Rencontre dans un "Shinobi Weapon Shop" (Feat. Kairi Kaguya)

Aujourd'hui on était Samedi! Un Samedi bien monotone. Et oui, on était en Automne... Bref. Il était environ dix heures, et les magasins allaient bientôt fermer. N'allez pas croire que je suis comme toute ces nanas qui partent faire les boutiques à longueur de journée, passant des heures dans les cabines d'essayage. Non, en fait j'étais en rade de kunais. Assez ennuyeux étant donné, que j'allais m'entraîner au lancé de projectile. Il faut savoir que je suis assez maniaque car je suis super sélective sur la qualité de mes armes de jet. L'acier employé, le tranchant, tout ça formaient un tout qui me permettait de me faire un avis sur les points positifs et négatifs des kunais, shurikens, etc... et donc de savoir si j'achetais ou pas.

Kirigakure nô Satô, était un village shinobi qui regorgeait de magasin d'armement. Autant dire que j'avais l'embarras du choix! Certaine échoppe proposaient de bon articles aux qualités correcte. Mais on ne va pas dire que toutes les boutiques étaient comme ça. Je connaisais certaien vendeurs qui proposaient des kunais aussi fragile qu'une baguette de bois, ou encore des shuriken aux pointes tellement irrégulière qu'ils n'arriveraient pas à se planter dans de la mousse c'est pour vous dire...

Je savais déjà où je voulais aller. Ce magasin était une échoppe les plus connue à Kiri. Leurs articles étaient quasi-parfait, leurs vendeurs étaient aussi très convaincant, et l'endroit était particulièrement sympathique. Bref, le meilleur magasin -de mon point de vue- se trouvant au village cachée de la Brume. Seul le nom était légèrement captain Obvious: Shinobi's Weapon Shop. Il se trouvait dans les quartiers chic du centre-ville, une grande enseigne parmi les grands. Comme d'habitude l'endroit était rempli de monde. les gens affluaient, rentrant et sortant du magasin. Certain chargé de sacs où kunais, katana et shurikens Fuma dépassaient largement. D'autre un peu plus fauchés, ne s'étaient acheté que le sac de kunais standard en promotion. Heureusement j'avais pas mal de Ryos depuis les dernières missions effectuée. J'allais donc me faire plaisir!

Le magasin était grand. Il était découpé en rayons bien séparés. Chaque rayons étaient assignés à une catégorie d'arme. On trouvait même maintenant le rayon "explosif", où parchemin explosif, bombe et tout autre engin de destruction massive s'entassaient sur les étals. Etant une habituée, je savais partfaitement où se trouvait celui des kunais. Tiens? Des nouveaux Kunais. Je pouvais lire: "Kunais du Pays des Cascade". En tout cas leurs style étaient différent. La lame était ondulée, donnant à cette arme une forme sinistre. Le prix n'était pas marqué. Il n'était pas présent sur ses congénères non plus. La solution: le demander à un vendeur. Une femme aux cheveux d'un blanc soupçonneux était présente, sans doute une vendeuse. Ce qui était chiant, c'est que les vendeurs n'avaient pas d'uniforme. Résultat impossible de savoir qui était un client et qui ne l'était pas.

-Bonjour, excusez moi de vous déranger, mais le prix n'est pas marqué. Savez-vous combien il coûte?

Après avoir préparé les nouilles qui allaient accompagner mes légumes il fallait préparer la sauce qui allait napper ceux-ci, une bonne sauce un peu piquante pour relever le tout. Et oui, une kunoichi sait aussi cuisiner et je le faisais assez bien si je pouvais me vanter. Quand tout fut préparé et mis sur table j’avala mon repas du soir, il était neuf heures et demi et je devais encore vite passer dans le centre de la ville avant la fermeture des magasins. Plus tôt dans la journée, en m’entrainant j’avais remarqué que j’étais en rade de quelques armes et qu’il fallait donc que j’aille en acheter des nouvelles. Ce n’était pas très difficile d’en trouver dans un village de shinobis mais le magasin auquel je pensais était souvent fort rempli et il fallait être rapide avant que ce l’on voulait soit hors de stock. Pendant que je débarrassa la table une petite liste se forma dans mon esprit pour ne pas oublier ce dont j’avais besoins, sinon ça serait assez stupide. L’eau coula du robinet et les restes collés à l’assiette disparurent ensemble avec l’eau puis l’assiette fut essuyée et remise en place. Après que tout soit remis en ordre je m’en alla chercher ma veste car le temps s’était rapidement rafraichît ces derniers jours, un vent piquant et froid venait se poser sur le village de la brume. Pour ne pas être dérangée par mes mèches de cheveux qui volaient en tout sens avec ce vent je les attacha en arrière dans une longue queue-de-cheval qui m’arrive jusqu’à la taille. Avec ma veste sur les épaules et mon argent dans ma poche je sorti de chez moi et referma la porte derrière mon passage pour après être emmenées par mes pas vers l’endroit où je voulais aller. Cet endroit était un des meilleurs magasins d’armes shinobis, mon frère me l’avait fait découvrir quand nous étions plus jeunes et depuis je ne venais qu’ici. J’étais presque arrivée et je m’en réjouissais car le vent était de plus en plus violent et l’on devait baisser la tête pour ne pas se ramasser de la poussière au passage dans les yeux. Enfin mon corps se stoppa net devant un grand magasin, évidemment il y avait déjà beaucoup de monde et certains avaient fait beaucoup d’achats vu la grandeur de leur paquets. Pourtant peu d’entre eux savaient se servir correctement de ces armes, quel gâchis.

