Le monde est si vaste et si surprenant  que parfois l’on ne s’imagine pas tomber sur des endroits comme celui dans lequel je me trouvais. La région était magnifique, de grand édifice aquatique mêlé à la faune et la flore du coin rendait cette région paradisiaque. Les oiseaux chantaient, les fleurs laissaient voir leurs plus beaux boutons et le soleil arrangeait le tout. Cela me changeait vachement de Suna et c’est pourquoi j’employais le terme de paradisiaque. En plus tout était fait pour qu’on se sente à l’aise, des femmes et des hommes avaient été mis à disposition pour l’évènement. On pouvait se faire masser, aller aux sources à tout instant de la journée juste en arborant une petite carte qui montrait qu’on allait participer à l’évènement. Ah oui j’oubliais, je ne vous ai pas encore parlé de l’évènement et de ce fait de la raison pour laquelle j’étais ici.

Il y a quelque semaine de cela déjà, moi comme  d’autre shinobi de part le monde avons été convié à participé à un tournoi amicale pour honorer la fête de la musique du pays. Il faut dire que le pays en question savait y faire en matière musicale et que cet évènement était organisé par les dirigeants de la nation pour faire plaisir au peuple avant un grand banquet le soir même du tournoi. Une idée qui me plaisait pas mal. La musique c’était plutôt divertissant alors je me suis dit pourquoi pas, et puis c’était l’occasion de me confronter à d’autre shinobi, de rencontrer du monde tous ça quoi. Des choses sympa que je ne prenais parfois pas le temps de faire. Voilà donc comment je me suis retrouvé dans ce pays ou la musique était à l’honneur. Un choix que je n’avais pas regretté et je pense que les autre shinobi ici présent pensaient la même chose que moi. Après tout le but était de divertir la population locale et ça je pense qu’on l’avait tous compris vu l’atmosphère détendu qui régnais.

Le tournoi aller commençait, l’édifice de pierre était somptueux comme tout le reste dans ce pays. Il savait y faire ! Nous, les concurrents étions répartis dans la salle de repos en attendant le tirage au sort. Les noms défilèrent, je reconnu certains clan d’autre nation. Puis vain mon tours, mon combat serait le quatrième de l’après midi. Pile au milieu. Enfin cela dépendrait de la durée des combats mais soit. Le visage de mon adversaire puis son nom apparurent à l’écran. Mitsuharu Yuka ! Ouais bon on peut pas dire que je pouvais en tirer grand-chose. J’essayai juste de retenir son visage pour la chercher dans le groupe de shinobi. Puis je tombai sur elle. Un combat cent pour cent féminin comme je n’avais pas forcément l’habitude d’en avoir. Ca pourrait être sympathique. Alors qu’on monta dans les tribunes pour observer les premiers combats je me mis à côté d’elle, l’accostant aimablement.

" Tu es bien Mitsuharu Yuka ? Je suis Akuzu Mia, ravi de te rencontrer et de bientôt t’affronter. J’espère être à ta hauteur. En attendant… Que penses-tu de tout ça ? Je veux dire, le pays, cet évènement autour de la musique et tout et tout. "

Nous sommes des animaux. Des bêtes de foire armées jusqu’aux dents, rassemblées en un seul et même point pour plaire à la galerie. Un événement. La fête de la musique ? Tu parles ! C’est surtout un moyen pour les dirigeants de montrer la puissance de leur pays, et d’asseoir leur domination sur le reste du monde. Et nous, nous sommes les acteurs de cette grande comédie. Cette belle farce, que beaucoup se plaisent à regarder, sans connaître les ficelles de ce jeu, sans savoir qu’ils sont manipulés du début à la fin. C’est comme une manière de tous les endoctriner, au final. Leur donner une part du délice, pour qu’ils y prennent goût, et décident d’admirer, de suivre, et parfois de servir. Ici, maintenant, je suis la représentante de Kiri. Moi, Mitsuharu Yuka, kunoichi de la Brume Sanglante, je suis la marionnette d’un système noirci par le paraître. Je suis là pour montrer, pour donner une image. Quelque chose de faux, de transformé. Quoique. Au final, si je gagne, je montrerai plus que du faux, puisque je montrerai mes vraies capacités. Je me donnerai en spectacle, et je remporterai le gros lot.

