Un samuraï, un criminel et un félon au coeur de l'Empire (Libre)

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Cela faisait déjà un petit bout de temps que le "félon" n'avait pas remis les pieds au Shozaishi ou plutôt la nouvelle capitale impériale. Mais même si il était accompagné de deux valeureux combattants, l'aveugle n'était pas très rassuré pour autant. Après tout il avait fui le coup d'état de Samui Kakeshuou en libérant au passage un criminel extrêmement dangereux, le tout en affrontant au passage Oterashi Yanosa, l'un des frondeurs qui étaient à ses côtés lors de la dernière réunion du Triumvirat. De plus son cousin éloigné Demon avait était interdit de séjour au Shûkai par cet ancien conseil dirigeant. Mais c'était là le risque que les deux Jisetsu étaient prêt à prendre en venant jusqu'ici. C'est en connaissance de cause qu'ils souhaitaient aider leur clan, la seule chance qu'ils avaient de revenir à l'époque bénie où les Jisetsu n'étaient pas la chose de dirigeants extérieurs aux leurs.

Et en ce qui concernait le jeune Taku, Homura lui avait promis de lui donner des conseils vis-à-vis de sa prochaine entrevue avec l'Empereur. Il n'y avait plus qu'à espérer que ce dernier ne le mette pas aux fers avant qu'il ne puisse honorer sa promesse. Lui qui depuis son départ avait considérablement changé sur le plan physique voir psychologique. En effet si son hygiène corporelle était bien plus convenable qu'à bord du bateau où il avait rencontré le "ronin", ses yeux émeraudes étaient toujours recouverts par un bout de tissu enroulé autour de son crâne contrastant avec sa longue chevelure et son épaisse barbe qu'il ne s'était pas encore décidé à raser tant elle lui donnait un air plus vieux. De plus il y avait fort à parier que les gardes ne le reconnaitraient même pas avec son nouveau look.

Une hypothèse qu'il allait bientôt pouvoir vérifier étant donné que le trio venait de s'avancer devant les portes de l'imposante capitale. Un moment qui lui rappela sa première venue ici, du temps où il n'était rien de plus qu'un vulgaire déserteur. Et bien qu'en apparence cela soit de nouveau le cas, la réalité était tout autre. Se fut donc en prenant appui sur sa longue canne noire qu'il fit quelques pas pour prendre la parole à haute voix.

"Je suis l'ancien Capitaine du Johô, Jisetsu Homura. Mes deux compagnons et moi avons fait une très longue route pour présenter nos hommages à l'Empereur de ces terres."

Si les gardes ne le croyaient pas il n'aurait qu'à se fier à la signature de son chakra, une des variables les plus sûres dès lors qu'il est question d'identifier un shinobi.

Année 12 – Début de l’Hiver
Shozaichi

« Brrr… ‘fais trop froid dans ce pays ! »

Grelotant et tremblant de tout son corps, le jeune garçon avançait dans le froid des rues de la Capitale. Cette journée était particulièrement fraîche car un vent soufflait de façon relativement forte. Fort heureusement pour lui, Hiko était bien chaudement vêtu. Sa cape d’Hiver le couvrant totalement et ayant son capuchon rabattu sur la tête, il avançait. Ne se servant presque pas de ses yeux pour avancer, le jeune garçon ressentait toutes les sources de chakra autour de lui et il était alors facile pour lui de se frayer un chemin dans les rues quasi-désertes du Shozaichi.

Mais alors qu’il marchait depuis déjà un bon moment, il ressentit une présence familière… Quelqu’un qu’il n’avait pas revu depuis près de six mois. Mais cela ne pouvait pas être possible, sa présence sur ces terres ne pouvait pas se pouvoir. Mais pourtant, le chakra ne mentait pas, Hiko le savait. S’étant arrêté net lorsqu’il avait ressenti la présence, il baissa alors son capuchon et releva la tête. Sa décision était prise, il devait en avoir le cœur net.

Sans perdre un instant, l’enfant accéléra sa vitesse de course pour se rendre aux portes de la Capitale de l’Empire, il avait hâte de savoir ce qui se passait réellement. Et plus il approchait, plus il reconnaissait l’empreinte chakratique de celui qu’il avait auparavant suivi et admiré… Mais il n’était pas seul. Et c’est lorsque le jeune garçon atterrit devant les portes, juste à côté des gardes et en face des trois visiteurs, qu’il en eut le cœur net… Il ne s’était donc pas trompé…

Son cœur s’accéléra lorsqu’il prit conscience de la situation. Homura n’avait plus son aplomb d’autrefois et semblait plus affaibli physiquement qu’autre chose avec son bandeau sur ses yeux, sa canne et sa longue barbe. Hiko eut alors un rictus d’effroi… Que lui était-il donc arrivé ? Mais ce ne fut pas ce qui déplut le plus au gamin… Non, le pire pour lui était la présence de Takusanken. Ce samouraï censé protéger le Daimyo des Cascades qui avait finalement retourné sa veste pour tenter de l’assassiner. Mais la jeunesse et la rébellion avait été plus maline, et le Daimyo avait survécu. Hiko n’en était pas certain, mais Kennei était celui chargé de la protection du Daimyo, et il était le seul qu’il n’avait pas revu. Il croyait donc en sa réussite.

La dernière personne du groupe était un dénommé Demon, une personne ayant mis une raclée au jeune garçon dans une forêt d’Ame no kuni. Mais Hiko ne le regarda même pas, il se contenta de parler à Homura, le seul à s’être présenté pour le moment.

