Je suis particulièrement nostalgique en ce moment. J’avais besoin de temps pour moi alors j’ai demandé à la Lame Noire de se mettre en stand by et je suis parti méditer. J’avais comme un besoin viscéral de faire le point sur ce qui m’était arrivé durant ces derniers mois. J’étais un Kirijin dans le passé, un soldat du pays de la brume, une véritable arme à tuer au service de mon bien aimé pays. J’étais carrément l’un des sept épéistes de mon village, un sacré honneur et une sacrée place pour un simple chûnin. J’étais fier de porter ce titre et me pavanais comme un paon sous cet emblème de bretteur de haut niveau. Ce que je pouvais être naïf ! Je n’avais pas encore compris que ce titre, on me l’avait donné parce qu’il n’y avait presque plus de sabreur digne de ce nom à Kiri. Tous étaient soit mort soit avaient disparu dans des conditions inexplicables. J’étais un guignol en robe de ninja, arborant un grade que je ne méritais clairement pas. J’étais l’instrument d’un pays déchu tentant désespérément de retrouver sa gloire d’antan. Peut-être va-t-il y arriver, je n’en sais rien. Mais en tout cas, je ne fais plus partie de cette utopie. La mort de Shord m’a appris bien des choses que je savais depuis bien longtemps mais que je refusais d’admettre. La seule raison pour laquelle je n’étais pas devenu fou, la seule raison pour laquelle j’étais toujours à Kiri, c’était sa présence à mes côtés. Lui et Yuki. De toute évidence, ça avait toujours été lui ma bouée de sauvetage. Et quand il est mort, je n’ai pas trouvé suffisamment de raison pour rester. Ma liberté, la possibilité d’exprimer totalement ma haine envers le monde, un raccourci vers une vie de bohème, je préférais cela à une vie bien rangée dans un village paumé dont le seul objectif était de s’étendre dans des guerres incessantes et sanglantes.

J’avais choisis pour me recueillir un lieu bien précis que j’affectionnais tout particulièrement. Je l’avais montré à Demon un jour et lui avait dit que s’il voulait me retrouver, il devrait sans doute commencer par là. Je ne sais pas pourquoi mais je sentais comme un réel besoin de me trouver à cet endroit. J’aimais l’atmosphère qu’il dégageait et la fraicheur de son air. Il y avait un rocher d’ailleurs. Un rocher dont la forme convenait totalement à l’allongement de mon dos sur sa surface. S’assoir sur lui, s’était comme pénétrer un monde rempli de souvenirs et de regrets. A la fois agréable et douloureux, on ne ressortait jamais indemne d’un tel cocktail de sentiments et de sensations.

Soudain j’entendis un bruit, puis sentis une présence. Je tourne la tête et voit une ombre s’approcher. L’ombre devient silhouette et devient corps. Le jeune Demon ! Il s’approche, il ne porte pas son bandeau frontal. Je le sens dans sa posture et sa manière de marcher, il ne vient pas me voir en tant que soldat du pays de l’eau. Il vient en homme libre, maitre de sa destiné. Je reste assis tandis que le fantôme de Kiri m’explique la raison de sa venue. Il est plein d’amertume, ses dires me le prouvent. Il a une sale mine pour un homme libre. Il me questionne à propos de mon projet. A ce stade, je ne suis pas sûr de vouloir qu’il rejoigne l’organisation. Mais il est fort, et le deviendra surement. Et puis, il est empli de rancœur. Que vouloir de plus d’un démon de son calibre.

-Mon projet est simple, ou du moins, l’explication que je peux t’en fournir tant que tu es en dehors l’est. Nous formons une organisation principalement Nukenin, notre but est de semer le chaos et de remplir certains objectifs. Nous ne sommes pas très nombreux pour le moment mais notre réseau s’agrandit de jours en jours. Je peux t’assurer qu’un jour, nous serons une grande menace pour les pays que tu connais. Si tu veux nous rejoindre, il te faux l’une des choses suivantes: de la rancœur, de la haine, de la folie ou le besoin viscéral de foutre le bordel dans ce monde qui n’a plus de sens. Pour entrer dans l’organisation officiellement, il va falloir que NOUS t’apposions un sceau. Comme nous sommes tous des nukenins, tu te dis bien que la confiance doit être de fer. Et on n’est jamais trop confiant que lorsque l’objet de notre confiance à les mains liées. Tu es libre de faire ce qu’il te plait en dehors du cadre du travail professionnel de l’organisation mais lorsque tu es avec nous, tu ne pourras ni tuer un autre membre ni divulguer des informations nous compromettant nous ou un autre membre. Si tu le fais, c’est la mort, aussi simple que ça. Ensuite, si tu souhaite à un moment ou à un autre quitter l’organisation, tu le pourras, nous ne sommes pas un vulgaire gang. Cependant en échange nous te retirerons tous tes souvenirs liés à l’organisation depuis que tu l’as rejointe dont l’identité de ses membres. Enfin il faut être prêt à prendre des risques. Ah oui, j’oubliais le fait que tu peux décider ou non d’accomplir une mission que l’organisation te propose. Tu n’es pas obligé de satisfaire toutes nos demandes mais si tu tiens à monter dans a hiérarchie, tu ferais mieux de te distinguer. Je sais qui tu es Demon, je sais ce dont tu es capable. Mais mon collègue qui va venir lui ne te connais pas, du moins je le pense. C’est lui qui va t’apposer le sceau et c’est lui le fondateur de notre ordre. Si tu choisis de nous rejoindre, tu auras enfin l’occasion d’agir comme quelqu’un de vrai, tu feras de ton nom une légende et tu pourras enfin te venger de ce monde, si tel est ton souhait. Je vais appeler mon collègue de toute manière, quelle que soit ta réponse, car si tu refuses, il faudra effacer ce moment de ta mémoire.

