Le désert de Suna et ces vastes étendues, je commençais à m'ennuyer de me balader sans rien avoir à faire, j'avais besoin de divertissement. Je passais de dune en dune, croisant parfois un petit lézard ou un scorpion... J'avais de quoi manger au moins dans ce désert, je parlais des lézards, mais j'en avais marre, j'avais envie d'autre chose de meilleur. Je continuais mon petit chemin en subissant des rafales de vent légèrement douloureuse à cause du sable, mais le vent avait un avantage, il amenait les sons et j'entendais alors un son qui me parlait, comme des personnes qui parlaient, des bruits bizarres. Je me précipitais vers ce lieu et en me dépêchant, je pouvais y voir une petite caravane de nomade, ils devaient être 4 ou 5, des vieilles personnes qui marchandaient... C'était un bon divertissement et ils avaient sûrement de quoi manger et de l'argent, histoire de me refaire un peu.

Je descendais rapidement la dune qui me séparait d'eux et je me mettais face à leur convoi de fortune. Il me regardait sans rien dire alors que je me mettais à sourire, je préparais l'un de mes kunais... Sans demander quoi que ce soit, je fonçais sur l'un d'eux rapidement et j'immobilisais un vieil homme en mettant mon kunai sous sa gorge. Je souriais en pouvant sentir la peur de ces types, ils ne bougeaient pas. Je pointais alors mon kunai vers l'un des autres gars tout en me méfiant que l'autre ne tentait pas une chose suicidaire pour lui. Je n'avais pas envie de les tuer tout de suite je voulais m'amuser avant.

« Toi là, tu peux me dire ce que tu transportes ? Et ne tente rien de stupide où le sang de ton ami coulera héhéhé. »

Le gars tremblait de peur, j'adorais cela, je me sentais revivre parmi l'aridité de ce désert. Il retirait alors la bâche de sa caravane et je pouvais découvrir un tas d'épices, viandes séchées et d'autres choses. J'avais une simple envie aussi, briser le cou de ce pauvre vieil homme, entendre le dernier bruit de la vie se faire retirer de mes mains, c'était tellement jouissif. J'observais pour voir s'il y avait de l'argent.

« Vous devez avoir une caisse, de l'argent de vos ventes non ? »

Un des autres types venaient alors à parler de manière brutal.

« On n'a rien à part cela, prenez ce que vous voulez et laissez nous en paix ! »

Mauvaise réponse, je prenais alors mon kunai et je le jetais rapidement en sa direction, celui-ci venait se planter dans sa cuisse. Il hurlait de douleur tout en s'écroulant au sol et tenant sa jambe. Je prenais alors un autre kunai tout en resserrant mes liens sur le vieil homme.

« Je ne me répéterais pas, je veux votre argent et votre nourriture. La prochaine fois, je plante mon kunai dans le front de votre ami... »

Alors que je prenais un grand plaisir à tourmenter et torturer ces pauvres marchands, je me faisais interrompre par une fille et 4 peluches... enfin 3 grosses et une énorme et je ne rêvais pas, il s'agissait bien d'ours et d'oursons. Je pensais que l'ivresse que me donnait la souffrance de ces gens m'était monté à la tête et je me pinçais légèrement. C'était bien réel et il y avait cette jeune fille aux longs cheveux noirs, assez étrange... surtout des ours dans le désert, elle venait peut-être d'un cirque ou alors c'était un vrai tortionnaire d'avoir des ours dans un tel climat. Peu après, j'entendais alors sa douce mélodie et elle me demandait de le lâcher. Je ne pouvais pas m'empêcher de rire bruyamment et je regardais la fille aux ours tout en tenant fermement ce type .

« Qui es tu pour me donner des ordres, tu sembles être une paysanne et qui élève des ours en plus ahahahaha. »

Une paysanne, j'aimais ce terme pour désigner les personnes d'un rang inférieur aux miens, je n'oubliais pas d'où je venais et ce genre de fille me servait et ne me donnait aucun ordre. Je la regardais un peu mieux en passant ma langue le long de mon kunai. Après tout, j'allais faire ce qu'elle me demandait. D'un geste rapide, je brisais la nuque de ce vieux type et je balançais son corps un peu plus loin. Je n'avais aucune pitié, ce n'était que du gibier pour moi, un être sans intérêt comme beaucoup dans son monde de désolation, la vie n'avait plus aucun prix, seule la souffrance me nourrissait et me permettait de continuer. J'avançais alors de quelques pas, les ours semblaient sur leurs gardes, je n'hésiterais pas à en faire des steak s'ils m'approchaient.

