Un affrontement avec Oniri ? Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas mesurée a elle et jamais à travers un véritable combat. L'idée m'était tout de suite apparue comme étant des plus intéressantes et nous permettrait d'évaluer notre force actuelle pour mieux en profiter à travers les techniques combinées que nous avions élaboré, en plus de susciter un profond désir d'ascendance sur l'autre...

Je m'étais donc rendue sur l'arène fraîchement construite, observant les autres combattants et leurs diverses techniques et styles de combat pour mieux les stocker dans ma mémoire. On ne savait jamais... L'allié d'aujourd'hui était peut-être l'ennemi de demain...
Puis, lorsque venait finalement notre tour, je me levais de mon assise et tournais le regard vers Oniri, non loin de moi, qui avisait depuis le départ ses fiers combattants.

« Bonne chance... Rabbit. »

Mon sourire provocateur ponctuait bien mon envie d'en découdre sans retenu.
Suite à cela, je me plaçais sur le terrain à l'une des extrémités. Il s'y dressait de nombreuses et imposantes colonnes de pierres venant gêner la visibilité mais qui s'avérait particulièrement pratique pour se protéger d'un assaut ou in-conforté un utilisateur du taijutsu : cela tombait bien... Je ne comptais d'ailleurs pas utiliser cette spécialité que je ne maîtrisais pas encore suffisamment : le reste de mon attirail suffirait à lui seul, j'avais après tout plus d'une corde a mon arc.

Fort heureusement, je commençais a m'habituer a la région volcanique, cette chaleur presque, si ce n'était plus, étouffante que celle de Kaze et cette odeur de souffre particulièrement désagréable vous donnant la sensation d'une respiration plus lourde voire suffocante : il fallait dire que mes entraînements avec Oniri n'y étaient pas étrangers... J'avais parcouru les terres en long en large et en travers tout en me dépensant comme jamais et allant jusqu'à esquiver des balles...
Elle savait ce dont j'étais capable et cela était réciproque mais je me méfiais particulièrement de sa sensorialité poussée par son Akuma. Voudrait-elle encore m'étriper ? Probablement. Elle avait beau être ma meilleure amie aujourd'hui elle était ma meilleure ennemie et je ne comptais pas me retenir...

Quelques mudras suffirent a modifier le sol meuble en une large étendue boueuse devant moi. Oniri ne pourrait pas user d'une charge classique pour m'atteindre au risque de chuter lamentablement. En guise d'une autre précaution et surtout pour pallier un peu a la sensorialité de la Saibogu, je me mordais le pouce et l'apposais sur le sol pour invoquer a mes côtés Hotep, mon kuchiyose, félidé bipède. Ce dernier semblait prêt a se battre et échauffait ses épaules ainsi que sa nuque. Finalement prête, les hostilités pouvaient réellement commencer.

Sans perdre un instant, j'usais de mon côté de ma maîtrise du doton pour fissurer le sol sous les pieds de la Saibogu afin de les bloquer dans la roche pour l'immobiliser et enchaînais en formant une bille de sang a partir de mon entaille au pouce que je projetais a grande vitesse sur elle.
Nous commencions doucement...

Hrp:

Red avait prit l'initiative d'organiser ces cessions de combat dans le but d'évaluer les forces de ses troupes, mais également afin d'instaurer un climat plus propice à la camaraderie. De son point de vu il était important de s'assurer du bon moral des troupes tout en assurant une certaine cohésion entre ces dernières. Étant avant tout une personne de terrain la Kunoichi à la chevelure écarlate avait naturellement décidé de participer en choisissant elle-même son adversaire. Et qui de mieux que son éternelle rivale et sœur Ketsueki Yami ? Elle y voyait là une façon de mesurer sa propre courbe de progression. Depuis leur début à Suna la buveuse de sang s'était toujours placée d'un cran au-dessus vis-à-vis de la Saibogu en terme de potentiel ceci étant essentiellement dû aux facultés héréditaires de la concernée, par son pacte d'invocation, mais aussi par l'absence de motivation à progresser de la part de l'ancienne conseillère à la défense.

Depuis ce jour beaucoup d'eau avait coulé sous les ponts, ou plutôt devrions-nous dire qu'énormément de lave avait coulée à travers Haï. Les deux Kunoichi n'étaient plus ces enfants prétentieuses imbues d'elles-même sans pouvoir. A présent elles étaient de splendides jeunes femmes prétentieuses imbues d'elles-même et pleine de pouvoir. La principale différence entre elles étant que Yami, qu'elle fut une des Sunajin les plus craint de son village de part sa nature, tendait à s'adoucir avec les années tandis que, paradoxalement, Oniri, qui avait été l'archétype de la parfaite petite soldate, tendait à se déshumaniser un peu plus chaque jour devenant ainsi la cheffe de cette organisation que tout le monde connaissait, mais aussi la démone qu'elle se destinait inconsciemment à devenir.

-Je pense que tu en auras davantage besoin que moi Bloody... Répondit-elle dans un sourire noir avant de descendre l'estrade improvisée pour rejoindre le bord de l'arène.