En poussant la porte du magasin je cogna presque une vieille dame qui me regarda férocement, elle n’avait pas beaucoup de patience celle-là. Ni ceux qui était en train de jurer à la caisse à cause de tout le monde qu’il y avait. Les promotions à l’avant ne m’intéressaient pas, je n’avais pas envie d’acheter des armes de médiocre qualité; Il fallait qu’ils soient presque aussi bien que mes os, bien sûr cela était difficile, seul ce que l’on fait soi-même est parfait. Bien que mes os me procuraient déjà assez de bonnes armes j’avais quand-même besoin d’armes en acier pour ne pas épuiser mon chakra. Puis quand on préfère le corps à corps, une entaille dans la chair peut vite faire une différence. Soit, je passait donc mon chemin et me retrouva dans le rayon avec les parchemins explosifs muni de petites cordes qui pouvaient les rattacher à des kunais. Bien que je n’étais pas une fan des explosions j’en pris une dizaine pour avoir une certaine réserve ainsi que trois petites bombes de fumée. Rien de bien méchant. Maintenant il fallait s’attaquer aux choses plus sérieuses, tel les kunais et shurikens.

Ce rayon se trouvait deux mètres plus loin et était bondée de monde, beaucoup d’entre eux n’étaient que de simples citoyens qui croyaient bon d’acheter ces armes pour se défendre chez eux. Comme si nous n’étions pas là pour ça. Devant moi se trouvaient les kunais que je cherchais, le les avait déjà repérés quelque fois, avec leur lame ondulée. Ils en restaient vingt accrochés, deux paquets de dix armes. Pour l’essai de ceux-ci je n’en pris que dix, en prendre plus n’était pas nécessaire. Enfin je me dirigeait vers les shurikens qui étaient juste à coté, certains étaient ondulés comme les kunais, d’autres avec une forme plus traditionnelle et enfin ceux que je préférait. C’était ceux du Pays de l’herbe. Ils avaient une forme épurée, simple, bien droite mais tranchante. Comme mes os d’ailleurs, ne venez pas vers moi avec des os ondulés, c’est à en mourir de rire. J’en pris dix petits et trois plus grands car j’était sûre qu’ils me serviraient en combat, j’avais l’habitude de me battre avec ceux-là. Apparemment il n’avaient pas trop de succès, et ça m’arrangeait bien d’ailleurs. Comme ça il y avait plus de stock pour moi. A coté de moi je surpris la conversation d’une jeune femme d’à peu-près mon âge avec une autre femme aux cheveux blancs. sauf que les siens étaient teint en blanc, et n’avaient pas l’air naturel. Bref, pas comme les miens. Je vous jure, ces femmes! Rien ne pouvait valoir la pureté blanche des cheveux des Kaguya’s. La discussion se portait sur le prix des kunais que j’avais en main, ceux à la lame ondulée et pendant que la vendeuse répondit à la jeune femme aux cheveux argentés un grand homme derrière elles prix les dix derniers kunais. Trop tard! En se retournant la jeune femme, qui avait l’air d’une kunoichi vu son accoutrement et bon, vu la lame sur son dos ça ne pouvait en être autrement. Sur son visage se dessina une mine dépitée, pleine de déception. Sans réfléchir je m’avança vers elle et lui tendit les dix kunais que j’avais pris au-paravent. Finalement je prendrais des autres.

« Tiens, tu peux avoir les miens si tu veux.»

- Ah, le prix n'est pas marqué? Etrange...

