Réputation [PV Demon]

Dans une brasserie du coin, d’un village réputé paisible nommé Nami no Kuni, était posé le vengeur de démon : Aedran. Il fut appelé ainsi à la suite d’une descente dans une riche demeure où résidait une famille Goggyou. Le sort de ces insectes fut scellé dès lors que le Samui pénétra dans leurs locaux. Buvant une boisson alcoolisée relativement forte, provoquant une toux involontaire, il se rappelait du moment où une épine de glace vint pénétrer la gorge de son adversaire, laissant de simple gémissement de douleur à la place d’un discours invraisemblable. La mère eut le destin le plus tragique. En effet, elle vit ses enfants se faire momifiés dans un cercueil de glace, tandis qu’elle était en train de se faire amputer les membres un à un. Aedran procédait ainsi : il congelait un membre avant de le détruire d’un coup sec de la paume de la main… Rapidement, il ne restait que le tronc de la jeune dame, la tête présente quelques mètres plus loin… Une famille Goggyou en moins !

Sa réputation n’avait visiblement plus aucune limite, puisqu’il réussit à se faire emmerder par un duo den brigands qui s’amusèrent à chercher les embrouilles.

« Alors comme ça, c’est toi le fameux vengeur de démon. Je ne vois pas en quoi tu fais peur. Tu ressembles plus à une gonzesse avec la lon… »

Il n’eut guère le temps de terminer. D’un geste vif et maîtrisé, l’index d’Aedran se trouvait à un centimètre du cœur de son adversaire tandis que la distance restante n’était qu’un pic de glace. Son cœur ne battait plus tandis qu’un filet de sang jaillit de sa bouche afin de couler jusqu’au menton pour enfin, gouter au sol. Son ami eut le réflexe de courir. Il ne fallut que quelques secondes pour s’échapper, mais le Samui avait autre chose à faire que de s’occuper de ces vermines. Il devait réaliser son objectif, et il reprendrait la route relativement vite. Pour cela, il lui faudrait déjà trouver un hôtel dans lequel se reposer : la nuit fut longue…

En sortant de l’établissement, il pouvait voir qu’il y avait une maison d’hôtes à quelques mètres. Il décida de s’y aventurer dans l’espoir de se reposer quelques nuits. En pénétrant dans la maison, une vieille dame se retourna et lui fit face, terrorisée. Elle l’avait reconnu malgré lui, et c’est la peur qui pesait maintenant au sein de la demeure. Le Samui ne souhaitait pas que la vieille dame ait peur : il avait un certain respect pour les personnes âgées.

« N’ayez crainte cher Madame. Je ne suis là que pour quelques nuits, je ne vous veux aucun mal. »

La vieille dame se laissa tomber en arrière, sur une chaise à peine confortable. Soulagement ? Aedran ne le savait pas. En l’occurrence, il fut accepté, et c’est tout ce qui comptait pour lui. Sa réputation sanglante n’avait pas lieu d’être ici !

Poussant la porte de ce qui semblait être sa chambre, il savait qu’il allait être plus que bien. L’après-midi ne faisait que commencer, pourtant une grande fatigue l’avait saisi de son étreinte. Il se laissa tomber sur le matelas et ferma les yeux, se laissant emporter au pays des rêves – là où tout est possible…

Le Jisetsu n'eut pas vraiment de mal à entendre qu'un homme dont les mains avaient l'odeur de sang trainé dans le coin... De plus, cela faisait quelque temps déjà que Kalin s'était mis à la recherche d'un membre d'une noble ligné, mais dont le nom avait pratiquement oublié de l'histoire, celui du propre frère du Shodaime Mizukage, Samui Aedran, souvent traîner dans l'ombre a cause de la notoriété de son frère, cela faisait plusieurs années qu'il n'était plus qu'un Shinobi errant, avec une haine total des Gogyou... Cependant, sa détermination tournée dans une autre direction pourrait avoir un énorme potentiel.

Le manieur de temps ne tarda pas vraiment a avoir l'information comme quoi, celui-ci s'était rendu a Nami no Kuni, une véritable aubaine pour le coup... Le démon de Kirigakure appris que des hommes avait été retrouvé mort non loin d'un petit village, le reste n'était rien d'autre que de la pure déduction, mêlée a une certaine dose de chance.

