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 Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki]

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Message(#) Sujet: Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] EmptyLun 10 Oct 2016 - 9:19

La cabane était là, les murs noircis par le feu, le toit dévasté par les flammes. Une falaise surplombant une mer d’un vert émeraude dont l’écume se soulève des vagues sous les rafales de vent. Un ciel gris, se disloquant çà et là pour laisser passer la timide lumière de l’aube après l’orage de la nuit.
Pas de doute je suis au bon endroit, me dis-je tout en regardant le bout de papier plié et replié. Personne aux alentours, peut-être suis-je en avance ?
Je me dirige donc vers la cabane pour aller l’inspecter, on ne sait jamais peut être est-elle piégée, o alors est-il déjà dedans…
Pas de porte, brulée ou emportée par les intempéries et le temps, l’intérieur est vide, des cendres sur le sol, quelques toiles d’araignées ici et là et un nid d’oiseau coincé entre deux poutres à moitiés calcinées. On entend le vent sifflant à travers tous les interstices laissés par la pierre et le bois encore restant.
Rien ne se trouve ici, ni personne soit dit en passant. Je m’assois donc sur une pierre posée à même le sol, les jambes croisées et j’attends, prenant le temps de réfléchir sur ce qui m’arrive depuis quelques mois déjà.

Une étrange impression de sortir d’une sacrée gueule de bois depuis quelques temps, ou d’un sommeil trop long, c’est la conclusion rapide que je tire de ma situation. Pour une fois ce n’est pas mon passé qui me rattrape, mais le présent. Trop de temps passé à ressassé des souvenirs qui ne sont pas forcément tous revenus, trop de temps à vouloir fuir et me voilà ici et dans quelques jours à Kaze pour traquer un homme dont je ne sais rien.
Mais je ne perds pas de vue mon objectif, tout cela je le fais pour mon fils, pour lui assurer ce que je n’ai jamais pu ou su faire.
Retourner dans la danse comme avant, reprendre le rythme et ne plus faire que partie d’un tout dans lequel on se meut pour le faire avancer dans son sens.
Cette rencontre avec le Nara m’aidera peut-être, j’espère qu’il pourra s’avérer compliant avec moi, mais s’il a accepté de venir c’est déjà un bon début, du moins c’est ce que je me dis pour me rasurer.

Soudain un petit bruit me fait sursauter, je me retourne en sa direction et…


-Oh
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] EmptySam 15 Oct 2016 - 12:49

Sitôt que Natsuki avait répondu à cette étrange lettre, il s'était préparé pour ce fameux rendez-vous dans trois jours. Il avait prit toutes les dispositions nécessaire pour palier à une absence de quelques jours, puis s'était mit en route sans tarder davantage. La distance en elle-même n'était pas un problème : du temps des aptitudes, il avait investit l'essentiel de ses points en vitesse, et personne ne s'intéressait vraiment à la distance moyenne que pouvait parcourir chaque jour un shinobi. Pour peu qu'il soit en plus lâché en pente et avec un vent dans le dos, il avait toutes les chances d'arriver là où il voulait dans les délais qu'il désirait.

Et justement, ce qu'il voulait, c'était arriver en avance sur le lieu du rendez-vous. La demande était déjà étrange en elle-même, et bien qu'il avait choisi lui-même le lieu de la rencontre pour définir un terrain neutre, cela ne l'empêchait pas de faire le nécessaire pour assurer ses arrières. Surtout avec les temps qui couraient. En conséquence, lorsqu'il eu atteint la fameuse cabane incendiée où aurait dû s'écrire une page de l'Histoire pendant que d'autres affrontaient l'armée de Monwa à l'époque, il passa sa journée restante à s'approprier son environnement et à l'inspecter en se faisant discret. L'objectif était de s'assurer que personne d'indésiré ne l'attendait en lieu et place de celle qu'il subodorait être Ozuka, ou qu'un comité d'accueil n'avait été dressé pour le cueillir. Les mystérieux rendez-vous chaleureux, il avait déjà donné, la cabane en témoignait.

Finalement, plusieurs heures avant le jour J, il se dissimula non loin de la cabane. Du temps passa sans que rien de significatif ne se produise. Jusqu'à ce que celle qu'il supposa être Ozuka pénètre dans les décombres de ce qu'il restait d'un de bois et de pierres léchés par les flammes. Il commença par attendre, et l'observer de loin. La femme prenait le temps d'étudier les lieux, de les inspecter. Tout comme lui, elle était méfiante, ou tout du moins, elle assurait ses arrières : l'on ne vivait jamais très vieux sans faire démonstration de prudence dans la vie qu'ils menaient tous deux. Puis lorsqu'elle s'immobilisa finalement, et ne fit plus qu'attendre, il se décida à sortir de sa cachette.

Il apparut à l'entrée qu'il avait fait jadis, en défonçant une partie du mur avec une table, et tapa du dos du poing contre le poids pour se signaler. Immédiatement, Ozuka se tourna vers lui, et découvrit le Nara vêtu à la manière d'un éclaireur de l'armée. Il portait des vêtements à manches longues bleu nuit, le tout rehaussé par des pièces d'armure en cuir ou en acier pour protéger les zones les plus exposées. Plusieurs pochettes pendaient à sa ceinture, et une paire de tonfa reposait dans son dos, maintenu en place par des sangles dorsales. Toutefois, il ne portait pas la cagoule qui lui dissimulait habituellement le visage : pour une rencontre de la sorte, mieux valait se présenter à tête découverte.


« Bonjour Ozuka. Cela faisait longtemps. »
salua-t-il d'une voix neutre, incertain quant au ton adopter pour cette conversation.

Près de dix ans. Ce que le temps filait vite.


« Je suis ravie de voir que vous semblez vous porter plutôt bien dans l'ensemble. »
constata-t-il en s'appuyant de l'épaule contre le mur.

Même si sa posture semblait détendue, il y avait des détails dans sa position qui ne pouvaient pas échapper à l’œil d'un combattant expérimenté : les genoux légèrement fléchies, un pied en avant par rapport à l'autre, les épaules légèrement tirées en arrière, les oreilles aux aguets, Natsuki était prêt à réagir au quart de tour.