« Tu vois, je peux coopérer quand je le veux, j'ai lâché ce type et je les délivrais de ces souffrances par la même occasion, un beau geste n'est ce pas ? »

Les autres types étaient autour du corps du vieil homme, alors qu'un autre commençait à soigner celui que j'avais blessé... Tant de tristesse et cela me faisait rire de plus en plus. Mais je me concentrais maintenant sur ma nouvelle proie, cette jeune fille avec ces ours. Elle n'était pas très bavarde, je voulais lui délier la langue.

« Tu comptes faire quoi maintenant, un numéro de cirque avec tes peluches . Je suis bon prince, j'ai eu ma dose de sang, tu peux encore fuir tant que tu peux. »

Elle n'avait pas l'allure d'un ninja et puis je n'en connaissais que très peu. Tout ce que je voulais, c'était finir ce que j'avais commencé et ensuite reparti vers d'autres lieux afin de m'y entraîner et développer mes techniques. Dans ma folie, j'avais oublié une chose essentiel, me présenter, comme je le faisais toujours avant de faire un acte odieux.

« Tu n'as pas décliné ton identité, je serais plus poli que toi. Je me nomme Jisetsu Arekushi et toi petite brebis ? »

Sans avoir eu le temps de réagir, un nuage de sable se former autour de moi réduisant fortement ma visibilité... Saloperie cette fille n'était pas une de ces paysannes venant d'un cirque. Mais je ne paniquais pas et je fermais mes yeux afin de ne pas subir les effets désagréables du sable. J'en profitais alors pour réfléchir et savoir quoi faire de cette situation dans laquelle je m'étais mis. J'étais incroyablement heureux de tout cela et alors que le sable se dissipait, je pouvais voir des ours face à moi, la jeune femme me lançant un regard que j'aimais et sans même savoir faire quoi que ce soit, mes pieds se voyaient embourbés en grande partie réduisant ma mobilité. Peu après, une entrave venait bloquer la majorité de mes mouvements... Je croyais bien que j'étais tombé sur un Shinobi de haut niveau... Sale affaire étant donné que je n'avais pas encore la force de me mesurer au plus grand.

Elle semblait pouvoir guérir, j'avais brisé la nuque de ce type et pourtant, il était toujours vivant. Pendant ce temps, la jeune fille bondissait vers moi, elle n'avait pas l'air contente et cela me faisait rire encore plus. Elle me demandait qu'elle était la sensation d'être prisonnier et si je ne chiais pas dans mon froc... J'avais vu l'horreur de ce monde, une tel chose ne me faisait pas peur du tout. J'observais alors chaque parcelle de son corps lentement afin d'essayer de voir la moindre tentative de jutsu et je lui faisais mon plus beau sourire.

« Je suis surpris, mais si tu penses que je vais avoir peur de toi, tu te mets les doigts où je pense, je connais l'horreur de ce monde. En réanimant ce type, tu ne fais que prolonger sa vie de calvaire, alors que je lui offrais la délivrance, la paix, la joie de ne plus souffrir de cette vie. C'est toi la criminelle ahahahaha. »


Mes discours semblaient totalement fous, mais je savais de quoi je parlais. Je devais maintenant trouver un moyen de me dégager. Je tentais alors une bête manœuvre en accélérant chaque partie de mon corps pour provoquer des vibrations afin de craqueler ma prison... Je tentais cela pendant plusieurs secondes mais en vain... La prise était trop forte... c'était un jutsu puissant pour me retenir de la sorte. J'étais pris au piège et je ne savais pas vraiment quoi faire pour m'en sortir, j'étais vraiment à sa merci...Je ne devais pas paniquer pour autant.

« Une entrave bien puissante, je peux savoir ton nom ? A moi qu'éleveuse d'ours te convienne ? Situation amusante, je ne peux plus bouger, tu vas faire quoi de moi ? Me tuer, me livrer ou me laisser pourrir dans le désert ? Entre nous, la troisième option n'est pas mal ahahahah. »

Je pensais à la troisième car c'était la meilleur pour moi, mais j'allais tenter une manœuvre totalement folle.

