Danse Macabre [PV : Katano Yusuke ]

Prostitution, maison close, bars malfamé, yakuza, salles de jeux illégales … Il n’y avait pas à dire, le pays des Oiseaux avait une belle collection de racailles en tous genre Huhu ~ Il ne me restait plus que ce pays et Ame et j’aurais glané des informations dans une grande partie des pays neutre … enfin plutôt dans les pays indirectement impliqué dans le conflit des quatre grands pays shinobi … Et quel meilleur endroit pour chercher des infos que les locaux de la mafia locale, regroupant putes, drogues et Rock’n… euh … et jeux plutôt … oui ca rends mieux hum …

Bon, je pense que j’ai plus ma chance avec les prostitués j’ai toujours eu du … doigtés avec elles… Huhuhu ~ Bon … le truc c’est d’essayer d’éviter les problèmes avec les maquereaux … ils sont généralement bien accompagné et je n’ai pas forcément envie de me battre … non, je préférerais associer plaisir et travail. Je l’avais trouvée, une brune a peu prêt de mon age, les yeux d’un jade profond, semblant plus gourmande qu’en détresse. Je lui fis un leger signe de la tête, elle sourit et s’amena vers moi, me suivant dans une ruelle sombre …

Une demi-heure de chaleur corporelle. Elle ne parlait presque pas mais savait ce qu’elle faisait … Je me demandais ce qui pouvait forcer les femmes à se vendre … Certaines étaient très certainement obligées par un concours de circonstance, forcées par un passé noir et un futur obscur …c’était celles qui pleuraient le soir, voulant se retrouver gamines, courir au milieu des champs de fleurs avec leur mère ou leur père, vivant dans l’insouciance de la jeunesse . Autre cas, celles qui rêvaient de luxe, de vivre au milieu d’or et d’argent, se baignant dans des piscines de ryos.. Ce sont celles qui plus tard tiendront des hommes en laisse et forceront habillement les jeunes filles à se vendre à des quadragénaire … celle qui en veulent le plus et qui surtout en prennent le plus Huhu ~ - d’une grâce sans fin, je sais – et dernière catégorie les salo… les nymphomanes, celles qui font ça par plaisir, et qui prennent plus que ce que les hommes leur donnent, les faisant s’allonger sans mal, les vidant de toute leurs substance et qui avaleraient leur âme si elle pouvaient y gagner une once de plaisir !

Je parle, je parle, mais finalement, que savais-je de ce milieu ? Juste des ragots et des choses que j’avais aperçu de loin et ce malgré le fait que j’aimais bien la compagnie des prostituées … et pas forcément pour ce que vous pensez … bande de pervers. Avant d’être des « objets » de plaisir ce sont des femmes voyons ! Elle m’avait dit d’aller dans le bar de Shimizu No Jirocho, un bandit du coin il y aurait des personnes intéressantes la bas … enfin au sous-sol, dans le casino illégal. Elle m’avait donné un billet qui était censé me permettre d’y accéder. En remercîment, je l’embrassai une dernière fois, elle ouvrit grand les yeux … puis elle pleura, sentant l’acier froid d’une lame crantée qui lui arracha l’estomac … Mon visage resta de marbre. Désolé.

Je me trouvais devant l’entrée du casino. Je pus rentrer grâce au billet qu’elle m’avait donné … Tout était tellement bien lié … les prostitués, dehors, jouaient le rôle de rabatteuse et, à l’intérieur, se trouvait de jolie femme en tenue légère, dansant sur les bars et les zones réservées, accrochant le regard de ces chiens en manque de viande. L’alcool coulait à flot, la drogue semblait servir d’apéritif et les jeux … je ne pouvais dire combien il y en avait de différent ici … Je m’installai à une table de Oicho-Kabu, une des rares table de jeu où il y avait une place libre… Et comble de ma chance, une nouvelle partie débuta à ce moment-là.

