Année 6, Hiver. Froide comme toujours, cette saison était la plus dure à vivre. Difficile de se protéger du froid, compliqué pour trouver un repas qui ne vous casse pas les dents, les journées sont longues et accablantes. Certains disaient que l’hiver était une saison afin de séparer les faibles des forts car force est de constater que seuls les plus coriaces survivent en ces temps. C’est aussi la période où la plupart des animaux hibernent même si les loups trouvent leur bonheur. Pourtant le monde des ninjas restait indifférent à tous ces changements naturels. Des guerres toujours et le plus souvent pour des futilités. Malgré tout certains trouvent un tempo pour rester loin de tout cela. C’est le cas de la famille Kizuato, marchande d’armes depuis bien longtemps.

Itami, le benjamin de la famille Kizuato, était en voyage avec un autre membre de sa famille qu’il considérait beaucoup. Il s’agissait de son grand-frère Kizuato Yetsuda. C’était l’ainée de la famille ou devrais-t-on dire le Papa junior. En effet, Yetsuda était le portrait craché de son père Kizuato Ichi. Aussi bien dans la démarche, la manière de parler et aussi dans les affaires. Il arrivait souvent au patriarche de la famille de confier à son fils certaines de ces affaires qui ne requièrent pas sa présence. KI quant à lui était plutôt l’image de sa mère. Bien sûr, il avait le même père que son frère mais pas la même mère. Aussi, il était moins enthousiaste à rejoindre l’entreprise familiale. Il n’en voyait pas l’intérêt vu que la relève était bien assurée. Quatre garçons et trois filles. Mais pourquoi accompagnait-il alors son frère ?

Itami était un ninja. Peut-être pas encore actif mais il le deviendrait bientôt. L’objectif de son voyage était surtout l’apprentissage. Il était à la recherche de parchemins quel qu’il soit du moment qu’il parlait de techniques. En effet, il avait du mal à maîtriser son affinité secondaire et dans son village civil du pays de la foudre, il était difficile de trouver des articles pour les ninjas. Donc il profita de cette occasion pour voir les ninjas des autres pays et aussi améliorer son style.

Le voyage d’affaire consistait en fait en la livraison d’une arme à la fois de mêlé et à distance spécialement conçu pour les combattants de mêlés. C’était un genre de hache qui pouvait servir à tout moment de fusil lorsqu’on tirait sur le manche de la hache faisant sortir la gâchette. Le manche devenait ainsi le canon et la lame de la hache devenait la crosse du fusil. Evidemment, il fallait une certaine précaution pour la manipuler. De plus, le nombre de balle était limité à trois. Une fois les balles finies, il fallait recharger en ouvrant l’arme et cela ne pourrait pas se faire sur le champ de bataille. Pourtant, c’était une arme bien ingénieuse et l’acheteur en avait commandé une centaine.

Dans le désert, l’hiver n’avait pas sa place. En effet, il faisait chaud toutes les journées de l’année et la nuit, un froid glacial. L’échange devait se faire à Suna dans le pays du vent à l’oasis d’Eden. Après une semaine de voyage en voiture blindée et un camion qui contenait les armes, les enfants de Kizuato Ichi arrivèrent à destination avec quelques hommes. Il n’avait eu aucun problème pour passer la douane vu que leur père avait signé plusieurs laissez-passer dans les différentes douanes des différents pays qu’ils avaient traversé Itami qui n’avait que 17 ans portaient comme à son habitude sa combinaison. Ils avaient installés leur tente près de l’oasis et attendait les clients. Pendant ce temps celui-ci se promenait autour de l’oasis à la recherche d’un endroit où le soleil ne pouvait pas l’atteindre. Mais c’était impossible. Finalement, il s’assit à côté d’un rocher lisant le parchemin qu’il avait pris avec lui.

L'hiver n'existe pas a Suna !  

Je n’étais pas officiellement un ninja, mais je m’entraînais durement afin de le devenir dans peu de temps. Il avait fallu au moins deux ans et demi pour me convaincre de devenir ninja, maintenant que j’étais déterminé pour le devenir, autant faire les choses correctement. Aujourd’hui, je décidais sur un rocher qui se trouvait près de la voie illusionné du village. La chaleur était insupportable, mais je commençais à m’habituer. Le soleil qui me frappait en plein visage, je fermais mes yeux et je continuais ma méditation. Le calme était au rendez-vous et cela me donnait davantage envie de continuer ma méditation.

Nous étions en hiver, mais le pays du vent ne connaissait pas cela. Quel que soit la saison, le soleil et la chaleur étaient présents pendant la journée, le vent et la fraicheur dominaient pendant les soirées.  Mais bon, la météo ce n’était pas très important, sauf pour les civils qui se plaignent tout le temps. En tant que ninja, ou plutôt futur ninja, ma seule préoccupation c’était de devenir plus fort. Désormais, je savais ce qui m’attendait et je me battrais pour mes propres objectifs. Si je voulais accomplir mes rêves, je devais progresser et rapidement ! N’importe quel homme peut progresser très rapidement avec un minimum de volonté et de motivation.

Après quelques heures de méditation, je rentrais chez-moi et je me douchais. Une fois la douche terminé, je m’habillais comme d’habitude : un pantalon noir, une chemise blanche et une veste noire. Je fermais les boutons de ma veste, malgré la chaleur et je me dirigeais dans la cuisine. Je prenais une bonne tasse de café, puis mon sac autour de mon cou, je quittais de nouveau ma chambre. L’entraînement n’était pas fini, même si je maîtrisais assez bien mon don inné, ainsi que mon affinité acquis récemment, je devais m’entraîner davantage pour développer des techniques personnelles. Après avoir quitté ma chambre, je quittais le village et je décidais de me promener un peu dans les alentours.

