Le fait est que je n’aime pas ne rien faire. C’est vrai, parfois encore, quelques instants après une mission, se relaxer tout ça OK mais là non. Là franchement je m’ennuyais profondément.  Alors dans ces cas là, je réfléchis, je réfléchis, je réfléchis… Qu’est ce que je pourrais bien faire ? C’est vrai quoi, je vous le demande. Aidez-moi s’il vous plaît. Dehors, il fait trop chaud, et faut attendre le soir pour que la température retombe et qu’on puisse enfin sortir mais le problème c’est que tout le monde sort au même moment et du coup bah pour moi, il y a trop de monde, et j’aime avoir de l’espace donc ça me soule.  Ouais je sais je suis contraignante comme fille, enfin là c’est l’image que je vous donne. Mais je vous rassure je ne suis pas toujours comme çà. C’est juste que là j’aie envie de rien faire mais d’un autre côté j’ai envie de faire quelque chose. Donc je philosophe sur le fait que rien faire c’est faire quelque chose… Du coup je fais quelque chose.  EPIC !

La nuit tombe, je me décidai tout de même de sortir. Après tout si je ne sortais pas la nuit quand est-ce que je pourrais le faire, les journées étaient caniculaires ces derniers temps et parfois on se prenait un gros orage provoquant des dégâts dans le village, puis suivait des jours de pluies. Je craignais cet épisode orageux. Mais pour le moment pas de stress y’à point S. Oui le Soleil était toujours là… Nul. On dit que la nuit les chats sont gris, j’ai jamais vraiment compris cette expression, faudra que je me penche dessus un jour. Les rues étaient vraiment trop comblées. Je pris juste soin de boire un verre car on dit qu’il faut bien s’hydraté pendant ces périodes de grandes chaleur. Ca c’était purement scientifique et il n’y avait pas à réfléchir.  Je sortais de là vite fait car l’odeur de sueur qui s’y pavaner n’était pas très bon pour mon odorat. Qui aime l’odeur de la sueur ? Ouais bon des gens bizarres ok je vous l’accorde. Soit. Je pris le sens de la sortie du village.

Je voulais être un peu seule. J’avais pris de la lecture, histoire de tuer le temps. La lecture c’est bien pour le développement du cortex linguistique ou quelque chose comme ça. Fin en gros plus on lis plus on développe notre répertoire de mots. Même si bon tu sais très bien que il y a des mots tu les ressortiras jamais quoi… C’comme le mot le plus long de la langue. Anticonstitutionnellement, tout le monde connaît ce mot. Et pourtant ? Tu l’a déjà ressortit dans une phrase peut être ? Bref…  J’arrivai à l’entrée du village. Je m’assis alors scrutant l’horizon. La vue était… Comment qualifier une vue faite que de sable et de dune ? Je posais mon coude sur mon genou, ma tête sur main et sortis mon bouquin avec l’autre main. Ouvrant mon livre à la première page, enfin plutôt à la quinzième parce que je n’avais pas envie de lire la préface, je commençais…

Faut-il vraiment que je vous raconte l’histoire. Franchement j’en ai pas envie, surtout qu’à l’instant ou je veux parle quelque chose ou plutôt quelqu’un attirait mon attention.  Un homme semblait errer aux abords du village. Il se rapprochait et j’avais assez d’expérience pour voir qu’il ne s’agissait pas d’un de nos chers concitoyens. En effet, les villageois ou shinobi de Suna se repérer facilement dans le désert et savait ou été Suna dans le désert mais pour les étranger c’était plus compliqué. Je décidais de l’accoster pour voir à qui j’avais affaire. Il faisait noir, juste la lune nous éclairé. J’avais juste pu remarquer qu’il s’agissait d’un homme.

« Je peux vous aider peut-être monsieur ? » tout en arborant un large sourire très féminin.

Errer sur les routes. La quête d’une puissance absolue dans le seul but de protéger et de faire prospérer le clan. Tels étaient les idées qui obsédaient Gen. Il savait qu’il ne serait jamais satisfait de ce qu’il avait et qu’il continuerait à toujours rechercher plus même si c’était inconcevable et totalement déraisonnable. Mais au moins ne prenait-il jamais pour acquis ce qu’il avait car du jour au lendemain tout pouvait disparaître en un éclair. Il s’infligeait donc des entraînements et des épreuves harassantes pour être un jour digne de reprendre la place de son père à la tête du clan. Voilà pourquoi il s’était imposé cette marche forcée en plein désert. Il y était allé pour se renforcer spirituellement et physiquement. Le désert est l’environnement qui fait subir au corps le plus d’épreuves qui soit. Ces journées arides et invivables ainsi que des nuits polaires qui peuvent vous tétaniser sur place.

Il marchait à travers les sables et les dunes depuis le petit matin. La journée touchait à sa fin et le soleil déclinait à l’horizon pour laisser place à sa compagne la lune. Il y allait y avoir une chute drastique des températures mais cela n’impressionnait pas Gen qui continuait de marcher. Ses pensées étaient focalisées sur son objectif. Par moment, il pensait à ses parents et à tout le clan. Eux qui venaient de franchir la frontière et qu’il avait abandonné le temps de cette épreuve. Il leur avait demandé de ne pas l’attendre si jamais il ne revenait pas dans une semaine. Les Monjara avait profité des derniers mètres carrés de terres habitables à l’orée du pays pour s’installer dans un campement encore une fois provisoire et qui devrait déménager d’ici peu pour les mener dans un autre endroit.