Le Jisetsu rentra finalement dans une pièce ou le manieur de glace semblait s'être endormi... Alors que le possesseur ne put m'empêcher de retourner en bas prendre un verre d'eau, puis remonté le vidé sur la tête du Samui endormi, oui, il n'avait pas plus que ça envie d'attendre toute la journée que celui-ci se réveille.

Le manieur de temps eu, un sourire, puis il expliqua lorsqu'il remarqua que le Samui se réveilla :

- Salut...

Une bien drôle de manière d'aborder le Samui, mais a vrai dire... Discuté avec un endormi, c'est n'en soit pas bien plus constructif.

Porter par une vague de douceur, lentement sombré dans une atmosphère bienfaisante, Aedran s’endormait paisiblement, ne pensant qu’à une chose : se réveiller dans une forme olympique. Mais ses plans furent contrecarrés. En effet, alors qu’il commençait à s’endormir, quelqu’un semblait lui avoir lancé un verre d’eau, l’extirpant de toute envie de se reposer, laissant place qu’à la haine. L’eau présente sur son visage ne tarda pas à ne devenir que de fins pics incroyablement tranchants qui s’élevèrent dans les airs en direction de ce qui semblait être l’auteur de cette blague de mauvais goûts. Laissant les projectiles flottaient, Aedran leva son buste et – tout en restant ainsi – dévisagea le fauteur de trouble de haut en bas. Un homme banal de toute évidence, mais qui semblait cacher énormément de chose.

« Avant que cette pluie de glace ne vous transperce de toute part, laissant qu’une flaque de sang à la place de cette moquette – moche certes – vous allez devoir m’expliquer ce que vous faites ici, et pourquoi vous venez m’emmerder ! »

Effectivement, il était très étrange qu’un homme se faufile dans la chambre d’un autre homme et lui jette de l’eau au visage. Peut-être était-il un Goggyou à la quête de l’individu en charge de leur élimination ? Toute hypothèse était à prendre en compte. Aussi, la distance était de mise. L’aîné du Shodaime Mizukage se leva tandis qu’il recula de quelques pas, laissant constamment les bouts tranchants de glace en suspens dans l’air n’attendant que l’ordre de les abattre sur lui.

« Si vous êtes un Goggyou, je ne peux vous dire qu’une chose… Vous avez frappé à la mauvaise porte… » Dit-il tandis que les pics de glace commencèrent à prendre un peu plus d’élan. « Alors je préfère vous prévenir et être réglo… Si dans les trois secondes qui suivent, je ne sais pas tout de vous, vous allez périr ici… »

Le regard noir et déterminé du Samui voulait tout dire. Il l’avait dit, et il allait le faire. Les paroles en l’air, il ne connaissait pas… Aussi, le compte à rebours venait de commencer…

« 3… » Il fronçait les sourcils, prenant un air plus que sérieux. « 2… » Que va-t-il se passer ? « 1… »

C’est alors que les pics de glace prirent encore plus d’élan tandis qu’Aedran laissa tomber son bras en direction du fauteur de trouble. Les projectiles foncèrent dès lors sur le potentiel adversaire…

Le manieur de temps se craqua les doigts, oh qu'il allait le sentir passer celui-là, il n'avait qu'a prié le bon dieu d'avoir l'intelligence d'arrêter son décompte, sinon celui qui finirait au sol ne serrait pas vraiment celui qu'il pense... mais en tout ça, il montra qu'il ne pouvais pas y avoir d'erreur sur la personne au vu des pointes de glaces supendu dans les airs, sa haines des Gogyou n'étais aussi pas une simple rumeur de tout évidence, mais le Jisetsu ne put s'empêcher de sourire.

Ce type devait avoir sacrement confiance en lui pour oser menacer de cette façon quelqu'un qu'il ne connaissait pas, alors que ce Samui ne s'était même pas rendu compte qu'il n'était certainement pas dans son bon jour... Peut-être qu'un petit voyage au pays des songes lui ferais un grand bien, qui sais...

3... Le manieur de temps se craqua les doigts, oh qu'il allait le sentir passer celui là, il n'avait qu'a prié le bon dieu d'avoir l'intelligence d'arrêter son décompte, sinon celui qui finirai au sol ne serrait pas vraiment celui qu'il pense...

2... Le Jisetsu activa ses kinnegan ,,, Bon, puisse ce qu'il fallait en passait par la, tu ne pourra pas dire que tu ne l'aura pas cherché celle-là...

