N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum ! Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum. |
| | [Rang C] Vous ne passereeeeeez pas!!! [Yamouch] | |
| Informations Grade : Membre du Kyomu Messages : 1238 Rang : A
| (#) Sujet: [Rang C] Vous ne passereeeeeez pas!!! [Yamouch] Mer 5 Nov 2014 - 15:24 | |
|
- ♫:
J'étais en train d'étaler de l'huile de Choji sur Malaise comme Taku m'avait appris à le faire quelques semaines plutôt. L'entretient de l'arme demandait beaucoup de patience et d'attention à cause du climat mais je me faisais un devoir de garder le katana aussi rutilant que lorsqu'il me l'avait offert en paiement de mes services. Ce faisant je réfléchissais à la mission que nous devions mener Yami et moi. La perspective de passer trois jours et nuits en se compagnie me réjouissait au plus au point même si nous ne savions pas vraiment sur quoi nous allions tomber. Ainsi donc des Nukenins pouvaient fonder leur quartier général dans un pays voisin. Nouvelle pas vraiment réjouissante même si c'était plutôt le problème de Ame no Kuni et non celui du pays du vent. Mais combien de temps cela prendrait avant que ces enfoirés s'enhardissent et décident de pénétrer à l'intérieur nos frontières? En plus de cette surveillance des frontières il fallait élucider le mystère d'attaques nocturnes sur les villages environnants. L'ordre de mission précisait qu'il était peu probable que ce soit des shinobis qui en soient responsables donc j'imaginais assez facilement des animaux sauvages en être la cause. Nous avions en fait deux missions à mener en une seule et cette escapade vers les limites du pays que j'aimais tant promettait pas mal de rebondissements et de surprise. Qu'importe! Je savais qu'avec Yami nous étions capable de faire face à la plupart des menaces. Et puis ce serait l'occasion de travailler notre travail d'équipe ainsi que notre relation. De ce point de vue cette mission prenait de véritables allures de vacances même si je n'étais pas assez stupide pour croire que nous allions nous la couler douce. J'allongeai mes doigts pour venir capturer la missive qui nous était parvenue quelques heures plus tôt et la parcouru à nouveau une nouvelle fois du regard: - Ordre de mission:
Ketsueki Yami & Akuzu Shinji
Vous êtes envoyé aux frontières orientales de Kaze no Kuni pour une mission exceptionnelle de patrouille. Une organisation de nukenin est née du pays du feu, il se pourrait qu'ils établissent domicile à Ame no Kuni. Vous êtes chargés pendant trois jours, de surveiller nos frontières avec le pays de la pluie. Les villages environnants ont porté à notre connaissance de récurrentes attaques nocturnes. Il est à peu près certain qu'il ne s'agit pas d'attaque shinobi, cependant vous devez enquêter également sur ces événements. Mieux vaut prévenir que guérir.
Je saisis ensuite un sac et y glissai des provisions suffisantes pour trois jours tout en me demandant si mes petits oiseaux pourraient se débrouiller sans moi pendant ce temps. L'équipe d'espions que j'avais formée ne répondait pas encore aux attentes que je m'étais fixées mais j'avais déjà reçu plusieurs renseignements de leur part même s'ils étaient de peu d'importance. De mon côté j'arrivais à subvenir à leurs besoins - et aux miens - depuis que j'avais arrêté de boire et gagnais davantage d'argent en remportant des combats que l'alcool me faisait habituellement perdre. Et puis j'avais meilleure mine si j'en croyais ma logeuse qui avait aimablement remarqué que mes cernes avaient pratiquement disparu. Il faut dire aussi que mon sommeil était bien plus serein et réparateur depuis quelques temps... J'accrochai ensuite Malaise à mon dos et glissai à mes mains les gants de combats hérissés de lames au niveau des phalanges. Je dégaina ensuite plusieurs fois le katana comme pour m'assurer que mes mouvements n'étaient pas gênés par cet attirail avant de quitter ma chambre et la fermer à clef derrière-moi. Il faudrait que je songe à me prendre un appartement rapidement car cet endroit me rappelait beaucoup trop de mauvais souvenirs. C'était un peu le réceptacle de pensées datant de l'époque pas si lointaine où je tenais plus de l'épave que de l'humain... J'allai ensuite au lieu de rendez-vous, à savoir la voie illusionnée. J'échangeai quelques mots avec les gardes tandis que je remplissais ma gourde à la source servant de point de ravitaillement en eau pour les équipes qui partaient arpenter le désert. Je me roulai ensuite une cigarette que je vissai au coin de mes lèvres avant de l'allumer d'un geste nonchalant. Ne restait plus qu'à attendre ma noiraude pour aller gambader dans les étendues sableuses. Elle ne se fit heureusement pas trop attendre et je me laissai tomber du sommet des remparts avant de me réceptionner souplement devant elle et la gratifiai d'un sourire: - " Salut ma belle!" fis-je en lui décochant un clin d'oeil. " Tu as tout ce qu'il te faut? Parée pour notre petite escapade?" J'étais évidemment ravi de la revoir et l'air heureux que j'arborais alors devait à lui seul suffire à exprimer ce ressenti. Et quelque chose me disait que ça ne la dérangeait pas de passer un peu de temps en ma compagnie. La dernière fois que nous nous étions vus, c'était à l'oasis d'Eden et les choses s'étaient plutôt bien passées puisque nous avions tout mis à plat entre nous. Enfin, pratiquement tout... Maintenant que les bases étaient saines, nous pouvions espérer approfondir notre relation, libérés de nos petits secrets. Nous prîmes donc la route de la frontière orientale alors que le soleil commençait déjà à nous assommer de sa chaleur infernale. Mais nous étions nés en ces lieux et même si nous ne pourrions jamais vraiment nous habituer à l'écrasante fournaise du désert nous avions appris à composer avec... - " Comment tu vas toi?" fis-je sur le ton de la conversation. " Tout va bien avec Oniri? J'imagine que ce n'est pas toujours facile de vivre avec elle hein?" Si j'avais été dans sa situation, il n'aurait pas fallu plus de quelques heures avant que nous commencions à nous frapper la Saibogu et moi. Mais d'un autre côté Oniri ne m'aurait jamais invité chez elle, c'était un fait!
|
| | | Informations Grade : Seigneur du Vent Messages : 1480 Rang : S
| (#) Sujet: Re: [Rang C] Vous ne passereeeeeez pas!!! [Yamouch] Ven 7 Nov 2014 - 10:44 | |
| - Music ♫:
Voilà qu'une nouvelle mission venait de m'être assignée. Lorsque je vis que celle-ci se ferait en compagnie de Shinji, j'en voulais un instant aux donneurs de missions... J'étais heureuse de mener à bien cette mission avec lui et de passer du temps en sa compagnie mais cela restait plusieurs jours et nuits passés uniquement en sa compagnie et celle de shinobis d'Ame... Depuis ce qu'il s'était passé à l'oasis et tout nous aveux révélés, je me sentais quelque peu mal à l'aise en sa compagnie... Et il y avait toujours mon indécision et l'incompréhension de mes sentiments à son égard et celui d'Oniri... Pourquoi tout ceci devait être aussi compliqué ? Pourtant je le savais, lorsque je me trouverais avec lui, il tenterait sûrement de nous rapprocher et malgré moi et ma conscience, je n'arriverais probablement pas à le repousser... Cette simple idée de faiblesse de ma part me débectait ! Je n'avais pas pour habitude de ne pas tout contrôler de moi même et depuis que tout ceci m'était tombé sur le coin du nez je ne savais plus vraiment où donner de la tête. Toutefois, je décidais de ne pas trop m'encombrer l'esprit avec pareilles pensées : j'agirais en conséquence le moment venu. Pour l'heure, il fallait me concentrer sur la mission.
J'enfournais ce dont j'aurais besoin pendant ces trois jours dans un sac : c'est à dire pas grand chose. Je regardais ma faux un instant, me demandant si je devais m’embarrasser de l'avoir avec moi puis pensais finalement que pourquoi pas ! Je n’avais pas eu le loisir de l'emporter ces derniers temps et il me fallait m’entraîner avec. Je l'agitais devant moi, faisant résonner son tranchant et l'accrochais donc dans mon dos grâce aux sangles qu'Oniri m'avait donné et qui servait d'ordinaire a tenir son épée tronçonneuse. Je souriais à Bloody, ma peluche chauve-souris que m'avait offert Oniri et qui était bien l'une des seules choses qui m'appartenait vraiment, m'apportant un tant soit peu de réconfort. Ma meilleure amie était au courant de ma mission avec l'Akuzu et n'avait pas vraiment été enchanté de ma compagnie avec ce dernier pendant plusieurs jours : je comprenais son inquiétude mais la rassurait. Après une dernière accolade dans ses bras, je m'en allais au point de rendez-vous qu'était la Voie Illusionnée.
Je remplissais ma gourde d'eau pour mon séjour, passant les portes du village et bien vite rejoint par Shinji qui descendait de son perchoir. Il avait l'air heureux de me revoir ce à quoi je lui répondais pas un sourire timide, le regard légèrement fuyant.
« Bonjour Shinji. Oui j'ai tout ce qu'il me faut. Tiens toi aussi tu es armé maintenant ? »
Lui dis-je en désignant l'épée qui était retenue dans son dos. Suite à cela, nous nous dirigions vers notre objectif : la frontière orientale du pays, accompagnés par la fournaise incandescente qu'était le désert comme à son habitude.
« Je vais bien... Tout ce passe bien avec Oniri. »
Je soupirais un instant avant de poursuivre :
« Enfin... Elle n'a compris que tout récemment que même si j'habite chez elle, j'ai besoin de mon cocon de solitude donc elle me sollicite moins qu'elle a pu le faire et me laisse du temps pour moi. »
- Parce que sinon elle tente sans cesse quelque chose et je suis déjà suffisamment perdue en ce moment pour ne pas en rajouter... - Voilà ce que mes paroles cherchaient à dire.
Après plusieurs heures de marches et de conversations similaires, nous arrivâmes enfin aux frontières du pays. Les shinobis d'Ame étaient déjà là à nous attendre et demeuraient au nombre de six. Nous les saluions respectueusement avant d'entendre ce qu'ils avaient à nous dire, l'un d'eux pris la parole :
« Merci de votre soutien Sunajin. Konoha a été mis à mal par l'annonce de ce groupuscule de traîtres et il n'est pas impossible qu'ils choisissent d'établir leur QG sur notre terre : nous vous soutiendront lors de cette mission de repérage et de défense durant ces 3 jours. »
Ils pouvaient arriver à tout moment comme ne jamais venir mais il nous faudrait tout de même faire les guets tout au long de cette période. Nous nous dispersions par groupe de deux de part et d'autres de la frontières, et devions alerter les autres en cas de présences suspectes. Shinji et moi formions l'un des groupes. Nous allions devoir passer plusieurs heures ainsi, comme des piquets à attendre de déceler la moindre chose : moi qui n'aimais pourtant pas vraiment bavarder, il le faudrait bien pour tuer le temps.