La femme retourna le kunai dans tous les sens. Bon au moins, c'était vraiment une vendeuse. Je regardais la lame torsadée qui se renvoyait la lumière des lampes à huiles lui donnant un aspect mystique, flamboyant. Il était beau ce Kunai, oh oui. Je le voyais bien avec mes autres armes de jet. Il irait parfaitement bien avec le reste de ma collection de kunais. Allez vite! Dis moi vite le prix de cet article! Que je puisse le brandir et couper des gorges. Que le sang coule à flot sur cette arme! Bwahahaha! Finalement, la femme constata le même résultat que moi: Il n'y avait pas de prix.

- Euh, ben, non le prix n'est pas marqué.

Waouh! Tu as mis du temps à comprendre ce que je voulais te dire, bitch! Je baissais les yeux afin de ne pas montrer à quel point j'étais blasée de sa réponse. Je pensais qu'elle allait me dire le prix, mais non. Cette incompétente me sors tout simplement ce que j'avais dit deux secondes plus tôt. Non mais je vous jure, elle devait être blonde dans une autre vie. Quoique, peut-être qu'elle était vraiment blonde, quand je vous disais qu'elle possédait une couleur soupconneuse. A tous les coups c'est une couleur qu'elle s'est faite teindre sur son ancienne chevelure. Mais ça ne lui allait vraiment pas! Soudain j'entendis alors du bruit derrière moi. Quelqu'un était en train de prendre des kunais. Je me retournais en vitesse, quand je vis quels kunais il avait choisi: les kunais torsadés. Nooooooooooon! L'enfoiré, le salaud, l'enflure, le fils de ****! Reviens ici! Putain, je les avaient vu avant toi! Je voyais le mec se barrer avec mes précieuse armes. Il les avait toutes prise. Pas question que je le laisse partir comme ça! Mais il y avait l'autre qui me parlait, et toutes personnes polies qui se respectent, doivent attendre d'avoir pris congé de leurs interlocuteurs. Quoique ça m'emmerdais bien! C'est alors qu'une femme aux cheveux blanc arriva vers moi me proposant de prendre ses kunais. Elle devait sans doute avoir vue que un mec m'avait tout piqué! Ah au fait, ce n'est pas la même femme, celle là semblait un peu moins âgée, et sa chevelure devait vraiment être blanche, pas comme celle de la pimbêche qui me servait de perroquet! D'ailleurs ou est-ce qu'elle était partie cette meuf? Sans doute partie pour se rendre inutile ailleurs. Je me retournais pour parler à la fille qui m'avait gentiment proposée son futur achat:

- Désolé, ils ne ne m'intérressent pas.

Je regardais le gars qui s'éloignait, les kunais dans les bras. Il m'avait tout pris! Il n'y en avait plus un seul dans le conteneur! Il était temps que quelqu'un paye!

- Par contre je veux bien que tu m'aides à lui péter la gueule.

Mon doigt était pointé en direction du voleur. Ouais, j'allais lui faire sa fête. J'suis plutôt quelqu'un de sympa, en plus d'aller faire ses courses, ce mec allait gagner une séance de remodelage facial gratuit. Je suis comme ça moi, toujours à rendre service aux gens quel qu'ils soient. Mon Père m'avait toujours dit d'aider son prochain. Surtout, ne regardes pas Papa...

La fille qui m’avait d’ailleurs l’air un peu masculine me répondit que mes kunais ne l’intéressaient pas. Pourtant c’étaient bien les mêmes que ceux que l’homme avait pris, elle était bizarre cette nana. On lui propose les kunais qu’elle veut acheter et puis elle dit qu’elle ne les veut pas. Pas une réaction à laquelle on s’attendrait. Réfléchissant encore à cela elle m’éveilla de mes pensées en me disant qu’elle voulais bien que je l’aide. Que je l’aide à quoi? A donner une leçon au mec qui avait pris tous les kunais. C’était donc une rancunière, pas prête à lâcher le morceau avec les gens qui l’emmerdaient. Un peu comme toutes les femmes peuvent être parfois, surtout si c’est un mec qui nous fait chier. Ces hommes, de vrais idiots parfois. Même souvent. Elle affirma sa phrase en pointant du doigt l’accusé, un gars plutôt balèze aux muscles exagérés. Tellement qu’il n’avait pas l’air sérieux, c’était le genre de gars qui se prenait pour dieux et n’achetais des armes que pour protéger sa petite maison dans la prairie. Ca se voyait clair et net qu’il n’était pas un shinobi, et quelle idée de chercher des ennuis à des kunoichis quand on a pas de quoi se défendre à part des muscles bidons. Mauvaise idée l’ami.