« Et puis, le mal est réparé, ce type va bien apparemment, tu pourrais me laisser continuer ma route, je veux bien quitter le pays au pire et je dois rejoindre mon sensei... il doit sûrement me chercher d'ailleurs et il vaudrait mieux pour toi ne pas tomber sur lui. Il est moins coopérant que moi. »

Je ne savais pas si celui qui m'avait proposé de le suivre était connu ou puissant, mais autant me servir de cela pour une éventuelle protection...

Elle ne disait rien mais je sentais une forte sensation de froid venir de mes pieds et monter de plus en plus avant de s'arrêter à l'endroit où cela aurait été critique. Elle me demandait d'arrêter de parler, je ne comptais pas lui obéir j'aimais taper la discussion et puis, m'enlever le moyen de me reproduire. J'en riais, ce n'était pas ça qui allait me faire peur. J'avais perdu toute envie de léguer mon don, je savais que j'allais mourir sans descendance. Elle se rapprochait alors un peu plus de moi, je pouvais voir son visage d'une rare blancheur pour une fille venant du désert, elle ne devait pas s'exposer beaucoup au soleil. Cette stupidité me faisait éclater de rire intérieurement. Puis venait le moment tant attendu et dont je me doutais.Elle arrivait à ma hauteur et me tenait le menton, je pouvais voir son superbe regard et j'en profitais pour faire de même en lui montrant mes yeux dorée qui me permettaient de faire pas mal de chose amusante, même si c'était encore assez basique, elle voulait me livrer aux autorités des sunajins... Un petit séjour à l'ombre et nourri, pourquoi pas et elle me donnait un surnom que j'adorais, je n'aurais pas pu trouver mieux et elle en riait, j'étais sûr que je lui plaisais à cette fille.

« J'adore le nom que tu m'as trouvé, c'est vraiment ça ahahahaha. »

Elle redescendait un peu et elle me parlait d'un drôle de nom que je ne connaissais pas.

« Je suis de Mizu no Kuni, je ne sais pas de quoi tu parles... »

Elle enchaînait en jouant un peu la carte de la provocation, même si je trouvais cela totalement puéril. Vu ma situation, je pouvais lui dire, le pire... Je ne savais même pas s'il était connu.

« Il se nomme Katano Yusuke et crois-moi, tu l'aurais en face de toi, je ne pense pas que tu aurais l'assurance que tu as face à moi. Ce type veut bien m'enseigner certaines choses, toujours bon de me servir de lui n'est ce pas . Ahahaha »

Je n'avais pas beaucoup de considération pour qui que ce soit, même si je me devais d'être loyal. Pour le moment, je devais trouver une solution pour me sortir de là.

« Maintenant que tu me connais moi et le nom de mon sensei, tu ne pourrais pas me dire qui tu es et d'où tu viens, vu ton allure, tu ne dois pas être une sunajin non ? »

Je n'aimais pas une chose, c'était d'être un prisonnier, j'avais été dans une cage dorée pendant des années, la je passais à une cage boueuse...

« Tu ne voudrais pas me délivrer, vu ton niveau, je ne tenterais pas une fuite, tu me rattraperais facilement surtout que tes peluches doivent avoir un odorat des plus développé.»

Pour une fois, je ne mentais pas, je n'aurais rien tenté de stupide et de me faire tuer sur place.

Après avoir prononcé le nom de Katano Yusuke, une flamme semblait jaillir de la jeune femme qui venait me mettre un kunai sous la gorge. Je n’effaçais toujours pas mon sourire, cela m'amusait réellement. Elle croyait me tenir, être en position de force, c'était certain, mais elle ne savait pas quelle épée de Damoclès qui pesait sur sa tête prête à frapper à tout moment. Elle semblait rapidement se calmer et elle reculait doucement, restant sur ces gardes. Elle donnait alors une série d'instructions aux ours... rapides pour envoyer un message à un type que je ne connaissais pas, un supérieur peut être. Je regardais tout cela de manière très relax, je ne paniquais plus, car je ne lui avais révélé que la partie visible de l'iceberg.

Elle continuait à parler et elle demandait de faire venir ses deux élèves... intéressant, il serait un échange un plus intéressant, on pourrait même les tuer. Elle venait alors près de moi et elle m'imposait un sceau, me prévenant que si je m'éloignais de trop, j'aurais le droit à d'horribles douleurs... Je n'avais pas peur de souffrir, mais je la regardais avec mes yeux dorés et je me mettais à rire très très fort. Elle n'était pas bête du tout...