Sur ces mots, je place deux doigts sur mon front et tente de rejoindre Goren par mon genjutsu Télépathique, je mets quelque seconde mais j’y parviens tout de même.

«Goren, j’ai besoin de toi ici, ramène toi. Soit prêt à apposer le sceau ou à retirer des souvenirs, tu vois où je veux en venir je suis sûr. Je ne suis pas seul.»

Je regarde à nouveau mon ami et lui sourit du coin de la bouche.

- Quoi que tu décide, décide-le en homme libre. Plus personne ne te dicte ta conduite, tu es un homme libre !

Spoiler:

La mort et un cadeau que chaque jour je m'oblige à apprécier. Je ne tue peux être pas tous les jours, mais chacun de ses jours que ma vie me fait vivre dans se monde n'est qu'accompagner de ses pensées macabres et des maintes manières de donner la mort. Mes pas venant dans les lieux ou Katano se suivais pour des raisons qui son simple, ceux du fait que je voulais le voir. Les raisons? Simple je voulais lui mettre en face un spectacle pour la seule raison de voir ses réactions. Annualiser ça gestuelle et comprendre à quel degré le mal l'a envahie. D'un coup par étonnement une liaison télépathique dont Katano a le secret se met en route. Les mots résonnant de ma tête me dise de le rejoindre. Qu'il a un nouveau client pour notre organisation. Demandant que je me prépare à poser un sceau montre bien les raisons dont pourquoi il veut me voir. D'un voix simple je lui réponds:

Parfait, je voulais aussi te voir. Je ne serais pas long, je dois être à trois heures de marche.

Un nouveau membre? Je me demande la tête qu'a ce guss et s'il a bien pigé dans quoi il met les pieds. Pressé je hâte le pas. Voulant voir la gueule de la nouvelle recrue, mais aussi de m'en faire une idée. Les trois heures passées. J'arrive devant deux blonds. Un étant simplement Katano, j'en déduis que l'autre est donc l'homme que Katano recrute. Je le regarde et connais cet homme le manieur du temps. Les derniers combats ne lui sont pas vraiment glorieux, même si dans celui face à Miaru. Il usa d'une combinaison plutôt impressionnante:

Toi? Un mais c'est le manieur de temps je me trompe? Tu fous quoi, tu n'es pas dans les jupons de Kiri?

Après des explications détaillées, je comprends enfin la situation. Katano à expliqué en détaille les raisons est le fait qu'il lui a déjà expliqué ce que signifie entrer dans l'organisation. Pourtant, je ne peux pas venir sans dire ce que j'ai à dire:

Entrer dans notre organisation c'est adhérer à nos idées, cependant autant te dire que je ne suis pas là pour te laver le cul. Tu fais ce que tu veux si tu veux, mais tant que t'es dans notre organisation, mettre en péril la vie de l'organisation de n'importe quelle manière et la mort assurée. Si un jour tu veux partir de l'organisation la porte est grande ouverte. Cependant, tu devras venir me voir et je t'enlèverais le sceau que je vais t'apposer, si tu veux venir avec nous. Une action qui t'enlèvera les souvenirs que je souhaite t'enlever te sera apposé. Après tu pourras repartir sans que l'on ente de te tuer. Le temps que tu es avec nous ce sceau te tuera en cas de trahison.

La réponse venant, je me mets à me concentrer puis le sceau ce forme sur mes doigts. Une flamme sur chacune des mains ayant un signe différent. Posant la main sur ça tête j'incruste le sceau dans son cerveau. Une souffrance s'immerge en lui, une souffrance produite par le rejet du sceau dans son corps. Rien de plus naturel, mais rendant le processus insupportable.

