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 Le Lutin et les bonnes manières [Aoji]

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Konoha
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Message(#) Sujet: Le Lutin et les bonnes manières [Aoji] Le Lutin et les bonnes manières [Aoji]  EmptyVen 5 Juil 2013 - 2:52

Honte sur elle, sur sa famille, ses amis, ses descendants – même si je doute vu sa tronche qu'elle en ait –, les descendants de ses descendants et même sur son clebard s'il le faut ! J'ai ouï dire qu'Ao avait appris à faire la cuisine. BURK. Faire la cuisine. La blague. Bientôt, quelqu'un va lui apprendre à faire le linge et le repassage pendant qu'on y est. Il ne manquerait plus, pour finir en beauté, qu'elle trouve un parti et devienne femme au foyer. Non mais oh ! Un peu de sérieux là. Nous sommes des shinobis voyons. De plus, nous sommes nobles – je suis noble, donc mes disciples doivent l'être, c'est tout –, nous ne faisons donc pas la cuisine ni même aucune autre tâche ménagère ; Nous laissons ça aux gueux et aux plébéiens, aux rats et aux vils cafards des bas quartiers de Mizu no Kuni. En vingt cinq ans – et bientôt vingt six – je n'ai jamais rien fichu ! Pas un seul travail ménager, rien et ce n'est pas aujourd'hui que ça va commencer. De fait, j'exige qu'Ao ne fasse rien elle non plus. En outre, je trouve cette fille bien mal élevée, vraiment. Sans rire, elle ne boit pas de lait, ne rote pas, ne pète pas ; Quelles sont donc ces manières de manant hein ? Afin de remédier à ce problème ô combien grave, je l'invite chez moi pour un petit stage.

Une fois ce dernier terminé, je pense que nous pourrons considérer la petite Aoji comme une vraie lady. Je vais lui enseigner l'art d'être noble. Car qu'on se le dise, c'est tout un art de conserver sa noblitude. Tout d'abord, il ne faut ni toucher à l'alcool, ni à la cigarette, ni rien. Ensuite, il ne faut pas faire hum hum ou tenter de le faire et enfin, il faut faire pleins d'autres choses que j'expliquerai plus tard à mon disciple. D'ailleurs la voilà qui arrive. Katsuo ouvre la porte et me la ramène. Nous nous trouvons dans mon salon et je la fais s'installer sur la grande table, celle sur laquelle je dîne habituellement. Faisons simple, faisons clair, faisons concis :
    « Aujourd'hui je vais t'apprendre à te comporter de la manière la plus noble qui soit, me dis pas merci, c'est gratuit, ça vient du fond du cœur. Bon d'abord, leçon numéro un. Tout ce que tu as appris avant ; tu l'oublies. C'est de la merde : Caca, burk, eurk, dégueulasse, immonde. Quand on est shinobi et noble, on ne fait pas la cuisine. On laisse ça aux êtres inférieurs. »

Je vois Katsuo me regarder d'une bien étrange manière … Merde … C'est vrai, chez moi, c'est lui qui fait la cuisine. Il plaque sa main contre sa figure l'air exaspéré et de me dire : « Mais bordel qu'est-ce qu'il est idiot » et s'en va.
    « Donc, la cuisine : tu oublies. Ensuite les bonnes mœurs. C'est simple, dans la vie, il n'y a que trois types de boissons qui méritent d'être bues, le reste tu oublies aussi. Il y a l'eau, les jus type jus d'orange, de pomme et le lait. Attention pour la troisième catégorie, il en faut un bien particulier sans quoi, c'est mauvais. »

Je lui sors une bouteille de lait de ma collection : Un superbe lactel demi écrémé UHT 2000, un collector parmi les collectors.
    « La binouz' tu oublies. La cigarette, tu oublies. C'est mal tout ça, d'accord ? Très mal. Et ce qui est mal n'est pas noble. Or tu es mon élève, donc tu es noble. Compris ? Bien. Dis moi t'as jamais bu ni rien encore ? Si oui, tu arrêtes tout de suite. En plus, ces trucs là coûtent cher. C'est comme avoir un mari, c'est un coup à s'attirer des problèmes, c'est jamais rentable au final. »

J'espère ne pas être arrivé trop tard. Si jamais j'apprends qu'elle fume ou qu'elle a fumé, je devrais lui faire se laver les dents cent vingt six fois, un vrai supplice pour une fille comme elle qui – vu ses chicots – ne doit pas se les laver souvent. Soit dit en passant …
    « Ah et un noble, ça se douche de préférence. Je dis ça je dis rien. »

Il n'est pas question de faire d'elle une fille coquette ou quoi que ce soit mais il y a un minimum de choses à respecter. Là on dirait une clocharde.
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Xia Chao Seng
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Message(#) Sujet: Re: Le Lutin et les bonnes manières [Aoji] Le Lutin et les bonnes manières [Aoji]  EmptyVen 5 Juil 2013 - 3:34



Bon, je tremblais et j’avais toutes les raisons de le faire, pour cause, pour une obscure raison, Shinichi me faisait venir chez lui, pourquoi… ? Je ne le savais pas trop encore, allez savoir ce qu’il avait en tête, peut-être il voulait m’entrainer ou alors une énième bêtise le poussait à encore me virer, ouais non, il me m’aurait pas invité pour ça, quoi que, c’était ainsi que c’était finie notre dernière entrevue… Espérons qu’aujourd’hui, je n’allais pas réécrire la même histoire.  Sur place, j’étais assez surprise, bien plus encore, puisque lui qui n’aimait pas qu’on entre chez lui, m’avait invité à le faire pour m’installer à une grande table, l’erreur était grave, monsieur voulait discuter et ça sérieusement. Déjà il entamait avec cette histoire de cuisine… Bordel… Comme si je n’avais pas déjà assez maudit ce jour ! Non je ne savais pas cuisiner aujourd’hui encore et cela malgré que Yuki est fait une veine tentative pour m’apprendre sous la demander de cet abrutit de cousin Kaguya, autant dire que je n’en avais eu rien à cirer, mais vu la tronche de mon mentor, pour lui il en était autrement. Face à ses dires et surtout sa grande connerie, e ne pouvais pas m’empêcher de lancer un regard vers son ami de toujours, en clair il le traitait de sous merde là, tranquille…

Bon j’aurais voulu rire, mais l’occasion ne m’était pas donnée, le voilà avec l’idée farfelue de faire de moi une noble lady… L’expression de mon visage à ce moment-là voulait tout dire, rien que ça et tant qu’on y est, dans dix ans je serais maitre du monde ? A se demandait déjà si j’en avais envie ? Bah non ! Pourquoi allait-il s’encombrer de mon avis, je soupirais longuement, soit, j’oubliais tout ? Après tout, ça pouvait être amusant, entre nous même, ça voulait dire que j’avais moyen de squatter ici, accessoirement de me le monopoliser… Un sourire de carnassier se faisait sur mon visage tandis que j’acquiesçais d’un hochement de tête à chaque parole de tonton Shinichi… Avec même beaucoup de maitrise, il me rajouterait à son testament et à moi sa fortune ! Non, je plaisantais bien sûr, pour ce que j’en faisais des ryos, en revanche, pour le coup je me sentais importante, Tonton Shinichi venait faire mon éducation, un peu comme un papa et oui que cela déplaise à certain ou non, je comptais bien être la fifille à ce dernier. Bref, il parlait, parlait encore et enfin c’était mon tour…

=|-Euhh ok… Non je ne fume pas, c’est trop cher, je ne bois pas, c’est dégelasses en plus d’être cher  et je sais déjà que les maris ça n’apporte que des ennuis, puis c’est partagé sa fortune en deux, accessoirement ce n’est pas sûr qu’il te rapporte plus qu’il ne coute, trop risquer, je suis d’accord.

Le plus sérieux du monde j’acquiesçais d’un hochement de mon menton, pour le coup, j’étais sérieuse en plus, ça je l’avais déjà pensé sans lui, preuve qu’il commençait vraiment à m’affecter le bougre. Quant à sa dernière remarque…

=|-Je me lave tu sais… Pas dans une luxueuse salle de bain comme toi, encore que, la nature est le plus grand luxe qu’une fille libre comme moi puisse avoir ! Mon salon c’est les champs, ma chambre une forêt et ma salle de bain un point d’eau, ce n’est pas noble d’âme ça ?

