Suite à tous les évènements récents, un congé s’était avéré être une bonne idée afin de s’éclaircir les idées, seulement en tant que shinobi et membre officiels du Shôraizen, Matawa ne pouvait plus se permettre de disparaitre sans raison, voilà pourquoi tout en prenant un peu de temps pour lui, il avait choisi de venir s’entrainer dans un lieu plus calme, il fallait avouer que Seitô lui avait également suggérer cet endroit pour y avoir déjà été, une place parfaite pour lui, afin de perfectionner la nouvelle affinité dont il avait hérité... L’archipel de Mizu no Kuni était donc un lieu parfait. Diverses iles toutes plus sympathiques les unes que les autres, mais surtout très semblable se qui lui procurait un camouflage naturel.

Pour ne pas se faire repérer, il avait également changé ses vêtements, apportant un simple kimono de paysan d’un beige commun et le parfait attirail du marchand ambulant. Rien de très voyant en somme, un simple sac de toile avec des vivres, une carte et quelques liasses d’argent. Côté arme, son précieux tanto était au niveau de sa taille, donnant plus l’impression d’être une machette pour se frayer un chemin dans les hautes herbes qu’à l’habitude alors qu’il se trouvait dans son dos rappelant grandement les unités spéciales de son ancien village. La seule chose qui aurait pu le sortir de l’ordinaire c’était cette bague à son doigt, mais comme elle y était attachée jusqu’à sa mort, il n’y pensait même plus, elle faisait partie de lui désormais.

C’est donc ainsi que notre pseudo explorateur posa pied sur cette ile, un peu en retrait des autres et trop petite pour être sur une carte du monde. Elle n’avait même pas de nom…

"Fais attention Matawa... Cette île, il n'y a pas grand monde qui vive depuis l'attaque Furyou. Je perçois un assez gros client, et quelques petites âmes mineures... Quel mystère nous réserve-t-elle ? Je te laisse le plaisir de le découvrir..." soupir

Yamanaka Hiriko, un ancien Anbu du village qui les avait suivis dans leurs désertions de masse, mais qui s’était aussi vue promu au rang de Nousagi, l’un des douze postes primaires comme le sien s’était également révélé être une personne plus qu’intéressante, le genre de personne qu’on ne peut pas tout à fait comprendre, mystérieux et toujours au courent de tout… Bref, il garderait un œil sur lui comme sur chacun des autres membres à l’extérieur, car tel était son travail. Sans parler du Sceau qu’avait apposé son maitre sur sa bague pour pouvoir le rejoindre en une seconde…

Malgré tout, malgré cette protection, il se sentait libre, un nouveau sentiment qui était né dès son arrivée dans l’équipe Yose.

Sans lui répondre, il continua son chemin sur l’ile, cherchant un endroit parfait pour établir un petit camp de base bien ordinaire. Heureusement, malgré l’hiver cette ile si n’était pas recouverte de neige, probablement qu’une source de chaleur naturelle comme des basins thermiques à proximité l’empêchait de se couvrir de cette fine couche de blanc.

Une ile bien intéressante, mais comme lui avait dit le lièvre, il n’était pas seul et cette ile était trop petite pour ne pas le forcer à les rencontrer. Heureusement ce n’était que trois Genin et il pourrait en venir à bout facilement.

HRP:

Devant lui se tenait une grosse pointure, un homme au chakra aussi imposant que ça taille et il ne fallait pas être un magicien pour s’en rendre compte, même sa voix avait une assurance hors du commun qui le distinguait des probables autres âmes égarer qui pouvait se trouver sur cette ile. Seulement, Matawa n’avais pas la moindre idée de qui il pouvait être, un Nukenin tout comme lui probablement, mais pourquoi arrivait-il ici ? En sachant qu’il y venait pour s’entrainer, c’était louche, mais Matawa n’avait aucune raison de lui mentir, ni d’avoir peur de lui. Il continua donc se chemin, toujours son sac sur le dos, puis s’arrêta à environ trois mètres de son nouvel ami et le toisa d’un regard honnête. Sans agressivité.

- Je viens effectivement et simplement pour m’entrainer, malheureusement. Sinon, qui te dit que j’ai fait une si longue route ? Je n’ai qu’un sac de voyage simple et j’ai bien fait attention de cacher mes armes sans parler que je ne suis même pas essoufflé… J’imagine que tu possèdes des compétences similaires aux miennes pour porter un jugement aussi direct et que cette ile est la tienne peut-être ?