« Homura-san ! Quelle surprise de vous voir ici, et surtout dans cet accoutrement… Que vous est-il arrivé ? »

Le jeune garçon était content de revoir son ancien mentor qui aurait sûrement été son Capitaine si tout ce malheur n’était pas arrivé. Mais malheureusement, ce dernier avait pris la fuite et n’était plus en honneur de sainteté au sein du Shozaichi… Enfin d’après ce qu’on pouvait entendre. Et bien qu’Hiko l’aimait bien, il ne pouvait pas se permettre de s’associer aussi publiquement à une personne en aussi mauvaise posture au sein de l’Empire. Pour l’instant, il fallait juste attendre la suite des évènements car il semblait bien peu probable que le Jisetsu soit venu présenter ses hommages à un tyran qui l’avait forcé à fuir…

Après une passage assez discret le bateau, ou le Jisetsu resta dans sa cabine, vint finalement de sortir, afin de se rendre dans un pays, qui ne lui rappeler pas vraiment de bon souvenir... Beaucoup de chose avait changé, le démon de Kirigakure n'étais plus le même, il avait gagné a la fois en force et en maturité.

L'ennemi d'autrefois était l'allié d'aujourd'hui, le manieur de temps la dernière fois qu'il avait franchi ces portes, n'avait pas franchement l’intention de se rendre a nouveau dans ce pays... Mais, les choses avait changé, aujourd'hui c'était a nouveau pour une seule chose qu'il était venu, l'avenir de son clan... Qui aurait pu croire que quelqu'un comme Demon n'ayant pas grandi parmi les siens irait pourtant non pas une fois, mais bien deux afin de s'impliqué de cette façon pour une famille qu'il n'a pourtant de famille que le nom a ses yeux...

Mais, avec le temps... On se rend toujours plus compte d'a quel point la vie est une blague, elle passe sont temps a rire de nous, et a nous faire changé, c'est pourtant avec un sourire assez amusé que le manieur de temps se rendit façe a ces murailles, toujours aussi imposante.

Ils y avait éventuellement une chance que cette entrevue ne se passe pas aussi bien que la dernière fois, mais après tout... C'était un risque a courir, pour le futur de son clan.

Homura ouvrit la bouche, alors qu'un jeune garçon arriva... Hiko... Alors comme ça, c'étais un Shukaijin? Cela était assez amusant, alors que le démon lit fit un sourire en lui expliquant:

- Haha... Comme on se retrouve, j’espère que tu t'est entraîné depuis la dernière fois... Ca fais plaisir de fois que tu semble avoir pris du galon, garde a l'avant poste? C'est une grande responsabilité.

C'est vrai que cela faisait un long moment qu'il n'avait pas revu le jeune garçon...Cependant, il expliqua:

- Pourrait-tu transmettre le message de notre volonté de rencontré Kakeshuou? Je pense que te raconté le parcours d'Homura serait une bien longue histoire, et malheureusement, nous n'avons pas vraiment le temps pour ça.

Le Jisetsu garda une forme de sourire, ne montrant pas d'animosité... Malheureusement, même si le démon de Kirigakure no Satô ne connaissait pas les liens entre Homura et Hiko, il n'y avait pas de temps a perdre par des retrouvailles, bien qu'il ne dirais rien, si le félon compté prendre le temps de lui expliqué.

L’Empire était enfin officiellement établi. La cérémonie impériale achevée, chacun avait reçu ses nouvelles fonctions et tout le monde pouvait désormais se mettre au travail. La période de latence qu’avait connu le Shûkaï durant le Coup d’Etat était bel et bien du passé. Il fallait désormais se tourner vers l’avenir. Un avenir que le nouvel Empereur annonçait prometteur. Aokiji avait été désigné comme Gouverneur du Pays des Oiseaux. Un poste pour le moins inattendu, mais que le jeune homme comptait honorer, comme toutes les responsabilités qui lui avaient été confié jusqu’à maintenant. Cependant, même si sa nouvelle fonction allait l’obliger à passer la plupart de son temps à Tori no Kuni, le Samui ne comptait pas délaisser le Shozaichi pour autant. En effet, cette cité était l’endroit où il se sentait chez lui. Il n’avait jamais ressenti un tel sentiment, même envers le Village de la Brume… Etait-il nostalgique ? Oui, surement. C’était en quelque sorte la fin d’une ère, et par extension le début d’une nouvelle aussi bien pour lui que pour le reste de ses compatriotes.

Alors qu’Aokiji finalisait son départ pour le Pays des Oiseaux, un officier fit irruption dans son bureau. Il y avait de nouveaux visiteurs aux portes. Len ayant été plutôt occupé ces temps-ci, c’était au Samui de se coltiner le poste de « passeur ». Bien entendu, il ne détenait pas les capacités du petit Yamanaka, mais un nouveau protocole avait été mis en place pour pallier à l’absence du garçon. Cependant, selon les dires du garde, il ne s’agissait pas d’une arrivée ordinaire. Il s’agissait plutôt d’un retour dans le cas présent. En effet, Jisetsu Homura, ancien Capitaine du Jôhô qui avait pris la fuite en plein Coup d’Etat, était apparemment de retour dans la cité. Surprenant, mais surtout intriguant comme situation. Aokiji se hâta donc vers les portes en marbre afin d’accueillir son ancien frère d’arme, qui était apparemment accompagné de deux autres individus.