C’était étrange, on pouvait sentir comme une sensation de soutient entre femmes quand il s’agissait d’hommes, surtout pour leur casser la figure. Comme si c’était naturel les kunoichis pouvaient se regrouper sans dire grand chose pour faire la fête à un mec qui s’était foutu d’elles. Puis moi et la femme aux cheveux argentés n’étaient pas le genre de pimbêches qui se teignes les cheveux aux produits chimiques. On était des vrais et dures gonzesses qui ne se laissaient pas faire.

« A tes services ma chère. »

Je regardais la fille d’un air malicieux lui montrant que j’allais l’aider puis je me retourna pour chercher où était passé le musclé. Il était là! Ce gros lard était en train de payer à la caisse et celle qui le servait n’était bien sûr personne d’autre que la vendeuse aux cheveux oxydés. Elle aussi allait payer, un jour. Je montra l’endroit de la caisse du doigt à l’autre fille.

« Ils sont là! Viens, on va le suivre en dehors du magasin. »

Inutile de chercher les ennuis dans un lieu publique pour après avoir tout le magasin sur le dos ainsi que les mémères qui sont contre la violence et trouvent que cela ne résous rien. Elles ont tort! C’est facile à dire si l’on a pas assez de force pour créer de la violence. Je pressais le pas pour rattraper le gars en question en m’assurant que la fille était bien restée avec moi. Toute cette émeute eût finalement pour effet que j’avais oublié mes armes au magasin, de plus que l’on aurait sûrement pas le temps d’aller les rechercher avant qu’il ne ferme. Encore une tâche à ajouter pour ma liste de demain.

« Merde! J’ai oublié mes armes! Bon, ton souci est plus important pour l’instant. »

L’homme s'avançait dans les rues de Kiri sûrement en route pour rentrer chez lui, cette possibilité fût confirmée quand il s’arrêta devant une porte d’une petite maison pittoresque pour sortir les clés de sa poche. Il ouvra la porte et entra chez lui mais avant qu’il pût la refermer mon pied s’interposa entre l’entrée et lui. je jeta un regard à la fille et lui fit un signe de tête.

« Tu entres? »

Bien, la jeune femme avait acceptée ma demande. Un sourire apparut sur mes lèvres, comment ça faisait plaisir de tomber sur de vrai Kirijins de temps en temps, qui aimaient le sang et la baston! L'heure de la vengeance avait sonnée! Il était temps que ce gros tas de muscle comprenne qu'on ne volait pas les futurs kunais de Jaden Koken! L'inconnue me signala la présence du chapardeur Me retournant afin d'appliquer la sentence, je vis que le voleur était déjà à la caisse. Et qui était derrière la caisse? cette bitch de vendeuse! Elle, elle ne perdait rien pour attendre! Je pensais qu'elle était partie me chercher d'autre kunais à la lame torsadée. Mais non! Elle a profitée de mon manque d'attention pour s'éclipser et vaquer à d'autre occupation sans doute moins barbante que ma propre question. Le gars avait déjà tout empaqueté dans un sac, et commençait à se barrer. Si le risque n'avait pas été trop grand j'aurais foncé dans le tas sans hésiter. Mais bon, c'était chaud, trèèèèèès chaud. Autant attendre de le coincer dans un endroit où la populace serait moins présente. C'est donc en toute logique que nous l'avions suivi jusqu'à chez lui. Mon alliée s'exclama alors d'avoir oublié ses affaires au SWS, Shinobi Weapon Shop. Si on arrivait à chopper les kunais, je te donnerais la moitié. Je ne tenais pas à lui en faire part, tant que la récupération n'aurait pas été réussie.

Première remarque: sa batîsse était horrible. Il vivait dans un des quartiers les plus horrible de Kiri. Le coin était insalubre, l'architecture ancienne. Sa maison était à l'image de ses congénères: Ridicule. Connaissant maintenant Kiri comme ma poche, je m'étonnais de n'être jamais venue ici. L'homme passa alors la clé dans la serrure, afin de pénétrer dans sa maison. Cest alors qu'il laissa son pied dans l'embrasure de l'entrée, bloquant ainsi le "processus" de fermeture. C'est avec un ton plein de sous-entendu que la jeune Kunoichi au cheveux blanc me proposa d'entrer. J'acquiescais avec un petit sourire en coin non dissimulé. Craquant mes jointures, je m'avançais à pas pressé vers la maison du sacripant qui m'avait volé mes magnifiques Kunais. D'un geste sec, je donnais un énorme coup de pied dans la porte, poussant l'homme qui était derrière par la même occasion. La porte, étant quand même assez ancienne, se brisa sans difficulté. L'homme qui était dérrière du fait de sa masse impressionnante (il faut le dire!) ne fut que légérement repoussé, sans tomber. Il me regarda d'un air surpris. La rage avait pris le dessus sur moi, c'est donc sans honte que je m'exclamais haut et fort:

- Ces kunais sont à moi! Si tu ne veux pas finir en faux-filet, je te conseille de me les rendre tout de suite!

