Bien avant son entrée au village caché de la Foudre, où se trouvait la plupart des Shinobi, les pas du Saibogu l'avait à son insu amené dans un paysage où résidait les civils de Kaminari. Il y avait toutes sortes de demeures allant de la Villa la plus cher, au carton du SDF du coin de rue. Le tout semblait être catégorisé : les logements les plus spacieux ensemble, et les gens des bidonvilles entre eux... Les classes sociales étaient clairement distinctes par cette catégorisation... Le Saibogu passa d'abord par les rues les plus défavorisées : peut-être que certains trouveront cela bizarre, qu'un Shinobi possédant une technologie hors pairs se retrouve dans un endroit malfamé, pourtant c'est dans ces fameux endroits que les sans domiciles fixes fabriquent des choses de leur propre main tandis que les riches achètent le tout déjà fait. C'est cela qui donne des idées au Sunajin.

Son apparence peut commode avait l'effet escompté. Les clochards l'observaient avec attention, certains voulant déjà en découdre. L'un d'entre eux semblait être le plus agressif. Muni d'une batte de base-ball, il donnait de petit coup dans la paume de sa main montrant clairement l'envie qu'il avait de faire déguerpir le Saibogu de là. Ce-dernier s'arrêta net et regarda le potentiel agresseur de son regard teinté. Les deux protagonistes se jetèrent mutuellement un regard haineux tandis que le SDF s'approchait de lui d'un air déterminé. Le mécano' ne bougeait pas, et restait impassible, les bras le long du corps observant avec prudence la suite des événements. L'Homme s'approcha du visage de Jonasan est lui dit calmement à l'oreille.

« Pars, ou je te fais partir... »

La voix rauque du personnage résonnait dans le masque à gaz du Saibogu, qui eut comme simple réaction la libération d'une dose d'oxygène ressemblant à l'ouverture d'un soda. Était-ce considéré comme une provocation ? Visiblement oui ! En effet, suite à cela, le clochard saisit son arme par le manche, recula d'un pas et donna un coup perpendiculaire à l'abdomen du Sunajin qui ne broncha pas. En revanche, un bruit de métal partit en écho et l'arme blanche de l'agresseur tremblait encore dans ses mains. Jonasan prit le bout de la batte dans la paume de sa main. Une enveloppe Raïton enveloppa son avant bras et se libéra dans l'objet sujet de l'agression. L'SDF fut prit de convulsion avant d'être projeté en arrière contre un bidon dans lequel d'autres de ses confrères faisaient un feu dans le but de se réchauffer. Le tout se renversa sur lui et il commençait à s'enflammer, inerte dû à la quantité de foudre qui lui avait parcouru le corps. Ses confrères levèrent simplement la tête pour analyser la nonchalance du Sunajin qui regardait la scène impassible.

Retournant les talons, il partit à la recherche d'une nouvelle technologie. De toute évidence, ce n'est pas ici qu'il trouverait ce dont il cherche. J'ai surestimé la classe sociale de ces misérables avortons... pensa t-il tout en jetant la batte de base-ball derrière lui. Celle-ci retomba d'ailleurs au sol provoquant une surélévation de poussière. Un petit nuage se leva laissant la silhouette du Saibogu disparaître dans l'ombre.

Dans les quartiers les plus chics de Kaminari, il y avait déjà matière à travailler. Devant une baie vitrée derrière laquelle se trouvait une belle famille soudée, le Saibogu ressemblait à un criminel tout juste sorti de prison avec son masque à gaz et sa blouse blanche sali par son voyage et ses activités dans son atelier. Il inclina légèrement la tête tentant de savoir comment et où il pourrait se procurer cet objet qu'il voyait. Une sorte de petite balle ovale de laquelle sortait une sorte d'hologramme. Dans cette villa, l'hologramme montrait simplement l'heure, mais le mécano' avait une meilleure idée pour l'utilisation de cette objet. Les idées fusaient dans sa tête tandis qu'un reflet vint le sortir de ses pensées...

