porte, j'ouvris cette missive afin d'en apprendre plus sur la requête de mon Kage. Celui-ci voulait me voir aujourd'hui, au commencement du crépuscule. Ne bronchant pas, je posais la lettre sur ma grande table et commençai ma journée avec beaucoup de questions en tête.

Le soleil entama sa descente vers l'horizon. Il était temps pour moi de me diriger vers le Palais. Les rues commençaient peu à peu à se vider. Je saluai les quelques personnes que je connaissais et ne fis pas de détour pour arriver finalement au palais. Connaissant cet endroit, je me dirigeai directement vers le hall afin de signaler ma présence. Cependant, une Kumojin m'indiqua le Godaime n'était pas dans l'enceinte de son palais. Elle me précisa qu'il était parti plutôt chez lui et qu'il avait demandé que je le rejoigne à un bar dans le quartier des Seki. La shinobi du village de la foudre me salua et je fis de même. Direction le quartier résidentiel des Seki.

Il n'y avait pas beaucoup de bars dans les quartiers résidentiels et j'étais étonné d'être convié ici. Néanmoins, je pouvais comprendre que le Godaime voulait sûrement prendre un peu l'air. A force d'être enfermé dans le palais, on peut très vite tourner fou. Au bout d'une dizaine de minutes, j'arrivai finalement dans l'établissement en question. Le bar était désert. Il y avait seulement Zennosuke et le tenancier. Je fis un signe de salutation et m'approchai du Raïkage.

« Mes hommages Godaime-sama. »

Pour quelles raisons, le Raïkage me convoquait-il ?

Le bar semblait très étrange à mes yeux. Dans mes longs voyages, je mettais rendu dans beaucoup de taverne/bar et il y avait toujours pas mal de gens, qu'importe l'heure. Ici, seul le Godaime était un client. Le barman semblait même surpris de me voir ici. Comme s'il était habitué à ne recevoir que très peu de personnes ou du moins, que des clients qu'il connaissait bien. Automatiquement, la vue d'un inconnu devait un peu le perturber. Enfin, de toute façon, le lieu m'importait guère. J'étais plus captivé par la raison actuellement.

Celle-ci m'était encore inconnue, mais je savais très bien que le Godaime n'allait pas tarder à me l'annoncer. Une mission périlleuse ? Un service à lui rendre dans la plus grande discrétion ? Les choix ne manquaient pas, vous pouvez me croire. Enfin, rien ne me servait de faire des hypothèses lorsque les indices sont aussi réduits que dans ce cas.

Alors que j'avais les deux pieds dans l'établissement, je vis Zennosuke prenant une gorgée d'un verre sûrement alcoolisé. Sans attendre, je rejoignis le Seki à sa table afin que la discussion commence. Ce dernier me demanda si j'allais bien et enfin, si mon clan se portait bien. Avant de songer à lui répondre, le barman arriva à mon niveau me demandant ce que je voulais boire. Je lui indiquai que je voulais la même chose que mon Kage. Comme ça, pas de soucis. Revenons à nos moutons. Si j'allais bien ? C'est une bonne question. Est-ce qu'un individu dans ce monde peut se sentir bien. Nous avons les Furyous à nos portes, nous venons de perdre un Kage ... Je ne sais pas si quelqu'un dans ce sinistre monde peut prétendre être dans un état de quiétude. Enfin, je suppose que le Godaime voulait simplement être poli avec moi et je ne peux que le remercier. Pour ce qui est de mon clan, tout se passait pour le mieux et j'allais l'expliquer à mon Kage.

« Mon clan est sur la bonne voie Godaime-sama. Depuis qu'Otenba-sama m'a donné la direction des Monjara, j'ai effectué une réunion afin d'expliquer les différents plans que j'avais prévus pour mon clan et le conseil semblait conquis. Quant à moi, je me porte plutôt bien. Un peu sous pression avec toutes ses nouvelles responsabilités, mais rien qui me dépasse, je vous rassure. Et vous, Godaime-sama, comment vous portez-vous ? »

Je me doutais qu'il dût avoir beaucoup de travail, mais par politesse, je me devais de lui répondre. Je ne prône pas le respect d'autrui pour rien. Si je commence à ne pas suivre ce que je dis, les choses vont très vite mal tourner. Enfin, avec tout ça, je ne savais toujours pas pourquoi j'étais ici moi. D'ailleurs, mon verre arriva. Le tenancier me le posa sur la table et je le remerciai. Je pris une gorgée de ce saké qui n'était pas mauvaise du tout. C'était la boisson que je prenais lors de mes voyages et je peux vous dire que j'ai connu des choses ignobles. Ce saké va directement dans le haut du panier comme on dit. En tout cas, je n'étais pas là pour me rappeler mes exploits de lever de coudes. Il me fallait demander à Zennosuke ce qu'il me voulait.