Le pays des Oiseaux… Si il y avait bien un pays dans ce vaste monde qui méritait le nom de dépotoirs, c’était bien ce pays. Tous les rebus de la société se retrouvait dans cet infâme lieu de débauche. Curieusement, c’est exactement la raison pour laquelle je m’y suis rendu. Entre les joueurs, les mafieux, les putes et les voleurs de rue, il y avait là tout un beau réseau d’informateur et de balance qu’il me fallait connaître au plus vite. Et puis il fallait dire que je n’avais pas vraiment vu la couleur du fric qui devait nous parvenir de Yaoki ce moi-ci. Ce sal dealer devait nous refiler 70% de sa recette et il était en retard sur le payement. J’allais devoir lui montrer qu’il n’est jamais bon de se payer la tête de la Kurai Hikari. Mais bon, je profitais aussi de mon séjour au pays des Oiseaux pour prendre du bon temps… à ma manière.

C’est ainsi qu’en traversant les rues, je surpris une conversation entre une péripatéticienne et son maquereau. Je m’arrêtai donc au milieu de la route et les observais longuement. Ils finirent par me remarquer et le gros malabar fit quelques pas vers moi tout en baragouinant deux ou trois insultes. Je ne réagis pas à son ordre de m’écarter et de le laisser en paix et je crois que quelque part c’est ça qui le poussa à foncer vers moi avec un gros coutelât. Je n’eus besoin que d’une seconde alors pour dégainer, couper et rengainer. Une pénétration chirurgicale de la lame au niveau du cœur, pas une coupure. Une incision tellement propre que le sang ne coula que lorsque le corps heurta le sol. Je me rapprochai ensuite de la prostituée et lui fit signe qu’elle pouvait s’en aller. Cette dernière voulue me remercier en espèces. Je lui fis vite comprendre que si elle ne s’exécutait pas je la découperais en petit morceaux. La pauvre fille prit peur et se mit à courir. Elle fit tomber quelque chose dans sa course que je ne pus m’empêcher de remarquer.

Je me penchais pour ramasser le bout de papier, il s’agissait apparemment d’un laisser passer pour une salle de jeu illégal dans le sous-sol d’un bar connu de la ville. Le dit établissement appartenait a l’une des pires racailles de la ville et mettre les pieds dans sa demeure ne me remplissait pas particulièrement de joie. Cependant, nul doute que je trouverais là-bas de quoi me renseigner au sujet de mon débiteur et il me fallait donc ne négliger aucune piste. Je fus bien vite arrivé au bar. Je poussais la porte, je saluais deux, trois personnes que je connaissais assez bien. Et oui, lorsque l’on est déserteur pour un bon moment on commence petit à petit a se constituer son propre réseau social au milieu des petites frappes et des plus grosses. Je me dirigeais ensuite vers une porte sécurisée, montrai mon billet et empruntai des escaliers en colimaçons. J’arrivais finalement à l’intérieur de la salle de jeu.

C’était vraiment quelque chose ce casino illégal. Des machines à sous, il n’y en avait pas mais ce qu’il y avait en revanche, c’était des tables de jeux, beaucoup. D’ailleurs toutes étaient bondées à l’exception d’une seule, positionnée au beau milieu de la salle à laquelle il restait deux places vacantes. Je me pressais d’y prendre place et je commençais à jouer. La première partie se fit simple à gagner et je remportais la mise. Le poker était vraisemblablement quelque chose que je maitrisais assez bien. Mais alors que nous voulions entamer la seconde partie, un nouvel individu s’assit sur la table. Ce dernier avait quelque chose de différent par rapport aux autres joueurs. Je le regardai pendant quelque secondes puis revint à mes cartes. J’avais une paire d’AS.

-Vous sentez le sang frais jeune homme.

Je ne pouvais pas me tromper, l’individu à mes côtés avait très certainement tué quelqu’un avant de pénétrer dans ce casino. La chose ne me choquais pas tellement, surtout que dans un tel lieu, au moins la moitié du personnel avait déjà du sang sur les mains. Mais cet homme là venait tout juste de tuer et il était d’un calme olympien. Je compris alors qu’il s’agissait d’un shinobi, c’était la seule explication.

-Alors, qui était-ce et pourquoi l’avez-vous tuer ?

