Un transfert. Voilà comment l'on m'a montré les choses. Pourtant la manière de faire montre clairement que le jeu a commencé. Celui des interrogatoires, celui qui consiste de leur côté à me soutirer des informations et moi d'en conserver le plus possible. Du moins pour ma part c'est surtout pour les informations que je compte garder secret. Forcé de suivre deux gardiens m'ayant bandé les yeux pour le chemin. Un effet qui semble plutôt inutile. Si je reste dans la même prison pourquoi me bander les yeux ? Ils ont peur que je me promène dans leur plateforme? Quoi qu'il arrive je ne pourrais pas vaguer comme je peux. Cela semble plus être une manière psychologique pour me déstabiliser. M'amener à un endroit où je ne connais rien, même pas une pseudo-situation géographique. Une manière simple et facile à mettre en place pour me déstabiliser.

Pourtant ce n'est pas avec ce genre d'artifice que l'on peut me tromper. Les moyens de se repérer dans l'espace n'est pas simplement possible avec la vue. On peut se servir du bruit ou même de son cerveau. Compter ses pas se rappeler quand l'on tourne. Après tout le chemin ne risque pas de durer des heures. Comme pour me sécuriser c'est ce que j'ai fait. Même si je ne pense pas que cela va m'être vraiment utile par la suite. Le mécanisme humain comme l'on peut dire. De là j'entends le bruit d'une porte métallique. On me fait entrer dans une sale et on me pose sur un tabouret bien trop petit pour moi. Assis, je n'ai plus qu'à attendre. Une attente qui fut moins longue que ce que je pensais. Après tout je n'aurais cru que ses derniers auraient aussi usé du temps pour me donner une autre étreinte psychologique. Mais ce ne fut pas le cas. Surement qu'ils ont pensé ça inutile. Ils n'ont pas tout à fait tort. Je ne suis pas du genre facile à gêner.

Un bruit dans la pièce. Un homme qui s'assoit. Je ne suis maintenant pas seul dans cette pièce. Je me calque sur ca respiration pour ne pas perdre une seule intonation de bruit provenant de cet homme, quand d'un coup mon bandeau tombe au sol. D'un coup de lame non identifié, ce dernier me redonne la vue. Une vue qui ne me fut pas tant utile que ça car mon interlocuteur semble se cacher dans l'obscurité. J'attends patiemment, je ne suis pas vraiment pressé que l'on joue à ce petit jeu ou cette foi je serais celui qui subirait les dégâts.

J'ai l'habitude de ce genre de traitement mon enfance fut passé de cette façon, pourtant même avec une habitude de ce genre de traitement je n'en deviens pas insensible. Le temps passe et je regarde l'obscurité cachant jusqu'à la silhouette de celui en face de moi. Je ne sais même pas s'il est seul ou accompagné d'homme de main. Ce dernier commence à parler puis étonnamment se dernier semble vouloir tenter la manière douce. Me connaître. Surement une manière douce de trouver une façon de me faire parler. Qu'importe je verrais bien cela dans la suite de cette discussion :

Comme si j'avais le choix. Cependant à qui j'ai l'honneur ? Un homme qui s'assoit.

Laissant un bref silence se placer je me mets à continuer :

Sinon tu veux commencer par savoir quoi sur moi ? Je suppose que tu n'es pas ici pour savoir mon tour de taille ?

Le mieux pour connaitre une personne est de connaitre son histoire et ce dernier semble s'y intéresser. C'est plutôt étonnant en étant emprisonné je ne pense pas que ses derniers tenteraient la courtoisie pour avoir des informations sur moi. L'homme qui au départ est caché par l'obscurité montre son visage, un sourire dont le faciès montre clairement le vis et des pupilles dorés dont je connais clairement l'identité. Un Jisetsu. En tout cas c'est bel et bien les pupilles d'un de ses membres de clan. La proposition de ce dernier est pour moi sans hésitation. Avoir la chance de dévoiler des informations qu'ils auront quoi qu'il arrive aux vues que je sais qu'ils ont au moins un Jisetsu dans leur rang cela en évitant de dévoiler certaines choses qui auraient pu être pris par le ces sangsues d'esprits, sans compter la gêne de la torture, même si j'en avais plutôt l'habitude ce n'est pas une chose que j'apprécie qu'on me fasse.