1... À peine eu t'il le temps de finir de prononcer le chiffre que le Jisetsu d'un mouvement ultra rapide lui chargea dessus afin de lui mettre un grand coup de poing dans l'abdomen, alors qu'il enchaîna d'une pichenette sur son front, alors que de le faire tomber sur son lit.

Voilà... Dodo maintenant, alors que le Jisetsu parti jusqu'à la cuisine afin de se faire un bon thé, et d'en préparer un pour le Samui, il en aurait bien besoin après tout, il n'y avait qu'a espérer que le possesseur de Kinnegan n'y avait pas été trop fort et que celui-ci ne mettrais pas plusieurs heures a revenir a lui.. C'est vrai que porté un coup à cette vitesse-là, rend la maitrise de sa force un peu compliqué...

Afin bon, il n'avait rien de casser a priori, le Jisetsu n'avais pas senti de craquement lors de son impact.. le thé était servi, ne restait plus maintenant que le Samui... Qu'il se réveille vite, que le thé n'est pas le temps de refroidir, cela serait bête.

Lançant ses aiguilles de glace sur son adversaire qui n'avait daigné répondre, Aedran remarqua comme un changement dans le temps tandis qu'il fut rapidement pris de court : un choc brutal durant lequel il eut à peine le temps de générer une fine couche Hyôton au niveau de son abdomen : la protection se brisa sous l'impact tandis qu'il se tint le ventre, la bouche grande ouverte laissant un jet de sang dessiner la tapisserie de sa chambre. Des tremblements... La vue qui se brouillait... Tout laissait à croire qu'il commençait à tomber dans les pommes : ou le coma, au vu de la puissance de l'impact. Il tomba sur le lit, sombra dans l'inconscience. Durant son sommeil, il vit son frère cadet... Samui Mahan. Depuis qu'il avait quitté la Terre pour rejoindre le Ciel, il restait tout de même présent au fond du cœur d'Aedran qui avait l'occasion de le voir qu'au court de certains moments : dont celui-ci. Frôlant la mort de près, le Shodaime vint à sa rencontre. Celui-ci lui expliqua que son heure n'était pas encore arrivé, et qu'il avait encore de nombreuses choses à accomplir.

Comme pour lui attraper la main, mais pris par un poids lourd, il eut du mal à lever son bras en direction de celui de son frère. L'avant-bras tremblotant, il tentait tant bien que mal d'approcher celui qu'il chérissait tant... En vain... L'image de son frère commençait à devenir flou tandis qu'il fut prit d'une douleur à l'abdomen. Aucun doute. Il se réveillait après une dizaine de minute d'inconscience. Il releva son buste, et observa la situation. Nul doute que l'agresseur était pour le moment plus fort que lui. Il ne pouvait prétendre le battre. En contrepartie, il ne faisait aucun doute qu'il était un Jisetsu – et la réputation de la Nomade n'était plus à apprendre. Les Jisetsu manient le temps, mais on dirait qu'ils n'ont jamais pris le temps d'améliorer leur qualité stratégique et tactique. Un sourire se dessina sur les lèvres d'Aedran malgré sa convalescence. D'une main faiblarde, il saisit le coussin derrière lui pour remonter ce-dernier. Il pouvait désormais poser son tronc et être à l'aise. Sur la table de chevet à ses côtés, un thé. La fumée se dégageait encore de la tasse : il était encore chaud.

Il fronça les sourcils avant de saisir le récipient, et sentir ce qui s'y trouvait à l'intérieur. De prime abord, il semble pas qu'il y ait une substance toxique pour sa santé. Aedran décida de rafraîchir son thé dans le but de le boire plus rapidement que prévu. Contractant ses lèvres, une fumée de couleur bleuâtre sortie de sa bouche et vint refroidir le breuvage. Il posa enfin ses lèvres sur les bords, et bu une gorgée laissant le liquide hydrater son corps. Tout en ouvrant les yeux laissant la couleur bleu azur de ses pupilles analyser son interlocuteur, il décida de prendre la parole en posant sa tasse sur ses cuisses.