Arrivée sur place, le jeune homme resta dans un premier temps en retrait, analysant les personnes présentes. Sa première surprise fut de revoir Takusanken. Qu’est-ce que le samouraï pouvait bien à voir avec Homura ? Savait-il que ce dernier avait fait preuve de lâcheté lors des récents évènements ? Aokiji doutait que la lâcheté soit bien vue auprès des samouraïs. Puis l’attention du jeune homme se posa sur un autre des trois individus. Il s’agissait du Jisetsu qu’il avait rencontré à Mizu no Kuni. Il ne se souvenait plus exactement de son prénom, mais il se souvenait très bien du discours radicaliste que ce dernier avait eu vis-à-vis du Pays de l’Eau. Le Samui n’avait pas ni infirmé, ni confirmé son appartenance au Shûkai à l’époque, mais le Nukenin n’avait pas été dupe. Il sera surement ravi de voir que ces soupçons étaient fondés. Enfin, Aokiji posa les yeux sur le dernier individu. Un homme à l’apparence peu présentable, barbes de plusieurs jours et les yeux bandés. Se pourrait-il que… ? Non… Après une rapide analyse du chakra de l’individu, le blond eu finalement confirmation. Il s’agissait ni plus ni moins de Jisetsu Homura. Aokiji s’avança donc vers le groupe de Nukenin qui avait déjà été accueilli par Hiko.

« Et ben dis donc. Moi qui pensais qu’il s’agissait d’une blague de mauvais goût, je dois dire que je suis pour le moins surpris de vous revoir dans les parages, Homura-san. Vous nous avez quittés si rapidement après le Conseil du Triumvirat, je ne pensais pas avoir le plaisir de vous revoir de sitôt. A en juger par votre état, la vie ne vous a pas fait de cadeau hors de ces murs. »

Aokiji se tourna ensuite vers l’autre Jisetsu.

« Je vois que vous êtes venu en famille. Ravi de vous revoir Jisetsu-san. En me basant sur notre conversation à Mizu no Kuni, je n’aurais jamais pensé vous croiser un jour sur ces terres. »

Puis il termina avec Takusanken.

« C’est toujours un plaisir de vous revoir Takusanken-san, mais je dois avouer que je suis assez surpris de vous voir accompagné de compagnons aussi, insolites. »

Le Samui se tourna ensuite vers le jeune Hiko et lui esquissa un léger sourire. Il fit ensuite signe à l’un des gardes postés aux portes, et ce dernier acquiesça d’un signe de tête. Aokiji reporta à nouveau son attention sur le trio.

« Vous voulez donc rencontrez l’Empereur ? Pour lui, hum, présenter vos hommages ? Quelle charmante attention. Je ne doute pas de votre sincérité, surtout pas de la votre Takusanken-san, mais nous avons un nouveau protocole, très strict, concernant les visiteurs. »

Le garde interpellé un peu plus tôt par Aokiji s’avança alors accompagné d’un homme vêtu d’une tenue médicale.

« Si vous voulez passer ces portes, chacun d’entre vous allez dans un premier temps devoir passer un examen médical. Rien de bien méchant, le médecin ici présent va simplement faire un rapide examen physique. En bref, il va vous toucher un peu partout… *Ahem*... Et enfin il prélèvera un échantillon de votre sang et de votre salive. Cela vous convient-il ? »

Le médecin ouvrit donc la mallette afin de dévoiler ses outils de travail.

« Alors, qui veut passer en premier ? »

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Le navire ne put nous laisser directement aux abords de l’ancienne Alliance des Pays Neutres puisque ce qui se nomme maintenant l’Empire avait changé ses protocoles et ses tarifs ce qui n’était pas pour contenter le capitaine de l’embarcation. Ainsi, j’ai rapidement appris que Demon, un autre Jisetsu, allait venir avec nous jusqu’à notre destination. Connaissant l’homme en question et ses désirs de pacifier l’île de Nami no Kuni, j’étais plutôt heureux de me retrouver entre deux hommes ayant la capacité de contrôler ou d’altérer le temps grâce à leurs yeux spéciaux.

Durant notre chemin, en tant que conversation de voyage, je demande s’ils sont de famille et s’ils connaissent mon ancien Némésis : Arekushi. Je leur signale, au passage, que mon rival est mort dans des conditions qui m’échappent et que ce fait fut confirmé par deux personnes différentes. Je m’enquiers aussi de l’état diplomatique de ce que Demon convoite et lui demande si ses projets avancent. Je glisse quelques mots sur mes intérêts pour Tetsu no Kuni et mon nouveau rang hiérarchique du Fer étant maintenant l’élève de Musashi, le Régent.

Dès notre arrivé, nous sommes accueillis par le jeune Hiko. Je reste en retrait et je ne lui adresse pas la parole, mais mon regard est profondément, intensément, invasif de sa personne. Je l’analyse, le dissèque de loin, l’ausculte. Je tente encore de comprendre ce qui l’a poussé à agir d’une telle manière, de vouloir par tous les moyens créer une guerre. Il faut dire que je n’ai toujours pas eu la chance de discuter avec Kennei et Miyuki et je ne connais pas tous des fondements de ses actes, mais je suis pratiquement certain qu’il était de mèche avec le Barbu dont le nom m’échappe toujours à tenter de faire fuir le Daimyo ce qui allait nécessairement créer un conflit, voire même une guerre, et causer des centaines de morts au lieu d’un seul.

