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Nukenin
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Message(#) Sujet: Passé (Solo) Passé (Solo) EmptyMer 2 Jan 2013 - 15:35

Epoque de la grande guerre...

Chapitre 1 : Bienvenue à Kenzuru !

Les Shinobis n'ont pas encore de villages. Pas encore de nations. C'est le chaos. Les clans s'entre-tuent pour le pouvoir, pour questions de puissances ou de territoire. De vengeance. Ou même encore parce qu'ils n'ont jamais rien connu d'autre... Ce monde guerrier pourtant n'influence pas un petit et si puissant pays...
Tetsu No Kuni reste loin de tout cela. Elle parvenu depuis bien longtemps à instaurer la paix dans son pays. Bien que les lois soient encore archaïque et que les samuraïs règne plus d'une main de fer sur la paysanneries, au moins le pays est préservé de la folie des shinobis. Le Daimyo, plus grand de tous les seigneurs, préserve son pouvoir, en s'entourant des "Samuraïs". Guerriers ancestraux. Probablement les premiers du monde. Ils sont les nobles, qui au nom de la protection qu'ils offrent aux petits gens. Se permettent tous les excès. Ces nobles ont tous suivit le même chemin pour acquérir cette puissance. Et leurs enfants continu de le faire...

La famille Narukami, notamment le patriarche procède à un changement important. Les deux premiers fils commandés à succéder au père se sont révélés inefficace. L'un est mort de la tuberculose l'autre à découvert son homosexualité. Le vieux père se tourna donc sur son troisième fils, Narukami Seigen. Encore très jeune, et surtout, loin de montrer tous les atouts d'un guerrier, il devra pourtant assumer le futur rôle que lui attribuera son père. Narukami Soji, seigneur respecté, n'a pas d'autre choix. Mais cette fois, il veut s'assurer que son dernier fils ne mourra pas de maladie. Aussi a-t-il conclu un pacte avec Mamuru, le maître du domaine Kenzuru qui forme les Samuraï. Sa fille aîné en mariage plus une dote généreuse. Son fils possédera ainsi ses propres quartiers et les meilleurs soins. Ce coup d'éclat fut rendu possible par l'intervention de Mazoshi, samuraï au service de Soji, qui fut l'un des formateur de Mamuru.

Ce jour là, le château est bien triste. On vient d'apprendre que le deuxième fils du seigneur sera envoyé dans un monastère. La femme du seigneur, après la mort du fils aîné se montre couveuse selon les dires des hommes. Elle ne veut plus lâcher son dernier fils et le couvre d'amour. Plus qu'il n'en faut. Cela déplait fortement à Soji. Il considère que ce genre d'éducation rendra faible son fils cadet et ne l'admet pas. Sa femme avec qui il n'entretient plus de relation intime ou affective depuis longtemps se refuse à entendre la moindre remontrance. Aussi décida t-il d’accélérer les choses sur les conseils des samuraïs qui l'entouraient. L'enfant partirait pour la prochaine formation.
Narukami Seigen se trouve alors dans les jardins qui le passionnaient tant, quand il fut convoqué par son propre père. Car en effet, le jardinage, la poésie, la littérature tout cela l’intéressait bien plus que le sabre ou l'art de la guerre. Sa mère très proche de lui le couvrait d'affection en lui procurant une barrière solide contre les horreurs de ce monde. Cela allait changer.
Trois hommes en arme vinrent à lui pour le sommer de les suivre vers le bureau de son père. Âgé d'à peine cinq années, le pauvre garçon ignorait totalement ce qui l'attendant et les suivit sans poser de question. C'était normal ce genre de chose en ce temps. Les pères ne montraient pas d'affection envers leurs enfants ou très peu.
Froid et sans vie, ainsi semblait le décors du château à un jeune garçon en manque de romantisme. Le père, qui ne montrait pas la moindre affection, ni même l'aspect d'un intérêt quelconque accueillit l'enfant debout et ferme, d'un regard terrible. L'enfant s'inclina comme le voulait la coutume et attendit qu'on lui adresse la parole.

-Monsieur vous allez nous quitter. J'ai payé une grosse fortune et marier l'une de vos soeurs, pour que vous soyez accueillis comme un prince et n'ayez pas à souffrir des maladies qui ont causer la mort de votre frère. Me ferez-vous honneur ? Car le château où je vous envoie sera le lieu qui vous transformera en homme digne de me succéder.
-Mon père je n'ai pas le désir de m'y rendre. Mais votre volonté est au dessus de la mienne. Aussi je réaliserais au mieu vos désirs.
-Vous parlez déjà comme un homme à si jeune âge. Votre mère avec ses lectures y est pour beaucoup. Mais magner le sabre, cela vous est inconnu. L'art de la guerre l'est tout autant. Il faut y remédier si vous devez vous placer au près de notre seigneur.
-Notre seigneur ? Je dois donc apprendre à servir là-bas si je comprend bien.
-Servir le plus justement oui. A ma mort ce domaine vous reviendra. C'est ainsi.
-Quand dois-je partir ?
-Demain à l'aube. Surö vous accompagnera.
-Soit...