« Nul doute que je ne fais pour l'instant pas le poids contre un homme de ton envergure. Toutefois, il ne faut jamais sous-estimer son adversaire. » Dit-il tandis que les pics de glace se trouver à quelques millimètres de la nuque de l'homme. « Je rigole... » La glace tombait à terre, et il continua. « J'aimerais savoir ce que tu me veux... Et quelque soit les raisons qui te motive, elles ont intérêt à être en béton... Sans quoi je ne te serais d'aucune utilité... »

Quatre fois, c'est le nombre exact de fois que du réchauffé le thé avant que le Samui ne se décide à ouvrir les yeux... Peut-être y avait-il été un peu fort au final, une fois réveiller le manieur de temps devrait surement vérifier que les côtes de l'homme de glace ne fut pas écrasé... Mais quel idée aussi de faire son malin de cette façon face a un homme cinq a six fois plus fort que soit.

Peut-être que l'apparence laissant voir que le démon de Kirigakure était plus jeune avait donner un sentiment de confiance au comateux, mais il ne faut jamais ce fier a l'age de son adversaire... Il y avait juste à espérer que cette leçon apprendrait quelque chose a cet homme, sinon son ko n'aurait pas servi a grand chose.

Le Samui vint enfin a se réveiller, alors qu'il semblait être en assez bon état, ayant même encore la force de faire le malin avec ses pieux de glace, alors que le Jisetsu expliqua :

-... Sans vouloir te commander, tes attaques sont bien trop prévisibles... Et ta vitesse laisse encore à désirer si tu veux mon avis.

Le Jisetsu ne fit pas d'air particulier lorsqu'il expliqua ces deux choses, puis il reprit enfin la parole :

-... Tu vas surement me trouver direct, mais grâce a de nombreuses recherches, j'ai fini par découvrir que le Shodaime Mizukage avait un frère pratiquement oublié de l'histoire, et cette personne, c'est toi, pour être honnête... J'ai toujours admiré ce Shodaime, lui qui a lui seul a réussi à mettre fin aux guerres pour créer la toute première ère de paix, cet homme a donner sa chance a ce monde et s'est battu pour son idéal jusqu'au bout, je suis juste déçu que sa création fut corrompue a ce point après sa mort.

Le manieur de temps marqua un temps de pause et reprit enfin a expliquer d'un air calme :

-... Pour être honnête, je tente d'apporter la paix dans ce pays, de mettre fin a la corruption de Nami no Kuni, d'enfin donner mieux qu'une vie misérable a chacun des habitants de ce pays en mettant fin au règne du Daimyo actuel qui n'est rien d'autre qu'un despote... Je sais que tu as su te tenir a la droite de ton frère lorsqu'il est parvenu à fondé Kiri et j'ai besoin d'un homme de cette trempe pour enfin établir la paix... Tu es libre de ton choix, mais as n'as-tu jamais pensé a offrir a nouveau la vision de ton frère a ce monde ?

Le Jisetsu parla d'une manière calme, pour sa part, il avait tout dit, c'était maintenant a Aedran de prendre sa décision... Pour sa part, il n'avait rien d'autre offrir qu'un véritable idéal a cet homme, une véritable raison de ce rattaché a ce monde et aussi a reprendre le fardeau qu'avait laisser Mahan le jour de sa mort, être celui qui est le pilier qui soutient ce monde, mais ce fardeau, il n'avait pas besoin de le porter seul.

Malgré l’arrogance de mon interlocuteur, j’allongeais mon buste sur le lit, tandis que je fermais les yeux en écoutant ce qu’il avait à me dire. Ma discrétion avait durée bien des années… Cependant, après un travail d’investigation probablement acharné tant je ne faisais pas parlé de moi, il réussit à mettre la main sur moi. Il en savait beaucoup : que le Shodaime Mizukage était mon frère, et que je m’étais fait volontairement oublié de l’histoire. Effectivement, je m’étais exilé dans le but de chasser les Gogyous. Beaucoup ont péris, mais il en reste encore trop dans la nature. Mon poing se resserra lorsque mes pensées allèrent vers l’origine de la mort de Mahan… Je les haïssais tellement !

Quoi qu’il en soit, il était en train de me bassiner de belles paroles avec un projet. Un gros projet. Il souhaitait renverser Nami no Kuni du Daimyo corrompu qui été à sa tête. Un pari risqué. Etais-je intéressé ? A l’heure actuelle, non. L’argument de choc qu’il eut à mon égard, n’est autre que celle de continuer à faire perdurer la vision des choses qu’avait mon frère, à travers Nami. Toutefois, je ne pouvais faire confiance à un être comme lui. Après tout, il m’a espionné, s’est permis de me mettre K.O, et en plus de cela : il se montre arrogant. Ce n’est pas réellement la discipline à adopter lorsque l’on s’adresse au cadet du Shodaime Mizukage, mais surtout lorsque l’on souhaite les services de cette personne.