Bah oui, je voulais sauver ma peau, car je comprenais bien que la suite, serait très vite mon mode de vie, je le voyais déjà avec ses yeux qui sortaient de leur orbite, non une noble ça ne couche pas dehors comme une gueuse, mais alors à ça je lui disais…

=|-Puis je ne suis pas une noble comme toi moi tu vois, je suis une gueuse ! Je gagne quoi à changer Tonton Shinichi, hein ?
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Message(#) Sujet: Re: Le Lutin et les bonnes manières [Aoji] Le Lutin et les bonnes manières [Aoji]  EmptyVen 5 Juil 2013 - 4:24

Pour le moment tout va bien. Ao m'explique ne jamais avoir bu, ni même fumé. Par ailleurs, elle m'explique ne pas vouloir se marier pour les mêmes raisons que celles que je lui ai données plus tôt. C'est bien ça ! C'est même très bien ! Je vois qu'elle a intégré certains concepts de la noblitude sans même que je ne les lui explique. Mais alors que tout allait bien, la Kaguya m'explique vivre en pleine nature. Mes yeux sortent de leur orbite et je manque de peu de m'écrier : « What the fuck ? » Hérésie, aberration ! Comment peut-elle vivre en pleine forêt ? C'est une dinguerie tellement dingue que même ce qui est dingue à côté paraît sensé.
    « Oh que non, ce n'est pas noble ma petite, pas noble du tout même ! Une vraie lady ne doit pas vivre comme une gueuse et tu n'es pas une gueuse puisque tu es mon élève. Tu veux le rester hein ? HEIN ? Hein que tu veux rester mon disciple ? Donc tu vas changer ! Si tu veux, en plus de pouvoir rester dans mon équipe, tu auras le droit de … De … Euh … De … Bah je ne sais pas. Tu veux quoi au juste ? »

Je ne suis pas le genre d'homme à proposer. Elle veut un truc, alors soit, qu'elle le demande. Je suis prêt à l'écouter si sa requête n'est pas aberrante, je pourrais peut-être y accéder. En attendant, il faut passer à la seconde étape de l'apprentissage. Si Aoji veut devenir une grande dame, il faut qu'elle apprenne à reconnaître le bon lait, c'est-à-dire le seul, l'unique, le vrai, le lactel demi écrémé stérilisé UHT. Je fais sortir plusieurs verre et mets du lait de différente marque et de différent type dans chacun d'eux. En tout, il y a plus de vingt verres différents. Je lui donne un verre de la mixture « parfaite » et lui dis :
    « Maintenant goûte moi tout ça et dis moi lequel est le même. Bien sûr, je t'enlève le verre où se trouve la bonne boisson histoire que tu ne compares pas tout les verres avec ce référentiel m'voyez. »

Bha oui, ce serait trop facile sinon. Il lui suffirait de prendre une gorgée du verre numéro un, de boire le verre parfait, de comparer si le goût est le même. Puis de faire pareil avec tout les autres breuvages. Une fois la leçon terminée, nous enchaînerons sur un concours de radinerie. Être malin – et don en un sens radin – est le propre de tous les nobles qui se respectent. Pour apprendre à mon disciple à devenir une parfaite petite noble radine, nous allons devoir quitter ma demeure et nous rendre au centre-ville, plus particulièrement à la banque. On va retravailler ses taux d'intérêts qui, à mon sens, sont bien trop élevés ! Non mais c'est vrai quoi. Lorsque l'on fait des emprunts à un taux de dix pour cent, on s'est fait arnaquer ! Selon moi, un emprunt doit avoir un taux d'intérêt inférieur à un ou deux pour cent, et encore ! En ce qui me concerne, je ne fais d'ailleurs jamais d'emprunt. Ça aussi c'est un truc que je vais devoir lui apprendre.
    « Nous voilà à la banque. Leçon numéro trois gamine : Ne jamais, ô grand jamais contracter un emprunt. Comme tu l'as déjà fait pour ta maison, je vais te montrer comment renégocier un contrat. Ton taux d'intérêt est trop haut, tente de le faire descendre ! »

Si elle arrive à passer de dix à cinq pour cent, ce serait pas mal. Ensuite, je prendrai le relève et le ferai passer de cinq à un. Oui oui, c'est magique, il suffit de menacer le banquier. Cela-dit je dois avouer que lorsqu'on a un haut poste au village, c'est plus facile de se faire respecter que lorsqu'on est simple genin. Au passage, là aussi il y a du travail à faire. Un noble qui n'est que genin, ça pue. C'est comme un boucher végétarien en un sens : c'est ridicule.
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Xia Chao Seng
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Message(#) Sujet: Re: Le Lutin et les bonnes manières [Aoji] Le Lutin et les bonnes manières [Aoji]  EmptySam 6 Juil 2013 - 21:59


J’hallucinais ou il me faisait du chantage ? Non, non c’était bien ça, son sous-entendu était bien là, soit je pliais aux exigences de monsieur, soit je faisais un nouveau stage hors de la team. Il ne le disait pas comme ça, mais ça le laissait largement entendre… Je grimaçais, l’enflure, mais soit, il ne payait rien pour attendre, ah j’avais le droit à un truc ? Soit, je notais l’information…

=|-Hum… Je veux une augmentation sur mes salaires de genin ! Toi qui es bien placé tu peux arranger ça et accessoirement trouve moi une petite seconde activité de noble pour me faire des revenus décents. Puis pour ma bonne éducation, je propose un rendez-vous hebdomadaire où autour d'un thé tu me feras la leçon sur le savoir vivre.

Dans tes dents, bon j’allais me faire envoyer pétre, mais bon…  c’était donc en faisant la tronche que je passais à la suite à savoir, le test du lait… Bordel… Mais il était sérieux là ?!! Je plaquais ma main sur mon visage, enfin pour le cas où le détail aurait échappé à mon Senseï, ça faisait un moment qu’il me trainait derrière lui maintenant, avant même qu’il énonce l’exercice je l’avais déjà deviné, le but : Reconnaitre son lait préféré.  C’était limite trop facile. Le sien avait un gout plus doux et un parfum plus délicat que le lait normal, alors qu’il me donnait le lait, le vrai je prenais un long moment pour le humer comme un grand cru avant de le gouter aux gouttes à gouttes. On pouvait passer à la suite et bon sang, ce qu’il pouvait en avoir des verres de lait… Ce fou ! Le gaspillage c’est mal, j’allais devoir tous les boires et c’était donc le ventre trop rempli que se finissait l’exercice et pour être franche, je ne me sentais pas bien du tout… Au bout d’un énième verre je pense l’avoir trouvé et après une simple gorgée je le tendais à mon mentor…

=|-Lui non… Senseï ! Je ne me sens pas bien…

Mais vous croyez qu’il m’aurait laissé m’en remettre ? Bien sûr que non ! Le voilà déjà qui me trainait vers la troisième leçon, je sentais que mon calvaire n’avait pas fini… Quoi que, la suite était des plus plaisantes, faire diminuer mon taux d’intérêt sur l’emprunt de ma maison… Il n’aurait pas pu le faire avant ? Franchement ! Qu’importe, face au banquier je ne commençais à peine qu’à comprendre qu’ne fait, s’était moi qui allait devoir négocier… Génial, merci Senseï ! Ma foi puisqu’il était là, autant profiter de son illustre présence… Clair et net, j’annonçais la couleur, à savoir, que j’étais la disciple bien aimée du Nidaime Mizukage, qu’à ce titre il appréciait tous bons gestes commercial à mon encontre et que par le plus grand de hasards il se pourrait que pour de plus grandes facilités nous partagions la même banque puisque c’était ce dernier qui gérait mes comptes. Oui sans vergogne je lui faisais miroiter l’idée que Shinichi puisse placer sa fortune chez lui pour obtenir un rabais, à aucun moment je ne m’étais engagée à ce qu’il le fasse pour de vrai, donc je ne mentais pas !

=|-Je vois, disons donc que l’on révise le taux à cinq pourcents, vous en dites quoi… ?

Je tournais la tête vers Shinichi, c’était lui le maitre de la leçon après tout non ?
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Message(#) Sujet: Re: Le Lutin et les bonnes manières [Aoji] Le Lutin et les bonnes manières [Aoji]  EmptySam 6 Juil 2013 - 22:22


    « Va pour le thé mais pour l'augmentation, tu peux aller te faire peindre. »

Hors de question qu'elle ait plus d'argent. Car savez-vous comment ça se passe généralement ? On refile du fric au sensei puis c'est à lui de redistribuer l'argent. À aucun moment, je ne pourrais accepter qu'Aoji prenne une plus grosse part du magot. Je l'aime bien mais elle restera sous payée ; telle est la volonté du grand Lutin Bleu de Kiri. En ce qui concerne le test du lait, c'est nul ! Nul ! Totalement nul ! Cette fille est indigne d'être mon élève. Elle a confondu du lait écrémé à cinquante pour cent avec du lait écrémé à quarante neuf pour cent, une vraie traîtrise. Pourtant la différence de goût est flagrante bon sang. L'un est une merveille, un délice offert par dame nature et le second breuvage s'apparente à de la pisse de chat. Oui mesdames et messieurs, vous avez bien entendu ! Les mots sont forts et pourtant je les pense ! Comme dirait l'autre, ou bien c'est du bon lait, ou bien c'est de la merde. Dans le cas présent, Aoji a confondu la crotte avec une douceur au goût sans pareil. En cela elle mérite une punition ; Et quelle meilleure sanction que de devoir refaire le test juste après la troisième leçon. Bah oui, quand on échoue, on recommence, c'est un principe de base. Quoiqu'il en soit, nous partons pour la banque. La gamine négocie bien et utilise de tous les arguments dont elle dispose pour faire craquer le banquier qui ne tarde pas à céder. Cinq pour cent ? Très bien dit-il. En ce qui me concerne, j'adresse un clin d’œil amical à la Kaguya. Si la première épreuve a été un échec honteux, la seconde quant-à-elle a été un triomphe. Nous sortons de la banque quand je dis :
    « Pas mal, vraiment pas mal. Reste dehors, je vais y retourner dans cinq minutes, le temps qu'il se remette en confiance et pense avoir fait une bonne affaire. »