C'est ainsi, par un fâcheux trouble concours de circonstance que Narukami Seigen fut conduit dans un nouveau domaine qui accueillait depuis des centaines d'années déjà les futurs samuraïs. Le soir, l'enfant le passa avec sa mère et sa soeur, qui elle aussi, contrainte de partir pour épouser une homme qu'elle n'avait jamais vu éprouvait grande tristesse. La mère, bonne et douce consolait ses enfants comme elle pouvait, en les exhortant de rester toujours digne et de ne jamais rogner leur âme au nom du devoir. Embrassade, câlin, larme et baisé se suivirent à un rythme effréné. Mais tout cela serait bientôt effacé...

Château était pourtant un grand mot. Si en matière de médecine et d'habitats les shinobis étaient doués et grand, les samuraïs étaient moyenâgeux.... Pas de chauffage hormis les cheminées, glacée et humide l'hiver, chaud et étouffant l'été. La nourriture était mauvaise, les linges démangeaient et les maladies faisaient tomber nombre de jeune homme avant qu'ils puissent sortir de ce tombeau des enfants.
Les enfants arrivaient par "paquets", si les parents ne les envoyaient pas le bon jour, ils n'avaient plus qu'à revenir l'année suivante. Ainsi, Seigen arriva un jour de printemps en même temps qu'une cinquantaine d'enfant au domaine Kenzuru. Lieu attitré des formations samuraï et sous la direction de Mamuru. Un homme hideux, et surtout d'une perversité sans limite. Sa réputation le précédait dans chaque chaumière. Et si sa méthode formait réellement des combattants sans pitié, elle faisait aussi frémir rien que par son nom toute la paysannerie du royaume. On disait de lui qu'il appréciait les femmes comme objet sans âme. Le sabre comme instrument de vie. Il avait tué sa propre femme dans accès de folie du à l'ivresse. Violé l'une de ses filles qui en perdit la raison et fut envoyé dans un monastère. Ses fils, prenaient exemple sur lui au fur et à mesure qu'ils grandissaient. Heureusement, son aîné, qui avaient subit l'influence de sa mère n'était pas ainsi et c'était à lui que devait être marié Kiyoko, la soeur aîné de Seigen.

Les enfants à leur arrivée furent envoyés directement dans la cour pour le rituel d'initiation. Mamuru en personne les accueillait accompagné de tous les formateurs et du personnel de maison, mais aussi des enfants des années précédante. La soeur de Seigen, elle, fut directement emmené dans ses appartements et n'y sortirait jamais que sous bonne garde jusqu'à ce que son fiancé soit en âge de l'épouser (elle avait dix-sept ans alors qu'il n'en n'avait que treize...) Elle n'eut même pas le temps d'embrasser son jeune frère, que deux hommes la tirèrent par le bras vers les hauteurs du château. Bien que souffrant de solitude, elle serait bien traité. L'avenir montrera que son futur époux se montrerait digne et bon avec elle. Elle qui, par soucis pour son frère, ne fera jamais de grabuge et se montrera soumise... Cela avec l'espoir que cela profite au jeune Seigen qui était loin d'imaginer dans quoi il était tombé.

Les enfants furent aligné devant le maître et ses formateurs avec à l'arrière les enfants des années précédentes puis du personnel (des esclaves en fait)et le discours put commencer. La voix du vile homme était horrible. Animal, il semblait plus de tenir de la bête que de l'humain tant par l'apparence que par le verbe. Cela ne manquait d'impressionner les enfants et d'imposer le silence. Comme à chaque années, de si jeune enfants ne pouvaient qu'être effrayé et se taire devant ce monstre qui leur servirait de geôlier. Nul n'osait croiser son regard. Nul n'osait parler. Les enfants derrière lui paraissait déjà avoir perdu de leur humanité. Mais il avait quelque chose de grand en même temps. Fier et immense par cette aura d'assurance qu'ils dégageaient.

