C'était le soir, je me baladais dans Suna guidé par la lune, notre mère à tous, celle-ci éclairait mon visage laissant un reflet ténébreux dût à un reflet argenté sur mon visage orné par mes yeux dorés. Ma chevelure rouge chevauchant mon corps à la musculature éclairé laissant ses dessins visibles aux yeux de toutes les charmantes demoiselles ce baladant dans le centre ville, tout comme moi. A cette heure-ci il n'existait que quelques types d'individus qui ce pavanaient dans les ruelles de notre cité, car dans un désert, la nuit le froid à tendance à s'installer, et oui le climat de Suna n'était pas des plus stables, mais pour un Yamada comme moi insensible à la chaleur, et donc au froid, ce n'était que la dernière de mes préocupations. Oui donc il n'y avait que quelques types d'individus qui déambulaient dans les rues du village, les familles voulant ce balader et profiter de la vision d'une belle lune pleine, les personnes rentrant chez eux car elles sont froids, les familles partant dîner, les commerçants commençant à fermer les boutiques, ou bien, les personnes intéressés par le monde bruyant qu'est celui de la nuit.

Oui je faisais partit des personnes intéressés par ce monde ci, bien qu'aimant être au calme et étant quelqu'un de distingué, j'étais aussi quelqu'un de très intéressé par la gente féminine, et il y avait bien un monde dans lequel celles-ci étaient très présentes et encore plus dévergondés qu'elles le sont déjà (certaines), c'était bien le monde de la nuit. Bien qu'en pleins jour je n'avais aucun mal à attraper une minette, et ce même dans des lieux distingués, j'aimais cependant aussi ses lieux car ils permettaient d'être différent, de ce relâcher, car être un cerveau, crée son lot de tension, je me pause beaucoup de questions, beaucoup trop, et bien que je ne sois absolument pas quelqu'un de stressé, j'aimais décompressé parfois le soir, m'évader avant de repartir en mission ou bien m'entraîner. De plus, ce genre de lieux pouvaient être un moyen de faire des rencontres avec des personnes du même sexe et donc de nouer des liens amicaux, ou bien de faire de simple connaissance, ou sinon il y avait aussi la possibilité que ça ne passe absolument pas et que ça parte en querelle, ce qui arrivait assez souvent.

Mais bon ces lieux pouvaient aussi s'avérer être des endroits où les personnes parlent, et donc où nous pouvons savoir beaucoup de choses sur les nouveautés du village, et j'aimais me tenir à l'écoute, de manière à pouvoir prendre en compte tous les facteur nécessaire lorsque je part en mission, que ça soit les plus ridicules, ou bien les plus complexes, tous peuvent être utile, et même lorsque je venais m'éclater, le simple fait que les personnes n'aient que des soucis secondaire à la bouche, par les temps qui courent, me rassurait et me permettait de passer une agréable soirée, enfin elle n'est vraiment agréable uniquement lorsque l'on ne repart pas seul bien entendu.

J'arrivais donc devant le lieu où la débauche ce faisait entendre sans même être rentré, je pénétrais à l'intérieur de celui-ci, traversais la piste de dans et m'installais au bar, je demandais un Whisky, ce qu'ils avaient de meilleur, sans diluant car les bons Whisky n'étaient appréciable que si ils étaient pure, après quoi, j'allumais une cigarette, je ne fumais pas, mais dans ces lieux je faisais abstractions de cela, et je savais que une clope par mois ne me tuerait pas loin de la. Mais à peine avais-je commencé à la fumer qu'un gamin m'interrompait, après avoir eu l'impolitesse de me pointer du doigt, il me demandait d'éteindre ma cigarette en prétextant qu'il n'avait que 12 ans. Aussi je fis monter la température de ma main, et la cigarette au contacte de mes mains ce consuma et tomba en un tas de cendres dans le récipient fait à cet usage.

"12 ans... Et ils t'ont laissés entrer ? Ils ne surveillent donc rien, tu devrais sortir d'ici petit, tu es trop jeune pour fréquenter ce genre d'endroit."

Lui dis-je avant de placer mes lèvres sur le bord du verre que l'on m'avait servit et de déguster ce délicieux alcool, je ne me préoccupais pas de lui, mais j'avais des principes et celons moi laisser un garçon de son âge dans de tel lieux était quelque chose de complètement irresponsable.