« Mais bon, j'imagine que vous n'avez pas sollicité cette entrevue avec moi juste pour échanger des banalités sur la dernière décennie passée. Non pas que je n'éprouve pas un certain plaisir à vous revoir après tout ce temps, compte tenu de l'affaire dont vous m'avez tiré, mais si vous êtes pressée, je ne m'offusquerai pas si vous allez directement aux faits. »


Il ajouta un sourire au tout, même si ce dernier tenait davantage de la politesse qu'autre chose. Tant qu'il ne savait pas pourquoi il était ici, il ne pouvait pas se montrer autrement que méfiant.
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Message(#) Sujet: Re: Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] EmptyLun 24 Oct 2016 - 13:52

-Oh…

Seul mot qui m’échappe en voyant l’homme qui me fait face, il n’a plus rien à voir avec mes souvenirs, ce n’est plus le jeune garçon d’il y a dix ans, oui, homme c’est le mot idéal pour le définir. Le corps fin et élancé, la même tignasse, pas de doute c’est bien lui mais plus vraiment non plus… Le visage un peu blafard avec de larges cernes, le temps ne semble pas vouloir l’épargner. Vieillit-on plus vite en tant que shinobi ? Je ne pense pas, même si l’on meurt plus tôt c’est indéniable.
Chose assez étrange en le voyant je suis parcourue d’une vague de soulagement et ce même si sa présence ne signifie pas forcément une bonne nouvelle. Il faut dire qu’il fait partis de ces premiers souvenirs que j’ai eu peu de temps après mon réveil, il me rappelle aussi que l’on peut changer, il est l’une des premières vies que j’ai sauvées et en le voyant je ne regrette rien de mes actes :

-Nara Natsuki ! C’est un plaisir de vous revoir ! Cela fait longtemps en effet, et qu’est-ce que vous avez changé, plus rien à voir avec le jeune genin que j’ai rencontré un soir de Feu à Konoha. Tu es quoi maintenant ? Chunin ? Jônin ?

En fait j’avais tout un tas de questions qui me venaient aux lèvres, cela faisait très longtemps que je n’avais pas eu affaire à un visage amical, ou du moins à ce qui s’en approche le plus. Le Kyomu ne compte pas, c’est une organisation, nous somme tout au mieux de bons collègues.
Mais le Nara avait raison, nous n’étions pas là pour échanger des ragots, de toute façon le lieu était en plein courant d’air et il n’y avait pas la tasse de thé et les petits gâteaux pour bien s’y prêter.

-Vous avez raison, une autre fois peut-être, non pas que je sois pressée, mais je ne veux pas abuser de votre temps que vous m’accordez si gracieusement.

Un échange de politesse qui me fait tout de même sourire, pour un rendez-vous informel j’ai l’impression de faire autant de manière que si je me présentais auprès d’un Kage. Mais avant d’expliquer ma situation je fouille dans mon sac à la recherche de ma petite bouteille de Sake et des deux verres qui l’accompagnent :

-Je sais qu’il est tôt, mais je vous ai promis un verre dans ma lettre, je n’ai que du Sake sur moi, l’aubergiste chez lequel j’ai dormi n’avait malheureusement pas de jus de fruit.

Acceptera-t-il le verre ? Lors de mon passage à Kaminari, les kumojins avaient montré une certaine réticence à en boire, avant de tout de même se laisser tenter, je sais que la méfiance est de mise, encore plus chez les shinobis de village, les intérêts qu’ils défendent sont souvent plus important que leur propre vie ce qui n’est pas le cas d’un ninja errant :

- Laissez-moi-vous expliquer la situation. J’ai rencontré il y a de cela six mois, une jeune Saibogu aux cheveux rouges qui m’a fait prendre conscience que le monde n’avait que trop changé et qu’il risquait de mettre en péril certaines choses auxquelles je tenais énormément. Je me suis rappelée d’une promesse que j’avais alors faite à Onpu et par conséquence au village de la feuille, celle de lui rendre le service qu’il m’avait rendu. J’aimerais donc vous montrer ma bonne foi en faisant honneur à cette promesse pour que le village puisse par la suite éventuellement protéger ce qui me tient à cœur en échange d’autres services de ma part.

La demande est osée, mais je n’ai rien à perdre, je dois absolument protéger Yukishiro de tous les dangers qui me menacent et en particulier si en m’attaquant à Kira, je me mets tout un village à dos :

-Je ne sais pas si vous avez véritablement les moyens de me répondre, mais peut-être pouvez-vous m’aider ?

Je place en ce rendez-vous beaucoup d’attentes, peut-être trop, au moins aurais-je revu un visage familier, ce n’est pas un mal non plus

hrp:
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] EmptyMer 26 Oct 2016 - 22:26

Ozuka lui présenta un sourire heureux de le voir. Il restait à déterminer si c'était pleinement sincère, ou juste d'apparat, mais cela plaça au moins le ton de la discussion dans la légèreté. A sa manière, Natsuki appréciait plutôt la femme qui lui faisait face, même s'il ignorait réellement pour quelles raisons. Était-ce pour le souvenir de cette nuit dans les rues embrasées de Konoha où ils avaient combattu ensemble, pour ce qu'elle avait fait pour lui, ou simplement pour son aspect physique d'ordre général ? Il ne savait pas, mais ce quelque chose qu'il croyait percevoir chez elle l'empêchait de la considérer avec toute la méfiance de circonstance qui s'imposait. Une erreur plutôt grave, en soit.

« Ce que je suis maintenant ? »
répéta-t-il avec un sourire espiègle. « J'ai été promu Second du Hokage au printemps dernier. »

La phrase se suffisait à elle seule. Il se donnait un peu plus d'importance que ce que nécessitait le fait qu'il se promène seul loin de son Village pour répondre à une invitation mystérieuse, mais il avait suffisamment assuré ses arrières et prit ses précautions pour se permettre quelques libertés.