-Bienvenue à Kenzuru. Ici, nous vous apprenons à être des nobles. Vous allez apprendre l'art de la guerre, vous allez vous endurcir et éduquer votre esprit. Les faibles n'ont pas leur place parmi nous. Soyez certain que ceux qui ne pourront suivre la formation seront renvoyés chez eux sans la moindre compensation et avec toute la honte qu'ils méritent. Je suis Mamuru, votre nouveau maître. Que les choses soient bien claire. Je ne vous aime pas. Je ne suis pas là pour ça. Je ne suis pas votre ami, ni votre confident, ni votre maman. Je suis votre cauchemar.
Causez moi des problèmes et les châtiments seront à leur mesure. Les esclaves ici ne vous appartiennent pas. Rien n'est à vous. Même pas les vêtements que vous porterez. Vous n'êtes plus des hommes. Vous êtes mes bêtes. Des bêtes que je dois éduquer pour la guerre et la politique. Les meilleurs d'entre-vous auront les privilèges. Les moins bon n'auront rien. Les règles sont simple. Respectez vous les un les autres. Aucun d'entre vous ici n'est supérieur. Je me fou de savoir de quelle famille vous venez. Et encore plus de qui est votre père. Vous êtes tous au même titre. Les élèves plus âgée des années précédente sont tout autant vos maître que je le suis. Respectez les couvre feu. Obéissez sans poser de question. Chaque larme ici est récompenser d'un coup de fouet.
Voici ma première leçon.

Un formateur amena une femme. Une jeune femme. Attaché par des cordes et jeté au genoux de Mamuru. Une esclave semblait-il. Elle pleurait et suppliait mais aucun des formateurs ne semblaient l'entendre. Ni même les autres enfants ou les esclaves...
Les enfants étaient déjà horrifié mais leur visage le cachait, où plutôt leur esprit ne savait comment réagir. Mamuru sortit un sabre et désigna que lui tendit l'une des formateur et Mamuru désigna l'un des enfants avec.

-Toi vient ici. Prend ce sabre et tranche lui la tête.

L'enfant s'avança, mais refusa. Sa récompense ? Un coup de sabre au visage qui lui laissa une cicatrice à jamais... Il tomba à genoux lui aussi le visage ensanglanté. Mais il ne pleura pas par crainte des couts de fouet. Mamuru le renvoya ensuite dans les rangs sans lui faire prodigué le moindre soin...

-Je n'aime pas me répéter. Un ordre doit être obéi. Celui en plus de sa plaie ne mangera rien ce soir. Toi là, vient ici.

Le suivant désigné par Mamuru s’avançait avec des jambes tremblante. Il se saisit du sabre malgré tout et après une certaine hésitation durant la quelle Mamuru lui répété sans cesse "frappe !" Il frappa la jeune femme, bien qu'à contre coeur et surtout les yeux plein de larmes qu'il n'aura pu retenir. Mais la tête ne fut pas tranché... La femme tomba à terre, la nuque ensanglanté. La douleur l'empêchait même de crier. Le maître reprit enfin la parole.

-Il est facile de trancher avec un sabre parfaitement affûté. Celui-ci est émoussé. Pourtant un maître sait faire usage de n'importe quelle arme. Un sabre sans tranchant dans les mains qui sait s'en servir peut trancher même le vent. La terre et la mer. Si vous n'avez pas la volonté de trancher, même le meilleur des sabres ne tranchera pas ! Forgé donc votre volonté autant que votre art !

Il prouva ses dires. Un seul coup d'entre ses mains et la tête tomba. On ne vit même pas le mouvement de la lame tant se fut rapide. Le corps de la jeune femme fut ramassé par des esclaves et emmené on ne sait où. Pourquoi elle ? Qu'avait-elle fait ? Qui était-elle ? On ne le saurait jamais. Son corps comme son souvenir disparaîtra de la mémoire des enfants. Car après elle, il y'en aura tant d'autre. A tel point que le visage même de la pitié et de la peur s'effacera pour ne jamais revenir du visage de tous ces enfants...

-Voici ma première leçon. Vous devez obéir. Vous devez vous libérer de la compassion envers vos ennemis quand il le faut. Votre arme sert à trancher. Rien d'autre. Ce n'est pas une décoration à votre décoration. C'est une arme ! Le kenjutsu, une technique de mort. C'est la seul vérité du sabre. Aimez votre pays plus que vous vous aimez vous-même. Et apprenez le sort réservé à celui qui se dressera contre votre pays. Contre votre famille. Contre vous-même.
J’espère m'être montré clair. Un formateur va vous conduire à vos quartiers maintenant. Aller !

