Le combat avait été une grande source d'épuisement pour la jeune mère. Elle, qui n'avait jamais eu le goût de la défaite, dormait paisiblement dans un lit, sans aucune rancune. Rien. Elle avait la tête tranquille. Oui, la kunoichi n'avait guère prouver que, même si elle n'était point destinée au combat, elle pouvait quand même se défendre. Bein au contraire! Cependant, cette défaite n'affectait aucunement son moral, pour le moment, et ce, pour cette raison: Nao a pu rester elle-même. La demoiselle qui s'inquiète et s'occupe de son prochain, et non celle qui détruit. Pour elle, c'était comme une victoire personnelle. Elle avait prouvé que, même si les shinobi étaient comme des tueurs à gages, la plupart d'entre-eux possédait un coeur et avait des émotions et un but, comme tout être humain normal.

Une journée plus tard, alors que les villageois avaient célébré les grands gagnants de ce tournoi, le calme régnait, à nouveau, le village de Konoha. Les oiseaux chantaient, le vent sifflet doucement et caressait la peau des passants et les rayons de soleil réchauffaient les coeurs meurtris. Typique d'une journée paisible. D'ailleurs, c'est au courant de cette journée si calme et serein que l'ex-kumojin se réveilla de sa très longue sieste. Ouvrant tranquillement ses yeux d'une couleur vert forêt, la lumière du Soleil chatouillait doucement son délicat visage et la réchauffait par la même occasion. Un léger sourire apparut sur son minois en voyant le petit bouquet de fleurs sur le bord de son lit. La demoiselle avait facilement deviner que son petit coeur adoré avait cueilli et apporter ce beau présent, pour réconforter sa maman. Tranquillement, Naoko se redressa pour admirer, de plus près, son splendide cadeau, mais, soudainement, un pincement au niveau du ventre l'arrêta dans son geste. Elle leva le tissu pour remarquer des bandage qui couvrait son ventre et faisait le contour de sa taille. Alors, le jutsu du jeune Shinichi avait gravement blessé son estomac à ce point? Zut. Non, Nao n'était guère fâché contre le konohajin. Il ne savait sans doute pas que sa technique pouvait varier dû aux poids et à la carrure d'une personne. Cependant, elle n'avait point souhaité d'être autant blessé pour rien, au final. Un léger soupir se fit de la part de l'eiseinin, puis, elle sursauta légèrement quand elle entendit quelqu'un cogner à sa porte.

**Aaah? On cogne?**

-Euh...en-entrer! Dit calmement la femme.

**Mmmh... Qui ça peut bien être?**

Hrp:

J'avais gagné le combat et obtenu une semi-promotion ainsi que les applaudissements du public. La soirée, je l'ai passé avec tous mes amis qui étaient fiers de moi. On n'a pas bu, car l'alcool est interdit au mineur, mais on a trinqué quand même. C'était la fête aussi dans les rues du village. Dès que je croisais des gens, il me félicitait pour ma promotion. C'était la première fois depuis des lustres que l'on s'intéressait à moi. J'étais content de cette attention et je rentrais tard chez moi. J'avais mal au ventre, car j'avais trop mangé, mais j'étais fière d'avoir représenté les Hayate.

Pourtant, j'étais préoccupée par le sort de la femme que j'ai envoyé valser dans Konoha. Elle est retournée ensuite dans l'arène pour me soigner avant de s'évanouir. La soirée, je l'ai passé avec tous mes amis qui étaient fiers de moi. Après cette courte réflexion, je partis me coucher non-rectification, m'écrouler de sommeil dans mon lit. Le lendemain, je me levais avec une tête dans le cul. Il était 10 heures, et je voulais déjà me recoucher. Comme d'habitude, mon corps refusait de se lever tandis que moi, je le voulais. Après 10 minutes de guerre, mon corps se décida à bouger et je pue me lever de mon lit.

Je m'habillai et déjeunai lentement devant la télévision. Quand je fus fin prêt à partir, il était déjà 11 heures. Je prie le chemin de L'hosto pour aller voir notre cher Kunoichi. C'était une journée très paisible pour un lendemain de fête. Il n'y avait presque personne dans les rues du village. C'était une belle journée qui se déroulait et j'espère que Naoko n'est pas trop blessé.

Je m'en voudrais terriblement si ma technique a eu des conséquences irréversibles sur son organisme. Arrivé à l'hosto, je demandais à l'accueil la chambre de Naoko. Il 'm'indiqua le numéro de sa chambre et je mis rendis sur-le-champ. Arrivé devant la porte, je coupai ma musique et enlevai mon casque, je pris une bouffée d'air et je toquai à la porte. J'espérais ne pas la déranger et ne pas la réveiller non plus.Voilà, je tenais à m'excuser de vous avoir mis dans cet état et j'aimerais prendre de vos nouvelles.

Au signal de la demoiselle, je rentrai avec un pas hésitant dans la chambre en fermant derrière moi la porte.

bb....bon...jour, je suis shinichi, celui qui vous a blessé hier dans l'arène.

Qu'est-ce qui se passe, pourquoi je bégaye comme ça, calme toi shine.