Il y avait un 9, un 8 et une dame sur la table…

Si directe au milieu de la partie … sans discrétion, sans code … Il était fou ? le sang était certainement quelque chose de commun ici, mais personne n’en parlait si il ne s’agissait pas d’un ordre donné par les grandes pontes du milieu … Pourquoi ? Mais le plus étonnant, c’est que personne ne sourcilla …il était connu ? un Yakuza ? Non. Trop … Trop … c’est tout. Mais lui aussi sentait le sang, mais un sang plus vieux … Que voulait-il ? S’était le maq de la belle que je me suis faite tout à l’heure ? Non … autre chose … les renseignements qu’elle m’avait donnée ?

Je devais en avoir le cœur net … mais pas autre de cette table, trop de monde … trop d’oreilles indiscrètes … trop de Yakuza. Si j’en venais a parler de ce que j’avais entendu, il était certain qu’ils viendraient me chercher … Je fis un signe à une des danseuses-serveuses. Elle s’avança vers moi, se mouvant comme ce qu’elle était … elle plaça sa tête juste à côté de la mienne, presque joue contre joue. Je lui demandais une table privée, et lui glissa quelque billets dans le str… dans une poche, hum …

Elle m’avait dit une demi-heure, nous avions donc le temps de jouer un peu … Je le regardais lui qui sentait et sentis le sang. Il était de ce milieu sans l’être … un nukenin ? Peut-être … surement … Mais au final qu’est-ce que cela pouvait changer ? Après tous, nous étions tous de la racaille non ? Huhuhu ~

Tuer ? Voyons, je suis quelqu’un de pacifiste mon cher.

Je dis ça avec une pointe de moquerie... Etonnement, ceux qui nous entouraient étaient devenu plus pale que mon interlocuteur … Deux gorilles se tenait derrière moi … et au même instant deux gars du même calibre arrivèrent derrière lui … la pu… la péripatéticienne avait été dire quelque chose à son patron ? Saleté de blonde je vais la ba… oh … c’est vrai … hum

Un des montres posa une de ses mains sur mon épaule et m’intima de le suivre … Il ne semblait pas y avoir de grosses quantités de chakra dans le coin … après je ne suis pas un ninja sensitif … mes iris partir se loger dans les coins droit de mes yeux … Ils avaient fait quelque chose qu’ils regretteraient, je n’avais pas de temps à perdre. Je donna un coup de coude puissant dans l’abdomen du chien de garde. Il ne recula pas beaucoup, mais suffisamment pour le déstabiliser, sauter et lui donner un coup de pied dans la nuque. Je retombai sur la table de jeu, un genou posé sur le tapis ….

Une prostituée … des renseignements sur un trafiquant de drogue local, propriétaire du casino …

Je passai ma langue sur ma lèvres supérieurs, un peu d’exercice si tôt, pourquoi pas … mais lui qui était-il ? Il y avait des gardes après lui aussi … un ennemi du propriétaire ? Quelqu’un qui pourrait m’aider ? Peut-être … j’espérais ... car tout seul au milieu d’un casino illégal, ça serait un compliqué … hum …

Et toi … pourquoi t’en veulent-il ? Tu viens lui prendre ses clients ? huhu ~

Je ne me concentrais pas vraiment sur mon jeu. J’avais de très bonne carte et au fond je ne voyais pas trop l’intérêt de suivre un jeu où l’on est sûr que l’on va gagner. Bien au contraire, je portais mon regard sur mon interlocuteur qui répondit à mon affirmation concernant le crime qu’il venait probablement de commettre. Sa réponse fut d’ailleurs remplie d’une certaine audace et je pus sentir jusque dans mes os la provocation dont il faisait preuve. Cela ne me dérangeait pas plus que cela mais il fallait cependant que je m’assure de quelque chose. Le dit individu ne ressemblait pas vraiment à la faune locale. Même s’il y avait bon nombre de petite frappe dans la salle qui aurait pu appartenir au même groupe que mon cher interlocuteur, aucune n’avait l’autorisation de s’asseoir à la table des vrais joueurs. Alors cet homme devait être une petite frappe indépendante ou quelque chose d’autre. A cet instant, la possibilité que l’inconnu s’avère être un ninja m’effleura l’esprit et je gardais cette possibilité quelque part dans mon esprit afin de pouvoir faire fleurir l’idée si de nouvelles informations s’offraient à moi.

