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 Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru]

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Konoha
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Message(#) Sujet: Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] EmptyDim 1 Jan 2012 - 12:40

La guerre était toujours plus violente, toujours plus intensive et sanguinaire. La jeune Nami n'appréciait pas ce genre de situation et encore moins celle-ci ou elle était mise à l'écart. Certes, elle n'était pas encore assez douée pour participer activement à ce genre de combats, mais elle avait déjà prouvée qu'elle pouvait s'en sortir toute seule, mais malheureusement au vu de la puissance qui venait d'être mise en marche et de l'avancée faramineuse sur le front, la petite fille avait été envoyée dans un lieu plus... calme. Un endroit ou les combats étaient interdits, une citée calme et neutre qui ne désirait pas prendre part aux combats. Autrement dit, c'était un havre de paix pour les non-violents, mais malheureusement, ils étaient déjà bien trop nombreux.

La ville était surchargée et bien que Nami n'avait pas voulue quitter le camp ou elle vivait avec ses parents depuis quelques temps. N'étant pas seule, elle était accompagnée par sa tante qui s'occupait d'elle comme si c'était sa mère. A vrai dire, elle appréciait être avec sa tante même si ce n'était pas simple durant cette période de guerre. Toutes les deux, elles cherchaient la tranquillité afin que Nami puisse se reposer et reprendre des forces à cause de sa maladie qui lui sapait toutes son énergie vitale. Personne ne savait ce qu'elle avait, mais le fait est que lorsqu'elle se donnait trop, son corps réagissait pour l'enfoncer encore plus, son sang s'échappant de sa bouche et de son nez.


- Ou allons-nous dormir ?

La question était importante, car elle avait les jambes qui commençaient à se fatiguer. Malheureusement, presque toutes les auberges étaient attaquées par des voyageurs, mais elles n'avaient pas le choix, elles devaient tenter quelque chose et la petite demoiselle s'installa sur un tonneau, balançant ses jambes, regardant à gauche et à droite pour voir ce qu'elle pourrait faire pendant que sa tante faisait le tour de la rue et des tavernes. Il y avait pas mal de monde, mais bon, c'était la guerre et les réfugiés étaient nombreux, elle ne pouvait rien y faire. Soupirant, son ventre commençait à gargouiller.

- J'ai faim...

Elle regardait les personnes passer avec des brochettes toutes plus appétissantes. Cela faisait déjà plusieurs heures qu'elle n'avait rien engloutis dans son petit ventre et toutes ces odeurs la mettait dans une sorte de transe culinaire qui la poussait à vouloir manger tout ce qui passait à porter de mains. Malheureusement, elle n'avait pas un Ryôs en poche et devait attendre que sa tante ne revienne. Ici, tous les restaurateurs étaient en pleine effervescence, il y avait de nombreux clients et ils allaient se faire énormément d'argents. C'était la poule aux œufs d'or cette ville pour les vendeurs ! Pas de chance... elle n'avait rien à dépenser.


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Ryūzoji Yoru
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Message(#) Sujet: Re: Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] EmptyDim 1 Jan 2012 - 19:47

Sous les embruns de l'archipel du futur Mizu no kuni, la guerre faisait rage. Yoru était alors âgé d'une dizaine d'années. Jeune, il découvrait vaguement les sévices de l'acte belliqueux. Néanmoins, il n'était pour l'heure que spectateur de ce carnage tragique. Chaque jour, à la fin de la journée lourde en émotions, on venait lui conter parfois le récit des récentes victimes des batailles. On voulait aussi bien honorer la mémoire de ces puissants guerriers, ayant appartenus au clan, tout en poussant l'enfant à avoir une fin - ou au moins un parcours - digne de ses prédécesseurs. Pour faire, on avait formé dès le plus jeune âge l'enfant à la crinière dorée aux arts du Ninjutsu. Son don de manier la vapeur lui donnait une raison supplémentaire de suivre à la lettre les exercices que ses enseignants lui proposaient. Bien qu'au Genjutsu - où son esprit sadique ne parvenait pas à émerger de sa conscience pour donner naissance à d'effroyables illusions - ainsi qu'au Taïjutsu - où son physique ne lui permettait pas avec aisance de pratiquer les arts martiaux ninjas - il n'était pas réellement performant, Yoru savait néanmoins se débrouiller dans deux disciplines distinctes, dans lesquelles il se plaisait. Il s'agissait bien entendu du Ninjutsu, ainsi que du Kenjutsu. Il appréciait la précision de ses lancers de projectiles, combinés à ses techniques élémentaires. Ses senseïs le lui avaient fait remarquer assez souvent, raison pour laquelle il persévera dans ces deux arts.

Mais les occasions de perfectionner ses compétences, durant une certaine époque, devinrent moindres. Les séances d'entraînement se réduisaient, s'interrompaient par moments, jusqu'à être parfois annulés. Les batailles étaient à ce moment-là imprévisibles: il fallait défendre le fief des Ryūzojis coûte que coûte. La survie primait sur la sécurité. La panique commençait alors à s'installer dans les rangs de la forteresse du clan paternel de Yoru. La situation empirait de jour en jour. Pour certains, il paraissait invraisemblable que le château soit pris d'assaut par l'ennemi. Et pourtant... la réalité était belle et bien en face, et portait avec elle dans le vent de la haine et de la rage les antagonistes des Ryūzojis. Afin de pouvoir former efficacement les jeunes pousses du clan, il fallait trouver une alternative. Forcée alors par la guerre, la branche éducatrice du clan dut prendre la lourde décision d'emmener leurs élèves dans un lieu plus calme et propice à l'entraînement. C'était certes provisoire, cependant on ne savait pas combien de temps cette exode obligatoire durerait.

Lorsque la petite troupe arriva sur place, chacun fut stupéfait de la prospérité du lieu. On racontait qu'un puissant clan protégeait les villes de la région, en échange de l'approvisionnement en armes et vivres. La zone ainsi sécurisée accueillit de nombreux civils: commerçants, artisans, et autres non-combattants des conflits mondiaux trouvèrent leur place dans ce lieu presque paradisiaque. Après s'être installé convenablement dans les locaux, ils purent aménager un petit dojo dans le centre-ville. Yoru put ainsi avec quelques uns de ses petits camarades poursuivre les exercices qu'il avait commencé sur son île natale. Pour le frêle enfant, c'était une des rares fois où il avait eu la possibilité de quitter l'archipel pour découvrir le continent. L'air y était différent, les us et coutumes également. Il fallait s'habituer temporairement à ce nouveau mode de vie. Et quoi de mieux que de déguster les spécialités locales dans un petit restaurant ?

En route vers un établissement aux senteurs attirantes, Yoru ainsi qu'un de ses senseïs discutaient avec enthousiasme. Le garçonnet aux yeux de saphir était content, fier de son récent entraînement. Son tuteur l'était tout autant. L'enfant avait en effet fait d'importants progrès, notamment dans la maîtrise de son chakra. Il parvenait à mieux contrôler ses techniques de Ninjutsu, et ses résultats satisfaisants lui valurent comme récompense un tour au restaurant. Depuis son arrivée, il rêvait de pouvoir goûter les yakitoris locaux, des enokis makis - des brochettes de champignons enrobés dans du porc - dont la réputation de la ville où il siégeait le faisait saliver d'avance. Par chance, le duo en provenance de la future Mizu no kuni parvint à trouver un restaurant ambulant qui correspondait aux attentes du blondinet. Après avoir patienté quelques instants, le potentiel guerrier sortit de son kimono aux couleurs bleutés, qui correspondaient à celles de son clan, l'argent nécessaire au met qu'il recherchait et les présenta au cuisinier. Ce dernier sourit de la bonté et de la bouille du garçon et s'empressa de lui servir non pas une, mais deux brochettes. En garçon bien éduqué, il se saisit alors de l'aliment et attribua au cuistot un « Arigatō gozaimasu ! » plein de gratitude.