« Des déserteurs... Tu serais capable de déserter toi ? Je suis née sous la sécurité d'un clan grâce à Suna qui l'a accueilli à bras ouvert et même si j'ai grandi en orphelinat, je servirais toujours le village et le pays pour le remercier de cette attention. »
Non je ne pourrais définitivement jamais déserter. Mes amis aujourd'hui étaient là bas. Mon clan, même si j'en étais la seule représentante à Suna ce jour, avait élu domicile entre ses remparts et je saurais leur faire honneur. Si je croisais la route de ces traîtres, je me ferais une joie de leur faire payer l'affront qu'ils ont causé au village qui les as vu grandir et former à devenir des shinobi digne de ce nom... |
| | | Informations Grade : Membre du Kyomu Messages : 1238 Rang : A
| (#) Sujet: Re: [Rang C] Vous ne passereeeeeez pas!!! [Yamouch] Ven 7 Nov 2014 - 20:02 | |
|
- ♫:
J'étais souvent obnubilé par la beauté de la demoiselle. À tel point que j'oubliais parfois ses questions et me contentait de l'observer d'un air béa tout en me noyant dans son regard vermeille. Cette fois ce fut à nouveau le cas et je me concentrai davantage sur sa réponse au sujet d'Oniri que sur l'arme que je portais. J'étais jaloux de la savoir si proche de la Saibogu au quotidien pourtant je savais que je n'avais rien à gagner à le lui montrer. Comme je le lui avais dit quelques jours plus tôt à l'Oasis, je souhaitais lui donner le temps nécessaire pour prendre sa décision. Sans la brusquer ou l'influencer d'une quelconque manière. Ce qui ne semblait pas être le cas de la jeune femme aux cheveux blonds puisque cette dernière semblait constamment courir après la noiraude. Du moins est-ce ce que je déduisis de sa réponse. D'un autre côté si Oniri se rappelait trop souvent au bon plaisir de Yami ça ne pouvait que trop lui porter préjudice. Je connaissais assez la Kestueki pour savoir que l'étouffer était la meilleure chose à faire pour qu'elle s'éloigne... - " Je vois..." fis-je simplement. " Et oui j'ai une nouvelle arme! J'ai rencontré un Nukenin il y a quelque temps et je lui ai servi de guide dans le désert. C'est une longue histoire donc je vais te l'épargner mais il m'a offert ce katana en remerciement. Il s'appelle Malaise! J'ai jamais vraiment compris le fait de donner des noms à des lames à vrai dire mais ça ne me dérange pas plus que ça..." Le reste du trajet se déroula sans encombres et dans la bonne humeur. Les sujets passèrent de Suna et sa politique aux ragots que nous avions entendus. Parler de choses légères était plutôt appréciable puisque de toute façon la chaleur tentait constamment de nous écraser. La concentration n'était jamais au beau fixe dans cette fournaise et il valait mieux garder ses forces pour progresser dans le désert que cogiter dans le vide. Mais fort heureusement la frontière orientale n'était pas si éloignée de Suna et il nous fallut quelques heures de marche seulement pour rejoindre la ligne invisible qui nous séparait du pays de la pluie. Alors que le soleil régnait en maître sur le pays du vent, Ame no Kuni semblait plongée dans un orage sans fin. Contraste pour le moins aussi saisissant que brutal... Une équipe de Shinobis nous attendait déjà sur place et nous nous portâmes donc à leur rencontre. Je me méfiais des étrangers en règle générale, quels qu'ils soient. Et encore plus ceux qui servaient une autre nation. Et le fait que nous allions devoir coopérer n'allait certainement pas changer mon point de vue à ce sujet. Je restai donc légèrement en retrait pendant que Yami allait à leur rencontre et qu'ils nous exposaient le but de leur présence. À savoir nous soutenir pendant la durée de la mission de repérage et de défense. - " Nous n'aurions pas besoin d'être là si vos shinobis faisaient leur travail correctement..." ne puis-je m'empêcher d'ajouter. " Enfin... Tant que vous n'empiétez pas sur notre territoire les choses devraient bien se passer!" Ce n'était pas la meilleure chose à dire à un groupe de ninjas trois fois plus nombreux que nous mais je n'avais pas pour habitude de me taire lorsque j'avais envie de dire quelque chose. Les autres échangèrent des regards surpris et sûrement un peu vexés avant de nous désigner un petit fennec assis à côté d'eux. - " Zirya vous accompagnera si vous le voulez bien! En cas de soucis de votre côté il pourra ainsi nous avertir et pourra également servir de messager si vous souhaitez nous contacter. Ça vous convient?'" - " Parfaitement ouais!" fis-je en m'approchant de la petite bestiole avant de m'agenouiller devant elle et lui tapoter la tête. " Mais c'est qu'on est mignon en plus! On aurait presque envie de le bouffer!" - " Refais ça encore une fois et ça moi qui te boufferai, Jāku!" fit la créature en montrant ses crocs. Ha bon, un Kuchiyose! Je me redressai rapidement en jetant un regard sceptique à l'invocation avant de hausser les épaules. Je m'étais bien fait avoir sur ce coup-là! Par contre je n'étais pas assez stupide pour comprendre que si Zirya pouvait être pratique pour transmettre des messages voir nous épauler, il pouvait également nous espionner et qu'il faudrait faire attention à ce que nous dirions en sa présence. La collaboration avait ses limites et la confiance y étaient étrangères en ce qui me concernait. Après avoir discuté des détails avec les shinobis du pays de la pluie nous partîmes de notre côté pour nous diriger vers les villages qui avaient été attaqués. Autant faire de notre mieux pour remplir l'autre part de notre mission avant toute chose pour nous concentrer ensuite sur ces traîtres. Yami me demanda ensuite si je pourrais déserter et je tournai un regard qui se voulait blessé dans sa direction. - " Tu sais j'étais opposé à ce que mon clan rejoigne Suna lors de sa fondation mais j'étais qu'un gamin à cette époque et je n'avais pas le recul nécessaire pour juger pleinement de la situation d'alors." répondis-je en tournant mon regard sur la frontière à la recherche de quelque chose sortant de l'ordinaire. " Mais j'ai appris à aimer ce village et puis le désert est ma maison! Jamais je ne pourrais trahir je crois, même si on m'offrait le monde et le pouvoir en échange! Non, en fait je ne crois pas: j'en suis certain!" Je pris une gorgée d'eau dans ma gourde avant de m'éponger le front. La sueur qui coulait derrière mon cache-oeil était sacrément irritante et même si je m'y étais habitué avec le temps, ça restait désagréable au possible. Je me détournai donc pour le soulever et éponger ma peau sous cette protection avant de reporter mon attention sur Yami. - " Et puis tu sais il y a une charmante noiraude à Suna qui m'a tapé dans l'oeil alors quand bien même j'en aurais envie, je resterais ne serait-ce que pour avoir la chance de la voir de temps en temps..." ajoutai-je avec un sourire en coin à son attention. "[color:c278=#9748,06]Ça me donne une sacré bonne raison de rester, pas vrai?" Nous progressâmes encore quelques temps sans que la moindre menace ne semble se profiler à l'horizon et je commençais à me demander si nous n'allions pas passer trois jours à nous la couler douce. Mais nous arrivâmes finalement en vue de l'un des villages qui avait subi une étrange attaque nocturne et je le désignai d'un mouvement de la tête à ma partenaire. - " La nuit ne va pas tarder à tomber alors on pourrait passer la nuit ici et voir ce qu'il s'y passe? Avec un peu de chance on sera au coeur de l'action si jamais des fouteurs de merde tentent de l'attaquer à nouveau comme ça. Et puis j'y pense mais on ressemble vraiment trop à des shinobis avec nos dégaines et nos tenues. Autant se la jouer simples voyageurs, non? On sera plus discrets comme ça! D'ailleurs tu as une idée de ce qui est à l'origine de ces attaques sur ces villages? Si ce n'est pas des Shinobis, alors c'est quoi?" Aussitôt dit, aussitôt fait! À l'aide d'un Henge j'adoptai l'apparence d'un vieillard à qui on aurait donné Shukaku sans confessions et décochai un regard jaune et édenté vers ma partenaire. - " Je suis à ton goût comme ça? Tu as trouvé d'où me vient cette inspiration? Non? Du Nidaime! Tu sais que l'autre jour avec Tsukiko on l'a accueilli aux portes? Hé ouais, le vieux est de retour on dirait bien!" Bon bien sûr je ne ressemblais pas vraiment à l'ancien Kazekage mais il y avait quelques similitudes, parmi lesquelles une longue barbe blanche et un nombre incalculables de rides sur le visage. - " En attendant j'ai une vieille faim de loup moi! Ça te va si un vieux débris comme moi t'invite au resto? On devrait pouvoir trouver ça dans ce village et puis on aura le ventre plein pour notre veille nocturne comme ça! Partante?" Comme pour donner plus de poids à mes propos, mon ventre émit un gargouillis pleinement audible...
|
| | | Informations Grade : Seigneur du Vent Messages : 1480 Rang : S
| (#) Sujet: Re: [Rang C] Vous ne passereeeeeez pas!!! [Yamouch] Lun 10 Nov 2014 - 11:17 | |
| - Music ♫:
Ma question anodine eu l'air de blesser l'Akuzu sans que je ne saches vraiment pourquoi... Il m'expliquait ne pas être né a Suna et avoir même protesté contre la venue de son clan en ses murs mais il avait fini par apprécier le village et se dévouait à sa cause corps et âme désormais. Il m'avouait même qu'il n'avait pas de raison de quitter le village puisque je m'y trouvais... Je lui adressais un sourire en coin, un brin gênée par ses propos. Il savait sûrement que toute cette situation me mettait mal à l'aise et pourtant il n'hésitait pas a m'adresser ce genre de phrase qui avait le don de semer davantage le trouble en moi : il était sadique sans s'en rendre compte et Oniri procédait de la même façon... Lorsque j'essayais d'oublier un tant soit peu toute cette histoire – ce qui ne se révélait pas aisé lorsque j'étais en leur compagnie – ils affirmaient toujours quelque chose qui rompait instantanément ma quiétude... Bien sûr que toutes ces attentions et ces mots doux à mon encontre me galvanisait de joie mais j'étais encore incertaine et je ne voulais pas qu'ils s'attachent plus que de raison alors que je n'avais toujours pas fait de choix : je ne voulais pas les blesser davantage... J'étais dans une position délicate et je n'avais pas le droit de profiter de ces instants fugaces et plaisant qu'ils m'offraient alors que mon cœur ne pourrait appartenir qu'à l'un d'entre eux. Je m'égarais... encore une fois...
Nous arrivâmes finalement au village dans lequel était censé se passer des attaques qui n'étaient visiblement pas l’œuvre de shinobis, mon partenaire me questionnait à ce suje, ce à quoi je lui répondais :
« Je ne sais pas... Ces attaques sont probablement causés par des bêtes sauvages... »
Il proposait de se camoufler dans la masse pour ainsi observer le tout d'une position plus confortable sans craindre d'être repéré. Il usa d'un henge pour revêtir l'apparence d'un vieillard, y allant toujours gaiement avec son petit commentaire. J'usais moi même du même stratagème mais profitais d'un henge me conférant simplement une tenue plus civile, gardant mon apparence actuelle. Zirya ne manquait pas l'occasion de charrier l'Akuzu sur son apparat, ce Kuchiyose faisait parfaitement office d'Oniri en l'absence de cette dernière, pour compléter notre trio.
« La dégaine que tu as ! Pour toi c'est direction l'hospice pas le restaurant ! »
Le fennec se raillait de sa mesquinerie, sautant sur mon épaule et entourant sa queue autour de mon cou pour me réchauffer de ce climat glacial. Il semblait défier Shinji du regard maintenant qu'il était sur moi car mon compagnon semblait observer le kuchiyose d'un air ahuri et renfrogné. Nous allâmes donc au restaurant pour nous ravitailler, laissant par la même occasion le temps passé et la nuit tomber.
Nous nous promenions dans les ruelles du village, l'air de rien, ne voulant pas contraster de notre apparence de civile avec une posture trop méfiante et avant-gardiste. De longues heures s'écoulaient sans que rien ne se passe... Les gardes du village nous priaient de rentrer chez nous car le froid commençait à mordre sévèrement et que le grand père risquait de ne pas tenir le coup. Je sentais Zirya rire au plus profond de lui, les tressautements que je sentais contre mes épaules en était la preuve mais il se taisait, lui aussi devait se faire passer pour un simple animal de compagnie et non pas comme une divinité animale.
Des grognements, des glapissements et des claquements de dents se firent entendre. Leur écho résonnait à travers tous les murs du villages. La population s'agitait et se terrait dans son habitation. Les gardes fonçaient vers l'ennemi tandis que des villageois hurlaient :
« Des chacals ! Des chacals ! »
Voilà qui était donc notre ennemi. Un coup d'oeil envers Shinji suffisait pour nous décider à agir, il reprenait son apparence normale alors que nous foncions vers le brouhaha animal. Sur la place du village, se tenait une dizaine de chacals du désert, les crocs couverts de sang alors qu'ils venaient de faire leur première victime. Une dame hurlait dans un coin, prostrée au sol alors que l'une des bêtes grognait à son encontre, les babines retroussées. J'entaillais rapidement ma peau et exécutait quelques mudras pour y injecter mon chakra fuuton, créant un fouet tranchant qui claqua entre l'animal et la villageoise pour dissuader la bête. Zirya restait accroché a moi, comme terrorisé par ces animaux bien plus grand que lui. Il était un messager et même s'il avait un caractère bien trempé, il ne savait peut-être pas se battre.
La meute était désormais face à nous, nous toisant de leur air impérial tout en grognant et faisant claquer leur crocs. Il était temps de nettoyer le village mais les éloigner d'ici n'était pas a exclure s'ils se dispersaient de trop afin d'éviter la mort d'autre personnes... Je molestais les chacals de mon fouet, déchirant leur chair dans des hurlement plaintifs et lugubres, cela ne les avais que blesser, mais ils saignaient, c'était tout ce que je voulais. La meute se scindait : certains allait vers moi, d'autres vers Shinji et comme je le craignais, certains cherchaient a fuir ou se ruer sur des proie plus facile. Je rendais mon sang collant et m'approchais de ce groupe récalcitrant rapidement, suivi par les autres qui en avaient après moi, j'étirais un fouet de mon sang collant a la manière d'un lasso et parvenait a en immobiliser deux sur les trois fuyards. Les autres étaient maintenus au sol, collés par mon sang et mettraient un moment avant de s'en sortir, si ce n'était jamais. Pestant contre moi même, Zirya vociférait de faire attention, trois autres bêtes me bondissaient dessus tout crocs dehors, et je n'aurais pas le temps de les éviter tous. Heureusement, Shinji étirait son bras pour faire rempart et les faisaient reculer, ce qui me permettait de poursuivre ma course effrénée vers le chacal qui s'aventurait dans les dédales du village. Il avait été blessé par mon fouet, c'était parfait. Tout en courant, j'envoyais une pluie de mon sang en fine gouttelettes dans sa direction. Lorsqu'il fut touché, cela ne l'affecta pas, en revanche, lorsque je rappelais mon sang a moi, celui-ci était désormais mélangé au sien... Je portais ce nectar a ma bouche et m’imprégnait de son goût carnassier tout en souriant, mauvaise.