La famille que le mécano' regardait semblait s'endormir petit à petit. Mais lorsque ce-dernier se retourna, un bout métallique frappa légèrement la fenêtre provoquant le même bruit qu'un petit caillou qui heurtait un par-brise. Il se baissa tandis que le père de famille vint à son carreau pour observer les alentours, s'assurant qu'il n'y avait aucun danger pour lui et sa famille. Le Saibogu s'était montré discret et se retrouvait maintenant face au reflet qu'il avait vu il y a quelques secondes. La surprise était de taille : pensant qu'il s'agissait d'un simple humain, il se retrouvait face à un molosse. Ses babines retroussaient offrait un spectacle des plus épouvantables : des crocs bien aiguisés et la bave sortant de sa gueule laissait à croire qu'il voulait en finir avec Jonas. Malgré l'air froid et impassible du Chûnin, se retrouvait face à ce genre d'animal faisait toujours froid dans le dos. Lentement, après s'être assuré que le paternel s'était remis assis à sa place, il se leva sans faire de geste brusque et commençait à se diriger vers le petit portail en bois. Le chien l'observait, continuant de grogner pour augmenter la sensation de frisson du Shinobi. Pas après pas, il se rapprochait de la sortie sous les yeux avides de sang du canidé. Lorsqu'un « clac » retentit, il était hors de danger et l'animal rentra chez lui. Voilà une chose de faite. Relâchant la pression qu'il avait accumulé, il soupira et reprit la marche sur le trottoir du village avant de se faire accoster par un inconnu – celui-ci se trouvant dans son dos.

« Il y a quelqu'un derrière l'armure ? »

Le Saibogu se retourna, scrutant l'individu de haut en bas. Une sorte de jeune intello premier de la classe. Le masque à gaz cachait bien évidemment toutes les émotions du visage du Chûnin. L'intercepteur était une personne douée, de toute évidence. Il s'était approché sans qu'il puisse ressentir la moindre présence et c'était une chose remarquable de nos jours. Il fallait tout de même donner une réponse à l'individu. Une armure ? Ce n'était qu'une blouse et un masque. En aucun cas il ne s'agissait d'une armure bien que les apparences étaient trompeuses, visiblement.

« Oui, il y a quelqu'un. » Dit-il tandis qu'un rayon lumineux venant d'un lampadaire vint éclairer son masque et le signe désignant le village du sable. « Et désormais tu peux savoir que je viens de Suna... » Conclut-il alors que ses doigts blanchâtres vint se poser sur son visage artificiel.

Serait-ce les débuts des hostilités ? Peut-être. Après tout, Jonasan se trouvait dans un village Shinobi. Le fait que d'autres ninjas veulent lui ôter la vie est une chose tout à fait compréhensible : c'est ainsi dans tous les puissants villages : Kumo en était un. Le Saibogu ne regrettait pas de s'être fait forger son masque avec le signe de Suna. Non. Il assume parfaitement le fait d'être un Chûnin du sable, et il ne comptait pas se cacher. Avec de la chance, peut-être que l'individu en face de lui venait aussi de ce même village caché et une discussion agréable prendrait alors place, laissant derrière cette atmosphère légèrement pesant.

« Et moi ? Je pourrais savoir d'où tu viens ? Ou bien... Tu es du genre... » Il prit la peine de réfléchir deux secondes. « Libre ? » Fit-il, prétextant la désertion. « Si tu vois ce que je veux dire... »

L'intello semblait être réellement... Intello. Effectivement rien qu'à la vision de l'insigne de Suna, il comprit rapidement qu'il avait affaire à un Saibogu, mais ce dernier ne comptait absolument pas dire la vérité. En tant que Shinobi, il fallait se méfier de tout le monde. On ne peut tout dire à une personne que l'on vient tout juste de rencontrer. C'est pourquoi Jonasan était persuadé que tous les Shinobi se mentaient entre eux : ce n'était qu'une hypothèse. Pourtant, bien que croyant à ce principe de base, son interlocuteur semblait sûr de ce qu'il disait. Il venait du clan Jisetsu : avouer cela et vous pouvez tout avouer. Alors pourquoi est-ce qu'il prendrait soin de mentir sur son origine ? Il était de Nami, point. De toute façon, cela ne changerait en rien son envie de trouver de nouvelles technologies. Demon n'était qu'un obstacle parmi tant d'autre.