Je serre les dents, m’empêchant de simplement aller lui expliquer toutes ses erreurs, car ce n’est pas le moment. Et, Hiko n’est pas mon élève. Il est la tâche de quelqu’un d’autre qui, semblerait-il, ne lui a pas enseigné la pensée critique, l’analyse et la déduction. Je dois avouer que je n’ai pas eu le temps de le faire avec Kennei, c’est vrai. Il s’agit toutefois d’une chose que je compte régler dès que nous nous revoyons.

Demon demande sans préavis ni préalable d’annoncer notre arrivée à ce Kakshuou ce qui fait tressauter mon sourcils. Ce manque de politesse m’a plutôt dérangé puisque la nécessité de suivre un protocole est évidente vu l’importance du personnage. Je secoue doucement ma tête, déçu de cette approche trop cavalière à mon goût.

Un instant plus tard, un visage familier fait surface me tirant un grand sourire, le premier depuis notre arrivée. Aokiji, un homme avec qui j’ai partagé de durs moments sur l’île mystérieuse et, aussi, grâce à qui j’en ai appris beaucoup sur les Samui et les Kaguya. Je marche lentement dans sa direction alors qu’une sorte de médecin se dirige vers moi. Je retire mes trois sabres de ma ceintures et les tend, d’une main, vers Hiko alors que, de l’autre, j’offre à Aokiji une main à serrer.

« Je serai le premier! »

Une fois défait de mes armes, je me laisse manipuler par l’examinateur tout en continuant cette conversation.

« Je suis maintenant Zento, Aokiji. Je suis l’élève de Kira Musashi, dirigeant de Tetsu no Kuni, mais, évidemment, vous pouvez toujours m’appeler Taku! Je suis attaché à ce surnom! »

Toujours souriant, je passe fait sûr que mes habits sont en parfait état avant de continuer.

« Et, pour ce qui concerne ces deux hommes, vous me connaissez assez pour savoir que je préfère m’entourer d’alliés et de connaissances plutôt que de créer du conflit. Ces gens désirent discuter avec l’Empereur et moi aussi. Il était donc logique que nous nous voyagions ensemble et, de plus, ça évitera des examens inutiles et une perte de temps, non? »

Mon regard retourne vers le plus jeune Shinobi de cette petite assemblée.

« Alors, Hiko, que devenez-vous? Où sont donc vos amis et collègues monsieur barbu et homme aux lunettes? Je pensais qu'au moins l'un d'eux allait être heureux de ma présence. »

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Il y eut de nombreuses voix provenant de plusieurs individus présents autour de lui. Et si il reconnut presque immédiatement celle du jeune Hiko dont la simple présence lui fit lâcher un large sourire, lui qu'il avait pris sous son ail à l'époque où il dirigeait la section Johô. Il se demandait si ce dernier avait progressé et surtout comment il avait vécu le coup d'état, bien qu'évidemment il ne lui poserait jamais la question devant autant de monde. Surtout avec le nouvel arrivant dont la voix irritait l'aveugle malgré qu'il ne comprenne pas tout de suite de qui il s'agissait. Puis son voile d'ignorance se dissipa dès lors qu'il ne réussies à mettre un visage sur ce désagréable personnage. En effet il s'agissait ni plus ni moins que de l'ancien bras-droit du vieux Kakehsuou, Samui Aokiji le frondeur.

Le Jisetsu se méfiant de lui de par ses actes passés tandis qu'il ne pouvait s'empêcher de le mépriser du fait de son appartenance au clan Samui envers lequel il avait toujours gardé une profonde rancoeur. Malgré tout l'ancien Capitaine du Johô était devenu un maître dans l'art d'avancer masqué, et il le prouva de manière très basique en respectant les simples règles de la bienséance.

"Cela faisait longtemps Hiko, malheureusement Demon a raison, se serait trop long de te l'expliquer maintenant désolé."

Le petit senseur lui avait étrangement manqué, contrairement à son collègue auquel il adressa ces quelques politesses.

"Et quelle bonne surprise de te revoir Aokiji. Je ne m'attendais pas à ce que tu te soucies autant de moi, c'est très aimable de ta part."

Le ton était pompeux et bien qu'il semblait transpirait la sincérité, manoeuvre facilitée par le tissu couvrant ses yeux, intérieurement sa dernière phrase était comparable à un vulgaire crachat destiné à celui qu'il ne respectait pas vraiment.

"Je crois que c'est à mon tour d'être examiné par vos soins."

Homura ne souhaitant pas spécialement s'attarder devant les portes de la cité, il fut à son tour examiné par le médecin qu'il rejoignit en jouant les aveugles à l'aide de sa canne. Ecoutant dans la foulée les paroles de Taku qui semblait déjà être familier avec les deux shûkajins présents ici, même un peu trop à son goût.

Après ce gamin, ce fut a quelqu'un d'autre d'autre d’apparaître... Un blond que j'avais déjà vu une fois... Je ne put ne pu m'empêché de sourire et de clissé un petit mots afin de lui expliqué de manière assez amusé:

- Je ne m'étais donc pas trompé sur ta nature a Shukaijin... Mais si je peux te rappeler quelque chose, de mémoire, j'avais surtout exprimé mon envie de ne pas m'impliqué pour une possible reconstruction de Kirigakure... Et encore aujourd'hui, je n’approuve aucune forme de nostalgie lorsque je pense a kiri la sanglante, et pour être franc, mon souhait de rencontré l'empereur n'a aucun rapport de prêt ou de loin avec Kirigakure no Satô, mais je pense qu'il est inutile de te rappeler que je suis celui qui a signé les accords concernant le Clan Jisetsu, je pense qu'il pouvait paraître évident que je passe dans le coin, surtout au vu des derniers changement majeur au sein du Shukai.