Sur le chemin du retour, Yoru savoura avec plaisir le met qui lui avait été offert par son senseï. Une seconde fois alors le ninja en devenir remercia son enseignant de lui avoir donné l'occasion de profiter de son plat préféré avec un argent qui lui avait été donné en récompense de ses progrès. Mais soudain, alors qu'il s'apprêtait à finir sa première brochette à par conséquent à entamer la restante, il resta immobile devant la jeune fille qui se tenait devant lui. Du haut de ses douze ans, son regard se posa sur le sien, et le dévisagea innocemment. Malgré son jeune âge, il lisait en elle la faim et le manque de la demoiselle. Son physique fragile interpella alors le blondinet, qui par pitié, sacrifia son yakitori au profit de l'inconnue à qui il lui adressa ces quelques mots:
« Tiens, prend-le, tu dois avoir faim ! J'en ai déjà eu un, je peux bien te donner mon second yakitori. »
Et tout en joignant le geste à la parole, il accompagna le tout d'une risette amicale.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] EmptyLun 2 Jan 2012 - 10:40

Les yeux de la gamine s'écarquillèrent lorsqu'elle vit que le garçon en face d'elle lui tendait la brochette de yakitori, annonçant qu'il n'en avait pas plus besoin. C'était presque trop beau, comme s'il avait lu dans les pensées de Nami, qui à vrai dire avait le visage tellement illuminée qu'elle aurait pu jouer le rôle du soleil en cet instant. Il fallait dire qu'il était simple de lire sur le visage de la jeune fille qui avait presque la bave à la commissure des lèvres tellement les odeurs lui donnaient faim. Elle était presque en transe, écoutant son ventre gargouiller, sentant toutes les odeurs qui lui passaient sous le nez. C'était un délice olfactif, bien qu'elle aurait appréciée que ce soit gustatif. Sautant de son petit perchoirs, Nami s'approcha de son sauver et attrapa la brochette, la faisant tourner entre ses doigts, sentant tous les arômes fusionnés dans ces délicieux morceaux de viandes. C'était juste un régal rien qu'à regarder et à sentir, c'était presque comme ci elle n'avait pas à le manger pour le déguster. Malheureusement, il lui fallait bien dévorer cette brochette pour survivre et reprendre des forces afin de continuer sa route.

- Merci, c'est très gentil ! Je m'appelle Nami et toi ?

Souriante, comme toujours, elle enfoura le premier morceau dans sa bouche et le mâcha pendant un petit instant, s’enivrant totalement de cette bouchée délivrante de ses maux. Un seul mot lui venait à la bouche à ce moment précis, c'était tout simplement : Délicieux. Ne perdant pas de temps, elle mangea ensuite les quatre autres morceaux de peur que quelqu'un vienne les lui voler pendant qu'elle les dégustait. Oui, à cette époque, remplir son ventre était une chose primordial, parce que ça pouvait être à chaque fois son dernier repas. Qui sait, au détour de cette rue il pouvait y avoir des criminels ou des combattants « de la liberté » ceux qui se pensent au dessus des loi et que leurs actions sont justes. Elle ne pouvait pas apprécier ces hommes et ces femmes, comme s'ils avaient le droit de vie ou de mort des autres personnes... certes ils étaient forts, mais ne devraient ils pas aider les plus faibles ? Surement n'aimaient ils pas cette idée la. Une fois sa brochette terminée et son ventre simplement apaisé, elle retourna à son nouveau sauver.

- Toi aussi, tu es ici pour rester à l'abris des combats ?

Le détaillant légèrement, elle voyait bien qu'il était un peu plus jeune qu'elle, le blondinet semblait avoir la main sur le cœur ou était tout simplement gentil de nature. Souriante, elle regarda l'homme juste derrière lui, surement était-ce son père ou quelqu'un de sa famille. Elle lui aurait bien donnée quelque chose en retour, mais elle n'avait aucunes possessions, alors quoi donner ? Simplement sa gratitude et surement pourrait elle lui offrir la même chose lorsque sa tante reviendrait. Des paroles plus fortes que d'autres se firent entendre un peu plus loin sur la place. Des insultes fusèrent, des mouvements de foule se firent sentir, des hurlements, des râles, il semblait y avoir de l'agitation dans les environs et cela semblait aller de pire en pire. Il y avait bien trop de monde dans cette citée et les gens commençaient à s'énerver.

- Ca sent pas bon du tout...

Tournant la tête dans tous les sens, elle tentait de retrouver sa tante, mais rien à faire, elle n'était pas la et franchement, elle espérait qu'elle allait rapidement arriver, car les bruits s'intensifiaient et s'approchaient d'eux à grand pas.


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Ryūzoji Yoru
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Message(#) Sujet: Re: Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] EmptyDim 8 Jan 2012 - 18:53

Immédiatement après avoir confié son second yakitori à la jeune inconnue, Yoru laissa cette dernière se délecter de la brochette de viande. L'enfant au kimono observa quelques instants la fille savourer de chaque parcelle du met, comme s'il s'agissait du premier et du dernier. Jamais il n'avait vu une personne profiter autant d'un simple aliment. C'était une chance pour le futur Genin de Kiri, car il n'avait jamais connu la famine. Jamais il n'avait eu le malheur de devoir souffrir dans la malnutrition et voire même, dans l'absence de nourriture. Bien que son clan puisse être à de maintes fois en difficulté face à son ennemi, il n'avait pas encore eu du être confronter à la misère. Et voilà qu'à présent, le shinobi du clan Ryūzoji était face à une jeune fille en proie à la pauvreté. Un fléau qui faisait évoluer les mentalités, jusque dans les plus bas âges. La gamine savoura le plat tendu par Yoru sous ces aspects: de l'odeur, elle savourait la chair de la viande de la brochette, en retirant à chaque fois une sensation agréable. Ses petits doigts saisissant la brochette s'accordaient avec ses lèvres presque saliveuses qui se plaisaient à apprécier ce délice gustatif. Malgré sa faim croissante, la jeune fille tâcha tout de même de remercier gentiment son sauveur, en se présentant. Esquissant alors un léger sourire enfantin, l'apprenti-ninja répondit avec amabilité:
« Moi c'est Yoru, de la famille Ryūzoji ! Et ne me remercie pas, après tout ces derniers temps il faut savoir partager et s'entraider pour survivre au mieux, tu ne penses pas ? »
Acte de bonté naturelle ou simplement charité hasardeuse, Yoru ne savait pas trop. Quoiqu'il en soit, il avait eu pitié pour elle et c'était l'essentiel. Dans l'agitation grandissante de la foule, l'adolescent de l'archipel du futur Mizu no kuni resta silencieux devant la gamine qui dévora à grande bouchée le yakitori. Pas même Yoru, qui était au passage un vrai glouton, ne faisait mieux dans cette vivacité d'engloutissement. Ses gestes trahissaient une certaine anxiété, comme si elle craignait de se faire dérober son précieux repas. Légèrement gêné par cette scène, le garçon resserra nerveusement son obi en attendant que sa nouvelle connaissance ait fini de manger. Une fois fait, la jeune Nami tâcha de reprendre le fil de la conversation.
« Toi aussi, tu es ici pour rester à l'abri des combats ? »
« On peut dire ça comme ça,
répondit sagement mais avec sympathie Yoru, je suis venu provisoirement ici avec une partie de mon clan. A vrai dire, nous subissons des conflits dangereux, dans le nord de l'archipel de Mizu, et afin que mes cousins et moi-même puissions être formés pour aider nos pairs sur le front, nous sommes venus dans cette terre prospère le temps que les dangers s'apaisent de notre côté. Et toi, pourquoi es-tu ici, et surtout, toute seule ? »
De là, il se laissa dévisager par Nami. Elle observa la légère tignasse blonde du garçon, ainsi que le regard azuré de ce dernier. En retour Yoru fit de même, constatant que Nami était un peu plus âgé que lui. Et alors que les deux adolescents se détallaient mutuellement, afin de s'habituer au physique de l'autre pour faire connaissance, l'agitation de la foule monta d'un cran. Bientôt, il fut possible de discerner dans la cacophonie habituelle quelques paroles plus fortes que d'autres. Les bruits étaient proches, néanmoins pas assez pour que Yoru puisse identifier une silhouette dans le nuage de têtes. Puis, le ton monta, et ce furent des injures qui s'ajoutèrent au tableau. Yoru afficha un air étonné, tant par la vulgarité des propos que le contraste entre la situation actuelle et la prospérité du lieu qui avait la renommé de la cité. Les bruits s'accentuèrent, devinrent d'avantage plus audibles, avant que les conflits n'éclatent encore plus proche de la position des deux enfants. Voyant que la demoiselle était elle aussi agitée, mouvant sa tête telle une girouette dans tout les sens, Yoru la questionna une nouvelle fois pour tenter une fois de plus de lui venir en aide.
« Dit moi, tu cherches quelqu'un ? Si tu veux, je peux t'aider à la retrouver avec l'aide mon senseï. N'est-ce pas Kenzan... senseï ? »
Et alors qu'il se retourna pour introduire son senseï dans la conversation, Yoru se rendit à l'évidence: Kenzan-senseï n'était plus ici. En effet, ce dernier n'avait pas remarqué que son élève s'était arrêté aussi bien que son disciple n'avait pas noté sa disparition. En clair, l'étranger était dans la mouise: le voilà désormais seul avec une inconnue au beau milieu d'une cité qui malgré sa renommé de territoire sans conflits commençait à sombrer dans la discorde de la population...