Les enfants furent envoyé vers les salles de sommeils. De grande salle insalubre ou presque ou on n'avait hâte de sortir, tous sauf Seigen. Le marché conclu avec son père comprenait qu'il aie ses propres quartiers. Il fut donc mis à part. Mais cela n'avait rien d'une chambre de prince. Il avait certes sa propre cheminée. Mais aucun personnel, la chambre était petite, il devait tout faire lui-même. En vérité le seul avantage qu'il avait était son intimité. Celle-ci se transformerait bientôt en une pesante et éprouvante solitude. Car entre ses quatre murs. Sans le moindre divertissement. Il devra vite apprendre à se cultiver pour ne pas perdre l'esprit...
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Message(#) Sujet: Re: Passé (Solo) Passé (Solo) EmptyMer 2 Jan 2013 - 16:13

Chapitre 2 : Les lettres pour mère

Pour ne pas perdre l'esprit, dont l'équilibre était si fragile. Seigen écrivit à sa mère durant toute sa formation. Il n'avait pas le droit cependant de recevoir de réponse car le courrier était interdit dans ce sens. Il le fit chaque jours, du moins jusqu'à avoir appris sa mort vers ses quatorze ans. Durant toutes ces lettres. Il semblait plutôt se parler à lui-même qu'à sa mère. En effet, un besoin irrépressible de trouver la vérité et de sortir sur papier toute la violence et la tristesse qu'il ressentait dans ce lieu maudit.
Ces lettres sont aujourd'hui au chateau des Narukami, concerné avec les effets personnelles de sa mère. Jamais il ne les a relu...

.......
Le processus de l'auto analyse de soi-même est une étape de la vie lourde émotionnellement. Appréciant ses fautes dans leurs moindres détails il nous ait parfois difficile de les comprendre, de les corriger et nous doutons souvent de la véracité. Le mal causé autour de ceux qui nous entourent et nous chérissent, nous sommes comme des prétentieux pensant qu'on le leurs rend cents fois mais qu'en est-il vraiment.
Je ne pense pas que nous soyons si blanc que ça tous autant que nous sommes. Les reproches fusent comme une volé de flèches car on ne retiens que le pire parmi le meilleurs et l'homme est fait ainsi. C'est le chemin de l'existence que de chercher à être aimé et à être reconnu et parfois nous oublions la réelle importance des sentiments profond. Sommes-nous les seuls fautifs ou est ce que le destin donne un coup de pouce à la médiocrité de nos agissements.
Pouvons nous réellement assumer l'ignorance commise lors de nos erreurs d'appréciations. Chercher la vérité en cela on l'on pourra être appeler le sage parmi les sages.
Ce n'est qu'une questions existentielle parmi tant d'autres qui comme pour toutes les fabulations inutiles ou défauts durement prouvé, nous nous les posons qu'une fois que nous en voyons les conséquences. L'homme est-il si bas pour ne pas voir ses dommages avant de les commettre. Un mot, une action, un regard, toutes ces choses qui semblent si futile sont en réalité d'une importance capital car elle nous définisse et font ce que nous sommes et ce que nous serons. Le soucieux de son paraître, notre ego n'est que le manipulateur de notre esprit et de notre raison. Tel des loups nous ne méritons pas les éloges des un et des autres, car nul n'a rien à se reprocher en ce monde et rien ne peut en vérité racheter une faute. Mais si cela peut conduire à la rédemption durant une vie d'altruisme alors ses fautes ne sont pas mauvaise car elles améliorent l'avenir, mais on ne peut en aucun cas réparer le passé.

