Suna ou encore un village en reconstruction. Qui dit reconstruction dit plus de travail et moins de ninja, je me devais de travailler quasiment tout le temps pour paraître sans difficulté. Ces missions enchaînée, leur niveau ne reflétait pas celle mise dans les contrats. La plupart ne valait même pas le rang, souvent supérieur, il fallait être minutieux et réfléchis. La fatigue se ressentait mais je ne pouvais pas m'arrêter en quête d'excellence, je passais les restes de mes heures dans les bars du coin. Déversant des litres de Rhum dans mon gosier, je finissais souvent dans une ruelle ou sur du sable, l'odeur de l'alcool et de la sueur. Ces moments de difficultés, je ne ralentissais pas la cadence. Pourtant, je sentais mon corps me lâchait progressivement. La fatigue crispait mes muscles, je n'étais pas au sommet de ma puissance. Je me trouvais à présent contre à un mur, une bouteille vide de rhum à la main. Un énorme filet de bave dégoulinant de ma lèvre inférieur, j'avais passé une bonne soirée en compagnie de belles femmes. Leurs popotins m'avaient fait oublié cet fatigue omniprésente. Aujourd'hui, je n'avais pas de missions mais j'avais été transféré à Ergastule: La prison de Suna. J'allais devoir faire le garde aujourd'hui, ce qui ne me déplaisait pas. J'allais pouvoir me cacher pour faire un petit somme. J'allais en profiter pour reprendre mes heures de sommeil en moins. Ce qui me plaisait assez.

Une bonne douche, je me trouvais dans mon balcon, une cigarette au bec. Je commençais à travailler dans vingt minutes. Au loin, le palais souverain était devant mes yeux. Le nouveau Kazekage y séjournait. Je ne le connaissais pas encore, je n'avais aucune relation avec lui. On me disait que c'était un vieux croûtons mais je ne me basais pas sur les dires des civils. Il paraissait que l'ancien Kazekage était aimé du peuple et vu que le kazekage d'aujourd'hui avait pris son poste avec l'aide du conseil, il n'était pas trop aimé. Ce qui était compréhensible en soi, il ne le croyait pas. La politique ce n'était pas trop mon truc, beaucoup trop compliqué pour mon petit cerveau. Je me grattais l’arrière de ma tête, écrasant ma cigarette dans mon balcon. Je partais pour rejoindre la prison, sautant de toit en toit. Je me dirigeais rapidement de la prison. Enfin arrivé, je prenais place dans une chaise devant les nombreuses cellules. Les hommes et femmes plutôt excités, je l'ai regardé un par un. Des shinobis connu pour leur acte sanguinaire, ces mecs-là ne devait plus sortir d'ici. La fin de leur vie devait se faire dans une cellule de prison, dommage, alors qu'ils pourraient user de leurs talents pour Suna.

Ma revue pornographique en main, mes cernes omniprésentes sur mon visage, je feuilletais les belles femmes sur ma revue. Je m'allumais une cigarette et on me donnait un café. Un bon café pour reprendre un peu d'énergie, la caféine allait me faire oublier un peu la fatigue. Tapotant le cul de ma cigarette, l'amas de cendre atterrissait sur le sol alors que je bavais sur une jeune kirijin au corps ravissants. Ces seins bombés, ces fesses de même, la brune me faisait beaucoup d'effet. Alors que je matais une belle image, il semblait avoir quelques choses d'importants dans la prison. La venue du personne importante, j'en savais rien. Je continuais à voir ces femmes si magnifiques pour les yeux. Quelqu'un venait d'entrer, un homme plutôt âgé et il semblait être important. Une lueur d'intelligence, c'était donc notre Kage, c'était la première fois que je l'apercevais.

- Que vaut la venue du Kazekage dans l'Ergastule ?

Je fermais la revue pornographique sous ces yeux, inspirant une bonne latte dans mon cône de papier. Je me levais, roulant ma revue pour la mettre dans ma poche arrière. Je le regardais à travers mon casque, pourquoi est-il venue ici ? J'en savais rien mais ça m’intéressait. Je m'avançais vers lui, tendant ma main vers lui.

- Kichigai, Jonin de Suna, enchanté de vous rencontrer ! Alors la prise du pouvoir n'a pas été trop dur ? Un peu d'ironie ne lui ferait pas de mal, un sourire se dressait sur mon visage. - Que voulez- vous ? Y a t-il un problème ?