Je suis la marionnette des grandes figures de ce monde. Ils manient mes fils et font de moi le pantin de leurs caprices. Oui, je suis un jouet, et je le vis bien.

Je regarde attentivement le panneau d’affichage, et remarque que mon nom apparaît enfin. Mon challenger ? Une certaine Akuzu Mia. Son nom ne me dit rien. J’espère qu’elle se débrouillera bien, qu’on puisse en mettre plein la vue aux spectateurs. Ce sera déjà quelque chose de bon, et d’intéressant. Pour le reste, je verrai bien. Ses capacités seront au moins aussi surprenantes que les miennes, et personne ne s’y attendra. Ouais, ça les fera s’extasier, et ils ne parleront pas. Ou alors ils scanderont le noms de deux jeunes inconnues qui se tartinent la trogne de coups. Je comprends pas où se trouve le loisir de voir deux personnes s’amuser.

Pourquoi je me trouve ici ? Pour l’expérience. Connaître de nouvelles têtes, affronter des personnes que je ne connais pas, dans un contexte différent. Ce n’est pas une guerre, c’est amical. J’aime bien cette idée, elle me conforte dans l’idée que la haine ne suinte pas encore du monde entier. La paix se trouve encore quelque part, parmi nous. Bien dissimulée, certes, mais existante. Dans le cœur des hommes, il n’y a pas que de la rancœur. Les plaies se refermeront. Quoique.

Je soupire, regarde par la fenêtre. D’ici un peu moins de deux heures, je serai là, sur ce terrain, à livrer bataille contre une parfaite inconnue. Je jouerai de mes atouts pour la mettre au tapis, de manière magistrale. Ou alors ce sera l’inverse. Mais je ne compte pas donner un spectacle ridicule de ma personne. Je ferai en sorte de me mettre en valeur, qu’ils voient que les Kirijins sont plus puissants qu’ils ne le pensent. Cachés, loin de tout, à vivre confinés sur leur archipel, ils ont quand même des capacités. Je souris. Oui, les Kirijins sont forts. Et je suis là pour le prouver.

Une petite voix vient me tirer de ma rêverie. Elle est douce, agréable. Je tourne la tête. C’est la demoiselle en question. Akuzu Mia. Son visage est délicat, ses traits fins et plaisants au regard. Je lui adresse un sourire amical, en guise de retour pour m’avoir si poliment accostée.

— Oui, je suis Yuka. Ravie de faire ta connaissance, Mia ! J’espère que nous serons toutes deux à la hauteur des attentes du public, même si je n’en doute pas une seconde.

Grand sourire. Je n’en ai jamais douté, de toute façon. Nous leur plairons. C’est une évidence. Et au pire, tant pis, nous sommes là pour nous amuser. Mmh. M’amuser ?  M’oui, pourquoi pas. Non, plutôt. OUI ! Je suis là pour m’amuser, pour oublier ! Je suis plus crédible comme ça, non ?

— Oh, tu sais … Ces choses-là sont très amusantes pour moi, même si je suis assez réservée quant à mes capacités. Du coup, j’aurais préféré passer d’un stand à l’autre pour festoyer comme les autres, mais bon ! Je suis présente ici, alors autant faire de mon mieux ! ~

Tout ira pour le mieux, et ce sera grandiose. Je me le promets.

— Et toi, toute cette ambiance te plaît ?

Mitsuharu Yuka me répondit instinctivement. Des présentations, rien de plus banale en soit. Elle avait raison, le but ici n’était pas forcément d’être à la hauteur de son adversaire, quoi qu’un peu quand même, pour éviter le ridicule, mais on devait surtout être à la hauteur de ce dont pourquoi on avait été invité, faire le chaud en quelque sorte pour les spectateurs. Faire le chaud en ce tapant déçu, c’est vrai que c’était un peu particulier mais contenter les nobles plein de soupe et se bourrant d’amuse-gueules avant les festivités ne devait pas être chose facile, donc rien de tel qu’un bon combat… C’est la seule chose qui me dérangeait, de faire plaisir à ce genre d’aristocrate qui n’en n’avait rien à foutre de savoir si telle chose était bien ou mal… Eux ce qu’ils voulaient, c’était en avoir plein la vue. Ils allaient être servis. Yuka semblait du même avis.