Je regardais cet enfant, oui il était jeune, mais semblait cependant avoir une certaine maturité, il avait ce regard curieux mais intelligent, il n'avait pas l'air vide, il m'évoquait ce genre de gamins un peut perdu mais qui ne sont pas pour autant stupide, bien au contraire, j'appréciais les personnes intelligente, mais ne supportais pas le manque de respect et il était clair que cet enfant avait manqué aux convenances, non seulement il ne c'était pas présenté, mais il m'avait pointé du doigt, chose légèrement déplacé, mais le fait qu'il parle de moi, et m'importune pour une cigarette m'avait profondément choqué, depuis quand un enfant peut-il ce permettre ce genre de remarques et de prise de liberté ? Il semblerait qu'il ait été assez mal éduqué, mais ce n'était pas mon rôle que de refaire l'éducation d'un petit garçon de douze ans présent en boite de nuit pour je ne sais quelles raisons, était-il ici pour les mêmes raisons que moi ? Pour essayer de s'évader ? Je n'en savais rien, il était peut-être un peut jeune pour noyer ses problèmes dans l'alcool et dans des luxures, j'étais exaspéré de voir que le barman lui servait un Whisky malgré son jeune âge.

Mais je ne pus empêcher d'afficher un large sourire lorsque le jeune garçon prit le verre et commença à boire quelques gorgées dedans, on voyait bien qu'il n'appréhendait absolument pas le contenu du liquide, et je vis ses yeux devenir rouge, sa tête ce décomposer, et il semblerait que le jeune garçon ne put s'empêcher de tousser ce qui me fit légèrement rire, après tout lui qui avait l'air si confiant avait perdu toutes crédibilités à mes yeux, déjà qu'il n'en avait pas beaucoup il n'en avait plus du tout. Je comprenais enfin que ce n'était vraiment qu'un gamin, et que le laisser en ces lieux serait irresponsable de ma part, je ne pouvais me le permettre , en tant que Shinobi de Suna j'avais un devoir de protection envers les habitants de notre magnifique cité, et je me devais donc de m'assurer que cet enfant ne fréquente pas plus longtemps ce lieu dépravé où les sept péchés capitaux étaient présents.

Le garçon aux cheveux blanc me soutenait ensuite qu'il ne m'avait jamais donné son âge, il ce trompait d'ailleurs, ensuite il semblait vouloir me chambrer, je ne relevais pas après tout ce n'était que les phrases d'un gamin, la seule phrase qui me fit sourire fut lorsqu'il me dit que le Whiksy était dégueulasse, il n'était simplement pas capable d'apprécier ce genre de liquides avec son petit foie d'enfant voilà tout. Après ça le garçon ce lança dans une description assez détaillé des raisons qui pour lui poussaient les personnes à venir ici, il me montrait d'abord un alcoolique qui semblait en effet noyer son chagrin dans l'alcool, ce genre de personnes n'étaient celons moi absolument pas respectable, puis une femme, exerçant un métier dévalorisant. Il m'expliquait ensuite qu'il était ici pour fuir la réalité, et me demandait pourquoi j'étais ici, allais-je entamer la discussion avec cet enfant ? Oui il valait mieux qu'il parle avec moi plutôt qu'avec un alcoolique.

"Premièrement, tu m'as dis que tu avais 12 ans, ensuite j'imagine que je suis ici pour fuir la réalité aussi, mais surtout parce que j'aime côtoyer les femmes vois-tu.. Enfin, tu ne voudrais pas qu'on parle dans un endroit plus respectueux et moins bruyant ? Dans un restaurant ? Je t'invite si tu veux."

A vrai dire je ne comptais pas vraiment lui laisser le choix, je ne comptais absolument pas le laisser ici, il était bien trop jeune pour ce genre d'endroit et je trouverais débile et irresponsable de ma part de ne pas intervenir.

Je buvais mon verre, et jetais un regard intéressé à une des femmes qui ce pavanait sur la piste de danse, elle m'intéressait et semblait mignonne, sans doute un enfant comme ce garçon n'est-il pas encore intéressé par le sexe opposé, mais en ce qui me concerne j'étais très clairement intéressé par la drague, et je ne m'en cachais pas, je n'étais pas le vulgaire pervers accro au cul, non j'aimais me battre pour acquérir une fille, la mérité, et c'était rare que je perde lorsque j'entamais un jeu de séduction, la défaite n'était pas toléré, mais comme en combat, il faut parfois changer de stratégie ou de cible pour réussir la mission et éviter de la compromettre, cependant ce soir il semblerait que la mission allait être compromise par la faute de ce gamin. Je ne pouvais absolument pas me permettre de le laisser dans un lieu où la décadence et l'ivresse régnaient. Je me devais de le faire sortir d'ici, mais je ne pouvais pas le kidnapper sans prendre le risque d'avoir des ennuis, enfin, en temps normal, en ces lieux ça ne serait pas remarqué, et puis il ne s'agissait pas d'un Kidnapping mais d'un rappel à l'ordre, le vigile n'était pas capable de faire son travail donc j'allais le faire à sa place, et maintenant que je m'occupais de ce gamin je ne pouvais pas me permettre de le laisser rentrer seul chez lui en pleine nuit, ça serait irresponsable de ma part.

