Le jeune Philosophe noir débuta sa mission, il commença par le pays qui semblait être le plus étrange après le village de Kiri qui fut détruit récemment. Le Pays du vent, le sable règne. Le soleil s'étendait à l'horizon, ses rayons brûlant et dorés réchauffait le désert et les humains qui y étaient. La sueur se glissa sur le front du jeune shinobi. Ses pas s'enfonçaient peu dans le désert. Il avait l'impression que le désert l'absorbait. Il voyait que du sable, dorés par le soleil. Il trouva aucune végétation ou des animaux pour se nourrir, il devait marcher jusqu'à Suna pour enfin manger. Le Philosophe Noir n'était pas habitué à cette chaleur écrasant et dominante. Mais Il fallait s'y faire..


Il continua de marcher en continuant de regarder sa bousole pour se diriger où il voulait : Suna. Il ne voulait ni violence, ni trahison si il pouvait le faire confiance. Il était là pour discuter, comprendre la manière que nous les hommes pensons. Chacun avait sa manière de penser. Nous sommes différents, mais nous sommes tous les mêmes. Chacun nos caractères, nos origines et nos objectifs. Je suis un humain, tous humains a soif de connaissances et de curiosité. Tous le monde peut changer le monde mais de quel manière...


Ses pas était devenu extrêmement lourd, après des heures de marches sous le désert aride du pays du vent, ses pieds et ses jambes étaient très fatiguée. Sa gorge devenait sèche chaque cinq minutes, il n'y était pas encore habitué à cette chaleur étouffante. Heureusement qu'il portait un sac de cinq ou six kilogrammes, où dedans habitaient ses réserves. Vêtements de rechange, deux, trois gourdes d'eau qui était déjà fini, et la nourriture qui n'avait pas encore touché...


Il vit un unique et seul palmier qui croisa jusqu'à maintenant. Il était soulagé, il prit un grand souffle puis se dirigea vers la seule végétation qui croisa. Il y avait suffisamment d'ombre pour refroidir la température de son corps. Il s'assit en collant son dos sur le fin tronc du palmier. Il ouvra son sac délicatement en sortant du pain très chaud avec du fromage. La température avait chauffé son pain, il ne devait plus être aussi bon mais il devait récupérer de l'énergie. Il mangea à une telle vitesse qu'on aurait cru qu'il n'avait pas mangé depuis des jours.


Après avoir mangé assez rapidement, il reprit sa marche, il était rassasié mais encore déshydraté. Il marcha à vive allure car il se rapprochait de la porte de Suna. Il était pressé d'y arrivé en espérant qu'il pourrait peut-être l'hébergé..
La nuit tomba, la température faiblit. Le paysage était magnifique, le sable s'uniformisait avec la nuit et les étoiles filantes

" Splendide ! "

***

Il arriva enfin devant l'entrée principale du village, une journée entière.. Des personnes vont peut-être l'accueillir..

Spoiler:

Le Sabakyô ne voulait pas rentrer dans le village de Suna comme un ninja voulant détruire un village. Il était sur ses gardes, car les réactions des habitants du pays du vent peut être contraire à la pensée du jeune Philosophe Noir. Il tenait pour la première fois ses deux sabres rangée dans leurs fourreau. Il était fatigué mais il fallait qu'il trouvait quelqu'un qui pouvait le faire confiance. Les shinobis ou kunoichis hauts-gradés devait sentir ma présence grâce à mon chakra. Le Sabakyô commençait à perdre patience, il avait attendu environs vingts minutes. Des personnes venaient. Ce n'était pas des silhouettes de shinobis mais les apparences sont parfois trompeuses...


Cette fois-ci, le dicton était faux. C'était une belle famille qui se baladait dans le désert aride du pays du vent. Ils s'approchèrent du jeune Sabakyô. Puis ils le questionnèrent. Le Sabakyô avait prévu ce comportement humain. Il recula en faisant un bond pour être dans l'ombre et qu'on ne puisse pas voir sa tête. Le père demanda.


- Tu t'es perdu garçon ? Qui es tu ?


Le Sabakyô laissa pendant quelques minutes désiré sa réponse puis il répondit.


" Je suis humain, ninja, enfant et à la fois philosophe. Je ne suis pas d'ici, je suis venu voir votre village et votre.. Vous pouvez partir, j'attends une personne. "


Il mentis car il savait que cette famille ne pouvait rien lui apporter, dès que la famille était à perte de vue, une autre personne arriva devant la porte, il était plutôt âgée, il avait une longue barbe et de long cheveux blanc. Il possédait une une canne en bois. Il semblait être faible.. Il s'arrêta devant l'enfant. Il le salua de manière assez poli, l'enfant fit un signe de tête. Le vieil homme se présenta, il se nomme Aarakoa Aare. Le Nidaime Kazekage, un ninja respectable. L'enfant s'inclina en signe de respect puis se présenta à son tour.


" Je m'appelle Sabakyô Keitarô, shinobis. Je suis venu pour visiter le village le plus étrange. "

Il fit son sourire le plus beau et le plus honnête qu'un enfant puisse faire.