-----
Je le sens transporter. Pourtant immobile et inerte je voyage par delà les montagnes et le ciel. Mes yeux pleurent de ne pouvoir se refermer devant la beauté de leurs vision. Rêve soutenant l'équilibre fragile des promesses tenu. Volonté sincère de combattre le destin pour faire honneur au petit matin. Image personnifié de la beauté inspiratrice. C'est un éclaire, un flash, vision chaotique de la splendeur espéré. Les violons aux sons mortuaire blâment les immondices imaginaire qui se dessinent dans mon esprit étriqué. Solitude machinal qui se tourne sur elle même. Croupir sous le poids de ses propres doutes avec fatalité. Si un je t'aime donne joie, le je suis désolé donne malheur. Admission d'erreurs sans actions représentative de rédemption. Les mots ne suffisent plus a la tenue des chaînes protectrice. Chaque jours l'on craint le suivant par delà les souvenirs. Une pluie battante purifie et cache le filet de larme vivante de volonté. Le lendemain ressemble a hier et le hier ressemble au lendemain. Jusqu'à ce que les moments de combats décisif approchent, le temps épuise les ressources vital de l'équilibration de l'esprit. Peur des ombres qui s'approcheront de vous avec le sourire béant et réconfortant, masque théâtral en vérité, exécuteur de la douleur, achevant rêves et espoirs. Charognard aussi laid que la vie qui profite de votre dos au mur, comme des hyènes encerclant une proie sans défenses. Elles s'inviteront aux heures de joies et de repas pour entamé un duel faux et inégal. La réalité échappé sera inutile devant le siège et les cris de guerres démené. Craint donc la vie, le sommeil de l'attente aura raison de tes plus sombre prières. L'amour ne suffit plus au courage, la peur domine la vie sans partages émotif. Ta voix ne compte pas, tu n'es qu'une ombre au loin que l'on appelle lorsque ça ne va pas. Barrière invisible et invincible qui bloque tout les cris de futur perdition qui sonnent tel un cor imitant le hurlement de la louve épleuré. Pris pour ton salut au pauvre pécheur égoïste qui a osé croire au droit de la vie heureuse plus prompt. Tes mains jointe au supplie de ton doux recueille s'affaissent et ne deviennent que murmure. lui qui était, il fut si longtemps plus élancé que les vagues écumante aujourd'hui ne dépassent plus le chemin de la raison. Le coeur devint inaccessible a tes chants de poète en extase amoureux. Et ta peine éternelle brise ce que tu as de plus chère sans pouvoir le retrouver. Il vient pour repartir a nouveaux, les solutions que tu pensais sur s'effritent comme un argile fondateur qui maintiens ta sensibilité en altitude. Te voilà anonyme et dans l'ombre toi même. Camisole sectaire privant du libre arbitre, je deviens esclave de mes sens tel un passionné aveugle. Les chants de violons, je les entend encore, il m'appelle. Mais l'instrument de la discorde n'est pas sans faille. Les étincelles ne cesse de se ravirent et de s'éteindre a nouveaux dans le rythme des tambours de colère, de haine, de déceptions et de leurs inverses. Tu peux pleurer tant que tu veux, la lumière ne voudra de toi que lorsque tu seras a genoux, noyez de toi même, vide de sens, ton âme tranché et vendu au soleil pour la survie de l'amour insensé que tu auras porté a la lune téméraire. Frissons de la maladie du coeur. La souffrance des chastes retenu conserve la médiocrité de sa personne sans la conduire à exceller si ce n'est dans la procuration du malheur. L'enfer devient notre ami. On chuchote a la nuit tombante la peur de la vie et l'adoration de la mort. On lui sourit en l'appelant frère. Libère moi de mes tourments et je t'offrirais mon bien le plus cher. Il révèle que c'est en le prenant qu'il exécutera notre dernière volonté. Le choix de sa fin devient sans détour non de soi mais du destin malin. J'ai épousé ma colère et par elle enfanté ma haine. Les souvenirs de ma première aimé, ma joie mon admiration s'effacent devant le calvaire des obstacles de la vie. Un paiement dut par la décision de la muse. Plus aveugle que je ne le suis elle m'appelle a la raison sans comprendre qu'elle est morte avec ma dérision. Je voulais vivre par le coeur et par elle, lumière protectrice que je nourrirai de ma joie et de mes battement de coeur. Mais elle m'enfonce dans l'oublie de moi même en invoquant la maturité de la passion. Mes annonces ne sont que vanité en franchise de la sincérité de mes paroles supplié. Solution de miracle a l'harmonie. Nul douleurs ne convient au temps de patience car nous entrons dans une ère de temps de malheurs. Tu prend ta force connu en exemple mais la mienne n'est pas infinie et se meurt. Par les supplices que tu m'ordonnes ne vois tu pas la douleurs éternelle vers laquelle tu me pousses. Un gouffre sans fin ou tu me précipites. En ressortir écorchera mes membres pour y laisser des cicatrices a jamais. Cris victoire que je n' ais la force de ne dire non a la souffrance. J'ai parcouru ma distance et conseiller les sourd pour ma conscience. Et maintenant je dois conseiller mes propres pensées, seul, loin du destin que j'attends et qui m'attend. Satisfaction de l'égoïsme infondé qui s'est annoncé et même ordonné. Le jours de la nouvelle année sera celui de la fin par les baisers de minuit qui ne seront pas présenté. Mes yeux pleurent le martyr, ma respiration vibre au rythme des battements puissant du mal agité. Le sang bouillonne et l'épuisement les empêche de s'extirper dignement. Pendant que tu fêterais la joie d'être libéré je fêterais la peine d'être abandonné , seul et oublié. Par l'amour qui me lis et mes faiblesses d'amant ignorant la rancune et les erreurs. Je te dirais merci pour ses jours de malheurs et d'avoir ignoré mes mots. Alors la limite de mon âme atteinte, je te dirais adieu sous les vapeur de soupire lassé de mon corps mort. Dit lui merci a ce gentil homme, sa victoire écrasante m'aura mis a nu jusqu'à évincé la puissance du sentiment que l'on disait plus fort que tout. Je me sentirais enfin libre de mes choix, et toi tu aura été prévenu du tiens. Je promet je menace et j'annonce. Sachant que ce n'est que lubie éphémère qui ne toucheront que la seconde passante. Pourquoi dois-je en être réduis a perdre honneur et dignité. Suis-je responsable des malheurs de Dieu. Payerais-je la prix de mes erreurs. Intérêt et vole de grand chemin y seront passé. Et maintenant par l'expiation confessé de ma maladresse et de la rudesse de ma sensibilité. Je me sens enfin apaisé.
A toi le destin que je maudis par tous ces mots. A toi le destin que je maudis dans chacune de mes pensées. Me voilà, je suis là et je combats. et toi ?