Je finissais donc mon verre rapidement le finissant cul sec, avant de sortir des pièces de ma poche pour régler le barman, je réglais par la même occasion les deux consommations du gamin aux cheveux blanc qui me regardait. J'avais l'impression qu'il m'examinait, qu'il essayait de me comprendre, je n'aimais pas ce regard interrogatif qu'il avait, aussi je décidais de me lever et de l'attraper par le col, donc de le faire tomber de sa chaise puis de le traîner à travers le lieu où les sept péchés capitaux régnaient, je le traînais du bar, à la sortie, essuyant tous les jurons ou bien les cris qu'ils déblatéraient, sauf que une chose résonnait à mes oreilles, l'élève d'Asuma, je ne connaissais absolument pas cette personne mais il avait l'air de le placer en très haute position dans son estime, peut-être même vouait-il un culte à cette personne ? Je n'en savais rien mais ça m'intéressait, après tout je ne voulais pas mal traiter un gamin assez entraîné pour ce débrouiller sans moi, ça n'aurait aucun sens.

Une fois dehors je passais un savon au vigile qui était à la gauche de la porte d'entrée lui expliquant que c'était une honte qu'il ait laissé un gamin entrer dans un tel lieu, je le menaçais aussi de venir en mission pour faire fermer la boite et qu'il avait intérêt à prévenir son patron qu'il fallait renforcer la sécurité, après tout, comment pouvait-il ce permettre d'enfreindre les lois de Suna en laissant un garçon de douze ans pénétrer en ces lieux ? C'était honteux et j'espérais que cet abruti de molosse le comprenne. Je me retournais ensuite vers le garçon, je voulais en savoir plus sur cet Asuma, même si je n'étais pas le genre de personne curieuse ce mêlant de ce qui ne le regarde pas, bien au contraire.

"Cet Asuma.. Qui est-il ? Tu es sur de ne pas vouloir en parler devant un bon plat ?"

Il fallait que je mange, et que j'en sache plus, aussi ça m'arrangerait de pouvoir faire les deux choses en même temps, sinon tant pis, et au pire je n'aurais qu'à le traîner au restaurant tout comme je l'ai traîné en dehors de la boite de nuit.

Oui, ce garçon me semblait étrange, il avait l'air mature tout en aillant les mimiques d'un enfant en plus du physique, il était vraiment étrange, mais je le trouvais marrant en faite, l'avoir vu manquer de s'étouffer avec son verre de Whisky m'avait grandement divertit, presque autant que le regard noir qu'il m'avait jeté après avoir remarqué que j'avais trouvé cette scénette hilarante, presque aussi distrayante que lorsque je l'avais traîné à travers le bar de force et qu'il m'avait menacé et appelé à l'aide, oui il me faisait rire, et ça faisait longtemps que je n'avais pas réussi à me distraire autrement qu'avec une jolie jeune fille, et m'amuser en observant les mimiques de ce garçon me faisait un grand bien, après tout, ça faisait longtemps que je n'avais pas côtoyer de gamin, normalement je les trouve ennuyeux et bruyant, mais bizarrement celui-ci m'amusait. Aussi je trouvais marrant sa façon de ce nettoyer, il était donc presque aussi maniaque que moi ? Et bien, des enfants maniaque c'était rare de nos jours, habituellement ils s'en foutent de tout, mais bon ça m'arrangeait que ce gamin soit différent des autres, ça me donnait d'avantage envie de faire sa connaissance.

Après que je l'ai invité à tout me raconter derrière une assiette, car oui, celons moi il est mieux de parler dans un restaurant que dans un bar, déjà, la musique nous aurait empêché de correctement communiquer et puis ce n'était pas un endroit fait pour cet exercice et dans lequel on pouvait ce concentrer et donc écouter avec sérieux notre interlocuteur, et puis, encore une fois, il était de mon devoir d'empêcher un enfant de fréquenter ce genre de lieux, après tout ça aurait été honteux de ma part de ne pas agir. La façon dont il m'avait parlé de son maître m'intriguait, il semblait l'avoir dit comme ci ça aurait du m'être familiale, ce qui n'était absolument pas le cas, on aurait dit que pour lui le simple fait d'évoquer le nom de son mentor était un bouclier, ce qui n'était bien évidement pas le cas étant donné que je ne connaissais absolument pas cette personne, son nom ne m'évoquait vraiment rien.

