Voilà. Le terrible incendie de Konoha était enfin terminé. Le responsable de la gestion du territoire m'avait confié la terrible tache qu'était de constater l'étendue des dégats dans la fôret de Konoha. Terrible, oui. Tout avait brûlé. Le feu avait réussi à être éteint, certes. Mais je me souviens du jour où l'incendie fût déclaré. Même à Konoha on la sentait. La chaleur du feu. J'avais beaucoup aidé lorsqu'il fallait combattre cette horreur. Le feu brûle, et n'a jamais fait de bien à personne. Ce feu qui apporte la chaleur apporte bien plus d'inconvénients que d'avantages. N'importe quelle personne sait qu'un oiseau qui passerait dans un brasier se brûlerait les ailes, et tomberais raide mort sur le sol. Le feu tue. Il n'y a aucun doute. Et il ne fallais pas que ça continue. Konoha était ma ville, mon trésor, depuis cette terrible guerre où je n'ai fait long feu. Cette terrible cicatrice sur mon torse témoignait de la violence de tout les Shinobis de ce monde. Oui, j'étais un pacifiste. Je ne suis plus jeune et con comme je l'était autrefois. Autrefois, je ne rêvais que d'une chose. Guerre, combat, gloire, puissance et luxure. Mais à ce moment là, je ne savais pas à quel point je m'étais trompé.
Deux secondes contre un autre Shinobi, et voilà que je tombais au sol comme une merde. Je remercie cette homme. Vraiment. Zaiko Elzen. Ou bien l'homme qui m'a sauvé. Je lui dois la vie. Et j'aurais du le sauver. Quand ce Nukenin l'a tué comme un porc.
Je ne suis en aucun cas utile en combat, et c'est pour ça que Konoha me confie des missions de second rang. Je n'ai jamais été doué pour me battre. Même étant jeune. Et j'ai eu l'illusion que je pourrais être le plus puissant Shinobi du monde. Que je pourrais me battre sans arrêt. Que n'importe quelle personne croisant mon regard croule sous la pression d'être devant un Shinobi de telle envergure. Cependant, je n'était qu'un Simple Genin, qu'une simple merde. J'aidais mon village comme je le pouvais, comme je le voulais, et c'est ainsi que je souhaitait servir Konoha.
A présent, retournons à la mission que m'avait confiée le Responsable de la gestion des lieux de Konoha. Je devais aller délimiter la région qui avait été brûlée, et je crois que je l'avais déjà délimitée. Du noir. Du noir à perte de vue. Toute la région avait été brûlée. Sans exeption. Nous avions essayé, oui. Nous avions essayé de limiter l'incendie. Trop tard. Il avait tout décimé. La belle fôret de Konoha, à présent, n'était plus. Je regardais le massacre qui était en face de moi en versant une larme. Et c'est en pensant, à la fôret auparavent, que je m'en allais faire mon rapport.