Sans quitter sa position du mur, il secoua brièvement la main pour refuser l'offre d'une coupelle de saké qui lui proposa Ozuka.


« N'y voyez pas là une offense, mais je vais passer mon tour pour le verre. Je mentirai en prétendant qu'il n'y a pas dans mon refus une certaine méfiance de ma part, mais elle ne se place qu'en deuxième position. En première raison se trouve Nikkou : il m'a définitivement convaincu de ne pas toucher à l'alcool, sous quelque forme qu'il soit. Oh, et puisque je parle de lui. Si cela a une quelconque importance pour vous dix ans après, j'ai bien fait la commission de l'origami que vous m'aviez demandé de lui transmettre. J'ai vu dans ses yeux une lueur que je ne pensais pas y trouver quand il l'a eu entre les doigts, mais je me suis abstenu de poser des questions. »


Il haussa les épaules. Il ne savait pas vraiment ce qu'il y avait entre les deux, et cela ne le regardant pas, il n'avait pas particulièrement creusé.


« Cela mit à part, nous discuterons du bon vieux temps dans un endroit qui s'y prête davantage. Sachez toutefois que j'apprécierai grandement pouvoir prendre ce verre avec vous, à l'occasion. »


Les mondanités étaient passées, et Ozuka s'attela à lui expliquer les raisons de sa présence ici. Natsuki l'écouta avec une grande attention, mémorisant ce qu'elle lui disait pour essayer de faire des liens avec les affaires du passé qu'il pensait lui être liées. Pensif, il resta silencieux après que son interlocutrice se soit tu, et médita sur ses paroles.


« Pour ce qui est d'avoir des réponses, j'ai toute l'autorité nécessaire pour vous les donner au nom de Konoha. Mais vous êtes dans le juste sur un point : je n'ai pas les moyens de vous répondre, tout simplement parce qu'il n'y a ni demande ni question clair dans vos explications. Alors si nous voulons savoir si je suis en mesure de vous aider ou non, il va falloir éclaircir quelques passages. »


Son ton avait légèrement changé, indiquant qu'il était passé aux négociations. Aussi content qu'il était de retrouver Ozuka, cela ne l'empêchait pas de se montrer extrêmement prudent lorsqu'il s'agissait de s'engager dans quelque chose : il n'était pas seulement question de discuter de la pluie et du beau temps, pas plus que le sujet les concernait eux deux uniquement.


« Si vous commenciez, par exemple, par me définir ce que vous entendez exactement par '' nous montrer votre bonne foi en faisant honneur à cette promesse ''. Ensuite, ce que vous voulez que le Village de la Feuille protège, et contre quoi. Je pense que ce serait un bon début. »


Natsuki préférait savoir dans quoi il mettait les pieds.
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Message(#) Sujet: Re: Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] EmptyDim 30 Oct 2016 - 11:38

-Second du Hokage ?! Répétais-je en un murmure comme si je n’avais pas véritablement compris ce qu’il venait de me dire.
 
Les choses avaient bougé à une vitesse affolante en réalité, plus que tout ce que j’aurais pu imaginer. En cette simple phrase prononcée avec une légèreté déconcertante je prends toute l’ampleur de ce qui a pu disparaitre en mon absence. Toutes ces connaissances que j’ai pu avoir ? Disparues, mortes, fuyant le monde shinobi. Que suis-je alors ? Un revenant venu hanter un monde qu’il ne connait même pas ? Un fossile parmi les fossiles ? Un anachronisme vivant ?
Pourtant il y a quelques mois j’avais l’impression que rien n’avait changé. Que les mêmes rouages faisaient tourner de manière toujours aussi bancale ce monde, dans un même et éternel cycle de mort.
La suite de ce qu’il me raconte n’améliore en rien ce grand sentiment de vide qui m’envahit, sans s’en rendre compte chaque mot qu’il prononce est un coup de marteau supplémentaire qui vient achever la crucifixion de mon rêve sur l’autel de la réalité.
Ma gorge se noue, les larmes me montent aux yeux, je n’entends presque plus ce qu’il me dit, et c’est à peine si je comprends le peu de mots que je perçois. Nikkou, Alcool, Origami, lueur, questions…. Il m’en reste tant des questions, tant dont je n’aurais peut-être pas la réponse.
Je tente tant bien que mal de paraître stoïque, de lui faire croire que j’écoute jusqu’au bout tout ce qu’il me dit. Je sais que cette rencontre est importante, je mesure toute la chance que j’ai qu’il soit là pour négocier avec moi, je sais qu’il est l’une des rares chances pour Yukishiro de connaitre ce que je n’ai jamais connu, mais le Nara m’a déjà perdu.
 
Une fois qu’il a fini je reste un temps sans rien dire, puis d’un geste maladroit je ramasse la bouteille de Sake, manquant de la renverser, je la rebouche d’une main tremblante, je ne récupère même pas mon verre que je laisse là où je l’ai précédemment posé.
Je me redresse calmement, visage tourné vers le sol pour cacher ces larmes qui coulent à grosses gouttes sur mon visage, et d’un pas chancelant je sors de la cabane abandonnée pour me diriger vers les falaises. Je ne fais même pas attention savoir s’il me suit, cela n’a plus vraiment d’importance de toute manière.
Je m’assois en tailleur, face à la mer, à trente centimètre du bord de la falaise, surplombant le vide et l’étendue gris-verte qui me fait face. J’entends quelques pas feutrés dans l’herbe à côté de moi, serait-il resté ? Sans me retourner je dis alors :
 
-Je fais une bien piètre Kunoïchi, et pire Hakushi encore. Mon clan est réputé pour son contrôle des émotions, mais je crois que je n’ai jamais vraiment hérité de ce don.
 
Un léger sourire apparait sur mon visage, les larmes coulant toujours sur mes joues, venant se loger à la commissure de mes lèvres et apportant ce petit goût de sel tiède dans la bouche :
 
-On raconte que certains moines du temple Maskine de Ta no Kuni, vénèrent les larmes. Ils disent que chacune est une bénédiction de Bouddha, et que chaque goutte de pluie est en réalité une larme de joie qu’il verse pour tout être vivant peuplant la terre. Vous croyez que je serais une sainte à leurs yeux ?