Cette vie de vagabondage était un supplice moral pour Gen. Il était de nature physique pour les plus vieux et les plus jeunes. Mais pour lui, tout se jouait au niveau du mental. Voir ses proches en baver et souffrir sans broncher pour suivre un personnage emblématique, son père. Réputé comme un héros, personne n’osait contester son autorité. C’était assez impressionnant. Tous souffraient. Tous désiraient tout abandonner mais ils n’en faisaient rien uniquement par confiance. C’était une aura que dégageait le chef du clan. Et même ses frères, pourtant moins charismatiques, parvenaient à avoir cette influence. Et c’est ce que recherchait Gen. Un moyen pour que tous le regarde avec les mêmes yeux avec lesquels il regardait son père et ses oncles. C’est pour cela qu’il s’infligeait cette dure épreuve qui le poussait à bout.

La nuit tombait enfin et la température chuta. Il continua sa marche silencieuse. Qui ne le resta pas longtemps car il perçut un mouvement sur le côté. La fatigue avait altéré ses réactions. En temps normal, il se serait immédiatement mis en garde mais là il était trop épuisé et puis il n’y avait pas tant de raisons que ça pour agir ainsi. Une voix féminine lui demanda doucement si elle pouvait l’aider. Gen tourna la tête pour essayer de distinguer les traits de cette dame mais la fatigue commençait à s’emparer dangereusement de lui. alors qu’il venait de tourner tranquillement la tête, il ressentit l’afflux de tension et d’épuisement accumulés pendant toute cette journée pour l’accabler d’un coup alors qu’il s’apprêtait à répondre :

- Non merci ça va…al…aller…

Puis le trou noir. Il se sentit tomber à la renverse au contact du sable encore tiède et sombrer dans ses cauchemars.

Non, non bah non le mec il a pas besoin d’aide, il a du mal à finir sa phrase et puis il tombe… Mais non. Pas assez rapide pour le rattraper, c’est surtout que je m’attendais pas à ce qu’il tombe comme ça s’en prévenir. Mais j’ai retenu, pas besoin me le dire deux fois. Il n’a pas besoin d’aide ! Je le regardais par terre et je rigolais des mes pensées. J’rigolais mais en faite c’était peut être pas drôle du tout. Mais bon mon côté farceuse avait pris le dessus cette fois. Bref, maintenant que j’avais repris le contrôle, je lui donnais quelque baffe. Rien. Comment faire, il était costaud et je n’arriverai surement pas à le porter jusque chez moi. C’est alors que me vins une idée de génie. Oui oui je dis bien une idée de génie, j’appelai deux gardes pour qu’ils amènent ce monsieur chez moi. Alors ça vous les coupes hein.

Bref, une fois que les gardes me l’avait déposé et qu’il était allongé sur mon lit. J’allai chercher une serviette que j’imbibai d’eau chaude. Une fois cela fait je le lui mis sur le front. L’homme semblait exténué, à bout de force. La journée d’aujourd’hui avait été chaude et je me demande bien ce qui lui avait pris de marcher comme ça jusque Suna par se temps. Bref, un fou de plus dans ce monde déjà bien remplis de gens un peu timbré mais que voulez vous, il en est ainsi. Je le regardais alors qu’il commençait timidement à ce réveillé. Pas besoin d’aide hein… Je vous jure, heureusement que je suis une bonne fille haha. Et je peux vous dire que des gens comme moi il n’en restait plus beaucoup… Le monde se rempli de gens mauvais, ouais ils sont du côté obscur de la force. Hors moi, pour que me l’ai déjà fait remarquer, j’incarnais la lumière. Deux mondes totalement différents…

Je regardais alors l’inconnue que j’avais sauvé si je puis dire et posant ma main sur son cou je calculais son rythme cardiaque :


« Hey bah dis donc, pour quelqu’un qui n’avait pas besoin d’aide… Je suis Mia, et tu ne crains rien, tu es en sécurité. »


Oui, je préfère toujours rassuré dans ces cas là car ne connaissant pas la personne, je ne savais pas comment elle pourrait réagir. Après je savais que je prenais des risques à faire entrer des gens comme ça dans le village mais c’était mon côté maternelle dirons nous qui me pousser à me comporter comme ça envers les gens. La tendresse d’une mère ne dit-on pas ? Soit, je n’étais pas encore maman, pas pressé de l’être mais en tous cas j’avais déjà adopté le comportement haha.


« Dis-moi, qu’est ce que tu as bien pu faire pour te mettre dans un état pareil ? Tu as l’air solide pourtant.»


Oui, si on regarde bien, il était assez imposant comme gars et j'étais impatiente de savoir quel péripétie il avait pu subir, alors l'ai béate je lui souriais attendant des réponses.