Quelques pas de plus en direction de lui, puis Matawa leva une main en signe d’interrogation. Son attitude n’était pas camouflée derrière un bluff, n’étant pas en mission, il n’avait aucune raison de jouer la comédie.

- Dis-moi, à quel village appartiens-tu ? Je ne vois aucun bandeau sur toi, ou peut-être que comme moi tu es libre ?

Matawa s’arrêta finalement avant de croiser les bras, à environ deux mètres de son interlocuteur, puis fit une pirouette de sa main pour amplifier sa présentation.

- Je me nomme Matawa et toi mon ami ?

Dit-il simplement avec l’intention d’en savoir un peu plus sur lui, son regard ne lui était pas inconnu, on y voyait de la détermination, mais pourquoi ? Il n’était assurément pas un envoyer de Konoha, ni de Kumo, ceux si l’aurait piégé plus aisément et n’aurait même pas osé montrer leur visage, peut-être qu’il était l’un des fameux Furyou ? Le blondinet n’en avait aucune idée, mais selon le code d’éthique et des bonnes manières, quand on pose d’aussi précises questions, on doit s’attendre à également à s’en faire poser.

hrp:

À ses mots, Matawa s’assis directement au sol en face de lui, fouillant dans son sac pour en sortir un peu de nourriture à partager, il en offrit une part à se Goren dont il avait déjà probablement entendu parlé, mais se rappela vite qu’il n’était pas venu pour le Shôraizen et qu’il n’avait rien a voir avec le recrutement en se moment. Il décida donc de faire abstraction de cette belle opportunité et d’envisager cet homme comme un compagnon d’entrainement, après tout, s’il était ici, peut-être que lui aussi souhaitait s’entrainer.

- Je t’aime bien le vieux, tu parles avec sens et sagesse et te maintien a l’essentiel. Comme tu sembles franc, je vais faire de même avec toi, puisque je suis effectivement libre de mes choix et décisions !

Matawa s’étendit alors sur le dos, ou plus précisément sur le côté avec une cuisse de poulet dans la bouche alors que Goren avait la possibilité de se servir dans ses provisions, puis arrachant un morceau de viande avant de boire une bonne lampée d’eau, il continua sa tirade.

- Je suis un déserteur de Konoha, leur idéaux ne sont pas les meilleurs si tu veux mon avis et nous incorporer dans un système qui fait de nous des pions pour mieux servir l’idéologie d’un regroupement de personnes afin de protéger ses semblables alors qu’en vérité, nous ne sommes que des pions près à être sacrifié par et pour le bonheur des hauts dirigeants qui eux se place bien en sécurité derrière de grands chapeaux et de longues tuniques, ce n’est pas trop mon truc. Tu vois, depuis tout jeune je suis un amateur de combat, entrainé à tuer et à réussir des missions que le commun des mortels n’envisagerait pas, j’ai rapidement été tuer par le système, oublier par les miens, sacrifier dans une mission dont je n’étais pas supposer revenir. Bref, j’ai été en dehors de ce village durant près de dix ans et pourquoi ? Pour retrouver le même paysage inchangé, les mêmes hommes renouvelés et aucune personne réellement protéger par mes actions. Tu vois, quand j’ai profité de la désertion de masse, je me suis réfugié plus loin, dans un pays neutre afin de penser à moi. À mon avenir. Maintenant je peux m’entrainer et devenir fort pour les idéaux qui me sont propres et non pour un village qui ne peut pas se porter garent des erreurs, comme ils disent.

Suivant ceci, il porta son attention une fois de plus sur la bague à son doigt, malgré les dire de Yusuke, il n’avait pas l’impression d’avoir quitté une dictature pour en rejoindre une autre, non. Au Shôraizen les gens étaient libres de faire se qu’ils voulaient et il en était la preuve vivante, simplement qu’ici, les gens n’avaient pas peut d’être sacrifier ou utiliser pour en tuer d’autre, ici les gens étaient en paix et libre, d’une certaine façon.

- Tu sais, je me considère libre, mais je suis d’accord avec toi, personne ne l’est vraiment, j’imagine qu’il sufi simplement de se mettre du côté qui nous importe le plus pour pouvoir se dire libre, qu’en pense tu Goren ?

Puis sortant de sa transe, il termina son morceau de viande en un éclair avant de rajouter.