« Pas mal, comme je t'ai dit, je ne tenterais pas de fuir... Mais ce que tu fais n'est pas vraiment malin de ta part, sauf ce sceau. Mais en faisant venir tes élèves, comme j'ai pu l'entendre. Tu n'as pas peur pour leur vie . Je ne suis peut-être pas puissant, mais j'ai des senseis qui tueraient sans peine tes élèves... »

Des senseis...oui, j'avais oublié de lui préciser ce petit détail de ma part.

« Je ne te menace pas, mais tu voudrais vraiment te mettre à dos plusieurs Jisetsu de renom et Katano Yusuke ou alors on trouve un arrangement, on discute et on évite un bain de sang inutile avec des pertes lourdes ? »

Je la regardais fixement, je ne riais plus du tout, j'étais vraiment sérieux dans ce que je disais. J'avais la chance et l'art de me faire ami rapidement avec les bonnes personnes, maintenant je me devais de trouver une astuces et rapidement.

« Alors, tu comptes vraiment me faire prisonnier ? »

Je commençais à concentrer le chakra dans mes yeux... Je pouvais tenter une attaque simplement pour gagner un peu de temps, mais rien de plus...

Décidément, cette femme me surprenait de plus en plus, je m’exécutais sans trop rien dire, il était clair que tenter quelque chose serait suicidaire de ma part vu la situation qu'elle dominait clairement. Ce désert était immense et il fallait que je tombe sur une Shinobi aussi puissante, je n'avais vraiment pas de chance, comme toujours. Elle me parlait alors de chaque personne auxquelles je pensais, incroyable... Elle savait tout et cela ne semblait pas du tout l'intimider... Je ne savais plus trop quoi faire ni comment réagir à tout cela. J'étais une proie et je ne savais pas revenir en arrière, c'était une bonne leçon ceci dit, je me devrais d'être plus discret à l'avenir si je me sortais de cette situation.

Alors qu'elle continuait son monologue, j'en déduisais qu'elle devait être originaire de Kiri... Elle me défaisait alors de ma prison de terre en me disant de me mettre en route, mais je ne le faisais pas et tel un gamin je lui balançais un petit caillou dans le front avant de me diriger sauvagement vers elle. J'étais en rage rien qu'à l'idée qu'elle pouvait être de Kiri.

« Tu me fais des leçons de moral, mais j'en déduis que tu es de Kiri avec ce que tu me dis... »

Je serrais fortement mes poings, mon chakra se concentrait sans que je ne puisse le contrôler dans mes yeux. Je ne voulais qu'une chose, des réponses.

« Si c'est le cas, tu me juges sur ce que je fais, mais c'est à cause de lâche comme toi que je suis devenu ainsi. Où étiez-vous quand ma famille c'est fait massacré, en train de cuvé ?? Ou en voyant ton jolie visage, tu faisais la belle à des hommes pour satisfaire leurs plaisirs au lieu de faire ton devoir de ninja ? Toi et tout les autres kirijins ne sont qu'un tas de fiandes putrides qui ne méritent que le mépris. »

Sans hésiter, je lui crachais au visage, elle pouvait me tabasser, me geler, m'enterrer vivant. Rien de tout cela ne calmerait ma rage que j'avais envers se village de lâche, de profiteurs, de manipulateurs et qui abandonnaient les siens à la moindre occasion.

« Tu vas m'emmener où ? Voir d'autres kirijins qui se seraient réfugiés, me questionner, tu voudrais savoir où se trouve Katano, Demon, Gabushi ? »

J'étais tellement en rage que je n'hésitais pas à tout lui révéler, elle représentait tout ce que je détestais. Mais j'avais gardé une petite surprise, j'avais envoyé un faucon disant que je me baladais dans le désert de Suna et que l'on se retrouverait à la frontière pour partir tous ensemble vers une autre destination.

« Dis moi ton nom maintenant, que je puisse savoir de quel clan de lâche tu viens ! »

J'avais déjà un doute, la glace était le pouvoir des Samui... les pires de Kiri à mes yeux!

A peine mon geste effectué, l'ours me sautait dessus et je le fixais de mon regard dorée, je ne craignais pas cette bête même si je la savais puissante vu ce qu'elle pouvait faire. Elle me disait de ne plus jamais insulter Yuki... J'avais au moins un nom et j'en déduis par là qu'il s'agissait d'un kuchyiose... C'était intéressant, je n'avais jamais vu cela...peu de temps après, elle demandait à son ours de me laisser et j'en profitais pour me redresser, lâchant quelques insultes entre mes dents aux sujets de cette peluche. Elle disparaissait ensuite dans un nuage de fumée.

