Je vais vous conter une petite histoire…1 2 3 je m’en vais aux bois. 4 5 6 je suis déjà hors piste. 7 8 9 aussi fragiles qu’un œuf. 10 11 12 des épouses, j’en ai douze. 13 14 15 Va, vie entière est écrite sous un cintre. Une très courte histoire que je voulais partager. Enfin bref, pendant que je m’amusais à faire des rimes et des poèmes en tous genres, qui, peut-être, ne seront jamais connus du grand public, les choses bougeaient dans la cité. Un messager était venu spécialement à ma rencontre pour me remettre une enveloppe de la plus haute importe. On venait de me confier une mission des plus étranges. Je ne sais point qui s’est qui écrivais les missions et dans quel ordre, mais lorsque le message me l’a lue, je me crus dans un documentaire sur la vieillesse. Que de nom scientifique sur des choses banales de la vie. Tout y est… Sac au dos, et tête sur les épaules, je me rendis donc sur le lieu de rendez vous ; il m’avait épaulé2, cette mission avec un jeune homme du nom de Mikami Yorurai. Voilà donc en quoi consistaient les missions de nos jours. Vivement que je mont en grade pour ne plus à faire ce genre de besognes.

« Les vieux et Alzheimer, c'est moche, et difficile à vivre. Surtout quand deux personnes du troisième âge se retrouve avec cette saloperie et que l'un perd l'autre dans une promenade en forêt. Encore plus quand la perdue oublie pourquoi elle est là. Et encore plus quand on confie une mission de cache-cache à une équipe dotée d'un aveugle ! »



Je n’avais rien à voir donc rien à vous décrire. La seule chose que je pouvais remarquer était qu’inhabituellement, le quartier résidentiel, d'habitude très mouvementé et bruyant, était calme et désertique, il n ‘y avait pas un chat dehors. Je passai toute la cité ainsi, pour une fois sans me bousculer contre quelqu’un. Le froid de l’hiver avait pris congé pour une journée. Cela ne me dérangeait point. Je commençais à en avoir marre de toute cette neige qui restait collée au pied. Après quelques minutes de marche solitaire, je quittai finalement le quartier résidentiel, me hâtant vers les portes du village. Le fait-divers des papis se déroulait dans un village non loin des portes principales du pays : Joukaku no kuru. Quelques minutes supplémentaires, et je me retrouvai enfin devant les portes de la cité. La patience était une valeur que je devrais utiliser en attendant mon coéquipier.

Dans vos yeux, j’ai lu l’aveu de votre âme en caractères de flamme, et je m’en suis allé joyeux bornant alors mon espace, au coin d’horizon qui passe dans vos yeux. Dans vos yeux, j’ai vu s’amasser l’ivresse et d’une longue caresse, j’ai clos vos grands cils soyeux. Mais cette ivresse fut brève et s’envola comme un rêve de vos yeux. Dans vos yeux profonds comme des abîmes, j’ai souvent cherché des rimes, aux lacs bleus et spacieux, et comme en leurs eaux sereines, j’ai souvent noyé mes peines dans vos yeux. Dans vos yeux, j’ai vu rouler bien des larmes qui m’ont mis dans les alarmes et m’ont rendu malheureux. J’ai vu la trace des songes et tous vos petits mensonges dans vos yeux. Dans vos yeux, je ne vois rien à cette heure hors que l’amour est un leurre et qu’il n’est plus sous les cieux d’amante qui soit fidèle à sa promesse… éternelle dans vos yeux. Quand les démons se réveillent proches d’un sombre sommeil, elle fuit dans la pénombre laissant la fumée de l’ombre… elle veut s’évanouir et ne peut tout contenir ses angoisses et terreurs qui la plongent dans la peur… Enfermées là sans paroles, les horreurs la déboussolent, elle abîme son bonheur durant ces pénibles heures… quand les démons se réveillent, elle cache ses oreilles pour éviter la folie des oppressions de la nuit… Soudain, sans prévenir, un bruit, tel un fumigène explosant, retentit dans mes tympans. Un sursaut, et je ne pus reconnaître la voix de deux abrutis… Kaaris et Booba.








Ne comprenant qu’une chose à travers toutes ces conneries, c’est que quelqu’un approchait de ma position. Ne serait-ce t-il pas mon partenaire de missions qui enfin arrivait au point de rendez-vous ? Je ne pouvais le dire avec tout le vacarme que ces deux petits démons de merdre pour faire à eux seuls. Je tournais la tête en direction de ces imbéciles. Je pouvais voir leur mâchoire s’agiter contre quelque chose qui m’était encore inconnu. Booba, le gros rouge, toujours suivit de petits maigrichons de couleur bleu kaaris, s’agita de nouveau.