 
Je laisse éclater un grand rire, avant de sécher d’un geste rapide de la manche mes joues rosies :
 
-Excusez-moi, un peu trop sensible peut-être. Le passé nous rattrape plus vite qu’on ne le voudrait. Je vais tâcher de mieux me comporter désormais. Pour ma bonne fois, je vais m’en référer à ce que j’avais dit à Onpu à l’époque : Je suis une shinobi errante, Nukenin, appelez-moi comme vous voulez, je n’ai pas de patrie, pas d’allégeance, pas de parole, j’ai autant de valeur qu’un pion sur un échiquier, personne ne tient véritablement à moi, et il n’existe pas grand-chose auxquelles je tiens plus qu’à ma propre vie. Employez moi là où vous n’osez envoyer vos, hommes, sacrifiez-moi si cela vous chante, on me capture ? On me torture ? Je parle ? Reniez-moi ! Ceci est ce que je vous offre, et j’accepterais ce que bon vous semble pour prouver ma bonne foi.

 
Fini les larmes, fini la tristesse, bien qu’encore présente dans un coin de mon esprit, j’ai repris le dessus, car j’ai une raison de ne pas me laisser abattre :
 
-Ce que je veux que vous protégiez en échange ? Hum, j’ai un élève, orphelin de son père, il ne l’a jamais connu, et sa mère n’est plus en état de le protéger des dangers de ce monde. Je me suis promis de tout faire pour qu’il s’en sorte. Je vous ai dit qu’il n’y a que peu de choses auxquelles je tiens plus que ma vie. En fait il n’en existe qu’une seule, c’est lui. Il ne court aucun danger réel, personne ne lui veut de mal, mais que ce soit sa mère incapable de faire quoi que ce soit, ou moi, la shinobi errante qui met perpétuellement sa vie en danger, il n’a pas de véritable protection. Je sais que Konoha pourrait lui offrir ce dont il a besoin et puis j’ai fini de lui apprendre ce que je pouvais, il ne lui reste plus que la pratique et apprendre ce qu’est un équipe et il sera un shinobi accompli. Reconnaissez-le en tant que shinobi de la feuille ou en tant que simple civil au sein de vos murs, mais par pitié protégez-le…
 
Je me redresse, et me retourne pour lui faire face, les mains liés contre la poitrine, attendant, fébrile, sa réponse.
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Message(#) Sujet: Re: Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] EmptyMar 1 Nov 2016 - 20:47

Sans qu'il ne parvienne vraiment à comprendre pourquoi, Ozuka se montra ébranlée à mesure qu'il parlait. Et même s'il ne remarqua pas tout de suite les premières fissures sur le masque de son interlocutrice qui s'efforçait de garder contenance, il était au moins sûr que ce n'était pas l'allusion à Nikkou qui avait déclenché cette réaction.

« Ozuka ? »
risqua-t-il en arquant un sourcil.

Dans une pareille situation, le changement soudain de la nukenin dans son comportement l'aurait alerté de quelque chose. Un piège, un leurre, une illusion, peu importe. Mais son sixième sens demeurait curieusement silencieux, alors qu'Ozuka le dépassa sans vraiment le voir, et s'approcha du bord de la falaise. L'espace d'un instant, il se demanda à quoi elle pensait, et craignant que c'était à la même chose que lui compte tenu de son état et de la direction qu'elle prenait, il fléchit les genoux, prêt à bondir vers l'avant. Fort heureusement, elle s'arrêta un pas avant le précipice, et s'installa à même le sol.


« Je ne sais pas Ozuka. »
répondit-il en haussant les épaules. « Probablement pas au yeux de leur Patriarche en tout cas. Lui ne vénérait que l'argent qu'il touchait en vendant ses moines aux Villages Shinobi pour des missions suicides. J'ai toujours eu du mal avec les religions qui n'incitent pas uniquement les gens à devenir des hommes et des femmes meilleurs. »

Il savait qu'elle n'attendait pas vraiment de réponse de sa part, que c'était tout au mieux rhétorique, si ce n'était pas juste pour l'inviter à y réfléchir par lui-même. Néanmoins, cela ne l'empêchait pas de donner son avis.


« Ce que je crois par contre, c'est que cela ne sert à rien d'être un ninja, si nous ne sommes pas d'abord humains. Faire son travail, aussi horrible qu'il soit, c'est une chose. Troquer son cœur contre un pavé de glace et ne plus rien éprouver dans ce que l'on fait, s'en est une autre. »


Avoir mal, cela faisait aussi partie de la vie. C'était même souvent la dernière chose qui vous rappelait que vous l'étiez, en vie. Et dans la suite de ce qu'il entendit, il pu comprendre que la douleur n'était pas encore la seule chose qui la maintenait vivante : il y avait autre chose derrière. Ou plutôt, quelqu'un d'autre.


« Alors je vais déjà vous éviter la tirade classique du '' vous valez mieux que cela '' et tout ce qui s'en suit, essentiellement parce que je n'en sais plus sur vous que ce j'ai pu voir lors de l'Embrasement Vert. Ce n'est pas grand chose, mais cela compte pour moi : c'est pour cette raison que je suis encore là aujourd'hui. Ensuite, si vous n'aviez pas de parole, c'est vous qui ne seriez pas ici, même si ce serait pour d'autres raisons. Mais soit, admettons qu'il en soit ainsi pour les bases du partenariat que vous souhaitez poser. »


Admettons, et supposons.


« Supposons que je sois d'accord, et que j'accepte de m'occuper de votre élève. Après tout ce que vous m'avez dit, et démontré à quel point vous teniez à lui, expliquez-moi donc maintenant ce qui vous fait penser que je ne vais pas l'utiliser comme moyen de pression psychologique sur vous, afin de vous forcer à exécuter toute sorte de tâches périlleuses et laborieuses, et que je ne me débarrasserai pas de lui ensuite une fois qu'il n'y aura plus rien à tirer de vous. Ou plutôt, pourquoi pensez-vous que Konoha ne va pas le faire, contrairement à un autre Village ? Après tout, c'est vous qui avez contracté une dette initiale envers Onpu, et non l'inverse. »


En réalité, c'était Konoha qui lui était redevable en premier lieu, pour sa participation avec les défenseurs locaux contre l'envahisseur, même si les raisons de sa présence dans le Village à ce moment-là étaient encore troubles.