Yami fut la première à ouvrir les hostilités, et pas des moindres. Comme la Saibogu avait pu s'y attendre, elle ne tarda pas à invoquer l'un de ses félidés, juste un. En soit il s'agissait d'une bonne initiative car il était fort probable que celui-ci ne tienne pas longtemps dans l'arène. En effet il existaient de ces combats particuliers aux les deux protagonistes s’opposants se connaissaient si intimement qu'il leur était possible d'anticiper les actions d'autrui et ce non content de connaître leur style de combat par cœur, tant par leur force, leur faiblesse que les enchaînements de techniques possible. Autant dire que cela obligeait les deux Kunoichi a penser différemment de l'accoutumé si elles espéraient battre leur prochaine.

Aussi comprenant qu'elle n'aurait pas le temps d'esquiver sa technique doton, Red ne chercha pas à l'éviter préférant se préparer à contrer l'attaque qui allait suivre. Craquant une de ses capsules elle déploya un sceau qui recouvrit tout son corps se mêlant ainsi avec les nombreux tatouage couvrant déjà sa peau. Cela lui permit d'accueillir la balle de sang avec un sang froid inaliénable. Tendant sa paume vers l'avant le projectile écarlate fut littéralement absorbé par son fuinjutsu n'en laissant aucune trace. Hors, comme il restait encore suffisamment de place dans ce dernier, elle posa la main sur le sol au niveau des fissures qui s'étaient refermées sur ses bottes et entravaient ses mouvements. La roche se fractura avant d'éclater en d’innombrables éclats qui, à leur tour, furent aspirés par le sceau.

Sa liberté désormais retrouvée, un bref examen de la situation lui permit de comprendre qu'une attaque de front serait malavisé notamment en raison de la présence de cette mare de boue aux pieds de la Ketsueki. Accentuant ses facultés sensorielles Oniri se prépara à déployer l'un de ses enchaînements dont elle avait le secret. Elle tira Oblivion du holster attaché à sa cuisse et se mit à courir entre les différents piliers de sorte à rester autant que possible à couvert puis, une fois qu'elle fut suffisamment à portée, lança un fumigène qui déploya un épais nuage dans l'espace où se trouvait Yami et son invocation de sorte à obstruer leur champ de vision. Dans la fraction de seconde qui suivit la Saibogu pressa à quatre reprise sur la détente sans viser directement une seule fois ses cibles. Au contraire, elle fit directement feu sur les différentes colonnes qui parsemaient l'arène. Ainsi les balles répondirent à plusieurs reprises à travers le terrain avant de s'enfoncer dans le nuage de fumée attaquant ainsi sous tous les angles Hotep qui ne verrait pas cet assaut venir. Deux arrivaient par devant, deux autres par derrière et toutes se rejoignaient au niveau de sa nuque.

Les capacités sensorielles de la chasseresses lui permettaient de savoir exactement où se trouvait l'animal dans le nuage et ce sans avoir directement besoin de le voir. Suite à cela et sans attendre d'éventuel retour de boomerang, Red parti se réfugier derrière l'une des colonne. Le dos plaqué contre, l'arme au poing, elle attendait de découvrir quel serait la réponse de sa sœur après avoir encaissé cet assaut.

La Saibogu avait sans problème su se débrouiller face à mon enchaînement. Cela ne m'étonnait pas et m'arrachait même un sourire. Elle décida finalement de passer à son tour a l'offensive réduisant alors la distance qui nous séparait en courant dans ma direction a travers les piliers pour s'en servir de défense au besoin. L'arme dégainée, elle envoya un fumigène dans la zone pour nous obstruer la vue et nous empêcher de voir venir sa salve de balles.

Oniri étant capable de voir a travers toute forme de brume, cela ne m'étonnait pas vraiment et je l'avais déjà vu agir de la sorte par le passé. Nous connaissions grandement le style de combat de l'autre ce qui rajoutait une difficulté supplémentaire pour parvenir à nous surprendre.
Il était évident qu'elle choisirait de s'en prendre à Hotep qui représentait une gêne pour elle dont elle devait rapidement se débarrasser. Cette fumée rendait notre visibilité quasi nulle mais je savais bien que ce n'était pas le moment de la dissiper car elle préparait incontestablement la suite. Au moment où cet écran apparu, je composais des mudras pour dresser un rempart doton devant moi et mon félin afin de nous protéger mais ce n'était pas suffisant... loin de là. J'ordonnais à mon kuchiyose de faire de même dans notre dos : je savais qu'elle disposait de balles capables de ricocher et avec ces piliers tout autour de nous elle aurait eu tord de se priver de se stratagème dont je préférais me méfier...

Ainsi protégés, plusieurs impactes arrivèrent sur nous ou plus précisément vers mon félin comme je m'y attendais : aussi bien face à lui que dos à lui... J'étirais un nouveau sourire. Désolé Oniri... Nous avons passés définitivement trop de temps ensemble...