Il faut toujours profiter de la faiblesse des autres, ce n'est pas noble mais on s'en fout. L'argent est noble lui, le préserver l'est donc bien plus que faire preuve de sympathie envers autrui. Si je laisse la Kaguya dehors c'est pour deux raisons. D'une car je veux renégocier seul – être avec une fille, qu'elle soit votre enfant, votre disciple ou votre femme n'aide jamais lors des discussions virils entre mâles – et de deux car je ne souhaite pas qu'Aoji voit mes méthodes secrètes. Être noble, soit. Être aussi noble que moi ; c'est mort. Ce serait une insulte à ma grande noblitude et à ma force d'âme. Je retourne seul dans l'établissement bancaire, vais voir l'homme à qui nous avons parlé plus tôt et lui demande de me faire un état des lieux des comptes de ma disciple. Cinq pour cent ? Bien. Mais il peut encore faire mieux. Bien mieux. Dans un premier temps, je la joue cool, je fais le garçon intéressé qui parle de l'importance de la famille, des liens privilégiés tels que les liens sensei-élève etc. Bien sûr je ne pense pas un mot des conneries que je balance mais ce n'est pas grave. Tant que cela tourne en mon avantage. Très vite, j'en viens à lui demander une faveur. Une seconde réduction du taux d'intérêt, et non des moindres. Ses yeux sortent de leur orbite lorsque je lui demande ceci. Il refuse catégoriquement, affirmant que c'est impossible. Je tente donc de jouer sur mes relations, sans grand succès. Il veut bien faire baisser le taux d'encore un pour cent mais ça s'arrête là. Je n'ai donc d'autres choix que de le menacer. Je lui demande quel est son nom, il me répond puis lui explique avoir eu un ami il y a quelques temps qui portait ce susdit prénom. Il a bien sûr très mal terminé. Ses parents ont été tués, sa femme aussi, sa famille ainsi que son clébard qu'il aimait tant. Je crois qu'il a compris le message et me fait signer un nouveau document.
Je sors de la banque tout content en brandissant le bout de papier :
    « Voilà. Bon. Maintenant, je vais t'expliquer une chose. Tout à l'heure, tu t'es trompée. Tu n'as pas trouvé le bon lait. C'est grave comme erreur, très grave. On va donc recommencer le test mais cette fois-ci avec une trentaine de lait différent ! Je compte sur toi pourne pas commettre deux fois la même bourde. »

Je vais la faire vomir avant la fin de la journée.
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Message(#) Sujet: Re: Le Lutin et les bonnes manières [Aoji] Le Lutin et les bonnes manières [Aoji]  EmptySam 27 Juil 2013 - 2:32


Niveau finance, rien à dire, Shinichi c’était le meilleur, à peine sorti je le voyais repartir après une courte félicitation et paf à son retour, le taux avait encore baisé, j’étais admirative à l’idée d’être un jour la même, enfin presque ! Oui, car bientôt le voilà qui recommençait avec son lait et ce coup-ci j’allais le moucher, mais clairement ! À peine chez lui, je le laisse reprendre son cirque, mais au moment de gouter !

=|- Katsuo !  Désigner-moi le bon verre, je te prie ! Quoi ? Les nobles ça se fait servir non ?

Et paf, le bougre le pointe du doigt dépité avant de se casser, je pensais que là tout de suite dans sa tête il se demandait lequel était maintenant le pire des deux. Je regardais mon senseï, mais il n’avait pas l’air convaincu, il était temps donc de sortir the argument de choc.

=|-Senseï, ton test là va me rendre malade en plus de gaspiller du lait, jouer avec la nourriture c’est mal et vomir ce n’est pas noble, disons que le test est ok non ? Et si on mangeait alors ! AH non ! Mon thé, je n’ai pas oublié, tu sais quel jour on est ? Non, non non ? Bah c’est mercredi, le jour de ma première leçon autour d’une tasse de thé et toc ! Je n’avais pas précisé quand donc voilà, c’est décidé ! Où allons-nous le boire, ici au salon de thé ?

Bref, je n’allais pas lui donner l’occasion de me torturer plus longtemps avec son lait, je m’en allais direct vers un breuvage fumant, mais aux arômes aussi subtiles que son lait premier choix, déjà il fallait trouver la bonne place où commérait pas oui, c’était clairement ce que j’entendais par « leçon », c’était un nom de code quoi ! Et la terrasse de son balcon me paraissait parfaite pour ça, à peine l’eau avait-elle finie de chauffer que je la versais dans une théière genre j’étais chez moi quoi… Un peu de ma réserve de menthe dans cette dernière et paf je sautillais presque vers notre futur emplacement, quoi que c’était vite dit. J’avais posé les tasses, la théière et mes fesses, pas de Shinichi à l’horizon.  Bien décidé à ne pas perdre mon idée, d’un demi-tour je me dressais devant lui tout sourire.

=|-Tu sais senseï , j’ai plein de ragots très drôle et je suis sûre que te moquer des gueux te plairaient, notamment de Shord ou Anabi tes disciples, ou même d’un illustre de Kiri qui pousse la chansonnette… Ou quelque bêtises que tu ne sais pas encore... Notamment quelques découvertes dans la tour Kage...

Un sourire en coin, j’espérais bien par-là que sa « connard-attitude » serait attisé par ces points-là, une façon pour moi de ne pas subir la torture plus longtemps, car je savais pertinement qu’il n’en était qu’à ses coups d’essai là… Bref vite diversion !

=|-Sinon tu sais, le thé avec du lait c’est bon aussi…

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Message(#) Sujet: Re: Le Lutin et les bonnes manières [Aoji] Le Lutin et les bonnes manières [Aoji]  EmptySam 27 Juil 2013 - 5:43

Elle trouve bizarrement la bonne réponse mais sans pour autant goûter tout les verres. Je sens qu'il y a arnaque. Est-il possible que Katsuo ait aidé la petite à trouver la bonne réponse ? Ce serait bien son genre de faire ça. Certes il n'a pas pour habitude de contrarier mes plans mais ce n'est pas le genre d'homme à accepter de voir souffrir les autres. Ainsi, cela ne m'étonnerait pas le moins du monde qu'il ait saboté mon examen. Je fixe la gamine avec mes gros yeux histoire qu'elle avoue son crime mais il n'en est rien. Au lieu de cela, elle se met même à m'expliquer pourquoi il vaut mieux que je ferme les yeux sur ce qui vient de se passer. Et je dois avouer que son argumentaire est convainquant. En effet, dépenser trop de lait pour une gueuse pareille est une aberration. Je dois éviter de trop raquer pour elle et pour la rendre noble. Par ailleurs, il n'est pas classe de dégueuler, oh ça non, surtout lorsqu'on est une jeune demoiselle. Enfin, elle apprendra bien à reconnaître le goût du lait par elle-même avec un peu d'entraînement et de pratique. En effet, on ne devient peut-être pas expert du jour au lendemain, il faut qu'elle apprenne à saisir toute l'essence de ce breuvage divin afin de pouvoir le reconnaître entre mille de ses semblables.

Aoji poursuit et affirme que c'est aujourd'hui, mercredi – allez savoir si ce jour a été pris au hasard ou non –, que va avoir lieu la première leçon autour d'une tasse de thé. Du thé … Burk. Je n'ai jamais compris ce que les gens trouvent à cette boisson. C'est vrai après tout ; ce n'est que de l'eau chaude aromatisée avec de vieilles herbes. En somme, lorsqu'on boit du thé, on boit de l'eau aux herbes … Pas très classe quoi. Quoiqu'il en soit, je réponds à ma disciple sans trop hésiter :
    « Au salon de thé. »

Il est hors de question que nous fassions ça ici. De plus, à bien y penser, à quel type de leçons fait-elle allusion là ? J'ai beau me triturer l'esprit, je ne vois pas. Je me laisse donc guider par la gamine qui semble mieux s'y connaître en salon de thé et en « leçon que l'on prodigue autour de cette boisson dégueulasse ». Nous arrivons sur les lieux puis on me sert le fameux breuvage. C'est à ce moment là qu'Aoji décide d'expliciter ce qu'elle entendait par leçon. Ce qu'elle souhaitait en fait, c'était commérer, raconter des ragots, des crasses. Bref, elle voulait que moi, le noble lutin, je me mette à médire sur mes semblables. Je dois avouer que dans un premier temps, je me suis offusqué, pensant que : « Oh mon dieu, ceci n'est pas noble ! La médisance, c'mal m'voyez ! » cependant je me laisse vite prendre au jeu et veux en savoir plus. Un haut gradé qui chante ? Des informations sur la tour du Kage ? Des potins sur Shord et Anabi ? Je suis preneur. Sans plus attendre, je souris et dis à mon interlocutrice :
    « J'ai aussi pas mal de choses sur pas mal de monde, tu sais. Raconte d'abord puis je ferai un effort en suite si je trouve que cela en vaut la chandelle. Et pour le lait, je veux bien oui. Cela donnera un peu de goût à cette eau chaude. »

Comprenez par : « Eau chaude », « Thé ». Comprenez moi, je ne suis pas habitué à ce genre de boisson. En règles générales, je bois du lait et des boissons sucrées type jus de pomme ou encore, à titre exceptionnel, du café mais ça s'arrête là. Enfin … Que la petite soit amoureuse de cette boisson ne me dérange en rien, après tout ce n'est pas alcoolisé le thé... Du moins je crois. Avant de porter la tasse à mes lèvres je préfère demander confirmation à l'experte :
    « Dis on est bien d'accord il n'y a pas une goutte d'alcool dans ce truc là hein ? Car je te rappelle que l'alcool c'est mal, que c'est mauvais, que c'est pas bien et tout ce qui va avec, hein. Et bref ; vas-y je t'écoute. Raconte moi donc ce qui s'est passé à la tour du Kage. »

Vu que cela concerne Yoru, je souhaite être au courant de ça en premier lieu. Ce qui concerne Anabi et Shord m'intéresse moins bizarrement, même si je suis sûr qu'elle doit avoir du bons gros dossiers les concernant.
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Message(#) Sujet: Re: Le Lutin et les bonnes manières [Aoji] Le Lutin et les bonnes manières [Aoji]  EmptyVen 2 Aoû 2013 - 13:19


Le choix s’est donc tourner  vers le salon de thé, à la bonne heure ! Ainsi nous aurions l’occasion de pouvoir goûter aux meilleures infusions, encore que faudrait-il que mon Senseï se laisse prendre au jeu, ce n’était pas gagné, visiblement l’eau chaude, ce n’était pas sa tasse de thé ! … … Ok je sors. Bref. Installé et son lait rajouté pour que le breuvage passe mieux, je voyais bien que ma proposition lui plaisait, son premier intérêt, la tour Kage et Yoru évidemment, mais est-ce que j’allais lui donner les infos intéressante tout de suite ? Pas sûr, car comme je l’avais appris avec Rin, faire languir son interlocuteur c’est toujours mieux… Déjà rassurons-le.