« Ma vie fut détruite dès lors que le Shodaime péri durant la lutte contre Makka. Je ne vouerais ma vie qu’à la destruction des Gogyou, et l’éventuelle reconstruction de mon village natal. »

J’avais une idéologie, un nindô, un objectif. Il fallait à tout prix que j’y parvienne afin d’honorer la mémoire de Mahan. La question que je me posais à l’instant était tout de même pertinente, et je me devais de la poser à mon interlocuteur – dont le visage me disait étrangement quelque chose.

« En quoi accepter ta proposition pourrait m’aider à parvenir à mes fins ?! »

Devenir un politicien à la tête d’un village ne m’aiderait – d’après moi – en rien, juste à ternir l’image de mon clan. C’est bien l’une des choses que je ne saurais tolérer : Samui Mahan a mis des années pour prouver aux yeux du monde la valeur d’un manieur de glace ! Il a mis des années à montrer que le village caché de la Brume était une puissante patrie ! Il a mis des années à forger une notoriété certaine et une discipline au sein du village. Ruiner tout cela ne prendrait que quelques minutes, et les arguments actuels ne me permettaient pas d’accepter une telle offre.

« Néanmoins… Outre ma confiance que tu devras gagner, qu’aurais-je en échange de ma collaboration ? » Le questionnai-je. « Un village à ma botte ? Cela ne m’intéresse que très peu. Une fortune ? Les Samui sont bien l’un des seuls clans dont le budget n’est pas important. Des femmes ? De l’alcool ? Je ne tolère pas les comportements aussi dénués de sens. » Dis-je tout me relevant légèrement de mon lit d’hôpital. « Il me faut des bases solides, si tu souhaites que je fasse partie de l’aventure, sans quoi tu devras continuer sans moi ! »

Le Jisetsu ne put s'empêcher de fermer les yeux lorsqu'il entendit la question fatidique... Qu'est-ce que le Samui avait a y gagner ? Pourquoi une telle question lorsque la réponse parait tellement évidente qu'un aveugle parviendrait à surmonter l’obscurité pour trouver la réponse... Cette vérité ne se caché que dans un seul mot alors que le manieur de temps fini enfin par ouvrir la bouche :

-.... Rien...

Le Jisetsu marqua un temps de pause alors qu'il ouvrit enfin les yeux, et repris d'un ton calme :

- Tu n'as strictement rien a gagner, hormis celui de servir un idéal qui sans doute ne verra jamais le jour temps que des personnes continuent à me poser la question de leur intérêt... Je pense honnêtement que se dévouer a une cause corps et âme afin d'offrir une vie normal sans bain de sang et en soit une récompense, tu ne penses pas ?

La seule chose qu'avait a offrir le Jisetsu était simple... Une vie de souffrance a se battre pour un jour ne pas que les enfants d'aujourd'hui hérite de ce monde corrompu par le sang et l'envie de pouvoir, se désire obtenir en échange d'autre chose... Cela n'était rien d'autre qu'une boucle infernale répétitions des erreurs passé des humains.

Aujourd'hui s’offre une opportunité de percer une brèche dans cette boucle, aussi faut-il simplement avoir envie de la percée, la vie et faite de choix et l'heure était venu pour le manieur de glace de faire le sien, qu'allait-il faire ? Le manieur de temps ne tarderait pas a être fixé une bonne fois pour toute.

Spoiler:

« Rien »… Tel fut le mot qui résonnait dans ma tête tandis que je m’interrogeais sur les intérêts que j’aurais à suivre une telle idéologie… La mienne était complétement opposée à la sienne. Il souhaitait gouverner un pays pour y instaurer une politique de paix tandis que je souhaitais éradiquer les Gogyou de la surface de la Terre… Pour avoir la paix, il faut se préparer à la guerre. C’est ainsi. Et c’est dans cette mentalité que j’ai grandi auprès du Shodaime ! Toutefois, il était vrai que dans cette histoire, je privilégiais plus la vengeance que la recherche d’une paix… Si… La paix intérieure peut-être… Serait-il capable de mettre de côté son idéologie pour m’aider à mener à bien la mienne ? Serait-il ce genre d’individu ? Prêt à tout pour cet échange de bon procédé ? J’en doutais… Mais il se devait d’accepter s’il voulait m’avoir à ses côtés durant son coup d’état… Un échange d’argument allait avoir lieu, dans cette chambre d’hôpital, entre deux hommes convaincus de leurs idéaux… Ma main vint saisir la tasse de thé tandis que j’approchai le récipient de mes lèvres pour ingurgiter le contenu. Oui, cela faisait beaucoup de bien…