Il ne semblait pas y avoir de nouveau coup, elle s'était probablement mise a l'abri. Je restais néanmoins prudente et sautais pour atterrir en haut de mon rempart qui tenait encore debout, Hotep faisait de même et ne perdait pas de temps pour souffler un puissant tourbillon fuuton de sa bouche sur la zone pour dissiper le fumigène et détruire les piliers pris dans son souffle : ou pouvait-elle bien se cacher ?

Lorsque sa position fut finalement dévoilée, Hotep envoyait un bloc de pierre fuser dans sa direction afin de la distraire alors que je créais en simultanée un énorme séisme sur une large zone autour d'elle pour faire s'effondrer le sol sous ses pieds et l'ensevelir sous cet éboulement impressionnant. 
Sans attendre de voir si elle restait sous ces décombres ou si elle s'en sortait d'une quelconque manière, et profitant donc du fait qu'elle soit occupée, je laissais mon sang s'écouler sur le sol dans une large flaque avant de la séparer en plus petites, les faisant mouvoir a ma guise vers la direction de ma cible. Certaines tâches progressaient pour s'arrêter contre des restant de piliers d'autres étaient positionnées a l'ombre d'un autre... Ma stratégie reposait sur une donnée simple mais efficace contre la Saibogu : ne lui laisser aucun répit... Si elle parvenait à m'atteindre au corps à corps la situation tendrait à se compliquer et je ne pouvais pas le permettre... Sa cible était mon kuchiyose et je comptais bien faire en sorte de la mettre en difficulté par sa présence...

Hrp:

Red n'eut pas à attendre que le nuage se dissipe pour constater l'échec de son attaque. Décidément Yami la connaissait beaucoup trop ce qui jouais contre elle, même si la réciproque était également vrai. Prenant en compte se fait, elle se fit la promesse de rendre son prochain assaut totalement imprévisible. Néanmoins avant d'espérer lancer une nouvelle attaque il lui faudrait parer au retour de la buveuse de sang qui, aider de son invocation déchaîna littéralement les éléments. L'esprit aguisé de la Saibogu lui permit d'agir à temps en activant une nouvelle capsule qui vint la recouvrir d'un énième sceau. Quoi qu'il en fut la prochaine attaque fut passablement dévastatrice quand le Kuchiyose propulsa une onde futon qui balaya littéralement l'arène dans une sourd sourd suivit de moult fracas. Les gardes du Kyomu chargés d'assurer le bon déroulement de l'affrontement érigèrent comme prévu des remparts afin de ménager le publique. Autant que toutes les colonnes de pierres qui se trouvait à l'intérieur furent littéralement dévasté. Ainsi le peu davantage que possédait Oniri au cours de cet affrontement venait d'être balayé en un instant par le félidé de la Ketsueki. Les styles de combat des deux jeunes femmes étaient pour ainsi dire totalement opposé l'un à l'autre et dans un autre sens parfaitement complémentaire.

Si Oniri se complaisait dans les frappes chirurgical calculé au millimètres et à la micro-seconde prêt, les capacité de Yami quand à elles étaient davantage tournée vers la destruction massive. L'une était une parfaite assassin tandis que l'autre était une parfaite combattante prédestinée à écumer les champs de bataille. Autant dire que dans un affrontement direct les opposants la Saibogu n'était pas la plus avantagée, ce qui ne l'empêchait pas de faire preuve de ressource. En effet elle profita de son sceau activé ainsi que des colonnes pour se protéger du choc avant que ces dernière ne soit balayée. Red fut violemment éjecté en arrière sur plusieurs mètre, emportée qu'elle fut dans un déluge de poussière. Sur l'espace de combat ne restait plus que d'innombrables gravant vestige des imposantes colonnes qui siégeaient quelques secondes plus tôt de façon éparse dans l'arène. Le rocher qui fondit sur lui ne lui infligea pas davantage de dommage contrairement à ce qui allait suivre.

Faisant étalage de sa toute puissance du ninjutsu la faucheuse écarlate déployant toute l'amplitude de son affinité doton pour littéralement faire s'effondrer le terrain sur sa cible avant de l'engloutir sous des tonnes de roches déformées. Cette fois-ci les gardes éprouvèrent davantage de difficulté à maintenir l'onde destructrice alors qu'à présent l'espace de combat était devenu totalement incomparable à ce qu'il fut. La terre fissurée, amoncelée, entrechoquée, brisée, écrasée... Il n'était plus qu'un imposant chaos informe de terre retournée et d'éclats de roches aiguisant corps affûtés sous les lueurs projetés par ce soleil de fin d'après-midi. Dès lors il s'écoula un long instant, le temps que la poussière retombe en même temps que le silence. Il n'y avait plus aucun signe de vie d'Oniri alors qu'elle se retrouvait prisonnière six pieds sous terre suite à cette impressionnante technique de zone. Cette fois-ci son armure n'avait pas suffisante pour tout encaisser, entraînant quelques micro-fissures sur quelques parties de son squelette sans gravité immédiate certes, mais dont la douleur n'était pas à négliger. Il en était de même pour les efforts à venir aux risques d'aggraver son état.

