Encore une journée destinée au tour de garde. Décidément, je me demandais bien ce que je pouvais avoir fait de mal pour mériter un tel supplice. D'autant plus de jour, où il fallait affronter la dure constance du désert. Cette fois-ci, il n'y aurai probablement pas d'explosion pour me distraire ni quoique ce fut d'autre. Le soleil tapait haut dans le ciel, et la chaleur était des plus cuisantes. Je portais mon habituel pochon à capuchon afin de me protéger de son ardeur. Mon visage en parti voilé, je fixais l'horizon au travers de mes lunettes de soleil sans rien n’apercevoir qui daigne attirer mon attention. Seulement du sable et encore du sable à perte de vue. Voilà qui se révélait particulièrement lassant, les heures s'écoulaient alors qu'elles me paraissaient interminable. Faisant le tour de la grande muraille qui entourait le village, je parvins finalement jusqu'aux voix illusionnés, le petit chef d’œuvre technologique de mon clan. Je ne pus m'empêcher d'éprouver une certaine fierté à l'avisant depuis ma hauteur. Ce fut alors que j’aperçus au loin une étrange silhouette se détacher des dunes de sable.

Elle ne semblait aucunement humaine, mais davantage animal. Pourtant, je demeurai persuadé qu'il n'existait aucune créature de ce genre dans le désert. Que pouvait-elle bien faire ici ? La bête continua se s'avancer, sans crainte, avec toujours cette lenteur qui caractérisai un animal blessé. Son pelage semblait étonnement clair. Après plusieurs instant passé à l'épier de loin, je pus finalement comprendre ce qu'il en retournait, du moins en parti. Je dus me frotter les yeux et me pincer la jour histoire de m'assurer que je n'étais nullement en train d'halluciner ou de rêver, mais non. Il s'agissait bel et bien d'une panthère, une panthère blanche qui plus cela étant. D'où pouvait-elle bien venir ? La pauvre semblait dans un sacré état. D'autant plus que son pelage immaculé ne faisait qu’attiser les rayons du soleil ainsi que sa morsure ardente. De nombreux coup de soleil et plaque rougeâtre couvrait son corps. J'en vins à passer que la bête s'était définitivement égaré, bien que cette idée demeurait toujours aussi difficile à croire.

Constatant qu'aucun garde ne se trouvait dans les environs, je pris moi-même l'initiative de m'approcher en faisant tout de même preuve d'un minimum de prudence. Arrivée devant l'entrée principal, l'animal se mit à gratter la paroi rocheuse comme s'il souhaitait entrer. Ce comportement me fit décocher un haussement de sourcil. Cette chose était vraiment curieuse. Décidément, mes tours de gardes avaient tendance à attirer des événements assez incongrus. La bête remarqua soudainement ma présence, poussant un rugissement agressif, envers ma personne, je me dépêchai de sortir mon fusil à une main pour le pointer dans sa direction. Je ne tenais pas spécialement à liquider ce genre de bête en voie d'instinction, mais je ne comptais aucunement la laisser m'approcher. Restant immobile, je la toisai d'un air intrigué.

-Doucement mon minou, je ne te veux pas de mal. Du moins pour l'instant....

Figes d'une voix qui se voulait calme dénuée d'agressivité. Je pensais alors qu'il me fallait éviter d'avoir l'air menaçante sans quoi elle n'hésiterai pas à me sauter à la gorge. Ce à quoi je me serais vus dans l'obligation de la réduire en bouillit. Je n'éprouvai pas particulièrement de pitié pour cette chose, simplement une curiosité certaine que je me devais s'assouvir.

Encore et encore en train de penser, aujourd'hui, je me suis décidé à suivre une thérapie, mes envies de meurtre ne cessez pas et à cause de ça je pourrais être emprisonné à vie ...
J'allais dans un endroit reculé de Konoha, pour me remettre en question et surement apprendre à maitriser mon pouvoir Gekei.

J'avais faim, ma transformation est une fourmi, mais par rapport aux autres insectes, je suis carnivore bizarre oui.
Je n'allais pas chasser, il n'y a rien dans ce pays, tout n'est que sable.

*Je déteste ce monde*Disait-il en crachant.

Oui je déteste ce monde comme il déteste les miens, Suna a cru que j'allais oublier ce jour ou je ne fais que souffrir, depuis ce jours ma haine s'engendre encore et encore. Je sentais une présence, mais pas une présence normale comme d'habitude, je sentais que nous étions liés.

Mmm.

C'était bizarre, je me laissais guider par cette sensation, mes pouvoirs n'étaient pas encore très développé mais j'arrivais quand même à ressentir quelque chose. Il y avait cette voix en moi qui ne me laissait jamais, c'était cette voix qui m'incitait au meurtre.