Dernière édition par Ryūzoji Yoru le Mer 11 Jan 2012 - 14:07, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] EmptyDim 8 Jan 2012 - 22:31

Le jeune garçon faisait donc partit d'un clan... C'était étrange, normalement ils se déplaçaient en groupe afin de montrer leur puissance non ? La, il était... tout seul. De plus, il venait de l'archipel de Mizu no Kuni, c'était plutôt loin à vrai dire, il en avait fait du chemin jusqu'ici, mais bon, c'était un peu eldorado de tous ceux qui cherchaient la paix. Il avait donc été envoyé ici pour rester loin des gros conflits et parfaire son éducation avant de repartir dans son pays et... servir son clan sur les champs de bataille. Nami aimerait tellement mieux aider sa famille au lieu d'être un boulet pour eux, mais elle n'était pas spécialement utile... Même si elle connaissait deux trois techniques intéressantes, ça la limitait assez rapidement durant un combat ou un entrainement.

- C'est à peu prêt la même chose pour moi. Hi no Kuni n'est pas vraiment sur en ce moment, quand mes parents ont entendus parlé de cette ville, ils m'y ont envoyés avec ma tante.

C'était plutôt délicat comme situation. Il semblait y avoir quelques... problèmes dans la ville et surtout à quelques rues d'eux. Que ce passait-il dans cet endroit qui devait normalement être une zone de paix grâce à un puissant clan qui semblait mener les hommes et les femmes à la baguette afin que personne ne dépasse les bornes et qu'il n'y ait aucuns combats. Il semblait y avoir de l'eau dans le gaz et c'était bien pour déplaire à la petite demoiselle qui n'appréciait vraiment pas ce genre de... situations ou elle n'avait aucun contrôle, aucunes maîtrises. Le jeune garçon en face d'elle lui proposa son aide, à lui et à son... sensei qui ne semblait plus être vraiment la à vrai dire. Les seules personnes présentes dans la rue n'étaient autres que des passants courants dans des directions diverses, mais surtout vers la place d'ou provenait le bruit.

- Kenzan-senseï c'est un fantôme ou quelque chose du genre ?

Un sourire illumina la jeune demoiselle qui préférait faire sourire au vu de la situation qui commençait à l'inquiéter. Regardant toujours à gauche et à droite, elle ne voyait pas sa tante et de toute manière, elle se doutait bien qu'elle devait être occupée ailleurs et que de toute manière... elle la retrouverait à un moment ou à un autre... du moins, elle l'espérait vraiment. C'était pas le genre de femme à la laisser tomber parce qu'elle l'avait perdue dans la rue, ça non ! Bien qu'il n'y avait aucuns liens de sang entre les deux jeunes femmes, elle faisait tout de même partie de la famille et les liens qu'elles entretenaient étaient tout aussi forts. C'était un peu sa grande sœur et sa tante en même temps, c'est pour cela qu'elle était partie avec elle sans aucuns soucis.

- Nous devrions nous éloigner d'ici... Il semblerait que les esprits s'échauffent et je n'ai pas envie d'avoir des problèmes....


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Message(#) Sujet: Re: Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] EmptySam 21 Jan 2012 - 16:05

L'agitation grandissait dans la cité. Et bientôt, la foule devenait de plus en plus bruyante. On ne savait guère où se placer parmi les nombreuses personnes qui comblaient petit à petit chaque coin et recoin du quartier. Ce cas de figure ne faisait pas exception à Nami et Yoru: forcé par l'opulence de la foule qui se faisait menaçante, le tandem d'enfants allait devoir se déplacer pour être plus à l'aise. Plus que de devoir se déplacer, l'absence suspecte de son senseï inquiétait le Ryūzoji. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour perdre la trace de son maître. Inquiet, mais aussi apeuré par les inconnus qui s'agglutinaient dans les ruelles, le shinobi en devenir ne savait plus où se mettre. Suite à la réponse de Nami, la demoiselle qu'il avait rencontré sous des conditions assez particulières, il resta silencieux quelques instants, gêné. Effectivement, pour le coup, Nami avait raison: Kenzan-senseï était un fantôme. Il s'était dissimulé derrière le voile d'hommes et de femmes, ne remarquant pas l'absence de son disciple. Embêté, l'élève en question essaya de réfléchir à la situation, mais n'y parvint pas: il était trop perdu au milieu de cette forêt de grandes personnes. Du haut de sa dizaine d'années, il ne parvenait pas à trouver des repères.

Il décida alors de se fier au soutien de la jeune fille, qui lui adressa un sourire plutôt agréable. Malgré la misère dans laquelle il avait trouvé la jeune fille, Yoru savait qu'il pouvait faire confiance à cette dernière. Devant la maigre risette de Nami, l'enfant à la crinière blonde s'apaisa, cessa d'être nerveux, et tenta de réfléchir au plus vite. Tout en partant à la recherche de son senseï et de la tante de sa nouvelle rencontre, il devait quitter l'endroit au plus vite pour éviter de se retrouver dans un conflit qui n'était pas le sien. La situation ne cessait d'empirer, et l'idée de faire d'une pierre deux coups en quittant l'endroit ne tarda pas à s'éveiller en les méandres de Yoru. Il embarqua alors dans sa fuite la

jeune fille, et convergea dans un endroit plus approprié à une discussion entre deux adolescents. Traversant le bain de foule, les deux enfants se perdirent provisoirement de vue par moments. Mais quelques instants plus tard, la foule se dégorgea, la visibilité entre les deux personnes revint en flèche, et au final, le bruit s'estompa au fur et à mesure. Mieux encore, l'enfant à la crinière solaire devint définitivement plus calme.
« Je crois qu'ici on sera plus tranquille déclara Yoru, je me demande en tout cas ce qui a bien pu se passer pour qu'un tel chahut se produise. »
La théorie la plus évidente serait les différents conflits occasionnés par l’existence d'un tel lieu. En effet, un tel territoire aussi bien protégé de la guerre ne peut être éternellement plongé dans la prospérité. Il devait arriver forcément un point de rupture, où à force que les gens viennent se réfugier dans cette zone les tensions viennent à éclater de trop. D'autres hypothèses pouvaient suivre, mais il ne s'agissait dans ces cas-là que de soucis plus centralisés, venant d'un groupe de personnes, voire d'une unique personne. En temps de guerre, il n'est pas rare d'être confronté à l'intolérance, à la discrimination voire au racisme vis à vis d'une communauté ethnique, religieuse ou culturelle. Qu'importe pour le Ryūzoji, qui trop jeune pour comprendre cela, s'aventura aux côtés de Nami dans les ruelles inconnues de la cité pacifique. L'air était nouveau dans cet endroit de la ville, le temps plus agréable mais aussi moins lourd. Depuis qu'il était arrivé en trombe dans ces avenues, la pression infligée par l'état mondial de guerre était devenue quasi-inexistante dans le cœur de l'apprenti-ninja. Mieux encore, tout ses soucis s'estompèrent, le temps d'une balade avec la demoiselle originaire de Hi no kuni, région du feu. Et quoi de mieux pour attendre que Kenzan-senseï ou la tante de Nami revienne retrouver l'un des deux enfants en découvrant les quartiers à l'atmosphère agréable ? Joignant le mouvement à la pensée, Yoru tourna la tête à droite et à gauche, observa les alentours, et leva la tête devant le bâtiment qui trônait fièrement face à lui. L'établissement, construit traditionnellement en bois, arborait une pancarte indiquant la nature du lieu: « Au temple du Shōgi. » Intrigué par cette salle de jeu d'échecs des généraux, Yoru proposa alors à Nami d'y rentrer à l'intérieur pour s'adonner à ce divertissement demandant un minimum de logique et d'intelligence.
« Hey, Nami-san, regarde là, une maison de Shōgi ! Et si on y allait tout les deux, en attendant que l'un de nos deux tuteurs se décident à venir nous chercher ? Ça sera l'occasion de faire plus ample connaissance autour d'une partie, surtout que j'aime beaucoup ce jeu, pas toi ? »
Il lui adressa alors un léger sourire, mélange d'impatience et de juvénilité. Son père lui avait rapidemment appris à jouer à ce jeu, bien qu'il ne savait pas réellement encore s'affirmer comme un réel joueur. Pourtant, avec cette occasion qui s'offrait devant lui, son expérience de joueur pourrait venir à grandir, tout comme les liens avec cette Nami.
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Message(#) Sujet: Re: Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] EmptyJeu 26 Jan 2012 - 10:08

Rester sur leur position actuelle n'était vraiment pas la solution la plus agréable pour les deux enfants qui n'avaient pas eu d'autres choix que de suivre le foule pendant un petit moment, se perdant de vue dans ce courant d'hommes et de femmes discontinues pour finalement se retrouver dans une ruelle calme et sans risque -croyaient-ils- afin de pouvoir attendre les personnes adultes qu'ils connaissaient. Grâce à ses facultés de Senseur en devenir, Nami tentait plus ou moins de retrouver sa tante, mais les informations qui lui parvenaient étaient bien trop nombreuses et elle n'arrivait pas à discerner la membre de sa famille à un criminel tellement il y avait du monde et que ça bougeait dans tous les sens autour d'elle. De toute manière, elle n'était pas encore extrêmement douée pour ce genre de « choses » mais elle savait tout de même retrouver sa famille en temps normal.

