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 Le labo du patron [Solo C]

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Kougaku Masamune
Kougaku Masamune
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Message(#) Sujet: Le labo du patron [Solo C] Le labo du patron [Solo C] EmptyDim 2 Déc 2012 - 16:19

Citation :
Le chef du clan Saibōogu s'absente pendant une journée et vous demande de veiller sur son atelier. Faites attention, les petits malfrats du coin aimeraient bien mettre la main sur les joujoux mécaniques du puissant constructeur.

L'invention technique procède de l'homme seul et non de ses besoins vitaux, mais de ses rêves, c'est-à-dire de ses vrais désirs. 

Il était encore très tôt lorsque les pas lourds de Masamune se firent entendre, les horloges difformes du couloir du bâtiment central du Kenkyuujo ,étranges et aux mécanismes plus compliqués les uns que les autres pointaient toute la même heure et leurs tictaquemments distincts semblaient comme accompagner l'ombre qui s'avançait dans ce corridor sinueux. Le grand Architecte avait fait appeler le genin de Suna, et même s'il était assez facile d'accès, le chef du clan Saibogu n'avait pas tellement l'habitude de convoquer personnellement des subalternes, préférant déléguer à son bureau ce genre de tâche. Pas rassurant pour l'homme à la tête de fer, mais il ne voyait aucune raison à une quelconque réprimande à son égard, c'était désormais la curiosité qui cadençait la marche de Masamune.

Le grand Architecte l'attendait devant son atelier, une pièce gigantesque équipée de ce que le clan faisait de mieux, les matériaux les plus rares, des plans d'armes de guerre dévastatrices, le meilleur outillage, mais aussi et surtout les prototypes personnels du leader Saibogu, des objets parfois farfelus aux rouages complexes, mais toujours terriblement efficaces et particulièrement convoités. L'atelier avait également une cour extérieure pour divers usages comme le stockage ou l'expérimentation des prototypes, il contenait également une serre avec les plantes nécessaires pour l'obtention des nombreux composés chimique qu'utilisait le grand Architecte. C'était un lieu des plus enviés au sein des Saibogus et même au-delà. Parmi le clan des marionnettistes, avec qui le clan des ingénieurs était proche de par la complémentarité de leurs spécialités, certains eurent certainement l'idée d'y pénétrer leur traverser l'esprit. Les rumeurs qui circulaient sur le système de sécurité de l'atelier, un système mécanique conçu par le leader Saibogu, suffisaient en général à dissuader toute velléité envers le laboratoire.

Dans la pénombre qui précède l'aube, Masamune s'inclina devant son supérieur en présentant à lui, après un échange assez fastidieux de politesses ancestrales, le genin prit connaissance de sa mission, un honneur d'une certaine façon et il pourrait voir de plus près les travaux de son supérieur, les étudier et s'en inspirer pour ses propres inventions, mais l'idée qu'un homme comme lui puisse être plus utile que le réputé système de sécurité du sacro-saint atelier. Mais qu'importe, il ferait ce qu'il il avait été confié et avec cette alarme il aurait tout le temps d'étudier les diverses inventions en attendant le retour du grand Architecte.

Avec la faible lumière, Masamune n'avait pas immédiatement remarqué que son supérieur s'était grimé, et le genin se demandait bien dans quel endroit il se rendait pour avoir besoin d'anonymat, surtout un endroit ouvert si tôt. En partant d'un pas étrangement enjoué, le propriétaire de l'atelier se retourna quelques instants en direction de Masamune.

« J'oubliais ! Tu as certainement entendu parler de mon fabuleux système de sécurité inviolable ? Pure invention de l'esprit, il n'existe pas et il est possible que l'information est commencée à circuler parmi les petits bandits du quartier, j'ai vu l'un des leurs qui avait été envoyé dans la cour pour tester la véracité du système, et le fait qu'il se soit échappé risque de les incités à recommencer à plusieurs. Bonne chance Desumasuku et interdit de toucher à quoi que se soit ! »

L'Architecte reprit sa marche enjouée en adressant un dernier signe de la main nonchalant tandis que Masamune restait bouche bée, une expression certes impossible à lire sur son ''visage'', mais il ne revenait pas d'apprendre la nouvelle tandis qu'une partie de son esprit essayait de trouver quel rendez-vous pouvait rendre si heureux son supérieur et le forcer pourtant à se grimer et à abandonner son atelier alors qu'il était menacé, une question qui ne le quitterait pas avant qu'il n'arrive à percer son mystère.

La fin de matinée se profilait et Masamune n'avait pour l'instant rien eu à faire, il avait occupé son temps à admirer les travaux de son supérieur, à jalouser son équipement de haute technologie, à étudier les croquis et plans disséminés un peu partout, mais aussi à essayer de répondre à la question qui lui dévorait la tête depuis qu'il avait entamé cette mission.