« C'est fini pour toi ! »
Là dessus, je plaçais ma main dans sa direction et tournait le poignet, arrachant dans cris de souffrance intense à l'animal qui s'effondrait au sol. Je stoppais ma course et maintenais mon emprise sur lui, avançant doucement tout en tordant de plus bel ses organes et veines s'ils cherchaient à gigoter. La bête me regardait avec ses yeux jaunes révulsé par l'affliction. Je souriais face à ce spectacle et m'accroupissais à sa hauteur, maintenant ma prise tout en caressant son pelage de mon autre main.
« Fais de beaux rêves... »
Là dessus, j'augmentais un peu plus la pression de son sang, rompant les artères et veines qui constituait son corps. L'animal émettait un ultime râle strident et torturé avant d’arborer un regard vitreux et et laisser écouler son liquide de vie de sa gueule béante. Je soupirais, la bouche maculé de sang et satisfaite de ma besogne tout en traînant la bête par la queue pour la ramener sur la place principale où m'attendait Shinji. Cette bête avait été mon exutoire... |
| | | Informations Grade : Membre du Kyomu Messages : 1238 Rang : A
| (#) Sujet: Re: [Rang C] Vous ne passereeeeeez pas!!! [Yamouch] Lun 10 Nov 2014 - 17:32 | |
|
- ♫:
J'avais senti le trouble qui habitait Yami alors que je lui avais gentiment rappelé qu'elle comptait beaucoup moi. J'avais également tendance à oublier que ce genre de manifestation de mon amour avait tendance à la mettre mal à l'aise et je ne voulais pas paraître insistant. Je me promis donc de ne plus faire des allusions à ce sujet d'autant plus que nous étions en mission. Il était inutile de commenter l'évidence alors que la tâche qui nous avait été confiée était si importante: surveiller les frontières n'était pas quelque chose que nous devions prendre à la légère. Parallèlement la noiraude avait accepté l'idée de se métamorphoser et avait changé l'apparence de ses vêtements pour mieux les accorder à celle d'une simple voyageuse. Ma résolution fut néanmoins mise à rude épreuve alors que je remarquais qu'elle était toujours aussi sexy. Même vêtue de sac de pommes de terre elle aurait encore réussi à me faire tourner la tête. Mais si je réussis à ne pas me fendre de mon petit commentaire Zyria, lui, ne se priva pas pour en faire un au sujet de mon apparence. - " C'est ça, fais le malin!" maugréai-je. " Tu riras moins que je t'aurai tondu de la queue au museau en t'arrachant tes poils un à un!" Je le regardai grimper sur les épaules de Yami et mon agacement n'en fut que plus prononcé. Ça faisait des mois que j'essayais également de la monter et voila que cette boule de poils irritante me devançait. Non mais ho! C'était ma Yami! À croire qu'il suffisait d'avoir de belles petites oreilles et une apparence de quadrupède pour parvenir à ses fins. Je me sentais franchement ridicule de sentir de la jalousie envers ce Kuchiyose mais d'un autre côté il m'irritait tellement que j'avais qu'une seule envie: mettre mes menaces à exécution. Je me forçai néanmoins au calme et décidai de penser à quelque chose de plus relaxant, comme par exemple la noiraude en train de prendre son bain... Nous arrivâmes finalement au village et trouvâmes rapidement un petit restaurant sympathique pour y casser la croûte. Le repas fut frugale et plutôt simple mais il eut l'avantage de nous requinquer après une longue journée de marche dans le désert. La première de nos journées de surveillance le long de la frontière était terminée et hormis les shinobis d'Ame nous n'avions trouvé nulle trace de la présence de ces traîtres sur notre territoire. J'espérais que les jours suivants allaient se révéler plus riches en action car même si passer du temps avec Yami me faisait le plus grand bien et me procurait du plaisir, j'étais un homme d'action. J'aimais le désert mais je préférais encore largement m'y battre. J'espérais que la soirée allait être plus intéressante et que nous allions trouver ce qui était à l'origine de ces attaques sur les villages frontaliers... Après une longue discussion sur notre mission puis sur des sujets plus légers lors du dessert, nous décidâmes de commencer notre ronde dans le village. Mais rien ne semblait vouloir venir perturber la quiétude de cette petite bourgade et l'ennui nous guetta rapidement tandis que les heures s'écoulaient à une vitesse si lente qu'on aurait pu croire que le temps. Les gardes se fendirent néanmoins de leurs petits commentaires en me croisant, trouvant visiblement drôle qu'un vieux comme moi se baladait à une heure si tardive. L'un d'eux alla même jusqu'à arguer que l'hospice de Suna devait me rechercher à l'heure qu'il était et que je ferais mieux de rentrer avant de me casser quelque chose. - " Freluquet, va! De mon temps les jeunes avaient du respect pour leurs aînés!" fis-je en agitant un doigt volontairement tremblotant devant le visage de l'indélicat. " Et il me reste assez de vigueur pour te flanquer une raclée mon petit père!" Ma réaction ne fit qu'accentuer les rires des deux soldats et j'étais sur le point de joindre les gestes à la parole quand Yami posa une main apaisante sur mon avant-bras. Je n'avais jamais remarqué à quel point la jeunesse pouvait se montrer incisive envers le troisième âge et l'avant-goût que j'eus de mes vieux jours ne me réjouit pas particulièrement. J'avais vraiment envie de casser quelques nez pour le coup mais fort heureusement une occasion se présenta rapidement pour évacuer ma frustration. Des glapissements accompagnés de bruits de mâchoires qui se referment et de grognements s'élevèrent dans les environs du village tandis que les cris des gardes leurs répondaient en écho pour annoncer l'arrivée de chacals. Les rares habitants encore présents dehors à cette heure réagirent prestement en s'enfermant avec précipitation chez eux tandis que nous nous précipitions vers cette menace. - " Qu'est-ce qu'ils sont laids!" fis-je en découvrant les animaux qui s'approchaient en meute. " Des cousins à toi Zyria peut-être?" Je n'eus guère le temps d'écouter la réponse de l'intéressé puisque un chacal commença par me charger. Je réagis presque immédiatement en allongeant ma jambe derrière moi avant de la rabattre en vitesse contre l'animal pour le shooter. L'élasticité de mon membre couplé à l'élan amplifia la force de mon coup et ma cible disparut dans l'obscurité en poussant des jappements de douleur. Il était bon pour un bon vol plané et je doutais fortement qu'on allait le revoir, celui-là. Yami de son côté venait de sauver la vie d'une villageoise grâce à ses fouets de sang. La meute se divisa alors en deux groupes pratiquement égaux pour nous affronter. De mémoire je n'avais jamais vu ces animaux se comporter de manière si organisée. Il devrait crever de faim ou alors tout ceci cachait quelque chose de plus sombre encore... Mais je n'eus guère le temps de réfléchir plus à ce sujet alors que la bataille s'engageait. Je fis de mon mieux pour repousser les animaux mais ces derniers étaient trop nombreux pour qu'on puisse tous les gérer. J'en attrapai un alors qu'il s'apprêtait à bondir sur le dos du garde qui m'avait manqué de respect quelques minutes plus tôt. Je glissai mes doigts entre ses dent avant de lui fracasser la mâchoire. Raide mort, le chacal tomba sur le sol tandis que sa langue ressortait de manière fort peu gracieuse sur le sable qui tapissait le sol du village. - " T'as vu ce qu'il peut faire le vieux, hein?" fis-je avec une pointe de fierté. L'autre ne me reconnut évidemment pas puisque j'avais entretemps retrouvé mon apparence normale mais j'appréciai toutefois son air étonné puis reconnaissant. Un peu trop peut-être car une créature bondit à son tour sur moi et enfonça ses crocs dans mon épaule, m'arrachant un cri puis une grimace de douleur. Je le saisis par l'encolure avant de le faire basculer devant moi et le marteler de coups de kunaïs jusqu'à ce qu'il rende l'âme. Juste à temps pour tirer mon katana et en trancher un troisième en deux puis reculer à nouveau pour garder les animaux en face de moi et non autours. Ces saloperies cherchaient à nous encercler... Mêlant élasticité et coups de lames, je réussis toutefois avec peine à les contenir tandis que Yami s'en sortait plutôt bien de son côté. Avec ses fouets on aurait dit une vrai furie qui tranchait avec puissance ses ennemis. J'intervins néanmoins lorsque trois chacals lui bondirent dessus en même temps, allongeant mon bras pour ériger un rempart de chair devant elle avant de le rabattre pour les repousser. Lorsque mon membre reprit sa taille normale j'eus le déplaisir de voir l'un des animaux avec ses crocs figés dans ma peau. Je le décapitai d'un revers de sabre avant de retirer avec un grognement de souffrance la tête toujours fermement attachée à mon bras. " Saletés!" La meute se scinda encore et je dus m'éloigner de Yami pour la contenir alors qu'elle tentait de pénétrer par une autre rue dans le village. Le combat fut sanglant d'un côté comme de l'autre et malgré nos efforts combinés à ceux des gardes nous ne parvînmes pas à éviter des morts parmi les soldats. Néanmoins nos assaillants à quatre pattes faiblissaient en nombre et l'un d'eux, un gros chacal noir m'observa en rabattant ses oreilles en arrière. - " Qu'est-ce que tu veux toi? T'as pas encore reçu ton coup de sabre aujourd'hui?" fis-je en faisant tournoyer Malaise dans mes mains et en m'approchant de lui. - " Ce n'est pas encore terminé, humain!" me répondit-il alors d'une voix rauque. " Tu ne peux retarder l'inévitable! Nous nous reverrons bientôt..." La surprise fut telle que je ne réagis pas lorsqu'il disparut dans la noirceur qui enveloppait le désert au lieu de le poursuivre. Je regardai autours de moi pour vérifier si quelqu'un avait entendu les mots de ce qui devait être également une invocation. Mais les gardes étaient trop affairés ailleurs ou à soulager leurs blessés que j'en conclus que ce n'était pas le cas. Des questions plein la tête, je retournai sur la place centrale du village pour y attendre Yami. L'appréhension me tint compagnie jusqu'à ce que je la vis revenir en traînant un cadavre par la queue. Quelle douce vision! - " Heu... Yami? Tu pourrais peut-être lâcher cette bestiole maintenant! Avec tout ce sang et ce cadavre tu fais peur aux pitis n'enfants..." fis-je d'une voix empruntée en désignant une paire de gosses qui l'observaient à travers la fenêtre. Je lui expliquai ensuite à voix basse et rapidement ce que le chacal m'avait dit et je guettai sa réaction pour voir ce qu'elle en pensait. Visiblement, la même chose que moi: - " C'était un kuchi qui menait les autres chacals, c'est sûrement pour ça qu'ils ont osé attaquer un village et qu'ils agissaient en bande. Ils étaient organisés! Tu crois que c'est lié à ces traîtres de Konoha?" Nous discutâmes un moment de ce sujet avant de conclure qu'il était temps de prendre un peu de repos. L'aubergiste vint à notre rencontre et nous offrit le gîte pour la nuit pour nous remercier de notre aide. C'était la moindre des choses à vrai dire! Nous acceptâmes donc rapidement, conscients que nous n'avions guère à craindre une autre attaque ce soir. Après nous être rapidement débarbouillés du sang qui nous recouvrait et avoir pensé mes plaies de mon côté, nous eûmes droit à une surprise lorsque la femme du tenancier nous mena à notre chambre: - " C'est la seule qui nous reste malheureusement! J'espère qu'elle vous conviendra! Même si c'est la plus petite le lit y est confortable je vous assure..." - " C'est très bien!" confirmai-je avec un large sourire. L'idée de dormir dans le même lit que Yami n'était pas pour me déplaire même si je savais qu'il fallait que je réfrène mes ardeurs. J'ôtai donc rapidement mes vêtements pour rester en caleçon et me glissai sous les draps avant de tapoter la place libre à mes côtés, mon sourire toujours présent sur le visage. - " À la guerre comme à la guerre, hein?" fis-je avec un enthousiasme pas assez mesuré à mon goût. Nous avions de toute façon besoin de repos avant la journée de demain. Nous aurions le temps d'aviser sur la marche à suivre aux premières lueurs de l'aube mais pour l'heure il était un peu temps de se détendre...
|
| | | Informations Grade : Seigneur du Vent Messages : 1480 Rang : S
| (#) Sujet: Re: [Rang C] Vous ne passereeeeeez pas!!! [Yamouch] Mer 12 Nov 2014 - 10:49 | |
| - Music ♫:
Après m'avoir rapidement sermonné pour avoir traîné le corps mort et ensanglanté de ma victime, Shinji se rapprochait de moi et me murmurait que l'un des chacals lui avait parlé et dit que ce n'était pas terminé et que nous nous reverrions... Je le regardais, renfrognée par cette idée. Un chacal kuchiyose se baladait librement dans la nature avec une meute et ils attaquaient les villages : dans quel but ? Les kuchiyoses n'avaient pas pour habitude de s'en prendre aux humains de manière délibérée il devait donc avoir un contractant quelque part qui coordonnait les assauts des animaux. Mon coéquipier me demandait si je pensais que toute cette histoire avait un lien avec les traîtres de Konoha :
« C'est possible... Une invocation n'agirait pas d'elle même pour semer la zizanie chez les humains : en tout cas je n'ai jamais entendu d'histoire de ce genre donc elle est certainement induit par quelqu'un... Son contractant. »
Quant à savoir si ce dernier faisait partie des nukenins du village caché de la feuille c'était peut-être le cas mais cela pouvait également être tout autre... Bien que la coïncidence de ces attaques avec le départ des shinobis de Konoha était quand même intrigante... Il restait de nombreux points a éclaircir sur ce sujet toutefois nous décidâmes de prendre un peu de repos avant de poursuivre nos recherches vers d'autres villages puisque la meute ne s'attaquerait sans doute pas au même village deux fois de suite alors qu'elle nous savait désormais dans les parages.