Les personnes présente dans le quartiers s'arrêterent afin de regarder le spectacle gratuit qui s'offrait sous leurs yeux.C'est pas tous les jours qu'ils devaient voir ça! Le mec me rigola à la figure:

- Si tu les veux, t'as qu'à venir les chercher!

Il se mit alors dans une position de combat grotesque en agitant les poing devant lui, tel un boxer. Un combat se préparant, mon sérieux reprenait le dessus. Il voulait la bagarre et ben il l'aurait. J'allais lui montrer qu'il fallait mieux capituler quand une Kirijin réclamait quelque chose, surtout quand la Kirijin en question était en colère. Bon évidemment, je blaguais quand je disais que j'allais le trancher hein. J'avais pas envie de signer de la paperasse et tout. Non, un simple passage à tabac ferait l'affaire, surtout que nous étions deux! Alors la défaite était inenvisageable , enfin c'était mon point de vue. Je voyais déjà le truc: Deux kunoichi rackettant un mister muscle. Haha.

La jeune femme à coté de moi était devenue rageuse, enfin si on pouvait encore l’appeler une femme. On pouvait dire qu’elle n’avait pas grand chose de raffiné et de féminin, mais passons, c’est presque la même chose pour moi. Elle me faisais d’ailleurs bien rire cette kunoichi, son entrée était assez.. théâtrale. Et sa phrase aussi, finir en faux-filet? Je n’aurais pas trouvé de plus belle comparaison. Un petit rire s’empara de moi en entendant cette phrase et je m’apercevais que les gens du quartier s’étaient arrêtés, fasciné par ce qu’il se passait, assoiffé de sang et de baston. C’était ça Kiri. On aimait les bastons publiques. Bien que parfois j’en avais été moi-même la victime et que je n’aimais pas trop ça personnellement. Mais bon, ici le quartier était tellement dégeu et sentait la putréfaction des déchets que je n’y reviendrais jamais et je ne reverrais donc jamais ces gens. Alors on s’en fout! Vas-y! Casse lui la gueule!

Le gros steak, voyez le jeu de mots, n’était pas le moins impressionné par les deux kunoichis qui se tenaient devant sa porte d’entrée, qui n’en était plus vraiment une. Elle avait été brisé en quelques morceaux, pas de la grande qualité ça. Il nous donna le défi de venir chercher les kunais si on les voulait, ben oui on les voulait. Evidemment. On était là pour quoi sinon? Il est con ou quoi? Ah ben oui, il était con et sa position de sois-disant combat l’était aussi. N’ayant rien appris de shinobis il croyait pouvoir se battre comme dans les histoires, avec ses poings devant lui. Quel gâchis de donner des kunais à cette homme. Il voulait apparemment vraiment se battre, et donc il allait mériter une bonne leçon pour faire preuve d’un tel courage envers deux Kirijins. Et une opération faciale, une s’il-vous-plaît! Ma compagne fulminait de rage en le voyant, on pouvait presque apercevoir la vapeur sortir de ses oreilles tellement elle était en colère. Au moins aujourd’hui j’aurais appris à ne pas mettre celle-là contre moi un de ces jours.

Prenant de l’avant je m’approcha calmement du gros gars, avec les mains en l’air comme si j’allais me rendre. La sérénité pouvait parfois bien nous aider en combat, et mon visage resta donc impassible. Encore un pas vers lui, et encore un. Je n’étais plus qu’à un demi-mètre de lui, prête à discuter ou à éviter ses poings quand le gros lard m’insulta de sa voix belliqueuse.

« Eh toi! Qu’est-ce que t’as à rester calme comme ça? T’aimes ça hein, les mecs en colère! Salope! »

Non mais oh! Il se prend pour qui lui! Ce mec ne comprenait vraiment pas à qui il avait à faire apparemment.

« Ah non non non, ça j’accepte pas. On ne me traite pas de salope. »

Et là, j’évita ses deux poings d’un geste facile et lui planta le mien en plein milieu de son visage. Lui cassant ainsi le nez, le fracas des os se fit entendre. Qu’est-ce que j’aime ce bruit! Sauf si ce sont les miens, mais ça n’arrive qu’une fois sur dix ans. Ah ah.

« Ben voilà, maintenant tu ressembles vraiment à un boxeur! Ca te va bien, ce sang en pleine gueule. »

A force de trainer avec un autre kunoichi qui ne mâche pas ses mots, on finit par faire la même chose. Maintenant je laissait la main à l’autre fille, c’était à son tour de rigoler un peu!