Une heure plus tard : je m’arrêtais et Je sortais de mon sac mon livre qui parlait des miracles de l’oasis d’Eden et je décidais de reprendre là où je m’en étais arrêté. Après trente minutes de lecture, je décidais de me rendre vers cet oasis. Une fois là-bas je m’entraînerais et après l’entraînement, je vérifierais si les dires de ce livre sont vrais. Donc après une vingtaine de minute de marche, j’arrivais dans les alentours de ce « fameux » oasis d’Eden. Pour le moment rien de surprenant … Au loin, j’apercevais quelques rochers, rien de mieux pour continuer mon entraînement. Une fois devant les rochers j’apercevais un homme, ou devrais-je un gamin ? Il devait sans doute avoir trois ans de moins que moi. Il lisait un parchemin, parchemin de technique ? Qu’importe … Je lui adressais la parole gentiment en disant :

« Bonjour, je m’appelle Nagato et j’aimerais que tu me libères ces rochers, s’il te plaît. Ne le prend pas mal, si tu refuses, je comprendrais et j’essayerais de trouver un autre endroit pour m’entraîner. »

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La lecture d’Itami l’avait plongé bien loin. Il était bien intéressé par le parchemin qu’il tenait en main, mais il se rappelait de temps en temps de la raison de sa présence. La livraison des armes à un groupe de mercenaire de Suna. La raison pour laquelle ils en avaient besoin, Itami s’en foutait pas mal. Tout ce qui l’intéressait les Kizuato c’était le marché que cela leur apporterait. Et puis, après l’affaire réglée, son grand-frère lui avait promis qu’il pourrait aller à Suna où il voulait faire des recherches sur des techniques basé sur le Yôton. En effet, Itami avait du mal à utiliser son affinité secondaire pour créer des techniques. Il se disait qu’en lisant des parchemins de techniques de Suna, il trouverait une réponse puisqu’à Kumo, il n’avait pas trouvé grand-chose.

Il lisait tranquillement son parchemin lorsqu’il vit un jeune homme. Il avait l’air plus vieux que lui. Il portait un pantalon noir et une chemise blanche aux manches longues dont on voyait la fin sous une veste noire de même couleur que son pantalon. Il trouvait le jeune homme bizarre et il était un peu effrayé car, il ne l’avait pas vu venir vers lui. Il se méfiait beaucoup des étrangers surtout ceux qui venaient à l’aborder. Mais, il faut remarquer qu’Itami n’était pas très sociable et qu’il avait la peur de l’étranger.

Le jeune homme venait de demander quelque chose à Itami :

« Bonjour, je m’appelle Nagato et j’aimerais que tu me libères ces rochers, s’il te plaît. Ne le prend pas mal, si tu refuses, je comprendrais et j’essayerais de trouver un autre endroit pour m’entraîner. »


Nagato avait-il dit ? Cela ne lui disait rien de bon. S’il refusait, il irait s’entraîner ailleurs ! Bien sûr, qu’il aille ailleurs ! Itami n’aimait pas non plus que l’on vienne l’enquiquiner de la sorte. Avec tous les rochers du paysage, c’était sur le sien qu’il voulait s’entraîner ? En même temps, il ne fallait pas s’emballer pour si peu et pas non plus se laisser faire. L’étranger attendait une réponse et Itami devait en trouver une assez simple et subtile. Il regarda autour de lui le paysage était quand même riche en pierres. Il regarda le jeune homme devant lui et répondit d’un ton un peu sec mais poli :

- Il y a pleins de rochers autour de toi. Y’en a même un très gros là-bas…

Puis, il rebaissa la tête et sentit comme un gros nœud en lui. Il attendait la réponse du jeune homme avec anxiété. Surtout qu’il ne savait pas qui c’était. Cela aurait pu être un voleur, un civil ou un ninja comme lui. Ce qui est sûr, il le saurait bien tôt…

Est-ce le paradis de Suna ?   

Cet oasis était sûrement le plus bel endroit du pays du vent, la température n’était pas aussi pénible que celui du Suna ou du désert. Il y avait un peu d’ombre et un peu d’eau, on aurait dit une illusion, pour c’était la réalité. Maintenant que je connaissais cet endroit, je devrais venir plus souvent pour mes entraînements. Le mystérieux jeune homme était surpris de me voir, on dirait qu’il ne s’attendait pas du tout à rencontrer quelqu’un. En tout cas, gentiment je lui demandais de me laisser sa place et de s’installer sur un autre rocher. Ce n’était pas mon genre de déranger les autres, mais aujourd’hui j’étais déterminé pour m’entraîner sous cette température agréable. Le rocher sur lequel il était assis, c’était le plus grand et celui qui correspondait parfaitement au type d’entraînement que j’allais faire.

Contrairement aux autres rochers, celui-là prenait une forme circulaire et on pouvait passer en sous. Aujourd’hui, je voulais m’entraîner à améliorer ma vitesse et mon endurance, donc encore une fois, ce rocher serait parfait pour ce genre d’entraînement. Le jeune homme recalait ma demande gentiment, je ne l’en voulais pas, il était arrivé le premier, donc il avait parfaitement le droit de refuser. Gardant le sourire  aux lèvres, je me dirigeais vers le rocher d’en face. Je m’asseyais dessus et je méditais pendant quelques minutes. Il était temps de commencer l’entraînement. Je me relevais, j’étirais et je soupirais un bon coup.