L'aubergiste nous offrit le gîte pour la nuit, ce que nous acceptâmes avec plaisir. Lorsque la femme de ce dernier nous conduisit à notre chambre en nous annonçant qu'il s'agissait de la dernière, je restais quelques longues secondes à la fixer avec noirceur. J'allais devoir dormir dans le même lit que Shinji alors que, bien qu'inexpérimentée dans ce domaine, je savais très bien qu'il allait vouloir tenter de se rapprocher de moi d'une façon ou d'une autre ! Cette nuit promettait donc d'être tout sauf réparatrice puisque je devrais veiller à rester sur mes gardes. Malheureusement ou heureusement pour moi, j'avais le sommeil très léger et le moindre changement dans mon environnement suffisait à m'extirper de ma somnolence. La situation entre nous était déjà assez compliqué : nous n'avions vraiment pas besoin de ça qui n'était autre qu'une tentation supplémentaire pour l'Akuzu. Ce dernier s'installait rapidement en sous vêtements dans le lit sous mon regard hagard. Il était enthousiaste comme jamais même si je savais qu'il tentait tout de même de réfréner ses ardeurs. Alors qu'il tapotait sur le matelas à ses côtés, je me glissais dans les draps a mon tour, le plus loin de lui possible. Ainsi assise sur le lit, j'attrapais Zirya qui était sur le sol et le posait sur le lit entre nous deux tout en adressant à Shinji un sourire satisfait ponctué d'un haussement de sourcils. Le fennec avait l'air ravi lui aussi :
« Tiens toi à carreaux si tu tiens à tes bijoux de famille ! »
Lui répliquait l'adorable kuchiyose du désert. Je grattouillais la tête de ce dernier et me tournait de l'autre côté, l'intimant, dans ce simple geste, de monter la garde et de ne pas hésiter à mordre si Shinji n'était pas sage.
Lorsque les premières lueurs de l'aube apparurent, je constatais d'une chaleur vive dans mon cou, là où Zirya s'était lové et dormait paisiblement dans des petits ronflements qui suscitaient le comble de l'attendrissement ! Je tiquais en revanche en sentant le souffle chaud de Shinji contre mon oreille : il était définitivement trop près... Collé à mon dos, une main enserrant ma taille et le fennec contre mon cou : je me demandais bien à quoi ressemblait ce tableau : en tout cas, il ne me convenait pas du tout. J'inspirais profondément et concentrais mon chakra fuuton en signant de quelques mudras, là dessus, j'envoyais une rafale de vent puissante délogé Shinji du lit, faisant trembler le mobilier et les rideaux un instant tout en envoyant sur le sol les divers bibelots qui traînaient ici et là. L'Akuzu venait d'avoir le droit à un réveil digne de son nom tandis que Zirya s'étirait paisiblement encore contre moi. Le Fennec se moquait de mon coéquipier ouvertement :
« Ahahaha ! Tu ne l'as pas volé celle là ! »
Il était satisfait de son jeu de mot sur le vol plané qu'avait pu faire Shinji. Ce dernier se frottait la tête, les idées peu à peu remises en place, se demandant encore ce qu'il s'était passé. S'il en avait pas le moindre souvenir c'était temps mieux ! Là dessus, je prenais mes affaires et me changeais rapidement avant de m'engouffrer dans le couloir : nous avions assez traîné. Rapidement rejoint par mes compères tandis que je mangeais un rapide en cas, nous prîmes le départ en remerciant le couple d'aubergiste pour leur hospitalité.
Après plusieurs longues heures de marches sans la moindre trace de vie, nous finîmes par tomber sur un autre village. Inutile de masquer les apparences avec un henge cette fois ci puisque l'ennemi savait a quoi nous ressemblions. Je me demandais si nous procédions de la bonne manière... Comment savoir si cette nuit le village qui allait être attaqué était celui-ci ? Pourquoi pas celui du sud, de l'ouest ou encore de l'est ? Nous ne pourrions pas jouer les gardiens de ces villages indéfiniment, les combattre pour les tuer ou les repousser ne servaient à rien car ils reviendraient toujours plus nombreux... Il nous fallait affronter le problème à sa source : c'est à dire remonter jusqu'au cerveau de l'opération. Nous allions retrouver cette meute et les traquer lorsqu'ils s’enfuiront pour voir où se trouve leur base, de là, nous rencontrons peut-être le Konohajins ou toute personne qui est à l'origine de tout ce chantier et nous l'exterminerons : c'était ainsi qu'il fallait procéder. Désormais dans l'enceinte du nouveau village, nous patientions et j'exposais mon idée à l'Akuzu, attendant sa réponse quant à ce dernier où toutes autres suggestions qu'il aurait à proposer avant la potentielle attaque nocturne. |
| | | Informations Grade : Membre du Kyomu Messages : 1238 Rang : A
| (#) Sujet: Re: [Rang C] Vous ne passereeeeeez pas!!! [Yamouch] Mer 12 Nov 2014 - 16:42 | |
|
- ♫:
Bah voyons! Je ne m'étais pas attendu à un enthousiasme infini de la part de Yami mais à un moins pouvoir dormir contre elle comme lors de notre virée à l'oasis. Mais visiblement l'idée ne l'enchantait guère et j'eus la désagréable surprise de la voir déposer le fennec entre nous tandis qu'elle haussait un sourcil pour m'indiquer clairement comment la nuit allait se passer. Et si ce n'était pas assez clair elle prit soin de se placer le plus loin possible de moi dans notre petit lit douillet tandis que le renard du désert y allait de son petit commentaire sur le sort qu'il réservait à mes bijoux de famille en cas de tentative salace de ma part. Je décochai un regard blessé à la noiraude tandis que mes idées un brin perverses disparaissaient en même temps que l'espoir de m'amuser un peu avec l'objet de mes désirs. - " Essaie pour voir!" fis-je ensuite à l'intention du fennec. " Je t'envoie à l'autre bout du désert si tu oses ne serait-ce que frôler ma virilité, capito?" J'eus du mal à trouver le sommeil cette nuit-là et je m'endormis à peine un trio d'heures avant le lever du soleil tant j'avais l'impression d'être face à la tentation la plus violente de ma vie. C'est comme si on m'avait mis face à une dizaine de femmes nues et que j'étais attaché, condamné à les observer se câliner sans que je puisse intervenir. Mais je tombai finalement dans un sommeil plutôt réparateur et fit un rêve plutôt étrange: je volais dans le désert dans une étrange machine qui devait être d'origine Saibogu, le tout en chantant une sorte d'hymne à la gloire d'Oniri. C'était plutôt agréable en fin de compte puisque j'avais carrément l'impression de pouvoir sentir le vent me caresser le visage. Un vent qui par ailleurs se fit de plus en plus fort jusqu'à ce qu'une tornade apparaisse sur la trajectoire de mon véhicule volant. Tornade que je ne pu par ailleurs pas éviter malgré mes efforts désespérés. Je me réveillai en sursaut mais je n'étais plus dans mon lit mais contre l'un des murs de la pièce, la tête en bas et les jambes en l'air. Je glissai ensuite sur le côté pour me retrouvé allongé contre le sol froid de la chambre et comprit plus ou moins rapidement que Yami m'avait éjecté du lit. - " Heu... Qu'est-ce que j'ai fais pour mériter ça?" questionnai-je en me redressant et en me passant une main sur mon oeil valide comme pour mieux le décoller. " C'est de l'abus de pouvoir, ça! Parfaitement!" Zyria y alla de son petit commentaire alors qu'il s'étirait confortablement contre la noiraude et une nouvelle pointe de jalousie se manifesta à son encontre tandis que je remarquais que ma virilité était au garde-à-vous. Gêné, je m'empressai de leur tourner le dos comme si je trouvais un soudain intérêt au mur. À me voir réagir ainsi, la Kestueki allait encore croire que j'aimais me faire martyriser. Est-ce qu'elle croirait alors que c'était le meilleur moyen de m'exciter? Si c'était le cas j'étais mal barré! Je décidai donc de faire en sorte de dévier un peu l'intérêt qu'ils avaient pour ma personne en allongeant mon bras et mes doigts pour saisir le fennec et tenter de le balancer par la fenêtre. - " Je t'avais prévenu que je n'accepterais plus un seul commen..." fis-je avant de m'interrompre pour pousser un cri de douleur lorsque les crocs de l'animal s'enfoncèrent dans ma chair. " Lâââââche-moi saleté de boule de poils!!!" Nous entamâmes une sorte de danse comique tandis que je gigotais dans tous les sens pour tenter de me libérer de cette épouvantable étreinte, cognant le kuchi contre les murs ou Yami pour tenter de le faire lâcher prise. Mais rien n'y fit et je tombai finalement de tout mon long sur le dos avec Zyria sur mon torse. Ce dernier me décocha un regard noir tout en montrant ses petits crocs et je levai les deux mains en l'air comme pour lui signifier que je me rendais. - " Très bien, très bien..." soufflai-je sur le ton de la conciliation. " Je me rends! Satisfait?" - " Pas vraiment non! Mais je m'en contenterai!" fit-il en descendant de ma personne pour rejoindre Yami. " Pervers!" Les propriétaires ne nous firent pas payer les dégâts dans la chambre vu l'aide que nous avions apportée au village la veille. Néanmoins on pouvait clairement lire dans leur regard de la désapprobation même si le mari y alla d'un petit commentaire salace sur ce qu'il pensait être nos ébats amoureux. Visiblement il pensait que nous avions mis en pratique l'art du bounga bounga toute la nuit et une certaine envie se lisait dans ses yeux comme s'il regrettait sa jeunesse et la vigueur qui allait avec. Après un petit déjeuner rapide, nous reprîmes notre marche dans le désert. Je restai silencieux une bonne partie de la journée puisque j'avais l'impression d'avoir été traité injustement par la noiraude. Je n'avais pourtant rien tenté à son égard et voila que je m'en étais pris plein la tronche. Alors ouais, je boudais! Na! Nous remontâmes le long de la frontière en direction du Nord et arrivâmes quelques heures plus tard dans un autre village. À un juger par les bûchers encore fumants, ils avaient également subis une attaque la nuit dernière. On nous accueillit avec joie comme si les habitants pensaient que nous avions été envoyés expressément pour leur porter assistance. Ce qui n'était pas totalement faux même si nous ne pouvions nous attarder dans un seul village. Yami me proposa ensuite de rester sur place en espérant que le village serait à nouveau attaquer cette nuit. Vu que nous avions senti des présences autours de nous plus ou moins toute la journée et avions pu observer des chacals nous observer de loin depuis le sommet d'une dune ou l'autre, il y avait fort à parier que nous risquions de nous faire attaquer. J'avais comme l'impression que le Kuchi qui menait ces créatures du désert avaient fait de notre altercation de la veille une affaire personnelle. - " Ce serait bien de pouvoir les suivre oui mais ces bestioles sont sacrément rapides ces bestioles!" fis-je en réponse avant de me tourner vers Zyria. " Va demander à ton maître si nous pouvons franchir la frontière avec Ame si nous devions découvrir que le camp se trouve sur leur territoire. Ou alors au moins avertir le groupe de Shinobis de notre position pour qu'ils nous rejoignent pour prendre le relais si jamais les créatures échappaient à notre juridiction!" Le fennec leva son regard félin vers moi et tapota de la queue sur le sable comme s'il attendait quelque chose. Je compris assez rapidement de quoi il était question: - " S'il-te-plaît!" - " Tu vois quand tu veux... Ok, je reviens! Ne bougez pas de là!" Ce que nous fîmes! Nous dûmes attendre quelques heures que le fennec revienne et nous en profitâmes pour aller nous désaltérer sur une terrasse. De temps à autre j'allongeais mes jambes pour prendre de la hauteur et surveiller les environs et plus précisément la frontière. De mon point de vue surélevé je m'assurais ainsi régulièrement que des humains ou autre créature n'entraient pas sur le territoire de Kaze no Kuni. Mais je ne trouvai à nouveau nulle trace de ces prétendus déserteurs de Konoha ou alors ils étaient vraiment malins et prenaient grand soin à ne pas être repérés. Ce jeu du chat et de la souris m'exaspérait mais il avait également le don de réveiller en moi mon instinct de chasseur. Car je ne comptais pas être la proie plus longtemps... Zyria revint quelques minutes avant la tombée de la nuit et nous annonça que notre requête avait été acceptée par les autorités d'Ame. Les shinobis envoyés pour nous épauler avaient dû évidemment demander l'autorisation à leur supérieur avant de nous autoriser à pénétrer sur leur territoire mais maintenant que tout était clair nous avions une chance de trouver ce supposé camp de déserteurs. Du moins si tout se passait comme prévu et que nous avions la "chance" de nous faire attaquer à nouveau. Ne restait plus qu'à voir si les chacals allaient remettre ça cette nuit... - " Bon et bien il ne reste plus qu'à attendre..." fis-je en tirant une bouffée sur ma cigarette. Le tout en adressant un clin d'oeil à la noiraude à mes côtés...
|
| | | Informations Grade : Seigneur du Vent Messages : 1480 Rang : S
| (#) Sujet: Re: [Rang C] Vous ne passereeeeeez pas!!! [Yamouch] Ven 14 Nov 2014 - 0:00 | |
| - Music ♫:
Ainsi donc, Zirya avait pu transmettre notre demande qui avait été accepté par ses maîtres. Nous avions donc l'autorisation de franchir les frontières d'Ame en cas de besoin et nous aurions peut être même la chance d'avoir l'une de leur escouade pour nous aider dans notre tâche. Il ne nous restait plus qu'à attendre que les chacals se montrent pour que l'on puisse les exterminer et en laisser en vie pour les suivre jusqu'au repaire du commanditaire de leurs actions.