« N'y voyez pas là une menace, Ozuka, ni un projet. »
expliqua Natsuki d'une voix calme en s'asseyant à un mètre d'elle. « Simplement, si je suis arrivé où j'en suis aujourd'hui, ce n'est pas parce que je me suis intéressé à comment tournait le monde, mais plutôt comment fonctionnaient les gens. Relevez donc ici juste une curiosité personnelle sur le cheminement de votre réflexion. Parce qu'entre nous, le confier à un Village Shinobi n'est pas ce que j’appellerai le mettre en sécurité, surtout si c'est pour l'intégrer aux forces militaires. Car au cas où le détail vous aurait échappé, nous n'avons pas une espérance de vie très longue dans la profession, et bien que nous ayons tiré acte de l'Embrasement Vert, les Villages sont des cibles de choix lorsque quelqu'un a envie de marquer le coup. Je ne vous citerai pas Kiri, rasé par les Furyou, ou le bilan des victimes civils et ninja le soir de notre rencontre, sans même parler des guerres dont nous sommes malgré nous souvent les principaux acteurs. Si vous lui avez apprit à se défendre un minimum, ne pensez-vous pas qu'il s'en sortirait mieux dans un village tranquille comme garçon de ferme ou bûcheron ? »

Konoha était à ce jour une véritable forteresse imprenable grâce au système de sécurité installé dans le Pays entier, mais cela n'ôtait pas le taux très important de mortalité des soldats.


« Il a beaucoup de chance en tout cas, d'avoir quelqu'un qui l'aime comme vous au point d'être prête à se vendre comme vous le faites pour sa sécurité. Il y en a bien peu en ce bas monde qui ferait cela pour quelqu'un, si ce n'est un amant pour son amour, ou une mère pour son fils. »


L'air marin chargé de sel brûla les poumons de Natsuki lorsqu'il inspira, comme si cela pouvait l'aider à réfléchir.


« La situation est compliquée en ce moment pour nous, à Konoha. Vous n'êtes pas sans savoir que Suna nous a déclaré la guerre, et qu'avec le jeu des intrigues et des alliances secrètes qui se tissent en arrière scène, j'ai toute les raisons de me montrer particulièrement prudent pour ce qui est de faire entrer un étranger à Konoha. Encore plus si cela l'amène à se voir confier un poste militaire. Aussi, avant de m'engager dans quoi que ce soit, j'aimerai rencontrer votre élève, Ozuka. »


Natsuki se leva, comme si c'était l'évidence que son interlocutrice allait accepter, et le conduire à lui.


« Cela vaut ce que cela vaut, mais les suspicions de soldat mises à part, j'éprouve un grand respect pour vous en tant qu'homme. Le fait que vous m'ayez sauvé entre sûrement en ligne de compte, mais pas que. Nikkou est ce qu'il est, mais pour ce que j'ai vu de lui et entendu lorsqu'il m'a parlé de vous, il m'a décrit une femme avec plus de valeur que le tableau que vous m'avez dépeint vous-même. Peut-être que cela date, peut-être que c'est vous qui êtes au plus proche de la réalité, mais je vous laisse le bénéfice du doute. »
avoua-t-il.

Il lui tendit une main pour l'aider à se lever.


« Le cas échéant, je n'aurai pas considéré pas votre proposition autrement que comme une vaste blague. Car honnêtement, vous accepteriez que quelqu'un vous servant le même discours que le vôtre travaille pour vous ? »
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Message(#) Sujet: Re: Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] EmptyDim 6 Nov 2016 - 9:11

Les mots du Nara me font sourire, il a beau être devenu ce qu’il est maintenant il semble toujours emprunt à une certaine maladresse, et malgré son poste, garde une certaine simplicité. Pas forcément dans ses mots, mais aussi sa gestuelle, le ton de sa voix et son regard. Ainsi bien que mettant en garde de ce que j’encours de par ma requête, il garde une bienveillance à mon égard qui me surprends.
Pourquoi tant d’empathie envers moi ? Pour cette décision que j’ai prise il y a dix ans ? Elle n’en vaut pas autant, surtout qu’il m’avait rendu l’ascenseur en me protégeant comme il le pouvait une fois les combats terminés. Sa relation avec Nikkou peut-être ? Elle semble bien plus complexe qu’il ne veut le laisser paraitre, du moins c’est ce que je pense, peut-être en parlerons-nous plus tard.
Je dois encore avoir les yeux rouges, et les paupières irritées, de ces larmes qui me sont venues quelques instants auparavant. Je tente de garder mes yeux fixés sur le siens, contenant cette irrépressible envie de me cacher pour fuir ce moment de gêne :
 
-Ce respect que vous me portez m’honore, mais je ne pense pas en mériter autant. Nikkou ne connaissait pas tout d’Ozuka, celle qu’il a connu avant que je ne perde la mémoire n’était pas celle qu’elle prétendait être, et ce malgré que ses sentiments à elle ne soit sincères.
 
Cette double vie menée ne devait pas m’apporter tant de joie, pour que jeu été dépressive à cette époque ne m’étonne pas, mais mes souvenirs ne sont pas assez intacts pour que j’en ai le cœur net :
 
-Vous ne devriez pas m’accorder autant de crédit qu’il m’en donnait, cela pourrait vous mener à la faute, mais je crois que vous le savez pertinemment alors je repasserais pour la leçon du parfait shinobi.
 