Pourtant, malgré sa situation plus qu'inconfortable la démone s'éprit d'un sourire carnassier enfermée qu'elle fut dans sa tombe de terre. C'était toujours la même chose. Si dans son quotidien elle arrivait à garder une certaine maîtrise de soit en ne laissant rien paraître des différents aspects inhumains de sa personnalité, ceux-ci avait tendance à ressortir davantage lorsque la situation si prêtait. Autrement dit lorsque la pleine lune approchait, ou durant les situations critique comme les combats intenses. Sous l'influence de l'hostilité et de la menace imminente qui pesait sur elle la bête tendait à vouloir sortir du tréfonds de son âme afin de lui prendre sa place. Il en résultait une lutte interne pour prendre le pouvoir. Oniri, ou Red, qu'importait son identité au final, ne se rendait compte de rien tant ses instincts viciés lui semblait des plus naturels et entrait parfaitement dans l'ordre des choses. Cette lutte avait précisément lieu en ce moment même. Seulement le fait qu'il ne s'agisse pas d'un véritable affrontement, que son adversaire soit l'une des personnes les plus chers à son cœur corrompue tendit à laisser l'humanité reprendre le pas sur son ce corps mutilés par des années de luttes successives.

A défaut d'une frénésie sans nom il en résultat une vigueur inaliénable. Oniri la mit à profit en faisant à son tour appel à son affinité primaire voir dans son cas « primordiale ». Une puissante aura de foudre entoura tout son corps. La roche autour d'elle devint friable à tel point qu'il lui suffit d'une impulsion pour travers les quelques mètres de roches qui la séparait de la surface. De la sorte aux yeux du publiques et de son adversaire l'Orfèvre jaillit hors du sol sous la forme d'une boule de lumière crépitante. Et ce fut toujours en un éclaire qu'elle fondit brutalement sur sa cible, faisant visiblement fit du marécage censé obstruer ses déplacements. Et effectivement il arriva que la Kunoichi activa l'un des sceaux placé sous la semelle de ses chaussures pour former un plate-forme fuinjutsu qui lui servit s’appuie sur le boue pour s'élancer de plus belle et ce sans perdre son équilibre. A moins d'une seconde elle arriva devant le mur servant de siège à la Ketsueki et à son invocation. Tout en continuant d'user de sa célérité elle dégaîna sa deuxième arme Memory, éternelle compagne d'Oblivion. Une fois les deux canons pointés sur leurs cibles ces derniers relachèrent une véritable déluge torrentiel de balle électrique qui ravagèrent tout dans leur champs d'action. Oniri continuant de faire feu tout en courant le long du mur, sautant par-dessus ce dernier pour effectuer un salto-aérien qui lui permit de passer par-dessus ses adversaires le tout en prolongeant son feu. Si tout se passait comme prévu tout, absolument tout ce qui se trouvait dans le champs d'action de l'attaque serait anéanti que ce soit les deux murmures dotons, l'invocation, ou encore Yami.

Résumé:

Oniri était en mesure de se protéger des différents assauts mais ils avaient su la mettre en grande difficulté. Ainsi prisonnière sous des montagnes de roches, elle dû se servir de son affinité raiton pour rendre la terre friable et ainsi s’extirper de cette prison l'enterrant vivante.

La suite se déroula bien trop rapidement pour que j'en perçoive toutes les subtilités mais le plus important était de comprendre qu'elle décuplait sa vitesse pour parvenir a ma hauteur en créant des plate-forme par dessus mon marécage boueux pour m'atteindre dans un saut en demi cloche tout en versant un flot de balles impressionnantes.

Cet enchaînement était beaucoup trop rapide pour que je puisse dresser un mur qui aurait été de toute façon bien inutile face a ces projectiles parcourus de raiton. Je ne pouvais rien faire non plus pour Hotep qui disparaissait dans un nuage de fumée sous mes yeux après avoir reçu les impacts. 
Pourtant, malgré tout cela, j'étirais un nouveau sourire. Ma peau était en effet perforée de toute part comme une véritable passoire mais ma maîtrise du sang couplé a mes connaissances en médecine refermaient déjà mes plaies et mon hémoglobine parcouru de chakra s'était coagulé pour stopper cette hémorragie. 
La douleur était véritablement présente mais j'y étais habituée de part les affres mon ancienne maladie ou via cette souffrance que je m'infligeais moi même pour la répercuter sur mes adversaire : de ce fait je ne pliais pratiquement pas sous son joug.

Alors que mon soin continuait son office, je me retournais dans la direction d'Oniri, le corps ruisselant de sang dont je laissais volontairement s'écouler une partie sur le sol. L'avisant d'un regard perfide, je déployais plusieurs projectiles écarlates en tout genre depuis les flaques que j'avais précédemment répandues un peu partout sur la zone. Des pluies d'aiguilles de sang, des fouets s'étirant depuis leurs flaques pour venir claquer en direction de la Saibogu, deux nouvelles billes écarlates... Toute l'hémoglobine que j'avais sciemment répandue s'élevait pour venir l'attaquer de toute part tandis que je continuais ma régénération tout en composant des mudras sans sourciller davantage malgré mon état.