Je croyais au pire quand je voyais la shinobi effectuer plusieurs mudra, mais rien de bien dramatique, elle avait formait un igloo dans le désert... Je n'aurais jamais cru cela possible, mais je ne connaissais quasi rien du monde ninja en général. Il y avait deux sièges et elle m'ordonnait de m'asseoir... Je le faisais, pas par obéissance mais j'avais très chaud et ce siège allait me faire un grand bien. Elle finissait par se présenter, Samui Yuki... Je me doutais bien de son nom de famille et elle n'avait que 15 ans... J'étais surpris. Elle était originaire du pays de la neige.

Pour une fois, j'écoutais sans rien dire, elle me parlait alors de son enfance et que ma souffrance n'était pas isolé, tout les clans avaient subit ce genre de perte pendant la grande guerre... J'étais assez mal au courant, je me devais de le reconnaître vu que je n'avais jamais quitté le domaine familial.
Elle enchaînait alors sur l'homme qui était mon sensei... J'avouais qu'il lui avait pris quelque chose de sacré et que cet acte était odieux... Son timbre était vraiment triste et indirectement cela me calmait car j'avais l'impression que cette fille avait autant de souffrance en elle que moi.

Je continuais à écouter et ce que j'entendais, je n'en revenais pas... Elle connaissait les Jisetsu et je savais qu'elle était sincère, mais je n'avais pas du tout la même vision de mon clan. Mon père était un shinobi et comme un gardien, c'était pourquoi il ne quittait jamais notre domaine, mais je ne savais pas pourquoi et elle continuait en me disant qu'il y avait des archibes là où elle voulait m'emmener comme prisonnier. Je voulais rester libre, mais en savoir plus sur mon clan était une chose essentiel pour moi.

Elle finissait par se redresser et l'igloo disparaissait petit à petit, je faisais de même. Et je voyais bien en elle, la rage qu'elle avait envers Katano Yusuke.

« Je n'ai pas l'habitude de ça, mais je dois te remercier pour ces infos précieuses. Je ne suis peut être qu'une pourriture parmi tant d'autre. Mais je ne m'amuserais jamais à trahir qui que ce soit, juste par honneur. »

Je m'approchais doucement d'elle.

« L'acte qu'à fait Katano Yusuke est horrible, mais je ne peux pas le trahir. Je suis seul depuis longtemps, je me rattache un peu à ce que je peux afin de devenir plus fort pour pouvoir me débrouiller tout seul. »

Elle me demandait entre temps de nous remettre en route, je la suivais de près.

« J'ai bien envie de te suivre sans broncher pour en savoir plus sur mon clan et rencontrer l'homme dont tu m'as parlé. Mais si je reste avec toi, aussi puissante que tu sois, ta vie risque d'être fortement en danger. Je sais bien que ma manière d'agir est cruel, mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour le moment afin d'apaiser ma souffrance... Je ne te ferais pas de résistance, je n'en ai pas la puissance. Mais le destin rattrape chacun de nos actes et sensei ou pas, un jours il payera pour ces actes.»

On continuait à marcher à travers le désert.

« Je suppose que tu vas m'emmener dans ta ville pour me faire parler ou alors à vos scientifiques pour prendre mes yeux ? »

Elle se tournait à nouveau vers moi pour me parler de Katano Yusuke et elle me disait clairement qu'il allait me trahir comme il l'avait fait pour les autres. Je l'écoutais, mais la trahison était courante chez les êtres humains, pourquoi s'en étonner. Elle continuait alors en me disant qu'elle préférait me mettre en sécurité plutôt que de permettre à Katano Yusuke d'accroître sa force. Je ne pouvais pas m'empêcher de lâcher un petit rictus. Ce qu'elle me proposait là c'était encore une cage dorée et je ne comptais pas me laisser remettre là-dedans, même si pour cela je ne devais pas avoir accès au savoir des Jisetsu qu'il y avait au Shukai. J'avançais d'un pas lent, car je n'avais pas réellement envie d'aller dans cette alliance de pays neutre.