« Bien… J’aurais quelque chose à te proposer. Je ne te connais pas, mais aucun doute que je réussirais à avoir des informations sur toi… Si tu souhaites mon aide pour parvenir à tes fins, je vais devoir te demander le tien pour parvenir aux miennes. »

Mes fins ? En plus de venir à bout de tous ces misérables Gogyou, faire renaître Kiri de ses cendres… Je continuais de garder espoir et je me disais continuellement que je devais être le seul à avoir eu cette idée. Je l’espérais de tout cœur ! Je devais être le successeur légitime du Shodaime, et prendre la place qui m’était due ! La réussite de son projet pourrait aider à la réussite du mien !

« Tu souhaites libérer Nami de la corruption qu’elle subit ? Je souhaite être un acteur majeur de la reconstruction de Kiri et devenir le Rokudaime Mizukage ! Certes, je n’ai – pour l’instant – pas la puissance requise pour accéder à ce poste… Mais le temps d’aboutir ce projet, nul doute que je l’aurais ! Je m’entrainerais comme il se doit pour y arriver… »

Je pris un temps de pause. Je venais de lui dévoiler l’un de mes projets… Le second allait être quelque peu paradoxal à celui qu’il m’avait énoncé précédemment. Mes mains resserrèrent la tasse jusqu’à fissurer celle-ci tandis que j’avouai d’une voix tremblante le véritable projet, bien avant la reconstruction de Kiri…

« Et je souhaite aussi éradiquer les Gogyou de la surface du globe… C’est un clan touché par la malédiction de Makka… Et elle fut celle qui a tué mon frère… Je ne saurais tolérer la présence des Gogyou dans le monde où je vis… Si tu souhaites mon aide… Ce sont les deux conditions à remplir : m’aider dans cette quête qui ne semble pas avoir de fin… Sauf si nous sommes deux pour l’accomplir ! »

Kiri la sanglante... Encore cette ombre maudite faisait son apparition, mais en même temps... Kiri ne fut pas toujours la sanglante, elle a connu la paix, mais a été corrompu par sa propre puissance et si le manieur de temps été prêt a offrir une seconde chance a ce monde, peut-être devrait penser a offrir une chance a une nouvelle Kiri...

Pour ce qui est du second argument, il été hors de question d'exterminer un peuple pour les désirs d'un homme surtout si celui-ci n'est qu'une affaire de vengeance, étant même un peu extrême, car on n'en peut pas juger Makka de la même façon que les autres de ses congénère, le fait d'être né du même nom maudit que la maîtresse de flamme mérite-t'il le fait de subir le châtiment ? Rien ne semble moins sur, alors que le manieur de temps expliqua d'un air calme :

- Etre un soutien pour toi, je peux l'être, cependant, je me refuse a accéder a ta seconde requête... Je ne souhaite pas participer a une expédition vindicative uniquement, car même après toutes ces années, tu n'es pas parvenu a venir à bout de ce besoin de vengeance alors même que Makka n'est plus de ce monde depuis bien longtemps déjà. Qu'importe ta colère, un homme doit savoir passer au-dessus de tout ça, comment peux-tu réellement croire que tu peux créer un nouveau Kiri et le gouverner avec justesse si tu ne penses qu'a la vengeance ? La destruction de Kiri ne t'a rien appris ?

Combien de fois le manieur de temps fut déchiré entre le bien et le mal ? Entre le pardon et la sauvagerie... Encore aujourd'hui nul ne sais ce dont le manieur de temps serrait capable s'il venait à replonger dans ces tourments en cela qu'il comprenait Aedran, il connaissait cette colère que l'on ressentait a la perte d'un être cher... Cette envie de déverser sa colère sur le monde entier, alors qu'il expliqua :

- Je te donne aujourd'hui une chance de réfléchir, ferme les yeux et fait ta propre vision de ce qui est réellement important pour toi, ta vengeance passe-t-il devant ton idéal ? A toi d'y réfléchir.

Les choses étaient dite, c'était maintenant au manieur de glace de faire son choix.

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