......
il y aie des hommes de valeurs. Ceux dont le sang peut nourrir la terre ainsi la rendant plus fertile. La morale de cette histoire a la fois si simple et si complexe n'est autre que le cours de la destiné qui se choisit à un tournant, et qui par ce choix, devient le seul chemin possible sans possibilité de retour. Ainsi par le choix de ses actes l'homme vient un jour faste à se retrouver devant lui même. Il y découvre dans son reflet une vision autre que ce qu'il considérait. C'est là, par la souffrance que l'homme grandit, et plus il souffre, plus il s'élève au dessus de ses semblables.
Le bien, le mal, la guerre, l'amour, tout ceci n'est que raison choisit pour donner un sens à sa vie. L'équilibre est la seule chose qui compte, ces notions qui nous sont enseignés si tôt estompe le réel sens que devrait prendre chaque existence, par la voie d'un message illustre que la nature offre aux hommes dans l'intermédiaire de leurs instincts. Celui qui fut en un temps si lointain d'un simplisme aberrant aux jeunes yeux d'aujourd'hui. Comme la fleur, ne rien demander d'autre que le droit de vivre, apporté la vie en rendant l'oxygène, faire perpétuer son espèce et ne pas chercher a prendre le pas sur les autres. Ce servir d'eux comme ils se servent de nous pour continuer d'exister. L'harmonie que cette mère nature s'efforce de donner à ce qu'elle créée, cette nature même, qui demeure depuis l'existence du monde la plus grande artiste de tous temps. Elle souffre et pleure des immondices que la société que nous voulons léguer à nos enfants lui afflige. Pourtant elle ne blâme pas, elle ne se révolte pas, pas encore, n'est ce pas prémices que ces fléaux frappant de toute fureur nos aïeux.
Le Bushido, mot dépourvu de sens dans la langue de ces jours et pourtant c'est bien celui-ci qui appelle à un retour de paix. De paix réelle, pas de politique, pas de notion aux définitions abstraite mais bien le point de départ.
Ce n'est pas un idéalisme souhaitant transpirer de vertus inébranlable comme le ferait un entendre un fervent générale. C'est une réalité sans subterfuge qui ne ment à personne, la paix n'est pas un monde sans guerres, sans conflits, la paix n'est pas un monde unifié sous une seule même bannière. La paix est monde vivant sous la volonté de l'équilibre. Un monde ou tout ce qui existera trouvera en face de lui un reflet d'égal importance, pour ainsi faire perpétuer à travers les âges le symbole d'une vie juste. Une vie qui n'empiète pas sur une autre au péril d'être amenuisé sous le poids de son reflet.
Oui et cela la guerre sera encore nécessaire, mais cette fois le sang ne coulera pas pour favoriser la puissance d'un pouvoir, mais pour égalisé la puissance de deux entités ou plusieurs.
Il viendra sans doute un jour ou ce rêve alors qu'ayant atteint son apogée sera menacé si grandement que sa destruction effacera l'utopie qu'il rendu réel dans un bain de sang. Que dire alors aux hommes qui chercheront a défendre ce monde si durement construit. Ma vie s'achèvera peut-être avant avant que le rêve du Bushido ne soit atteint ou alors menacé, alors voici ce que je dirais aux hommes qui se retrouverait devant la menace.