Je concentrais une petite quantité de chakra dans mes pieds et je décidais de courir tout en descendant du rocher … Je continuais ma course sur l’eau, puis je décidais d’utiliser une technique pour pulvérisé une partie d’un rocher et changer sa forme. Par ma bouche, je crachais une grosse bulle d’air sous pression à grande vitesse. Malheureusement je n’étais pas très précis et la bulle d’air avait pris la direction du jeune homme au lieu du rocher qui se trouvait en face de lui. Parviendrait-il à éviter cette technique que j’ai lancée maladroitement ?  En tout cas, je ne pouvais rien faire pour l’aider à éviter ma technique, malheureusement je ne maîtrisais pas encore bien le futon. Vu que je ne pouvais rien faire, autant le prévenir du danger, non ? Je criais en lui disant :

« Saute vite ! »

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Il faisant vraiment chaud dans ce désert. KI transpirait à grosse gouttes. Il se disait qu’il aurait dû prendre un parasol vu qu’il ne voulait pas rester avec son grand-frère. Itami lisait maintenant tranquillement son parchemin. Il était rassuré parce qu’il vit le jeune homme s’éloigné sans discuter. Il se sentait fort d’avoir réussi à garder sa place même si c’était probablement le plus gros rocher dans la zone. Peut-être est-ce pour cela que Nagato voulait l’avoir ? Mais bon, il y en avait d’autres, la preuve, il en avait trouvé un pour s’entraîner. Malgré tout de temps en temps, il l’observait.
Le mec s’était assis sur un rocher pour méditer. Itami lui n’avait jamais essayé de méditer. Il se demandait même à quoi cela servait. S’échauffer avant un entraînement mais méditer ? Pour lui c’était ridicule. Ou peut-être pour se concentrer ? Alors l’entraînement du jeune homme allait être fructueux.

Il replongea de nouveau dans son parchemin. Il parlait de comment malaxer son chakra afin de leur donner des formes d’animaux. C’était très intéressant. Cela demandait beaucoup d’imagination, de talents de dessins, de concentration… Pour Itami cela allait prendre du temps pour développer ce genre de technique mais pour l’instant il se contenterait d’imaginer l’animal qu’il pourrait représenter. Un loup ? Un aigle ? Un dragon ? Non pour lui c’était trop commun… Peut-être une guêpe, ou un animal marin ?

Notre genin était en pleine réflexion lorsqu’il entendit une voix au loin lui criant de sauter. Il se retourna à peine et tomba sur ses fesses. Un projectile venait de réduire en miette une partie du rocher où Itami était assise.

Non mais ! C’est qui celui-ci qui avait fait ça ? C’était probablement Nagato. Il se vengeait surement du fait qu’Itami avait fait. Quel garçon vicieux. Itami n’avait pas envie du tout de se battre mais pour lui c’était de la provocation… Itami roula son parchemin et le rangea dans sa sacoche ninja. Puis, sans faire de signe, il concentra du chakra sur la plante de ses pieds et s’élança vers l’eau. Il atterrit à sa surface à quelques mètres de Nagato. Il regardait celui qui avait brisé le rocher où il était assis et lui lança :

« Mais qu’est-ce-qui t’a pris ? Tu aurais pu me tuer avec ça !»

Il attendait sa réponse. Il avait les bras croisés et regardait Nagato d’un air vraiment sérieux mais plaintif. C’était peut-être un ennemi…

Tu as peur de la mort ?   

Comme je le pensais, c’était bel et bien un ninja. Il venait d’utiliser son chakra pour descendre du rocher et ainsi il avait pu éviter ma technique. Allait-il me croire si je lui disais que ce n’était pas du tout mon intention ? Hum … Le voici en face de moi à quelques mètres tenant son sac dans sa main, il n’y avait pas l’air content. Ça ne m’étonnait pas, si j’étais à sa place, j’aurais surement contre-attaqué, sauf si on me présentait des excuses. Il me demandait ce qui m’avait pris … Malheureusement rien, c’était un accident, comment le lui faire comprendre que c’était un accident ? Il continuait en me faisant savoir que j’aurais pu le tuer.

En effet, mais il n’était mort, donc y avait pas à se plaindre … Enfin bref ! Je baissais ma tête et je décidais de réfléchir à ce que j’allais lui sortir comme excuse. Difficile de trouver quelque chose de crédible, autant lui dire la vérité, même si c’est difficile à y croire ! Je levais ma tête, je le regardais droit dans les yeux, mon visage affichait un air sérieux, je prenais la parole en lui disant :

« C’est un accident ! Je suis un débutant et j’essaye de m’entraîner pour améliorer ma précision. Difficile à croire, mais c’est la vérité, libre à toi de me croire ou non. En tout cas, je te prie de m’excuser, je vais continuer mon entraînement ailleurs, comme ça tu pourras être tranquille et avoir l’esprit tranquille. Encore une fois, je te demande pardon. » Puis soudain, sourire aux lèvres, j’enchaînais en lui disant : «  En effet, tu aurais pu mourir, mais tu n’es pas mort, c’est l’essentiel non ? On dirait que tu as peur de la mort ? Tu ne devrais pas, parce que nous les ninjas, on peut mourir à tout moment. Si tu n’es mort, c’est parce que ton destin n’était pas de mourir ici. »

 

C'est stupide d’avoir peur de la mort, d’ailleurs c’est ayant peur de lui qu’il frôle toujours. Si son destin était de mourir ici, il n’aurait pas pu échapper à ma technique, ou peut-être quelque chose d’autre va se produire et emporter son âme. Haha ! Il me rappelait moi en beaucoup plus jeune … Quoiqu’il en soit, il était temps pour moi de partir d’ici. Il semblerait qu’il n’aimait pas vraiment ma présence et encore moins mes entraînements. C’est dommage, m’enfin je peux le comprendre le pauvre, il voit quelqu’un débarquer de nulle part et lui demande sa place, deux secondes après, il frôle la mort à cause de personne inconnu …

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La  mort. Un sujet bien riche en discussions et en conflits. Beaucoup se vantent d’en connaître beaucoup dessus tout en étant toujours vivant. Pour Itami, il n’y avait pas beaucoup à dire. Tu es mort… Tu es mort ! Mais il ne faut pas faire non plus le con. La destinée d’un homme est bel et bien de mourir et il est sûr que la vie n’aurait aucune valeur sans elle. Pourtant, on n’a peur de perdre la vie parce qu’on ne sait pas ce qui nous attend après… La peur de l’inconnue.