Contrairement à la nuit précédente, la présence animale ne tardait pas à se manifester. Le chacal noir était là : imposant, son être exultait d'une grande puissance. Il était entouré de deux de ses congénères. Trois prédateurs ?! Sérieusement ? Nous avions réussi à en malmener une dizaine la veille et ils ne se manifestaient que par trois ?! C'était à n'y rien comprendre ! Les villageois s'étaient rués dans leurs habitations tandis que les gardes brandissaient leurs armes. Nous les dissuadions d'intervenir et les priâmes de nous laisser faire. L'impérial chacal s'approcha de nous d'un pas lent mais assuré, s'arrêtant a bonne distance comme pour feinter toute agressivité avant de s'exprimer :
« Comme vous pouvez le voir, nous ne sommes pas là pour créer la panique. Veuillez nous suivre, notre maître veut vous parler. »
Là dessus, il nous tournait le dos et s'engouffrait dans la nuit, suivi de ses acolytes. Shinji et moi nous toisâmes un instant, nous demandant si cela était une bonne idée. Nous ne savions rien de nos attaquants et s'il s'avérait que les traîtres étaient les responsables de tout ce raffut, nous nous trouverions dans une situation délicate face à cette différence numérique. Pourtant quelles options s'offraient a nous mise à part celle-ci ? Nous avions nous même dans l'idée de les poursuivre jusqu'à leur base. La différence résidait dans le fait qu'en ses circonstances, l'ennemi savait que nous allions arriver et se préparait même à cela : qui sait quels genres de pièges ils avaient pu nous préparer. Toutefois, nous n'avions qu'un seul moyen de le savoir !
Nous ne traînions pas à le rattraper mais restions tout de même a distance suffisante au cas où... Après un peu plus d'une heure de cavale, un campement se révélait au loin. Il n'y avait pour ainsi dire qu'une seule tente et relativement petite alors où bien la bande de nukenins faisaient avec les moyens du bords ou bien le maître était le seul organisateur de tout ceci...
Avec prudence, nous nous approchions de la tente, un feu crépitant non loin d'elle pour offrir chaleur et lumière sur ce campement sommaire. Un homme sortait de l'habitacle, il était visiblement seul, à moins que d'autres ce soient dissimulés dans l'ombre. Il devait avoir la trentaine mais ses traits tirés et ses cernes lui donnait une bonne dizaine d'années supplémentaire au moins. Son visage fatigué, contrastait avec l'immense sourire qu'il nous faisait pour nous accueillir : c'est bien simple, c'était typiquement le même sourire qu'avait pu arborer Megami avant de torturer ses victimes. Lunette vissée sur le nez, il avait des allures de savant fou plutôt que de shinobis. Je n'en étais pas encore certaine mais à le voir, je pensais qu'il n'avait rien a voir avec les traîtres de Konoha. Il semblait agir seul, se complaisant dans son délire sanguinaire. Sa démarche mal assurée et ses pas le faisant se mouvoir au radar, il était légèrement voûté ce qui accentuait l'effet de son âge avancé impunément. Sa voix rocailleuse résonnait dans sa gorge comme s'il n'avait pas émit le moindre son depuis longtemps :
« Vous voilà enfin ! Vous qui souhaitez stopper mon défouloir !!! »
Cet homme était ou drogué ou complètement fou.
« Shadow, je te remercie de me les avoir amenés ! J'aurais besoin de tes services pour les anéantir ! »
Il nous regardait, gardant son sourire tout en affichant désormais un air sadique et une voix teintée d'enfantillages :
« Oh ! Eh bien oui ! Vous voulez m'empêcher de m'amuser et de prendre ma revanche : il va falloir en payer le prix ! »
Le chacal hurlait et claquait des dents, bientôt imité par les deux autres. L'homme retourna se terrer dans sa tente pendant que Shadow nous fonçait dessus, tout crocs dehors. Il nous fallait tirer tout cela au clair et savoir s'il agissait vraiment seul mais pour l'heure, nous devions nous débarrasser des nuisibles... |
| | | Informations Grade : Membre du Kyomu Messages : 1238 Rang : A
| (#) Sujet: Re: [Rang C] Vous ne passereeeeeez pas!!! [Yamouch] Ven 14 Nov 2014 - 7:16 | |
|
- ♫:
Je m'étais attendu à un combat contre une nouvelle meute de chacals. Non, à vrai dire j'avais carrément espéré cette affrontement... Pourquoi? Peut-être parce que je souhaitais régler son compte à ce grand chacal noir que j'avais rencontré la veille ou encore parce que j'avais simplement envie d'un peu d'action, de me défouler. La patience n'avait jamais été un de mes points forts et hormis l'attaque de la veille contre le village ou nous nous trouvions, cette expédition le long de la frontière relevait plus de la balade que de la véritable mission. L'inaction me pesait et mon rongeait lentement de l'intérieur comme un poison qu'on aurait insinué dans mes veines. J'avais toujours été de ceux qui préféraient agir que parler et c'était sans doute ce qui pouvait expliquer mon impatience à me jeter dans la gueule du loup ou, en l'occurrence, du chacal... - " La première bestiole qui se pointe est pour moi..." déclarai-je à ma charmante partenaire alors que nous arpentions les rues du village frontalier. " Spécialement si elle est plus grande que les autres, noire et qu'elle..." Je ne terminai pas ma phrase car une ombre s'avançait avec prudence dans la clarté projetée par les torches autours de nous. Je reconnus sans difficulté l'invocation que j'avais eu le désagréable plaisir de rencontrer la veille et me fendit d'un sourire prédateur à son attention. - " ...parle!" Pour parler, il parla d'ailleurs... Cette fois il nous proposait de le suivre pour rencontrer son maître sans toutefois nous donner plus de détails quant à son identité. Je baladai mon regard sur les deux autres chacals qui l'accompagnaient en me demandant si nous n'avions pas meilleur temps de le massacrer sur place mais je me refoulai bien vite cette idée pourtant séduisante: si nous voulions avoir une chance de résoudre le mystère de ces attaques et surtout le responsable qui se trouvait en amont, j'avais meilleur temps de réfréner un temps les pulsions qui me démangeaient. Yami était visiblement du même avis que moi, comme je pus le découvrir en croisant son regard. C'était intéressant de constater que nous n'avions guère besoin de mots pour nous comprendre. Un signe que nous nous étions rapprochés avec le temps et les épreuves endurées ensemble... Le Kuchiyose avait disparu dans la nuit sombre sitôt sa requête présentée et il était inutile de discuter avec lui. Il souhaitait qu'on le suive? Alors soit! Nous aurions tout le temps de régler nos différents plus tard. Car si j'étais curieux de savoir qui était ce fameux maître, il n'en restait pas moins que j'étais pratiquement certain que rien ne pouvait justifier ses agissements. Et il allait payer pour les morts et les dégâts qu'il avait infligé aux villages frontaliers de Kaze no Kuni. Ce fut donc avec résignation et volonté que nous suivîmes le quatuor dans les ténèbres vers une destination que je n'espérais pas trop lointaine. Destination que nous atteignîmes finalement à peine une heure plus tard après notre départ... Il s'agissait d'un campement somme tout sommaire, avec une seule tente devant laquelle un feu ronronnant projetait de douces lueurs. Nous approchâmes prudemment de ce lieu, prêts à faire face à tout danger qui surgirait de l'ombre. Mais nulle menace ne vint perturber les derniers mètres de notre progression et un homme sortit finalement de derrière les tentures pour nous accueillir. Il portait des lunettes qui lui donnait un air d'érudit et dans lesquelles se reflétaient les flammes chancelantes du feu de camp. Son sourire semblait sincère mais sûrement un peu trop prononcé pour être annonciateur de bonnes nouvelles. Et lorsqu'il prit la parole pour s'exprimer d'une voix rocailleuse qui contrastait avec son apparence civilisée, le doute ne fut plus permis: il nous avait fait venir pour nous tuer! L'inconnu termina sa courte tirade en nous disant qu'il fallait désormais payer le prix de notre intervention et je fis claquer mon poing dans ma main opposée avant de lui décocher un léger sourire en coin: - " C'est dingue j'allais dire la même chose!" fis-je d'une voix assurée tandis qu'il retournait dans sa tente. " C'est ça, va cacher ta vilaine tête!" Je me mis dos à Yami tandis que Zyria prenait place entre nos jambes, le pelage hérissé et les babines retroussées. Les deux chacals et l'invocation tentaient de nous encercler avec l'espoir sûrement de nous attaquer à l'unisson. N'avaient-ils pas vu ce que nous avions fait à leurs congénères la veille? S'ils agissaient ainsi c'est que ce Shadow pensait sérieusement qu'il pouvait nous vaincre tout comme son maître par ailleurs. Ce qui n'annonçait rien de bon... Néanmoins maintenant que nous avions trouvé le responsable des attaques sur les villages il était hors de question de lui laisser ne serait-ce que la moindre occasion de nous fausser compagnie. - " Je m'occupe des bestioles Yami!" annonçai-je d'une voix qui ne souffrait aucune discussion. " Va régler son compte à ce type..." C'était évidemment le désir de me mesurer à l'invocation qui me motivait mais pas seulement: les capacités de Yami étaient parfaites pour dominer un adversaire pour peu qu'elle puisse lui prendre de son sang. Elle serait plus à même de le maîtriser que moi, j'en étais pratiquement certain. Quant à moi je comptais bien lui donner le temps dont elle avait besoin pour capturer cet imbécile qui avait cru pouvoir attaquer impunément le peuple et le territoire de Kaze no Kuni et qui avait eu la bêtise de croire que se terrer derrière la frontière lui offrirait une quelconque protection... - " Je t'avais dit qu'on se retrouverait..." annonça Shadow en me tournant autours à la manière d'un prédateur ayant pris sa proie au piège. - " Ravi que ça n'ait pas pris trop longtemps!" - " Tu feras moins le fier dans quelques instants!" Il décocha un regard appuyé à ses deux congénères et je compris qu'il leur ordonnait de m'attaquer. J'avais appris la veille qu'ils aimaient bondir sur le dos de leurs cibles et je fis donc un peu en arrière au moment où les deux chacals passaient à l'assaut. Je les saisis par l'encolure alors qu'ils atterrissaient à l'endroit où je me trouvais la seconde d'avant avant de tourner sur moi-même, entortillant mon corps et allongeant mes bras pour me donner amplitude et élan. J'entraînai les deux bestioles dans mon mouvement avant de les relâcher quelques instants plus tard, les envoyant voler à plusieurs dizaines de mètres dans l'obscurité. Quelque chose me disait qu'ils n'allaient pas apprécier l'atterrissage suite à mon petit hommage à la toupie... - " On dirait bien que c'est entre toi et moi maintenant..." fis-je en lui décochant un sourire mauvais. " Essaie de ne pas crever trop vite d'accord?" - " Pauvre imbécile..." rétorqua l'autre sur un ton condescendant. " Tu n'imagines même pas la différence de niveau qui nous sépare!" - " Et si tu me faisais voir hein?" Il ne se fit pas prier et prit rapidement de l'élan avant de me charger. J'allongeai mon bras pour frapper mon adversaire à quatre pattes mais un mur de terre surgit du sol devant lui. Mon poing s'écrasa contre la roche et le choc me vrilla le bras tandis que Shadow prenait appui sur sa création pour me bondir dessus. J'eus juste le temps de lever mon autre main devant moi pour me protéger instinctivement avant d'être projeté au sol par la masse de l'animal. Ses crocs acérés se refermèrent sur mon avant-bras et je sentis un flot de sang chaud couler sur ma peau en même temps qu'une violente douleur qui se propagea dans tout mon être. Couché sur le dos, maintenu au sol par le Kuchiyose que je n'avais pas imaginé si lourd, je me débattis pour tenter de me libérer de l'étreinte de sa morsure. Ce qui ne provoqua qu'une douleur plus grande encore alors que ses crocs lacéraient ma chair et que ses griffes me labouraient le torse avec fureur. J'abandonnai rapidement l'idée de me libérer et l'adrénaline qui coulait en moi me poussa à passer à l'offensive à mon tour. Je n'avais plus qu'un seul désir: le faire souffrir en retour! J'utilisai mon poing libre pour frapper à de multiples reprises le flanc de Shadow jusqu'à lui arracher un jappement de souffrance en retour puis glissai mes jambes repliées sous lui avant de le propulser en arrière. Il tomba à son tour sur le dos et roula sur le côté avant de se