*... Un lieu qui ouvre très tôt, voir qui ne ferme pas peut-être. Un lieu où il veut passer incognito ou bien il ne veut pas que quelqu'un puisse le reconnaître y rentrant. Et pourtant il semblait joyeux, pressé de s'y rendre au point de mettre la sécurité de son atelier entre mes mains... L'excitation de la filature ? Naaaaan... Je rate quelque chose...*

Mais alors que le vent s'intensifiait et soufflait une fine brume de sable dans la cour intérieure, Masamune fut attiré par une silhouette en mouvement à travers la baie vitrée et tout son corps et ses sens se mirent en état d'alerte. Il se précipita dans la cour intérieure en oubliant de récupérer son bandeau, prêt à combattre s'il le fallait.

« Chute ! J'ai entendu quelque chose... »

« Y'a personne, Yamada nous a confirmé que l'gars était au Shawa Usagi comme d'hab !»

« Moins fort, j'te dis qui ya quelqu'un... Bunkaro t'as vu quelque chose ? T'es sûr qu'il y avait pas d'alarme quand t'es venu ?...Bunkaro ?!»

Un murmure, c'est tout ce que pouvait entendre les deux premiers voyous et alors qu'ils se retournaient en direction de leur acolyte Bunkaro, leurs yeux s'écarquillèrent quelques secondes comme tétanisées par ce qu'ils contemplaient. Avec le léger brouillard de sable, les yeux rouges luisant au milieu de ce visage métallique n'avaient rien de rassurant, et ce bras massif en métal qui maintenait la bouche de leur ami n'arrangeait pas la donne.

« Aaaaah ! Y'a pas de système de sécurité qu'il disait ! Et c'est quoi ce truc !! »

Puissance divine de l'esprit, se-dit Masamune, les rumeurs ont la dent longue dans le cerveau humain et avec tout ce qu'il s'était dit sur ce système de sécurité, le stress de la situation et l'apparence de « robot » du genin, les voyous le prenaient pour le fameux système. Un avantage à exploiter pour lui, car même s'ils n'étaient que deux face à lui et qu'ils n'étaient pas des ninjas au vu de leur apparence, la situation pouvait toujours tourner au désavantage du Saibogu. Profitant de l'effet de surprise de ses adversaires, Masamune déforma sa voix en la rendant plus métallique puis comprima la carotide du voyou déjà maitrisé afin de le rendre inconscient le temps de s'occuper des deux autres. Il jeta sans précaution le corps totalement inerte de Bunkaro sur le côté, l'objectif du ninja était d'arriver à se faire passer pour une machine, avec les rumeurs qui ont circulé les voyous ne tenteraient rien s'ils en étaient persuadés.

« Violation de l'article C123-46, allongez-vous main sur la tête face contre terre en attendant la suite de la procédure. »

Les deux voyous se regardèrent quelques instants, ne réalisant pas forcément la situation ou la comprenant un peu trop bien.

« Dernière sommation avant l'utilisation de moyens létaux, allongez-vous main sur la tête face contre terre en attendant la suite de la procédure. »

Masamune s'amusait beaucoup à se faire passer pour un robot, ce qu'il pouvait lire dans les yeux des deux voyous, ce mélange d'effroi et de stupeur, était particulièrement hilarant pour le ninja. Les deux voyous ne se firent pas prier pour s'allonger, le genin s'avança alors vers eux et commença a les attachés, puis il regroupa le trio et les lia à nouveau ensemble. L'effet de surprise avait été un atout indéniable et d'une certaine façon son visage lui avait permis de pouvoir éviter le combat, à deux contre un et dans un lieu aussi sensible que l'atelier du grand Architecte. Masamune pénétra à l'intérieur de l'atelier et prévînt la garde pour qu'il vienne récupéré les prisonniers. Le genin resta dans son rôle jusque devant les ninjas de la garde, quelque peu troublé par l'étrange attitude de Masamune, mais ne s'autorisant pas de parole déplacée. Ces trois-là ne risquaient pas une trop lourde peine et lorsqu'ils sortiront, ils parleront à qui voudra l'entendre que le système de sécurité excite et la rumeur reprendra de plus belle, d'une pierre deux coups.

Les quelques heures restantes avant le retour du leader des Saibogu se déroulèrent sans embuche. Masamune avait, pensait-il, réussi à percer le mystère du lieu de son pèlerinage et rien que l'idée d'énoncer le nom à voix haute mettait le ninja mal à l'aise. Le Shawa Usagi, un ''club'' aux mœurs légères... Et lorsque son supérieur revint de son déplacement, on ne pouvait rater son air détendu et nonchalant et le large sourire à pleine dent qui tranché son visage en deux. Lorsque Masamune fit son rapport, il avait du mal à ne pas penser à ce qu'il venait d'apprendre, il ne jugeait pas, mais cela rendait la situation particulièrement gênante et la dernière phrase de son supérieur en fut le parfait exemple alors que Masamune franchissait la porte de l'atelier.

« Ahahah ! Merci beaucoup Masamune-san, du bon boulot... Allez...Moi j'suis vidé, mais je n'oublierai pas la bonne qualité de ton travail. »

Lorsque la porte se referma devant ses yeux, Masamune ne savait plus s'il devait rire aux éclats ou émettre un bruit de dégout.

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