Peut-être que ma réflexion est déplacée, mais je profite de cet entretien informel pour me permettre cette petite remarque taquine. Je n’aurais peut-être pas deux fois l’occasion de discuter ainsi avec le second du Hokage, alors autant en profiter :
 
-J’ai parfaitement conscience de ce que je demande, je sais que cet enfant sera un moyen de pression que vous pourrez éventuellement utiliser, mais il est également nécessaire pour vous. Que se passerait-il si je venais à vous trahir ? Et si je me mettais à divulguer des informations sensibles sur le village, comment feriez-vous pour maintenir ma langue ? Vos shinobis ont leur allégeance pour leur village, mais moi je ne l’ai pas, il me faut une raison pour me battre pour vous et le fait que vous gardiez cet enfant est un moteur suffisant. Je sais que vous n’abuserez pas de votre position, Konoha n’a jamais été un village versé dans la déraison, il n’aime pas la violence outre mesure, à moins que cela n’ait changé. Vous êtes plus pacifique par nature que vous ne le laissez croire, et c’est pour ça que je me tourne vers vous.
 
Je sors de ma poche un papier, que je prends entre le pouce et l’index, le montrant de manière ostentatoire à mon interlocuteur :
 

-Et puis nous avons plus de point communs que vous ne l’imaginez, la feuille de papier descend de l’arbre aussi.
 
L’image me fait sourire, bien que partiellement vraie, le papier est une transformation de de l’homme, il a perdu son côté brut, il n’est plus le naturel même qu’il était sous forme d’arbre. C’est bien souvent ce que me reproche Yukishiro, je ne suis pas la vie, je suis la mort de la nature de la main de l’homme :
 
-Pourquoi un village shinobi plus que la vie paisible de paysan ? Je crois que c’est parce que nous ne vivons pas dans le même monde, le Yukan n’est pas l’endroit le plus paisible au monde, l’absence de coordination entre les villages, les dissensions entre pays, font que en dehors d’un village la vie ne semble tenir que du bon vouloir du destin. Combien de familles brisées par la guerre ais-je vu ? Combien d’enfant agonisant sous le joug de la famine ais-je du nourrir de mon repas du jour ? Il y en a tant d’autres que je pourrais vous citer et dont j’ai croisé le destin malheureux. Le meilleur moyen de vivre est encore d’être sous la protection d’un village. Vous connaissez le prix à payer mais vous n’avez pas le poids de la crainte de ce que sera le lendemain.
 
C’est aussi une privation de liberté à laquelle je tiens trop. Même si en m’engageant dans cet échange auprès de Konoha je garde toujours une marge de manœuvre bien plus importante que n’importe quel shinobi au bandeau fermement accroché sur le front :
 

-Vous pourrez le rencontrer. Il est actuellement en voyage initiatique, il n’est donc pas présent ici, mais donnez-moi un rendez-vous, et il y sera, peut-être que moi aussi mais je ne vous garantis rien. J’ai un devoir qui m’appelle  à Kaze no Kuni, peut-être même que cela arrangera les affaires de Konoha.
 
Je ne veux pas en donner plus pour le moment, sauf si Natsuki l’exige, ce que je comprendrais aussi, pourquoi donnerait-il confiance à quelqu’un qui se rends à Kaze, ennemi de Konoha ? Peut-être ai-je parlé trop vite en fait…
 
-Vous savez des commanditaires tordus qui se satisfont de critères encore pires que les miens, j’en ai croisé un paquet, alors ma présentation me parait on ne peut plus normale. Désolé, mais j’ai parfois l’impression qu’il existe un fossé entre ce que je vis et vous, j’espère ne pas vous offenser.
 
De l'excuse verbale j'associais une légère courbette, dont l'inclinaison correspondait au rang qu'occupait le Nara. L'ambivalence de mes actions en terme de politesse peut paraitre étrange mais en réalité je ne sais pas vraiment sur quel pied danser avec Natsuki. Dois-je le voir comme une relation non hostile ? Un officiel ? tout cela me perturbe, surtout que je n'ai jamais été versée dans le protocolaire et j'espère qu'il me pardonnera ces écarts...
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Message(#) Sujet: Re: Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] EmptyDim 6 Nov 2016 - 23:12

Natsuki afficha un sourire en coin, lequel n'avait pourtant pas vraiment de lien de parenté avec l'humour.

« Vous avez peut-être perdu la mémoire, mais je vois là que vous n'avez oublié ni comment réfléchir, ni comment le monde shinobi fonctionne. Je vous fais envisager la moitié d'une implication,et vous avez déjà en tête tout ce dont il en découle réellement. Quelque part, je suis donc ravi que nous ayons tous les deux pleinement conscience de ce dans quoi vous mettez les pieds : il n'y aura ainsi pas de mauvaise surprise. Sauf si vous m'avez menti à propos de votre élève. Mais cela, je serai très vite fixé, car vous imaginez bien que je prendrai les précautions nécessaires. »


Il ne jugea pas utile de préciser lesquelles, l'imaginaire étant un outil suffisamment efficace. Même si Miko savait très bien aller au-delà.


« Je vois. »
répondit Natsuki en croisant les bras sous son buste lorsqu'Ozuka lui expliqua les raisons de son choix. « J'imagine que je dois comprendre par là que vous tenez absolument à éviter cela à votre élève – quel est son nom d'ailleurs ? - , mais que pour vous, vous préférez amplement la misère et vous fier au destin pour ce qui est de survivre en vagabondant sur les routes. Soit cela, soit vous êtes tenu par d'autres engagements ailleurs. Car au vu du tableau que vous m'avez dressé, je doute que ce soit pour jouer les altruistes en nourrissant les orphelins de guerre. Que quoi, vous en seriez capable. Avec l'origami des Hakushi, il y a peut-être de quoi apporter un peu de soleil dans leur cœur. J'ai moi-même eu l'occasion d'en distraire quelques uns avec des spectacles d'ombres chinoises. Vous me faites une petite démonstration avec votre feuille ? Un cerf par exemple. »

Natsuki aimait bien les cerfs, sans doute parce qu'il avait grandit avec, avant de devenir malade. Maintenant, les animaux ne l'aimaient plus vraiment, à part les oiseaux. Cela mis à part, Ozuka répondit d'elle-même à la question en annonçant devoir se diriger vers le Pays du Sable, pour une raison quelconque. Mais compte tenu de sa façon d'agir, il doutait que ce soit pour un motif personnel. Surtout après avoir précisé que cela pourrait jouer en faveur de Konoha.