=|-Pas une goutte Senseï, quelle idée de  l’alcool dans du thé, franchement ! Bon passons à nos petites histoires. Je vois que tu as déjà ciblé ton centre d’intérêt… Je dirais ça en dernier ! Tout d’abord Shord, parce qu’il est de loin, mon sujet favori… Mais avant, faisons un pacte, tout ce que nous dirons ici restera ici et ne pourra pas avoir de conséquence, interdit de s’en servir conte les autres, ok ?

Un sourire en coin je le narguais et malgré ce que je disais, il y avait un rapport avec une partie de ce qu’il désirait savoir…

=|-Figure toi que grâce à ton élève préféré qu’est le Kyu, je me suis introduite dans la tour Kage, dans son bureau exactement pour trouver un remède, sauf que, ce n’était là qu’une de ses farces et qu’on s’est fait attraper par mon père. On a été puni pendant six mois et tu sais comment ce rat corrompt tout le monde, mon géniteur y compris ?  Avec son maudis agnol figure toi qu’il en a des tonnes de litres chez lui de cette saleté, c’est aberrant !

Et pas très légal je pense, je me demandais s’il n’y avait pas une loi dans Kiri sur la limitation d’alcool… Bref, nous nous égarions ! Aucun intérêt tout comme ce que je venais d’évoquer, certes, mais toutes les occasions étaient bonne pour gagner ma première place dans la team, bref, vous ne pouvez pas comprendre, passons ! Toujours dans le thème, je poursuivais…

=|-N’empêche, cette tour est vraiment foutue mal gardée, j’y suis retourné un soir pour falsifier le dossier de Shord justement et j’y ai trouvé une sculpture bizarre… Tiens d’ailleurs j’y pense, j’ai oublié de la remettre à sa place, je te la ferais passer parce qu’il parait qu’elle coute chère, du moins, c’est ce que m’a dit un antiquaire chez qui je l’avais amené pour identifier l’objet.  Il a appelé ça un phallus en bois de collectionneur… On revanche je ne sais pas à qui sait, c’était un vieux cadeau poussiéreux qui n’avait pas été ouvert, il y avait juste écrit que c’était pour le mizukage…

Oui, ce qui ne m’avait pas franchement parlé beaucoup, après je pensais en avoir déjà trop dit, ma langue avait fourchée, il y avait moyen maintenant pour qu’il me punisse le bougre, quoi que pas vu pas pris, puis il y avait le pacte. Mais pour m’en assurer, j’entamais son sujet probablement le plus attendu, qui allait surement le plus l’intéresser… Ou pas.

=|-Et sinon, j’ai eu le droit à un concert privé de notre Kage qui révisait ses classiques  de la chansonnette avec son Onkyōton, c’était épic ! Après quoi, il m’a enseigné le genjutsu, vraiment, les apprentissage sont marrantes avec lui, je me suis plus amusée qu’autre chose !Entre toi avec qui je fais la course dans les airs et lui avec qui je rends fou les serveurs, je peux dire que les Kages ne sont pas très sérieux dans ce village… Mais c’est tant mieux !

Difficile de rester sérieuse après ça et un bon fou rire plus tard je pouvais à nouveau siroter mon thé en écoutant Shinichi...
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Message(#) Sujet: Re: Le Lutin et les bonnes manières [Aoji] Le Lutin et les bonnes manières [Aoji]  EmptyVen 2 Aoû 2013 - 20:00

Avant de commencer le grand déballage, Aoji tient à être claire : Ce que nous disons là ne doit pas sortir de ce salon de thé, cela reste entre nous et nous seuls en définitive. Je ne sais pas pourquoi je sens que je vais le regretter pourtant j'acquiesce d'un signe de tête à sa question. Peut importe ce qu'elle a pu apprendre, ce qu'elle a pu faire ou comment elle a pu le faire, je ne devrais ni lui en tenir rigueur ni en informer les autres. Autant vous dire qu'il risque d'être difficile pour moi de respecter mon engagement. En effet, je sens déjà venir un flot de conneries monumental requérant de belles remontrances. Cela commence bien puisque dans un premier temps, la Kaguya m'explique s'être faufilé dans lieu de haut commandement du village. De plus, comme si cela ne suffisait pas, elle s'est faite grillée par son paternel qui n'a pas jugé bon de nous tenir au courant, nous les hautes instances du village. Mais comme si cela ne suffisait pas, ce vieux nigaud de Shord posséderait en sa demeure des litres et des litres d'agnol ! Honte sur lui, sur sa famille, sur ses descendants, les descendants de ses descendants et même sur son chien s'il le faut. Eh mais attendez … J'y pense :
    « C'est quoi de l'agnol ? Ça colle ? »

Après : « Le harem qui se mange », « La binouz qui s'attrape » – dans mon esprit il s'agissait d'une maladie – voici venir l'agnol qui colle. En tout cas je devine via le contexte que Shord ne devrait pas posséder autant de ce produit au nom étrange. Je vais sûrement me débrouiller pour le punir. Quoi ? Comment ça j'ai promis qu'il n'y aurait pas de répercutions ? Et qui vous dit que je le punirai pour ça hein ? Il y a bien des manières de châtier un pêcheur. Je me vois déjà l'envoyer en taule pour une raison bidon type : « Tu as bu ton lait trop vite, go prison ! » Pour ce qui est de la Kaguya, je vais devoir la tenir à l’œil elle aussi et lui apprendre à bien se tenir. Se rendre chez son Kage puis fouiller chez lui sans son autorisation n'a rien de noble, c'est même criminelle. Elle pourrait aller en prison pour ça ! Non, ne me demandez pas ce que j'ai en ce moment à vouloir foutre tout Kiri en taule, cela me passera sûrement avec le temps. Quoiqu'il en soit, mon visage se durcit. Les frasques de la gamine ne me font absolument pas rire mais je fais mine de m'en moquer et souris, tout simplement.

Si encore elle serait allée une fois à la tour, j'aurais pu passer l'éponge. Mais semble-t-il qu'elle s'y est rendu à plusieurs reprises, dont une pour falsifier un document officiel. Choqué, j'écarquille les yeux. Mais c'est quoi cette fille ? Devant moi, elle est toute mignonne, toute gentille et par derrière elle enchaîne les conneries. On me parle ensuite d'un gode en bois – j'ai beau être ignare, je sais encore ce que phallus veut dire – et manque de peu de faire une crise cardiaque. Yoru a ce genre d'objet chez lui ? Burk. Quoiqu'il en soit, il est hors de question qu'elle garde ça chez elle. Qu'elle me file ledit objet sous les plus brefs délais.
    « Soit, tu me donneras ça un jour prochain. Je peux savoir ce que tu essayais de trafiquer au juste ? Et tu étais seule ou bien Shord t'a accompagné là aussi ? »

Ça va mal finir cette histoire. Je me tâte encore à tout balancer mais une chose est certaine, Aoji ne s'en sortira pas comme si de rien était. Il risque d'y avoir des dommages collatéraux. Heureusement pour elle, parmi les ragots et autres petites histoires qu'elle me livre, il n'y a pas que des crimes et des absurdités mais aussi de bons moments assez simples passés avec le Mizukage.
    « En effet, c'est tant mieux. Bon ! À mon tour maintenant. Les petites histoires que je peux te raconter entrent dans un registre bien différent des tiennes mais bon. »

Je réfléchis quelques instants mais ne trouve pas grand chose jusqu'à ce que les souvenirs me reviennent.
    « Tu connais Kyoji ? Je l'ai entraîné plusieurs fois et récemment, il a perdu son froc au cours d'une petite expérience dans l'eau. Shord possède aussi des sous-vêtements assez marrants. Nous étions en mission et nous devions nous enfoncer à des mètres de profondeurs, j'ai été traumatisé ce jour-là. Je crois savoir que tu connais Yuka aussi ? Le jour de notre rencontre, j'ai eu la bonne idée de me payer sa tronche avec deux de ces camarades sabreurs au cours d'un banquet. Ça s'est terminé en bataille générale dans le palais, c'était l'époque où j'étais Kage. Ces gueux ont gâché de la nourriture. »

Pour ce qui est de Yuka, je peux ajouter : « Récemment, j'ai aussi fait une mission avec elle où elle a fait la prostitué » mais sachant que j'ai dû faire de même, je crois que je vais éviter de lui dire ça, sous peine de perdre toute crédibilité.
    « C'est à ton tour. Mais avant que l'on reprenne, je veux juste ouvrir une petite parenthèse. Entrer par effraction chez les autres, c'est mal et ce n'est pas noble. De plus, c'est passible d'emprisonnement, voire pire, d'une contravention. Comprends par là que si je te balance, tu devras des dommages et intérêts ! »