- Tu sais, tu m’as l’air plutôt fort, tu ne maitriserais pas le Dôton par hasard ? Je cherche une personne pour m’aider, je viens de découvrir que j’étais capable de transformer mon chakra en terre, mais bon, je ne suis qu’à mes débuts dans cette discipline…

Seulement, Matawa était loin de se douter qu’en face de lui se trouvait probablement l’une des meilleures personnes pour lui enseigner quelques astuces.

À ses mots sur se qu’il avait a gagner dans cette histoire, Matawa compris qu’il venait de trouver un moyen d’échange, ses informations contre un entrainement s’il en était capable, chose dont il ne doutait plus, car il lui aurait simplement dit qu’il ne le maitrisait pas et puis porter un grand coup à Konoha en vendant des informations était toujours une bonne chose puisqu’ils les traquaient, lui et le Shôraizen. Cependant, il ne lui proposa pas tout de suite cet échange, il continua d’écouter ce que son nouvel ami avait à lui dire.

- Oui, c’est aussi simple que cela, la liberté se résume à mon sens à une liberté d’action, seulement cette même possibilité ne dépend que de la puissance que je peux obtenir. Et puis, pour le village c’est différent, j’y suis depuis tout jeune et à cet âge mes parents ont rejoint cette grosse ville dans l’espoir de pouvoir nous protéger moi et mes frères, ou les membres de mon clan. La différence, c’est que contrairement à eux j’ai été forcer de jouer les agents doubles, envoyer dès mes sept ans en tant que shinobi unique dans une mission qui consistait à traquer et tuer les ennemis du clan en se faisant passer pour un esclave, je n’ai donc jamais pu choisir mon destin ou me rétablir derrière des idéaux, bien sûr quelques années plus tard lors de mon retour j’ai intégrer une équipe, mais se que j’avais fait par le passé sans aucun témoignage de gratitude m’affectait, je n’étais plus un gamin au cerveau encore trop mou pour choisir mon destin, voilà pourquoi j’ai décider de prendre ma liberté quand elle m’a passé sous le nez et si je peux me permettre, j’étais l’un des rares à être partie dès l’annonce de mon maitre, plusieurs nous ont rejoint des jours plus tard. Preuve de leur hésitation, j’imagine.

Fier de sa réponse Goren enchaina avec une réplique pour lui dire qu’il était trop jeune pour fuir. Puis enchaina avec une brève explication de son point de vue, comme de quoi il n’avait pas encore la trempe d’un homme capable d’assumer ses paroles seules, à se moment, il regarda de nouveau sa bague avec un léger sourire. Si seulement il savait, s’il savait qu’il n’était pas seul… Matawa avait hâte de lui dire, mais pourtant il s’était promis de rester en dehors de ce champ d’action et pourtant, plus ils parlaient, plus cette révélation était inévitable. Il se demandait même déjà la tête que ferait Goren en apprenant qu’il avait été l’un des trois piliers à forcer cette rébellion, entrainant par centaine les membres de deux clans imposants du village et bien d’autres fidèles encore, car oui, Goren ne connaissait rien encore.

- Tu sais, j’ai passé plus de temps en tant que faut esclave à l’extérieur des murs à me faire battre et maltraiter tout les jours que dans se village qui était pourtant le mien, je suis peut-être parti tôt, mais je suis partie en plaine connaissance de cause et l’extérieur je l’ai beaucoup visité, j’ai voyagé de Suna à Kiri, j’ai presque tout vu en dix ans, je connais bien mieux que mes amis se qui nous attend, seulement moi je suis déjà habitué d’y vivre et puis, je ne suis pas seul et je ne suis pas le leader non plus, à ma façon j’influence les choses, mais se poste est effectivement encore trop grand pour moi.

L'instinct c'est ce que suit l'existence de toute chose, voilà les derniers mots de Goren dans sa petite marche vers un avenir meilleur, seulement Matawa n’allait pas le laisser partir ainsi, non pas après tout le potentiel qu’il avait vu en cet homme. Pourtant d’apparence barbare, il s’était révélé être lui-même un grand orateur.

- Tu m’as demandé un peut plus tôt se que tu avais à gagner en acceptant de m’entrainer, alors écoute bien, car dans se monde, seules trois personnes pourront te dire sans mensonge et sans rancune se qui est réellement arrivé à Konoha il n’y a pas si longtemps. Par chance, je suis l’une de ses personnes mon ami, car effectivement je suis l’un des piliers qui aura forcé cette rébellion de masse, qui saura te donner des informations qui sur le marché noir valent une vraie petite fortune.

Faisant une petite pause pour rattraper le gorille en fuite, Matawa vint se placer à quelques pas de lui, puis lui lança un regard de défi.