Cependant, un autre élément attira mon attention, bien plus que la réponse sarcastique de mon partenaire de table. Les autres joueurs sur la table semblaient bien silencieux et regardaient tous sous la table. Y avait-il quelque chose sous la table ou bien ne voulaient-ils pas se rendre témoin de quelque chose se passant au-dessus de celle-ci ? Soudain je vis mon meurtrier encerclé par deux hommes de main à l’allure encombrante. Deux véritables colosses. Je sentis également derrière moi la présence de deux autres malabars qui ne tardèrent pas à me demander de me lever et de les suivre. Je ne réagis tout d’abord pas, je voulais voir comment allait réagir mon meurtrier de la soirée. Sa réaction ne se fit d’ailleurs pas attendre puisqu’il asséna un coup de coude à l’un des gorilles et l’acheva d’un coup de pied sur la nuque. Lui qui se vantait d’être un pacifiste faisait curieusement preuve de méthodes bien expéditives.

Pour ma part, je ne voulus pas faire de vague et avec la précision du sabreur que j’étais, je dégainais un kunai que j’enfonçais très brusquement dans la gorge du gorille placé derrière moi. De son point de vue, le second homme de main ne pouvait rien voir de l’agonie de son collègue et je profitais de cette illusion pour me lever et balancer deux autres kunais : l’un dans le crâne de mon propre gorille et le second dans l’œil du second adversaire de mon meurtrier préféré. Les deux tombèrent à terre tandis que mon meurtrier se relevait. Je pouvais alors voir une centaine d’armes à feu pointée sur nous, tous les mafieux et petites frappes de la salle près à nous achever. Je fis alors quelque chose que je ne faisais pas en temps normal, je fis retomber ma capuche sur mes épaules et haussais drastiquement la voix.

-Je suis Yusuke Katano ! Je sais que vous avez tous entendu parler de moi. C’est d’ailleurs grâce à moi que vous n’avez plus à supporter les deux chefs de cartel Yaho et Jona. Vous pourrez me remercier plus tard mais pour le moment je veux savoir où se trouve Yaoki !

Soudain toutes les armes pointées vers moi et mon meurtrier préféré se baissent en même temps et deux ou trois mafieux me montrent une porte à l’arrière de la salle. Je m’avance vers celle-ci tout en faisant signe à mon meurtrier de me suivre. Je venais de lui sauver la vie, il me devait au moins ce service. Nous arrivons en face de la porte et je la défonce. Tout ce que je trouve alors, c’est un bureau vide et une trappe ouverte vers l’extérieur. Je réfléchis quelques secondes puis soupire un bon coup. Je sors ensuite mon sabre –ce qui doit inquiéter un peu mon nouveau compagnon- et je l’emboite avec son frère jumeaux. Je modélise sa texture pour en faire un gros éventail et me retourne vers la salle remplie de racailles.

-Rentre à l’intérieur, ça vaudrait mieux pour toi.

Sur ces mots je le pousse de mon côté à l’intérieur du bureau vide et je balance dans les aires via un coup d’éventail énergique un nuage de cendre dans la salle de jeux. Les pauvres bougres ne voient rien venir et tandis que je referme la porte derrière moi pour ne pas que la cendre parvienne jusqu’à nous, je peux entendre les cris innombrables et horrifiants des mourants. Je me tourne à nouveaux vers mon meurtrier et l’observe des pieds à la tête…

-Tu sais te battre, c’est indéniable. Aide moi à récupérer ce qui me revient chez le mafieux qui s’est enfui de ce bureau et je te passerais ta part.

En finissant cette phrase, j’ouvre la porte que je venais de fermer, les cris s’étaient arrêtés. La salle était alors remplie de cadavres brûlés… une véritable petite Pompéi.

Alala si l’on ne peut même plus s’amuser un peu … tant par rapport à la partie que j’avais bien engagé que l’échauffement face aux deux gorilles … Avant que je puisse faire quelque chose de plus, un kunai transperça la tête de celui qui n’était pas K.O. et un joli petit bout de cervelle fut éjecté au loin … je me demande si le cervelas humain pourrait se cuisiner ? Je suis sûr qu’avec un peu d’herbes …

Et puis vinrent les vrais ennuis … une centaine d’hommes de mains armés jusqu’aux dents … Huhuhu ~ on allait tellement s’amuser … je m’apprêtais à créer le brouillard dont j’étais si friand … mais l’autre gusse qui se disait nukenin vint à gueuler son nom et à nous sortir la liste de ceux qu’il avait tué … des chefs de cartel ? Boarf … je pense qu’il se la jouait un peu trop … et les autres qui s’enfuirent … ralalal …que de peureux … bon après …ils avaient peut-être rendez-vous quelque part ?