redresser pour me faire face, la gueule pleine de sang. Mon sang... - " Tu... Tu es sacrément rapide!" avouai-je en jetant un regard à mon avant-bras déchiré. Je perdais beaucoup de sang et la douleur était atroce, sans parler du fait que je n'avais pratiquement plus de sensations dans mon membre blessé. L'invocation quant à elle semblait en pleine forme, à peine perturbée par les coups que je lui avais infligés. - " Je vais te déchirer en morceaux!" se contenta-t-il de répondre, le regard luisant de malice. " Et je vais prendre mon temps ça je peux te l'assurer! Je me délecterai de ta souffrance jusqu'à ce que la dernière parcelle de vie t'ait quitté!" - " Comme c'est original..." soupirai-je en me remettant en garde. Il me chargea une nouvelle fois et cette fois-ci je couru à sa rencontre avant de lui décocher un coup de pied retourné pour le cueillir au moment où il bondirait sur moi. Mais ma manoeuvre se solda par un échec et le chacal évita l'assaut en se déportant sur le côté puis en me percutant de plein fouet au niveau du torse. Il m'envoya rouler en arrière et je tentai de me redresser, sonné. Juste à temps pour le voir ouvrir la gueule et tenter de la refermer au niveau de mon cou. Je n'aurais pas le temps d'éviter la morsure et j'en étais conscient. Cette fois s'en était fini de moi... Je fermai les yeux, prêt à recevoir cette étreinte mortelle mais un bruit de détonation résonna juste à côté de moi. Shadow fut projeté sur le côté, son flanc carbonisé par une attaque katon que je n'avais pas vu venir. Je tournai le regard pour en chercher l'origine et vit Zyria à quelques mètres de moi, fermement campé sur ses quatre pattes. - " Baka! Tu m'en dois une!" - " Avec plaisir ouais! Je retire tout ce que j'ai pu dire sur toi!" - " C'est ça ouais! Relève-toi, l'autre revient à la charge!" Shadow s'était en effet redressé et me chargeait à nouveau. Non, en fait il chargeait Zyria, visiblement déterminé à ce venger de l'attaquer du petit fennec. Je fis appel à mon affinité raïton et des éclairs commencèrent à courir le long de ma peau, parfaitement visibles dans cette obscurité. Ma vitesse amplifiée, je bondis sur le coté pour décocher un coup de coude au chacal alors qu'il passait comme une furie à côté de moi. Il rebondit à son tour contre le sol avant de se redresser avec une agilité toute animale. - " Va vers Yami Zyria! Je vais m'en sortir seul!" fis-je en lui décochant un rapide regard au fennec. " Allez!" - " Même avec lui elle n'a aucune chance contre mon maître!" se moqua Shadow. - " On voit bien que tu ne l'as connais pas!" Je ne comptais de toute façon pas débattre avec lui sur ce sujet. Nous bondîmes à nouveau l'un contre l'autre et cette fois-ci le raïton me donna l'avantage, m'offrant la vitesse qui me faisait cruellement défaut jusque-là. J'évitai l'attaque de mon adversaire et me glissai dans son dos, enroulant mon bras encore valide autours de l'encolure du chacal avant de serrer de toutes mes forces. Je fis de même avec mes jambes que je croisa sous le ventre de l'invocation de manière à rester plaqué contre lui, dans son dos. Une lutte purement physique s'engagea et je cru plus d'une fois que j'allais lâcher tellement Shadow se débattait avec fureur. Mais ses mouvements se firent peu à peu moins alertes et il tomba finalement sur le sol tandis que le manque d'air commençait à avoir raison de lui. - " Crève saleté!" murmurai-je au niveau de ses longues oreilles. J'imprimai alors un mouvement sec à mon bras et je sentis un craquement retentir clairement tandis que sa nuque se rompait. Je restai quelques instants immobile comme pour m'assurer que ce n'était pas une illusion et que le chacal avait effectivement rendu l'âme avant de relâcher ma prise et tomber sur le dos à ses côtés. Le souffle court, J'observai un instant le ciel étoilé et failli sombrer dans l'inconscience avant que l'image du visage de Yami s'impose à moi dans mes pensées. Comment s'en sortait-elle de son côté? Avait-elle besoin d'aide? Je me redressai sur mes genoux avec peine, le sang que j'avais perdu commençant sérieusement à se faire sentir. Mon bras et mon torse sérieusement entaillés, les mouvements brusques que j'avais fait avec accéléré la perte de ce précieux fluide vital. Le vertige commençaient à se manifester et mon champ de vision semblait atténué par une sorte de voile sombre. Je réussis néanmoins tant bien que mal à me relever pour marcher en direction de la tente d'une démarche titubante. Qu'allais-je trouver en arrivant? Aurais-je seulement la force d'aller la rejoindre?
|
| | | Informations Grade : Seigneur du Vent Messages : 1480 Rang : S
| (#) Sujet: Re: [Rang C] Vous ne passereeeeeez pas!!! [Yamouch] Ven 14 Nov 2014 - 15:23 | |
| - Music ♫:
L'affrontement allait commencer. Shadow et sa bande tournait autour de nous comme les proies qu'ils s'imaginaient que nous étions. Shinji me demandait d'aller m'occuper du fou furieux tandis qu'il réglerait le compte des chacals. Je pestais intérieurement car l'idée d'affronter une invocation n'était pas pour me déplaire ! Toutefois, je m'empressais de quitter le cercle que les bête avait crée autour de nous, faisant claquer mon fouet sur le sol à la façon d'un dompteur pour les faire s'écarter et ainsi me sortir de cette zone.
Je me ruais alors dans la tente, menaçante. L'homme s'affairait à son bureau improvisé, un livre grand ouvert se trouvait sur ce dernier toutefois, je ne parvenais pas à lire son contenu et pourtant, je me doutais que cela n'étais pas un banal ouvrage. Je le toisais et le questionnais tandis qu'il riait sous cape :
« Pourquoi faites vous cela ? Quelles sont vos motivations? »
« Mes motivations ?! Devrais-je en avoir ?!! Attendez oui j'en ai ! Annihiler la race humaine ! Cette race si corrompue qui se croit puissante et au dessus du reste et qui traite ses semblables comme des moins que rien s'ils ne sont pas dans leurs normes sociales !!! MOURIR ! VOUS DEVEZ TOUS MOURIR ! »
Je vois... Cet homme nageait en plein délire. Le voir s'agiter comme une souris tentant d'intimider le chat qui sommeillait en moi m’agaçait au plus haut point et je dû refréner mes ardeurs et contenir mon adrénaline pour ne pas lui faire la peau sur l'instant. Je cherchais a dialoguer pour en apprendre davantage mais la tension qui m'habitait avait raison de ma patience limitée :
« C'est à vous de vous faire une place dans la chaîne alimentaire ! A vous seul de voir si vous voulez tuer ou être tué ! Si vous avez été victime de ces traitements c'est parce que vous étiez trop faible ou trop lâche pour vous en sortir par vous même ! »
« TAISEZ VOUS ! »
Visiblement mes paroles l'énervait : c'était tant mieux. Ce qui au préalable était une corvée se révélait être un véritable moyen de pression pour cette âme torturée. Mes yeux luisaient d'avidité : je romprais sa volonté et je briserais sa vie ! Le plaisir me galvanisait face à ma proie qui m'implorait de me taire à moi, la prédatrice qui se nourrissait et se délectait de la peur de ses ennemis... « Les chacals aussi imposent leur respect tout comme les hommes le font entre eux. Sollicités leur aide pour accomplir la base besogne pendant que vous vous terrez là a attendre qu'ils agissent pour vous ne vous place guère mieux que ces hommes que vous détestez tant ! Vous qui profitez de la force de votre invocation pour parvenir à vos fins ! »
« LA FERME !!!! »
L'homme posait ses mains de part et d'autre de son crâne, fixant le sol, un air plein de déréliction s'affichant sur son visage. Il saisissait un couteau sur son bureau et pointait l'arme blanche dans ma direction : il insufflait une affinité fuuton a la lame, envoyant cette dernière léviter dans ma direction. Ne m'attendant pas à cela, le couteau vint se planter dans mon épaule gauche tandis que mes traits se déformait sous la douleur et que je taisais un râle plaintif sous l'effet de l'affliction que je ressentais. Mon sang s'écoula de la plaie alors que je retirais l'arme et la laissait tomber sur l'asphalte, regardant l'homme avec toute la noirceur et l'inhumanité donc j'étais capable :
« Vous allez regretter cela ! »
A peine avais-je finis ma phrase, que je faisais partir un fouet de sang de ma blessure, rendant ce dernier tranchant avec quelques mudras de ma propre affinité fuuton. Je faisais claquer le fouet dans sa direction, qu'il esquivait avec aisance mais ce n'était pas lui que je visais mais bel et bien le bureau et le précieux livre qui s'y trouvait, sectionnant net ces derniers en deux. Le visage teinté d'horreur, l'homme semblait plus fou que jamais en hurlant un « non » à la limite du déchirement. J'arborais pour ma part un sourire satisfait bien que mon épaule me face atrocement souffrir. Je coagulais ma plaie pour stopper le saignement et dégainais ma faux a double lames située dans mon dos. L'espace clos et restreint me faciliterais la tâche mais je ne voulais pas le tuer seulement le blesser pour l'interroger.
Au même instant, j'écarquillais les yeux de surprises en sentant l'odeur du sang de Shinji de façon prononcée. Un élan de panique me traversait alors que l'homme, fou de rage, m'adressait un sillon de vent tranchant que je parvenais a esquiver de justesse. Cela avait assez duré ! Je faisais rapidement tournoyer ma faux devant moi avant de parvenir a entailler mon adversaire. Je récoltais ensuite son nectar sur mes lames, attrapant le fluide du bout de mes doigts que je portais à ma bouche d'un air satisfaite : s'en était fini de lui...
Son état lamentable le laissait comme une vulgaire poupée de chiffon alors que j'avais profondément découpé la chair de son torse : il pleurait de douleur. Zirya apparu dans la tente au moment même où je tendais la main dans la direction de l’aliéné , lui arrachant de nouveaux hurlements tant la souffrance se montrait vive. Je savourais pleinement ce spectacle et cette prise de contrôle. Tordant mon poignet dans sa direction, je resserrais ses veines et modifiais sa pression sanguine a en faire plier ses organes. Il crachait une gerbe de sang et je le toisais de ma hauteur, satisfaite :
«Maintenant tu vas me dire si tu es tout seul dans ton petit délire de revanche stupide ou pas ! »
Il refusait de coopérer : prévisible. Je resserrais mon étreinte sanglante et il agonisait, en sueur avant de dire qu'il n'avait besoin de personnes. Il agissait donc en parfait solitaire. Il était si inutile... Je m'approchais de l'homme où de ce qu'il en restait, retirant ma pression sur lui puis attrapais par le cou la chose sanguinolente à mes pieds et la soulevait du sol, enfonçant ma main à l'intérieur de l'abdomen ouvert de ma victime qui hurlait davantage. Il se vidait de son sang et avait surement des organes touchés, il ne sen remettrait pas. Je portais ma main ensanglantée a ma bouche et laissait courir ma langue dessus pour savourer ma victoire tout en lui annonçant la couleur :
« Tu as de la chance ! Dans ma grande bonté je vais t'achever pour que tu ne souffres pas plus longtemps ! »
Un grand sourire s'étirait sur mes lèvres alors que j'attrapais le couteau trempé de mon sang sur le sol et que je le regardais dans les yeux, tenant la lame a bout portant de sa poitrine avant d'ajouter :
« Longue vie au Roi... »
Là dessus, j'enfonçais l'arme avec laquelle il m'avait blessé dans son thorax, atteignant son cœur. Ce fut rapide. Je relâchais le corps qui tomba, inerte avant que Zirya me demande de retrouver rapidement Shinji : ce que je fis. Il n'était pas étonnant que j'avais senti fortement l'odeur de son sang plus tôt... son torse était strié de griffures profondes et il avait perdu beaucoup de sang. Il tenait a peine debout et s'effondra dans mes bras lorsque j'arrivais à sa hauteur. Je l'allongeais, constatant les dégâts et décidais de rouvrir ma blessure, m'arrachant une plainte bien sentie avant de prélever de mon élixir pour recouvrir ses plaies et de les colmater légèrement pour éviter tant bien que mal une hémorragie trop importante. Je concentrais également mon chakra pour accélérer ma régénération sanguine bien que celle-ci ne me donnerait que du sang contaminé par ma maladie mais tant pis : la vie de Shinji était en jeu et j'allais lui donner de mon sang sain et conserver pour moi celui que j'étais en train de me fabriquer rapidement même si ce dernier s'avérait nocif pour mon propre corps...