- Le but de moi et mes semblable est d’éradiquer ses portes, afin que chacun d’entre nous puisse avoir libre accès à ses restaurent que nous apprécions tant. Je n’ai peut-être pas l’air d’un homme ayant ton expérience je te l’accorde, mais ne me sous-estime pas non plus, je peut t’apprendre des choses qui te surprendront, des choses qui si tu les utilises bien te propulseront vers se que je ne suis pas capable d’atteindre pour le moment, car je sens en toi la force nécessaire à l’accomplissement d’un tel projet.

Puis sur ses mots, il retourna ramasser son sac, y enfouis le reste des vivres et se retourna devant le Golem arrêter. Il devait être en train de se demander ce qu’étaient ses informations qu’il avait en sa procession.

- Tu parles d’instinct, alors qu’est-ce que dicte le tien Goren ?

Devant lui se tenait un homme qui effectivement, plus le temps passait se voyait très représentatif de son expérience, il devait avoir eu une vie très chargée et dure sur plusieurs aspects pour en être arrivé ici. Seulement, cette franchise bien qu’apprécié devait lui avoir jouer des tours par le passé, il fallait toujours être capable d’avoir un second masque pour pouvoir se protéger, du moins c’est se qu’on lui avait appris lors de son grand départ à l'âge de sept ans et maintenant, il parlait franchement et ouvertement à cette inconnue qu’il appréciait de plus en plus.

- Je vois que la désertion de masse n’a pas passé inaperçue malgré les efforts du village pour en contenir les fuites, ce qui est tout à fait normal vu la quantité de gens qui ont suivi notre appel. Pour répondre à tes questions ; eh bien oui, c’est Seitô qui nous dirige pour le moment, mais se projet date de bien longtemps, car son maitre avant lui l’aurait initié à un tout jeune âge à cette organisation autrefois résigner à rester dans l’ombre pour le bien de la communauté. Ensuite, nous avons effectivement pensé au le plus trouble du village, seulement leur chef Yamanaka Meia était l’une des ambassadrices de la déchéance de Seitô, une traitresse qui au lieu de favoriser sa nation aura dévié ses buts pour probablement améliorer sa propre condition. Une personne fourbe à surveiller, car je te le dis, elle à gros à se reprocher dans cette désertion. Du coup, le chef du clan contre nos projets, ils nous étaient impossible d’apporter tout le clan avec nous, nous avons quand même réussi à entrainer quelques bons éléments, mais pas tous. Et finalement, si nous n’avons rien tenté dans le village quand nous en avions la chance s’était pour une bonne raison, lors de l’annonce télépathique distribuer à chaque membre du village, nous avons donner rendez-vous à tous ceux et celle qui aurait voulu nous suivre et tu dois t’en douter se n’est pas tout le monde qui à pue prendre la décision rapidement, encore aujourd’hui d’ancien Konohajin arrive à nos portes et demande de rejoindre nos rangs, à se moment nous leur donnons la marque, un symbole qui représente notre dévotion à l’organisation, mais qui est aussi un Kenji qui nous empêche de révéler les informations trop importantes sous la torture et ainsi de suite.

À cette fin de phrase, Matawa dévoila un peu son haut pour laisser voir à Goren la marque qu’il portait fièrement sur son torse, puis comme la conversation s’apprêtait à continuer, il se concentra et fit s’élever un petit bloc de terre pour s’y assoir, car oui il n’était pas important non plus, il savait changer la nature de son chakra et lui donner forme, s’était a un tout autre niveau qu’il se questionnait sur les limites des capacités Dôton, surtout à savoir jusqu’ou il pouvait en tirer un avantage stratégique en combat. Puis tout en écoutant son nouvel ami, celui-ci lui confia qu’il avait également vécu des épreuves difficiles, ce qui eut pour effet de combler la confiance qu’avait le jeune, face à lui. Bien sûr il n’était pas dupe et bien que moins méfiant, il se rendait bien vite compte qu’il pourrait tout deux tirés avantage d’une telle rencontre et finalement, se qu’il attendait arriva, il lui confirma le pacte qu’il espérait.

- Je vois qu’en plus d’être un homme de valeur, tu es plus qu’intéressant, tu es un homme de principe, tu me plais et c’est tout a ton honneur, les hommes comme toi se font de plus en plus rare dans se monde... Malheureusement ta voie est déjà tracée et comme tu le dis, il m’est impossible de te recruter, un partenariat nous serait donc des plus favorable, puisque tu n’agis assurément pas seul. J’imagine déjà l’alliance de nos deux groupes unis pour un but commun et j’adore l’idée, alors j’accepte donc de conclure se marcher, car avant de penser gros, je dois effectivement te montrer ma sincérité.