Je balance ou je balance pas ? J'hésite encore. Au passage, il faudrait que j'aille voir un jour le père de la Kaguya. Couvrir sa fille, je veux bien. Couvrir sa fille contre de l'agnol, ça c'est moyen... Même si je ne sais pas ce que c'est.
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Message(#) Sujet: Re: Le Lutin et les bonnes manières [Aoji] Le Lutin et les bonnes manières [Aoji]  EmptyDim 4 Aoû 2013 - 3:04


Hum, visiblement ce que je lui avais raconté ne l’enchanter pas, Shinichi affichait sa mine fausse, je reconnaissais vite son noble sourire tiré à quatre épingles, j’en avais trop dit, tant pis, ce qui était fait, était fait et pour le coup je me sentais sacrément stupide mine de rien. Pourquoi il parlait de Shord ? Merde, j’allais manger et s’il restait mielleux c’était juste pour récupérer les noms de mes complices, enfin ma pour cette seconde histoire, voyant venir son jeu est-ce que j’allais entrer dedans ? Certainement pas, si je devais charger je le ferais seule, ce qui m’apprendrait à avoir la langue trop pendue. Punira, punira pas ? Oui, clairement…  Quoi que bien vite il dérivait de sujet pour me parler des frasques de mes confrères kirijins, Shord, sans surprise, Kyonioqui ?!! … Quant à Yuka mon regard se faisait sévère à son encontre. AH non ! Pas Yuka ! Par chance rien de méchant contre elle et je ne pouvais pas m’empêcher de lacher ma pensée profonde comme toujours…

=|-Ahhh ma Yuka ! Je suis sûre qu’elle a éclaté tout le monde !

J’aurais même pu dire, qu’elle t’a mis la fessée, mais je doutais que mon mentor apprécie, n’empêche c’était tout lui ça arrivait à énerver une fille douce comme elle, franchement… En même temps, il était doué dans ce domaine, je ne pouvais pas le nier, d’ailleurs le voilà redevenu agaçant avec ses allusions à ma dénonciation… Hum, allez petit retour en arrière Senseï !

=|-Oui je sais, mais je suis une impulsive qui agit sous le feu de l’action que veux-tu. Néanmoins, tu ne vas pas me dénoncer, puisque nous avons fait un pacte pour ces moments-là, ce qui se dit, ne peut pas porter préjudice. Ce ne serait pas noble de ne pas respecter ça, d’autant que par ce moyen, je trouve un moment pour tout te confier, toi mon mentor en qui j’ai toute confiance. Tout tu vois bien, même le pire ! Ça serait triste de gâcher ça, d’autant que je n’ai jamais dit que tu n’as pas le droit de me faire la morale à propos de ça.

C’était tiré par les cheveux, mais légèrement trop même et comme je savais que je n’y échapperais pas j’en rajoutais une couche.

=|-Puis c’est toi qui m’a demandé ce que je voulais et tu as accepté…

Ouais non, il fallait sauver les meubles et pour cela je ne voyais qu’une solution…

=|-Néanmoins, je conçois qu’en tant que mentor ça te fasse un cas de conscience donc disons que si tu juges qu’il y a matière à me punir, j’acquiescerais sans bronche…

Bordel, c’était quoi se revirement de situation chelou ! A la base je voulais m’amuser et voilà que maintenant, je devais ruser pour ne pas finir à avoir à m’expliquer face à Yoru… Quoi que de lui ou Shinichi, je me demandais qui serait le plus terrible… Diversion « nnnniinnnnjjaaaahhh » vite, vite !

=|-Sinon tu connais Yuki Samui ? Je l’ai battu au échec en faisant troutrou, cette peste m’a habillé en yukata en plus, t’imagine ! J’ai atterrie chez elle après avoir déclenché une bagarre dans laquelle elle s’est faite prendre…  Elle aime les chevaux aussi !

Et voilà, encore une fois, j’avais perdu l’occasion de me taire…

-Post 7000 d'influ <3 -
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Message(#) Sujet: Re: Le Lutin et les bonnes manières [Aoji] Le Lutin et les bonnes manières [Aoji]  EmptyDim 4 Aoû 2013 - 3:42

    « Pas du tout ! Elle a pris au moins aussi cher que tout le monde ! D'ailleurs, tu lui demanderas mais je crois qu'elle aime les baguettes de pain.  »

J'esquisse un sourire narquois. Je me souviens avoir joué au base balle avec sa tête. Ou alors c'était avec Jaden que j'ai fait ça … Je ne m'en souviens plus trop à vrai dire. Dans tous les cas, ce banquet c'était terminé d'une bien belle façon. Je crois que de ma vie, plus jamais je n'inviterais ces gens à manger. Certes ce n'est pas moi qui ai payé – c'est le contribuable – mais tout de même. Quel gâchis, quel manque de respect ; c'est scandaleux. Je me souviens d'ailleurs avoir entendu le rire de cette vile Yuka. « Tiens mange ça pour le contribuable » avait-elle dit lorsque je lui avais sommé d'arrêter ses âneries. Hum. Bref, le sujet de la discussion change et nous en revenons à ce dont nous parlions tout à l'heure, c'est-à-dire les frasques d'Aoji. N'empêche je dois avouer qu'elle est maline la gamine : essayer de me faire culpabiliser comme ça … Bravo l'artiste. L'envie de tout balancer m'est soudainement passée car comme elle l'a si bien dit : « Ce serait triste de gâcher la confiance qu'elle a en moi ». A ce que je vois, la Kaguya est apte à tout me balancer, je dois donc profiter de cela et ne pas la contrarier. Si jamais je vais tout rapporter à Yoru ou à qui que ce soit d'autre, nul ne doute qu'elle y réfléchira à deux fois avant de me confier un secret. De plus, la manière qu'elle a de dire : « Si jamais tu me punies, je me plierais à ta volonté » me fait presque ressentir de la pitié. Cette fille serait capable d'amadouer un lion, j'en suis sûr.
    « Tu ne seras pas punie, ne t'en fais pas. Du moins pas pour le moment. »

Je pense ne rien dire au Mizukage mais préfère rester vague dans le cas où ma conscience me rattrape. Car s'il est vrai que balancer les autres n'a rien de noble, il est faux de croire que conserver ce genre de secret est sain. Ce genre de petites cachotteries vous rongent de l'intérieur et ne s'arrêtent jamais de grignoter votre âme, cela jusqu'à ce que vous lâchiez le morceau.
De nouveau nous changeons de sujet. Cette fois-ci, nous parlons de Samui Yuki, une fille que je connais puisque je l'ai entraîné à une occasion et puisque nous sommes partis en mission de rang B, il s'agissait d'une traque si mes souvenirs sont bons.
    « T'as déclenché une bagarre ? …  »

… Je plaque ma main contre ma figure et reste dans cette position une bonne dizaine de secondes. Cette fille quoi... C'est un cas désespéré, il n'y a rien à faire pour elle. Elle n'a pas eu d'éducation ma parole ? Et si elle en a eue une, bah bordel ! Même moi qui ai vécu seul comme un rat, j'ai plus de tenue qu'elle.
    « Normal que tu aies gagnée en faisant trou trou. Les divinités du chaos étaient avec toi, rien ne pouvait t'arriver. En ce qui concerne ses chevaux, j'étais déjà au courant. Figure toi que j'ai buté un de ses dadas en mission. Je crois qu'elle m'en veut encore un peu, ah ah. »

En même temps quelle idée de venir avec ce genre de bestiole moche et encombrante hein ? Nous étions en mission et nous sommes des shinobis. Vous entendez ? SHI-NO-BI. De fait, on bouge, on court ! On ne se laisse pas traîner sur le dos d'un truc hideux à quatre pattes qui passe son temps à faire des bruits bizarres.
    « Et j'ai du mal à t'imaginer en Yukata … C'est un habille bien trop noble pour toi ! Encore que … En parlant de vêtements nobles, j'ai peut-être quelque chose pour toi. Je te montrerai ça en rentrant mais avant cela, qu'est-ce que l'agnol ? Tu as évité la question tout à l'heure.  »

L'agnol, ça colle ? … Bon, okay je sors.

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Message(#) Sujet: Re: Le Lutin et les bonnes manières [Aoji] Le Lutin et les bonnes manières [Aoji]  EmptyLun 5 Aoû 2013 - 12:54


Ohhh mon Senseï cheri ! Preuve encore qu'il avait un semblant d'affection pour moi, même pas il allait profiter de l'occasion sur le coup pour m'en faire baver, c'était louche, certes, mais je préférais garder ma vision niaise de l'histoire avec un sourire montant jusqu'aux oreilles. J'aurais pu le prendre dans mes bras, mais pas sûr qu'il aurait apprécié, d'autant que sa suite me laissait surprise... Comment ça il a tué le dada de Yuki et puis c'est cette histoire de baguettes avec Yuka ? Bon pour le premier point, bien que j'étais un poil choquée, je ne pouvais que comprendre, moi même je n'avais pas franchement ces bestiole, si ce n'était dans mon assiette, pour Yuka, je verrais directement avec elle, mais pour Yuki, je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir un pincement au cœur. Oui, à l'instar de ma personne, elle elle les aimait vraiment ces foutues bestioles. Quant à cette histoire de bagarre, vu comme il avait plaqué sa main sur son faciès, mieux valait laisser couler le sujet...

=|- C'est mal Senseï de tuer les animaux domestiques des autres, pas étonnant qu'elle t'en veut, si tu tuais mon loup, y a des chances que je veuille ta peau en suivant...

Bref, encore que... Si, enfin, bref ! Le voilà qui repartait avec autre chose, cette histoire de Yukata, difficile de m'imaginer hein ? Je le conçois, je m'étais moi même fait peur en me voyant, même limite, je ne m'étais pas reconnu donc bon... Puis trop noble pour moi, je lui accordais, mais enfin ce n'était pas vraiment le détail qui me frappait le plus perso...