Ouais, je devine ce qu'engendre la seconde option.

Ca présentation fait, son titre donnée, je l'écoute et voit quel homme est en face de moi. Ils n'ont pas lésiné dans mon interlocuteur. Ils ont directement passé sur une pointe dans le domaine. Me proposant de commencer par le début, je me je pris une respiration tout en laissant un petit silence avant de commencer:

Le début. Ok, mes débuts sont plutôt banals. Du moins elle ne vous sera pas vraiment intéressante. J'ai vécu dans le désert de Suna avec mon père. Un homme hautement recherché part plusieurs continents. Peu d'hommes ont vu son visage pourtant il n'est pas méconnu pour autant, le désert de Suna l'a surnommé l'ombre sanglante. Ce dernier m'a éduqué dans le sang, me trainant comme un poids dans sa route. Mon éducation fut donc faite par le sang et le meurtre ou l'objectif étant de survivre non pas que par mes adversaires mais aussi survivre des caprices de mon père. On pourrait me plaindre mais quand l'on connaît que cela on ne le vit pas si mal que ça.

La était le premier prélude de mon histoire. Une histoire qui pendant plusieurs années se suivi sans changer :

Le temps passe et la vie m'a mené sur la route d'un homme ayant réussi à tenir tête à mon père. Le court des évènements étant que ce dernier tente de me sociabiliser, De m'adoucir, une suite d'évènements qui me mena à aller à Suna pour trouver un travail pouvant m'être adapté. Je ne maîtrisais toujours pas le chakra à cette époque et mon âge est déjà plutôt flagrant. Même sans maitrise de Chakra je fus enrôlé à Suna d'où j'ai là appris cette maitrise. Cependant après un ou deux ans dans ce pays, je n'ai clairement pas ma place ici. Je n'avais aucune ambition de protéger ses vermines de citoyen et eux était encore moins amené d'accepter ce que je suis. Ce pays était clairement un frein dans mon expansion. Donc j'ai simplement quitté Suna et développer mes idées. Ce monde n'est pas fait pour moi. Qui a-t-il donc de plus logique que de vouloir le changer?

Suna me considère comme un déserteur, cependant dans un sens c'est aussi eux qui m'a poussé à les quitter. Ses personnes ne me comprenaient pas et ne tente rien pour me comprendre, N'allez va pas croire non plus que cela me préoccupe hein, je souligne simplement un fait. Une ou deux personnes, on bien tenter le coup mais es aussi simple que cela?

Si l'on m'a dit que j'aurais eu le droit à un interrogatoire tranquille je n'y aurais pas cru. Bon pour être franc, je suis sûr que si j'arrête de capituler cela va se passer bien moins tranquillement, puis je sais que dans leur rang ils ont un homme pouvant lire l'esprit, et cela, par le fait que je l'ai déjà rencontré. Évidement, il ne m'ont pas donné son nom mais ce dernier fut dénoncé après cette rencontre. Le sujet n'étant pas là je vais éviter de passer dans les détails, sans parler que si ce dernier est bel et bien qui il dit il doit bien en être au courant.

Je réponds à ses questions sans sourciller cela ne me dérange pas même si cela est plutôt personnel et que j'en parle rarement. Cependant cela n'est pas vraiment un problème pour l'avenir. Même si un passé peut en dire long sur l'avenir de cette même personne, je garde en moi le raisonnement de ne pas être aussi facilement prévisible. A la suite de mes dires il se met à continuer. En me certifiant que mon passé n'est pas une mince à porter. Je n'attends pas vraiment à que l'on me dorlote sur mes histoires, après tout même ses moments de mon histoire ont forgés ce que je suis maintenant donc pourquoi les rejeter ? Par la suite de nos paroles cet homme continu dans son dialogue laisse ca curiosité se placer dans mes projets futures. Ce que je souhaite faire. Même si ce fut une question dont l'information est importante à savoir pour l'ennemie. Rien que pour argumenter leur propre action. Il continue en me demandant comment et laisser une supposition ironique sur le fait que cet emprisonnement pouvait lancer un frein à mes projets. Cela est vrai, mais comment cela aurait pu être l'inverse. Cependant ce qui me turlupine fait qu'il est plus intéressé par mes ambitions que par la raison de l'assaut. Ou des contacts que je pourrais avoir. Passer directement ses étapes pour venir sur ce sujet était un peu. Il continue en me demandant comment et laisser une supposition ironique sur le fait que cet emprisonnement pouvait lancer un frein à mes projets. Cependant donner mes projets ne m'embête pas mais les moyens pour y arriver sont cependant plus... Gênant.

