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| (#) Sujet: Faces look ugly [Hana] Lun 5 Aoû 2013 - 9:26 | |
| Boingyboingyboing... Tel un ressort caoutchouteux, Tawako bondissait et rebondissait de toits en toits, toujours plus haut, toujours plus loin, avec son sac en bandoulière. Elle avait le droit à l'erreur d'une certaine manière, puisque si elle tombait, elle rebondirait de plus belle ; aussi, elle n'hésitait pas à prendre des risques inconsidérés, à se laisser propulser comme une balle rebondissante entre des murs verticaux dans les ruelles... Dans ce genre de moment, elle bénissait l'existence de son clan.
Un petit quart d'heure lui suffit pour se rendre au palais du conseil souverain. De sa précédente conversation avec Hana, elle avait cru comprendre qu'une nouvelle statue avait vu le jour non loin d'ici. Aussi, quand elle arriva sur les lieux, elle la chercha des yeux, tordant son cou dans tous les sens. Mais elle ne distingua rien de nouveau sur les lieux.
Un peu déçue, elle attendit Hana, à qui elle avait donné rendez-vous près d'un petit bar à râmen en extérieur, autour du palais. Rien de tel qu'un déjeuner entre équipières pour lui faire oublier son petit séjour dans l'ergastule ! Même si comparé à Tawie, elle faisait petite joueuse, étant restée seulement quelques jours dans sa petite cellule. Elle se rinça rapidement la frimousse au suiton pour chasser la sueur, agita sa tête en faisant gracieusement danser ses long cheveux, remit ses lunettes, et se posa sur un tabouret en hauteur, tournant sur celui-ci comme une gamine.
En la voyant arriver, elle s'arrêta de tourner, et lui fit de grands coucous, en allongeant son bras de façon exagérée pour être sûre de capter son attention – elle ne manqua d'ailleurs pas de capter celle de la plupart des passants alentours, d'autant plus que son tourni faisait onduler son bras allongé d'une curieuse manière.
- Heeyy ! Hana-banana ♫ Installe-toi vite, j'ai la dalle du siècle ! Des nouilles au crevettes, m'sieur ! Fit-elle en pivotant sur son fauteuil pour s'adresser au cuistot.
Elle se courba ensuite en arrière, comme pour étirer son dos, si bien que ses cheveux vinrent presque toucher le sol. Puis, en un éclair, elle laissa l'élasticité de son corps ramener son tronc droit sur la chaise pour parler à son équipière.
- Alors alors, Floraline ! Maintenant qu'on est tranquilles, tu va peut-être pouvoir me raconter ce délire de statue ! Chuis dég, j'aurais pensé la voir ici, mais ils l'ont même pas laissée là. Tu me diras, je sais même pas qui elle était sensée représenter, donc bon... |
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