Avant tout je faisais ça pour les petits gens de ce pays, les paysans, artisans qui se démenaient tout au long de leur vie et qui aujourd’hui avaient la chance de pouvoir assister à un évènement qui compterait parmi les rare auquel ils auraient droit d’assister. Moi, c’était pour eux que je voulais faire le chaud. Je ne savais pour ma concurrente mais en tous cas pour moi c’était le cas. Enfin j’en oubliais presque que j’étais à côté de la Mitsuharu et qu’elle me causait, quelle femme impoli je pouvais être à ses yeux ? Elle trouvait le tournoi plaisait, mais je souris lorsqu’elle me fit part du fait qu’elle aurait préféré tourner autour des nombreux stands, installés pour l’occasion, plutôt que de ce retrouver au milieu de cette arène pour se donner en spectacle. Je vous avouerai que j’y avais songé aussi. Il y avait tellement de stand que cela donner envie. Puis elle philosopha sur le fait puisqu’elle était autant se donner à fond. Tout à fait !

« Disons que se donner en spectacle pour les grands noms du coin qui ne pense qu’à s’empiffrer de nourriture indigeste tout en nous regardant, ça me plait pas de trop mais pour les gens du peuple, qui se démènent pour gagner leur vie, je pense qu’ils ont droit à un beau spectacle. Sinon l’ambiance est assez sympathique. »

Le premier combat fut vite terminer. Il s’agissait d’un shinobi de Kumo contre un d’un petit pays mineur. Et à la plus grande surprise, le shinobi de pays mineure l’emportai haut la main. Il y avait des shinobis au talent incroyable donc dans ces petits pays ? Surprenant. C’est l’une des raisons aussi pour laquelle j’avais accepté ce challenge. Découvrir de drôle de gens avec des pouvoirs bien particulier comme pouvait l’être celui de ce shinobi qui avait renversé en deux coups son adversaire Kumojin. Le shinobi de la foudre n’avait rien à se reprocher juste que ce gars là avait été pris de cours par la rapidité de son adversaire. Impressionnant ! Tout ce que j’espérais c’est que mon combat contre Yuka soit un peu plus serré que celui auquel on venait d’assister.

« Incroyable ce shinobi… J’ai hâte de voir la suite. J’aime bien aussi ce genre de tournoi, on découvre des choses. Pas toi ? »

Je m’adressai à Yuka alors que le deuxième combat faisait rage. Un membre du clan des Aburame. Si il y a bien un clan qui me faisait peur c’était bien celui là. Avec leurs insectes par milliers, c’était dégoutant. Il se battait contre un shinboi d’un pays inconnue, il semblait venir du pays de la terre.

« Dis moi, tu viens d’où au faite Yuka ? »

C’est vrai je ne savais pas d’où elle venait. Elle, le savait déjà peut-être pour ce qui me concernait, enfin si elle connaissait mon clan. Hors, ce n’est pas forcément le cas puisqu’on a jamais eu de dirigeants, qui en plus aurait marqué l’histoire. Mais soit. Le combat trois commençait, notre tour était le suivant. Je devais me concentrer alors que le bruit de la foule en folie résonner dans mes oreilles.

« Il semblerait que ce soit bientôt à nous. Tu es prête ? »

Faire plaisir aux autres, à tous ces gens qui n’attendent qu’un combat pour décompresser, et oublier que leur vie est dure. Mia a raison, elles ne sont pas là pour ébahir les gros porcs de la noblesse, mais pour aider les paysans à se projeter dans un monde de plaisir et d’émerveillement. Ainsi, ils se donnent un moyen de ne plus être ceux qui sont perdus dans un engrenage de travail incessant, mais bien ceux qui sont détendus, à fond dans quelque chose d’autre, de tellement moins fatiguant. Ils sont heureux. Voilà à quoi servent Yuka et Mia. À aider ces gens. Pas à plaire aux autres.

La kunoichi acquiesce vivement, et ne s’exprime pas. Ses prunelles sont trop attirées par le combat qui se déroule non-loin. Le kumojin a été mis au tapis en un rien de temps, le shinobi du pays mineur réduisant en poussière ce dernier grâce à sa vitesse. Il y a de très bons éléments ici. De très, très bons éléments. Même le combat suivant est d’un grand intérêt. Un membre du grand clan Aburame livre bataille contre un shinobi venant de … Eum … Peut-être du pays de la terre. Yuka n’étant pas spécialement bien documentée dans la géographie de ces petites contrées, elle ne savait pas se donner de réponse concrète à elle-même.