Ouais! Bien joué! La personne qui m'accompagnait dans ma quête de récupération des kunaïs torsadé fit une entrée plus belle que mon défoncage de porte. Elle devait sans doute être Kunoichi, a voir l'aisance avec laquelle elle esquiva les coups du mister Muscle, nul doute qu'elle avait des connaissances dans les arts ninjas. Le gros tas l'avait bien cherché ce coup de poing, ben ouais , en même temps qu'est-ce qu'il lui avait prit de chercher cette fille aux cheveux blanc en l'insultant bêtement. Il engagea alors le combat, mais comme dit plus tôt, mon alliée n'était pas une simple civile. C'est d'ailleurs la raison qui lui a permis de traverser la "garde" du voleur et de lui mettre un "pain" en plein visage. Le liquide pourpre coula de son nez, même de là où j'étais je pouvais le voir dégouliner. A vrai dire, la jeune femme n'y était pas allée de main morte... Un sourire apparu alors sur mon visage quand j'entendis la réflexion de ma camarade sur la ressemblance avec les boxeurs. Je savais maintenant que c'était à mon tour de passer à l'action. Il était temps d'offrir un spectacle de coups à cet homme et un spectacle tout simple aux spectateurs qui admiraient la scène inhabituelle qui se déroulait sous leurs yeux ébahis. C'est pas tous les jours que l'on voyait deux femmes coller une raclée à un Hulk.

- Tu ferais mieux de t'écarter...Dis-je à l'adresse de ma camarade

Je n'allais pas faire dans la dentelle. Un beau boxeur tel que ce gars avait bien besoin d'un peu de rafraîchissement. Quoi de mieux que l'affinité de l'eau, le Suiton, pour remédier à ce besoin. Effectuant les signes incantatoires, je lancais mon jutsu. Des nuages gris se formèrent au dessus de nos têtes, une petite pluie inoffensive commença à tomber sur la zone. L'aider à remettre ses idées au clair? Non, pas vraiment. Je composais alors, à nouveau des mudras, et cette fois quelque chose d'inhabituel se forma sous les yeux ahuri de la foule qui s'était formée autour de l'aire de combat. Les gouttes commencèrent à ignorer les lois de la gravité et se rassemblèrent en un point précis, formant une boule d'eau grossissant à vitesse grand V.

Une fois la sphère assez grosse, je décidais d'envoyer la sauce. D'un simple geste de la main, mon jutsu Suiton s'activa. L'orbe s'étira s'allongea et fonça vers le monsieur Muscle. Des transformations s'effectuèrent pendant le trajet de mon attaque. Des nageoires, un aileron, une gueule monstrueuse. Un requin aqueux imposant fila provoquant la frayeur dans la foule. L'homme devait sans doute être encore sonné par le coup de poing offert par la femme aux cheveux blanc. Il lui serait très dur d'esquiver mon attaque, voir, peut-être impossible même. Ce mec avait prouvé quil n'avait pas des réflexes shinobis. Il suffisait de voir sa garde pour s'en assurer. Quand il reprit alors ses esprits, le tas de testostérone ne put voir qu'une gueule remplie de dents tranchante. La masse d'eau que je lui avait envoyée s'écrasa alors sur lui et l'englouti, l'envoyant valser à l'intérieur même de sa propre maison, entraînant les objets qui se mettait en travers de son chemin. La maison ressemblait plus à une piscine publique qu'à autre chose désormais...

Spoiler:

Balèze la fille qui m’accompagnait. Elle venait de créer des nuages gris et il se mit à pleuvoir dès qu’elle exécuta ses mudras, la preuve qu’elle était elle aussi une shinobi. Et pas une mauvaise en plus. Toutes ces gouttes de pluie commencèrent à trembler puis bouger sur elles-même pour former ainsi une grosse boule d’eau ce qui attira fortement ma curiosité. Son affinité était donc le Suiton et cela fut confirmé quand la boule d’eau se transporta d’elle-même vers le gros steak et en chemin sa forme changea. D’abord elle s’allongea pour ensuite former un requin d’eau! Le requin s’avança rapidement vers le gars qui n’avait pas le temps de l’esquiver, ni les capacités soyons clair. Ce gros bourreau était juste incompétent au combat comme l’était tous ces autres gens qui admiraient le spectacle avec des yeux ronds. On aurait du les faire payer! Tout ça gratos, quelle chance!