La flaque a mes pieds se soulevait elle aussi dans un fouet près a s'abattre sur la Saibogu dans lequel j'avais déverser l'une de mes fioles de poison pour l'en imprégner et rendre cette attaque plus dangereuse encore que les autres...

Lorsque mon soin fut terminé, et malgré la souffrance que je ressentais encore, je faisais un bond en arrière pour mettre de la distance entre nous alors qu'elle devait faire face à cet enfer s'abattant sur elle.

Spoiler:

La poussière finit par retomber. L'attaque avait effectivement fait mouche en rasant tout ce qui se trouvait sur son passage, seulement Yami en ressortie encore en état de combattre, tout du moins dès que cette dernière aurait terminée de résorber ses plaies. La Saibogu accueilli ce constat sans grande surprise, sachant que des nombreuses capacités de la Ketsueki, celle liée à la régénération était une des plus abouti. Il était dès lors difficile pour sa rivale de prendre l'ascendant à l'aide de ses techniques d’assassinats qui, face à cela, voyaient leur efficacité amenuisée. L'horreur dramatique de la situation atteint son paroxysme quand la centaine de balles enfoncées dans le corps de la buveuse de sang s'extirpèrent de ses plaies pour retomber une pluie de tintement alors que la jeune femme venait adresser un sourire noire qui trouva retour en la personne d'Oniri.

Elle aurait souhaité ne pas lui laisser le temps de se remettre de ses blessures, seulement sans qu'elle n'ait le temps d'agir une pluie de projectiles écarlates fusa dans sa direction. Leurs nombres exubérant relatifs aux longues séries de mudra composé par son adversaire trahissait d'une part son état d'alerte. Sans le soutien de ce cours laps de temps pour guérir de ses blessures, elle risquait très certainement de perdre l'affrontement, ou d'avoir recours à des moyens beaucoup moins loyaux pour espérer s'en sortir. Seulement en débit des circonstances la démone n'eut d'autre choix que de jouer sur la défensif sans quoi la moindre égratignure subie risquait de lui coûter très chers. Dans une rapide série de mudra elle en vint à plaquer ses mains sur la boue, déversant ses sceaux sur sa surface ils invoquèrent un panneau de métal suffisamment large pour lui servir de mur protecteur. Néanmoins, comprenant que cela ne lui permettrait pas de se prémunir de l'intégralité de ce déluge sanglant, elle consolida la paroi d'acier avec un autre sceau d'absorption en plus de recouvrir son propre corps de nouvelles marques protectrices.

Les impacts successives résonnèrent tel des impacts de tonnerres métalliques à travers toute l'arène. Le combat continuait de faire rage et aucune des deux Kunoichi ne semblait vouloir céder l'ascendant à son homologue. Quand le panneau qui protégeait la Saibogu finit par céder ce fut son armure qui fut touchée de plein fouet, repoussant la jeune femme sur plus d'un mètre en arrière sans jamais réussir à lui faire perdre son équilibre. Les bras en croix devants le visage, elle finit tout de même avoir le poignet sauvagement lacéré par le dernier fouet de sang qui était finalement parvenu à traverser toute ses défenses. Sur l'instant, le cœur de la chasseresse s'emballa, alerte. Ainsi, alors que le tentacule de sang commençait à être rappelé, elle fit feu en tirant une balle électrique dessus dans l'espoir d'empêcher Yami de récupérer son propre élixir carmins. Nul en ce monde ne pouvait ignorer ce dont était capable un Ketsueki ayant récupéré ne serait-ce qu'une goûte de sang de son adversaire. Oniri en avait bien conscience voici pourquoi elle s'appliquait à rendre nulle toute tentative à cet égard. Sans avoir le temps de vérifier si elle avait réussi, la Saibogu dégaina Memory de son holster.

A présent équipée de ses deux armes fétiches elle entreprit une nouvelle valse. Son poignet écorché continuait de suinter de sang, mais elle ne se souciât guère de la douleur, pas plus qu'elle ne tenait à laisser une seule seconde de répit à son opposante. Aussi utilisa-t-elle les trois balles restants dans le chargeur d'Oblivion pour s'en prendre une nouvelle fois aux éléments du décor. Si ce n'était plus les colonnes qui étaient visés, il s'agissait à présent de leurs débris qui jonchant l'arène qui virent les projectiles rebondirent sur leur surface rocailleuses. Les trois balles raiton arrivèrent en même temps sur Yami, mais de trois directions différentes. Deux fusaient directement les paumes de ses mains de sorte à limiter l'utilisation de mudra tandis qu'une autre partait se loger dans sa nuque. Dans le même temps Memory s'était vu garni d'un chargeur directement invoqué dans sa crosse.