Ce fut finalement mon tours de me faire piqué, alors que j'eu une légère appréhension lorsque je vit le sang d'Homura se faire prélever, et surtout de l'usage que compté faire de ce sang, alors que je ne pus m'empêché de faire la remarque au sujet de mes pensées:

- je souhaite savoir ce que vous compté faire de notre sang?... N'oublie pas une chose, je suis médecin moi-même, je sais pertinemment les différent usage que quelqu'un peut faire du sang d'un autre, aussi lorsque nous seront sorti du Shozaichi, je souhaite récupérer les échantillons de mon sang, ainsi que de celui de Homura et de Zento, et je ne souhaite pas que vous en fassiez des copies.

Le démon de Kirigakure pouvait peut-être une force d'hostilité, mais il connaissait Kakeshuou, celui-ci était loin d'être un vieillard fou, s'il souhaité avoir le sang de tout ce qui entre au seins du Shozaichi, cela était bien pour une bonne raison, et bien que le manieur de temps n'avait aucune idée de ce que cela pouvait-être.... Il ne souhaiter pas prendre de risque inutile.

Oui, le manieur de temps n'avais aucune raison de croire que Kakeshuou avais des intention bien défini en faisait cela, non... Il n'accordait pas une confiance aveugle au Shukai, il prit alors la seringue, puis ce fit a son tours lui même la piqûre, d'un air assez étrange, cela était une chose qu'il faudrait éclaircir... Bien que cela n'était pas forcement la priorité du moment, le sang contient un nombre de donné, et il est inimaginable de savoir ce que quelqu'un de suffisamment intelligent peux faire avec ces donnés.

C'est assez mitigé qu'il expliqua:

- Maintenant que nous avons rempli vous condition, il est inutile de perdre plus de temps...

La manieur de temps bien que se montrant calme, n'étais pas désireux de perdre du temps... A plus vite la rencontre serait faite, au mieux cela serait... Surtout au vue de leur étrange protocole... Au moins le sang du démon resterais dans les mains du Shukai, au plus vite le manieur de temps aura l'esprit tranquille.

"Ces échantillons de sang sont pour moi Démon !"

J'avais beau avoir beaucoup de choses à faire en cette journée, je ne pouvais cependant pas m’empêcher d'avoir un œil partout, y compris sur les fait et gestes de mon acolyte et surtout quand j'avais appris qui étaient les personnes qu'il accueillait en ce moment même.

Un peu d'aide ne serait pas de trop à n'en pas douter et c'est calmement que j'arrivais dans ma robe de cérémonie. J'avais déjà emmené Shinda Michiki sur le lieu de la cérémonie et je n'avais pas encore pris le temps de soigner mes mains qui étaient désormais à vif, d'un rouge puissant, sur le point de saigner.
Le médecin chargé de prélever les échantillons se tourna vers moi et me les tendit :

"Doucement ! Pas de contact direct, j'ai un poison sur les mains !"

J'avais dit ça en regardant du coin de l'œil les trois personnes aux portes :

"Je tiens à vérifier moi-même la santé de toutes les personnes entrant dans notre enceinte pour éviter la propagation de maladie infectieuse pouvant provoquer une épidémie mortelle ... Comme vous pouvez le voir !"

Je tendis ma main cramoisie vers eux :

"Nous ne sommes à l'abri de rien !"

Je posais un sceau sur chacune des fioles avant d'observer plus attentivement celle de Démon, que je gardais en main avant de m'en débarrasser des deux autres en les faisant disparaître :

"Je vais analyser tout ça ! Jusqu'à la fin de l'analyse, vous serez étroitement surveillé ! Je vous demanderais de n'avoir aucun contact direct et physique avec l'un des habitants du Shukaï ! Vous ne pourrez rencontrer officiellement l'empereur que dans environ une heure, heure à laquelle j'aurais les résultats de vos analyses !"

Mes yeux se tournèrent alors vers Démon :

"Tous échantillons sanguins sont détruits par l'analyse, je ne serais donc pas en mesure de te le rendre ..."

J'étais sérieuse pour le coup et lorsque j'observais le jeune homme, je laissais malencontreusement tomber la fiole contenant son sang au sol :

"Oups ... Qu'elle maladroite, je fais ! Il va falloir refaire !"

Je demandais au médecin de s'approcher et de recommencer avec Démon, sur ma surveillance cette fois-ci tout en le menaçant de la voix :

"Autant te prévenir Démon, c'est les nouvelles règles du Shukaï et c'est moi et Aokiji qui en somme les garants, si tu veux rentrer et rencontrer l'empereur, il faudra t'y plier ou alors, tu peux partir ... !"

J'attendais désormais la réponse du possesseur du Kinnegan d'un geste impatient bien que je n'aie pas toute la journée à perdre. Le poison avec lequel j'étais infectée commencé à me blesser, il faudrait que j'aille a mon laboratoire prendre un antidote et il y avait encore tellement à faire ...

Soudainement, une femme arriva, pour expliqué que tout les échantillons de sang était pour elle... Cela semblait évident que quelqu'un devait s'en occupé, alors que la chose la plus surprenante vu qu'elle connaissait le nom du Jisetsu... Attend une minute... Ce visage... Le Jisetsu l'avait déjà vu... Et pas qu'une fois, et ce timbre de voix... NON! Yuki?! C'était la petite Samui?!