- Je dois t'avouer que je ne sais pas vraiment y jouer... Mais oui, attendons ici et apprends moi ! Ma tante viendra me chercher dans des endroits calme, elle sait que je ne me mêlerais pas trop à la foule.

Il n'y avait pas grand monde dans l'établissement ouvert, seulement quelques personnes d'un certain âge qui prenaient dix minutes avant de bouger une seule pièce. Surement les personnes qui tenaient l'endroit pensa Nami. S'installa à une table, la petite demoiselle regarda les nombreuses pièce et tenta de rester attentive aux explications de Yoru qui tentait de lui apprendre le jeu. Le but du jeu était donc de prendre le Roi adverse en usa de pion, de tour, de cavalier, de fou, de lance, de Général d'Or, d'Argent et bien évidement de Roi. Chaque pièces ayant sa propre particularité sur l’échiquier, ce ne fut pas simple pour la petite demoiselle qui dans un premier temps n'arrivait pas vraiment à gagner et pour tout dire, elle perdait constamment. A vrai dire, elle n'avait pas trop la tête à ça et ne voyant pas sa tante revenir, cela ne la mettait pas dans de bonnes dispositions, cela devait être le cas pour son nouveau compagnon de misère qui n'avait toujours pas vu son Senseï revenir.

- Nous devrions peu-être aller les chercher non ? Ca fait longtemps maintenant et ça semble s'être calmé tu penses pas ?

Les cris de la foule, l'énervement ambiant s'était petit à petit retiré pour laisser un silence malsain et désagréable. Si elle avait été défaitiste, elle aurait surement dit que c'était le calme avant la tempête, mais ce n'était pas ce genre de chose qu'elle pouvait dire avec un sourire aux lèvres, non. Se leva de sa chaise, elle fit quelques pas, regardant sur la petite place devant l'établissement, il n'y avait toujours personnes qui les attendaient. Alors qu'elle allait sortir pour voir si elle ne pouvait pas tenter de repérer sa tante, elle fut expulsée vers l'extérieur avec une telle puissance qu'elle ne put rien faire. Tout l'arrière de la boutique avait volée en éclat et le bâtiment était à présent... presque totalement détruit. Au sol à plusieurs mètres de la, elle pouvait entre de nombreuses autres explosions et tout en se redressant, elle cherchait le jeune garçon tout autour d'elle, un peu apeuré, elle ne pouvait le nier.

- Yoru ? YORU ?!

Tenant difficilement sur ses jambes, elle s'en alla retirer les décombres pour tenter de retrouver le jeune garçon qui était à quelques mètres d'elle lors de l'explosion surprise. Autour d'elle, c'était le chaos. La guerre était finalement aux portes de la citée...


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Message(#) Sujet: Re: Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] EmptyMer 1 Fév 2012 - 15:31

Le Shōgi était un jeu qui fascinait depuis sa tendre enfance le jeune Yoru. Chaque instant de libre - du moins si l'enfant ne se reposait pas, ou bien allait s'amuser avec ses camarades - était consacré à l'étude de ce jeu, qui s'approchait plus d'un véritable casse-tête que du simple divertissement enfantin. Aujourd'hui, voilà que le futur ninja avait l'occasion de pouvoir mettre en pratique ce qu'il avait appris au cours des dernières années. Qui plus est, le voici en présence d'une sympathique demoiselle: Nami. Contrairement au blondinet, la jeune fille ne connaissait pas grand chose au jeu. Bien qu'elle avait accepté la proposition de son nouveau compagnon d'un jour, elle ne savait pas comment jouer à cet espèce de jeu d'échecs. En bon garçon, Yoru mena Nami dans une table libre, à l'abri des regards indiscrets, pour éviter d'avoir l'impression d'être épié. De là, il sortit les nombreuses pièces de l'ensemble et les posa convenablement sur le plateau. Parfois à la recherche de souvenirs sur le positionnement initial des jetons, le shinobi en devenir prit le temps de préparer le terrain pour ensuite expliquer la base du Shōgi à sa partenaire de jeu.

Quelques instants plus tard, lorsque tout fut prêt, le Ryūzoji expliqua la démarche à suivre avec pour simplifier le tout, l'exposition du but principal: la capture du Roi, pièce-clé du jeu. Pour faire, il tâcha de montrer les différentes pièces et les directions dans lesquelles ils pouvaient se diriger. Il évoqua bien entendu le sujet de la promotion. Si cela prit un certain temps, qu'importe pour le garçonnet: avec la disparition de Kenzan dans la foule, il avait tout son temps pour expliquer les principes de cet art qu'était le Shōgi. Il avait confiance désormais en son senseï, qui tôt ou tard, retrouverait sa trace. Pour l'heure, place au jeu ! Une fois les règles assimilées du côté de Nami, Yoru débuta le jeu, étant du Camp Sud. Observant chacune de ses pièces, Lancier, Fou, Général d'Argent, il entama doucement le jeu. Chacun de ses coups suivaient une logique, une stratégie basée sur une défense absolue, puis d'une attaque visant à forcer Nami de devoir jouer à contrecœur ses pièces venant se faire dévorer littéralement par celles placées auparavant par le jeune stratège. Au début l'amusement procurée par cette réussite évidente vint faire naître le sourire aux lèvres de Yoru, mais lorsqu'au fur et à mesure, il vit le désintéressement progressif de son adversaire, il cessa ses enfantillages et lui prêta attention.
« Nous devrions peut-être aller les chercher non ? Ça fait longtemps maintenant et ça semble s'être calmé tu penses pas ? »
« Je ne sais pas trop... je ne connais pas trop cette ville, je n'ai pas trop confiance en moi vois-tu dans cet endroit encore inconnu mais bon, à nous deux, on devrait être capables de pouvoir retrouver leurs traces tu ne penses pas ?
dit-il en esquissant un nouveau sourire chaleureux.»
L'enfant commença alors à ranger les différentes pièces de cet échiquier à l'espace prévu à cet effet. Il laissa pour faire la jeune fille seule, l'espace de quelques instants afin de remercier le maître des lieux d'avoir laisser deux joueurs juvéniles s'adonner aux subtiles plaisirs du Shōgi dans cet établissement. Mais Yoru n'eut pas le temps de finir sa discussion avec le doyen et propriétaire de la maison qu'un silence hurlant menaçant vint envelopper le quartier dans lequel se trouvait Nami et Yoru. Tout celà ne présageait rien de bon. Pourtant, en novice des arts ninjas, aucun des sens du Ryūzoji ne vint se mettre en éveil. Il était encore trop jeune pour parvenir à une telle capacité.
Malheureusement, quand l'orage chasse le ciel pour l'envelopper de ces nuages noirs, il faut toujours se méfier du tonnerre qui ne tarde pas à gronder après l'éclair dévastateur.

Une première explosion frappa de plein fouet l'arrière de la salle. Le choc fut soudain, bref, violent. Les dégâts ne tardèrent pas à suivre. Le bâtiment fut réduit à l'état d'une vulgaire figurine de porcelaine frappé contre une surface solide: fractionné en divers morceaux, la structure ne traîna pas à s'effondrer par endroits. La panique gagna en retard les lieux, tandis que les cris des victimes de la détonation furent étouffés par les blocs de roches venant droit vers le sol. Manque de chance pour Yoru, le plafond ainsi qu'une partie de mur droit se brisèrent sous l'arrivée d'un morceau de l'immeuble d'à côté. Dans un fracas mêlant surprise et poussière, l'enfant fut emporté et disparut sous le tas de pierre. Puis ce fut le néant pour Yoru. Ses yeux ne purent qu’apercevoir les gravats agglomérés autour de son frêle corps, avant de ne plus rien voir. L'inconscience étouffa l'enfant, qui s'évanouit contre le sol endommagé. Pendant de longues et douloureuses minutes, le futur shinobi vint sombrer dans le néant, pensant voir sa mort approcher. Pas véritablement en état de pouvoir réfléchir, ses dernières pensées furent consacrées à la mort qui l'attendait suite à cette explosion. Allait-il mourir seul, perdu dans les décombres à jamais, sombrant dans l'ignorance de ses proches ? Ou bien allait-il se réveiller, et se voir vider de son énergie, son sang, puis son âme toute entière ? Apeuré, quelques larmes fuirent les yeux du garçonnet, avant que ce dernier reste inerte pendant un temps conséquent.

Un temps qui tâcha de se rompre à la suite d'un appel désespéré. Celui de Nami, qui était parvenue à s'en tirer. Bien qu'elle était blessée aux jambes, elle avait encore trouvé la force d'appeler son camarade de jeu plongé dans les bras d'un Morphée obscur. En conséquence à la première explosion, d'autres détonations retentirent, et ce fut suite à ce feu d'artifice de destruction que les paroles de Nami firent effet. Ce fut étrange, mais à la manière d'une clé et d'un bélier, Nami et la série d'explosions virent défoncer la porte séparant Yoru de la réalité. Le futur Genin ouvrir alors avec difficulté ses deux yeux, et balayant son faible regard dans son environnement dévasté et sombre, il constata avec stupeur ses blessures. Son bras gauche, comprimé sous une poutre, souffrait le martyr. Sa jambe droite quant à elle fut lacéré par un morceau tranchant de pierre. Mais ignorant ses blessures, l'enfant ouvrit sa main droite, contenant deux des pièces qu'il avait oublié de ranger : le Fou ainsi que la Tour. Associant ces deux icônes ludiques à lui et sa camarade de jeu, il émit un sourire niais, qui malgré sa présence étrange dans cette situation sombre, vint le rassurer.