Nous marchions donc en direction d'un restaurant, pendant cette marche il me demandait de me présenter, c'était sa dernière condition avec les autres prétentions qui étaient que je l'invite, que je ne le questionne pas et que je ne l'interrompe pas, aussi je n'aimais pas sa façon de me donner des ordres, mais je me voyais mal frapper un garçon donc je me contentais d’acquiescer sans trop relevé, jamais je n'allais me rabaisser au point d'être le toutou de quelqu'un, et pourtant ce garçon semblait me parler comme-ci j'étais son chien, chose qui commençait à grandement m'énerver mais bon... Je faisais avec. Très rapidement nous arrivions dans un restaurant où je demandais deux places, une fois que lui et moi fûmes assis face à face, je décidais donc de prendre la parole afin de me présenter, oui je cédais aux exigences de ce garçon, mais bon c'était légitime de sa part que de vouloir connaitre l'identité de la personne qui l'invite, après tout c'était la moindre des choses que je me présente.

"Je me prénomme Mikoto, du clan Yamada, Shinobi de Suna. Avant de me raconter ton histoire, présentes toi aussi je te pris."

A peine ai-je eu le temps de finir ma phrase que le serveur vint chercher nos commandes, je m'exécutais donc.

"Je prendrais un bol de nouille, avec un saké en apéritif, merci."

Lui dis-je, c'était désormais à l'enfant de passer commande, aussi étant donné que c'était moi qui invitait j'espérais qu'il n'exagérait pas sur la commande.

Ma gourmandise a bien faillis coûter très cher à l'homme assis en face de moi qui, je le sais désormais, se prénomme Mikoto et fais partie de la lignée des Yamada. J'avais entendus parler de ce nom dans des livres qu'il m'était arrivé de feuilleter, ce clan capable de contrôler la chaleur. Cela expliquait pas mal de choses et notamment ce petit tour que j'avais apprécié un peu plus tôt dans la soirée au Heaven's Night où en quelques secondes, il était parvenu à réduire à l'état de cendre une cigarette qu'il tenait du bout des doigts. Cette révélation le remonta dans mon estime et me fit presque oublier l'épisode de la sortie de force du bar. Bien que tout me fasse envie sur ce menu, ce n'était pas moi qui payerais et cela me freina quelque peu. Finalement, je décidai de prendre les mêmes choses que lui, histoire de ne pas subir de représailles en cas de choix trop abusif. Je n'avais aucune idée de ce que pouvait être du saké, mais j'espérais ne pas faire une nouvelle erreur en le suivant. Nous avons continué a parlé de choses et d'autres pendant plusieurs minutes, je lui ai indiqué mon nom comme il me l'avait demandé, mon âge également et il m'a donné le sien. Des présentations basiques en somme avant que nos apéritifs ne soient amenés par le serveur. C'est à ce moment précis que Mikoto souligna une nouvelle fois le nom d'Asuma. Mon visage s'assombrit quelque peu et mon protagoniste me signifia respectueusement que si je ne voulais pas en parler, j'étais libre de ne pas le faire. Un long silence s'installa et tandis que le jeune homme du clan Yamada bu son saké cul-sec, je brisai ce silence après un léger soupir :


- « C'était il y a plus de deux ans maintenant, j'errais dans le désert aride de Suna sans aucun souvenir de ce qui s'était passé avant. D'où vient cette amnésie ? Ne me le demande pas, je n'en sais pas plus que toi à ce sujet. Je me fis agresser et dépouiller par des vagabonds, je croyais que le chemin vertueux de la vie était désormais terminé pour moi bien qu'il ait était un peu court. Seulement, je me suis réveillé chez ce vieil homme : Asuma ! Il m'a ramené chez lui, à Suna, m'as soigné, et même hébergé pour ne pas rester seul chez lui. Il s'est avéré par la suite qu'Asuma était un créateur de marionnette admirable dès son plus jeune âge et qu'il avait décidée ensuite d'apprendre l'art de combattre avec ces dernières. Cet homme, qui était devenu un ami, m'a légué tout son savoir, je suis loin d'être aussi bon que lui, mais ce qu'il m'a appris en deux ans est déjà énorme. Mais un jour, Asuma fut envoyé à la guerre et fut tué par des Konohajins. J'appris peu de temps après que son décès était lié à cet homme masqué du nom de Kyoshi Rey. Je nourris depuis une haine contre Konoha, mais encore plus contre cet homme qui m'a séparé de mon maître et seul ami et j'ai juré qu'un jour, je me vengerais ! »


Un nouveau silence s'installa tandis que Mikoto me regardait fixement sans sourciller et que le serveur reprit nos sakés que je n'avais pas touchés en ce qui me concerne.