Voilà, je tenais à m'excuser de vous avoir mis dans cet état et j'aimerais prendre de vos nouvelles.
Putain, j'ai dit une phrase sans bégayer, wow.

Les yeux de la demoiselle s'écarquillèrent légèrement en voyant la personne qui voulait s'infiltrer dans son havre de paix. Le visiteur n'était nul autre que le genin qui avait gagné le tournoi contre la ninja médecin: Shinichi Hayate. Cela prit du temps avant que Naoko puisse lui sourire doucement, vu qu'elle était un peu sous le choc. Rare ceux qui allaient voir leur victime après une dure bataille. Souvent, si c'était le cas, c'était pour accomplir leur travail inachevé. Heureusement pour elle, le shinobi n'était guère venu pour lui enlever la vie. Du moins, pour l'instant... Il est vrai que, si jamais, par malheur, il découvrait ses terribles secrets que la délicate femme gardaient en elle, son avis sur elle serait surement différent.

Bref, le konohajin s'invita dans la chambre, mais, bizarrement, il devint rouge écarlate et bafoua ses mots. La réaction de la jeune mère face à Shini-kun fut de pencher légèrement la tête sur le côté droit en fronçant les sourcils, intriguée. Mmmh... bizarre, il n'était guère comme ça à l'arène, si? Il semblait beaucoup plus courageux et sûr de lui, d'après la demoiselle. Serait-il malade? Possible. Il faudrait bien qu'elle vérifie son état de santé.

Elle s'approcha un peu plus proche du jeune homme, laissant paraître la petite robe courte, mais un peu trop large, qui couvrait son corps pur et délicat. Une belle robe blanche qui laissait dévoiler son épaule droite qui était dénudée. Un léger rire timide qui accompagnait ses joues rougis sortit entre ses lèvres alors que Nao lui sourit de plus belle.

-Tu sais, Shini-kun, je n'ai pas encore perdue la mémoire, hein? avoua-t-elle, en rigolant, avant de reprendre d'une voix calme. Mais j'accepte tes excuses. Je suis sûre que tu n'avais pas prévu cet incident.

Son doux sourire resta coller sur son visage avant qu'elle ne se met à genou sur le lit, le dos droit. Ensuite, la jeune femme leva délicatement son bras droit pour déposer doucement sa main sur le front du jeune Hayate. Elle resta là, le regard curieux dans ses pupilles dorées, tandis qu'elle garda une mine pensive, comme si elle réfléchissait.

-Bizarre... pourquoi tu es tout rouge alors que tu n'as pas de fièvre? Malgré que je sois soulagée que tu ne sois pas malade, je reste quand même... curieuse à le savoir.

Sous ses paroles, Naoko enleva son bras et se mit plus alaise, vu que cette posture lui faisait très mal à l'estomac.

-Et tes jambes? Elles vont bien, au moins?

C'est vrai que dans l'arène avec la pression et le reste, je n'avivais même pas remarquer comment cette femme était. Elle était relativement jolie et elle me rappelait ma défunte mère. Ce qui m'impressionnait chez elle, c'était que malgré son état critique, elle était quand même revenu au Colisée pour me soigner les jambes. Cette femme était naturellement gentille et ça m'étonnait de voir encore des gens comme cela dans le monde des ninjas. Un jour, je lui demanderais son nindô. Après tout, ça m'intéressait de savoir ce qu'il la motivait à se battre alors qu'elle pourrait faire un milliard de choses plus cool que ça, mais pourtant, elle le fessait. Je ne savais pas du tout comment elle allait réagir ni si j'allais arrêter de rougir tel une tomate.

Elle s'approcha alors de moi et je lui souris bêtement toujours en rougissant. Malgré les années qui passaient, je n'étais toujours pas très à l'aise avec les femmes. Quel que soit leur âge, je ne savais pas comment leur parler ni même comment les aborder. En plus, je ne voyais pas beaucoup mes parents lorsqu'il était en vie, car ils étaient souvent en mission.

Ouf, elle ne m'en veut pas, je me sentais soulagé, car elle aurait pu me foutre dehors ou bien m'ignorer. Cette femme était d'une gentillesse légendaire et c'était une qualité rare. Elle portait une robe courte qui lui allait à ravir. Elle se mit alors à genoux face à moi sans esprit pervers puis me passait délicatement sa main sur mon front. Je ne savais pas pourquoi, mais mon entre-jambe c'était réveillé sans raison valable. J'étais devenu si sensible que ça au visage et aux femmes.

C'est que voyez-vous, je n'ai pas l'habitude d'être à côté de femme et je suis très gêné, c'est tout. Et puis vous me rappelez ma mère aussi.

Voilà, je lui avais dit, elle me rappelait énormément ma mère. Elle presque le même visage qu'elle, mais ce n'était pas ma mère. Elle bougea alors encore pour se mettre à l'aise. Elle devait sûrement avoir très mal au ventre à cause de ma technique. La voir dans cet état me désolait et je me sentais encore plus désolé.

Oui ne vous inquiété pas pour moi, mais et vous, vous allez bien, vous devez souffrir non ?

Oui après tout, j'étais venue pour prendre de ces nouvelles et non pour qu'elle m'inspecte.