C’était tout comme si Nagato devant lui était toujours dans une étape qu’il l’appellerait l’insouciance. En effet, il lui posa la question de savoir s’il avait peur de mourir et qu’il était fort probable que son heure n’était pas arrivée sinon, il serait mort. Non mais ! C’était plutôt osé d’un homme qui ne savait pas qui il avait en face… Itami ne comptait pas du tout se battre mais ce jeune homme avec son air autin commençait par l’énerver. Mais il était mieux de se calmer pour ne pas tomber dans le jeu de son interlocuteur.

Apparemment, ce n’était pas un mec méchant puisque celui-ci avait l’air de ne pas vouloir l’affronter ou encore n’avait pas vraiment montré un air hostile mais il n’avait pas non plus su s’attirer la sympathie d’Itami. Il voulait savoir si Itami avait peur. Alors, il allait lui répondre tout simplement :

« Oui j’ai peur de mourir et je t’assure que ce n’est pas une faiblesse… Je dois réaliser mes rêves avant. Je suppose que tu vas me dire que tu n’as pas peur. Mais laisse-moi te dire que cela ne fait pas de toi une personne forte».

KI venait de donner une réponse assez commune à cette question mais ce n’était pas du tout faut. Il voulait devenir plus fort non seulement pour lui mais parce qu’il voulait révolutionner le monde. Il voulait que son nom traverse l’histoire et les ères. C’était une bonne raison de ne pas mourir. Et si Nagato voulait vraiment mourir ben c’était assez facile. Il n’avait qu’à demander à quelqu’un de le faire. Mais bon il ne pouvait pas lui en vouloir. Il était dans optique et il n’avait pas forcément tort.
KI réfléchissait. Il n’attendit pas la réponse de son interlocuteur pour chercher quelque chose à dire. Mais est-ce-que ce jeune homme devant lui avait des rêves. C’était bien beau de n’avoir pas peur de mourir quand on est un ninja mais  en même cela ne servait à rien de vivre juste pour le bonheur d’exister. Il fallait se trouver des objectifs pour embellir en attendant la mort :

« Toi qui parles… Est-ce-que tu as des objectifs dans la vie toi qui n’a pas peur de mourir ».

Et toi, as-tu des objectifs ?   

Le jeune homme me faisait savoir qu’il avait effectivement peur de la mort et il m’assurait que ce n’était pas une faiblesse. Je n’avais jamais dit qu’avoir peur de la mort était une faiblesse, mais cela pourrait l’être dans certaines situations. Ceux qui ont peur de la mort, une fois emporté par celui-ci laissent malheureusement toujours des regrets. Pour moi, avoir peur de la mort c’est en effet une faiblesse, mais après cela dépend des personnes et surtout des mentalités. Il continuait en me faisant savoir qu’il devait réaliser ses rêves avant de mourir ! Haha les rêves ! On a tous des rêves, mais malheureusement beaucoup d’entre nous meurt avant de les accomplir, c’est la vie !

En effet, j’ai aussi des rêves et si jamais je meurs avant de les accomplir, cela voulait dire que mon destin ne voulait pas que je les réalise, donc aucun regret ! Le jeune continuait en supposant que je n’avais pas peur de la mort, en effet, ce n’était pas difficile à deviner … Enfin bref ! Il enchaînait en me faisant comprendre que ne pas avoir peur de la mort, ne faisait pas pour autant de moi une personne forte. Bien sûr, j’étais d’accord avec lui sur ce point. Il était intelligent, c’est bien. En plus très calme, pour un jeune de son âge c’est rare, intéressant !

« Je suis d’accord avec toi sur ce point-là ! » Disais-je sur un ton calme et sérieux.

Je m’approchais de lui, puis je sortais une bouteille d’eau de mon sac, je prenais deux gorgées et je me préparais à une longue conversation avec lui, peut-être un débat ? Quoiqu’il en soit, j’espérais que je n’aurais pas à me battre, j’en ai marre des combats sans aucun but, non seulement c’est fatiguant, mais en plus, je me blessais souvent et tout pour des raisons bêtes ! Il me regardait et m’adressait de nouveau la parole en demandant si j’avais des objectifs dans la vie. Si je l’avais rencontré un voir deux ans plutôt, je lui aurais clairement dit non, mais malheureusement il semblerait que le destin veuille que je devienne un ninja et donc encore malheureusement j’ai été contraint d’avoir des objectifs. Un ninja sans objectif, c’est comme … Heu comment dire ? Un mort vivant ! Avoir des butes, des objectifs, c’est ce qui permettait aux ninjas d’avoir une vie, sans cela, on peut dire qu’ils sont mort. Après ce n’est que mon avis. Enfin bref, sur un ton sérieux et toujours calme, je répondais au jeune qui ne m’avait pas encore donné son nom :

« Des objectifs, en effet, j’en ai ! Restaurer mon clan et unifier tous les villages ! » Disais-je avec un air déterminé ! Je reprenais : « Tu dois penser que je suis fou, mais c’est l’unique moyen d’apporter la paix dans ce monde. Si jamais je meurs avant, cela voulait dire que le destin ne voulait pas que j’accomplisse ce rêve … Et toi, comment t’appelles-tu ? Dit-moi, tu as des objectifs dans la vie ? Avoir peur de la mort pourrait parfois être un handicap pour tes objectifs, non ?  » Achevais-je toujours d’un air sérieux !