"seigneur de guerre, cavalier de la paix, père, fils, frère et cousins. Vos armes se rejoignent ici devant le reflet de votre rêve. Si nous sommes rassemblé ici c'est que la nature et le destin ont vu en nous une trop grande force pour la laisser continuer. Dans ce lieux, il ne s'agira pas d'écraser votre ennemi, ni même de le vaincre. Mais de ramener nos forces dans l'égalité pour garder votre droit d'existence. Un grand chef de guerre dirait de dominer votre peur pour vaincre la mort. Mais moi, je ne connais qu'une seule force qui puisse surpasser toute autre. Celle là même qui emmena les plus passionnés et les plus assidu aux gloires immortelles. La force de croire. Croire en soi même, croire en celui qui nous mène, croire en sa cause peut importe laquelle, y croire si fort que votre sang en bouillonne et que votre âme en frissonne. Croire si fort que vos ennemis verront dans vos yeux votre vérité, une vérité si réelle par votre croyance qu'elle leur paraîtra être la seule qui puisse convenir en un jour si funeste. Alors mes frères, croyons ensemble, courrons, courrons à la mort, courrons à la ruine et façonnons la fin de ce monde."



Sa mère dira à l'une de ses confidentes en lisant ces lettres. Que cette formation semble détruire un enfant avec violence, pour faire naître un homme d'une grande sagesse, mais cette sagesse accordée se paye au prix fort. Ces lettres montrent la douleur que ressentait le jeune homme à cette époque. Son évolution vers une sagesse plus guerrière qu'humaniste. Mais aussi plus humaniste que guerrière. C'est cela qui est troublant. Seigen ne fut pas mené vers l'un ou l'autre des attributs. Il acquit la combinaison des deux...
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Asshu Kaderik
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Message(#) Sujet: Re: Passé (Solo) Passé (Solo) EmptyJeu 3 Jan 2013 - 23:01

Seigen à quatorze ans ce jour là. Il se trouve dans la cour du château de Kenzuru assis à même le sol pour lire un traité militaire. Il ne porte que peu d'attention aux autres jeunes gens de la cour qui jouent à "qui a la plus grosse" selon ses termes. Toutes ces années d’entraînements ont fait de lui un nouvel homme. Fort et fier, mais aussi bon et d'une extrême douceur. Il s'est habitué à la violence et l'austérité des lieux en se renfermant sur lui-même. Par la lecture et l'entrainement il a trouvé son équilibre et le moyen de supporter la mort de sa mère. Cela devait être un jour comme un autre. Mais il se produisit pourtant un évènement qui allait bien plus tard conduire Seigen vers un but dont il ignorait tout à ce moment. Même en ce jour ou cela se produisit, il n'imaginait pas qu'une simple rencontre allait former probablement le changement de sa destinée.
Un vieil homme, un shinobi, dont il ignorait le nom, venait à Kenzuru pour venir récupérer des sabres forgées à sa demande. Tout le monde en avait entendu parlé. Des katanas étranges surnommés fantôme et ténèbres. L'homme en question venait parait-il du pays de l'eau où les guerres claniques continuaient de faire rage. Là-bas, les enfants étaient cité en exemple au pays du fer. Car dès six ans, ils étaient envoyés sur le champs de bataille. Les futurs samuraïs trouvaient déjà leur vie difficile. Pourtant il était dur d'imaginer pour eux ce que devait être d'aller à la guerre à si jeune âge. Le vieil homme en question n'était pas venu seul. Il avait amené avec lui son élève favoris. Un petit garçon de huit ans. Coiffé comme un sauvage, habillé comme un soldat et dépourvu de toute sensibilité. Il se tenait seul dans la cour, loin des enfants, pendant que son maître discutait avec l'un des nôtres. Seigen avait l'oreille tendu. Les sabres devaient être un héritage pour le meilleur des élèves de cet homme. Vraisemblablement celui-là même qui se tenait seul dans cette cour. Il avait le regard vide, sans une once d'émotion. Il n'était pas bien grand et paraissait même plutôt frêle pour un guerrier. Il ne portait aucune attention à tout ce qui l'entourait. Complètement refermé sur lui-même. Son maître et le nôtre s'en allèrent vers la forge. Sans doute pour ces histoires de sabre. C'est à ce moment que certains des élèves de notre château s'avancèrent vers le jeune garçon. Ils se moquèrent de lui. Sur son apparence. Sur son air vide. Sur son corps frêle. Mais celui-ci ne disait rien. Il s'en fichait royalement en fait. Cela intrigua Seigen qui prit la peine de se relever et d'observer de plus près ainsi.