Cette prison est un frein c'est vrai. Mais en prison j'ai déjà dans mon passé fait des rencontres plus qu'intéressant. Mes objectifs, Mhhh, mon action semble plutôt montrer la flagrance de ses dessins. Et la manière dont je compte y arriver est une question qui m'interpelle. Pourquoi demander cette question directement. N'importe qui aurait pu y conclure que mes actions ressentent montre en partit mes desseins, de là la raison t'aurais plus poussé à demander avant le pourquoi du comment je fus devant vos murs.

Je laissais un petit silence dont seul un petit rire freine le silence solitaire. Quand d'un coup je me lève brusquement de la chaise qui partait s'éclater sur le mur derrière moi. Fixant mon interlocuteur je continuais en disant :

Tu penses vraiment que je vais gentiment dire mes plants ? Le Shukai est bien une copie conforme des autres pays dont les humains en haut de cette pyramide hiérarchique se sentent plus péter. Vous pensez avoir toute les cartes en main ha ha ha, mais vous ne contrôler rien. Ce monde n'est pas fait autour de l'homme comme semblé croire l'humain. L'ordre établi est bouleversé car vous dicter des règles qui ne sont pas naturelles, ses règles doivent être exterminées. Mes plants ? Que j'en ai ou non ne vous sera pas vraiment utile. Quels que soient mes plants comme tu dis mon enfermement fait qu'ils changeront automatiquement.

L'information. Voilà ce qu'à quoi servent ses questionnaires sur leur prisonnier. Cependant je dois faire en sorte d'éviter d'en donner de trop gênant sur mes intérêts personnels tout en laisser assez pour qu'ils puissent s'en contenter. Posant mon dos sur le mur, je me mets à dire d'une voix plus prenante plus oppressante et intense :

Fini de jouer. Finis, les questions sans intérêt. Tu m'as plutôt bien analysé. Tes dires montrent bien que je tire mes faits pour mes intérêts en priorité comme ses informations que tu tentes de me faire sortir serviront surement les tiennes. Une petite promotion, un bureau plus grand, qui sait, c'est peut-être l'appât de la petite assistante qui t'attire. Bon dis-moi, va y répond moi et dis ce que tu attends ? Qu'es que j'ai à y gagner à te le dévoiler ? Je sais qu'à ma position vous pourrez d'une manière ou d'un autre avoir les informations que vous souhaitez. Cependant même en lisant dans mon esprit il y a une chose dont vous ne trouverez surement pas. L'interprétation de ce que je sais. L'opinion et la déduction que j'en fais..... Vas-y maintenant Pose la bonne question.

Fini les questions hasardeuses pouvant me faire dévoiler des choses gênantes. Attiser l'interrogation sur un autre sujet. Un tout aussi intéressant, mais n'étant pas gênantes à dévoiler. Du moins pour moi.

C'est vrais que ces informations sont exactent, quand l'on gratte le dessus, on trouve toujours un fond de vérité, mais cela reste plutôt vague. Malgré mes imperfections, j'ai tout de même des relations et des gens aptes à me guérir d'une réputation ou d'une autre blessure que j'aurais pu me causer pour enlever cette maudite marque. Même si dans le fond il n'a pas tort sur le fait que je fus un pantin ceci n'est que la surface de l'étang. Les hommes portant la marque de serviteur me furent imposer et malgré que les Furyou sont mes ennemies, certaines de leur intérêt met avantageuse.