Et tout ça pour un bureau vide ! Hum … j’aurais peut-être dû les suivre simplement au lieu de faire de l’esbroufe … Non … Si il a envoyé ses hommes c’est qu’il ne pensait pas qu’on les battrait, il n’a dû fuir qu’a l’entente du nom de l’autre … truc … ouais je n’ai pas vraiment de nom pour le définir … Et je devais trouver un sens caché au sabre qui rentrait dans mon jumeau de … je-ne-sais-quoi ? Ce n’est pas trop mon genre ces façons là … mais au final … c’était pour me transformer en éventail … spécial …

Ils avaient l’air de bien s’amuser dans la salle, tant de cri, de... chaos … huhu ~ intéressant comme pouvoir… pas très loin de ma vapeur … mais différent, moins vivant, moins amusant, laissant plus de traces … Effectivement toute la salle n’étais plus que les restes d’un volcan… cadavres carbonisés, statue grisâtres figeant les expressions de terreur …

Je ne vis pas pour l’argent … je ne suis pas un mercenaire …

Troisième fois … Troisième fois que quelqu’un me comparait à un simple mercenaire … L’argent avait-il donc tant de pouvoir en ce monde que chaque personne était forcée d’y attacher de l’importance ? Et puis surtout, j’avais la gueule d’un mercenaire ? Peut-être que je devais changer de coiffure …

Bon… tant qu’a poursuivre le propriétaire, autant y aller intelligemment…Ses hommes étaient dans la salle, empêchant quiconque de sortir … même lui, la porte d’entrée ne s’étant ouverte une seule fois depuis notre petite escarmouche… Il ne restait donc plus qu’une seule solution … le passage secret dans le bureau… Apres quelques mudras je crachai cinq boules de feu dans le bureau, le trainant hors de celui-ci, un peu à l’écart de la porte et je m’empressai de ferma celle-ci … et a peine eussè-je le temps de m’écarter qu’une explosion vint la souffler. A l’intérieur, tout brulait … bureaux, canapé, billets et même l’or fondait ! Mais surtout, le feu laissa apparaitre une sorte de petit tunnel de pierre.

Je crois qu’il est parti par la … mais juste par curiosité, pourquoi tu le suis ?

Plus je continuais mon épopée durant cette curieuse journée, plus je me rendais compte que l’homme avec qui je me déplaçais pourrait à tout moment se transformer en un ennemi. Bien entendu, la manière dont il s’était débarrassé de ses deux tortionnaires me rassurait sur sa force et me faisais me dire qu’il lui faudrait encore un peu de temps avant de rejoindre mon niveau. Je comprenais cependant que je devrais tout le temps me tenir sur mes gardes et que me faire un ami de ce curieux personnage me faciliterai grandement la vie. Toujours est-il que nous étions coincés dans cette chambre, cette espèce de bureau à portes closes et que nous n’avions aucune piste sur le lieu où aurait pu s’enfuir la racaille que je pourchassais. Bien entendu, j’avais pensé à l’éventualité plus que probable que mon homme m’avait joué le coup du passage secret. Je voulus d’ailleurs chercher le mécanisme secret qui aurait pu actionner cette fameuse trappe ou porte secrète mais mon partenaire ne semblait pas vraiment du même avis. Il effectua quelques mudras avant même que je ne puisse dire quoi que ce soit, il balança cinq boules de feu dans le bureau. Nous sortîmes quelques instants et je sentis le doux souffle d’une explosion me caresser les cheveux. La porte tomba alors en avant et nous avions une belle vue sur une sorte de tunnel de pierre. Je lançai un regard d’approbation à mon partenaire et je décidais de répondre à sa question, par respect pour le service qu’il venait de me rendre.