« L'habit ne fait pas le moine, Jisetsu Demon. » Dit-il prétextant le fait qu'il n'était pas un Saibogu. « Je viens effectivement de Suna. Tout comme toi, je m'ennuie et je suis parti sur un coup de tête à la recherche de certaines choses. » Il mentait ouvertement, gardant son air froid et impassible. « En revanche, pour parler des Saibogu comme cela, je suppose que tu en as déjà rencontré ? Je dirais même que tu as déjà probablement fait escale à Suna ? » Dit-il, continuant d'émettre plus de précision. « Vois-tu, vivant à Suna, je peux te dire que les Saibogu n'aiment pas trop partir ailleurs. Ils restent sur leurs acquis bien qu'ils fassent preuve d'imagination dans leurs ateliers respectifs. »

Et un mensonge de plus. A contrario, les Saibogu adorent partir à la quête de nouvelles technologies dans le but de fabriquer encore plus d’œuvres aussi étranges les unes que les autres. Jonasan en faisait parti mais il ne pouvait se permettre de dire la vérité sur lui et l'origine de sa communauté. Jisetsu Demon était donc un nomade. Il aimait visiter les nouveaux pays, apprendre éventuellement leurs coutumes, leurs façon de vivre... C'est en tout cas ce que l'on peut penser des nomades, et Jonasan faisait parti de ces gens là.

« Pour répondre aux restes de tes questions, je suis un Shinobi. Juste un Shinobi. » Désignant son matériel du doigt, il continua. « Ce matériel n'a rien de cool. Il n'est là que pour tenir un corps poussiéreux et dépéri. » Il désigna ensuite de son index le corps de Demon. « Un jour, tu subiras aussi la pourriture de ton corps, et à ce moment, tu regretteras jusqu'à être né. »

Son bras se remit le long de son corps. Il avait commis une gaffe. Comment garder cette discrétion quant à son origine s'il continue de parlementer ainsi ? Pourtant, c'était comme une force intérieure qui le poussait à parler de la sorte. Il ne pouvait contenir en lui toute la haine qu'il avait envers l'espèce humaine et sa conception. Pour lui, la naissance n'était rien d'autre qu'une malédiction... Et il comptait clairement faire part de son point de vue à son interlocuteur : Jisetsu Demon.

« La naissance n'est rien d'autre qu'une malédiction. Pourquoi ? Parce qu'en octroyant la vie, on oblige la mort. » Il prit un temps de pause, laissant une pression d'air mécanique sortir de son masque à gaz. « Qui dans notre monde a envie de mourir ? Tout le monde naît et grandit dans le but de trouver le moyen de devenir immortel et continuer de vivre auprès de sa famille, ses amis... » Il secoua la tête, haineux. « Le concept de la vie est drôlement ridicule. »

Il en avait fini. Il était conscient de cette gaffe, mais il relativisait. Après tout, comment se douter qu'il est un Saibogu avec ce genre de discours ? Il n'y avait aucune manière de le savoir. Jonasan n'était qu'un individu parmi tant d'autre à la recherche de l'immortalité. A l'inverse de ses confrères, il avait la possibilité d'y arriver jouissant justement d'une technologie hors pair...

« Et toi, Jisetsu Demon ? Que penses-tu de tout cela ? »

Naître, vivre, mourir. Une vision de la vie que le Saibogu ne pouvait expliquer. Si la naissance donnait obligatoirement la mort, alors il n'était pas nécessaire de vivre. Or, vivre pour tenter de trouver la méthode de l'immortalité et l'atteindre, alors la naissance aurait eu un but dans la vie. Cette manière de voir les choses ne semblait pas être à la portée de tous, et le Jisetsu semblait être à même de ne pas comprendre ce que voulait dire le mécano'. Cependant, une chose fit tilt dans l'esprit de Jonasan. Immortel par nos actions ! Trouver l'immortalité, et vous serez aussi immortel par l'action d'avoir trouvé ce que tout le monde convoite malgré eux. Cela dit, Jonasan ne souhaitait pas être immortel simplement pour marquer l'histoire. Il souhaitait l'être dans l'unique but de prouver au monde entier que seul les Saibogu étaient à même de trouver la solution ! Par fierté, simplement.