Nous étions donc en place dans ce restaurant lumineux, des spots de lumière étaient encastrés dans les murs laissant la lumière ce refléter sur la peinture blanche qui envahissait la presque totalité du lieu où nous avions décidé de nous restaurer. A vrai dire trop de lumière pouvait s'avérer dérangeant car un peut trop éblouissant, enfin bon, ce n'était qu'un détail rien de bien méchant. Les pris sur la carte étaient élevés, heureusement je n'avais pas de problème d'argent, bien loin de la, mais bon, le dépenser dans un repas me faisait tout de même mal au coeur, surtout lorsque je mangeais quelque chose d'aussi basique. Cependant j'avais promis un repas à ce garçon et maintenant que nous étions ici et bien installé je comptais bien manger dans ce restaurant, cher ou pas. Je prenais donc ma commande et demandais mon bol de nouille à un serveur d'une classe digne d'un bâtiment de nutrition luxueux. Il bombait le torse, et avait une démarche droite, bien différente de celle de nous autre les soldats de Suna. Aussi j'appréciais ce genre de lieux, où tout était rangé organisé, et où seulement des personnes respectant les convenances ce rendaient, c'était rare les restaurant où il y avait des vigiles à l'entrée, mais il y en avait dans celui-ci, il fallait évoquer un aura rassurant et une démarche convenable pour pénétrer en ces lieux, on ne pouvait pas ce comporter comme des mal propres ici.

Le garçon que je venais d'inviter ce présentait enfin, il s'appelait donc Maigo Keijiro, Maigo, ce clan ne m'évoquait rien, il ne devait donc pas faire partit d'une lignée trop noble, ou bien une lignée extérieur à Suna dans le cas contraire, car ça ne me disait absolument rien, après peut-être n'avais-je tout simplement jamais ouï parler de ce clan. Mon interlocuteur commandait donc la même chose que moi, sans doute n'osait-il pas trop, enfin bon il allait quand même boire du saké, ça allait sans doute encore une fois me donner l'occasion de rire un peut. Après qu'on ait tout deux commandés, je commençais à reparler de son Sensei à Keijiro, je payais le repas pour en savoir plus, j'espérais donc en savoir plus avant la fin du repas. Cependant vu la réaction du jeune garçon, je préférais lui affirmer que si il le voulait il pouvait revenir en arrière.

Je n'étais pas insensible à l'histoire de ce garçon aux cheveux blanc, bien au contraire, mais je me posais beaucoup de questions sur son amnésie, on dit que la plus part des amnésiques voient ce trouble ce déclarer à cause de la vision d'une scène qui les aurait choqué et que le cerveau a décidé de bloquer, comme des protections, je me demandais bien ce qui avait pu arriver à cet enfant. Mais j'étais encore plus sensibilisé à cette histoire lorsqu'il parlait de Kyoshi Rei, le traître qui nous avait tous dupé, il avait donc fait bon nombre de victime, rien d'étonnant. Cependant la haine qu'engendrait le gamin, bien que justifié était totalement néfaste pour lui, et pour le village.

"Tu sais, en t'entraînant, tu dépasseras cet Asuma. Ta haine, oublis la elle va te détruire, sert toi du savoir de ton ancien maître pour devenir plus fort et protéger ce village, Konoha au même titre que Suna n'a pas toujours pu choisir sa destiné, n'en tient pas compte à leur village, mais restes concentré sur le tient, rien ne sert de te lancer dans une quête de vengeance morbide qui n'aboutira pas, consacres toi à la protection du village."

Je lui adressais ces quelques paroles en espérant sincèrement qu'il en tienne compte, je ne voulais surtout pas le voir se détruire de l'intérieur comme beaucoup d'autres ont faits avant lui, ça serait débile, et puis, le savoir de son sensei pourrait être bien plus utile à la protection de notre merveilleuse cité plutôt qu'à l'anéantissement d'un village.

Loin d'ignorer ces paroles emplis de sagesse délivré par mon interlocuteur tandis que le serveur revint prendre nos sakés, ces dernières me laissèrent pensif. En effet, ce jeune homme du clan Yamada semblait s'intéressait à moi comme personne ne l'avait jamais fait depuis un moment maintenant. Il semblait se soucier de mon sort et bien que cela ne me déplaise pas, je ne connaissais cet individu que depuis très peu de temps. Le fait qu'il essaye déjà de me changer me déplus fortement mais je ne le montrai pas le moins du monde. L'argumentation de Mikoto tient la route bien évidemment, mais beaucoup de questions restent en suspend. Certes, si je m'entraîne, je surpasserai surement mon vieil ami Asuma, mais dois-je vraiment oublier les actes de Konoha pour y parvenir ? Je ne pense pas, c'est tout de même bien des armes de Konoha qui ont ôté la vie de mon Sensei, même si ces derniers ont était dupé tout comme Suna, l'un n'annule en aucun l'autre. Dois-je vraiment oublier cet homme masqué ? Bien sur que non ! Cet homme est à la base de tout et c'est lui le plus grand responsable de la mort d'Asuma ! Alors oui, si je m'entraîne, je deviendrai plus fort, mais dans la vie, il faut un but, une motivation sinon on arrive a rien. Sans cette motivation, je ne serais qu'un Sunajin errant sans but dans le désert ardent de Suna. Il est donc vital pour moi que je me nourrisse de cette haine et de ce besoin de vengeance qui m'habite sous peine de ne plus pouvoir me relever. Je relevai la tête et fixai longuement Mikoto, je voyais bien qu'il espérait une réponse positive de ma part. Je mis alors fin a ce silence qui durait depuis plusieurs minutes :