=|-Un Yukata c'est surtout pas très adapté à la kunoichi accès tai que je suis, je m'habille pas pour défiler, mais bien pour être alaise en combat, la base quoi...

A noter aussi qu'en tant que Kaguya j'ai tendance à laminer mes vêtements en sortant mes os et comme je n'ai aucune envie de me promener à moitié nue comme le font mes sœurs, je préfère encore ne pas perdre mon argent dans des vêtements trop classieux. Vous m’imaginez avant un combat dire au gars : Hop hop hop ! Attend deux min, je sors ma veste... ça pourrait drôle à tout bien y réfléchir, enfin, en même temps, je ne suis pas du genre à sortir des os de partout, donc bon c'est surtout mes avant-bras qui ont besoin de rapidement se libérer. Oui, oui, je n'en ai pas l'air comme ça, mais j'attache une certaine importance face au visuel de mes techniques, une utilisation trop gore de mes os ne me convient pas du tout... Bref, je m'égarais et fort heureusement Shinichi recalait la discussion autour de l'agnol... Comment ça c'est quoi ?

=|-Bah de l'alcool fort Senseï...

Pour le coup, je me disais que j'aurais mieux fait de ne pas en parler, encore que, ce n'était pas un scoop que Shord en consommait à l'excès. Par sécurité néanmoins, j'avalais vite fait ma tasse avant de me redresser pour changer le sujet, un qui plus est me rendant curieuse. Comment ça quelque chose pour moi ? Un cadeau ?!!! Un vrai cadeau ? C'était quoi ? Hum... Il avait parlé de tenu ? Une écharpe ou un truc du genre tout affectueux ? Bref, je ne tenais plus en place et le pressant alors, je voulais plus d'explication...

=|-Allez hop on rentre ! C'est quoi que tu veux me montrer hein ? Un vêtement, de quel genre ? Hum ?!!
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Message(#) Sujet: Re: Le Lutin et les bonnes manières [Aoji] Le Lutin et les bonnes manières [Aoji]  EmptyLun 5 Aoû 2013 - 13:51

Tuer un animal c'est mal ? Certes mais je n'ai pas fait exprès ! C'était un accident. Un accident vous entendez. A-C-C-I-D-E-N-T : Accident. Il est vrai que je n'ai pas lâché une seule larme lorsque le dada a rendu l'âme mais je n'ai jamais souhaité sa mort … Quoique … Oui, bon je l'ai souhaité du plus profond de mon âme, je l'avoue mais cela ne veut pas dire que j'ai fait exprès de buter ce fichu animal hein !
    « C'était un accident hein ! J'ai marché sur un fil, et y'avait un piège. J'ai sauvé ma peau et celle de Yuki, le cheval lui s'est mangé un tronc dans la gueule. C'est pas ma faute, elle avait qu'à pas l'amener. Si elle est pas contente, soit. La prochaine fois, je sauverais le cheval et je la laisserais crever à sa place.  »

C'est cru mais au moins je dis ce que je pense. Me blâmer pour un cheval quoi … La blague. J'ai tué des dizaines, voire même des centaines de personnes et la seule chose qui choque ces filles c'est la mort de leur vieil animal de compagnie. Il faut vraiment qu'elles grandissent celle-là. Certes si Shinini – mon chat – rendait l'âme, je serais triste mais de là à en vouloir à celui qui l'a tué, bof. Si c'est un accident – comme dans mon cas – je n'en tiendrais rigueur à personne, pas même aux divinités. La conversation se poursuit et nous repiquons sur un sujet précédemment aborder, le Yukata.
    « M'ouai. C'est pas faux.  »

Je n'ai aucune remarque à faire à ce sujet, la Kaguya n'a pas tort. Après vous savez, on porte ce genre de vêtement lors des fêtes de village ou des parades, pas pour sortir en ville. Dans ces cas là, il vaut mieux privilégié une tenue simple et adaptée aux activités que l'on fait le plus souvent – comme nous sommes des shinobis, c'est la baston pour nous. C'est sur ces belles pensées qu'Aoji me donne la définition exacte du terme agnol.
    « Que-que-que-QUOI ?! »

Je savais qu'il buvait – il avait d'ailleurs été bourré lors de notre entretien – mais de là à ce qu'il ait chez lui des réserves de binouz... C'est un crime contre la noblitude ! Ce rat me fait honte. Je vais le punir et l'envoyer en cure de désintoxication. L'alcool c'est mal m'voyez. Bien plus mal que de tuer des chevaux dont tout le monde se fout. J'inspire et expire histoire de me calmer cinq secondes. Bon, pas grave Shinichi. Je réglerai ce problème plus tard. Comment cela ? À voir. Peut-être que je vais le balancer aux autorités ou bien me rendre en douce chez lui pour détruire sa collection d'alcool. Dans tous les cas, ce sombre gueux ne va pas s'en sortir à si bon compte, croyez-moi.
    « Tu aimes t'infiltrer chez les gens toi n'est-ce pas ? Je crois qu'on va aller rendre visite un de ces jours à ce cher Shord. En attendant, allons chez moi. Tu verras ta surprise. »

Sans plus attendre, nous décampons. Dix à quinze minutes plus tard, nous retournons chez moi. De là, je monte dans ma chambre et demande à Aoji de m'attendre. Je me saisis d'un costume ainsi que d'un pantalon bleu que j'avais gardé, descends et lui montre :
    « Tiens, c'est pour toi. L'habit de noble, le vrai, l'unique. Le même que le mien mais en version fille et plus petit. Fais attention, ça coûte cher. »

BIIIIP. MYTHO. Ça m'a coûté zéro ! En effet, l'homme chargé de me faire ces vêtements travaille gratuitement – j'ai mes techniques de persuasion pour obtenir ce genre de privilèges. Si Aoji peut croire que je lui ai acheté cela, c'est tout à mon avantage. En effet, je risque ainsi de passer pour plus noble que je ne le suis. Et moi, j'aime passer pour un noble lutin.
    « Va les essayer. Tu me dis si c'est à ta taille. »

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Message(#) Sujet: Re: Le Lutin et les bonnes manières [Aoji] Le Lutin et les bonnes manières [Aoji]  EmptyMar 13 Aoû 2013 - 15:23


Pressée, pour le coup je l'étais vraiment de retourner chez lui, quand le bougre me laissait en plan pour aller chercher sa surprise, je ne tenais plus en place telle une enfant un soir de noël, ce qui entre nous était certes, très ridicule. Cependant, des cadeaux de Shinichi ça ne tombait pas tous les jours, c'était même rare et quoi que cela puisse être, ça pourrait être même un chiffon que ça en deviendrait un joyau à mes yeux, oui malheureusement, parfois j'étais vraiment très niaise... Instant fatidique, le voilà qui apparaissait avec un costume typiquement siglé de sa patte. Amusée, je me rappelais avoir déjà porté un costume de ce genre en version plus clair, limite blanc même, mais passons, bien que cela ne soit pas vraiment mon style, le simple fait de l'imiter me ravissait surtout quand c'était lui qui m'y invitait.

=|-Niahhhh Senseï !!! Il est trop beau !! Je vais l'essayer merci !

Directement arraché de ses mains limites, je m'infiltrais dans les couloirs de sa maison pour changer de pièce et trouver une salle de bain. Bah oui, je n'allais pas demander c'était plus drôle comme ça et sans me gênait, je faisais couler la douche, car oui, tant qu'à changer de peau, autant le faire totalement. Toute parfumée et presque séché j'enfilais une partie avant de m'attaquer au brossage de ma tignasse, qui en passant avait un peu poussé -enfin-, pour rappel, le bougre de noble lutin était la cause de son enflamment pendant un entraînement, enfin en un sens... Bref. Toute fière et sans une mèche rebelle ou un faux pli je réapparaissais là où se tenait mon mentor et avant qu'il ne commence à râler pour mon côté sans gêne, j'ouvrais la bouche la première en tournant sur moi même.

=|-Alors, alors ! Pas mal du tout hein, on dirait une autre !

Et le petit rire passé, j'affichais un sourire de carnassier, entre moi j'avais eu l'occasion de réfléchir à son histoire et je réflexionais -mot aojien- déjà à comment m'en procurer d'autre, car oui, ça allait je penses devenir ma nouvelle patte de style. Bah oui, autant faire les choses bien ! Shinichi s'habillait classe, mon exemple sur cette dernière venant de lui me faisait le calquer, il invoquait des salamandres, je les voulais aussi, il pétait des flammes, je faisais de même, il était radin, j'en étais devenu. Face à ce constat, je me demandais quand la liste allait enfin s'arrêter, encore que, je voyais ça plus comme un bien, qu'un mal entre nous. Mon dernier commentaire était alors très intéressée...

=|-C'est quoi le nom et l'adresse de ton tailleur ? Va falloir que j'aille me fournir là-bas j'ai bien dans l'idée un costume dans le même style, mais un poil plus clair pour rester assortie à mes cheveux... Parce que ouais, le bleu avec ta tignasse bleu, ça se fond, avec ma tignasse clair, il me faut du clair du coup tu vois...

Ça et la face caché de l'iceberg, il allait me falloir des coutures sur mesure pour pouvoir ouvrir par biais de scratch ou autre des ouvertures faciles pour faire sortir mes os, enfin surtout au niveau de mes épaules pour mon Brook adoré, un que d'ailleurs, à un moment, il allait falloir que je présente à Shinichi... Bref, là n'était pas la question, ce n'était que des détails certes, mais important. Bon là encore, au pire des cas je ferais les retouches moi-même, car je voyais d'ici la note salée..