« Tu vas aussi me garder dans une cage dorée . J'ai déjà été élevé de la sorte... Je ne compte pas retourner dans ce genre de système même si j'avais envie d'en savoir plus au sujet de mon clan. »

Elle me parlait de l'endroit où l'on se dirigeait. Il s'agissait de son camps, certainement aux frontières là où j'avais donné rendez-vous à Demon et Yusuke... Si cela se passer de la sorte, ça risquait de faire pas mal de dégâts à tout niveau, mais je n'en disais rien. J'allais donc rejoindre son coéquipier et une sunajin. Je n'avais pas l'intention de faire du mal à qui que ce soit pour le moment et je répliquais à Samui Yuki aussi vite.

« Je suis peut-être une crapule, mais je ne ferais jamais de mal à une fille, surtout si celle-ci me rappelle un peu ma sœur... »

C'était étrange, mais cette Samui Yuki avait des faux airs à ma jeune sœur, sûrement un pur hasard ou alors je commençais à divaguer sous la chaleur. Elle se tournait de nouveau vers moi pour réagir au danger que je lui disais et elle me montrait une cicatrice pas belle à voir et m'en expliquait l'origine qui était peu commune et, je dois l'avouer, très cruelle.

« Je vois que nous portons tous des cicatrices... »

Elle m'expliquait que je pourrais loger dans ces appartements et avoir accès à tout ce que je voulais sur mon clan, ma famille... Je n'avais pas trop le choix de toute façon, je ne pouvais rien faire face a cette femme qui me surpassait dans tout les domaines.

« Mouais... et je suppose que je ne pourrais toujours pas être à plus de cinquante mètres de toi une fois la bas...ca va vraiment être chouette... »

Je disais cela sur un ton ironique, mais ma destinée était vraiment bizarre et je suivais la kunoichi vers un campement... une partie de mon destin allait se jouer rapidement.

Spoiler:

Nous marchions assez rapidement et la chaleur se faisait moins dense car la nuit commençait à tomber. Je pouvais voir un léger sourire s'afficher sur le visage de la kunoichi à mon égard. Elle m'expliquait alors que je serais accompagné de garde et qu'elle ne m'accompagnerait pas au Shikai, elle avait une mission à effectuer... Elle continuait en me tirant la langue maintenant, je ne réagissais pas. Elle me demandait de rester sage, dans ma situation je n'avais pas trop le choix que d'obéir et apparemment j'allais rencontrer des personnes un peu moins plaisantes. Je me demandais si elle avait averti ces personnes de ce que j'avais faits. La route me semblait très longue et elle disait que je me plaignais, c'était juste une réalité pourtant... Elle me disait que je pourrais m'y plaire et que je la remercierais. Elle était vraiment confiante, pour ma part je n'y croyais pas de trop, je n'avais plus de réel attaché mis à par un but commun, celui de réunifier le clan Jisetsu.

« Me reproduire pour envoyer un enfant droit à la mort... non merci ! »

J'étais bien trop jeune pour penser à cela et je n'avais qu'une envie, c'était d'augmenter ma puissance et mon savoir, avoir un enfant était bien loin dans mes projets. Je l'observais, cette fille était douce et elle pouvait être si meurtrière, voilà ce que le monde Shinobi créait actuellement. Il n'avait pas de place pour la vie, il n'y avait de la place que pour les guerres. Elle finissait par parler de la partie qui m'intéressait le plus. Elle comptait m'enlever le sceau d'ici 2 jours, bonne nouvelle et elle me demandait de coopérer... je n'étais pas encore suicidaire au point de me rebeller envers une garde complète et elle me parlait de ne pas prévenir mes compatriotes sous peine d'avoir encore plus d'ennuis. Je n'allais pas le faire car je ne voulais pas les mettre en danger et je serais certainement plus efficace pour étudier le savoir des Jisetsu pour notre cause, c'était une belle opportunité dans cette cage dorée.

« Je ne vais pas les mettre en danger par pur caprice... Ils se douteront d'eux même de ce qui 'est arrivé ou alors ils penseront que j'ai oublié le rendez vous que nous nous étions fixé auparavant et je ne connais même pas le lieu... »

Je ne mentais pas, je devais être averti, mais je ne savais rien. Nous ne devions plus être loin de son campement, du moins je l'espérais car j'avais envie de me reposer.

« Je suppose que je vais devoir me coltiner les absurdités de tes compatriotes aussi, ils doivent être au courant de ce que j'ai fais... bref, j'ai l'habitude... »