Prenant une pause pour reprendre une gorgée, Matawa lança un air de défi a son compagnon, un regard empli de malice qui se savait gagnant peut importe la tournure des évènements, car bien que ses informations ne soient pas encore très rependues, elle n’était pas bonne pour leurs ennemis communs. Vraiment pas.

- Si tu me le permets, je vais d’abords te parler du Shôraizen, notre organisation. Nous ne sommes pas des extrémistes dans l’optique ou rien ne nous retiendra à prendre les mesures nécessaires en cas de besoin, mais nous voulons d’abord et avant tout libérer le monde des grandes puissances et se en protégeant chaque fidèle qui aura décidé d’appartenir à notre nouvelle nation. Chaque membre est libre une fois à l’intérieur, que se soit de par ses choix de vie ou de la possibilité qu’il ait de nous quitter, seulement le sceau Kenji nous empêche pour le bien de l’organisation de nous trahir, c’est un peut notre police d’assurance. Ensuite, nous ne croyons plus en ses lois établies par les pays pour notre soit disent bien être alors nous avons un concept différent, au lieu des règles établies, nous avons des principes ou un code de conduite qui selon moi se résume plus à avoir une certaine éducation face à la vie et face aux gens qui sont nos paires. Nous avons donc la liberté, la loyauté, la volonté, Unicité, Perfectionnisme et le sacrifice. Tous des notions qui ensemble nous offres un nouveau mode de vie bien plus évoluer et simple. Ensuite, à l’interne il y a une certaine hiérarchie, car bien que cette organisation se rapproche aujourd’hui d’une nation grandissante, nous avons choisi de mettre en place se système de défense au sain même de l’organisation, car si nous étions simplement partis pour vivre paisiblement, on se serait fait traqué et abattu trop facilement. Nous avons donc le grand chef, appelé le Tsugurike et douze Aizuyake, dont je fais partie, nous sommes l’élite qui s’occupe de tout alors que le simple peuple peut rester en dehors des conflits, nous les protégeons et leur apportons se dont ils ont besoin, chaque membre à également une fonction bien précise, nous portons tout ceci pour nous distinguer.

Matawa lui montra sa bague à l’effigie d’un chien ou d’un canidé qui pouvait tout aussi bien être un renard, mais bon, ça s’était une autre histoire.

- Ses bagues sont le symbole absolu de notre dévotion à la cause puisque le seul moyen de la retirer réside dans notre mort, les douze bagues sont donc dispersées dans divers shinobi ayant tous des capacités propres, autant nous pouvons avoir des espions, des informateurs, des gens responsables de la défense ou de l’attaque que nous en avons pour châtier nos propres problèmes internes et même s’occuper de remplir nos coffres. Jusqu’ici c’est simple et ça se rapproche encore beaucoup d’un village, mais se village que nous préférons appeler une organisation à pour but d’éradiquer toute forme de dictature, de tuer quiconque se mettra sur notre chemin ou au travers de nos plans, car nous ne voulons qu’une chose et c’est une paix véritable, un monde dans lequel chacun sera libre de ses actions et responsable de celle si sans avoir a se cacher derrière un village et à être utilisé pour un but n’était pas le sien.

Matawa décida de s’arrêter ici, avant de lui parler d’informations qu’il avait juré de lui donner, chose qu’il allait faire, il se demandait si Goren avait des questions sur l’organisation, les postes ou même leurs plans, il attendait donc qu’il finisse de réfléchir à toute cette information et lui posa la question.

- S’il y a autre chose que tu aimerais savoir sur l’organisation, je suis ouvert aux questions, après tout je suis humain et j’ai mes limites, j’ai peut-être oublié une information ou deux qui aurait touché ta curiosité ?

Goren l’avait écouté avec patience et il avait effectivement plusieurs questions quant à l’organisation, mais son intérêt pour celle-ci diminuait tranquillement et c’était normal, car la promesse d’informations elle était bien plus attractive pour lui. Matawa lui répondit donc le plus simplement possible afin de ne pas trop s’éloigner du but premier.