Le Kazekage accompagné d'un guignol de service, il se croyait au cirque son garde ou quoi. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu de personne s'habillait comme cela. Le monde s'écroule lentement dans une mode médiocre. Mais ne vous inquiétez pas, j'étais ici pour remédier à ça. Mon accoutrement valait la peau du cul d'un chameau, sans déconné. J'avais déboursé trois salaires d'une mission de rang B pour me payer ce que je porte. On m'a souvent dit que je n'aurais pas du faire cet achat vu que j'allais surement l’abîmer lors de mes entraînements ou dans des combats. Mais vous me connaissez parfaitement, têtu comme une mule, j'agis qu'avec ma logique et mes seules pensées. Qu'importe les ordres de mes supérieurs, j'agissais seulement avec mon instinct de marionnettiste. Ma cigarette entre mes doigt, je regardais le vieillard, il n'avait pas bronché avec ma vanne. Ahahahahah ... Que pouvait-il faire face à une classe aussi élevé. J'aurais bien voulu qu'il se fritte contre moi, ça aurait pu être marrant, surtout que ça faisait longtemps que je n'avais pas toucher à mes marionnettes, exerçant mes jutsu seul. Déposant ma cigarette entre mes lèvres, mes yeux d'azur examinait le garde venant du cirque. Cet capuche m'empêchait d'apercevoir son visage, il devait faire dans les un mètre quatre vingt, à peu près, et quatre vingt kilo. Sa carrure lui donnait une certaine aisance dans l'assassinat. Inspirant une bonne latte, les prisonniers grommelant des conneries, je les laissais faire. Je reprenais place dans ma chaise, posant mes jambes sur la table. La fumée grisâtre sortant de mes narines, je regardais le vieillard. Il semblait avoir l'age de mon père, sa carrure de vieux croûton, cet homme était sans doute axé dans l'art du Ninjutsu. Le taijutsu était beaucoup trop loin pour ces deux jambes tremblotante. À part ça, l'Habit ne fait pas le moine. S'il était au pouvoir, c'est qu'il en avait dans le ventre.

Ergastule, la maison de tout le monde, il m'avait bien fait rigoler le vieux. Si un pauvre genin s'aventure dans ces couloirs, je pense qu'il pisserait tout les soirs dans son lit. Cet endroit lugubre pouvait même faire peur à des chunins ou même jonin, il faut vraiment avoir des couilles pour exercer le garde d'Ergastule. Je me raclais la gorge face à la suite de sa phrase. Moi son fils, il pouvait mettre son doigt dans son fion tout moisi. J'étais le fils du grand Kadawa, Chef du clan Rokudo, expert dans le Kugutsu.

- Si j'étais ton fils, ça ferait longtemps que j'aurais pris le pouvoir de Suna et d'une manière familiale. Un sourire se dressait sur mes lèvres, je tapotais le cul de ma cigarette, tout en entendant les rires des prisonniers à travers les cellules. - Suna est notre maison, bah putain, y a plein de rat dans ma maison, surtout cet tête de con qui nous observe.

Que pouvait-il face à ma connerie ? J'étais le meilleur dans ce domaine, personne pouvait me vaincre. Et voilà que le vieux voulait se rincer les yeux, sans doute les années qu'il n'a pas toucher son poireau. Le pauvre gars ... Elle devait bien être rider son pauvre tuyau, moi ça fait à peine 5 minute que je ne l'avais pas touché et j'en avais encore en vie. Je suis une machine à tout faire. Les courbes de la Kirijin devait quand même lui faire quelques effets quand même sinon il était dans le caca. Ma main volait dans mon caleçon, je me malaxais un peu les tomates. Je regardais le vieux croûton, j'inspirais une bonne latte dans mon cône de papier. Je me raclais la gorge avec l'autre main, un peu de propreté quand même. Araakoa Aare, Nidaime Kazekage, je connaissais dès maintenant son nom. J'avançais un peu sur l'identité de ce mec. Il voulait savoir ce que je pensais de Suna et de l'organisation du Kakumeigun. Il voulait connaitre ces ninjas.