- " Écoute Mikoto, j'apprécie ta sollicitude envers moi et ton respect envers mon maître, mais cela n'était pas dans le deal. Je devais simplement t'expliquer mon histoire, je n'attendais pas de réponse ou d'opinion particulière de ta part. Mais puisque tu me l'as donné, je vais te répondre. Cette haine et ce besoin de vengeance sont ma motivation pour me lever tous les matins et m'entraîner, sans elles, je ne serais surement pas la devant toi ce soir. Je donnerais corps et âme pour défendre ce village qui m'a accueilli, mais ne compte pas sur moi pour faire abstraction de mes motivations. "


Je vis que cette réponse ne satisfaisait pas plus que ça, le jeune du clan Yamada a la chevelure écarlate, mais je ne pouvais lui donner plus que ça. À vrai dire, j'ai préféré lui dire la vérité plutôt que balancer un tas d'affabulations déconcertantes qui n'aurait eu que pour effet de perdre en crédibilité a ses yeux. Le serveur amena nos bols de nouilles dans le silence le plus complet. Nous nous sommes fixés tellement longtemps que nos nouilles étaient devenues froides. Nous avons dû faire appel au pouvoir des Yamada pour les réchauffer et tandis que Mikoto commença à les engloutir, je repris la parole :


- " Ce n'était pas dans le marché que nous avons passé, mais si on essayé de combler ce silence désagréable ? Je ne sais absolument rien sur toi mis a part ce que j'avais pu lire ça et là dans les livres. Tu ne pourrais pas m'en dire un peu plus sur toi ? "


Sans sourciller, Mikoto continua a manger ses nouilles et j'attaquai les miennes en espérant une réponse de sa part.

Ce jeune garçon à la chevelure blanche était vraiment insolent, il me répondait comme-ci il m'était supérieur, sa fermeté me surprenait d'ailleurs, il avait beaucoup de caractère pour un garçon de son âge, mais étant quelqu'un de maniaque autant sur le mental que sur le physique, sa façon de parler me donnait ni plus ni moins envie de lui infliger une dégradante correction sur le champ, mais bon je ne faisais rien, mon sens de l'honneur me poussait à ne pas lever la main sur un enfant et à passer l'éponge sur ses paroles bien qu'elles puissent sembler plus qu'incorrect, aussi je réfléchissais à ce que j'allais faire, je n'avais pas envie de m'emporter, mais je ne digérais vraiment pas facilement cette façon qu'il avait de me prendre de haut, il devait avoir la grosse tête, un égaux sur dimensionné, et ça commençait à être vraiment agaçant.

D'ailleurs il semblerait que ce garçon ne voulait absolument pas écouter mes conseilles, il c'était déjà trop enfoncé dans les ténèbres de la vengeance, il était énervé rien que d'y repenser, je le sentais, je le lisais dans ses yeux il était envahit par un sentiment de haine profond qui le rongeait, et cette haine ne présageait rien de bon, peut-être pour le bien du village devrais-je tuer ce garçon à l'instant avant qu'il ne risque d'être à l'origine de conflits entre Suna et Konoha parce que par vengeance il aurait prit la décision de s'en prendre au village caché du pays du feu. Il y avait donc celons moi beaucoup de risques à avoir un gamin aussi haineux dans nos rangs. Mais tout homme mérite une chance, aussi je comptais bien évidement lui laisser la sienne, mais bien surveiller sa façon d'évoluer me semblait quelque chose de primordiale, je ne voulais surtout pas le voir sombrer dans ses désirs les plus noirs.

Après qu'il ait finit de me parler et de tout m'expliquer, je respirais afin de me calmer et de me remettre les idées en place. Il disait ce servir de la haine comme une force, mais il faut parfois savoir être faible et prendre le chemin le plus difficile pour réussir à ce lever plutôt que de choisir la haine.