Retrouvant une maigre partie de ses forces, mais surtout plus d'espoir, il manifesta sa présence en répondant en criant aux appels de Nami, avant que sa voix perde en puissance, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus subsister que quelques paroles inspirant la pitié:
« ... Je ... suis là... Nami-chan... »
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] EmptyLun 6 Fév 2012 - 9:44

La situation ne pouvait pas être pire. L'explosion avait complètement détruit le salon de jeu et fort heureusement pour la futur Kunoichi de la feuille, le souffle l'avait projetée à l'extérieur, lui offrant une chance de survie dans cet apocalypse qui semblait s'embraser de secondes en secondes. Ses jambes avaient désagréablement ressentit le souffle et elle était légèrement brûlé au niveau des mollets, mais ce n'était pas grand chose, elle pouvait se redresser et aller retirer les décombres afin de chercher Yoru qui était encore sous tout ce bordel monstre. Etait-il vivant ? Elle était en droit de se poser la question, il ne répondait pas à ses appels et elle ne pouvait qu'espérer qu'il soit tout simplement inconscient.

Une faible voix qui lui signifiait qu'il était toujours vivant lui redonna du courage et malgré les morceaux de plus en plus gros de roche et de bois, la petite demoiselle aux cheveux de feu continua à tout déblayer avec la force du désespoir. Elle avait peur, autant pour son compagnon, de son état, mais aussi de la situation qui semblait empirer tout autour d'eux, des explosions un peu partout, des cris, des hurlements, ce n'était vraiment pas bon signe et la guerre semblait être entrée dans cette ville qui se voulait pacifique et sans histoire... autant dire que la situation devenait plus que critique et le fait de ne pas savoir ou était sa tante lui faisait apparaître une boule au ventre qui semblait comme la tétaniser.

Finalement, après maintes efforts, elle réussit à retirer une grosse planche de bois et la lumière se fit sur la situation de Yoru qui était écrasée par une poutre au niveau de son épaule, mais aussi au niveau de sa jambe droite qui était anormalement rouge. Il avait été rudement touché, mais ce n'était pas irréversible, si elle arrivait à le sortir de la et à le trainer dans un endroit plus calme, elle pourrait surement penser ses blessures pour qu'il puisse marcher, du moins elle l'espérer. Elle tenta de retirer la poutre dans un premier temps et maudit son manque de force... elle n'arrivait qu'à faire monter de quelques millimètres, mais ça n'aiderait certainement pas son compagnon de s'en sortir. Serrant, les dents, elle tenta de nouveau, mais échoua.


- Il va falloir m'aider un peu... je n'y arriverais pas toute seule !

Souriante malgré la situation, ils parvinrent finalement à retirer la poutre, puis le morceau de pierre qui s'était littéralement enfoncé de quelques centimètres dans la cuisse du jeune garçon. Un rictus de dégoût apparu rapidement sur le visage de la petite avant de disparaître lorsqu'elle aida Yoru à se redresser, faisant passer son bras derrière son dos et ses épaules afin qu'il puisse s'appuyer sur elle pour boitiller jusqu'au bâtiment en face d'eux. Il semblait à l'abris et ne tomberait pas aussi facilement que celui qui était à présent en morceau. Aidant le jeune garçon à s’asseoir sur une marche et à s'adosser contre la porte malheureusement fermée, Nami était dos à la cours, laissant le rôle de vigile à son compagnon pendant qu'elle sortait des bandelettes blanches. Un sourire et elle commença à passer les bandages tout autour de sa cuisse, serrant le plus fort possible afin que le sang ne coule pas trop.

- Ca devrait aller... tu penses pour marcher en t'appuyant sur moi ? Nous devons sortir de ce village et attendre dehors dans un endroit qui semble sur. Ton Sensei et ma Tante se douteront bien à un moment ou à un autre que nous seront partit...

Attrapant deux Kunai, elle en tendit un à son coéquipier durant cette mission de fuite et garda l'autre dans sa main libre. Mieux valait être prêt à toutes éventualité à présent, elle ne voulait plus que ça ce passe aussi mal à présent. Montrant toute sa bonne volonté, elle tendit sa main à Yoru pour l'aider à se redresser, espérant que ça irait, même avec sa jambe dans un état aussi déplorable. De toute manière... Ils n'avaient pas le choix.


- Une idée pour nous sortir de la ?



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Message(#) Sujet: Re: Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] EmptySam 18 Fév 2012 - 18:23

Yoru était mal en point. Il souffrait encore de sa jambe et de son épaule, mais gardait confiance. En effet, sous les débris de la précédente série d'explosions, il avait espoir que sa camarade de jeu, la jeune Nami, vienne à son secours et entende son appel au secours, qui commençait à perdre en intensité. Dans sa main, le futur Genin de Kiri avait conservé par chance deux pièces du jeu qu'il était parti remettre dans l'arrière boutique: le Fou, et la Tour. Se sentant comme perdu, il voyait en ces deux jetons une représentation fictive de Nami et de lui sous un meilleur jour. Il serra alors les deux pièces dans sa main, et pria pour qu'il soit dégagé au plus vite de cet endroit dont l'obscurité l'encombrait et lui faisait perdre son souffle. Par chance, quelques instants plus tard, un rai de lumière traversa la structure anarchique faite de gravats et de planches abîmées, et à côté de ce rayon bénéfique, le visage de la demoiselle se dessina. Un léger sourire se dessina sur les lèvres du Ryūzoji. Il se sentait désormais sauvé, bien qu'étant toujours coincé sous les décombres. Pour remédier à cette situation encombrante, la fille tenta vainement de retirer la grosse poutre qui maintenait allongé Yoru, sans réel succès. La charpente bougea d'un chouïa, insuffisant pour permettre au blessé de pouvoir sortir de là. Nami dut alors faire appel au soutien du garçon pour pouvoir le sortir de l'immeuble. D'une voix rassurante, elle demanda donc l'aide de Yoru pour qu'à eux deux, ils puissent déplacer la poutre.

En guise de réponse, le futur Kirijin hocha la tête de bas en haut, et serrant les dents pour ignorer au mieux la douleur, il s'efforça d'aider au mieux sa sauveuse. La douleur l'empêcha par moments d'agir, mais pourtant, il fit preuve d'un courage sans précédent, quand il parvint à s'extraire de son pseudo-tombeau. Encore faible, Yoru ne se priva pas de manifester sa joie d'être encore en vie. Ce fut presque comme s'il eut envie de remercier sincèrement Nami en la serrant fort dans ses bras. Mais étant trop timide, et aussi trop amoché, l'enfant s'abstint d'un tel acte affectif. A la place, il fut assisté une énième fois de la donzelle qui lui prêta un appui pour quitter le lieu devenu trop dangereux afin de finir dans un endroit plus en sécurité. Le duo d'enfants traversa alors la rue, et se reposa provisoirement en face de la maison de jeu. Le calme était revenu dans le quartier, mais Yoru savait désormais que ce silence était trompeur, et avait failli lui coûter la vie si Nami n'avait pas été là pour lui. Il se laissa donc soigner par sa camarade de jeu, qui tout en appliquant quelques bandages sur les zones blessées du corps fragile de son ami, faisait confiance à ce dernier pour couvrir ses arrières. L'infirmière de fortune effectua ainsi les premiers soins avec efficacité, semblant s'y connaître un minimum dans la matière. Une fois les plaies du jeune homme pansées, la demoiselle prit la parole pour s'organiser avec son camarade. Elle proposa ainsi de quitter le village, histoire de trouver un abri plus sûr que cet immeuble au beau milieu d'un champ de ruines. Le blondinet approuva dès lors l'idée de sa partenaire de fuite, et se prépara à partir au plus vite. Il attrapa donc le kunaï qui lui tendit amicalement Nami, et de sa frêle main, le saisit d'une forte poigne. Il ne voulait en aucun cas faire tomber et perdre cette arme qui lui serait précieuse dans une telle situation. La ville autrefois pacifique semblait avoir sombré dans le chaos, comme dans la plus grande partie du monde. Il fallait désormais faire preuve de méfiance, et faire vite pour éviter de se retrouver au beau milieu d'un conflit.