-Cet homme me doit beaucoup d’argent. Ce n’est pas que je sois particulièrement friand de ce genre de bien matériel mais gérer ce que je gère demande de gros fonds et si je veux un jour que quelque chose se concrétise, il va me falloir mettre de mon côté toutes les chances, c’est à dire tout les moyens à disposition.

Je terminai ma phrase par un léger sourire en coin et je m’engageais lentement dans le tunnel. L’ombre me happa alors, moi et mon compagnon et sans la certitude de pouvoir en sortir un jour, nous nous engouffrâmes à cœur perdu dans le néant. Il fallait dire qu’il n’y avait rien d’autre à faire… Nous marchâmes longtemps, peut-être trop longtemps. Les quelques sorts Katon que moi et mon allié maitrisions nous permirent de progresser dans l’excavation sans réels problèmes. Nous arrivâmes enfin au bout du tunnel. Je montrai la sortie du doigt à mon compagnon et nous nous retrouvâmes en pleine nature, loin de toute civilisation.

-C’est étrange, je ne vois pas en quoi se retrouver ici pourrait lui être bénéfique. Brûlons tous ça !

Sans un mot de plus je crachais une énorme boule de feu sur les arbres environnants et soudain j’entendis un cri sortant de la verdure. Je me jetais alors entre les arbres en feu et aperçu le vieux mafieux agonisant au sol, son bras était en flamme. J’utilisais un sort Suiton pour empêcher sa mort et je le saisis par le col.

-Si tu ne me payes pas, je t’arrache l’autre bras.

Le pauvre bougre ne sembla d’abord pas tout comprendre. Puis, lorsque je dégainais mon sabre, je lui découpais d’une coupe net le bras gauche. Le pauvre pissa a sang de tout les pores de sa peau et je il perdit connaissance. Je le laissais là, certain qu’il s’en tirerait. Et puis s’il ne survivait pas son bras-droit prendrait la relève. Je retournai vers mon compagnon…

-Mon problème est réglé… Même si tu n’as pas vraiment aidé, j’ai une dette envers toi et je pays toujours mes créances. Y-a-t-il quelque chose que je peux faire pour toi ? Un homme que tu aimerais voir disparaître ?

Toute cette affaire c’était finis dans le sang … encore. Je ne susi pas le dernier a me delecter de la souffrance d’autrui … et je ne me lasserais jamais de voir le liquide écarlate couler … mais au final … pourquoi ? Par plaisir sadique ? Non… cela était simplement écris dans notre âme … les hommes sont comme ça, ils aiment la souffrance et la douleur huhu ~ Marrant non ? Chacun fais ce qui est en son pouvoir pour l’esquiver et pourtant on n’arrête pas de la trouver …

Direct, franc et avec des méthodes non conventionnelles … quel marrant petit homme, il me plaisait bien … mais surtout il était plus fort que moi, ce n’était pas vraiment le moment de faire un pas de travers et de l’énerver … Enfin … il en avait finis avec lui … je m’accroupis à côté du futur cadavre et fouilla l’intérieur de sa veste … Allait il me laisser faire sans broncher ? Je devrais lui expliquer … je sortis juste une photo … photo que je brulai sans même prendre le temps de la regarder …

Elle me l’avait demandé. Il avait pris en otage sa sœur et avait fait d’elle son esclave … particulière … Et puis elle voulait mourir pour ne plus jamais faire ça … pour oublier et vivre au calme …

Je m’étais senti obligé de la faire, car je comprenais qu’elle vivait d’une autre façon, mais je comprenais … Il n’attache pas d’importance à l’argent hein ? Il s’en sert uniquement pour atteindre ses buts ? Trop simple. Une excuse rien de plus, il cherchait à se convaincre et donnait cela pour convaincre les autres …

Une dette, je n’aime pas trop ce genre de rapport, c’est plutôt malsain non ? Avoir des relations uniquement dut à des dus – magnifique je sais – je pense et j’hypothèse sans trop m’avancer je pense, que rien n’est stable et que cela peut changer du jour au lendemain, mais proposé si gentiment huhu … il pourrait peut-être m’être utile…

Les nukenins ont besoin d’unité … nous sommes traqués sans relâché … surtout en ces temps de guerre … mais pour cela il faut une brèche du côté des villages et un héraut de notre … coté. Si tu penses me devoir quelque chose … oui il y a bien quelque chose … Le mizukage … Kiri possède l’une des forces militaires les plus puissante de cette guerre … si nous n’arrivions qu’a la blesser grièvement, les villages seraient affaiblis et nous aurions une chance de nous coaliser