L’interaction entre les deux jeunes hommes semblerait-il se transformer en débat. Nagato était plutôt à l’aise pour quelqu’un qui aurait quelque chose à cacher et Itami enleva toute méfiance de sa tête. Nagato était d’accord avec lui du fait que ce n’était pas une faiblesse d’avoir peur de la mort même si celui-ci continua en lui demandant si cela ne serait pas contradictoire d’avoir peur surtout s’il avait des objectifs.  Il avait peut-être raison, mais Itami ne pensait pas du tout cela.

Au fait, il ne s’était pas présenté vu leur rencontre un peu grinçante il n’avait pas cela du tout en tête. Après avoir entendu son interlocuteur dire tout ce qu’il avait à dire c’était à lui de prendre la parole. Ce n’était pas un mordu des longues discussions mais quand il s’agissait de parler d’objectifs de vie, il lui était assez facile de virer dans un débat énergique en tout cas de son côté. Il commença d’abord par se présenter. D’un air un peu vantard vu qu’il était au centre de l’attention, il déclara :

« Je m’appelle Kizuato Itami… Genin de Kumo et Benjamin de ma famille. »

Puis prenant un air à nouveau sérieux, il mit la main au menton et commença à se gratter le menton  en regardant en l’air comme s’il cherchait quelque chose à dire qui ne venait. Puis il reprit :

« Mon objectif est bien différent du tient. Je ne pense pas que cela serve à quelque chose d’unifier les villages. Je pense qu’il faut les diriger d’une main ferme. Il faut quelqu’un au-dessus d’eux tous. Je suis d’accord qu’il faut la paix mais cette paix ne pourra se faire que si quelqu’un est capable de voir pour les autres tout en cherchant leur bien ; chercher à unifier les villages sous un seul insigne ne servirait à rien car nous sommes tous différents c’est pourquoi nous sommes dans différentes familles, clans puis villages et pour finir pays. Il est impossible d’envisager que tout le monde soit d’accord pour une unification et cela ne sert à rien. Non. Il faut plutôt un régime qui puisse tout gérer pendant que nous gardons nos différences. Quelqu’un qui fait peur et qui pourra arrêter toute rébellion ou toute mauvaise intention dans tous les villages. On ne peut pas laisser le plus grand  pouvoir aux différents Kages… Ils ne pensent qu’à leur village. Il faut quelqu’un au-dessus pour penser mieux pour eux… »

Après ce long bavardage, il s’arrêta. Il regarda son interlocuteur dans les yeux puis il reprit d’un air cette fois-ci moins sérieux :

« C’est pourquoi je dois devenir plus fort »

Il devait peut-être mal s’y prendre mais il pensait bien faire. C’était sûr que son interlocuteur avait surement de quoi répondre à ce qu’il avait dit mais il avait de très bon arguments. Il sentait que cette discussion allait prendre un peu de temps. Mais il se rappelle que son frère avait une affaire à régler et il n’avait aucune envie de partir en retard. Il devait avoir l’œil sur le campement. Alors, il n’avait qu’une chose à faire.

Après quelques signes, Itami matérialise un aigle de foudre au-dessus de lui. L’aigle ressemblait drôlement à un aigle impérial. Il se posa sur l’épaule d’Itami puis décolla en direction du campement. Grâce à lui, Itami avait des images de ce qui se passait au campement tout en se concentrant sur sa discussion.

Technique utilisée :

Des objectifs similaires, mais oppose par un gros point !   

Il se nommait Itami, Kizuato Itami, genin de Kumo et il était benjamin de sa famille. Ainsi il était aussi un ninja, donc il ne lisait pas le parchemin pour rien, intéressant … Il prenait un air sérieux, sa main sur son menton et il me faisait savoir que son objectif était diffèrent du mien. Ça ne m’étonnerait, qui serait assez fou pour vouloir faire ce que j’aimerais faire un jour. Bien évidemment, pour le moment, je n’avais pas encore assez de puissance, pas assez d’expérience et mon objectif n’était pas encore assez travaillé. Il continuait en me disant que mon objectif ne servait à rien, il ne l’avait pas dit de cette façon, essayait-il de se retenir dans ses propos ? En tout cas, je fronçais les sourcils et je le regardais d’un air curieux.