L'homme face à moi est plutôt intéressant. Même si c'est son métier cet homme s'interpelle surtout sur qui je suis, ce à quoi je pense et pourquoi. Malgré les questions logiques d'un interrogatoire ce dernier semble plus intéressé sur la personne que sur les informations servant à avoir des informations sur une autre attaque ou sur d'autre ennemie à interpeller. J'appréciais le fait qu'il tente de comprendre, même si je sais bien que cela est loin d'être une face sans intention derrière, qui sais même si cela n'est pas qu'une simple façade:

Cela est normal de savoir ce genre de chose. Un ninja normal pourrait le déduire de lui-même après avoir une ou deux informations. Mais dis-moi. Comment l'on peut faire mal à un crépuscule comme le Shozaishi de manière efficace sans en perdre une quantité folle de soldat? En attaquant avec une autre personne. Cette marque me servait tout autant qu'à celui qui me manipulait. Tant que cette marque dirigée mes actions sur des faits dont j'en vois l'intérêt je n'y vois pas d'inconvenant. Voilà ce qui nous différenciait des autres serviteurs. Cependant, cet assaut personnellement je l'aurais bien évité. J'ai abusé d'un atout qui s'est retourné contre moi. Cependant, je sais une chose. Si les Furyou sont arrivés jusqu'à vos portes c'est qu'il y a bien quelqu'un de chez vous qui les a amenées. Un traitre parmi les traites, l'humain ne fonctionne que comme ça.

Il faut avouer que les Furyou furent plus malin que moi dans cet acte. J'ai suivi mon compagnon pour le soutenir dans une action qui me semble plus correcte que de tenter de l'arrêter moi-même. Quitte à faire des dégâts autant les faires chez les autres, mais là se fut de trop, je voulais profiter de la force qui a réussi à abattre Kiri et elle fut celle de ma défaite, se laisser manipuler pour profiter de cette manipulation. Enfin tant que je suis vivant il y a de l'espoir, mais là je peux dire que je suis sur la corde raide. Cependant je peux continuer dans ma lancé sur un sujet. Même si sur cette action j'étais en soutien au Furyou, j'en reste tout de même leur ennemie. Et donc divulguer l'idée de dire la pensé qui me semble flagrant sur ce propos était une belle revanche sur ces derniers qui quoi qu'il en soit est loin d'être mes amies, car eux comme les villages ont un objectif final qui ne m'intéresse pas du tout. Même si dans leur projet certain point m'est très avantageux comme celle de la destruction des villages ninjas:

Un chien de guerre. Ha, ha j'aime bien cette comparaison. Un homme asservie et assouvie par sa soif de sang. J'aurais aimé être aussi niais que cela. La vie aurait surement était beaucoup plus simple. J'aime le combat comme le sang. Tuer est pour moi un loisir comme certain aiment jouer au golf. Mais si j'étais simplement ça, est que je serais resté aussi longtemps en vie et libre. Enfin dans le sens dans le quel tu sembles le définir. Enfin qui sait, tu préféreras surement me voir comme ce chien de guerre. Cela m'importe peu. Un jour ou l'autre un autre comme moi apparaitra.

"Goren il n'y aucune honte pour un shinobi d'avouer qu'il a servir un jour ou l'autre de simple arme dirigée par la main d'un autre, nous avons chaque jour une foule de spécimens de ce genre qui se précipitent dans le bureau d'assignation des missions afin de s'acquitter de cette tâche qu'est la nôtre. C'est simplement la contrainte qui différait entre ton cas et le leurs. Eux le font pour pouvoir vivre et toi tu le faisais à cause de la marque qui était apposée sur ton bras. Mais au final dans les deux cas de figure vous y avez été forcé, et c'est tant mieux pour toi si tu as pu en tirer un certain bénéfice."

Le leader du renseignement c'était montrer plutôt pragmatique en sachant qu'il n'avait aucunement l'intention d'humilier le prisonnier en se basant sur sa condition de shinobi. Après tout Homura avait goûté à la vie de l'homme traqué, de l'exilé qui avait dû accomplir un bon nombre de sales besognes, simplement pour perdurer dans le temps.

"En tout cas tu as une vision bien noire du Shûkai ou bien des villages cachés. Et si je reconnais volontiers que notre système est loin d'être parfait, je perlerai plutôt d'homme parmi d'autres hommes pour nommer ce traitre. Pour moi dès qu'il s'agit d'obtenir ce qu'il désire, n'importe quel être humain s'avère être en mesure d'évoluer pour montrer facette différente de lui-même. C'est le vécu qui façonne un homme, plus encore dans le cas des shinobis qui sont parfois ou tout le temps confrontés à des situations extrêmes."