- Oui, les membres peuvent partir quand bon leur semble, que se soit pour une mission personnelle ou des vacances, on ne les tient pas en laisse, bien sûr on leur demandera ou ils vont pour pouvoir continuer de les protéger, mais nous respectons leur choix s’ils ne nous disent rien, cette option concerne les membres qui ne souhaite pas quitter l’organisation. Dans le cas contraire, un simple membre aura toujours son sceau et comme tu peux le voir, malgré le mien j’arrive quand même à te dire bien des choses, les seules personnes ayant donc une restriction à nous quitter sont les Aizuyakes, si je m’enfuis par exemple, je serais traqué et tuer, car je connais trop d’information et plus encore, donc seuls les membres ayant une trop grande importance sont surveillés et protéger sans leur consentement, mais rendu à se stade, notre fidélité pour le Shôraizen ne fait plus défaut et nous le servirons avec plaisir jusqu’à la mort. Ensuite pour les projets, oui nous en avons, comme dit plus tôt, Konoha et Kumo sont probablement nos deux prochaines cibles, mais nous préférons bâtir une base et des défenses adéquates pour pouvoir combler ce premier manque avant d’élaborer la suite. Comme mon Sceau m’interdira également de te révéler exactement nos plans, je peux quand même t’avouer que mon poste me procure les missions les plus importantes et avant de venir ici, j’étais en mission d’information ou j’ai pu récolter d’importants renseignements géopolitiques sur Ame, nous allons reprendre plusieurs petits territoires au début pour les donner au notre, les Nukenins et ainsi solidifié notre nécessité, imagine si nous détruisons l’accès libre entre les villages, ceux si seront plus a risque et devront passé par nos frontières avant d’obtenir se qu’ils ont présentement. Et finalement, si nous arrivons à nos fins, les douze d’entre nous qui auront apporter cette paix voudront probablement se disperser afin de continuer à la préserver, c’est dans la nature de l’homme de vouloir régner, mais en position de puissance, nous pourrons détruire les graines d’espoir qui aurait un effet négatif sur le reste du monde, mais ceci est pour un avenir lointain, car renverser les trois villages restants ne sera pas une chose d’aisé.

Ayant clos le sujet concernant le Shôraizen, Matawa joignit ses mains dans l’espoir de reprendre son souffle un moment, mais aussi de bien organiser ses idées pour la suite, car même si finalement Goren ne trouvait pas les informations pertinentes, elle l’était à un niveau qui mettait grandement la sécurité du village à vif.

- Maintenant voilà la partie qui t’intéresse tant. Je vais commencer avec le conflit Konoha Kumo. Ce conflit est né grâce à l’apparition des Furyous et la destruction de Kiri, comme tu le sais ils ont foutu la pagaille un peut partout et affoler bien des nations, dont les nôtres. Cependant l’alliance entre nos deux villages à été mise a rude épreuve, Meia fut envoyer à Kumo alors que Seitô mon maitre prenait seul le titre d’intendant sur ses épaules, il alla même jusqu’à confronter le village adverse qui nous exploitait sans rien nous apporter. Jusqu’ici ce n’est que politique et traitrise. Les mesures ont pris les proportions des actes. C’est se qui nous apportait à un choix, guerre civile et risque de perdre l’avantage de nous construire une armée, ou la fuite avec la menace d’éradiquer quiconque nous mettrait des bâtons dans les roues. Comme tu peux le voir, nous avons choisi la deuxième option et nous ne regrettons rien, car personne ou presque n’a osé se mettre sur notre route, personne qui ne soit encore vivante aujourd’hui. Or, nous sommes parties avec deux clans dans leur quasi-totalité. Le Clan Hyô, des manipulateurs d’encre qui sont capables de donner vie à leur création artistique qui sont selon moi l’atout premier dans cette guerre. Nous avons environ de deux à trois cents guerriers et je mets l’accent sur le guerrier, car j’exclus les enfants et mères de famille. Tu imagines une telle quantité de gens capable de faire ceci ?

Dit-il en portant sa main à sa ceinture jusqu’à en sortir une fiole d’encre qu’il manipula avec son chakra sans avoir besoin d’user d’un pinceau, avant d’invoquer un géant renard d’encre. Un fidèle compagnon aussi gros que les chiens du clan Inuzuka était à la fois redoutable et majestueux.