Il disait qu’il fallait diriger les villages d’une main ferme, sur ce point, je n’allais pas le contredire. Il continuait en disant qu’il fallait quelqu’un au-dessus de tout le monde, encore une fois je suis d’accord avec lui … Mais pourquoi disait-il que mon objectif ne servirait pas grand-chose ? On n’allait pas tarder à le savoir. Il était également d’accord pour instaurer la paix, mais il me faisait savoir que cette paix ne pourrait se faire que si quelqu’un était capable de voir pour les autres tout en cherchant leur bien. Une fois de plus, je suis parfaitement d’accord avec lui et j’avais déjà tout cela en tête ! Dépêche de me dire ce qui va pas avec mon plan ! Alala j’aurais pu le deviner … Il pensait que mon plan ou plutôt mon but ne pourrait pas se faire car nous étions tous différents, issus de différentes familles, différents clan et différent pays …

« Hum … »

J’aurais dû m’attendre à cela ! Je n’étais pas d’accord avec lui, mais je lui ferais savoir dès que ça sera à mon tour de parler. Il enchaînait en disant qu’il fallait un régime qui puisse tout gérer pendant que nous gardions nos différences, quelqu’un qui ferait peur et qui pourra arrêter toute rébellion et ou toutes mauvaise intention dans tous les villages. Puis il confirmait ce que j’avais en tête en disant qu’il ne fallait pas laisser les pouvoirs au kages, il fallait être au-dessus d’eux, car eux ils ne pensaient qu’à leur village. Malheureusement c’était la vérité, on ne peut pas imaginer la paix dans ce monde, tant qu’il aura les Kages. Donc en gros, nos projets se ressemblaient, mais il y avait un gros point qui empêchait ces deux projets d’être similaire. J’insisterais toujours sur le fait d’unir les villages et lui, je ne pense pas qu’il serait de mon avis … Il terminait en disant que c’est pourquoi il devait devenir plus fort. En effet, à ce niveau-là, on est très loin de pouvoir réaliser nos objectifs. Il se levait et créait une sorte d’aigle en foudre et l’envoyait vers le sud. Ainsi il maitrisait le Raïton ? Enfin bref ! Je prenais la parole à mon tour :

« Si tu n’avais pas écarté l’idée d’unir les villages, je t’aurais traité de voleur ! » Disais-je ironiquement. Je n’avais aucune intention de l’énerver, j’espérais qu’il n’allait pas le prendre au premier degré. Je continuais : «  Unir les villages est primordial pour apporter la paix dans ce monde. Tant qu’il y aura plusieurs villages et surtout grands villages, comme Konoha, Kiri etc … On ne pourra jamais avoir la certitude de l’instauration de la paix. En unissant tous les villages, on n’en ferait qu’un, chacun garde ses cultures, son clan etc … A Suna nous avons beaucoup de clan et pourtant, il n’y a pas de conflit entre ces clans, donc je pense que cela peut se faire, une fois les villages unifié. » Disais-je sur un ton sérieux. Je m’arrêtais un instant, mon regard dans le ciel, puis deux secondes je me tournais vers Itami en disant :






« Bien évidemment, la tâche la plus difficile serait de convaincre les habitants de chaque villages, comment ? J’ignore encore … C’est pourquoi, je suis à la recherche de cette réponse, je suis persuadé que je la trouverais un jour ! Les habitants ne doivent pas être soumis, car c’est avec leurs aides que j’instaurerais un jour cette paix. Pour cela, je devrais comme tu le dis avoir une influence sur tous les ninjas, tant qu’ils n’auront pas peur, la paix ne pourrait être durable. » Disais-je le regardant droit dans les yeux … J’enchaînais aussitôt : « Mais pour cela, il ne suffit pas d’être fort, mais bien plus ! J’apprendrais et je développerais les techniques de mon clan, des techniques interdites, je me mettrais à la recherche du pouvoir, je deviendrais Kazekage et c’est à partir de ce moment-là que mon projet pourrait commencer. Sans vouloir te vexé, je te conseille d’oublier le tien, tu as encore moins de chance que moi de le réussir. » Achevais-je toujours d’un air sérieux et d’un ton calme.  

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La discussion commençait à peine qu’elle était déjà intéressante. En effet, un point sensible avait déjà été soulevé. L’union des villages. Pour Nagato, unir les villages était le seul moyen d’instaurer la paix. Pour Itami ce n’était tout simplement pas possible ; il allait y venir mais son regard était tourné vers le campement où allait avoir lieu l’échange. L’oiseau de foudre volait au-dessus du campement. Il n’avait pas de quoi se poser mais il n’en avait pas besoin. Généralement, cela se passait bien mais parfois certains voulait jouer au plus fin que les Kizuato. Mais son grand-frère Yetsuda avait la solution à tous. Yetsuda était assis sur une chaise en bois entouré de  gardes attendant patiemment son acheteur. Au bout de quelques minutes des hommes arrivèrent… Ils étaient habillés en tenue local c’est-à-dire…

Cela faisait un bon moment que Nagato avait répondu. Il devait s’impatienter. Lorsqu’Itami revint à lui, il voyait une légère impatience en son interlocuteur. C’était quand même une discussion sérieuse. Il décida de s’excuser et commença son antithèse :

« Unir les villages. Le mot unir veut dire être ensemble. Et c’est le piège lorsqu’on veut amener un projet de paix à bien. Et en général lorsque l’on veut unir, on le fait avec des traités ou des objets symboliques ou encore des mariages. Mais cela ne prouve vraiment pas que l’union soit réelle. Chacun peut le faire juste dans un projet de guerre ou d’attaque surprise. Parce que sache que l’union appelle la trahison qu’elle soit temporaire ou définitive. Et avec la trahison souvent des morts ce qui amène la colère, la vengeance et donc une guerre… »

Il s’arrête un moment pour faire un tour vers le campement ; son frère était assis en face d’un homme de petite taille entouré lui aussi de personne. Il devait surement être l’acheteur puisque deux hommes derrière tenaient des mallettes. Les bonnes choses allaient pouvoir commencer.