Afin de signaler à son senseï une trace de son passage dans ce lieu, Yoru utilisa son kunaï, et traça au sol le mon¹ de son clan, afin que Kenzan identifie rapidemment le signal de son élève. Le symbole de sa famille dessiné, il se concentra par la suite sur la main tendue de Nami et les quelques paroles qui l'accompagnèrent:
« Une idée pour nous sortir de là ? »
Avant de se mettre à réfléchir à un quelconque plan, Yoru sortit de son autre main les deux jetons de Shōgi qu'il avait conservés et en tendit un à Nami. C'était la Tour. Lui donner le Fou aurait été un peu insultant, d'autant plus qu'il tenait sincèrement à donner un présent à Nami, pas seulement en guise de pseudo-récompense, mais surtout en guise de souvenir, d'une trace palpable de leur rencontre. Optimiste de par son âge enfantin, mais réaliste de par sa maturité d'esprit travaillée via les entraînements avec son clan, l'enfant de l'archipel de Mizu no kuni savait que tôt ou tard, il allait devoir faire ses adieux à Nami, et qu'il risquait fort de ne plus se revoir, voire même de mourir pendant la Grande Guerre. En laissant cette pièce d'échecs à Nami, il pouvait s'assurer de laisser un souvenir avec elle, qui ne pourrait pas disparaître aussi facilement. Avant même de donner la Tour à Nami, tout les moments passés avec elle ressurgirent, et défilèrent comme les feuilles d'un livre. La douleur de ses blessures fut alors atténuée, l'esprit du gamin étant perdu dans les bribes des souvenirs de la demoiselle.
« Prend cette pièce Nami-san avant tout. Avec une autre pièce, le Fou, c'est tout ce que j'ai pu conservé des décombres de cette maison de jeu. J'aimerais que tu gardes ce jeton, comme moi, histoire qu'on est en quelque sorte un souvenir de nous, tu vois ? Plus tard, quand je serais plus grand, je serais ninja. Je serais alors un Fou, au service de mon clan, de ma famille. Je serais le Fou parce que je vivrais constamment dans les ténèbres, pour le bien de mon clan, pour qu'ils puissent tous voir un jour la lumière de la vie... Et toi, je sais que tu deviendras une Tour. Les gens pourront s'appuyer sur toi, et ta bonté naturelle. Tu seras un pilier que chaque personne reconnaîtra de par ta grandeur et ta splendeur. »
Et il sourit bêtement. Il ne savait pas vraiment pourquoi il s'était tant emballé dans ces propos relevant du philosophique, mais en tout cas, il avait parlé avec sincérité. Alors qu'il se rendit compte qu'il n'avait pas vraiment répondu à la question de Nami, il tenta de formuler au mieux un plan d'action à son compagnon de misère:
« Sinon, pour quitter la ville, je me souviens vaguement d'un chemin qui menait vers une plaine boisée. Mais pour y accéder, on risque fort de devoir passer entre les décombres. C'est risqué, mais le jeu en vaut la chandelle: le trajet sera plus ou moins sûr, du fait qu'on ne remarquera pas notre présence sous les débris. Avec notre taille avantageuse, on pourra facilement se faufiler un chemin à l'abri des explosions et qui sait, d'une invasion. »
Le mot invasion eut du mal à sortir. Yoru ne pensait pas se retrouver dans une telle situation. Seul avec une inconnue, il allait devoir braver les dangers. Des menaces elles aussi inconnues. Le tout vécu par un gosse à peine âgé d'une dizaine d'années. Avec une jambe bancale, l'enfant se leva de la marche et s'appuya contre Nami, afin de se mettre en route. Le tandem avança lentement, mais sûrement: Yoru guida de son mieux sa partenaire, faisant de son mieux pour retrouver l'itinéraire qu'il avait emprunté autrefois. Tout au long de leur marche silencieuse, les deux enfants découvrirent une ville complétement défigurée: les quartiers commerçants désormais en ruine avaient été ravagés par les incendies. Des blocs de pierre formaient des graines disgracieuses semées tout le long du passage. Des balafres rocailleuses serpentaient le long des ruelles, vestiges d'une destruction de masse œuvrée par l'acte belliqueux. Innocemment, Yoru avançait péniblement aux côtés de Nami, serrant avec la même poigne qu’auparavant le kunaï que sa camarade de fuite lui avait confié. Le silence était encore là, plus pesant que jamais. Attentif au moindre bruit, le Ryūzoji observait les alentours d'un œil affaibli par l'explosion. Bien que sa blessure à l'épaule semblait aller mieux, on ne pouvait pas en dire autant de la jambe du garçon. Même si dorénavant il n'avait plus besoin de Nami pour marcher, il boitait encore et devait avancer lentement pour éviter de souffrir davantage.

Arrivé à mi-chemin, le duo de fuyards trouva refuge dans un bâtiment en ruine, dont la structure tenait suffisamment pour donner une bonne cachette provisoire à l'abri des regards hostiles. Le temps de souffler pour repartir de plus belle, Yoru réajusta ses bandages. Ses plaies avaient arrêté de saigner, et après quelques toussotements, il avait repris assez de forces pour se remettre en route. Mais bien que son état physique se soit rétabli légèrement, son état mental lui s'était dégradé. Au début, l'enfant avait gardé espoir, s'accrochant en la sauveuse qu'était Nami; il avait confiance en elle, et était persuadé de pouvoir retrouver son senseï mais aussi que tout allait rentrer dans l'ordre. Néanmoins, avec cette vision chaotique de cette ville censée préserver la prospérité, et aussi l'absence de foule, Yoru était inquiet. Il ne savait plus trop quoi penser. Il hésitait tellement, que voilà qu'il demanda à Nami:
« Nami-san... est-ce que tu penses que l'on va s'en sortir ... ? »
Et il baissa la tête, presque comme honteux d'avoir posé cette question si pessimiste.
    ¹ Blason familial japonais
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] EmptyLun 27 Fév 2012 - 17:49

La petite déclaration du jeune garçon fit littéralement rougir Nami. Elle n'avait pas l'habitude qu'on lui dise ce genre de choses. C'était gentil... très gentil et elle ne tarda pas à faire tour la pièce entre ses mains avant de la ranger dans une de ses poches. Elle se souviendrait de ces paroles, oui, elle voulait être ce genre de personnes qui pourraient être utile, sur qui on pourrait se confier et s'aider. Elle ne voulait pas être une arme aux mains d'autres personnes non, elle voulait être un rempart pour protéger toutes les personnes qui lui seraient chers. Faible comme elle était, elle ne pouvait pas combattre pour sa famille, elle ne pouvait que protéger et c'était la seule chose qu'elle voulait, préserver la vie des personnes qu'elle appréciait.

- Je le garderais afin de me souvenir des cette rencontre Yoru ! J'espère cependant que tu n'auras pas à t'abaisser dans l’obscurité pour que ton clan puisse vivre pleinement sa vie.

Elle savait bien que le monde n'était pas tout blanc tout noir, mais s'il désirait devenir un combattant, il devrait faire des choses horribles qu'elle ne pouvait pas imaginer, c'était trop pour elle, le sang, la souffrance, la mort, elle n'appréciait véritablement pas la guerre et malheureusement, elle devait y participer, ne serait-ce que pour survivre et de continuer sa vie auprès des siens. Elle avait tellement peur de perdre les siens et elle devait s'entrainer pour tenter de préserver la vie des membres de sa famille. Soupirant, elle cherchait un moyen de quitter les lieux, ça n'allait pas être simple à première vue, mais elle avait quelques petits tours dans son sac et ne tarda pas à réfléchir à la marche à suivre.

Son compagnon de misère semblait connaître un chemin et quel chemin... heureusement pour eux, ils n'étaient que des enfants et ils pouvaient passer inaperçus dans les décombres qu'ils traversaient. Tous les deux armés, ils avançaient lentement et silencieusement, espérant qu'ils ne tomberaient pas sur des adversaires trop puissants et fort heureusement, ils ne croisèrent personne. Strictement personne, les combats étaient certes intenses, mais éloignés et semblaient aller vers le centre de la citée. Les défenses semblaient céder sous les assauts de ceux qui attaquaient le fort. Ils ne représentaient pas une menace les deux gamins alors ils pouvaient avancer encore un peu. Elle sentait bien qu'ils n'étaient plus trop loin de l'extérieur, mais pour le moment, ils s'arrêtaient un peu avant de reprendre.


- Mais oui, faisons juste attention et espérons qu'on nous retrouvera rapidement ! Allez, courage !

Tapotant tout doucement l'épaule de son compagnon d'infortune, elle lui adressa un chaleureux sourire tout en l'invitant à reprendre ses esprits pour qu'ils puissent repartir. Le chemin était tout aussi détruit que précédemment et ils arrivèrent devant une tour qui s'était littéralement effondrée et les empêchant de continuer. Derrière, ils pouvaient entendre les bruits des armes et des cris des hommes et des femmes. Autant dire qu'il y avait un sacré problème entre l'endroit ou ils se trouvaient à leur possible liberté à l'extérieur des murs. Serrant les dents, elle réfléchie un petit instant avant de se tourner vers le garçon.