J'ordonnais a Zirya de courir chercher ses maîtres car je doutais être en mesure de marcher ou de faire quoi que ce soit après ce que je m'apprêtais a faire. Le fennec parti, je vidais ma gourde d'eau et la remplissait avec mon propre sang : cela serait plus simple a avaler pour mon compagnon. Ce dernier était à la limite de l'inconscience et je faisais en sorte de le maintenir éveillé. Alors qu'il était en train de boire le liquide vermeil qui s'écoulait dans sa bouche et que je devais faire circuler avec mon chakra à l'intérieur de lui pour éviter le rejet, je sentais les forces m'abandonner. La tête me tournait et mon manque de chakra se faisait sentir tout comme le sang nocif qui composait majoritairement mes veines désormais. Lorsqu'il but la dernière goutte, je m'écroulais sur le sable froid à ses côtés, tombant dans l’inconscience. |
| | | Informations Grade : Membre du Kyomu Messages : 1238 Rang : A
| (#) Sujet: Re: [Rang C] Vous ne passereeeeeez pas!!! [Yamouch] Lun 17 Nov 2014 - 14:44 | |
|
- ♫:
J'eus vaguement conscience de m'effondrer dans les bras de Yami lorsque cette dernière sortit de la tente. Un mince sourire se dessina sur mon visage tandis que je me réjouissais de sa victoire et donc de la défaite du maître de Shadow. Ce dernier avait donc rejoint son invocation dans la tombe et nous avions par la même occasion assuré la sécurité des villages frontaliers de notre nation. La Ketsueki me tourna sur le dos et je posai ma tête sur ses genoux tout en observant vaguement le ciel dénué de nuages et les étoiles qui baignaient la terre de leur douce clarté. Ma vision se brouilla plusieurs fois mais je fis mon possible pour m'accrocher à la conscience en sachant que se laisser gagner par l'envie de sommeil était une mauvaise chose. Peut-être parce que ce serait le dernier... Je sentis plusieurs pressions sur mes plaies et poussai quelques plaintes étouffées de douleur tout en comprenant que la noiraude les refermait avec son étrange maîtrise du sang. Je plongeai ensuite mon regard dans ses iris rubis alors qu'elle s'affairait à me sauver la mise. Je n'arrivais pas vraiment à discerner son visage ou l'expression qu'elle arborait mais je me sentis coupable de représenter une gêne pour notre équipe, d'être ainsi en position de faiblesse par rapport à celle autours de qui mon existence semblait tourner depuis quelques temps. Quelques instants plus tard je sentis le goulot d'une gourde se poser avec insistance sur mes lèvres et je puisai dans mes forces chancelantes pour avaler son contenu. Une quinte de toux se manifesta rapidement lorsque je compris qu'il s'agissait de sang et je tournai la tête sur le côté comme pour marquer mon dégoût. Mais l'insistance de la demoiselle et ma situation désespérée suffirent à me convaincre que je n'avais guère le choix. Je pris donc sur moi pour boire de longues gorgées de ce fluide vitale encore chaud... Yami disparut ensuite de ma vision tandis qu'un bruit de chute m'indiquait qu'elle s'était écroulée à côté de moi. Je fis de mon mieux pour me retourner sur le flanc et pouvoir ainsi me placer face à elle comme si j'avais besoin de m'accrocher à la vision de son visage délicat pour m'accrocher à la conscience. Mais la fatigue fut la plus forte et m'emporta rapidement tandis que je caressais la joue de la demoiselle comme pour mieux exprimer les remerciements que je n'arrivais pas à prononcer. Je me réveillai un peu plus tard sans savoir combien de temps avait pu s'écouler depuis que j'avais perdu connaissance. Il faisait toujours nuit et une douce brise s'était levée, faisant faiblement voltiger nos cheveux au gré de ses courants. Je me redressai en serrant les dents et effleurai du bout des doigts mes blessures qui s'étaient refermées comme par miracle. Yami avait décidément des dons impressionnants même s'ils avaient souvent le don de me faire peur. Zyria était assis à côté de moi et frappait le sol de sa queue comme pour me signifier son contentement. Il vint ensuite se blottir contre la noiraude et la réalité me rattrapa aussi rapidement qu'une balle tirée par une de ces armes à poudre Saibogu. Je me levai en vitesse et ignorai le vertige qui s'empara de moi avant de me pencher sur la Ketsueki comme pour mieux évaluer son état. - " Elle a besoin de sang!" m'indiqua le fennec d'une voix inquiète. - " Je sais Zyria, je sais..." répondis-je en passant une main dans ses longs cheveux sombres comme la nuit. Je tirai Malaise de son fourreau et l'approchai de mon poignet avant de me raviser: je souhaitais évidemment sauver Yami mais j'étais moi-même encore trop faible pour lui donner de mon propre fluide vital. J'aurais volontiers donné ma vie pour elle vu les sentiments que je lui portais et qu'elle n'avait pas hésité à me sauver la mise. Mais si je perdais à nouveau conscience avant d'avoir pu lui donner suffisamment de sang nous allions y laisser la vie tous les deux. Il fallait que je trouve une autre source de sang. Et vite! Je regardais autours de moi tout en me passant nerveusement une main sur le menton mais nous étions toujours seuls. - " J'ai été avertir mon maître et ses coéquipiers. Ils sont en route mais ils sont descendus loin vers le Sud et ils ne seront sûrement pas là avant quelques heures! Même en pressant le pas..." fit Zyria comme s'il comprenait mes interrogations. - " Ce sera beaucoup trop tard..." - " J'ai fais ce que j'ai pu..." s'excusa-t-il d'un air penaud. - " Je n'en doute pas!" Ma voix était un peu plus cassante que d'ordinaire mais je n'en voulais évidemment pas à la petite invocation, bien au contraire. Mais le stress commençait à me gangréner l'esprit tant j'avais peur que Yami meurs entre mes bras. Elle respirait encore faiblement mais le manque de sang n'allait pas tarder à lui être fatal vu la maladie qui la rongeait. Ou alors Megami allait se manifester puisque elle profitait de ce genre d'occasions pour prendre le dessus. Que ferait-elle alors? Mieux valait ne pas le savoir. De toute façon je n'allais pas laisser ça se produire... Je posai mon oeil valide sur la tente et une lueur d'espoir s'insinua en moi. Je ne savais pas ce qu'il y avait à l'intérieur mais si Yami en était sortie vivante ça signifiait que le maître de Shadow devait par conséquent y avoir trouvé la mort. Et avec un peu de chance... Je me redressai et couru aussi vite que je le pus pour pousser les replis de peau qui constituaient l'enveloppe de la tente. L'homme aux lunettes se trouvait allongé sur le sol, une jambe repliée sous lui et un rictus sur son visage figé pour l'éternité. Du sang avait noirci le sol autours de lui et une lame était plantée profondément au niveau de son coeur tandis que plusieurs plaies recouvraient son corps. Je restai un instant immobile devant cette scène glauque avant de me rappeler que je devais faire vite si je voulais revoir le sourire de Yami illuminer à nouveau son visage. Je saisis l'homme par ses habits et le tirai jusqu'au centre de la pièce. Je pris ensuite une corde que j'attachais à ses pieds avant de le hisser tête à l'envers sur le bout de bois central qui soutenait la tente. Un coup bien ajusté de Malaise lui ouvrit la gorge et libéra un filet de sang qui vint couler le long de son visage puis sur le sol. Je glissai alors la gourde de Yami pour le recueillir et m'accroupis face à ce macabre spectacle. J'avais l'impression que le temps semblait se distorde et s'écoulait plus lentement que d'ordinaire alors que la gourde se remplissait trop lentement à mon goût. Finalement elle déborda et je récupérai rapidement le contenant avant de me hâter de rejoindre la noiraude. Je glissai à mon tour le goulot entre ses lèvres et redressai sa tête avant de verser le fluide vital dans sa gorge en espérant qu'il n'était pas trop tard et surtout qu'elle arriverait à l'ingurgiter en étant inconsciente. Mais les possibilités ne se pressaient pas vraiment au portillon et je n'avais guère d'autres options à explorer vu les circonstances... - " Allez Yami tiens bon!" murmurai-je dans le vide. Je la portai ensuite vers le feu et constatai que son visage avait une teinte moins cadavérique dans la lueur des flammes vacillantes. J'attendis presque une heure jusqu'à ce qu'elle esquisse un petit geste et poussai un long soupire de soulagement, décidant de croire que ce mouvement était un signe positif. - " Je vais la ramener au village où nous avons passé la nuit Zyria! Attends ton maître et rejoignez-nous dès que possible d'accord?" - " Mmh... Ce territoire est à Suna, je ne sais pas si..." - " Je vous donne l'autorisation!" coupai-je. - " Tu n'as pas l'autorité pour ça!" - " Non mais fais comme si c'était le cas d'accord?" fis-je en lui adressant un bref clin d'oeil. " Il faudra de toute façon qu'on ait une discussion avec les Shinobis d'Ame." J'allais ensuite rapidement récupérer le livre tranché en deux que j'avais vu dans la tente et le glissa dans ma sacoche avant de soulever délicatement Yami et allonger mes jambes à leur maximum. J'entamai ensuite une course aussi rapidement que mon état me le permettait dans le désert. Le village ne se trouvait pas à plus d'une heure de marche de l'endroit où nous nous trouvions. Il m'en fallut moins de vingt pour le rejoindre grâce à mon élasticité et je m'empressai de rejoindre l'auberge où nous avions passé la nuit. Après une discussion aussi rapide que brève avec les tenanciers qui nous avaient déjà accueillis à bras ouverts, ces derniers mirent à notre disposition la même chambre que la veille. Je glissai rapidement Yami dans les draps du lit et la recouvrit avec les couvertures jusqu'à la taille. J'utilisai ensuite le sceau dans ma paume gauche pour faire apparaître une bouteille d'alcool et en aspergeai un morceau de tissu avant de nettoyer la plaie de la noiraude au niveau de l'épaule. Elle grimaça dans son inconscience, ce que j'interprétai à nouveau comme un signe positif. Je la bandai ensuite soigneusement avant de replier complètement les couvertures sur elle. Gardant un oeil sur elle, je passai ensuite le reste de la nuit à assembler les pages tranchées du livre de ce fameux "maître" qui se révéla rapidement être une sorte de journal intime. Ce type était un ancien Sunajin qui avait perdu sa famille lors de la guerre contre Konoha dont il estimait Suna responsable. Il n'avait eu de cesse de chercher à se venger en se prenant en retour aux villages les plus faibles comme si tuer des innocents avait suffit à atténuer un peu sa douleur et sa rancoeur. Lorsque je terminai ma lecture le soleil commençait à poindre et en relevant les yeux vers Yami j'eus le plaisir de la voir m'observer, la tête tournée dans ma direction. Je lui décochai un sourire avant de reprendre un air plus contenu, ne sachant pas vraiment si j'avais affaire à Megami ou à Yami. - " Yami?" demandai-je doucement. Elle hocha la tête en réponse et je poussai un soupire de soulagement avant de m'approcher d'elle et m'asseoir à ses côtés sur le lit. - " Salut toi!" fis-je en caressant sa joue du bout des doigts. " Comment tu te sens?" Je lui expliquai ensuite rapidement ce qu'il s'était passé et la remerciai pour son aide. Je lui exposai ensuite le résultat de ma lecture qui indiquait que les traîtres de Konoha et les attaques des villages étaient deux choses bien distinctes. Nous avions résolu l'un des mystères mais il restait toujours l'éventuelle présence de ces fuyards du village de la feuille à résoudre. Peut-être que l'arrivée des Shinobis d'Ame allait nous permettre d'en apprendre plus...
|
| | | Informations Grade : Seigneur du Vent Messages : 1480 Rang : S
| (#) Sujet: Re: [Rang C] Vous ne passereeeeeez pas!!! [Yamouch] Mar 18 Nov 2014 - 11:10 | |
| - Music ♫:
Cette sensation de flottement m'était familière. J'avais déjà ressenti cela mais c'était différent de la dernière fois... Je n'avais pas été plongée dans les méandres de l'inconscience contre mon gré. Non. Que s'était-il passé déjà ? Ah oui ! J'avais sauvé la vie de Shinji en mettant en jeu la mienne... Je ne le regrettais pas. Si je devais mourir maintenant et bien soit ! Je quitterais ma vie avec l'espoir d'en avoir sauvé un autre... Quand avais-je changé à ce point ?