La sensation me guidait toujours, une fois arrivé il y avait deux femmes dont une que je ne connaissais pas mais qui me faisait de l'effet, oui de l'effet car c'était-une Gekei, mi-femme mi-lion, elle était à moitié par terre comme, complétement assoiffé.
L'autre femme, je la connaissais de vu, elle, ne m'avait certainement jamais vu.

Recule.

C'était le seul mot que je lâchais, un Gekei n'hésiterais pas à tuer pour ça survie.

C'est une Gekei, tout comme moi laisse moi lui parler.

La bête s’emblait prêtre à rendre son dernier souffle. Cela ne m’empêcha pas néanmoins de demeurer sur mes gardes. En effet un animal acculé et à bout de force demeurait des plus dangereux, car sa réaction pouvait être imprévisible. Je n’étais nullement à l’abri d’un élan de vélocité de la part de la bête pour qu’elle ne me saute à la gorge. Je gardai donc le canon de mon arme pointait sur ma cible, restant aux aguets en m’attendant à toute éventuelle réaction négative de la part de la sauvage. Elle qui s’approchait, à la démarche vacillante et tremblotante, à son corps maigre brûlé par le soleil, duquel la chair, rabattu sur ses os par l’absence de graisses, laissait lisibles les marques de ses côtes ainsi qu’un creux dérangeant dans son abdomen. Je me surpris à éprouver de la pitié pour cette pathétique créature. Peut-être devais-je l’achever ? Cette idée me semblait être la meilleur pour elle. La pauvre avait déjà suffisamment souffert comme cela, il serait sans doute mieux pour elle de mettre un terme à ses tourments en l’achevant sur place.

Ce faisant, et avec cette sainte idée à l’esprit, je pointais le canon de mon arme directement sur la tête de la cible afin de faire mouche sur le coup. Je pouvais bien lui accorder cela. Une mort sans souffrance. Elle avait tout de même eut le mérite d’arriver jusqu’ici et je n’osai même pas savoir tout ce qu’elle avait pu traverser avant, ne serait-ce que, d’arriver aux portes du désert.

Cependant, avant que je n’appuie sur la détente pour ainsi mettre fin à sa misérable existence, quelque chose des plus étranges se passa sous mes yeux. La panthère blanche, s’effondra sur le sol, inerte, puis entrepris une étrange mutation, la rendant temporairement difforme avant que sa chair ne vienne à épouser les contours d’une silhouette humaine féminine. Plus tard je me rendis compte qu’il ne s’agissait pas une femme, mais d’une fille, voir une gamine. Elle semblait si jeune, et son corps mutilés et tout en os rendait son âge difficilement déterminable. Je ne pus m’empêcher d’afficher une mine décomposée devant l’inconvenu et sordide spectacle qui venait de se dérouler sous mes yeux. Décidemment, moi qui détester effectuait des tours de garde, car jugeant cela ennuyeux, j’étais à chaque fois servit par un lot d’évènement plus qu’étranges.

Ce fut à ce moment-là qu’un type tout droit sorti de nulle part se ramena pour faire son malin. Il proclamait que cette fille était une Gekei et qu’elle lui revenait de droit. Personnellement je n’avais aucune idée de qui il s’agissait. Ses traits n’éveillaient aucun sentiment de familiarité en moi. Bien au contraire, son visage ne m’inspirait rien. On ne faisait pas plus random comme tête. Toujours fut-il, qu’à mon sens, et d’un point de vu externe, j’en venais juste à constater qu’un type louche a l’air pas commode cherchait à s’emparer d’une enfant nue, malade et blessée en plein milieu du désert. J’ignorai ce qu’être un Gekei signifiait, néanmoins, je ne comptais pas la laisser entre les mains de ce pervers. Je lui lançai alors un regard dédaigneux suivit d’un plissement de sourcil accompagné d’un demi sourire gêné de sorte à lui faire comprendre qu’il disait n’importe quoi et n’avait absolument pas sa place dans cette situation.

-Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, elle est inconsciente et sans doute en train de mourir. Je pense que te parler doit faire partie de la dernière de ses priorités. Maintenant si tu permets, j’ai mieux à faire que de perdre mon temps avec toi.

Ce faisant, je défis mon poncho pour enrouler la petite à l’intérieur, cachant ainsi sa nudité et protégeant sa peau des affres du soleil ardant qui, haut dans le ciel, brillait de tout son zénith. Je la soulevai ensuite dans mes bras puis m’élançais vers la grande muraille du village, grimpant cette dernière, puis la traversa pour finalement prendre la direction de l’hôpital en espérant qu’il ne soit pas trop tard et que l’on parvienne à la sauver.

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