- J'ai une solution, mais il faut me faire confiance ! Prend une grande respiration et ferme les yeux !

Souriant, elle fit quelques signes avec ses mains, inspira un grand coup et attrapa la main de Yoru avant que tous les deux ne s’enfoncent dans le sol, comme s'ils passaient à travers. Grâce à ses quelques connaissances en Ninjutsu elle arrivait à présent à se déplacer sous le sol et à passer sous le champs de bataille. Elle sentait ses forces s'échapper à chaque mètres qu'elle faisait et finalement, elle remonta et ressortie du sol, prise d'une crise de toux monstre. Chance ou non, ils étaient passés derrière les épaisses murailles et étaient à présent à l'extérieur de la citée.

- On a … réussit.

La crise ne semblait pas vouloir se calmer et elle n'arrivait plus à marcher...



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Message(#) Sujet: Re: Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] EmptyMer 14 Mar 2012 - 18:42

« Mais oui, faisons juste attention et espérons qu'on nous retrouvera rapidement ! Allez, courage ! »
Ces quelques mots, Yoru les entendit résonner plusieurs fois dans sa tête. Un écho d'encouragement dans ses méandres naquit alors, et le poussa à retrouver espoir. Tout n'était pas perdu. Nami, de par son chaleureux sourire, avait fait comprendre à son compagnon d'infortune qu'il fallait toujours garder espoir, même dans les pires situations. Il n'y avait qu'à prendre un exemple récent pour attester de cette volonté de poursuivre continuellement à croire en un avenir paisible: pas plus tard qu'il y a de cela environ une heure, Yoru avait fait la rencontre d'une jeune fille. Une demoiselle abandonnée, à la merci de l'opulence déstabilisante de la foule. Une foule anonyme, une foule passive, une foule qui de par son regard méprise, et qui de ses jambes s'éloigne de la misère innocente. En proie à la faim, au regard des autres, et à la solitude, la jeune demoiselle eut la chance de voir un rayon de soleil venir frapper à sa fenêtre: Yoru. Un étranger, jeune, qui malgré la méfiance qu'il portait à l'égard des inconnus - en temps de guerre, pas vraiment étonnant - avait fait preuve de bonté envers une fille parmi tant d'autres.

Et désormais, cette même fille semblait lui rendre la pareille. L'assistant dans ses pas d'infirme, le shinobi en devenir évoluait à travers un paysage nouveau, délabré et surtout vidé de monde. La foule jusqu'à alors présente, manifestant sa présence de par son agitation sonore, n'était plus. Il n'y avait plus que les immeubles qui jonchaient au sol, penchés en l'air ou tout simplement éparpillé en morceaux. De nombreuses explosions avaient ravagés cette cité qui était jusqu'à présent le fief de la paix. Tel une rupture d'abcès à grande échelle, ce territoire assuré prospère par un grand clan n'était plus qu'une zone de conflit parmi tant d'autres dans le monde. Suivant le chemin de la sortie du village, Yoru était forcé d'en venir à tout ses constats en voyant le chaos généré dans chaque quartier. Parfois, il arrivait à Nami et Yoru de croiser des corps étendus au sol, sans vie. Gardant son sang-froid, l'enfant blessé avança sans broncher, la douleur commençant à se dissiper. Il fallait avouer qu'aux côtés d'une fille aussi gentille que l'Iwasaki, il ne pouvait que se sentir mieux. Cachant un maigre sourire parmi ses quelques égratignures, il poursuivit silencieusement le trajet qu'il avait annoncé auparavant.

Parfois, le silence venait à être rompu. Le bruit des armes s'entrechoquant, des hommes et des femmes menant batailles dans ce champ de ruine... une véritable cacophonie insupportable s'installait progressivement dans le cerveau de Yoru. Mais concentré sur son objectif, il ne pouvait rien lui arriver de pire. Quelques instants après cette symphonie chthonienne, les deux enfants arrivèrent devant la sortie de la ville en cours de destruction. Le chemin était bloqué, barré par de nombreux décombres d'une tour qui s'était effondrée contre une muraille de la cité. Yoru n'avait aucune idée en tête du moyen de faire face à ce problème. C'est alors que le regard de Nami vint croiser le sien.
« J'ai une solution, mais il faut me faire confiance ! Prend une grande respiration et ferme les yeux ! »
« D'accord Nami-san ! »
Le blondinet obéit. Il se laissa attraper la main, referma ses paupières, et prit une grande bouffée d'air. Il ne savait pas le moins du monde ce qu'il l'attendait. Soudain, la réponse à ses interrogations confuses arriva, et le jeune garçon sentit ses pieds s'enfoncer dans le sol.
« Qu'est-ce que... ?! »
Fidèle aux paroles de Nami, l'enfant garda sa respiration et s'enfonça aux côtés de la demoiselle dans le sol. Ensemble, et au moyen d'une technique de type Doton que semblait posséder Nami, ils traversèrent les décombres en passant par la terre. Pour le Ryūzoji, ce fut une sensation inédite, à la fois étrange et agréable. Le fait d'être avec Nami le rassurait, et ses yeux fermés n'étaient en aucun cas sujet à des tremblements issus de la peur. Il se demandait bien ce à quoi pouvait bien ressembler le sol vu de l'intérieur, mais faisant abstraction de sa curiosité enfantine pour obéir aux consignes de sa camarade, il se laissa avancer aux côtés de cette dernière. Quelques instants plus tard, le tandem de fuyards atteignirent enfin la sortie. L'air libre gagna les poumons du jeune natif de Mizu no kuni, tandis qu'une violente crise gagna Nami. Elle toussa violemment, et de ce bruit Yoru fut alerté de l'état de santé de la kunoïchi en herbe. Face à cette situation inattendue, l'enfant au regard azur ne sut pas quoi faire. Il était perdu. Le front en sueur, il se rapprocha de la malade, et resta impuissant face à sa crise. Ses mains tremblèrent, la droite tenant le kunaï, la gauche serrant le poing.

Et puis soudain, une ombre se dessina dans le dos de Yoru. Malveillante, elle s'approchait lentement de lui. Par chance, l'enfant menacé se retourna de justesse, et voyant le danger se manifester devant lui, il brandit debout son kunaï, les deux mains sur la poignée de la dague ninja. Les jambes légèrement écartés, l'air sérieux, l'enfant tenta de dissuader le ninja hostile de tenter quoique ce soit. Le futur shinobi était semblait-il déterminé à protéger Nami des coups de cet individu. Mais en réalité, dans sa tête, Yoru ne savait pas ce qu'il faisait. On lui avait enseigné quelques techniques de base à l'école de formation des ninjas de son clan, mais il ne savait pas se battre. Il avait bien trop peur qui plus est pour faire le moindre geste supplémentaire. Il était comme figé sur place, ses jambes tremblotant par moments, avec un oscillation propre aux conséquences d'un séisme sur l'homme.

Il allait mourir. Yoru était destiné à recevoir un coup de sabre de l'anonyme. Son regard, sa posture... un ninja avisé pouvait confirmer qu'il était prêt à éliminer pour de bon l'obstacle que représentait l'enfant du nord. Mais le destin en décida autrement. Sans ne rien pouvoir faire, le ninja ennemi tomba au sol, lentement, et laissa derrière lui émerger une silhouette familière aux yeux de Yoru. Neutralisé par une technique discrète et rapide, le ninja s'écrasa par terre, soulevant au passage un mince halo de poussière.
« Senseï ! »
Il était enfin là. Revenu on ne sait comment, certainement en ayant trouvé le symbole tracé par Yoru avant de remonter jusqu'à lui. Mais quoiqu'il en soit, le danger semblait désormais écarté avec la présence du tuteur de Yoru. Les larmes faillirent sortir en trombe des yeux du futur shinobi, mais ce dernier se retint, mettant ses responsabilités en premier. Nami était encore en train de tousser violemment. Il fallait faire quelque chose. Kenzan, voyant la situation et surtout l'état de la kunoïchi précoce, s'approcha de cette dernière et tenta d'apaiser sa crise. Grâce à ses quelques connaissances en médecine, l'homme du clan Ryūzoji prodigua quelques soins à la malade. Au passage, il en profita pour déplacer le corps de la manieuse de Doton pour le mettre à portée de vue. Il serait regrettable de se faire attaquer en pleine tentative de stoppage de crise. Avec le temps, Kenzan comprit de quoi il en retournait: la maladie qui affectait Nami semblait incurable, et il était peu utile d'essayer d'améliorer son état avec des soins de premier secours de bas étage. Yoru reçut par conséquent des soins, en attendant que l'état de sa partenaire de misère s'améliore. Sa jambe allait mieux, et à présent il pouvait marcher - boitiller était le terme le plus approprié - sans l'aide d'une tierce personne. Mais là n'était pas le plus important.