" Etrange.. Vous n'êtes pas mort, à ce que je sache, vous vous succédé en mourant.. "

Je suis venu pour visiter le village le plus étrange, c'était les mots du jeune homme devant moi. La chose intéressante quand on discute avec des visiteurs c'est que grâce à eux on pouvait percevoir comment les gens du monde voyait notre village et je le terme étrange revenait souvent quand il s'agissait de Suna. Ce n'était pas un terme que j'appréciais puisque je trouvais qu'il dénigrait bien plus qu'il ne faisait l'éloge, mais soit dans la bouche d'un enfant cela restait tolérable. La deuxième phrase en revanche l'était un peu moins, il me demandait pourquoi je n'étais pas mort, sachant qu'il sous entendait que les Kazekage à Suna se succédaient lorsque le précédent mourrait. Je fixais le jeune homme avant de répondre dans l'ordre à ses questions, après tout pour le moment il n'y avait pas de quoi s'alarmer, il ne semblait pas être dangereux, du moins pas encore.


« Eh bien Sabakyô Keitarô, le terme étrange n'est pas forcément appréciable lorsque l'on se situe devant une personne appartenant à ce lieu. Cependant on ne peut punir la franchise, n'est ce pas mon garçon ? »


Dis-je tout en affichant un regard amical et en dévoilant un sourire caché derrière les nombreux poils qui composaient ma barbe. La deuxième question allait cependant être un peu plus problématique, c'est toujours délicat de répondre quand quelqu'un demande pourquoi vous n'êtes pas mort. Surtout quand celui-ci est un bambin d'une dizaine d'année. Je répondis quelque chose de simple afin de ne pas à avoir à rentrer dans les détails.


« La coutume n'est pas de succéder à un mort, mais dans l'histoire de ce village il y a eu beaucoup de larmes que les différents Kazekage ont dû éponger. Et certains y ont laissé la vie en essayant de le faire, oui. Cependant ton affirmation est fausse puisque sur les cinq Kazekage, au moins trois sont encore en vie. J'exclue volontairement le Kakumeigun originel puisque ils s'agissaient d'un triumvirat ne portant pas le titre de Kage. »


Les trois en vie étaient Habashi Zanshi, Kyoshi Rei & moi-même. Pour Kenji on supposait qu'il avait laissé son furyou prendre le pas sur lui, donc il était en vie mais son cas était un peu spécial, sans omettre le fait que je ne savais pas si la totalité du monde shinobi était au courant de sa survie, si la réponse est non, ils pourraient se retourner contre Suna pour les actes de Kenji et je préférai évité cela. Quant à Kurogane Akio je l'avais tué puis ressuscité en Edo tensei, donc au final son cas à lui est tout aussi bizarre. Je fixais un temps le jeune homme avant de continuer par ce qui au final était le point le plus important de cette rencontre.


« Dépose tes armes chez le garde, même si je sais qu'au final le plus grand danger d'un Sabakyô est son corps n'est-ce pas ? Pour cette unique raison tu seras suivi toute la journée par des shinobis du village. Lorsque la nuit tombera tu seras obligé de te rendre à l'Ergastule, c'est une prison à la base, mais tu dormiras dans une des chambres destinées aux gardes. Cela peut paraître rude et à la limite de la discrimination. Mais de part ton origine clanique tu restes quelqu'un de dangereux même désarmé, j'espère que tu le comprends, jeune homme. »


Mon regard était lourd de sens, je n'aimais pas ce genre de méthode, mais je restais un Kazekage dans l'âme, garant de la sécurité de ce village, j'espère que cet enfant comprenait ma position.


« Si tu n'as rien d'autre à demander, nous pouvons conclure cette discussion ici. Bienvenue à Suna. »

L'enfant s'adressa de manière mal poli, ce qu'il regretta par la suite. Ce vieil homme, qui était un des Kazekage, l'acceuilla gentiment. La curiosité de l'enfant, qui posa une question déplacé. Le Sabakyô baissa les yeux car il n'osa plus ouvrir la bouche depuis son comportement mal poli. Le vieil homme le répondit de manière calme, il était expérimenté, il avait sûrement croisé de nombreux obstacles pour être aussi calme. Le Sabakyô venait à peine de débuter son aventure en tant que Ninja et Philosophe pour montrer que même les enfants peuvent changer les choses. L'enfant avait vu dans un livre à un dicton, une réalité. " Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transformer ". Il veut transformer ce monde.


Lui, l'enfant voulait faire un séjour à Suna, le village qui se situé dans le village du vent. Il ne pensait pas qu'il serait accepter dans le village. L'enfant pense que sa désertion n'était pas encore diffusé, car Sabakyô Keitarô était encore un nom inconnu de tous car un simple genin ne peut rien faire menaçant autrui et les villages. L'enfant va tout pour leur faire regretter leur ignorance car même un genin qui a déserté peut progresser et écrire l'histoire. Cependant, il veut faire le tour du monde pour connaître ce monde comme sa poche.

Le Kazekage accepta mais il a dit de déposer tout ses armes chez le garde devant l'entrée de Suna. Il trouvait ça assez normal. Il serait aussi surveiller par un garde toute la journée. Quand la nuit tombera, l'enfant dormira dans une prison dans une chambre de garde. Il comprenait tout à fait. Il faut toujours se méfier des inconnus, surtout les enfants seuls et indépendants comme moi. Il se dirigea vers le garde puis déposa ses plusieurs armes puis un deuxième garde fit son aparition. C'est celui qui ce chargera de surveiller l'enfant. Le Sabakyô se retourna vers l'ancien Kazekage.

« Merci beaucoup et excusez moi de mes paroles déplacés. »