Cette fois-ci il ne contenait pas quatre, mais dix balles de plus petit calibre. Sans être totalement certaine de parvenir à l'avoir du premier coup au corps à corps, il était bien trop risqué de s'approcher autant de la Ketsueki sans craindre un éventuel et violent retour de bâton. C'était pourquoi la Cheffe du Kyomu préférait jouer sur les faiblesse qu'elle avait directement put constater durant cet affrontement. Les défenses doton de Yami ne faisaient pas le poids face à ses balles raiton tout comme elle demeurait vulnérable aux attaques multidirectionnel en cloche.

Ce fut pourquoi elle entreprit une nouvelle fois de sauter pardessus tout en vidant généreusement le chargeur de son arme, retombant ainsi du côté de l'arène au décor ravager, les nombreux fragments de roches qui parsemaient désormais le sol boueux servaient de plate-forme. A peine eut-elle atterrit qu'Oniri entreprit de recharger à nouveau ses armes, s'apprêtant dès que possible à faire de nouveau feu. La Kunoichi semblait avoir beaucoup changé depuis le début de l'affrontement. Son regard aveugle était plus intense que jamais et les reflets d'émeraudes de ses iris laissaient parfois entrevoir des leurs pâles qui semblaient danser à l'intérieur. Il suffisait de la voir pour comprendre qu'une certaine frénésie s'emparait d'elle.

Résumé:

Mon éternelle rivale encaissa la plupart de mes assauts comme je m'y attendais, c'était bien pour cela que j'avais tiré parti de leur nombre important plutôt que de leur puissance : il ne suffisait que d'une seule goutte de son sang pour que j'y trouve mon compte. Elle le savait aussi bien que moi et prenait soin de pulvériser le dernier fouet étant parvenu a lacérer sa chair pour être sauve. Malgré tout, je n'en avais que faire, étirant un nouveau sourire mesquin : le projectile qui l'avait atteint était celui imprégné de poison. Comment la démone allait réagir aux effets de ce poison pour le moins handicapant sur le long terme ? Elle ne parviendrait pas a s'en débarrasser et le temps jouait contre elle : plus il passerait, plus elle s'affaiblirait. Elle allait sûrement tenter d'agir rapidement pour espérer mettre un terme a ce combat avant que cela ne se produise...

Le terrain était bien loin de ce a quoi il ressemblait initialement et ne suffisait pas pour nous assauts successifs comme le montrait les interventions répétées des gardiens en charge d'assurer la protection des spectateurs. Cet affrontement était bien loin d'être seulement un combat destiné a évaluer notre niveau, c'était un véritable duel entre elle et moi... Bien des années nous avaient fait nous battre côte a côte et progressant chacune a notre manière : où en étais-tu dans ta quête de puissance Oniri ? Ta démonstration était loin de me déplaire, comme je pouvais m'y attendre de toi mais je voulais en voir plus encore : où se trouvaient tes limites ?

Mes soins rapides et a l'efficacité renforcés par ma maîtrise du sang étaient terminés. Cette salve de projectiles m'avait permis de gagner suffisamment de temps pour régénérer mes plaies. Il ne me serait plus possible de me déplacer a ma guise mais bien assez pour lui tenir tête.

Alors qu'elle avait dégainé sa seconde arme pour se débarrasser du filament écarlate, elle faisait une nouvelle fois feu. Les balles ne se dirigeant pas dans ma direction, je comprenais aussitôt qu'elle allait user du même procédé de ricoché que précédemment d'autant plus qu'elle ne se risquerait pas a gaspiller des projectiles tirés en ligne droite.
Après avoir composer quelques mudras, j'envoyais face a moi une quinzaine de projectiles d'air comprimé sur mes assaillantes pour les dévier de leur course ou leur faire perdre en célérité malgré le raiton qui les imprégnaient. Je déployais l'autre quinzaine restante dans mon dos dans le même temps pour assurer mes arrières que j'étais certaine qu'elle ne manquerait pas de viser pour me compliquer la tâche.

Sans perdre un instant pour ne me laisser aucun répit, elle rechargea son chargeur avant de se propulser en l'air. Il ne me fut pas difficile dès lors de comprendre ses intentions : elle voulait user de mon désavantage du doton sur son raiton pour m'empêcher d'user d'un dôme protecteur qui se révélerait inutile. Qu'à cela ne tienne, au moment où elle s'élançait dans les airs, je faisais se soulever cinq imposant rocher du sol en direction du ciel pour me protéger de la pluie de balle grâce a cette pseudo barrière improvisée et plus particulièrement pour l'atteindre et la gêner.
La roche retombait ensuite violemment sur l'asphalte, comme des météores, où ils vinrent s'écraser.

Ses réflexes avaient sans doute commencés a s'amoindrir de part le poison qui coulait dans ses veines. Peut-être que son cœur avait accéléré la cadence de ses battements et que son organisme tout entier commençait a tirer la sonnette d'alarme sur ce corps étranger brûlants ses défenses internes... S'en était-elle rendue compte désormais ? Il me tardait de voir sa réaction...