Les minutes s'écoulèrent, et le silence gagna la zone. Les limites de la ville semblaient être une bonne cachette; à l'ombre, personne ne venait s'aventurer pour tenter d'accomplir ses intentions belliqueuses. Nami s'était calmée, tout comme sa crise. A la manière d'un proche venant rendre visite à un malade sur son chevet, Yoru s'agenouilla près du corps étendu de la jeune demoiselle. Son regard croisa le sien, et il esquissa un léger sourire. Elle semblait allait mieux, et d'après les bandages blanchâtres qui entouraient les blessures du futur manieur de vapeur, c'était le cas également pour Yoru. Il fallait maintenant retrouver une bonne fois pour toute le moral avant de filer au plus vite d'ici. Kenzan avait écouté son élève à propos du cas de Nami, et il était d'accord pour emmener la fillette au camp des Ryūzojis, installé en contrebas de la cité, si sa tante n'avait toujours pas manifesté sa présence.
« Mon senseï nous a finalement retrouvé, déclara avec le sourire Yoru, et il s'est occupé de toi dès lors qu'il nous a rejoint ! »
« En effet, mais peut-être pas autant que toi, Yoru-san ! Mademoiselle Nami, je tiens à vous dire que mes soins n'ont que peu altéré votre crise de toussotements. Pour tout vous dire, c'est le soutien de Yoru qui a fait tout en majeure partie. Je ne sais pas ce que vous lui avez fait lors de mon absence, mais désormais, cet enfant est plein d'assurance et de volonté. Regardez ses jambes, lorsque je suis arrivé, elles tremblaient comme une feuille, à présent elles tiennent debout comme celles d'une statue ! »
Et l'enfant esquissa alors un large sourire empli de gêne, se grattant l'arrière du crâne avec la main pour manifester son embarras.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] EmptyMar 27 Mar 2012 - 17:38

Comme toujours, la petite demoiselle n’arrivait pas à calmer ses crises et cela, elle le comprit que plus tard, c’était à cause de sa faible condition physique, mais également de son manque de connaissance dans le domaine du Ninjutsu qu’elle se retrouvait rapidement paralysée par ses propres actions et émotions fortes. Comme une force inconnue la prenant par surprise et au plus mauvais moment, Nami, la main plaquée contre sa bouche, l’autre agrippant son ventre, elle tomba à genoux et perdit connaissance sans pour autant lutter de toutes ses forces. Elle ne pouvait rien faire face à une telle puissance qui l’empêchait de se mouvoir à sa guise et même de vivre lorsqu’elle le désirait. Sombrant, il n’y eu plus que l’obscurité tout autour d’elle, rien, le néant jusqu’à ce qu’elle ne refasse surface quelques minutes ou heures plus tard, son compagnon de galère bien à côté d’elle ainsi qu’un autre homme. Yoru lui expliqua que c’était son Senseï qui les avaient retrouvés et qui s’était occupé d’elle avant que ce dernier ne face une petite intervention pour remercier en quelque sortir la petite demoiselle pour le changement effectué sur son élève.

- Merci à vous hihi…

Se redressant lentement, la futur Kunoichi de Konoha reprenait petit à petit ses esprits et remarqua que la jambe du jeune homme avait été soignée.

- Ca va mieux ?

[color=black]Oui, son état n’était pas au plus haut et elle s’inquiétait déjà de l’état des autres. C’était ça, Nami. Une petite demoiselle qui se fichait de son état et qui voulait toujours aider les autres. Souriante, elle vit un serpent lézarder sur le sol, s’approchant d’elle à une vitesse folle. Plutôt petit, elle le remarqua et le reconnu directement, tendant la main pour que ce dernier ne vienne s’enrouler tout autour de son poignet, comme un serpent apprivoisé. C’était à sa tante et si la créature venait de la trouver, sa tante n’allait pas tarder à être prévenue et à venir la chercher.

- Ma tante ne devrait plus trop tarder à présent…

Elle caressait la peau du reptile qui sifflait légèrement tout en se redressant difficilement. Ils n’était plus vraiment dans la citée, cette dernière un peu plus loin fumait petit à petit, la guerre était donc arrivée jusqu’à ses portes et la paix n’était plus au goût de tous. Elle allait devoir rejoindre le reste de sa famille plus tard et déjà, sa tant apparaissait au loin, courant vite pour rejoindre sa nièce, Kunai en main lorsqu’elle arriva auprès du groupe. Sur ses gardes, Nami ne tarda pas à lui faire comprendre de se calmer et de lui expliquer qu’ils n’étaient pas des « méchants ». Elle présenta donc les deux personnes assez rapidement pendant que la jeune femme occultait sa nièce afin de voir si elle allait bien. Petite handicapée, elle se devait de prendre soin d’elle plus qu’elle-même. Finalement, il était temps de ce dire au revoir, la guerre était de nouveau présente et chacun d’entres eux se devaient de retrouver leur camp respectif.

- Et bien je crois qu’il est temps de nous dire au revoir, ce n’est pas un adieu j’espère hein ?

D’une de ses poches, elle sortit la pièce de Shogi tout en lui souriant.


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Message(#) Sujet: Re: Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] Zone de Paix en Pleine Guerre [PV-Yoru] EmptyMer 28 Mar 2012 - 15:59

Tout allait pour le mieux, outre la guerre qui gangrénait à nouveau la zone. En périphérie de la cité assaillie d'explosions et d'assauts en tout genre, un petit groupe s'était petit à petit formé. Au départ, ce n'était qu'un duo. Deux enfants anodins, liés par la fuite, et par un geste, celui de la solidarité. Sans cette main tendue, offrant de la nourriture à une pauvre fille, Yoru n'aurait pas rencontré Nami. Sans elle, il n'aurait pas pu jouer au Shōgi avec une personne de confiance, tout en riant et s'amusant. Sans son aide, il aurait pu mourir sous les décombres, et sans son soutien, retrouver la force d'aller jusqu'au bout. En somme, sans Nami, Yoru ne serait pas là à se remémorer avec le sourire de la journée certes triste par moments qu'il avait passé aux côtés de l'Iwasaki. Mais le temps des adieux allait arriver, et le jeune blondin se sentait triste à son tour à l'idée de devoir se séparer la demoiselle. Il espérait encore passer de bons moments à ses côtés et qui sait, de palpitantes aventures avec elle, toujours avec le sourire. Ce n'était là qu'un rêve, un rêve d'enfant, un rêve de rêveur émotif. Une utopie onirique qui allait s'effacer, se noyer et couler sous les flots infinis du temps. Avec le temps, Yoru deviendrait un garçon plus mature, et surtout un ninja, qui allait apprendre à devoir faire abstraction de ses sentiments. Heureusement, ce rêve ne pouvait s'effacer totalement. Il pouvait continuer de vivre encore dans le cœur du jeune homme, grâce au Fou. Cette pièce, préservée de la destruction de la maison de jeu, représentant dans un avenir certain le comportement de son possesseur. Un jeton dorénavant chargé de souvenirs, d'émotions.
« Ca va mieux ? »
Perdu dans ses pensées presque mélancoliques, le jeune homme fut comme réveillé par la question de la malade. Cessant de porter un regard évocateur sur la pièce, il posa désormais son regard azur sur celui de son interlocutrice, et dessina un léger sourire. Puis, hochant la tête de bas en haut pour répondre de façon simple à la demande bienveillante de Nami, il désigna du doigt ses blessures. Elles semblaient effectivement se porter mieux. En outre, grâce à la bonté d'esprit de la kunoïchi en herbe, son moral allait bien mieux que lorsqu'il doutait de ses capacités sur le chemin le menant à la liberté.

Petit à petit, le duo bascula ainsi au trio, avec pour nouveau composant un sauveur adulte. Le senseï de Yoru vint ensuite accueillir quelques membres de sa famille venus plus ou moins en renforts. De là, le groupe s’agrandit encore avec l'arrivée d'hommes et de femmes qui appartenaient au clan de Nami. Petit à petit, l'heure des adieux approchait. Et le manieur de vapeur redoutait cet instant fatidique. Ainsi, lorsque la demoiselle au serpent lança la phrase tant redoutée par le garçon au regard céruléen, ce dernier mima Nami et sortit aussi de sa poche la pièce d'échecs qu'il conserverait pour toujours.
« Non Nami-san ! J'espère que l'on se retrouvera très bientôt, et si possible une fois que cette guerre sera terminée, c'est-à-dire au plus vite. En attendant nos retrouvailles, je garderai ce Fou sur moi en souvenir de ces superbes moments passés à tes côtés ! »
De là, les deux groupes se séparèrent et progressivement, s'éloignèrent. Tout en se retenant de couler une larme, le blondinet se retourna dans sa marche, et agita sa main droite face à Nami, un sourire hésitant sur ses lèvres.
« Au revoir Nami-chan ! »
Ainsi s'achevait une journée nouvelle pour Yoru. Une journée riche en émotions, fructueuse en rencontres, et aussi signe d'un fait incontestable: la paix, où qu'elle soit et où qu'elle s'étende, est perpétuellement en proie au fléau de la guerre...
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