« Godaime-sama, désolé d'être aussi direct, mais pouvez-vous me dire quelle est la raison de ma venue ? »

C'était un peu franc, mais je me doute que le Raïkage a beaucoup de choses à faire. Le plus vite, nous pouvons en discuter, le mieux se sera pour tout le monde. Je ne voudrais pas retenir notre Kage, alors que ce dernier doit être vigilent à chaque instant. Le mal rôde autour de Kumo et il serrait inconscient de ma part de piéger le Seki dans de vulgaire banalité. Nous n'avons pas de temps à perdre.

Spoiler:

Je constatais, que cette fois ci, mon approche habituelle ne gênait pas. Je fais référence à ma fameuse question d’entrée de discussion portant sur l’état mental et psychologique de mes interlocuteurs. Le fameux "comment tu vas ?"… La plupart des shinobis y réagissaient de manière plutôt curieuse. Certains totalement désemparés, d’autres, pris de court. D’autres y allaient franco en m’avouant que la question pouvait être inopportune. Je ne concevais pas les choses ainsi. Voyez-vous, notre vie de shinobi est parsemée d’embûches… mortelles. Faire avec la mort, nous habituer à sa présence, l’intégrer dans notre style de vie est une chose nécessaire à notre progression, j’allais dire notre épanouissement. Paradoxal. Certes.

La mort est partout autour de nous, ne pouvons que fermer les yeux sur les dégâts qu’elle cause et tenter d’aller de l’avant. Cet état d’esprit, Shinji semblait en être doté. Curieusement, il réagissait de la manière la plus naturelle à cette question préliminaire. J’appréciais. Son calme. Sa maîtrise de lui-même et sa courtoisie. Même si, peu après avoir répondu à mes sollicitations, il se remettait dans une perspective d’action. Un peu comme l’avait fait Perseus lors de notre entretien. Je comprenais. La curiosité devait prendre le pas quant à l’objet de notre échange. Chose on ne peut plus normale.

« Il me semble que tu feras un bon leader pour les Monjara. J’ai échangé il y a peu avec Homare San. Il est confiant quant au futur des Monjara. Je le suis également… Félicitations Shinji. »

Je lui adressais un petit sourire, puis buvais une nouvelle gorgée de saké. J’adorais la sensation de chaleur pénétrant mon œsophage et se logeant dans ma poitrine, vivifiant mon organisme et activant mes sens. Une douce sensation de bien-être. Non, je n’étais pas saoul. J’étais d’ailleurs loin de l’être.

« Il n’y a pas de problèmes. J’aime les gens direct. Ça dénote d’un certain besoin d’action. Chose que j’apprécie chez mes shinobis… »

Je le regardais du coin de l’œil tout en buvant une nouvelle gorgée de saké. Puis je posais le verre et me tournais vers le Monjara.

« J’ai une mission assez délicate à te confier. Normalement, je devrais la confier au Satoru, mais ils sont assez pris avec d’autres activités… Je suis à la recherche d’un shinobi errant. Un ancien kirijin du nom de Yuki Setsuna. Un bretteur ancien chef des épéistes du village de la brume sanglante. »

Je marquais une pause histoire de voir si l’évocation de ce nom pouvait susciter quelques réactions de la part du Monjara. Même si je doutais qu’il l’eut connu, il pouvait y avoir des chances… Sait-on jamais. Le monde est petit comme dirait l’autre. Je poursuivais en faisant la description physique du bonhomme avant d’expliquer plus longuement le pourquoi du comment.

« Tetsu a perdu son leader, le chef des Samouraïs, le Seigneur Yakigote Tôchiro. Une sombre affaire liée aux furyous. Tu es Jonin de Kumo, qui plus est membre du Conseil du village. Ces informations doivent rester confidentielles. »

Je lui livrais le rapport que j’avais écrit moi-même suite à ce que m’avait rapporté la jolie Seki Akame. Il saurait pour le programme de Konoha à l’époque des Uchiwa, le temple de Kyuubi, la stèle détruite… Je le laissais lire avant de lui redemander le document.

« Ce n’est pas tant cette histoire de furyous qui me préoccupe au premier degré, mais plutôt, nos devoirs vis-à-vis de l’allié Tetsu no Kuni. Aux dernières informations, le shinobi errant serait parti en direction de Konoha. Probablement compte-t-il monnayer ses informations contre ce corps ? »

Je repensais au Rokudaime Hokage. Il n’avait pas répondu à ma lettre, mais je ne lui en tiendrai pas rigueur. Entre alliés, il faut savoir se ménager.