Mais qu'est-ce qu'elle avait changé! Elle avait grandi est étais devenue une vrai jeune femme, cela devait faire bien quatre ans et demi qu'il ne l'avait pas vu, alors que l'espace d'un instant sa surprise trahi son visage. Il ne l'avait pas vu depuis de très nombreuse années et ne croyais franchement pas la recroisé en venait aussi... Encore que... Pas mal d'ancien Kirijin était devenu Shukaijin par la suite, aussi cela n'était pas si étonnant qu'elle devienne Shukaijin a son tours.

Mais rapidement, le discours de Yuki semblait étrange au yeux du manieur de temps... Un examen de santé pour évité les contaminations extérieur de pays?... Sérieusement?... La Samui avait la main écarlate, et n'hésita pas vraiment a la montré afin d'avancé ses dires... Va savoir pourquoi, le Jisetsu n'était toujours pas convaincu, alors que la manieuse de glace fit « accidentellement » Tombé la fiole du Jisetsu... Ce qui ne manqua pas de déclanché un léger rire de la part du Jisetsu :

-Tu sais... C'étais bien mon sang et pas autre chose la dedans, et ne me prend pas pour plus bête que je le suis, tu l'a fais tombé car tu a cru que j'avais fait quelque chose lorsque j'ai récupérer mon propre sang... Je te trouve bien méfiante vis a vis de moi, mais je suppose que cela ne dois être qu'une déformation professionnelle.

Lorsque le médecin s'avanca, je lui fit signe de a nouveau me donné cette seringue en expliquant :

-Désolé... Je suis moi-même medecin, et je peux très bien le faire tout seul, cela fait peut-être quatre ans que l'on ne sais vu, mais je ne suis plus un gamin tu sais ?

Le Jisetsu lui décocha un sourire, alors qu'il expliqua :

-Et toi non plus... Malgré tout... Je suis content de voir que tu a pris du grade, la petite fille de Yuki no Kuni a bien changé... Cela fait quatre ans si je ne m'abuse... C'est fou comme le temps passe.

Puis, le manieur de temps lui tendi a nouveau la seringue, alors qu'elle parla d'un ton qui se voulais menacant, et qui semblait être assez impatiente, puis le Jisetsu expliqua :

-... Allons bon Yuki, depuis le temps qu'on se connait, je pense qu'entre nous, il n'y a pas besoin de menace, mais pour répondre a ta question, si c'est seulement pour des analyses, je souhaite observé tes analyses, et être présent lorsque tu les fera... Cela nous donnera l'occasion de parlé du bon vieux temps, n'est-ce pas ? De plus, Homura étant infirme, et étant le medecin qui s'est occupé de sa réeducation, il sera la également dans la mesure ou je ne peux tout de même pas laisser mon patient aveugle se baladé tout seul... Et Taku sera également la, après tout... Plus on est de fou, plus on rit.

Le démon de Kirigakure lui adressa un sourire, si elle était méfiante a son égard, le Jisetsu l'était tout autant a son égard, de plus... Quoi de mieux d'observé le travail d'un confrère n'est-ce pas ?

L'avantage quand on est un soldat parmi les soldats c'est qu'on se fend aisément dans la masse. Prenez du galon et vous vous retrouvez forcément au-dessus de la masse. Ce qui fait de vous une personnalité de l'Empire ou, de mon point de vue, une cible. Mais il n'y a pas que des avantages non plus. Un soldat doit obéir et n'a que peu d'occasions d'exprimer ses envies ou ses attentes. Je n'ai pas vraiment envie de monter la garde devant les imposantes nouvelles portes de la capitale mais... je le fais quand même!

Fort heureusement il y a de quoi passer le temps. Entre les voyageurs et les visiteurs qui souhaitent pénétrer dans la cité il y a la possibilité d'oublier un peu le temps qui passe. Je suis avec un groupe d'Eichis en haut des escaliers qui donnent accès au Shozaichi et je discute distraitement avec eux lorsqu'ils m'adressent la parole. Distraitement car un groupe de nouveaux arrivants à attiré mon attention. Et lorsque les Samui répondant aux prénoms de Yuki et Aokiji pointent le bout de leurs nez je sais que j'ai bien fait d'user de mes dons en sensorialité pour suivre la conversation.

J'ai entendu parler de Homura tout simplement car il a marqué l'histoire du Shûkai avant même mon engagement dans l'armée. Je suis surprise néanmoins de le voir de retour d'autant plus qu'il ne semble pas au mieux de sa forme. Ce Zento ne me dit en revanche absolument rien. Quant à ce fameux Demon il agit de manière familière avec Yuki et son comportement est étrange pour quelqu'un souhaitant pénétrer dans la capitale.

La discussion qui s'engage entre les différents protagoniste tourne essentiellement autours des prises de sang imposées à tout visiteur étranger à l'Empire. Ces derniers ne semblent guère ravis et je suppose que c'est normal! Mais je n'arrive guère à comprendre la réaction de ce Demon qui a l'audace de... demander à garder un oeil sur les analyses. A-t-il bien saisi qu'il n'est pas en position de négocier quoi que ce soit?

*Touriste!*

Si ça ne tenait qu'à moi il serait exécuté sur le champ pour avoir l'audace de s'adresser aussi familièrement à la Seigneur de Guerre et garante de la sécurité de l'Empire. Et que dire de la manière dont cet Homura a répondu à Aokiji? Mais encore une fois je ne suis qu'un soldat. Et je n'ai aucun pouvoir décisionnel. Ce qui en soit est fort dommage car j'ai toujours trouvé la vision de têtes plantées sur des piques plutôt agréable...