- Tu aura vite deviné que j’appartiens moi même à se clan et cette invocation n’est que l’une de mes plus faibles, imagine si je suis capable d’en invoquer dix en même temps et que tu multiplies se nombre par le nombre de gens que nous sommes, notre armée se multiplie rapidement et se sans gaspiller d’effectif humain, car ses monstres d’encre se sacrifieront pour nous sans que nous n’ayons à recevoir la moindre blessure, ils ne peuvent être pris dans un Genjutsu et ont une volonté propre liée à la notre. Ensuite le deuxième clan est celui de Seitô, les Sabakyôs, des contrôleurs du poison sous diverse forme. Encore une fois imagine une poignée d’entre eux, car même si notre nombre est aussi grand que pour le premier clan, un seul d’entre eux, un électron libre lâché au milieu d’un village n’a qu’à disperser son chakra dans un nuage qui s’étendra autour de lui, dans les réserves d’eau potable de la ville ou sur les animaux environnants et nous venons de les affaiblir au plus haut point s’il en survit, ses virus sont virulent et extrêmement dommageable, nous avons donc pris avec nous deux des cartes maitresses de notre ancien village. Puis voilà une des informations qui devrait à elle seule te réjouir et te prouver que te joindre à moi dans une alliance ne serait que bénéfique.

Matawa prit une petite pause et décida finalement de lui révéler l’information la plus pertinente qu’il avait en sa procession. Déjà bien heureux que son sceau n’ait pas bloqué ses paroles au sujet des clans.

- Que dirais-tu, si je te disais que le Rokudaime Hokage Myakudou On' n’est plus en mesure de se battre, qu’il aurait chopé une sorte d’amnésie dans un combat précédent à tout ceci et que cette information tenue secrète et transmise par notre ancien intendant soit la clé d’une victoire assurée. Un village sans son chef n’est rien d’autre que zizanie et un brouillard aussi intense que celui qui nous entoure mon ami. Leur chef réduit à l’état de légume n’a déjà rien sur faire à la désertion de masse et n’a encore pas réagi, il est affaibli à un point ou s’en ai pitoyable et c’est de ça qu’il faut profiter, sa et du fait qu’il leur manque une grosse partie de leur capacité offensive. Ils seront obligés d’aller chercher des alliés probatoires pour survivre et nous les isolons déjà du reste du monde.

Une autre petite pause et Matawa conclut.

- Le village caché de la feuille n’est plus que l’ombre de lui-même. Sans Hokage digne de se nom pour les protéger se n’est plus qu’une question de temps avant que la façade ne s’effondre, nous avons également plusieurs Anbu et un ancien intendant ayant eut la possibilité de fouiller dans tous les papiers afin de gratifier nos buts secrets. Cette information que je t’offre est immense, mais moi c’est malheureusement tout se que mon sceau me permet de te révéler, mais j’ai quand même une autre carte dans ma manche, car si ceci ne te sustente qu’un moment, je t’offre de t’allier à notre cause et de rencontrer Seitô en personne. Il pourra te révéler des choses encore plus impressionnantes et là, tu comprendras que je suis déjà depuis longtemps dans la cour des grands Goren.

Sur ce, Matawa savait qu’il venait de gagner son entrainement, qui trouverait cette information obsolète ? Elle permettait entre de bonnes mains de comprendre le manque d’un village et de l’exploiter jusqu’à le renverser, sans parler que cette information n’était connue que des intendants de quelques autres membres au village lui même, leur habitant dans l’ignorance la plus totale d’un chef amnésique une fois révélé sèmerait la panique et la fin de Konoha. Il lui offrait aussi une armée, incroyable et constituer de monstre d’encre insensible et incontrôlable par la plus grande force du village soit les Yamanaka et encore. Imaginer une armée de ses monstres de rang A qui vous fonce dessus, ravageant tout sur leur passage, s’était tout bonnement inimaginable de retirer une telle puissance à un village comme celui-ci…

Il ne restait plus qu’à voir la réaction de Goren face à cette déclaration.

Goren était un homme plein de surprise, ce n’était même plus une question, mais il restait tout de même un homme de parole et ses actions comme il le disait si bien ne favoriserait pas tant l’organisation, du moins en premiers lieux, mais à son point de vue c’était tout à fait le contraire. Participer à la libération de Mizu no Kuni était l’une des choses qui de une fermerait les yeux de cette hystérique d’Hyûga sur sa personne et de deux le placerait en haute estime, car depuis le début des choses il n’avait cesser de chercher un moyen de montrer à Seitô qu’il était digne des grandes responsabilités qui planait sur ses épaules. En tant qu’Inu, il ne pouvait donc pas refuser un tel marché. Ce qui était au Nukenin était aussi au Shôraizen et vice versa. Leur but était la libération du monde et non de se battre entre eux pour des territoires alors il était clair que c’était plus qu’une bonne idée.