Une douleur fulgurante me frappait l'épaule sans que je ne puisse y riposter ou même ouvrir les yeux : j'étais trop faible... Je voulais dormir encore un peu. Ce point de souffrance était justement là où j'avais reçu un coup de couteau : qu'était-il en train d'arriver à mon corps pour que je ressentes autant d'affliction ? J'étais sure d'être entre de bonnes mains.
Lorsque mes yeux s'éveillèrent sur le monde, je vis un plafond immaculé et plus généralement un chambre familière : celle de l'auberge du village secouru la veille. Shinji était attablé et étudiait un grimoire : le livre que la fou cherchait à protéger. Que recelait-il ? J'observais mon compagnon sans vraiment y croire... Il était en vie et il semblait aller plutôt bien. Il me souriait avant de se renfrogner, m'interrogeant pour savoir si c'était véritablement moi et craignant sans doute que mon état de faiblesse avait permis a Megami, mon hôte parasite, de faire surface et de prendre ma place. J’acquiesçais pour le rassurer. Je n'avais pourtant pas souvenir de m'être battu comme une lionne contre ma Némésis... Peut-être avait-elle simplement décidé de me laisser tranquille pour cette fois...
Shinji se posait à mes côtés et caressait ma joue, me demandant comment je me sentais. Il me remerciait pour mon aide : je secouais la tête comme pour lui signifier que cela n'était pas nécessaire. Il m'apprenait également que l'ouvrage relatait de la vie de l'homme que j'avais abattu et pourquoi il avait agit ainsi : cela ne me surprenait guère, son âme tourmentée avait pris le dessus et sa folie l'avait poussé toujours un peu plus dans le vice au nom d'une revanche futile. Nous étions donc certains d'une chose : les attaques des villages frontaliers et les traîtres de Konoha étaient deux faits bien distinctes et les second n'avaient pas de rapport avec les premiers.
J'étais si soulagée au fond. Il était vivant. Moi aussi. Mes efforts n'avaient pas été vains et nous avions résolu une partie de notre mission : il restait encore a surveiller les frontières durant cette journée pour détecter ou non la présence éventuelles des traîtres de Konoha. Un élan d'enthousiasme s'empara de moi et je me jetais au cou de Shinji, toujours assis sur le lit, le faisant tombée a la renverse alors que je joignais mes lèvres aux siennes. Notre échange langoureux fut toutefois de courte durée puisque la porte de la chambre s'ouvrait à toute volée sur la poignée de shinobis d'Ame accompagnée de Zirya. Ce dernier écarquillait ses grands yeux avant de vociférer :
« ça va ?! On ne vous dérange pas ?! »
Il pestait littéralement. Je me redressais instantanément, honteuse d'avoir été prise sur le fait. Le leader d'Ame se racla un instant la gorge avant d'annoncer :
« Bon... Vous avez l'air d'aller mieux... Passons. Zirya m'a rapporté les faits dans les grandes lignes : inutile donc de me faire votre rapport. Pour notre part, rien à signaler aux frontières de nos pays. Nous retournons a notre poste dès a présent, veuillez nous accompagner. »
Nous acquiesçâmes et nous rendîmes donc de nouveau à la frontière du pays du vent accompagnés par les shinobis d'Ame. Zirya soupirait et avouait que mon état lui avait fait peur et il ajoutait même :
« Tout ça pour sauver la tête de pioche ! »
Le reste de la journée se passait sans encombre. Pas une seule présence n'était à détecter à l'horizon si ce n'était les grains de sable toujours plus vaillants et cinglants dans leur étreinte lorsque les bourrasques soulevaient des tempêtes dans le désert solitaire. Nous restions tout de même aux aguets et fidèles a notre poste malgré la fatigue fulgurante qui nous rongeait après ce que nous avions vécu. Il m'était difficile de bouger mon bras gauche, mon épaule endolorie mettrait quelque temps à se refermer complètement et je pensais sérieusement à aller voir mon médecin préféré pour qu'il me recoud cette plaie et ainsi éviter une cicatrice disgracieuse, mais pour l'heure, je faisais avec et mon bandage improvisé avait l'air de tenir. J'espérais que les premiers soins que j'avais pu apporter a Shinji avait pu faire leur office.
Lorsque la nuit tomba, les shinobis d'Ame nous remerciait pour notre intervention et la fin du calvaire pour les villageois vivants dans la peur des attaques des chacals. Ils nous garantissaient poursuivre leur tour de garde mais de manière plus réduite pour tout de même garder un œil sur des activités extérieures éventuelles : nous serions informés ou sollicités de nouveau dans ce cas. Je les remerciais activement pour leur aide précieuse et m’agenouillais devant Zirya et le grattouillait sous le menton avant de le gratifier lui aussi :
« Merci pour ton aide Zirya. J'espère que nos routes se croiseront à nouveau. »
Ses longues oreilles de fennec s'abaissèrent et ses yeux devinrent plus vitreux alors qu'il semblait triste.
« A la prochaine Vampirella ! »
Je souriais face à ce surnom tout choisi. J'allais mieux grâce au sang que Shinji m'avait fait ingéré mais c'était bien loin d'être suffisant pour aller mieux. Je n'aurais pas d'autre choix que de subir une nouvelle transfusion sanguine en rentrant a Suna : décidément, cette maladie sanguine était vraiment une plaie ! |
| | | Informations Grade : Membre du Kyomu Messages : 1238 Rang : A
| (#) Sujet: Re: [Rang C] Vous ne passereeeeeez pas!!! [Yamouch] Mar 18 Nov 2014 - 19:44 | |
|
- ♫:
Je sentis immédiatement un poids s'ôter de ma poitrine alors que je prenais conscience que c'était bel et bien Yami qui se trouvait en face de moi et non cette saloperie de Megami. J'avais envie de lui dire à quel point j'étais soulagé et la peur qu'elle m'avait faite, lui exprimer ma reconnaissance de m'avoir sauvée bien plus que par de simples mots qui ne pourraient jamais refléter les sentiments qui m'habitaient. Mais la noiraude me prit de cours et se jeta littéralement à mon cou avant de m'attirer contre elle, me faisant tomber à sa suite contre le lit. Ses lèvres s'unirent aux miennes avec une passion que j'avais souvent imaginée sans vraiment réussir à l'espérer tant les choses étaient compliquées entre nous. C'était également la première fois qu'elle agissait de sa propre initiative alors que d'ordinaire c'était moi qui était demandeur de ce genre de marques d'affections charnelles. Je ne me fis évidemment pas prier pour répondre à son baiser et nos langues s'unirent avec un mélange de délicatesse et de passion. Mais comme bien trop souvent dans ce genre de cas, la porte s'ouvrit à la volée. Ce qui nous coupa évidemment dans notre élan tandis que nous relevions les yeux vers les intrus qui osaient ainsi nous déranger. Qui sait où ce baiser aurait pu nous mener si on nous avait laissé ne serait-ce qu'une vingtaine de minutes supplémentaires? Pour le coup j'étais franchement irrité de voir les shinobis d'Ame se pointer. On les avait attendu pratiquement toute la nuit et il fallait bien évidemment qu'ils se manifestent quand les choses devenaient franchement intéressantes et que leur aide n'était plus vraiment nécessaire... Zyria semblait le plus étonné de tous mais c'était plus ou moins normal dans le mesure où il ne savait pas vraiment le lien qui nous unissait le Ketsueki et moi. Et puis il faut dire qu'elle s'était montrée plutôt froide ces derniers jours ce qui était également logique vu que nous étions en mission. Son air étonné de fennec mal léché m'arracha un sourire goguenard. Il semblait presque jaloux ou en tout cas semblait ne pas goûter à notre échange. Pour une fois que les rôles étaient inversés. - " Ben si tu vois, vous nous dérangez un peu là Zyria!" répondis-je presque immédiatement. Ceux d'Ame semblaient plus mesurés et une fois la surprise passée ils nous demandèrent de les suivre d'une façon qui ne me plaisait pas particulièrement. Ils étaient sur notre territoire et se permettaient de dicter la marche à suivre tout en nous faisant la grâce de nous éviter de leur faire un rapport. - " Veuillez nous suivre, s'il-vous-plaît!" corrigeai-je sur un ton catégorique. " Aux dernières nouvelles nous sommes sur notre territoire et vous n'êtes guère en mesure de nous dicter notre conduite!" Nous acceptâmes néanmoins de les suivre après nous être rapidement débarbouillés et avoir préparé nos affaires. Je glissai le livre dans mon sac avec la ferme intention de le joindre à notre rapport une fois que nous serions rentrés. Il nous restait à présent encore une journée à patrouiller le long de la frontière pour déceler d'éventuelles traces des traîtres de Konoha avant de pouvoir finalement rentrer à Suna et prendre un repos bien mérité. Nous étions tout deux affaiblis par le combat de la veille et si nous avions échappé à la mort notre corps se rappelait douloureusement à notre bon souvenir. Je n'étais pas particulièrement de bonne humeur aujourd'hui. J'étais passé à peu de choses près du paradis en l'enfer, d'un baiser longtemps espéré à une patrouille en plein désert en compagnie d'étrangers et d'un fennec irritant. Ce dernier y alla d'ailleurs de son commentaire en me traitant de tête de pioche après avoir avoué à Yami qu'il s'était inquiété de son état et qu'il avait eu peur qu'elle y reste. Et moi donc... - " Moi aussi je vais bien Zyria, merci de t'en soucier! La tête de pioche apprécie!" maugréai-je en shootant dans le sable pour lui en envoyer une gerbe dans le pelage. " Oups, pardon!" - " Baka!" fit-il en s'ébrouant pour s'en débarrasser. Le reste de la journée se déroula sans que la moindre rencontre ne vienne perturber notre progression le long de la frontière. S'il y avait des traîtres dans les parages ils restaient toujours aussi discrets. Et vu que les shinobis d'Ame ne trouvaient nulle trace de leur présence en notre compagnie et que les autres patrouilles n'avaient pas fait de rapports qui semblaient indiquer qu'ils se trouvaient également sur leur territoire, nous en vînmes à la conclusion qu'il s'agissait sûrement d'une fausse alerte. Ho bien sûr trois jours n'étaient guère suffisants pour exclure définitivement leur présence mais nous pouvions compter sur les ninjas du pays voisin pour continuer à surveiller leurs terres. Lorsque la nuit tomba il fut temps de nous séparer, notre mission étant accomplie. Elle laissait un goût de semi-victoire car si nous avions réussi à déjouer les attaques sur les villages de Kaze no Kuni, il n'en restait pas moins que nous ne savions toujours pas si ces fuyards de Konoha avaient élu domicile à Ame. Mais cela ne nous concernait pas vraiment dans la mesure où ils ne se trouvaient pas sur notre territoire et que l'affaire concernait surtout nos voisins. Quoi qu'il en soit nous leur assurâmes qu'ils pouvaient compter sur nous en cas de besoin et les invitâmes même à donner des nouvelles régulières en envoyant des missives à Suna. Libre aux autorités de notre village de réagir avec les mesures qu'ils jugeraient les plus adéquates en cas de soucis ou de manifestation de ces traîtres. J'étais plutôt soulagé de rentrer enfin à la maison et de laisser derrière nous trois jours éprouvants mais j'eus tout de même un léger déchirement au coeur à l'idée de ne plus voir Zyria. Je ne savais pas vraiment si je l'appréciais ou pas mais entre deux phrases assassines il avait toutefois prit le temps de me sauver la vie contre Shadow. Et ça je ne pouvais pas vraiment l'oublier. Je le laissai faire ses adieux à Yami et soupirai lorsqu'il la qualifia d'un surnom débile comme s'il cherchait à la flatter. Ce qui sembla marcher par ailleurs. Je m'agenouillai ensuite face à lui et lui tapotai le haut du crâne. - " Adieu l'asticot! Prends soin de toi!" fis-je simplement en lui décochant un sourire carnassier. " C'était plutôt sympa en fin de compte, hein?" - " Ouais, j'ai bien aimé le moment où tu as failli te faire déchiqueter ça je dois le reconnaître!" - " Allez je sais bien que tu m'aimes bien sinon tu ne m'aurais pas sauvé la mise! Arrête de faire le dur!" Il me décocha un sourire denté et je ne sus pas vraiment comment l’interpréter. Je choisis finalement d'opter pour une marque d'affection et, du moins, de consentement silencieux. Nous fîmes également nos adieux aux shinobis d'Ame avant de reprendre la direction de Suna une fois qu'ils se furent eux-même éloignés de leur côté. Ce faisant je capturai délicatement la main de Yami et glissai mes doigts entre les siens tout en lui décochant un regard malicieux. - " Rappelle-moi de te sauver la vie plus souvent si j'ai droit à des remerciements comme ce matin..." fis-je sur un ton léger avant de lui décocher un clin d’œil. " D'ailleurs à ce propos... On a pas pu terminer ce qu'on avait commencé il me semble, non?" Elle leva les yeux au ciel avec un léger sourire au coin des lèvres comme pour me signaler que notre chance était passée et qu'il fallait que j'attende la suivante. Pas grave, j'avais l'habitude...
|
| | | | | | | | [Rang C] Vous ne passereeeeeez pas!!! [Yamouch] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|