Celui qui se fait surnommer Taku est en revanche plus docile et courtois. Mais bon... Jamais deux sans trois pas vrai? Qui a décrété qu'il fallait forcément que les innocents aient la vie sauve? Au contraire, c'est bien plus jouissif de s'en prendre à une personne qui n'a rien à se reprocher! Ou qui le croit... Quand je vois le sort que les humains réservent aux personnes comme moi j'ai un peu de mal à croire que l'innocence existe dans ce monde...

*Allez les Samui, faites-les exécuter!* je leur adresse une demande silencieuse en espérant qu'ils s'accordent à ma vision des choses. *Cette journée est bien trop morne! Rendez-la digne d'intérêt!*

J'ai peu d'espoir que mon désir se réalise d'autant plus que les échantillons de sang ont été récoltés. Mais une surprise est toujours possible n'est-ce pas? Je commence à comprendre pourquoi le Shozaichi a été attaqué! La faiblesse de ses défenseurs en a fait une proie facile voilà tout!

Je tourne la tête vers l'un de mes camarades et approuve ses propos sans même savoir de quoi il parle. Mais vu qu'il semble satisfait c'est que ma réponse est sûrement satisfaisante. Je déteste ces discussion stériles mais la fille agréable et gentille que je suis sensée être, elle, les apprécies. Je poursuis donc mon observation de la scène qui se déroule à quelques mètres de moi en priant pour que les choses dégénèrent...
HRP:

Mon sang ne fit qu'un tour lorsqu'il commença à parler de ma méfiance vis-à-vis de lui. De la confiance ? Comment osait-il ?! Je me redressais de toute ma stature. Les paroles du jeune homme avaient éveillé en mois des souvenirs cuisants. Des souvenirs de désespoirs, d'abandon. Je savais qu'Aokiji me regardait du coin de l'œil pour intervenir en cas de nécessité, mais trop tard ...
Ma main partie telle une fusée et s'écrasa sur sa joue avec une force dantesque alors que je lui lancés des éclairs :

"Comment oses-tu !"

Je fis un pas vers lui prête à lu en coller une, mais la bienséance me fit très vite regagner ma position et ou je pouvais continuer à le foudroyer du regard. Malgré tout, ça faisait du bien de lui avoir collé cette gifle plus que mérité, mais je n'en perdais pas ma départie :

"Je pense que tu n'as pas compris la situation Demon ! Tu es ici en territoire conquis ou tu n'as aucun droit ! Aucun, sauf ceux que nous voudrons bien t'accorder après le passage de cette porte ! Tu me parles de ma méfiance ... Tu crois qu'après ce que ton regretté collègue Yusuke m'a fait, qu'après les multiples attaques de notre cité, je n'ai aucune raison d'être méfiante ? Tu te trompes !"

Sans attendre plus longtemps, je sortais le parchemin de ma poche et je le descellais, saisissant une nouvelle fois la tête du Daimyo du pays des oiseaux par les cheveux pour la montrer aux personnes se trouvant devant nous. Cela provoqua également un mouvement de recul dans l'assistance derrière nous qui observait la scène en curieux :

"Voici le traitement infligé à la dernière personne qui a refusé de se soumettre à nos contrôles de sécurité !"
Déclarais-je haut et fort pour que chacun puisse entendre avant de reporter mon attention sur les protagonistes devant nous.

"Nous comptons afficher tous les renégats en brochette devant notre muraille ! Les paroles du jeune homme avaient éveillé en mois des souvenirs cuisants."

La menace était évidente désormais. Évidente, mais je n'avais pas forcément prévus que le poison est un autre effet, car, bien que tenant toujours la tête, je ne pu retenir le haut le cœur et la nausée soudaine qui m'envahit, m'obligeant à cracher bile sur le bas coté.

"Foutu poison ... "Murmurais-je plus pour moi-même qu'autre chose avant de rempaqueter ma tête dans un sceau tout en prenant une serviette humide que m'amenait un médecin pour me débarbouiller.

Désormais, je m'avançais pour prendre la seringue de démon me tendait avec précaution avant d'y écrire son nom rapidement et de la glisser dans mes affaires. Voilà qui était parfait :

"Vous pouvez rentrer désormais. Mais vous n'assisterez pas à vos analyses, je n'ai pas de temps à perdre à jouer les guides touristiques et à montrer le moindre de nos arts, les résultats vous seront communiquez sous peu ! Profitez bien de la cérémonie."

Je me retournais alors rapidement, prête à partir avant de regarder Demon dans un dernier soubresaut de conscience :

"Je t'envoie l'anti poison dans moins d'une heure ... Ça risque de picoter un peu ou de te faire vomir en attendant ..."

Le Jisetsu observa l'arriver d'une autre Shukaijin, alors que du monde semblait effectivement être présent... Le démon supposait que lui et ses accompagnateurs devait être honoré qu'autant de personne se soit déplacé pour venir a leur rencontre, bien que cela était pensé avec un peu d'ironie, alors que le Jisetsu se pris une baffe monumental, qui ne manqua pas de lui faire déplacé sa tête d'un quart de tours, alors qu'une chose d'assez prévisible arriva.