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Message(#) Sujet: Re: Le Lutin et les bonnes manières [Aoji] Le Lutin et les bonnes manières [Aoji]  EmptyMar 13 Aoû 2013 - 18:40

Au moins elle a l'air contente. C'est déjà ça de gagné. En un sens c'est la moindre des choses quand on sait ce que ces fringues m'ont coûtés … Euh … Zéro ryos ? Ah ! Ne me regardez pas comme ça, c'est beaucoup zéro ryos ! Certes avec une telle somme on ne peut rien acheter – du moins rien qui ait une valeur pécuniaire – cependant on peut toujours profiter des plaisirs simples de la vie tels que respirer – encore heureux, il ne faut pas encore payer pour ce genre de choses. Bref je vois à son visage qu'elle est heureuse et l'adolescente s'empresse de prendre ses vêtements pour les essayer. Elle revient quelques temps plus tard, toute habillée. Dans la foulée, elle se permet une petite réflexion concernant son changement radicale de style. Ah que oui : on dirait une autre ! J'ai beau avoir été sympa en lui donnant des fringues, je n'en reste pas moins un chacal de première. Du coup, je ne peux m'empêcher de sortir une petite boutade concernant sa remarque. Il faut dire que la Kaguya m'a tendu la perche.
    « C'est sûr. On en oublierai presque que tu es laide et que tu vis dehors ! »

… PAN. Je crois au final que j'aurais mieux fait de m'abstenir mais que voulez-vous ; c'est sorti tout seul. Avec une telle vanne, ma cote de noblitude a dû soudainement chuter. C'est triste … Elle qui venait pourtant d'augmenter via ce cadeau qui n'en est pas un – sachant que j'ai eu la camelote gratis je ne considère pas ça comme un véritable présent. D'ailleurs en parlant de la marchandise, la voilà qui souhaite connaître l'adresse de mon tailleur. Elle invoque une raison bidon selon laquelle elle souhaiterait que le tout soit assorti à la couleur de ses cheveux et bla bla bla et bla bla bla : Bref, un truc de fille. Le bleu foncé c'est classe pourtant... Et qu'on se le dise, je ne peux pas donner cette indication à mon disciple. Pour cause, elle risque de découvrir le prix des costumes et surtout, le prix que pratique le commerçant à une personne telle que moi. Je viens de perdre en noblitude avec ma boutade, je ne souhaite donc pas qu'elle sache que je n'ai pas payé son cadeau. Déjà que là, dans l'échelle de la noblitude, je dois être à zéro voire à un grand maximum, il est de fait hors de question que je passe en négatif. Ainsi, j'essaie de trouver une excuse bidon... Hum...
    « Impossible. Il ne prend pas de commande, il est à la retraite. Il travaille uniquement pour moi car il m'apprécie tout ça. Toi … Burk. Il risque de te jeter dehors. Qui ne risque pas de le faire en même temps ? Ah ah. Donc si tu veux quelque chose euh... Tu peux me le demander dans une certaine mesure. Je verrais ce que je peux lui demander. Bien sûr, il faudra rester modeste hein ! Il est à la retraite, n'oublie pas. »

Dans ce que je viens de dire, rien n'est vrai ! C'est fou comme je suis doué pour ce qui est de balancer des bobards. En plus, j'ai fait un super combo : d'une je me suis sorti d'un faux pas. De deux, je réussis à passer pour quelqu'un de bien puisque je vais l'aider à se procurer des vêtements. Si c'est pas la classe ça. Bon, par contre, je me suis encore permis de lâcher une pique. À croire que cela devient monnaie courante chez moi. Ça va finir par me jouer des tours un de ces jours. En attendant, je peux continuer :
    « Bon. Sur ce, maintenant que tu es habillée comme une vraie noble, je pense que l'on peut s'adonner à l'activité la plus noble qui soit : le foutage de gueule. Pour cela, il nous faut une victime. Je prends souvent les jeunes qui se trouvent au centre d'entraînement pour les observer et me payer leur tronche. Ça te tente ? »

Entre les : « Battez-vous », les « Plus forts bande de lopettes » et autres commentaires désobligeant, il faut dire que je m'amuse bien avec eux. J'ai d'ailleurs tout plein d'instruments pour me payer leur tronche ; Les pancartes, les banderoles et j'en passe. On ne devient pas maître dans l'art de faire chier les gens en un jour. Il faut de l'entraînement, de la persévérance, de l'abnégation et une dose de talent.
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Message(#) Sujet: Re: Le Lutin et les bonnes manières [Aoji] Le Lutin et les bonnes manières [Aoji]  EmptyJeu 22 Aoû 2013 - 1:14


Ah, ah ! Il n'en démordait pas sur ce qui concerner mon mode de vie, c'était vrai que c'était difficile à comprendre, mais la vie entre quatre murs m'étouffait, je n'y pouvais rien, encore que, qu'il se rassure, mon petit frère dans les pattes très prochainement allait me faire revoir ça malheureusement.. Mais c'était là un autre sujet et face à sa vanne, seul un petit rictus se formait sur mon visage, sacré Senseï, il ne changerait jamais, gentil dix secondes et « naturel » pendant dix jours après. M'enfin, c'était ce que je préférais chez lui de toute façon ! Si je voulais des douceurs, j'irais voir dans les jupons de ma mère... Euh ouais non pas possible elle était pire que lui... Elle m'avait viré de la maison pour rappel, « besoin de place » avait-elle dit. Hum.  Mon père... ? Encore pire ! Mes sœurs... ? Mes frères ? Shord ?!!! Bordel, quel entourage merdique en y pensant ! Zéro soutien ! Mais nul part !!! C'était en revanche là que j'affichais une tête blasée, alors que très franchement son baratin sur son tailleur ne m'affectait pas plus que ça, surtout qu'il ferait passer le mot, soit, pourquoi pas.

=|-Ça à l'air drôle ça ! Puis j'ai déjà du niveau dans ce domaine !

En revanche sa suite me redonnait le moral ! Quoi que, dans un premier temps la perspective de me foutre de la gueule des nouvelles recrues me plaisait bien, pourtant sur place, j'avais un mal fou à me mettre dans le bain, ce qui me surprenait, d'ordinaire, je n'étais pas la dernière pour être infecte... M'enfin, j'étais culottée de me payer leur tronche, sachant que mes talents étaient d'être extraordinaires en soi.  Paf je prenais une nouvelle, puis qu'un coup je ne voyais que l'effort des autres pour évoluer et aucune envie de vanner ou rire me venait... AHHH ! C'était bien le moment pour être sérieuse ! J'allais rater l'occasion de profiter d'un bon moment avec mon Senseï chéri ! Mais non, rien n'y faisait, aucune inspiration, rien, nada, c'était étrangement silencieuse et calme que je restais à côté de Shinichi. Mais finalement, rien à faire, il fallait que ça sorte, tout gacher pour un état d'âme ! Je devais être sacrément stupide en un sens...

=|-Tu sais Senseï, moi-même je suis nulle hein, ce n'est pas faute d'effort pourtant, je ne pense pas que l'on naisse tous égaux sur ce point malheureusement. Toi qui est si puissant, c'est pas ton côté humble qui va t'étouffer ! C'est à double tranchant ton truc, soit ça encourage par la rage, soit ça démotive par la lassitude.

Qu'est ce que je racontais ? De la merde, sans nul doute. Voilà pourquoi après un long soupir, j'affichais un sourire de carnassier, dans ce village il y avait de vraies cibles drôles à souhait sur qui se moquer et qui elles le méritaient qui plus est ! Je parlais bien sûr de nos amis poivrots ! Avec un peu de chance même...

=|-Tu sais, si on va vers les bas quartier à l'allée des bars justement on pourrait se moquer sans vergogne des poivrots, voire même croiser Shord, accessoirement les voir se taper dessus pour n'importe quelle connerie de notre choix. Tu sauras qu'une fois, pour une bouteille qu'au final je n'ai pas payé malgré que j'avais dit que je le ferais, un mec m'a danser la danse du ventre en slibard...

Ouais, ils sont craignos les poivrots ! Mais tellement drôle...
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Message(#) Sujet: Re: Le Lutin et les bonnes manières [Aoji] Le Lutin et les bonnes manières [Aoji]  EmptyJeu 22 Aoû 2013 - 5:33

Je vous ai déjà dis que dans la vie il y a les grands et les glands ? Oui ? Tant mieux. Car ce que je ne vous ai pas dit c'est aussi qu'il y a les cons et les moins cons. En l’occurrence, Aoji fait indubitablement partie de la seconde catégorie de personne. Pourtant, ça avait bien commencé. En effet, dans un premier temps, elle critique ma vision des choses et m'explique que ce que je fais est mal. Pour cause, les pauvres shinobis font ce qu'ils peuvent et ce n'est pas car j'ai des facilités que je peux me permettre de me payer leur tronche. De plus, comme elle le dit très bien, ce n'est pas forcément en me moquant d'eux que les bougres progresseront plus vite, bien au contraire. La plupart du temps, ils se décourageront, voyant qu'ils ne progressent pas et laisseront tomber. Mais alors au final, qui peut-on prendre en guise de victime ? C'est là qu'Aoji commet une bourde monumentale. La petite Kaguya me propose de rendre une petite visite aux, je cite : « poivrots » … Qu'est-ce donc que cette chose ? Un cousin éloigné du poivron ? Non non, absolument pas. Je mets du temps à comprendre mais la référence à Shord me dit que poivrot est un synonyme de soûlard. Au début, ce qu'elle me dit est sympathique et Ao m'annonce même un beau programme : on pourra les voir se taper dessus pour tout et n'importe quoi. Cependant par la suite, c'est là que ça se corse.
    « La danse du ventre en slibard, hein... »