Profitant de sa chute du ciel, j'entaillais mes avant bras pour laisser la quantité de sang qu'il me fallait s'écouler de mes plaies avant de coaguler le reste pour stopper le flux que j'avais moi même provoqué et laissait les filaments de sang imprégnés de chakra futon tournoyer autour de moi a grande vitesse pour mieux les déployer brusquement dans la direction d'Oniri retombée sur le sol, dans une attaque dévastatrice. 
J'usais ensuite de mon chakra pour accélérer le renouvellement de mon hémoglobine pour compenser celle que j'avais utilisé depuis le début de cet affrontement. 
Oniri affichait une lueur frénétique dans le regard qui n'avait rien a envier au mien, incandescent de défiance.

Hrp:

L'action s'enchaîna à une vitesse folle. Alors que la Saibogu se trouvait encore dans les airs, la Ketsueki jugea bon d'utiliser les vestiges de ses anciens murs défensif pour les lui envoyer directement dessus. Dans une telle configuration il lui aurait logiquement été impossible d'esquiver une telle attaque, mais ce fut sans compter sur l'utilisation du sceau sous son autre semelle qui s'activa afin de donner forme à une plate-forme qui, bien qu'éphémère, fut plus que suffisante afin de lui permettre de prendre appuie dans le vide et ainsi s'élancer dans une pirouette acrobatique qui lui permirent d'éviter de justesse les rochers bien que l'un d'entre eux parvint à riper l'épaule de son bras déjà blessé par la précédente attaque. Yami avait prit un énorme risque en tentant cette manœuvre d'attaque car les dix balles raiton précédemment tirée avaient profitais de leur avantage élémentaire pour traverser les fameux bloques de pierres et ainsi atteindre leur cible. Cela donna un peu de temps à Red pour se réceptionner qui, en dépit de son habilité se surpris à devoir sitôt poser un genou à terre sans quoi elle se serait certainement et lamentablement échouée. L'affrontement était effectivement éprouvant, mais la soudaine accélération de son rythme cardiaque et les quelques vertiges qui tendaient à brouiller ses facultés sensorielles lui firent comprendre que ces troubles n'étaient pas uniquement du au rythme effréné de l'action.

Il ne lui fallut pas plus d'une seconde pour deviner ce qu'il en retournait réellement. Nerveusement, la Kunoichi tortilla son poignet blessé. Le poison s'était certainement infiltré par là... Il ne manquait plus que cela... Seulement sa rivale ne lui laissa pas le temps de réfléchir à une solution, préférant enchaîner les attaques à répétition comme elle savait si bien le faire depuis le début du combat. Et en voyant les filaments de sang se mettre à tournoyer autour d'elle Oniri comprit qu'elle s'apprêtait à utiliser sa technique signature. Ne disposant plus d'aucun moyen pour contrer cette attaque et n'ayant pas encore les capacités physiques nécessaires pour l'esquiver elle sut qu'il s'agissait de l'assaut décisif. Armant Memory et Oblivion, elle tendit les canons des deux armes vers l'avant puis pressa sur la détente. Un nouveau déluge de balle se déployant en cône dans l'arène et ce au même moment où les nombreux filament de sang furent propulsés dans sa direction. Le choc des deux techniques souleva un épais nuage de terre qui masqua l'issu du choc une fois passée la salve de balle raiton. La Saibogu elle cependant savait que le combat venait à cet instant de prendre fin. Finissant par tomber à genou elle sentie une vive douleur lui parcourir l'ensemble du corps.

Les filaments étaient parvenue à perforer sa peau sans pour autant la transpercer. Il s'en était fallut de peu. Si sa propre technique n'avait pas atténuée celle de son adversaire alors s'en aurait précisément finit d'elle en cet instant. La démones senti son sang se déverser et imprégner ses vêtements. Un nouveau vertige la saisi. Seulement, avant que le nuage de poussière ne retombe elle prit soin d'adopter une posture plus digne en se redressant autant que possible de sorte à ne garder qu'un seul genou à terre. Le souffle court, ses capacités sensorielles percèrent la volute de terre pour s'enquérir de l'état de la Ketsueki. Cette dernière avait également été touché par l'attaque, mais son gène s'était chargé de régler son léger contre-temps. Finalement le nuage finit par se dissiper révélant ainsi les deux combattantes en piteux étant, mais en présentant une Yami possédant clairement l'ascendant sur la situation. En ressentant toute cette puissance couler en elle suite à l'activation de son pouvoir Oniri comprit que l'issue du combat était déjà tracée et se sans compter sur le poison qui coulait dans ses veines. Une quinte de toux lui fit brutalement recracher un épais filet de sang. Malgré son étonnante faculté à résister à la douleur, elle réalisa à quel point son corps n'était plus en mesure de suivre. Pourtant cela ne l'empêcha pas de se faire une énième fois violence pour se relever et ainsi faire une dernière fois face à sa rivale. Les nombreux trous qui parsemaient sa poitrine étaient autant d'indicateur alarment témoignant de son état. Elle prit néamoins tout son temps pour lever le bras en l'air et déclarer ces quelques mots :

-J'abandonne ! Fit-elle sans l'ombre d'une hésitation et avec un timbre de voix totalement en désaccord avec ses nombreuses blessures.