« Essayes de rencontrer l’Hokage ou un shinobi de l’Anbu proche de Myakudou On’. Peut-être Yamanaka Meia ? Même si je crains que trop échanger avec elle lui vaudrait d’être prise pour ce qu’elle n’est pas… Ton objectif : trouver le corps du Seigneur de Tetsu et me le ramener. Ou du moins me dire où il est actuellement. »

J'aurai pu lui proposer quelques ninjas... Hayashi Raito. Mais qui sait ce qu'il était devenu ? Lui aurait dû avoir énormément d'ampleur au sein de ce village, mais à aucun moment, je n'entendais son nom. Lui était mon alter ego de Konoha durant la guerre d'indépendance. Ensemble nous avions combattu et vaincu deux fois. Il aurait pu et dû grimper les échelons comme je l'avais fait moi même... Yamanaka Meia ? Oui, l'une des rares konohajines lucides sur la question du Sabakyô. Probablement que trop traiter avec elle réduirait sa probable influence au sein de Konoha. On pourrait la prendre pour un pion de notre village. Chose tout à fait fausse. Enfin, peut-être que j'exagérais... Nara Natsuki ? Oui. Il aurait pu, voire dû faire un bon interlocuteur. Mais personnellement, je n'avais nullement confiance à ce Jonin aveugle. Il m'a déjà montré ses limites.

Shinji... C'est au petit bonheur de la chance que tu tenteras de mener à bien cette mission à Konoha !

Je lui remettais une lettre signée, avec sceau de Kumo, attestant qu’il était bel et bien un envoyé du Raikage que je suis. En espérant que cette fois-ci, il ne serait pas pris dans le même engrenage qu’Hasaki et moi. Shinji semblait disposer d’aptitudes plus poussées que les nôtres sur certains domaines. Il était temps de le voir à l’œuvre.

« Dis au Rokudaime Hokage, si jamais tu le croises, que ma sollicitation est toujours d’actualité. Va et n’oublie à aucun moment que pour Kumo, Konoha est un village allié, jusqu’à preuve du contraire. »

J’allais le laisser partir tout en croisant les doigts. Depuis l’épisode Seito, les relations entre humains me semblaient pour le moins… imprévisibles. Ne jamais présager de rien. Toujours tester encore et encore. Continuellement.

« Je te conseillerai le restaurant d'Akimichi Chikin une fois sur place... Mais avant de te laisser partir, je voudrais t'apposer un sceau. Un sceau qui devrait empêcher que l'on lise dans tes pensées. Tu te rends au village des Yamanaka après tout... »

Un clin d’œil. Un petit sourire entendu. Même si Konoha restait officiellement notre allié, nous avions appris à l'expérience que l'allié d'aujourd'hui peut rapidement devenir un adversaire. Je m'approchais de Shinji. Exécutant des mudra, je lui plaquais doucement ma main sur sa nuque. Je maintenais le contact quelques secondes puis je me retirais. Une marque apparaissait sur sa nuque, puis progressivement, celle-ci disparut. C'était pour son bien après tout.

Beaucoup de personnes auraient mal pris ce que je venais de dire. Je voulais accélérer la conversation en évitant les banalités pour rentrer dans le vif du sujet. On pourrait penser que c'est un manque de respect, mais ce n'était en aucun mon intention. Je respecte beaucoup trop Zennosuke pour mal me comporter en sa présence. Qui plus est, je savais qu'il était un homme d'action qui ne perd pas de temps. Sa nomination et ces décisions en témoignent. Par conséquent, je lui avais demandé d'en venir au sujet de ma convocation. Après tout, je n'avais aucune idée de ma présence, mais je savais pertinemment que cette entrevue en privé allait mener quelques parts.

Le Raïkage prit la parole pour exprimer son espoir en moi. Il pense que je serais un bon leader pour les Monajra. Il m'indiqua qu'il s'était entrevu avec Homare et que ce dernier était confiant, tout comme lui. Il me félicita pour ma nouvelle position. Il accompagnait ses quelques paroles avec un sourire sympathique. J'étais assez fier d'avoir été félicité par le Godaime et je me devais de le remercier.

« C'est trop d'honneur que vous me faites Godaime-sama. Je vous remercie et j'espère être à la hauteur de vos attentes. »

J'inclinai légèrement ma tête en signe de respect et pris une gorgée de mon verre comme mon homologue Kumojin. Le cadre était complètement différent. Je n'avais jamais côtoyé Zennosuke hors de son palais. Même dans sa vie privée, le Seki restait calme, chaleureux et surtout, à l'écoute. Une qualité que bien des Kage n'ont pas. Sans attendre, le Godaime prit la parole afin de m'expliquer qu'il n'y avait pas de problème. Comme je m'en doutais, il aime les gens directs. Cette tirade signifiait que nous allions parler de ma présence dans ce bar.