Ça, fallait pas le dire. Vous voyez, c'est le genre de remarque qu'il faut éviter avec moi. C'est un peu comme si vous insultiez la viande devant un boucher, ou bien comme si vous disiez que lire ne sert à rien devant un professeur de primaire : c'est une bourde. Désespéré de voir autant de connerie dans un si petit corps, je plaque ma main contre mon visage puis lève les yeux au ciel, implorant le seigneur – en qui je ne crois pas d'ailleurs – de m'aider. Après quelques invocations dans le vent, je baisse les yeux et regarde ma disciple
    « Sympathiques tes journées dis-donc. Je ne veux pas savoir ce que tu fichais dans un bar ni même ce que tu consommais là-bas mais j'espère que tu n'as pas oublié ce dont nous avons causés plus tôt hein. L'alcool, c'est mal. »

De toute façon, vu son QI intellectuel surélevé, je suis sûr qu'elle boit comme un trou en cachette. Il n'y a qu'en ma présence qu'elle essaie de se comporter comme une petite princesse, ceci pour me faire plaisir bien sûr. J'y réfléchis et je me demande si finalement c'est une bonne idée de lui procurer des vêtements semblables aux miens. Après tout, c'est une FAUSSE NOBLE et ça je l'ai bien compris. De plus, elle risquerait de porter atteinte à ma noblitude en se comportant comme une souillon. Quoiqu'il en soit, nous nous rendons au bar malfamé le plus proche et à partir de là je dis :
    « Battez-vous ! »

… Ils me regardent tous bizarrement, comme si j'avais fumé un sacré pétard. De là, je tourne la tête vers Aoji et me demande bien ce qui peut se passer. Ces gars là sont censés se mettre sur la gueule tout le temps et avoir mille et une raison de se taper dessus. Pourtant là, ça semble étrangement calme. Si ça se trouve, ils n'ont pas encore assez bu pour perdre leur lucidité. Ne souhaitant pas attendre qu'ils soient îvres pour m'amuser, je vais vers le comptoir et aborde un mec, le premier qui vient :
    « Hey l'ami, tu trouves pas que le verre du voisin est plus rempli que le tiens ? C'est une arnaque du barman ça. J'espère que t'as pas payé pour ta camelotte ? »

Et viens que je t'embrouille et te raconte de la merde. Bien sûr que son verre est moins rempli ; il a bu dedans ! Mais cela, un abruti d'alcoolo ne peut pas le comprendre. Je vois le teint du garçon devenir rouge, oulah, il est énervé. Ça sent la baston dans peu de temps.
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Message(#) Sujet: Re: Le Lutin et les bonnes manières [Aoji] Le Lutin et les bonnes manières [Aoji]  EmptyVen 23 Aoû 2013 - 1:08


Ce que je faisais dans les bars ? Bah chercher la bagarre... mais j'allais éviter de lui dire, déjà qu'il ne semblait pas enchanter de base pour ce changement de programme, à la place, j'affichais un sourire de carnassier en attendant d'arriver et là... Gros bide ! Le voilà qui entre en criant battez-vous... Euh oui, ok... Plaquant ma main sur mon visage, je me disais que parfois, la subtilité et mon mentor ça faisait vingt, heureusement bien vite, il comprenait l'astuce, c'était là que je lui montrais l'intérêt de ce « jeu » et surtout ce qui stimulait ma présence ici. L’engrange lancé, faut dire que Shinichi est doué, j’alimentais la flamme pour que la bagarre éclate avec quelques commentaires et quand je les sentais enfin « chaud », paf, vas y que je te sortais mon carnet magique...

=|-N'importe quoi, il va le massacrer le pauvre...

Non, non,je n'avais pas lâché mon commentaire dans le vide, car un autre venait me contrarier, tandis que deux autres me soutenaient, un petit débat de quelques minutes et voilà que j'annonçais...

=|-Allez ! Je prend les paris, cinquante ryos la mise de départ ! Je mise sur le petit ! Qui ça tente ?!!

Et paf, voilà comment soudainement des milliers de ryos atterrissaient dans mes mains le temps de la baston, mais non, pas que, car si tôt le premier des deux tombé, trop vite d'ailleurs, je pointais un doigt accusateur sur un poivrot du fond.

=|-Hey toi ! Tu as triché en l'aidant parce que tu as parié dessus !

Et paf, les yeux sortaient de leur orbites du pauvre homme, il bégayait en râlant tandis que trois clampin lui tombaient dessus pour le secouer, ce qui très vite se soldait en bagarre générale. Accoudée au bar près de  mon Senseï je souriais pas certaine que lui montrait mes passes temps était une bonne idée, néanmoins, concernant ma consommation ici...

=|-En général ici c'est toujours comme ça et en prime, ils servent ton lait, tiens voilà la moitié pour ta participation, d'ici qu'ils aient fini de se taper, ils seront tous K.o et auront oublié leur ryos tu vois...

Rien de bien noble, mais amusant pour moi en tout cas et à peine un revenait vers moi en titubant qu'avec élan je le renvoyais sur la bagarre, le plus hallucinant dans l'histoire restait le barman restant de marbre en continuant d'astiquer ses verres, comme quoi il avait l'habitude ? Non, non, comme quoi il avait sa part que je glissais sur le comptoir...

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Message(#) Sujet: Re: Le Lutin et les bonnes manières [Aoji] Le Lutin et les bonnes manières [Aoji]  EmptyVen 23 Aoû 2013 - 1:33

Bonté divine, qu'ils sont cons. De ma vie, je n'ai jamais vu aussi idiots que ces gens là. Si bien que même Aoji en comparaison paraît intelligente. Oui chers lecteurs, vous avez bien lu. Jamais je n'aurais cru cela possible mais je viens de trouver plus idiot que la Kaguya. Remarquez au passage qu'il m'a fallut prendre des gars bourrés pour pouvoir dire ça – c'est dire à quel point le niveau intellectuel de ma disciple est élevé. Très vite, cela se finit en bataille générale et l'adolescente sait tirer avantage de ce tintamarre. En pariant avec n'importe qui n'importe comment, elle ne tarde pas à ramasser le jackpot. En voyant l'argent gagné par la kunoichi de la brume, un filet de bave se fait voir sur mes lèvres. Cependant je ne toucherai pas à cet argent, question de principe. D'ailleurs en parlant de principes, une petite leçon s'impose ! Car vraisemblablement la fausse noble n'a aucune limite.
    « Arnaquer les gens, c'est bien. Frauder le fisc', c'est bien aussi. Profiter de la faiblesse des autres, c'est mal. Surtout que... »
 
Hey attendez. Les mecs là : ce sont des soûlards on est bien d'accord ? À ce titre, ils ont décidé de perdre leur fric dans des futilités n'est-ce pas ? En outre, en leur privant de leur biens Aoji les empêche de consommer davantage d'agnol...
    « Oublie ce que je t'ai dis, tu as raison. Continue, c'est très bien ! Je t'encourage à ruiner ces vieux rats. Ça leur apprendra à boire. J'allais refuser l'argent pour préserver ma noblitude mais en fait, c'est toi qui a raison. Je prends donc ma part, merci bien ! »
 
Je perds pas une occasion d'accroître mes richesses, je vous l'ai déjà dit non ? En l’occurrence là, je viens de gagner de quoi remplir une petite bourse ! Rien de mirobolant je vous rassure mais ça fait plaisir au compte en banque. Et c'est bien connue, ce qui fait plaisir à mon porte monnaie me fait plaisir.
    « Marrante ton activité au final même si je dois t'avouer préférer faire ça avec les nuls du village. C'est un peu plus difficile de les mettre en rogne et je prends un plaisir fou à les voir échouer ! C'est dingue comme ils sont mauvais. Tu comprends maintenant pourquoi je t'aime bien et pourquoi je t'ai prise dans mon équipe ! »
 
… Merde. Je crois que c'était pas la meilleure chose à dire à la kunoichi de la brume.
    « Je blague hein ! De toute façon, tu sais très bien comme moi qu'un jour tu deviendras forte... 'Fin je crois... 'Fin je pense … 'Fin j'espère. Au pire des cas, c'est pas grave d'être nulle hein ! C'est grâce aux gens comme toi que les gens comme moi existent !  »
 
Bah oui ! Que seraient les forts sans les nuls hein ? Rien à n'en pas douter. C'est parce qu'il y a des gens mauvais qu'il y a des gens bons – la logique inverse peut s'appliquer aussi. À ce titre, je bénis toutes les Aoji de Kiri bien que cela ne m'empêche pas de me foutre joyeusement de leur poire lors de mes jours de repos.
    « Bon, remarque je suis mauvaise langue, tu as fais des progrès depuis le temps. Tu veux peut-être qu'on aille aux terrains d'entraînements destinés aux aspirants ninja ? Eux au moins, tu es sûre de pouvoir te payer leur tronche sans qu'ils ne te mettent ta raclée.  »
 
Je n'en suis même pas sûr au fond … Si ça se trouve, il y a des aspirants bien plus doués qu'elle. C'est en tout cas dans le but de ne pas la brusquer que je ne me rends pas sur le fameux terrain d'entraînement numéro onze, celui où se trouve mon arbre. Pour cause, là-bas, il y a majoritairement des genins et des chûnins. Autant vous dire qu'Aoji n'a pas encore la légitimité pour se moquer d'eux vu son grade et son niveau au combat.
 
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