De vrais gamins ces démons de merde, ce n’est pas possible… Il n’en fallait pas beaucoup pour qu’il puisse se chamailler à en venir aux mains. Une masse de poussières mélanger à la neige fut relevé. Mon nez captais très bien les particules de poussières étant un temps sois peu allergique… Après quelque minute, ne voyant pas d’évolution dans leur bagarre, pris d’impatience, j’élevai ma voix…







Soudain, répondant à mon appel, un autre petit démon fit son apparition… Youssoufia… Si les deux autres étaient rouges et gros, bleus et maigres, ce dernier était fait de manière à ressembler à un chaton noirâtre tout mignon, mais il ne faut pas ce Fier aux apparences. Ce petit démon colla un bon coup de poing aux deux autres anarchistes, les assommant ainsi. Dieu merci…





Ils avaient disparu tout aussi vite qu’ils étaient apparus devant l’inconnu et moi-même. Soufflant de soulagement, après quelques secondes de silence, paisible et rafraîchissant, je reportai mon attention sur l’inconnu qui me faisait face.

La confiance. La confiance, c'est marcher les yeux fermés et ne pas avoir peur de celui qui vous tient la main. C'est pleuré sur l'épaule d'un ami, sans pudeur. La confiance, c'est aimer sans retenue, et accepter aussi que l'on vous aime parce que vous êtes différents. La confiance, c'est partager un secret sans craindre d'être trahi. C'est croire sans explication... Et suivre sans hésitation. La confiance, c'est aimer le coeur ouvert, les yeux fermés, c'est la lumière dans l'obscurité. Lève la tête vers les cieux et essuie ce chagrin de tes yeux. Marche droite! Et laisse cette tristesse derrière toi. Dis-moi quel est ce chanceux qui n’a jamais commis un fait affreux sauf le grand dieu !! Mon ami seuls les morts ne commettent pas d’erreurs !! Souris, défie la vie, agis, réagis. Tu es fort, tu es une âme vivante, tu n’es pas une carcasse morte !! Après l’hiver et le froid vient le printemps. Après la tristesse vient la joie. Après la tristesse vient la joie. Alors pourquoi devrais-je être effrayé de prendre la tête de la marche. Oui, j’étais aveugle, mais j’étais également un ninja. Un Shinobi du Shukai ; Fièrement je pris la tête de notre équipe binaire, vers les hautes forêts qui se situaient non loin des portes principales du pays.





UUn sujet fort intéressant, qui, pendant cette longue route à travers les plaines rocheuses, pouvait, tout en marchant, devenir des plus distrayantes. Une discussion qui a pour but de resserrer les liens que chacun puisse avoir avec ses frères d’armes. Le jeune Mikami était-il prêt à m’ouvrir les portes de son cœur ? Ou quelque soit le porte de quelque soit la chose … ^Nous approchions de cette fameuse foret dense… Je pouvais la sentir... Sentir le changement climatique.

Ainsi, là étaient donc les véritables aspirations et motivation que le jeune Mikami défendait. Le changement… Un grand mot faisait peur à certains, mais donnant l’espoir à d'autres. Un grand mot qui n’est pas évalué à sa juste valeur. Être spectateur était bien, mais être acteur était mieux. Sans être vaniteux, même si ma vie s’écoulait à grand flot sans que je pu point trouver de solution à ce problème, j’avais décidé depuis le premier jour, la première où j’ai finalement posé ma conscience sur ce monde. Le premier jour, où j’ai réellement commencé à penser au renouveau de ce monde, fut le point de départ de mon odyssée. Mais comment un mort peut-t-il venir en aide et ainsi être acteur de sa destiné ? C’est la raison pour laquelle jusqu'à maintenant mon objectif premier était de trouver une solution pour échapper à la mort. Je voyais le monde tel un énorme poème, où il faut agencer les rimes d’une manière unique pour créer une corrélation entre les mots, chaque chose que représente ce poème. Dans la vie, il fallait créer et créer encore et encore, des liens ou des événements, pour que chacun tel qu’il soit se sente connecter à son voisin. Pour que les hommes cessent d’être si hypocrite envers eux-mêmes, d’être orgueilleux et avide de pouvoir, et d’être égoïste, alors seulement là, nous pourrions commencer à créer un poème universel.





A vrai dire, pour illustrer mes pensées. Prenez deux Hommes, retirez-leur la mémoire, comme ces vieux atteints d’Alzheimer. Devinez le résultat… Aucun conflit, aucune haine, aucune peur, etc… Un monde parfait sans cesse remit à zéro, où chaque jour était un renouveau pour les deux hommes se rencontrant avec la même joie et amour tous les jours. Cela peut être un monde parfait, mais un peu trop radical à mon goût. Supprimer les émotions humaines résumerait à supprimer ce qui fait de nous des êtres humains à part entière. Je me sens plus dans l’âme de redéfinir chaque mot et le remettre dans son sens d’origine, pour que les humains apprennent d’eux-mêmes et ainsi conservent leur humanité. Arrivée dans les bois, le moment était venu d’établir une stratégie pour retrouver ces vieux chnoques et revenir tout gâteau à la base.