Les enfants commencèrent à bousculer le jeune garçon qui ne disait toujours rien. Ils se laissaient balader d'un sens à l'autre en ignorant les garçons avide d'occupation malsaine. Seigen ne décida pas malgré tout à intervenir. La contenance du petit bonhomme le fascinait plus qu'autre chose en fait. Puis, soudainement, l'un des enfants en le touchant se brûla la main. Le bonhomme s'était recouvert d'une cendre incandescente. Tout le monde recula stupéfait. Les pouvoirs shinobis étaient inconnu pour chacun d'entre nous à cette époque. Quand les enfants s'écartèrent, la cendre tomba au sol. En somme, il voulait simplement qu'on le laisse tranquille. L'un d'eux, celui à la main brûlé, qui devenait la risée de ses camarades dégaina son sabre devant le petit bonhomme. Seigen voulu intervenir mais il n'eut pas le temps. C'est leur propre formateur, accompagné du maître de ce garçon qui le fit en surgissant derrière le garçon au sabre pour lui mettre une baffe magistrale. Les remontrances se firent immédiatement entendre.

-Bande d'ignorant ! Ce petit là allait au combat alors que vous tétiez encore les seins de vos mères ! Il sortit victorieux de l'épreuve du labyrinthe en tuant tous ses camarades. Si nous avions des guerriers de ce genre à si jeune âge je n'aurais plus de métier. Retournez dans vos quartiers avant que je décide d'un châtiment ! Vite !

Un shinobi de huit ans ? L'épreuve du labyrinthe ? Cela ne parlait pas plus à Seigen qu'aux autres. Mais il entendit son maître et celui du jeune dire qu'ils passeraient deux nuits ici. L'occasion pour deux jeune gens que tout séparait tout en ayant une singulière ressemblance de découvrir ce que l'un et l'autre plus tard nommerait l’impensable.
Le premier contact fut bien étrange. L'âge n'a pas eu le moindre intérêt. Quand Seigen s'approcha du petit-bonhomme, bien que plus grand en taille et en âge il sentit qu'il avait un égal en face de lui. Aussi s'inclina t-il pour lui donner son nom le plus aimablement possible.

-Tu as fais preuve d'une force morale immense. Je suis Narukami Seigen.

Le petit homme tourna son regard vide vers Seigen. Il resta quelque secondes silencieux puis rompit le silence en prenant un air médisant. Presque supérieur même. Seigen en revanche n'en fit pas le moindre cas.

-Qu'aurais-je gagner à les tuer ? Même sur le champs de bataille pour moi il serait du bétail.
-Tuer est un jeu pour toi ?
-La vie en est un. La mort est mon métier. Je fais seulement ce que je sais faire. Toi qui veut être humaniste. Oui humaniste. Rien qu'à voire ton joli sourire. N'apprends-tu pas à tuer ici ?
-Si tu as raison... Mais on m'apprend aussi pourquoi je dois le faire.
-MMMhh Dans un pays en paix. Il est sans doute aisé de choisir quand ne pas tuer....

Seigen comprit immédiatement qu'il avait raison. Chez nous le sang ne coulait pas aussi abondamment que chez lui... Il était éduquer pour vivre la guerre. Moi je l'étais pour l'éviter... Au final, deux points de vu de deux nations qui ne vivent pas les même troubles. Seigen voulu en apprendre plus sur le petit-homme, cette philosophie l’intéressa grandement.

-Je ne me rappelle ton nom...
-C'est que je ne l'ai pas dis...
-A force d'être aussi impertinent tu vas t'attirer des ennuies.
-Tu veux autre que de me trouver sur un champs de bataille ?
-.... Je ne sais pas quoi te répondre...
-Parce qu'il n'y a rien à répondre....
-Donne moi ton nom et ce soir tu dormiras au chaud.
-Samidare Teichirô. Mais garde ta chambre. Dehors au moins j'ai de l'espace.
-Petit homme. Ta force d'âme m'impressionne. Si un jour nous devions nous retrouver. J'aimerais que ce soit dans de bonne circonstance.
-Nous sommes soldats. Si un jour nous devons nous revoir. Cela ne sera jamais bon.
-Faisons-nous le serment que cela le sera quelque soit les circonstance dans ce cas. Ainsi ces deux jours nous pourrons voir les hommes que nous sommes et non les soldats.
-Un serment dangereux. Je préférais autre chose.
-Je t'écoute.
-Si tu veux être mon ami. Soit un homme digne. Si part ta main ou celle d'un autre je péris. Vient sur ma tombe. J'ai peur de me trouver seul et sans personne pour se rappeler de moi et des miens.
-Tu en ferais autant pour moi ?
-Un serment est un serment. Même pour un assassin.
-Alors je t'en fais la promesse. Ta dépouille aura les honneurs qu'elle mérite.
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