Moi qui étais toujours à quelques centimètres du gars voyais le requin avancer à toute vitesse vers nous deux et pendant que je faisait un pas de coté mes mains commencèrent aussi à créer des mudras. Normalement je les utilisais pour créer un tourbillonnement de vent mais là j’allais faire autre chose, de bien mieux. Au passage du requin ma main entra dans l’eau de celui-ci pour y ajouter mon Futon, terrible combinaison de choc. La vitesse du requin fut augmentée d’un grand coup et il alla s’exploser contre le gars qui valsa jusqu’à l’autre bout de la pièce en emportant avec lui plusieurs objets et décorations. Pittoresques d’ailleurs. En combinant nos deux affinités nous avions crée un requin puissant capable de balayer tout à son passage, enfin c’était surtout sa technique à elle qui déchirait. Je n’y avais apporté qu’une maigre contribution. Grace à ça la pièce s’était transformée en une marée d’eau qui arrivait jusqu’au genoux et un sourire s’empara de moi quand je me retourna pour regarder l’autre kunoichi.

« Tu as pris tes vêtements de natation avec? »

Avant de pouvoir rajouter quoi que ce soit je voyais du coin de l’oeil que le gros essayait tant bien que mal de se relever, il n’en était pas question! Mes pas m’avancèrent rapidement vers lui et une fois en face de lui je commença moi aussi à créer des mudras. Cette fois-ci il ne m’insultait pas non, il tremblait presque de peur le pauvre petit chéri à sa maman. Entre mes deux mains fines et légères commença à se créer une poignée de vent qui fût rapidement suivie par une grande lame. J’étais là, devant lui, avec ma lame de vent en train de calculer où j’allais le frapper et d’un geste vif et puissant ma lame s’abatta sur sa poitrine. Le corps géant fût propulsé dans les airs pour aller se cogner contre le mur de l’autre coté de la pièce et l’on pouvait en même temps entendre sa colonne vertébrale qui craquait sous son poids. Bien, pas d’os vitaux touchés, il saurait encore marcher le salopard. Il s'affaissa par terre, inconscient.

« Déjà? C’est même pas marrant! »

J’aimais les combats, ceux avec du sang, de la douleur et des os brisés. Mais celui-là n’avait pas duré assez longtemps à mon goûts. Dommage! Le goût du combat était difficile à faire partir une fois que l’on avait commencé.

Spoiler:

Ouah! Je ne pensais pas que cette attaque était aussi puissante. J'étais d'ailleurs étonnée moi même. La derniere fois que j'avais usée du Requin aqueux, les dêgats n'avaient pas étaient aussi considérable. Serait-il possible que je me sois améliorée, et ce, à tel point que l'efficacité de mes jutsus se soit affutés? Pas à ce point quand même! Oh! Je me souviens maintenant, que deux minutes plus tôt, la blandinette (notez que je dis Blandinette et non blondinette. Ben oui, elle a des cheveux blanc et non blond...) a plongée sa main dans mon jutsu et, auparavant je la vis composer des mudras. Nul doute qu'elle était la cause de cette efficacité inattendue. Au moins c'était la preuve qu'elle était vraiment une shinobi. Comment avait-elle réussie à améliorer la puissance de mon attaque, je ne savais pas trop, mais bon, je ne pouvais que m'en réjouir. Elle se retourna vers moi me demandant si je n'avais pas oubliée mon maillot. En guise de réponse un sourire apparu sur mes lèvres, montrant que je partageais la plaisanterie. En plus, une vraie envie de baignade émergea quand je vis toutes cette eau douce s'écouler de la maison. Une bonne baigande après ce passage à tabac version Kirijin ne me fera pas de mal.

Mais bon ça ne serait pas pour tout de suite etant donné que la Blandinette voulait encore s'amuser. En effet, alors que Hulk voulait se relever (encore conscient celui là?!) La jeune femme s'approcha de l'homme à la forte carrure et créa une lame faite à partir d'air. Magnifique affinité qu'est l'utilisation du vent, peut importe ou vous pouviez vous trouver vous pouviez toujours compter sur l'air qui vous entourait. C'est rapide comme l'éclair que la lame de ma coéquipièr s'abattit sur la poitrine de mon opposant. Je pensais qu'elle allait le transpercer, ce qui aurait été regrettable. Mais non, d'un coup d'estoc, le gant de muscle décolla et s'écrasa sur le mur au fond de la pièce. Je n'entendis que très peu le bruit du fracas, mais de là où était la Miss, je ne doute que le concert d'un orchestre aurait eu la même ampleur que ce qu'il venait de ce passer sous mes yeux. L'esprit sadique de mon alliée fut deviné lorsque celle-ci se plaignit de la courte durée de cette séance de torture. Je n'avais plus rien à faire, le gars était franchement mal en point et en rajouter allait sûrement le tuer. Autant ne pas remplir de paperasse... Ce qui était sûr c'est que ce gars ne chercherait plus des Kunoichis, je craignai même qu'il prenne peur à la moindre femme qu'il croiserait et qu'il fasse voeux d'abstinence. Ce qui aurait été très drôle je dois l'avouer. C'est donc sans m'inquiéter que je m'approchais de ma camarade et de l'homme, inconscient. Il était temps de reprendre ce pourquoi nous étions venue, à savoir les kunaïs. Chose qui ne serait pas aisée vu les ravages que nous avions foutue. C'est donc comme une conne que je marchais lentement, les yeux tournés vers le bas à la recherche d'une lueur métallique. Evidemment je n'allais pas m'en sortir si je me débrouillais seule, il me fallait de l'aide.