« J'imagine que vous n'êtes pas dans le faux. En fonction de la qualité du travail exigée, deux commanditaires n'auront pas le même regard sur ceux qu'ils emploient, ni les mêmes critères. Bien, admettons, en guise de votre bonne foi toujours, que je vous demande gentillement de m'en dire un peu plus long sur votre séjour prévu à Kaze. Sans menace, sans moyen de pression, et sans possibilité de vérifier vos dires – dans l'immédiat tout du moins. Que me répondriez-vous, en sachant qu'à priori je n'ai pas de raison qu'il vous arrive du mal en tant '' qu'associé '', bien au contraire. »


Natsuki retira sa main, Ozuka ne semblant pas décidée à se lever, et reprit sa position bras croisés.


« En remerciement, j'accepterai de vous suivre aveuglément. J'ignore où vous allez m'amener, mais je veux bien prendre le risque, car je veux rencontrer votre élève aujourd'hui. Ou demain, s'il est trop loin. Je vous avouerai porter assez peu d'intérêt à son pèlerinage. Ayant moi-même mon lot de responsabilités à assurer, je ne peux me permettre de voyager sans raison à tout bout de champs. Alors puisque je suis dehors maintenant, autant boucler l'affaire, qu'en pensez-vous ? »


Natsuki devait œuvrer avec un peu trop d'inconnus à son goût dans cette affaire, aussi préférait-il mener le jeu pour garder un semblant de contrôle sur la situation. Toute initiative qu'il prenait était un risque en moins auquel il s'exposait. Mais bon, il y en avait tellement qu'un de plus ou de moins...


« Mais si vous préférez, vous pouvez m'apporter votre élève dans cinq jours, aux portes de Konoha. Dans un cas comme dans l'autre, j'insiste pour que vous soyez présente. Et cette clause n'est pas négociable. »


Le ton de sa précision indiquait que si Ozuka avait le choix entre deux, il ne saurait souffrir d'un refus.
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Message(#) Sujet: Re: Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] EmptyLun 14 Nov 2016 - 8:05

Faisant face au Nara, sa réponse me fit sourire, c’est qu’il a le don j’ai l’impression depuis le début, me faire passer des larmes au rire en un instant il a presque effacé ce petit moment de flottement de tout à l’heure :

-Ne vous inquiétez pas j’ai suffisamment donné dans les mauvaises surprise, je vous en promets aucune, par contre je ne vous garantis rien pour ce qui est des simples surprises. Dis-je d’un air de malice, avec ce même petit sourire en coin. Son nom est Yukishiro, il a presque dix ans désormais, vous verrez il est un peu timide, mais il n’est pas méchant.

Il est vrai que ce n’est pas forcément un plaisir que de vivre dans le monde extérieur, mais en plus d’avoir mes propres raisons, ou démons appellez cela comme il vous plait, je ne pourrais pas me faire à la vie de village, elle ne fut jamais pour moi d’ailleurs :

-C’est vrai que les origamis peuvent réchauffer le cœur, mais ils ne remplacent pas un bon plat chaud l’hiver ou bien les mots tendres d’une mère.


Je tends la main vers Natsuki, laissant à plat sur ma paume la feuille de papier blanc. Celle-ci se déchire en deux, donnant deux parties strictement égales, puis en quelques instants chacune se replie sur elle-même, d’abord cela ne ressemble pas à grand-chose, puis les traits s’affinent et finalement dans un dernier pli, les deux origamis sont faits, oui j’en ai bien bien fait deux, mais l’explication arrive :

-Et voilà, j’en ai fait deux, bien que petit, si vous les approchez suffisamment le papier va réagir se souvenir qu’il n’était autrefois qu’un et…

J’approche les deux origamis et ceux viennent alors s’entrelacer pour ne former plus qu’un et unique cerf à la ramure bien plus imposante que les deux premiers, plus déatillé également :

-Pour le défaire tirer sur chacun des bois, et vous obtiendrez les deux petits cerfs, offrez l’autre à quelqu’un auquel vous tenez, un ami d’enfance, l’élu de votre cœur, un compagnon d’arme, une fois ensemble cet origami vous rappellera à quel point l’on est mieux à deux.

Je lui tends le cerf réunifié, avant de continuer de lui répondre d’un air presque distant :

-Pourquoi Kaze ? J’ai croisé un Kage déchu il y a quelques temps, le genre traqué mais qui ne se cache pas tant. Je venais de me réveiller d’une absence longue de dix ans, je ne connaissais plus personne et j’avais besoin d’appui, de relations. Le sachant en besoin d’aide, je lui ai proposé mes services contre une dette dont il devrait s’acquitter d’ici quelques temps. C’est ainsi que j’en suis arrivée à devoir chasser un certains Kawaguchi kira dans le désert immaculé de Kaze.
D’ailleurs mon commanditaire m’avait annoncé qu’il comptait s’attaquer au pays du feu dans les semaines à venir, je n’ai aucune nouvelle de lui, mais je tenais à vous prévenir, en guise de ma bonne foi, j’aimerais vous donner plus d’information, mais il a été assez avare en détail lors de notre rencontre


Je reprends cependant rapidement un air un peu plus sérieux en disant cette phrase. C’est vrai que le Yamada ne m’en vais pas dit beaucoup plus, craignant d’être trahit et il avait eu raison, vu que je ne m’en privais pas en cet instant. Ce double jeu me vaudra peut-être un retour de bâton, mais je ne peux malheureusement pas plaire à toutes les injonctions qu’impose ma position :

-Je comprends vos impératifs, bien que je n’aie jamais réellement eu la chance ou le désagrément d’avoir les mêmes responsabilités que les vôtres. Bien j’accepte vos conditions, j’avais prévu une telle éventualité, alors j’ai prévenu Yukishiro pour qu’il reste dans le pays durant notre entrevue, il est actuellement dans des thermes non loin de Chikagai, si nous partons maintenant et avec un pas rapide, nous pourrons y être avant la tombée de la nuit.