Rapidement, son adversaire revient en lui indiquant à quel point cela peut lui plaire, ce genre d’événements. Elle a parfaitement raison, au final. Cela permet de découvrir de nouveaux talents, qu’on ne croise nulle part ailleurs. C’est aussi un rassemblement géants de combattants du monde entier, qui échangent plus que des coups, mais aussi une expérience. C’est une façon d’évoluer, et d’apprendre des autres, en gagnant en puissance, tout en technique. La stratégie n’est pas des moindres, finalement. Elle importe beaucoup en ce monde. Yuka surveille alors avec beaucoup d’attention tout ce qui se passe.

— J’apprécie. On peut apprendre rien qu’en regardant les autres. Et quand on les combat, on acquiert un peu plus d’expérience. C’est un des avantages indéniable des tournois intermondiaux.

Et puis, il s’agit enfin de rentrer dans les détails. D’où vient Yuka ? Qui sait ? Si le clan Akuzu vient sûrement d’une contrée née il y a peu, et est donc peu reconnu à ce jour, il est certain que le clan auquel Yuka appartient est connu au travers du monde entier, notamment grâce à l’illustre Kitase Shinichi, ou même à Sensoo Kiru. Un petit sourire naît sur ses lèvres. Taquine, la kunoichi regarde la jeune fille à ses côtés et lui adresse un clin d’œil.

— Tu finiras par t’en rendre compte très vite, j’en suis certaine.

Le troisième combat débute alors, sous les cris incroyablement puissants d’une foule en délire. La kunoichi surveille d’un air très intéressé ce qui s’y passe. Malheureusement, les deux adversaires, qui respectivement viennent de Suna et de Konoha, ne restent pas dans le fair-play total, finissant par rapidement virer à la violence pour la violence. Les organisateurs interviennent, et le combat est déclaré comme nul. Quelle poisse. Cela ne se passera pas ainsi pour le combat suivant. Yuka se lève au moment où son nom retentit.

— Allons-y.

En route pour un grand combat. Elle se met de son côté de la scène et brandit son sabre.

— Bonne chance ! ~

Il est temps de foncer, et de ne faire aucun quartier. Amicalement, bien sûr.

Un sabre ? Elle dévoilait déjà une bonne partit de ces capacités et même si c’était toujours impressionnant un épéiste, je ne me laisser pas impressionner. Moi aussi j’avais des faires valoir et je comptais bien le montrer à tout ce public.  Une fois les « bonne chance » échangés, le combat pouvait commencer, et j’avais bien l’impression qu’elle me laissait cet honneur.  Bon je ne pouvais pas savoir de quoi elle était capable, j’allais d’abord entamer le combat par de simple manœuvre. Portant main à mon poche arrière j’entamai une course en arc de cercle vers la droite lançant des kunai à plusieurs reprises tout en poursuivant ma course. C’était histoire de l’occuper. Je savais très bien qu’elle allait parer d’un coup de sabre ou juste en sautant mais c’était pour chauffer l’ambiance. Je m’arrêtai alors dans mon élan.

« Aller ! Montrons leurs nos talents respectifs Yuka ! Kage Bunshin ! »

Deux clones apparurent. Je fis quelque pas en avant. Les deux clone se munirent d’une lance de terre confectionnait à partir d’une technique de rang D. Vous voyez, tout rester très banal pour l’instant. La pression montait petit à petit.  Je regardais Yuka qui semblait analyser le moindre de mes mouvements. C’était l’un des avantages lorsqu’on ne commence pas. On pouvait analyser les premiers gestes de l’adversaire. J’envisageai un combat rapproché pour voir son maniement du sabre. A vrai dire je ne savais pas s’il s’agissait d’une simple épéiste comme beaucoup prétende l’être ou si elle était vraiment une épéiste,et alors elle viendrait forcément de Kiri. Mais ça remarque de tout à l’heure me faisait pencher plutôt pour la deuxième solution. Un sabre à pouvoir donc. Je devais rester méfiant, c’est pourquoi j’envoyais mes clones. Ils seraient vite mis au tapis mais qu’importe.