Itami revint à nouveau vers son interlocuteur. Le temps de visionner le campement ne lui avait pas pris que quelques secondes mais il était sûr que son regard devait surement dire qu’il n’était pas présent d’esprit. Il continua donc son argumentation :

« Tu vas surement me demander s’il ne faut pas unir les villages que faut-il faire alors ? Et c’est là que je vais te parler du dictateur… Le dictateur est celui qui prend en général le pouvoir par la force et qui en fait ce qu’il veut sans vouloir le rendre. Eh bien, je vais créer un dictateur qui ne fait pas son bon vouloir. On rôle sera de protéger les intérêts de chacun tout en empêchant les guerres. Ce sera un genre de juge. Il possédera un pouvoir de veto qui lui permettra d’arrêter n’importe quelle guerre et n’importe qu’elle rébellion ou haine…  Mais il ne sera jamais Dieu…»

En ce moment, il le va les mains vers le ciel. Puis les rebaissa aussitôt. Nagato avait surement beaucoup à dire et il allait l’écouter. Quoi qu’il espère que tout aille bien pour son frère.

La naissance d'une rivalite !   

La discussion commençait à être intéressante, très intéressante ! Nous n’arrivons pas à nous mettre d’accord et je ne pense pas que l’on pourrait un jour être d’accord sur le « comment apporter la paix dans ce monde ». En tout cas si un jour, nous deux, trouvions la puissance qu’il faut pour changer le monde, il est certain que nous aurons à nous affronter, non pas pour le plaisir mais pour accomplir nos rêves ! Il y avait quelque chose qui nous opposait, et si lui ou moi, voulions instaurer cette paix, une confrontation dans le futur est plus que probable. Il faut bien quelqu’un prenne le dessus ? Lui ou moi ? Je ne peux me vanter en disant moi, il me restait encore beaucoup, beaucoup de travail, donc pour le moment, je préfère ne pas pronostiquer.

Alors que j’attendais impatiemment sa réponse, lui, il semblait être dans les nuages, il reprenait ses esprits et s’excusait, puis il décidait prendre la parole. Il me faisait savoir que le mot unir voulait dire ensemble, jusqu’à là, j’étais d’accord avec lui. Ensuite il continuait en disant qu’unir les villages était un piège pour apporter la paix, malheureusement là, je suis moins d’accord avec lui. Il y a unir et unir, dans tout projet, on rencontre des pièges, et unir pouvait être le piège pour apporter la paix, mais je saurais transformer ce piège en un atout ! Il enchaînait en me faisant savoir que l’union appelait la trahison qu’elle soit temporaire ou définitive. Et avec la trahison souvent des morts, ce qui amène la colère, puis la haine et enfin la guerre.

« Hum … » disais-je à voix basse.

Il s’arrêtait un moment et se dirigeait vers son campement, quelques secondes plus tard, il revenait puis continuait son argumentation en disant que j’allais sûrement lui demander que faire, s’il ne fallait pas unir les villages. Pas mal, il avait réussi à deviner ma prochaine question. Et là, il me parlait de la dictature, il voulait devenir dictateur, enfin d’après ce que j’ai pu comprendre. Alors là, nos projets étaient, mais vraiment opposé et je ne pourrais jamais approuver son projet. Le dictateur c’est une paix forcé, je ne pouvais accepter cela. Un homme ayant tous les pouvoirs, non, non et non ! Je fronçais les sourcils et je décidais de ne pas l’interrompre. Une fois qu’il terminait son argumentation, je lui adressais la parole :

« Décidément on ne sera jamais d’accord, y a une seconde, j’ai cru que peut-être un jour, on pourrait se mettre d’accord. Mais quand tu as parlé de dictature, tu as enlevé le « peut-être » de ma tête ! Forcer les gens à accepter la paix, pour moi ce n’est pas vraiment la paix, quelqu’un  ayant tous les pouvoirs, un demi-dieu, c’est pathétique ! Ne le prend pas mal … Tu peux en dire autant pour mon projet. En tout cas, je t’empêcherais de faire ce que tu comptes faire, tant que je serais en vie, tu peux oublier ton projet, il ne pourrait jamais voir le jour. Tant dis que moi, je restaurerais mon clan et je dominerais tous les autres clans. Une fois cela fait, je pourrais enfin commencer la phase finale, l’unification des villages. »Disais-je tout en me levant du rocher.

Je pense que j’ai assez perdu du temps, je dois aller m’entraîner ailleurs, mais avant je sortais mon petit bloc note et je notais Itami, désormais, j’allais le considéré comme un adversaire. Ou plutôt comme un rival …

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Et bien… La discussion était chaude !!! Itami entendit ce que le jeune homme avait à dire mais ne répondit pas tout de suite. Il prit son temps pour regarder à nouveau vers son objectif principal.

Au campement, tout allait pour le mieux… La transaction se passait très bien. Une fois, que le frère d’Itami avait mis à l’aise l’acheteur, lui avait présenté l’arme et fait une démonstration sur un mannequin l’acheteur était plus confiant. Il montra les mallettes qui contenaient de nombreuses liasses de billets. Il y en avait au moins pour 100 millions de ryôs. Une fois que les deux côtés furent satisfaits, l’acheteur repartit avec le camion contenant les armes. Un cadeau de la maison comme le disait souvent son père après une transaction.

La raison de leur présence dans le désert était donc passée et maintenant Itami pouvait se diriger vers Suna avec son frère comme promis pour les parchemins qu’il recherchait… Mais, il y avait un petit souci… Il était en pleine discussion.

Apparemment, Nagato n’avait pas du tout aimé la façon de voir les choses d’Itami… Quoi que ce qu’il voudrait dire c’est qu’il n’avait pas compris… Lorsqu’il parlait de dictateur… Il avait dit que celui-ci serait différent des autres et qu’il en créerait un et non qu’il le deviendrait… Kizuato n’avait aucun gout pour le pouvoir, il voulait juste devenir plus fort et créer un monde de paix. L’idée de créer le dictateur démocrate n’était peut-être pas aboutit mais, il était sûr que c’était la seule solution.