Je posais ensuite mes mains sur le bord de nos bols chacun notre tour afin de réchauffer nos nouilles qui avaient refroidis à cause du temps que nous avions mit à discuter. Je commençais ensuite à manger, la nourriture était délicieuse, digne d'une grande affiche de la restauration. Cependant l'individu que je venais d'inviter me coupait l'appétit, il me questionnait sur mon passé, chose que je n'aimais pas évoqué, mais ce n'était pas juste de ma part d'avoir fouillé aussi profondément dans son passé tourmenté sans même accepter d'évoquer légèrement le mien, qui était bien moins douloureux que le sien.

"J'ai passé plusieurs années de ma vie à l'hôpital, lorsque je me suis réveillé, les villages ninjas existaient."

Lui disais-je, je n'étais absolument pas désireux de fouiller d'avantage dans mon passé. Après mes paroles je buvais mon verre de saké cul sec comme-ci c'était mon traitement.

Qu'avait-il à me fixer avec ce regard désapprobateur ? Finalement, il m'a demandé des précisions sur Asuma et je le lui ai donné en échange de cette invitation dans ce restaurant un peu trop chic a mon gout. Le marché était respecté donc je me demandais vraiment ce qu'il voulait de plus. N'était-il pas satisfait de ma réponse ? Si c'est le cas, je mentirai la prochaine fois comme ça, il sera content. Non mais sérieusement, est-ce que ma vie va se résumer à ça ? Mentir tous les jours pour cacher mes véritables motivations ? Cela ne me plait guère, mais il semble que ce monde ne soit pas prêt à m'accepter tel que je suis actuellement, la preuve en est ce jeune homme du clan Yamada qui continue à poser son regard inquiet sur moi. Mais le fait est que je ne changerais pour rien au monde, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour venger mon vieil ami et Sensei, peu importe ce qui doit m'arriver.

Il faut que j'arrête de repenser à ce drame, cela fait monter en moi un sentiment de haine et surtout de vengeance qui pourrait me faire faire des choses que je regretterait par la suite. Bien que ce regard me déplût au plus haut point, je continuais a manger ce qui était posé devant moi, tout en réfléchissant sur mon avenir a Suna. Certes, certains pourraient penser que parfois, le chemin difficile de la faiblesse permet de se relever avec beaucoup plus d'honneur et de dignité, mais je n'ai en a rien à faire. La haine et la vengeance permettent d'explorer un pouvoir enfoui en soi-même, un pouvoir caché et inexistant tant que l'on ne s'y est pas intéressé. Ce pouvoir peut permettre de soulever des montagnes, de se surpasser dans les moments qui le nécessitent le plus. Ce pouvoir n'est pas le meilleur, il est rarement associé au bien, mais en ce qui me concerne, je m'en servirais pour faire de bonnes choses qui comptent à mes yeux : venger Asuma !

Assis en face de moi, Mikoto fut gêné par la question sur son passé que je décidais de lui poser. Après tout, j'ai bien le droit de connaitre mon interlocuteur également. Il semblerait qui ai passé un long moment dans un lit d'hôpital, un très long moment puisqu'il s'est réveillé au moment ou les villages ninjas étaient créer. Cela ne fit qu'amplifier la part de mystère présente chez ce garçon. Après cela, il peut toujours me jeter des regards bizarres, mais les faits sont là, son passé est aussi ambigu que le mien et il déteste en parler. On se ressemble assez, je pense, deux Sunajins avec de gros égos qui détestent évoquer leurs passés et surtout être jugés par une autre personne. Après avoir évoqué ses déboires antérieurs, Yamada bu son saké cul-sec avant de laisser un billet sur la table pour payer son dû et commença à s'en aller du restaurant. Je dois bien avoir était surpris, j'avalai mes nouilles restantes en quatrième vitesse puis le rejoins dehors très vite. Il venait de rallumer une cigarette, je le regardais, il jeta un coup un coup d'œil sur moi. Je gardais ce regard impassible, je pris alors la parole:

- " Tu sais Mikoto, je sens que tu t'inquiètes pour ton village, cette quête de vengeance ne t'inspire pas confiance, mais sache que je ne ferais rien qui posera des problèmes à Suna. Nous avons juste une divergence d'opinions, je pense et comme tu sembles ne pas vouloir parler de ton passé plus que ça, nous devrions-nous arrêter là pour aujourd'hui. "

Je me suis alors retourné et j'ai commencé a marcher en direction de chez moi, le laissant finir seul sa cigarette. Cela ne s'est pas passé de la meilleure des manières, mais il restera néanmoins le premier homme à m'adresser la parole depuis la mort de mon ami. Tandis que je disparaissais dans la nuit de Suna, les mains dans les poches, je lui adressai un " Merci pour le repas ! " en signe d'au revoir.