« Foncez ! »

Sur cette ordre que je me donnais à moi-même quasiment, les deux clones entamèrent une course lance de pierre en main en direction de la Mitsuharu. Les deux clones se rapprochèrent l’un de l’autre me cachant la vision de mon ennemi. Mais si je ne la voyais pas, elle ne me voyais pas. Enfin en théorie, je ne savais pas de quoi elle était capable. Mais je décidai tout de même de jouer cette carte pour créer un troisième clone pendant que je m’enfonçais sous terre. J’espérais ainsi qu’elle pense que mon clone est le vrai moi. Ce clone ne bougeait pas et observer la scène pour moi. En ce qui concernait mes deux clones et bien l’un d’eux sauta tout en lançant le pieu de terre sur le flanc droit de Yuka et le deuxième  lui fit un saut latéral pour essayer de toucher le flanc gauche

Spoiler:

Une bataille. Un moyen d’en mettre plein la vue à tous ces gens qui ont les yeux rivés sur elles. Une façon de leur exposer leurs forces comme leurs faiblesses. Elles allaient être connues par tous ces gens seulement pour avoir joué aux clowns du dimanche. Une fête, hein ? C’est surtout un moyen d’épier les autres et de découvrir leurs facultés. Mais bon. Même si l’indiscrétion atteint son plus haut niveau, Yuka n’en démord pas. C’est la meilleure solution pour montrer sa puissance, et ce qu’elle vaut. De ce fait, à partir du moment où Mia entame les hostilités, la kunoichi s’élance de manière à éviter les kunais, tout en préparant le terrain de son côté. Des clones sont alors créés. Pour l’instant il y en a deux, et ils finissent rapidement par être armés. C’est intéressant dis-donc. Une technique comme une autre pour repousser l’adversaire et le forcer à réfléchir pour ne pas se tromper.

Les deux répliques se précipitent sur la brune, la lance droit dans sa direction. Yuka ferme les yeux et respire doucement. Au bout d’un court instant, elle finit par planter son sabre en plein dans le poitrail du premier, et d’un mouvement gracieux, évite la seconde lance, qui se fiche dans le sol. De ce fait, il lui suffit d’asséner un nouveau coup au clone pour le faire sauter. Ça, c’est fait. Après ça, la kunoichi se concentre pour déterminer ce qu’il reste comme chakra présent. Sait-on jamais, si un clone apparaît dans son dos, ou ailleurs. À son étonnement, elle perçoit seulement deux sources de chakra. L’une d’elles se trouve sous terre, et l’autre au-dessus. Cacher une réplique sous la terre, à quoi bon ? Il n’y a aucun intérêt à agir ainsi. De ce fait, la kunoichi en déduit que la véritable Mia joue à cache-cache. Un petit sourire naît sur ses lèvres.

Avec brutalité, Yuka s’élance contre le clone, qui tente un mouvement pour l’esquiver, mais finit détruit, comme les autres. De là, elle se positionne sur la branche d’arbre derrière le clone et compose les signes d’une technique terriblement vicieuse. Son sourire s’agrandit, et elle recouvre toute la zone de colle, de manière à embêter Mia dès sa sortie. Par la suite, elle décide de précipiter le tout, composant de nouveaux signes pour que cinq geysers apparaissent, suffisamment près de la kunoichi pour la faire sortir de son nid. Allons, tout le monde sait qu’un combat se joue à deux, et que personne ne s’amuse à cache-cache dans ce genre de situations. ~

Après cela, la Mitsuharu effectue un autre bond pour atterrir à sa place initiale, où elle accueillera la chère adversaire qui lui a été donnée pour aujourd’hui. Son sourire s’agrandit, et devient bien plus carnassier. Monstrueuse, peut-être pas. Embêtante ? Pernicieuse ? Oh oui. Yuka se remet alors en position de combat, attendant impatiemment la suite. Ce n’est pour l’instant que le début, et elle espère que cela suivra un chemin plus sinueux, puisque pour le moment, le public ne s’amuse peut-être pas comme il le devrait. Alors, Mia, la douche, chaude ou froide ? Et la colle ? Agréable ?

Les geysers redescendent alors. Sa victime s’y trouve-t-elle ? Si oui, finira-t-elle les deux pieds dans la colle ? ~ Mystère, mystère. Mais Yuka l’espère. Pas seulement parce que cela fait parti d’une stratégie, non, au contraire. Juste pour voir son joli visage décomposé par l’horreur sur laquelle elle marche. Ou alors la kunoichi adverse sera une véritable battante et foutra tout en l’air sans aucun problème, ce qui n’amusera que davantage la jeune Mitsuharu.

HRP o/ :