Nagato le regardait d’un air énervé… Ben quoi ? Il n’avait fait que s’exprimer… Il lui dit aussi que plus tard, il l’arrêterait s’il se rencontrait… Il lui disait que tant qu’il serait en vie, il n’y arriverait pas… Qu’il n’aimait pas l’idée qu’Itami avait de créer une paix forcé… Oh là ! Non mais… Kizuato n’avait jamais dit cela… Il avait juste dit qu’il ferait tout pour qu’il ne soit pas de conflit… Mais qui lui disait qu’il resterait en vie. Il voulait dominer tous les autres clans et instaurer la paix entre les villages.

Itami voyait en ce jeune homme, une personne innocente et d’une âme pleine de bonne volonté. Mais dans le monde tel qu’il est, il fallait être un peu fourbe pour réussir. En tant que fils de marchand d’armes, il avait vu son père fournir des armes pour des guerres futiles souvent avec des causes et conséquences grotesques. Ceux qui les gagnaient et trouvaient une certaine paix était souvent la cause d’une haine. Car l’homme n’aime pas perdre et le camp perdant était souvent en quête de vengeance et de gloire ; ceci étant tout simplement à l’origine du cycle de la guerre. Et pour la casser, il fallait user de bien plus que de simples unions et d’espoir et de sentiments. Un dictateur démocrate serait un homme qui n’a pas besoin de gloire et qui pense à l’autre… Même si dit-on que le pouvoir monte à la tête. Itami ne voulait pas devenir ce dictateur mais voulait le créer. Créer un homme de la scène qui pourrait jouer ce rôle fourbe… A la fois la paix et la guerre, le yin et le yang…

KI regardait son interlocuteur dans les yeux… Avec ce qu’il venait de sortir, perdre son temps à vouloir lui expliquer était peine perdu… Les actes seraient de meilleurs qualités… Il était sûr qu’il se reverrait et n’espérait pas que ce soit sur le champ de bataille… Car ce serait inutile de se battre pour vouloir créer son idée utopique de la paix. Personnellement, cela reviendrait à contre-dire les valeurs que tous les deux ils voulaient défendre. Il eut un petit soupir après ce long silence et déclara :

« Je suis d’accord pour devenir ton rival… Mais sache d’avance que tu ne m’as pas compris… J’ai bien eu ton idée avant et je l’ai bien analysé… Elle ne marchera jamais… Non pas parce que beaucoup n’y crois pas… Mais parce que les hommes qui cherchent à unir sont eux-mêmes troublés à l’intérieur d’eux… Sur ce, je te laisse à ton entraînement… On se reverra surement… Devient fort et j’en ferai de même… Mais j’espère que l’on n’aura pas à se battre… »

Il se retourna, s’accroupit et d’un coup sec décolla et sur la terre ferma là où le rocher avait été brisé par Nagato. Il lança un dernier regard à celui-ci puis s’éloigna… Marchant d’abord lentement, il augmenta la cadence et s’éloignant de l’endroit, il se mit à courir… Un rival inh ! Itami avait un sourire large…

Quand j'y pense que j'ai failli te tuer !   

Donc voici mon premier rival ! Le jeune homme me disait que je ne l’avais pas bien compris. Il me faisait également savoir que mon idée ne marchera jamais, mais alors pour lui, c’est jamais ! J’esquissais un léger sourire et je le laissais continuer. Il se justifiait en disant que ceux qui voulaient unir les villages, sont avant tout troublés par eux-mêmes. Étais-je troublé par moi-même ? Je me posais la question et je lançais mon regard dans le ciel afin d’avoir une réponse rapide. Il semblerait que non, non je n’étais pas troublé et j’étais persuadé que ce projet marchera. Sauf si je mourrais avant. Ce qui voudrait dire, que je n’étais pas celui qui censé apporter la paix dans ce monde. Mais avant d’apporter la paix, il fallait d’abord instaurer la justice et pour cela, je ne sais pas pourquoi, mais j’étais persuadé que je suis l’homme qui instaurera petit à petit la justice.

Pour cela, j’allais avoir besoin de mon clan, je ferais tout pour le restaurer … Bref, Itami décidait de partir, ainsi il allait me laisser m’entraîner tranquillement ? Et en plus j’allais avoir le plus gros roché, je ne pouvais pas rêver mieux. Mais il fallait le dire, c’était très agréable d’avoir discuté avec lui, j’ignorais qu’ils y avaient des hommes qui cherchaient à instaurer la paix. Maintenant, j’avais la certitude que je n’étais pas tout seul et malheureusement, ceux qui cherchaient à instaurer la paix, n’avaient pas tous la même idée que moi, ce qui risquerait de créer tôt ou tard, un conflit entre nous. C’est bête à dire, mais c’est idiot de s’affronter pour instaurer la paix, au contraire, on doit plutôt s’allier pour faciliter l’instauration de la paix. Bref ! Il me demandait donc de devenir plus fort et il allait faire la même chose, tout comme moi, il espérait qu’on n’aurait pas à nous affronter dans le futur. J’esquissais un léger sourire et je lui adressais la parole à mon tour en disant :

« J’espère aussi ! C’est un plaisir d’avoir discuté avec toi, quand j’y pense que j’ai failli te tuer tout à l’heure … Heureusement que ton destin n’était pas de mourir ici. »

Suite à ces paroles, je décidais de m’en aller aussi, je n’avais plus la force pour m’entraîner, ça sera pour demain.

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Merci pour ce rp