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 C'était une histoire de religion [PV Azukiyo]

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Jirōzaemon Seiha
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Message(#) Sujet: C'était une histoire de religion [PV Azukiyo] C'était une histoire de religion [PV Azukiyo] EmptyMer 14 Nov 2012 - 20:08

Le soleil du matin arrosait de ses rayons les rues encore assoupies de Kusa. Concrètement, la participation de Seiha à la vie commune du village de l'herbe par ses connaissances des plantes l'avait mené nulle part. Sauf peut-être à finalement quitter le village après plusieurs mois de sédentarité. La lumière de Maskine s'était fait si peu présente dans les alentours, autant à Kusa qu'ailleurs, que son but ultime n'en devenait que plus inatteignable.
Parce que personne ne le connaissait et qu'il n'avait retenu personne en mémoire, Seiha dit plutôt adieu à cette belle ville, puis il fit volteface, tournant dos à cette courte et vaine période de son existence, comme il l'avait fait à Ta no Kuni et à ses moines. Il devenait habile avec ses changements de plus en plus prompts. S'il avait toutefois de plus en plus l'impression que ses instincts n'étaient que des tables tournantes bancales, au moins avait-il cette facilité à glisser dans l'ombre du présent et à ne déranger strictement personne.

Passant sous l'arche des portes de Kusa, il emprunta un sentier succédant à un autre et à un autre. N'ayant guère levé les yeux de ses pieds et n'ayant guère percé la brume opaque de ses conjectures, il fut relativement surpris de se trouver devant le village de la chute : Taki no Kuni. Voisin de son village de provenance, Seiha n'avait jamais mis les pieds dans Taki. Ce serait donc une première. Scrutant un après les autres les passants qu'il croisait, le moine errant passa plusieurs heures à marcher, et une bonne partie de ce temps à détailler les habitants du village voisin de Kusa. En apparence, il y avait beaucoup plus de similitudes que de différences, et les paysans semblaient de nobles travailleurs qui vivaient de leur labeur et de leur sueur. Une routine au pied fermement ancré au sol : lui n'en avait pas. Seiha n'appréciait pas ses moments d'hésitation : devrais-je prendre cette rue ? où la lumière doit-elle me conduire ? où est cette fichtre de lumière ? Il était tellement plus aisé d'être assisté pour chercher à tâtons son premier contact avec la lumière de Maskine. Seiha jalousait quelque peu ce temps-là. Aujourd'hui, il était en perpétuelle proximité avec cette lumière, mais il en voulait plus, il en savait plus ailleurs ... du moins, c'était ce que ses tripes lui dictaient.

Arpentant pour la énième fois la route principale, Seiha lut réellement pour la première fois les enseignes des boutiques. Majoritairement des restaurants à touristes, il finit par se retrouver plus profondément dans le village à la recherche de quelque chose similaire à un temple religieux, quelque chose de ressemblant à sa vraie maison. Gravissant les marches deux par deux, il se retrouva devant des portes d'appartement numérotées selon l'étage et l'ordre dans lequel elles apparaissaient dans le corridor. Un vieillard ivre lui avait dit que des croyants vivaient là-haut, à une porte au deuxième étage, près de la fin du couloir. Pas vraiment convaincu, mais n'ayant pas envie de rater un peu de discussion philosophique parce que son informateur n'avait aucune crédibilité, Seiha cogna donc à la porte plusieurs fois, puis souffla un bon coup histoire de calmer l'accélération subite des battements de son coeur. Ce n'était pas dans les coutumes d'un moine d'agir comme tel. * Ça ne compte pas, ils vivent en ermites. Normal qu'ils agissent de façon si respectable. * S'excusant mentalement à la lumière pour les pensées péjoratives envers ses confrères, il resta béat lorsqu'une jeune femme à la chevelure d'argent lui ouvrit, probablement dérangée par sa présence fortuite.
    « Bonjour. Je voudrais savoir si vous avez vous aussi une religion ? »
Quoique rude, cette interrogation était la plus indiquée. Si jamais elle lui claquait la porte au nez, elle ne le connaissait pas. Dans le cas contraire, des échanges philosophiques promettaient d'émietter le temps de cet après-midi aux oubliettes. Seiha était venu en paix, alors la situation devrait être soutenable et normale. Pas vrai ?
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Sabakyō Azukiyo
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Message(#) Sujet: Re: C'était une histoire de religion [PV Azukiyo] C'était une histoire de religion [PV Azukiyo] EmptyLun 19 Nov 2012 - 15:22

    Elle venait tout juste de quitter la fillette, que la jeune femme ne pensait même pas au repos mais à ce qu’elle allait bien pouvoir faire par la suite, Azukiyo s’était déjà par trop de fois reposé et commencer une vie de sédentaire et jamais ça ne lui avait réussi. Dans ces moments-là le pays du fer lui manquait, c’était un peu près le seul endroit au monde où elle pouvait y rester durant de longue période. Mais elle avait bien besoin de repos après une demi-journée de marche bien éreintante et ensuite sa rencontre avec Ameterasu.
    Ayant récupérer toute ses fonctions intellectuelles, la jeune Sabakyo s’était directement dirigé vers le village le plus proche. Heureusement que ce n’était pas la première fois qu’elle venait ici, elle connaissait assez bien le pays et la localisation des villages qui l’entourait. Le seul problème qui pourrait se poser, c’est qu’elle avait par le passé fait pas mal de grabuge et il était également possible que des Ame-gin se posent dans ce village l’histoire d’une journée, Azukiyo redoutait pas mal une quelconque rencontre avec ces gens-là.

    Elle avait pas mal réfléchit à ce qu’elle allait faire désormais et où elle irait. Son frère ne lui donnait plus aucune nouvelle et l’autre, Shiro, était coincé à Ame et hors de question qu’elle aille pourrir avec lui, elle n’irait pas lui tenir compagnie et devenir une esclave pour le pays d’Ame, soit disant pour protéger les derniers membres du clan. S’ils ont été assez idiots pour ne pas fuir et ne pas faire parler de soi, c’est leur problème. Et puis certains méritaient d’être enfermer dans les geôles du pays de la pluie, ils usaient de leur don pour tuer ce n’était pas vraiment très rechercher. Il pouvait y avoir plein de façon d’utiliser les gaz autrement que pour tuer.

    Bref, elle n’avait nulle part où aller et ne connaissait personne en qui elle puisse avoir confiance, la seule chose qui lui restait à faire et qui la motivait c’était ce qu’elle avait décidé avec la fillette, elle irait donc surement la rejoindre au lieu de rendez-vous qu’elles s’étaient donné avant que la gamine parte on ne sait où. Mais en attendant Azukiyo allait se donner un bon repos et repas surtout, bien mérité. Ses pas la menèrent donc directement dans un petit village touristique, là où elle aurait plus de chance de passer inaperçu et s’installa dans un modeste hôtel à l’architecture traditionnel. Se présentant sous une fausse identité et donnant aux indiscrets une raison totalement bidon elle partit dans sa chambre. Sérieusement, avait-elle un air d’être une pieuse en pèlerinage ?

    Elle s’y reposa une ou deux journées, elle-même ne saurait dire combien de temps et elle était bien partie pour rester amorphe encore un petit moment. Elle avait assez d’économie pour s’enterrer ici deux bonnes semaines, profiter d’un bon repas à l’heure et d’un bon lit ne se refusait pas et autant prolonger ce luxe le plus longtemps possible. Mais évidemment il fallait être déranger chaque fois qu’un instant de répit se présentait devant elle. Se levant du lit, elle alla ouvrir la porte prête à tabasser le petit malin qui la dérangeait ou alors l’empoisonner s’il se révélait être une menace, ça laissait moins de preuve direct, elle aurait le temps de fuir.

    Au final elle ne fit rien du tout, haussant un sourcil elle détailla à demie ensommeiller le jeune homme face à elle, il était vraiment pas mal, la vue compensait un peu le dérangement. Mais bon, elle n’allait pas se laisser attendrir par le physique de l’homme face à elle, autant s’intéresser à sa question vraiment bizarre et puis c’est quoi cette histoire de tambouriner à sa porte pour ça... « Euuh… » Oui Azukiyo manquait pas mal d’élocution, ça ne lui ressemblait pas vraiment mais pour le coup la jeune femme ne savait pas vraiment de quel façon elle devait réagir, sa première pensée était de lui claquer la porte au nez et de l’oublier mais, elle aimait bien la vue du gars et du moment qu’il n’était pas trop bruyant elle pourrait en profiter avant de partir.

    « Je n’ai pas de religion non, mais je suis la voie du bushido. Bref, pourquoi me déranger pour ça ? Tu ne serais tout de même pas un de ces charlatans qui tentent de trouver un peu plus de fidèle, parce que bon, je te préviens tu perds ton temps ! »
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Jirōzaemon Seiha
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Message(#) Sujet: Re: C'était une histoire de religion [PV Azukiyo] C'était une histoire de religion [PV Azukiyo] EmptyMar 20 Nov 2012 - 23:59

Remarquant la drôle de déviation du regard de la jeune femme à la chevelure d'argent sur la totalité de son anatomie, Seiha tenta de réprimander un sourire et d'interdire le rouge de colorer ses joues. Bien évidemment, cette tentative fut bien vaine puisque ses joues devinrent cramoisies et un sourire niais décora son visage. Elle semblait prise au dépourvu, permettant à Seiha de comprendre que le vieil homme était ivre et non simplement gai, et qu'il lui avait déblatéré tout un tas de conneries. La question persistait cependant : que ferait-il pour se sortir de cette situation tordue ? Visiblement, la jeune femme n'était guère incommodée de sa visite sans réel motif, elle semblait même enchantée de se rincer l’œil en bonne et due forme. La fixant dans les yeux pour ne pas lui-même vérifier le bas de son corps, Seiha répondit finalement à sa réponse sur la voie du Bushido par un :
    « Je m'excuse du dérangement alors. J'ai été mal ... très mal informé! Tout ceci n'est qu'un mal-entendu. Permettez-moi de vous inviter à boire un thé ou un saké, comme vous le désirez, afin de réparer ce malencontreux incident. »
L'air de Taki devait le changer. Ses méthodes étaient loin d'être orthodoxes. Le « permettez-moi » n'était en rien poli, car Seiha empoigna le bras de la jeune femme et ferma la porte de la chambre d'hôtel qu'il avait naïvement pris pour un appartement derrière eux. Descendant les escaliers menant à la rue, il attendit un instant avant d'entamer une conversation digne. Même si le moine avait de prime abord escompté une discussion axée sur les croyances, la philosophie et la religion, trois sujets plus que chers à son cœur, et que ces sujets n'allaient clairement pas être débattus, il voulait quand même bavarder avec quelqu'un, plutôt que de se torturer éternellement avec sa quête de lumière de Maskine.

Marchant côte-à-côte sans qu'il n'y ait d'échanges verbaux durant les premières minutes, le Kiezan parla le premier :
    « Taki est une belle ville, n'est-ce pas ? Je viens d'y arriver. Mon nom est Jirōzaemon Seiha. Je suis un Nukenin. Enfin, c'est ce que les gens disent, théoriquement ... »
Il était étrange pour le moine errant d'employer ce mot afin de se décrire. Seiha n'avait pas concrètement déserté Ta, et il n'avait point déserté son clan. Il était lié avec eux pour toujours, il le savait, la lumière scellait l'union de la confrérie du clan Kiezan. Alors, non, peut-être pas Nukenin sur papier, mais il était plus formel de l'avouer à la jeune femme. De plus, Seiha était du genre sincère. Il n'avait pas considéré que cet aveu pouvait s'avérer être une menace, dépendamment de qui il avait en face de lui. Tous ninjas de Konoha, Kiri, Kumo ou Suna se serait fait un plaisir de le convier aux cachots de son village.

Ils entrèrent dans un petit restaurant où Seiha se commanda un thé vert et laissa la jeune femme à la chevelure argentée commander ce qu'elle désirait. Il demanda :
    « Et vous, que faites-vous à Taki et quel est votre nom ? Et comment se fait-il que vous étiez cloîtré dans votre chambre par pareille température ? »
Il conclut sa tirade d'un sourire chaleureux. Seiha n'avait jamais eu d'amis outre ses frères moines. C'était une bien étrange perspective que de se faire des amis.
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