De plus, il venait de se trouver un maitre qui s’il osait l’espérer était un professionnel de cet art qu’était de manier le Dôton, beaucoup plus brute et puissant, mais surtout malléable que bien des éléments, il s’ouvrait donc un nouveau monde de possibilité. Déjà il s’imaginait une tonne de manière différente de combiner cette ouverture avec son talent génétique qu’était le contrôle de l’encre.

- Tu parles bien toi aussi mon ami, mais passons aux choses sérieuses et laissons ses informations de côté, car tu me parles de chose encore plus importante à mes yeux. Tu acceptes de m’entrainer alors je m’en remets à toi pour cette catégorie, mais tu parles de Mizu et de conquérir, cette seule parole de ta part m’intéresse au plus haut point, car si le Shôraizen peut apporter son aide vers un pas qui nous rapprochera de la victoire finale, tu peux me considérer ton allié fidèle sur se coup. Pour Seitô j’avoue que je m’y attendais, mais tu le rencontreras plus tard, car pour le moment, toi et moi allons unir nos forces pour changer la carte du monde.

Matawa lui tendit la main afin de sceller leur accord, sur ce coup, ils pariaient gros, mais cette action à elle seule n’était que le début, alors que son maitre risquait sa vie pour le bien de la cause, il se savait désormais bien à sa place. Heureusement, le destin faisait bien les choses et ce Goren était tombé au bon moment.

hrp:

Voilà pourquoi il était venu se réfugier sur cette ile en premier lieu, pour s’entrainer et trouver une façon bien particulière et unique d’utiliser sa nouvelle affinité Dôton. Goren lui avait bien résumer la chose, mais faire apparaitre un pieu de pierre pour surprendre l’adversaire s’était trop voyant, pas assez esthétique, il faisait dans le plus discret en général et les grosses actions brutes ne l’intéressait pas, il se savait capable d’imaginer des choses plus complexes, des choses sournoises à double tranchant ! Voilà vers quoi il voulait se tourner. Seulement, les quelques personnes du Shôraizen avec qui il avait eu la chance d’en parler lui avaient à peu près tous dit la même chose, que cette nouvelle branche de possibilité devrait être envisagée vers un côté plus défensif. Or, Matawa était un maniaque de tout se qui était combat et calcul de probabilité, chacune de ses techniques avait un but bien précis qui pouvait toujours réserver deux ou trois possibilités de combo avec son répertoire, c’est se qui faisait sa force dans ses combats et Yusuke en était la preuve, s’il avait su lui tenir tête c’est bien parce qu’il l’avait forcer à utiliser bien trop de technique pour vaincre celle qu’il avait utilisée.

- Oui j’ai déjà une bonne base, après tout c’est comme mon premier élément et si je peux faire un animal en feu, je peux faire un animal en pierre, la n’est pas le problème. En fait je suis un maniaque de tout se qui touche au combat et chacune de mes techniques sert à plus d’une chose par exemple j’ai un oiseau d’encre qui se converti en ailes pour ma propre personne et me procure ainsi une défense améliorée… Ce que je souhaite du Dôton, c’est de réussir à le combiner avec mon encre, d’en faire quelque chose d’unique. En général les techniques de se genre son plutôt brute et assez basic, elles ne sont pas très recherchées on voit souvent des piliers de pierre, des dômes et ainsi de suite, mais pourquoi se contenter de technique que tout le monde utilise ? Affronter un Shinobi ayant le Suiton se résume-t-il vraiment à combattre dans une brume ? C’est dans cette manière de penser que je me questionne. Penses-tu qu’il serait possible de canaliser par exemple une grande quantité de chakra de se type qui au contact d’une personne se transformerait en pierre immobilisant ses mouvements ? J’avoue aussi être assez intéressé par une armure de pierre, c’est quelque chose que je n’ai encore jamais vu, probablement trop lourd ou trop encombrant dans un combat…

L’idée de base avait été lancée, le Hyô avait un peu mieux exprimé son désir de sortir de l’ordinaire, mais cette maitrise vieille comme le monde allait-elle finalement l’obliger à adopter un style différent du sien ? L’obligeant à sortir des sentiers battus ? Tout allait dépendre de la réponse de son nouveau maitre, après tout… Il en connaissait probablement bien plus que lui à se sujet.

- Dans tous les cas, j’avais en tête de me faire une technique d’immobilisation mono cible assez dure à éviter, une offensive qui me permettrait d’obtenir une force liée à la solidité de l’élément en une seule attaque et maintenant ton idée d’armure me travaille.