Yusuke hein?... Le Jisetsu n'était même pas surpris d'entendre son nom une fois arrivé ici, et de la bouche de Yuki qui plus est... Mais, cela semblait être assez ironique, elle lui en voulait car il avait été l'ami du Sabreur? Non, ils étaient frère... De part leurs héritage, comment la Samui pouvait-elle le blâme? Qu'est-ce qu'il pensait pouvoir comprendre de ce qu'avait ressenti le Jisetsu et le blond devant la mort de leurs maitre respectif? D'être enchaîné tel des animaux a une cause dans laquelle ont ne crois plus... Une fois le manieur de temps avait abandonné son frère, et ce qu'il y avait gagné, c'est de laisser encore plus de noirceur prendre le coeur de Yusuke... Peut-être que s'il avait été la... Non, peut-être que si lui et Yuki avait été la pour lui, peut-être n'aurait-il pas fini par succombé au ténèbres de son cœur.

Suite a cela, le manieur de temps vit la tête, alors qu'il n'eu aucune réaction, qu'est-ce qu'une simple tête? Cela n'était pas la première fois, ni la dernière qu'il voyait un homme mort, alors qu'il expliqua d'un homme calme:

-... Croit le ou non... Mais, je suis certain qu'au fond de lui, Yusuke t'a aimé... Je peux comprendre que tu le haïsse, qu'il t'ai blesser... Qu'il t'ai trahi... Mais, il a simplement fini par se perdre, pour ma part, c'était mon frère, et celui dont je me souviens n'était pas le criminel qu'il était devenu... Celui que les ténèbres ont consumé... Mais, le jeune poète fou, qui a voulu que je lui promette de veillé sur toi, celle qu'il aimé plus que sa propre vie... Au final... Je n'ai pas pu sortir mon frère des ténèbres, et je n'ai pas pu empêché qu'il te fasse de mal... Je suis désolé, j'ai été stupide, je refusé de croire qu'il été trop tard pour l'âme de Yusuke... Et encore aujourd'hui sache que je regrette encore mon erreur...

Yusuke... Le premier mots qu'il sorti dans un excès de colère... Peut-être que cette claque n'était pas destiné au démon, mais bien au première amour de la petite Samui qu'elle était, ce premier mot avait trahi ces pensées, peut-être qu'au final, revoir le manieur de temps lui avait rappelé les souvenirs de Yusuke... Suite a cela, le Jisetsu ne pensa même plus au examen, Après tout... Si le Jisetsu était l'hérité de Tenzö... Si Yusuke était l’hérité de Shord... Alors Yuki elle, était l'héritière de Aojikawamanashi.... La vie est vraiment une chose étrange... Alors que le manieur de temps expliqua a Homura et Taku:

-... On avance...

Le Jisetsu restait méfiant, mais au fond... Peut-être que même après toutes ses années, voir Yuki qui semblait encore tellement blesser par ce qu'avait fait Yusuke ne le laissait pas totalement indifférent... Cela étant dis... Le Jisetsu n'avait toujours pas l'esprit en paix, quand aux menaces de Yuki... Le manieur de temps n'en avait que faire, il avait connu Yuki gamine... Cela n'avait donc que peu d'effet, quand au poison, le démon de Kirigakure était lui-même médecin, il parviendrait bien a se retardé les effets du poison, avant de ne pas être trop atteint, le temps d'avoir l'anti-poison, bien que pour le moment, il n'en ressentait pas encore les effets.

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La suite des évènements fut plutôt burlesque avec la jeune Samui Yuki qui faisait mine de ne pas vraiment l'avoir remarqué, la seule à s'être comporté ainsi depuis son arrivée. Mais cela n'avait rien d'étonnant, leur relation avait toujours été compliquée ou plutôt presque inexistante. Au final cela valait même mieux qu'elle ne lui adresse pas la parole, il n'avait pas très envie de se forcer à bavarder avec son ancien bras-droit. Malgré tout il fut plutôt amusé par son comportement, car si il ne pouvait pas à proprement voir, sa vision thermique combinée à ses autres sens lui permirent d'observer toute la scène en détails alors qu'à première vue il semblait simplement écouter tout en se cramponnant sur sa canne. Et il semblerait que la petite Yuki soit devenue une barbare, et Demon qu'elle connaissait déjà eut tout le loisir de l'apprendre à ses dépens.

Le Jisetsu connaissant le tempérament de son cousin éloigné fut étonné par le fait que ce dernier fasse preuve d'un tel sang froid, puis amusé par la régurgitation de son agresseur qui avait vainement tenté de les impressionner avec une tête coupée sortie de son "sac à main". Et bien que cela soit apparemment dû au poison qui s'est infiltré dans son organisme, son ancien Capitaine dut faire un effort pour ne pas éclater de rire tel un enfant. Puis sans vraiment faire attention à la conversation qui s'ensuivit entre Demon et la Samui, qui tournait surtout autour d'un célèbre criminel dont il se fichait éperdument depuis belle lurette, il suivit les directives de la sauvageonne et de son défouloir du moment en poursuivant son chemin sans provoquer qui que se soit et en oubliant pas d'adresser un petit sourire discret au jeune Hiko.

En effet il pouvait dire tout ce qu'il voulait sur Yuki, elle n'avait pas vraiment tort en déclarant qu'ici s'arrêtaient leurs droits. Demon était un criminel, Homura un Capitaine déserteur issu d'un système révolu; hormis le clan ils n'avaient que très peu d'amis en ces lieux. C'était là les risques qu'ils avaient tous les deux accepté de prendre.

"Je vois que tu as toujours autant d'amis intéressants ici."

Voilà ce qu'il dit à on cousin éloigné après avoir passé la porte, le tout en se permettant de rire un peu sans trop enfoncer le clou.

"Mais au moins on va pouvoir se rendre à l'ancien Palais du Triumvirat pour avoir une audience avec l'Empereur, il a surement dû en faire son palais."

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