A cet instant il pointa du doigts cette chaise qui avait fait la connaissance du mur de façon brutale et plutôt visible au vu du profil de ce Golem de Pierre. Puis ses yeux allèrent à la rencontre de ce dernier avant que sa voix ne vienne conclure cette action.

"Tu vois ça ! C'est un comportement qui a sans doute demandé une confiance en soi ou bien au moins une volonté d'y parvenir, le tout couplé à une bonne dose de violence héritée de ton passé. Et c'est exactement ce qui te conduira à ta perte malgré le fait que tu ne te résumes pas un simple chien de guerre. C'est bien beau de vouloir détruire toutes règles, mais en l'état tu risques simplement de faire du bruit avant de disparaitre à jamais de ce monde. D'après moi tu prends le problème à l'envers. Tu rêves d'un monde chaotique et tu penses que c'est en l'incarnant toi-même que tu vas parvenir à tes fins; tu ne penses pas qu'il vaudrait mieux agir avec plus de doigté dans le but de faire éclater cette rage dans le coeur des autres ?"

Bien que Goren devait se demander pourquoi un Capitaine du Shûkai lui exposait un tel avis sur ce qu'il avait pu comprendre de l'utopie de l'ancien sunajin, il ne pouvait pas savoir qu'il faisait référence à ses propres actions. Pourquoi avoir fait cela ? Tout simplement parce qu'Homura éprouvait le désir de dialoguer sincèrement avec cette figure des bas fonds du monde shinobi. Certes un puissant guerrier, mais qui manquait grandement de subtilité à ses yeux.

Ses dires me font bien sourire, je vois donc que même dans ce monde pourris que l'humain tente de modeler à leur image certain peuvent avoir des idées semblables au nôtre sans pour autant y épouser la même conviction final. Il avance dans cette pourriture aussi sans pour autant que cela le répugne. Il me dit ne pas avoir honte d'avoir fut forcé d'agir ainsi sous la contrainte de ce sceau. J'en reste perplexe. Il faut dire que si je peux raccorder une chose dans ses propos c'est que j'ai la rage, j'en suis humilié en mon for intérieur, et cela, même si je n'arrive pas moi-même l'accepté.

Par la suite, cet homme il justifie mes dires. Le shukai a due déjà exploiter cette possibilité. Il parle aussi du traitre, le comparant à un homme comme un autre. Cette idée de l'humain cupide je l'approuve même si pour moi cette cupidité est différente pour chacun :

Les shinobis, les civils, quelle que soit leur place dans cette décadence, ils valent bien tousse la même chose. Personnellement si se traitre n'interagisse c'est qu'il a agie directement en ma personne. On peut prendre cela comme une pure et stupide envie de venger mon amour-propre mais que veux-tu. Il m'en faudra beaucoup pour me sortir ça de la tête.

J'avale mal le fait d'avoir servie de poudre à canon. Finir ainsi était plutôt dure à digérer et il me faut bien un fautif. La suite va avec mon agressivité. La chaise et mes propos suivent son raisonnement et je ne peux le nier cela m'a asservie à plus d'une reprise. Mes idées et mes plants vont plus loin que celui de foncer tête baissé, cependant pour ce monde je ne montre que cette facette de moi. Celle d'un homme avide de sang n'ayant que pour menace ma propre violence. Ses dires reflètent ceux de son prédécesseur qui dit la même chose à quelque chose prêt. Je le regarde, puis me posant assis au niveau du mur, je me mets à reprendre la parole :

Tu n'es pas le seul à m'avoir dit ça. L'homme t'ayant précédé a les mêmes propos. La subtilité, on peut dire qu'il y avait peut-être de ça qui me manquait, même si je pense que les deux qualités doivent être mises en place pour trouver l'équilibre. C'est dommage que je n'aie pas su trouver cet homme qui aurait comblé ce défaut.

Sortant de mes pensées dites à haute voix, je regarde de nouveau l'homme en sortant mon visage d'un regard posé dans le vide. Prenant une grande respiration, je me mets à dire d'une voie plus posé :

Ha, ha, ha c'est quand même étrange, de toutes les personnes dont j'ai côtoyé, les deux hommes parlant de mes défauts d'homme du mal sont deux défendant ce monde de cela. Dans un sens il faut bien une prison de haute sécurité pour me garder sous contrôle. À quand es que mon jugement sera prononcé ?