- Tu m'aides à trouver notre dû?

La foule était encore là, marmonnant comme un public au cinéma après une scène incroyable. Certain était indignés, d'autres deçu car ils avaient pariés sur Hulk, et le reste désireux de connaître la fin de cette histoire. En bref, ils ne bougeaient pas. Enfin bon, la scène qui se montrait à eux était des plus pitoyable: moi, cherchant un paquet de Kunaïs perdus dans les décombres àprès un violent combat. Super...Espérons que je ne sois pas la seule à passer pour une loseuse...

La fin de la bataille était arrivée et notre adversaire était déjà K.O. après quelques coups ce qui prouvait sa force phénoménale. Ou pas. Une dizaine de minutes étaient seulement passés et le public devait déjà se contenter d’une défaite pitoyable du gros lardon qui était affalée contre le mur, inconscient et avec le corps qui faisait trempette dans sa propre piscine privée qu’on venait de créer. Il ne manquait plus que des petites bulles d’air et de l’eau chaude et on pouvait se relaxer après ce combat dur et fatiguant. Ah, j’aime l’ironie de temps en temps! Je pouvais comprendre que le public assoiffé de sang qui se tenait à l’entrée de la maison miteuse soit était déçu car le spectacle n’avait pas duré très longtemps donc ils s’étaient mis d’accord pour rester là le temps de voir la fin du film. Si on paye pour du spectacle on veut le voir jusqu’à la fin. En tout cas le hulk qui nous avait cherché n’allait pas l’oublier ce spectacle et j'espérais qu’il allait en garder des séquelles mentales ce qui l’obligerait à devenir soumis aux autres femmes qu’il rencontrerait.

Ma compagne commençait à chercher à travers la pièce quelque chose dans l’eau et je me souvenais tout doucement pourquoi on était venu. Les kunaïs. Fallait-il encore les trouver ceux-là dans tout ce bordel ici! De mon coté je m’avança vers le corps inconscient et plongea mes mains dans l’eau pour aller fouiller les poches du gars en question. Vides, même pas un rond et pas de kunaïs non plus. Autour de lui se trouvaient quelques meubles en mauvais état mais ils ne pouvaient pas se trouver là dedans car nous ne lui avions pas laissé le temps de ranger quoi que ce soit. Je répétait les évènements dans ma tête pour me souvenir où ils auraient pu tomber et quand on retrace un chemin il faut toujours commencer par le début. Mes pas se dirigèrent donc vers la porte d’entrée et l’eau autour de moi rendaient les mouvements un peu plus difficiles, le bas de mes vêtements étaient eux aussi mouillés et je commençais à sentir le froid s'infiltrer par les fibres de mes habits. Il fallait mieux en finir vite avec tout ce truc pour après pouvoir ce réchauffer quelque part.

Le porte détruite pendouillait sur ses gonds et grinçait, elle avait plus longtemps à vivre celle-là. En me retournant vers le mur du fond où se trouvait un choc dans le plâtre je vis quelque chose scintiller par-terre sous toute cette eau et ce n’est qu’en m’approchant que les contours se formaient. Ils étaient là! Les kunaïs ondulés! Ma main attrapa la fine corde à laquelle ils étaient tous attachés et je les donna à la jeune kunoïchi qui m’avait entraîné dans cette aventure. Elle aussi était trempée et un sourire se forma sur mon visage, la situation était tout de même très drôle.

« Ca te dit d’aller se réchauffer quelque part? Avant que le public ne réclame encore plus de spectacle.. »

Puis sans attendre sa réponse je me dirigea déjà vers dehors où les citoyens nous regardaient toujours. Une fois arrivé à leur hauteur il se bougeaient tous vers le coté pour me laisser passer avant de recevoir le même sort que le gros gars.

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