- Suna, c'est ce qui m'est le plus chère au monde, vois-tu Aare. Mais bon on a besoin de main-oeuvre pour exister dans ce monde cruelle. Nous avons perdu beaucoup de ninja pendant la guerre de Makka. C'est pour ça que je suis ici à faire la nounou de tout ces pauvres cons. Tu peux tous les prendre, ça enlèvera un bon point à tes Jonins. Sinon le Kakumeigun ... Mon doigt se faufilait dans mon casque pour se mettre dans l'une de mes narines, je me curais le nez un instant puis je balançais ma trouvaille sur les prisonniers. - Le Kakumeigun, je connais pas ce mot dans mon vocabulaire, elle est inexistante dans ma vie ... Ils peuvent bosser dans l'ombre de Suna, j'en sais vraiment rien.

Je retirais ma main de mon caleçon, je la sentais quelques secondes puis mon regard reprenait place vers le Kazekage. Je reprenais une bonne latte, je venais de créer un fils de chakra sur l'épaule d'un des prisonniers. Puis d'autres qui prenaient place dans des parties différentes du corps du prisonniers. Des mouvements de doigts rapides et ordonnés, l'homme avança jusqu'à la porte de sa cellule. Activant l'ouverture de la porte par la simple pression d'un bouton, je faisais avancer le prisonnier devant le Kazekage.

- Akimune, Ancien ninja de Suna - évalué au rang de Chunin, une brutalité hors du commun et des gestes rapides, il exerce le taijutsu comme un pro. Il devrait vous plaire celui-là mais qu'est ce que vous voulez en faire ?

Je fermais ma main progressivement, le prisonnier s'allongeait au sol. Ne bouge pas le cabot.

Que pouvait-il face à ma connerie ? J'étais le meilleur dans ce domaine, J'aimerais résumer cet rencontre en une phrase: j'ai trop la classe. Avec mon talent innée et ma connerie surnaturelle, le Kazekage venait de me proposer d'être chef de sa futur us. Dans ma tête, l'explosion de classe se faisait. Des singes dansaient en balançant des bananes, des nibarbs qui gigotaient, c'est ce qu'il se passait dans ma tête. C'est un peu le monde de la folie, ma petite tête, il y a des choses qui s'y passent et que je trouve assez bizarre. Ces pensées perverse plutôt normal ou encore ces imaginations de scènes chaudes, là encore, ces pensées me semblent à peu près normal. Alors quand je pense à des singes qui dansent avec des bananes, je pense que c'est sous l'effet de l'émotion mais ce genre de pensée me fait croire que je suis un peu fou. L'imagination surnaturel ou la connerie, je ne savais pas quoi choisir. Je me grattais les parties génitales, il pouvait peut-être pensé que j'avais des morpions mais non. Tout simplement que j'aime me gratter. Toujours assis sur la chaise, je regardais un instant le Kazekage, une cigarette au bec. Un peu plus de responsabilité, des personnes à gérer lors des missions, je ne savais pas encore ce que j'allais choisir. Je gardais toujours mon énorme liberté de mouvement. Fiou ... Prendre de l'importance aux yeux du Kazekage pourrait être une bonne idée. Je me raclais la gorge, me retournant vers le vieillard. J'avais le choix de recruter les membres de cette prochaine us. Une certaine façon de constituer une équipe en qui j'ai confiance. Cela pourrait être une bonne idée d'accepter.

De plus, la seule contrainte de devenir Chef de cet us serait un sceau m'interdisant de parler de ma mission. Je m'en foutais un peu de ça. Ne pas parler de la mission, ce n'était pas quelques choses qui touchait à ma liberté. Je me grattais le postérieur, je m'avançais lentement vers le Kazekage. J'avais pris ma décision, je tendais ma main vers le vieillard tout en dressant un énorme sourire.

- Si ça me permet d'arrêter ces boulots à la con, j'accepte complètement cet proposition.

Inspirant une bonne latte, je lâchais ma cigarette. Elle atterrissaient au dessous de mon pied, je l'écrasais. Regardant le Kazekage, je me craquais les jointures. Maintenant il fallait que je me trouve des compagnons de routes. Je n'allais pas choisir des sunajin, déjà qu'on doit faire plusieurs missions à la fois, alors si je prenais des sunajins, on allait être bien dans la merde. Je me tenais face au Kazekage.

- Aare ... est ce que c'est possible de recruter des personnes qui ne sont pas Sunajin ? Si c'est possible, je pars dès maintenant !

Bon autant commencer tout de suite, j'avais besoin de prendre l'air.