« Il y a bien des aspects de la vie. Chacun fonde sa propre vision des choses par rapport à son vécu. » Il marqua un temps de pause. « Souffrez d'une maladie incurable, et vous aurez la volonté de faire le nécessaire pour trouver un remède à la mort. Perdez un être cher, et selon les liens, vous voudrez le rejoindre. La mentalité du personnage joue beaucoup sur la vision qu'il aura de la vie et pour cela, trop de facteur entre en compte. »

Une ampoule éclata au dessus du visage du Saibogu laissant de nouveau qu'une silhouette noir face au Demon. Ce n'est pas pour autant que le mécano' décida de partir. Il restait figé, laissant audible seulement le son de son masque à gaz. Ainsi, Jisetsu Demon avait déjà eu affaire à un Saibogu. La curiosité sans faille de Jonasan le titilla quant à l'intention de demander qui était celui qu'il avait jadis rencontré, pourtant il tentait tant bien que mal de se retenir. Autant brouiller les pistes du mieux possible. Mais il repensa rapidement au début de la conversation, lorsque le Shinobi de Nami lui avoua partir à la découverte du monde. Le Saibogu décida de l'interroger sur cela : peut-être que cela ouvrirait des portes quant aux destinations qu'il choisira par la suite.

« Tu m'as dit tout à l'heure partir à la découverte du monde. Tu as éveillé ma curiosité. Que découvres-tu, qu'as-tu découvert ? Que comptes-tu découvrir ? » D'un pas, il se rapprocha de son interlocuteur, la lune éclairant désormais le bas de la blouse de Jonasan. « Ca m'intéresse de le savoir, si toutefois tu m'accordes une réponse... »

Le Jisetsu allait-il lui répondre ? Peut-être, bien que le Chûnin lui ait demandé avec une faible conviction. Pourquoi un inconnu dévoilerait ses découvertes à un autre inconnu ? Ce n'était pas logique. Après, un lien de confiance s'était peut-être installé entre les deux Shinobi, pensa t-il. Quoi qu'il en soit, le Saibogu n'avait confiance en personne, et ce serait ainsi pour un long, très long moment !

Le Jisetsu écouta l'explication du Sunajin... Oui, c'est vrai qu'au fond il avait au moins raison sur une chose... Chacun sa manière de voir les choses, sur ça le manieur de temps ne risquer pas de dire l'inverse. Chacun a sa propre vision des choses, sa vie l'a mener d'avoir ses propres réactions... On peut dire qu'il avait été forger d'une certaine manière, et Demon d'une autres... Alors qu'il expliqua:

-Exactement... On est pas tous forger dans le même métal et cela et tant mieux comme ça... Ca fait de nous des être unique, et c'est ça la beauté de la chose...

Ce type était décidément bien étrange... Encore plus que mentalement, physiquement... C'était a la limite du perturbant... Du jamais vu de plus sa respiration... On aurait dit le son d'un film de science-fiction... Ou film d'horreur ça dépens... Enfin bon, il continua a posé des questions... Il semblait être vraiment curieux se Sunajin alors qu'il lui expliqua:

-J'ai voyager depuis sur la plupart du globe... J'ai vu des météo tellement différant a des lieux pourtant proche, des volcans plus grand et puissant que partout ailleurs... Des peuples tellement différant d'autre.. Je compte simplement en voir encore plus... Percer tout les secrets que recèle ce monde, jusqu'à la plus petite pierre... Et toi? Que cherche tu a découvrir a travers le monde?