Le désir... Qu'est ce que le désir ? Une envie ? Non c'est bien plus fort qu'une simple envie de fraise ou d'adrénaline, c'est tellement plus, c'est un sentiment... Un sentiment qui pousse quelqu'un à faire quelque chose, désirer quelqu'un, ce quelque chose peut nous pousser à faire les plus grosses erreurs de notre vie afin de posséder cette chose convoitée, on peut donc dire que le désir peut aussi être une énorme faiblesse, on pourrait manipuler un Shinobi juste par son désir en lui faisant croire à des choses absurdes mais qui le pousseraient encore plus à aller au bout de ce qu'il ressent. C'est le même principe que pour les enfants en vérité, c'est tellement simple de manipuler quelqu'un par le désir et de le pousser à commettre des actes qu'il regrettera surement après, après tous qui n'a jamais eu de désir pour quelque chose ou quelqu'un ? Un enfant, à qui un autre enfant parlerait d'un jeu qu'il trouve vraiment génial sans cesse, cela ne ferait que pousser l'enfant à vouloir acheter le jeu, et au final il trouvera un moyen pour jouer à ce jeu, et si le jeu n'est pas à son goût et qu'il a du commettre un crime pour avoir celui-ci ou utiliser de l'argent, il le regrettera car il n'était absolument pas sur du résultat et au final le fameux résultat ne fit que le décevoir. Et chaque personne désir ce qui est le plus dure à acquérir, combien d'êtres humains ce sont amourachés d'une personne qui leurs était impossible de conquérir ou d'avoir ne serait ce qu'un semblant de bonne relation avec ? Il y en a eu tellement qui en sont morts de chagrin ou prit par un grand sentiment de folie. Un homme, complètement incompatible avec une fille, un genre de cliché de "La belle et Le clochard" sauf que la plutôt que de voir leurs amours impossible ce réaliser rien ne ce réalise la belle ne montre aucun intérêt pour le clochard et enchaine les beaux, le clochard lui ne s'abaissant pas à ce rabattre sur une clocharde reste fixé sur la belle et finira par mourir de désespoir voyant que l'union était impossible et finira par mettre fin à ses jours... C'était la triste réalité de la vie. Mais le désir n'était pas forcement un sentiment d'amour bien entendu, le désir peu être quelque chose de bien plus fort et plus utile, cela pourrait nous pousser à dépasser nos limites, à nous surpasser afin de devenir le meilleur de tous, cela nous permet de réaliser des objectifs qui paraissaient au par avant presque hors d'atteinte et même de dépasser les objectifs que l'on s'était fixé et nous permettre de s'en fixer des nouveaux, des biens plus difficile à accomplir et ainsi l'intrigue de la vie continue à vivre et chaque hommes peuvent ce fixer des objectifs qui donneront un sens à leurs vies en ce bas monde qu'est le monde Shinobi, un monde de guerre de trahison et d'impureté...

Dans le cas du jeune ami ce trouvant devant moi, c'était un désir de vengeance qui le hantait, aussi j'espérais le voir ce surpasser à l'aide de ce désir et non ce détruire et ce laisser mourir à cause d'un désir aussi puissant qu'était celui qu'il ressentais, j'espérais pour lui qu'il dépasserait ce stade. Cependant il semblait que c'était peine perdu, il était aussi têtue que mon jeune ami Kibô, à croire que c'était un trait de caractère commun aux personnes ayant une crinière blanche. J'étais différent d'eux, j'étais capable d'entendre raison, mais eux campaient sur leur position, et c'était justement cette manie de ne rien vouloir entendre sans pour autant avoir d'arguments qui montrait à quel point ils étaient renfermés sur leurs objectifs et fermé à toutes autres éventualités, c'était triste de voir ça.

Aussi l'étrange gamin que j'avais invité au restaurant et avec qui j'avais partagé cette soirée décidait de partir, il me fit un signe de bras pour me saluer, chose que je rendis. J'allais payer l'addition avant de me rendre chez moi. Alala, dire que j'avais prévue de terminer cette soirée en compagnie d'une belle femme, et je me retrouvais à rentrer seul chez moi après avoir invité un petit garçon de douze ans au restaurant, comme quoi les choses ne ce passent presque jamais comme prévu. Je marchais donc dans les ruelles sombres où le vent s'engouffrait laissant virevolté les grains de sables autour de moi, la marche fut courte, mais le paysage était magnifique et me fit perdre la notion du temps, cette belle lune ronde ce trouvant juste au dessus de notre village et qui nous éclairait me faisait me perdre dans mes pensées, j'avais éperdument ce village, c'était désormais une conviction.