Une coalisation … oui moi l’asocial et le misanthrope je proposais de former un groupe. Mais pas un groupe pour les activités illégales, par un groupe de nukenins classique … non quelque chose de plus fort et de plus unis, une force qui pourrait rivaliser avec l’alliance des villages shinobis … on sentait que la guerre prenait fin, mais celle-ci les avait affaiblis, il était temps pour chacun d’entre nous d’agir…

Je ne suis pas quelqu’un qui aime se montre, je préfère agir dans l’ombre … mais sache qu’un jour j’aurais besoin de ta puissance … bien entendu si tu tentes quelque chose avant, je ne me plaindrais pas, mais ce n’ai pas le meilleur moment pour agir … bientôt … Mais il faudra s’attaquer aux ombres avec un minimum de délai d’écart … Je vois peut etre gros pour ce que je suis aujourd’hui … mais le jeu en vaut la chandelle

Mon inconnu était vraiment quelqu’un d’étrange. Pour être honnête, je ne parvenais pas à le cerner. Tantôt ange, tantôt démon, je ne savais pas quoi penser de lui tant son comportement était singulier et irrégulier. En effet, lorsque le pauvre mafieux agonisant perdit connaissance, le jeune inconnu s’accroupi près de son corps inanimé et chercha quelque chose dans les poches de sa veste. Il en ressortit une photo qu’il brûla presque instantanément. Je fus surpris par un tel comportement, mais ce qui me surprit le plus fut la justification qui s’en suivit. Apparemment le jeune meurtrier était guidé par un but charitable. J’en fus tellement surpris qu’un instant mon expression de maitrise et de self-control s’égara quelque part dans les plis de mon visage et ne resta qu’une bouche semi ouverte et des yeux interrogés. Le meurtrier se releva ensuite et commença à parler. Il me parla des puissances ninjas et de l’unité qui faisait défaut au nukenin de ce monde. Quelque part il avait raison et moi et mon organisation ne pouvions que le rejoindre sur ce point. Je voulus d’ailleurs lui parler de la Kurai Hikari mais il continua sa phrase. Il me parla alors du mizukage et de Kiri. Il croyait que si nous affirmions notre force en portant un coup fort à la puissance du brouillard, nous pourrions changer les données de cette guerre. Cette dernière donnée m’amusa. Le pauvre bougre n’imaginait même pas la véritable force des Kirijins. Ce n’était pas pour rien que c’était elle la plus grande menace. Elle possédait les ninjas les plus puissant de notre génération et je ne connaissais même pas le mizukage. Seul deux villages à la fois auraient pu faire face à la tueuse du brouillard sanglant. Je gardai cependant ma bouche fermée et me contentais d’écouter mon interlocuteur.

Le jeune homme se mit à me parler de ses projets d’avenirs. C’était quelqu’un d’ambitieux et dieu seul savait que l’ambition à pouvait mener un ninja à la mort. Car oui, cet homme était clairement un ninja car il maitrisait bien le ninjutsu, j’avais pu le constater. Je finissais de l’écouter puis je pris la parole.

-Jeune homme, tu as des rêves de grandeur mais tu ne sais pas encore dans quoi tu mets les pieds. Va dans chacun des 4 grands villages tant que tu le peux encore et affronte les fortes têtes de chacun d’entre eux. Tu verras le fossé qui te sépare de ton objectif. Sur ce point tu as raison, tout seul nous ne valons rien. Nous ne sommes bon qu’à faire un peu de bruit. Ensembles nous pourrions faire de grandes choses. Je garde à l’esprit le fait que tu souhaites te démarquer et je ferais en sorte de te tenir au courant si un jour j’ai un plan intéressant. De ton côté soit sûr qu’à la première occasion que j’aurais, je ferais tomber Kiri. Maintenant il est temps pour nous de nous quitter. Adieu, meurtrier !

Je disparus alors dans un brouillard épais qui enveloppa toute la zone avant de se dissiper pour ne laisser qu’une place vacante là où je me tenais…

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