Le Jisetsu n'avait pas la moindre idée de ce qu'allait dire l'homme-robot, mais cela allait sans aucun doute être très intéressant... Cet homme étant lui même très étrange, ses envies ne pouvait qu'être aussi étrange que lui... Le démon de Kirigakure no Satô n'allait pas tarder a être fixer une bonne fois pour toute, quelque soit la réponse de son étrange interlocuteur.

Spoiler:

Découvrir la majorité du globe... Cela donnait envie au Saibogu d'en savoir plus. Peut-être arriverait-il à en connaître davantage concernant la technologie et la culture des différents pays. Mais il devait garder son anonymat. Il ne voulait pas que l'on sache qu'il était un membre de la communauté Saibogu. Pourquoi ? Tout simplement pour éviter que son interlocuteur s'en prenne à lui ou à sa pseudo famille. C'est un peu comme les troupes d'élites : ces derniers sont en possession d'informations que trop nombreuses et sont susceptible d'être prit en otage si quelqu'un vient à savoir d'où il vient. De même, chez les Saibogu qui ont le savoir nécessaire à la création de nouvelles technologies toujours plus puissantes et high-tech ! D'une certaine manière, les Saibogu étaient des élites... Mais dans leur propre domaine.

« Tu as du beaucoup voyager pour avoir vu tout cela. Cela a du te prendre beaucoup de temps : tu as l'air pourtant si jeune. »

Effectivement, Jisetsu Demon semblait être un enfant comparé à Jonasan qui donnait l'impression d'un vieillard : son masque et sa tenue n'arrangeant pas les choses. Avait-il déjà été affilié à un village ninja ? Ou était-il un nomade pur et dur ? Une question que le Saibogu se garda de lui poser. Pour une première conversation, évitons de poser des questions beaucoup trop personnel : sachant en plus que dire la vérité était une chose peu commune dans le monde ninja.

Lors de la discussion, la question tant redouté du mécanicien fut posée : et lui ? Que recherchait-il alors qu'il se balade ainsi à Kumo ? Hmm... Comment pourrait-il lui répondre en disant la vérité, mais pas trop ? Un petit silence s'installa provoquant une atmosphère inconfortable alors que le Saibogu décida de lui répondre, brisant ce glas.

« Pour ainsi dire, je ne suis à la recherche d'aucune chose matérielle. Tout ce qui m'intéresse et la culture des différents pays. Si je tombe sur quelque chose d'intéressant, j'appellerais cela une découverte. » Il réfléchit une dernière seconde. « Et je n'ai encore rien trouvé d'intéressant que je pourrais qualifier comme tel. Je rentrerais au pays bredouille. »

Son retour à Suna, il l'appréhendait énormément. Après tout, cela faisait plusieurs semaines qu'il s'était éclipsé du village sans avoir prévenu qui que ce soit. Avait-il été poursuivi et considéré comme un déserteur ? Peut-être. Que se passait-il à Suna ? Il n'en savait rien et par conséquent, il ne pouvait proposer son aide. Il se sentait vide à l'intérieur alors qu'il était rempli de doute et de frustration. Il devait repartir au plus vite. Il fit un pas en arrière calmement en faisant un signe de main à Jisetsu Demon.

« Il est temps que je parte. Beaucoup de temps est passé, et j'ai perdu de précieuses minutes. » Il se retourna et commença à marcher en direction du village caché des nuages. « Nous nous reverrons très certainement bientôt. Je te souhaite une bonne continuation et te dis à la prochaine, Jisetsu Demon ! »

Ces dernières paroles résonnèrent dans la pénombre du riche village dans lequel il s'était enfoncé. Ses pas étaient toujours aussi lent – non pas par envie, mais par obligation. Augmenter sa cadence l'obligerait à respirer plus rapidement et ses réserves d'oxygènes sont précieuses : il ne peut en abuser. D'autant plus que les cartouches qu'il possède sont en nombres restreintes : son retour à Suna n'était plus qu'une question de temps. Avant cela, il se devait d'en apprendre un peu plus sur Kumo... En avant !