Un petit silence s'installa le temps que le successeur du Yondaime prenne une gorgée de son verre. Cette dernière faite, il prit la parole. Le début me captivait déjà. En effet, le Godaime avait une mission assez délicate à me confier. Cette dernière devait revenir au Satoru, mais leur charge de travail était tellement importante qu'il fallait la confier à un autre shinobi de confiance. La suite arriva et un nom me semblait très familier. Yuuki Setsuna. C'était l'homme que recherché Zennosuke. L'ancien chef des épéistes du village de Kiri. Je l'avais déjà rencontré, mais rien de plus. Mon regard plongea dans celui du Seki pendant quelques secondes. Ce dernier avait sûrement vu que son nom m'évoquait quelque-chose. Bien entendu, je ne savais que trop de peu de chose sur cet homme et par conséquent, cela semblait inutile d'évoquer ma brève rencontre avec ce protagoniste. Le Kage Jr me fit une description rapide de cet ancien Kirijin avant de m'informer du cœur de la mission. En effet, Tetsu no Kuni a perdu son leader à savoir Yakigote Tôchiro, chef des Samouraïs. Il m'indiqua que sa mort était liée à une affaire liée aux furyous. De plus, étant un Junin de Kumo et un membre du Conseil, je me devais de garder ces informations secrètes. Je lui faisais signe que j'étais d'accord et que ces informations resteraient dans ma tête jusqu'à ma mort.

L'homme le plus puissant du village me livra le fameux rapport de cette sinistre histoire. Beaucoup d'informations se trouvaient dans ces feuilles de papier. Je parcourais ces lignes le plus rapidement possible. Un flux d'information parcourait mes yeux, puis mon cerveau. Des lettres, des mots défilaient dans mon esprit. Un sombre programme de Konoha à l'époque des Uchiwa, le temple de Kyuubi, la fameuse stèle détruite. Je possédais une version concise de ce rapport dans ma tête, mais cela suffisait. Faisant signe à Zennosuke que j'avais terminé, celui-ci continua. Il indiqua que cette histoire de furyous le préoccupé, bien entendue, mais il devait, avant tout, respecter son devoir avec Tetsu no Kuni. En effet, les samouraïs sont nos alliés et il est de notre devoir de ramener le corps de leur chef chez eux. Le Godaime ajouta que le shinobi errant serait parti en direction de Konoha. Ce village ... Cela me rappelle quelques souvenirs. Nous avions évité la catastrophe avec Perseus. Enfin, je devais me re concentrer sur les paroles du Seki. Il me demanda d'essayer de rencontrer l'Hokage ou un shinobi de L'Anbu proche du Rokudaime. Il me proposa la fameuse Yamanak Meia. Son nom m'était familié, mais je ne l'avais rencontré en personne. Dans tous les cas, mon objectif était de trouver le corps de Tôchiro et de le ramener. À défaut de le trouver, d'au moins apprendre sa position actuelle. Sans attendre, il me tendit une lettre signée avec le sceau de Kumo me donnant ainsi la légitimité de pouvoir arpenter le village de Konoha. Il m'indiqua que si jamais je rencontre On', je me devais de transmettre les salutations de mon Kage. Il me précisa, avant de partir, que jusqu'à preuve du contraire, Konoha est notre allié.

Je ressentais les doutes de mon Kage. J'allais me lever, mais je restais un instant sur mon siège à finir mon verre. Bien entendu, le Seki me conseillait, de visiter le restaurant d'Akimichi Chikin qui était assez réputé. Néanmoins, Zennosule voulait me poser un sceau pour me protéger de la lecture d'esprit des Yamanaka. Ce dernier, posa sa main sur ma nuque et apposa le fameux sceau. Je finissais mon verre cul-sec et je me levai afin de rendre mes dernières paroles.

« Je vous remercie pour la confiance que vous m'accordez Godaime-sama. Ces informations resteront scellées dans mon esprit. Je me rends de ce pas à Konoha afin d'en apprendre plus sur le défunt Yakigote Tôchiro. Je ferai tout mon possible pour ramener son corps. Les samouraïs méritent de pouvoir rendre un ultime hommage à leur chef. Je rencontrerai les hauts gradés de Konoha afin d'apprendre le plus d'informations possible sur ce ninja errant et la position du corps. Vous pouvez compter sur moi Godaime-sama, je reviendrai avec mon objectif atteint. Si vous me le permettez, je dois maintenant me préparer. »

Une main sur le cœur, je m'inclinai légèrement pour saluer mon Kage et partit à une vitesse fulgurante chez moi. Je devais me préparer, le voyage allait être loin.