A ce stade Oniri savait qu'elle ne pouvait plus rien faire contre le gène et poursuivre le combat dans de telles conditions aurait finit par réellement la mettre en danger de mort. Tout ceci n'était qu'une évaluation et éventuellement de la poudre aux yeux des Kyomujin, civile et shinobi présent dans le tribunes. Une équipe médical ne tarda pas à venir en renfort et, douce ironie, Yami fut la première à lui administrer les premiers soins avant d'être prise en charge à son tour. Ses capacités de régénérations avaient beau être phénoménal, elle aussi avait ses limites.

-Bien joué... Fit-elle dans un sourire à l'égard de son éternelle amie.

Dans un sens ce résultat satisfaisait la Saibogu. En effet sa défaite signifiait qu'au sein de l'organisation qu'était le Kyomu il existait une Kunoichi encore plus dangereuse que la patronne.

Spoiler:

Mes rochers ne furent pas suffisant pour stopper la pluie de balle entourées de l'élément ayant l'ascendant sur le mien, je le savais pertinemment mais ne disposais d'aucune autre solution pour ne serait-ce que ralentir les projectiles envoyés de toute part dans un saut en cloche qui m'obligeait a faire face sur tous les fronts. Si cela leur avait quelque peu fait perdre en vélocité, plusieurs d'entre elles parvenaient tout de même a m'atteindre et a traverser ma chair, crispant mes muscles recouverts de spasme sous l'action du raiton.

Oniri s'était montré ingénieuse sur ce coup là mais je me satisfaisais également de la mienne en voyant son expression changée un instant en comprenant la présence de mon poison qui fluctuait désormais a travers son sang.

Mon attaque décisive ainsi armée, je l'envoyais se propulser vers elle, haletante tout en devant faire face aux impacts de balles déchirants a divers endroits ma peau suintante de mon sang. Ces blessures avaient ralenti l'exécution de ma technique, donnant a Oniri le temps de charger ses propres armes pour déverser un nouveau flot de projectiles a travers les miens. Nos puissantes techniques se confrontaient dans un véritable déluge de rapidité, parvenant a ralentir mutuellement l'ascension de l'autre vers notre ennemie. Il m'était impossible de me protéger si rapidement après cette exécution simultanée si bien que je serrais ma mâchoire en accueillant cette nouvelle salve de balles me traversant, crachant une gerbe de sang sous la douleur et les dégâts internes que m'avaient causé cette ultime technique.
Un imposant nuage de poussière s'était soulevé lorsque nos techniques s'étaient entrechoquées, ne me laissant aucunement voir de l'état de mon éternelle amie et rivale. 

Mes jambes se dérobèrent sous moi, me laissant tomber a genou, les paumes contre un sol complètement retourné, haletante. Le cœur battant à tout rompre dans ma cage thoracique, je savais que je n'avais plus rien d'autre à tenter que cela... Je concentrais alors une énième fois mon chakra pour activer ce gêne que je m'étais greffée avoir avoir vaincu ce dénommé III. Je sentais dès lors une immense puissance m'envahir, détruisant complètement les barrières de mes possibilités désormais infinies. J'activais un nouveau soin puissant sans peine tout en me redressant fièrement sur mes jambes, gardant cette expression mauvaise ancrée sur le visage malgré mon état déplorable. Mon chakra semblait lui aussi ne plus connaître aucune limite.

La poussière se dissipait finalement pour révéler mon adversaire tenant a peine debout, dans un état aussi critique que le mien avant que je n'use de mon pouvoir. Je me sentais de nouveau en pleine forme, poussée par une frénésie telle qu'elle m'échappait totalement ! J'aurais pu lui envoyer des techniques bien plus puissantes que précédemment sans même sourciller pendant un laps de temps bien plus que suffisant pour mettre un terme a sa vie... Mais ce n'était pas là mon objectif. J'avais déjà gagné et m'étais servie des possibilités que m'offraient mon gêne pour parvenir à éviter la mise hors combat et me laisser dans un état plus supportable en cette fin d'affrontement.

Oniri clamait alors son abandon sous les intonations de la foule que j'avais complètement oublié. 
Je me dirigerais alors au pas de course vers mon amie, apposant mes paumes sur elle dans une aura verdâtre pour annihiler complètement le poison présent dans son organisme tout en lui prodiguant les premiers soins pour qu'elle se retrouve dans un état plus confortable en attendant les soins de l'équipe médicale qui ne tardait pas a nous prendre en charge.

Les félicitations de la Saibogu m'arrachèrent un sourire malgré notre piteux état respectif alors que je sentais les effets du gêne se dissiper peu à peu.

« Bien joué à toi... »

Je m'asseyais alors sur le sol tout en continuant d'observer mon amie avec cette même expression de satisfaction alors que le corps médical s'affairaient sur nos multiples blessures et les nombreuses balles qu'il fallait déloger de mon corps...

HRP: