∞ Yamanaka Yaeko ∞
« C’est en détenant le savoir que l’on obtient le pouvoir »

Un traquenard. Elle ne pouvait pas dire mieux, ils étaient tombés dans la gueule du loup et elle savait que sa vie, comme celle de ses compagnons ne tenaient qu'à un seul petit fil qui ne tarderaient pas à rompre. Confiante et cette nouvelle nation, Yaeko ne s'était vraisemblablement pas attendue à cela, à se faire piéger de la sorte et qu'ils soient enfermés dans une prison qui empêchait tout malaxage de chakra. Une technologie apparemment futuriste aux dires d'un des hommes de Suna, mais à vrai dire, ce n'était pas ce qui lui importait, ils étaient tous les trois... fait comme des rats en cage. On avait tout de même laissé le choix à la délégation. Ils pouvaient tenter de se défendre et prier pour qu'ils puissent fuir, ou bien êtres de bons prisonniers. N'étant pas dupe, la Kunoichi n'allait pas offrir un motif d'attaque de Konoha sur un plateau d'argent. De toute manière, à choisir entre une mort rapide ou lente, le choix était vite fait pour l'ancienne prêtresse de Kyûbi.

Silencieuse, elle préférait ne rien dire jusqu'au moment ou ils seraient seuls et cela ne dura pas bien longtemps. Elle n'avait pas besoin de leur dire ce qui allait ce passer et ce qui pourrait advenir dans les heures et jours à venir. Êtres des prisonniers... Quelle triste fin pour un Shinobi ! Connaissant le tempérament de feu de l'Hokage, elle se doutait bien que ça ne se terminerait pas comme ça si elle n'avait pas de nouvelles de sa délégation. Sachant qu'ils étaient arrivés à bon port, elle se douterait bien que quelque chose n'irait pas si elle ne revoyait pas ses troupes. Ils serviraient surement de monnaie d'échange ou quelque chose du genre et franchement, elle préféra se faire tuer sur le moment que de semer le doute dans les esprits de ses compagnons de la feuille. Attachée à un mur, elle ne pouvait pas faire grand chose et de toute manière, elle n'avait à priori aucuns désirs de fuir, leurs chances étant d'approximativement zéro pour cent, ils n'auraient qu'à subir. Finalement, celle qui se pensait reine de la justice et ses deux bouffons ne tardèrent pas à entrer.

- Faire prisonnier une délégation diplomatique n'est pas vraiment ce que j'appelle être honnête et juste. Ca ne vous donnera pas énormément de crédit auprès des autres villages... Surtout si vous appelez ça de la justice !

Elle fit une petite pause, regardant Homura, puis cette Sonoko.

- Et qu'allez vous demander à Konoha en échange de nos vies ? Je ne suis pas certaine qu'elles soient d'une grande valeur... surtout qu'à présent, ils n'auront plus aucunes confiances en vous si tant est qu'ils en avaient.

Le soleil de plomb du pays du vent était toujours présent dans le village caché du sable. Chaud, aride & sec. Vive le climat d'ici. Et dire que je me suis barré d'une vie sans interdit pour me foutre dans la merde avec pas un mais trois chefs; mais aussi pour être assoiffée à longueurs de journée. Même si je me plaisais bien ici, un peu de pluie de temps à autre ne serait pas de refus. De toute manière, j'avais besoin du Triumvirat comme eux eurent et ont besoin de moi : eise-nin et scientifique qui plus est. Enfin, la vie de kunoichi affilée à une nation avait tout de même de nombreux avantages. Je soupirai, fermant d'un simple claquement de porte, la seule issue de mon nouvelle habitat. Ouais, ça aussi ça avait changé. De la rue, c'est passé à une maison. J'avais prévu me rendre auprès des autorité voir si je pouvais me rendre utile. Néanmoins, en chemin je fus interpelée près de la voie illusionnée où je vis trois ninjas apparemment de Konoha, accueillis par Karas. Pauvres d'eux, on ne pouvait pas dire qu'ils eurent la chance de s'adresse au plus aimable des chefs du village. Avec lui, une de mes connaissances, Hayato mais aussi et surtout, un autre homme. Voyant sa dégaine, je ne mis pas de temps à comprendre qui il était : Kawada Kãmei. Soit, les rumeurs disaient donc vraies, il était le nouveau Triumvir. Je ne savais pas ce qui était arrivé à l'ancien. Je n'avais pas eu le temps d'apprendre son nom qu'il avait disparu sans que je ne sois au courant. Observant la scène, le cours de mes pensées fut interrompu par l'élément perturbateur de l'action engendrant l'arrestation des visiteurs. Chouette, ça promet d'être intéressant. Puis, l'un des hauts gradés Sunajin me pria de suivre les gigolos. Enfin, j'aperçus ma maîtresse, également dirigeante du village. Nous nous saluâmes et m'ordonna de la rejoindre jusqu'aux prisons. Ma journée ne faisait que commencer que je jubilais de la suite des évènements.

Arrivés à l'Ergastule, mon coeur palpitait à l'idée d'entrer dans un tel endroit. J'étais pas une méchante fille, d'où le fait que je n'étais jamais entrée dans des cachots avant ce jour. Maître Kusanagi m'enleva les mots de la bouche : en effet, je trouvais ça excitant d'avoir des prisonnier dans ce village. Surtout qu'au vu de sa création récente, ça faisait vachement pute d'être si peu accueillant avec nos premiers touristes. J'avais cru entendre que le capitaine de la mission était une femme, membre d'un illustre clan de Konoha, Yamanaka. Ces Hommes avaient le pouvoir de manipuler leur esprit mais aussi celui de leurs adversaires. Un pouvoir immense et redoutable qui pourrait faire défaut à notre nation en cas de guerre; ce qui risquerait d'arriver. Certaines des cellules de la kunoichi pourrait être utile aussi bien à moi qu'à Suna. Oui, je pensais à mon village, étant devenue patriote.

Finalement, nous fûmes trois à être autorisé à pénétrer dans la prison souterraine : Kusanagi, moi et un autre shinobi dont je connus la présence de part le son de ses pas. Les Konohjins étaient face à nous, dans une cellule, attachés. Ils ne pouvaient rien faire, l'usage de leurs mains étant primordiale pour l'utilisation de signes incantatoires. A moins que l'un d'entre eux soit hôte d'un pouvoir dépassant le commun des mortels; ce qui était ... impossible. La déesse givrée s'adressa moi, me faisant sursauter de part le raisonnement de sa voix. Elle pointa du doigt un jeune homme à la peau palissonne et aux lèvres rosâtres. Le regardant attentivement, il ne me plaisait pas vraiment, non. Le ninja retenant toute mon intention était la jeune femme enchaînée. En effet, mes prunelles furent captivées par tant de beauté. Elle était bien foutue. Peau beige sans défauts, fines lèvres à peine dessinée de couleur si roses qu'elles se fondaient sur son faciès. Un ventre plat tel une limande. Mais le plus impressionnant était le grand volume de sa poitrine qui ne tombait point. Elle devait avoir vachement mal au dos vu le poids qu'elle supportait. Je ne l'admettais jamais, mais cette femme avait de quoi plaire. Je m'approchais d'elle, tournant la tête vers ma supérieure :


« Celle-ci me plaît plus. C'est le capitaine du groupe, non ? D'après ce que j'ai entendu, c'est une kunoichi du clan Yamanaka. Elle m'intéresse. » dis-je d'un ton supérieur mes lèvres affichant un sourire narquois.


Je m'approchai d'elle lentement la fixant du regard. Je me léchais le bout latéral droit de ma lèvre supérieure. Je pris de ma sacoche un Kunaï aiguisé et deux fioles vides. Devant elle, je lui fis une égratignure sur le bras droit déchirant son vêtement. Je prélevais une dose de son sang et en rempli mon premier petit flacon. Dans l'autre récipient je mis des chutes de ses cheveux coupés par la même arme. J'essuyai les gouttelettes de sang coulant sur son bras. Je la regardais, puis lui souris avant de m'adresser à elle :


« Je me serais bien occupée de tes blessures, mais comme tu l'as sans doute remarqué je ne peux pas. »


Enfin, je réitérais l'opération deux autres fois, offrant le même aux deux autres Konohajins avant de revenir auprès de la Triumvir.