Nous attendons l’arrivé de Goren. Nous attendons autour de 3 heures. Nous ne trouvons pas grand-chose à nous dire sinon que nos maitres sont de grands maitres et les sujets qui nous viennent à l’esprit. Je lui parle un peu plus de l’organisation, de comment les choses se présentent. Je lui parle de liberté, d’envie de vivre. Je lui parle de comment cela a été dure de me battre contre mon désir de revenir à une vie normale au village. Qu’ensuite je me suis rendu compte que même si la vie était facile là-bas, ça n’était pas ce que je devais être. I don’t belong there… Je lui faisais part de mes impressions à propos du futur. Je lui faisais part de ma vision des choses par rapport au conflit. On tourne autour de nous même pendant ces trois heures et même si nous ne nous en rendons pas compte, nous nous rapprochons, à petite vitesse. Nous faisons des pas sur le même chemin et bientôt les deux droites de nos sentiers se couperont et formeront une figure. C’est aussi simple que les mathématiques.

Goren finit par arriver, je lui fais signe de la tête et il fixe mon compère blond. Apparemment ces deux là se connaissent. Je me retire quelques instants en faisant quelques pas en arrière, je laisse le golem de pierre faire son propre biefing au jeune nouveau. J’admire sa manière de ne rien cacher à notre petit nouveau. J’aime les gens vrais c’est vrai mais il faut parfois se montrer fourbe pour obtenir ce que l’on veut. On croirait en parlant d’organisation clandestine que rien n’est vrai et que tout est permis mais ce n’est pas le cas de la nôtre. Tout est une question de point de vue en vérité. Et Goren a toujours été honnête avec moi. Je pense qu’il le sera également avec Demon.

Le golem appose le sceau sur le jeune fantôme de Kiri, cela a commencé. La douleur va alors prendre possession de mon compagnon. On n’entre pas sans douleur dans le monde de la liberté, on doit souffrir, se purifier par la douleur. Voilà-le véritable baptême de la lumière noire. Le Kurai Hikari n’admet que les êtres suffisamment fort pour la rejoindre et suffisamment déterminé pour accepter ce qu’il en coûte.

Je regarde Demon se tordre de douleur et bien que l’envie me vient de l’aider, je reste a distance. Je pose un sabre au sol et fait résonné ma voix puissante dans les airs.

-Le mutant avait mal, très mal lorsque ses ailes se mirent à pousser, ce n’est qu’ensuite qu’il se rendit compte que la douleur valait le coup. Car après la damnation, il se rendit compte de quelque chose d’invraisemblable. Il pouvait désormais voler…

Le sceau apposé, la douleur contenus. Nous avons de nouveau un autre membre actif dans nos rang. Un homme avec des pupilles particulières. L'organisation à mis la main sur les Rinnengans. Des pupilles maniant le temps. Une nouvel arme intéressantes que l'on pourra compter à des moments difficiles. Le temps passe et la nuit tombe. Notre cher camarade se relevant se demande maintenant se qui va se passer. Rien de bien naturel pourtant tout est bien passé et pour l'instant nous n'avons rien de particulier à lui faire faire. Même au contraire, j'avais à faire avec Katano et je me dois de lui prendre du temps. Une chose importante? Non simplement un service pour vérifier une chose dont j'ai préparer pour ma propre personne, mais qui en me servant servira automatiquement l'organisation. Puis en même temps, je pourrais ainsi voir si l'estomac de ce sabreur est bien agrippé. Je regarde donc Demon, puis lui dis:

C'est fini pour l'instant on n'a rien à te proposer. Sauf la chose suivante. Si tu as des idées ou des connexions. Tu peux chercher à voir s'il y à quelque chose à en tirer. Tu peux vaguer comme bon te semble, mais fais pas le con on sera pas toujours à tes basques sans arrêt. Amuse toi bien avec ta nouvel vie. Dans notre monde personne ne s'ennui tu le verras bien assez tôt.

je m'étire comme si le sceau m'a un poil engourdis. Ben quoi une concentration comme je me dois d'avoir pour créer ce sceau n'est pas agréable. Oui je me contre fou de la douleur du gamin. Dans un sens chacun son tour je l'ai aussi eux et j'en ai tout autant bavé. Je regarde Katano puis lui dis:

Quand à toi, si tu veux bien me suivre. J'ai besoin de ton aide pour une chose personnel. Tu n'auras pas grand chose à faire. C'eesstt. Dison une expérience dont je voudrais vérifier si elle est bien achevé.

Des phrases toute aussi curieuse que suspecte. Ca sens le piège à plain nez. Oui j'évite de dénoncer mon idée. Après j'ai aussi mes raisons. Qui sais s'il serait venus si je lui dis la totalité de mes pensés. Personne. Je pense même qu'il ne viendrait pas. Commençant à partir, je lève le bras en signe d'adieu à nos chers camarades. Notre organisation se met à tourner du bon côté et à s'agrandir et commence à avoir passer un cap. Celle d'une possible future réputation qui fera trembler la planète. Souriant à l'idée que ses projets se mettent à jour avec les efforts que j'ai pue mettre en jeu. Un travaille qui commence à montrer son nez. Simple et sans dédain, je commence à entrevoir le K.o. dont je convoite tant. Une guerre finit et qui pourtant ne fait que faire sonner le glas d'une désolation encore plus grande. Le monde sera épris d'une atrocité sanglante donnant à tousses une haine des plus tordues.