Veuillez entendre par pas rapide, la vitesse de déplacement moyenne d’un shinobi, bien que je ne me sois jamais réellement intéressée à celle-ci et puis avec le vent dans le dos, et la pente en notre faveur nous sommes quasiment sûrs d’arriver à destination dans les temps désirés :

-Je vous offre la nuit si cela rentre dans votre programme de ministre, c’est une manière de compenser le fait que je n’ai pu vous offrir le verre promis.


Me reculant ainsi du bord de la falaise je commençais à me diriger vers la forêt qui bordait celle-ci, le voyage allait nous prendre la journée, autant ne pas trainer ici plus longtemps…


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Message(#) Sujet: Re: Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] EmptyMer 16 Nov 2016 - 17:03

Ce qui toucha le plus Natsuki, même s'il n'en laissa rien transparaître, ce ne fut pas tant les deux cerfs qu'Ozuka réalisa pour lui, ni même leur signification lorsqu'ils se liaient entre eux, mais le visage qui lui apparut devant les yeux quand elle évoqua de le partager avec quelqu'un, pour se rappeler que souvent, l'on était mieux à deux. Était-ce vrai ? Il avait l'impression de s'être fait jeté deux ans plus tôt, laissé seulement avec une lettre lui disant qu'elle était toujours là. Le pourquoi, il l'ignorait. S'il comptait toujours pour elle, il n'en savait rien. S'il y avait un intérêt à s'accrocher à ces souvenirs aujourd'hui malgré la douleur que cela lui causait, il n'avait pas la réponse. S'il regrettait tous ces moments passés avec elle, certainement pas. Et si c'était à refaire, il le referait. Sans la moindre once d'hésitation.

« Merci. »
dit-il simplement, alors qu'il n'y avait rien de plus à dire.

Ozuka pensait-elle à cela aussi, quand elle avait remit la demi-grue à Nikkou ? Difficile de dire que cela avait vraiment bien marché, ou si les souvenirs véhiculés à travers ce support lui suffisait. Pour ce qu'elle lui en avait dit, il avait du mal à déterminer la réponse. Mais le sujet n'était pas là, surtout quand son interlocutrice mentionnait un Kage de Suna. Elle restait assez évasive, mais ses informations n'étant toutes plus très fraîches, ce n'était pas difficile de faire des regroupements.


« J'imagine que vous parlez de Kioshi Yamada. Il a prit de l'avance dans ses plans dans ce cas. Ce brave soldat qui a prit en otage deux villes du Pays du Feu et menacé d'exécuter toute sa population civile si le Daimyo n'accédait pas à sa demande. J'ai toujours admiré le courage des terroristes qui s'en prennent au plus faible échelon de ce qu'un pays protège pour faire valoir ses revendications. La fin justifie les moyens dirons-nous. »


Le regard que porta Natsuki à Ozuka en disant cela marquait autant son dégoût face à cette pratique que l'avertissement muet de ne pas avoir l'idée de s'y prendre de la sorte. Enfin, plutôt ceux avec qui elle pourrait encore être en contact à l'avenir : il la doutait capable de se réduire à cela, surtout si Konoha gardait Yukishiro derrière ses murs. Quant à suggérer qu'elle était complice dans tout cela quelque part, il ne s'y risqua même pas, tant l'idée était ridicule.


« Bien, en route du coup ? Je vous suis. »


Ozuka lui avait annoncé le trajet, et même proposé de lui payer la nuit à proximité de Chikagai en compensation. Quelle prévenance. Ne sachant trop quoi répondre, il décida qu'il avisera le moment venu : la finalité de cette soirée était encore trop vague. Il se contenta donc simplement de jeter un regard derrière lui tandis qu'Ozuka s'éloigna au pas de course. Son ombre hocha imperceptiblement la tête à la question muette qui lui était adressée, puis il se mit en route à son tour, et rattrapa la Nukenin sans effort.


« Si vous me parliez un peu de Yukishiro pendant le trajet ? Comment vous l'avez rencontré par exemple. De ce que j'en ai comprit, vous êtes du genre à avoir la bougeotte, et vous ne tenez pas en place très longtemps. Les nomades s'attachent rarement aux gens, surtout en période de guerre, car ils savent que les individus qu'ils rencontrent ne recroiseront probablement jamais leur route. Les liens deviennent seulement des fardeaux, n'est-ce pas ? Du coup je suis curieux de savoir dans quelles circonstances vous vous êtes intéressée à l'histoire de votre élève, et pourquoi vous avez décidé de le prendre sous votre aile. Après tout, ce ne sont pas les enfants dans la misère qui manquent dans ce monde. Il doit donc bien y avoir une raison de pourquoi celui-ci, et pas un autre. Qu'a-t-il de spécial pour que vous désiriez le protéger plus que votre propre vie ? »


Le paysage défilait à vive allure autour d'eux, mais cela ne l'empêchait pas de parler. Surtout quand ses questions n'étaient qu'anodines en apparence.
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Message(#) Sujet: Re: Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] EmptyMer 23 Nov 2016 - 21:09

Les arbres filaient à vive allure, déjà loin la côte, loin l’air marin et ses doux embruns qui vous réveillent les narines. La terre, profonde et viscérale, celle qui donne la vie et qui la fait fleurir en mille et une formes.
Le chemin qui mène aux sources chaude n’est en soit pas compliqué, après quelques heures à travers bois, nous rejoindrons la TR 1, route principale qui dessert les grandes villes du pays. C’est la route de choix pour tous les commerçant en tous genre, et qui est devenu relativement un peu plus sûre avec le rayonnement culturel du pays du feu et la fin d’un groupuscule Nukenin dont j’ignorais jusqu’à l’existence avant de Milly ne m’en parle : le Shoraïzen :

-Yukishiro ?

La voix du Nara me tire de mes pensées, mais ses questions attirèrent cependant rapidement mon attention. Dois-je lui dire ? S’en rendra-t-il compte de lui-même ? Il y a de forte chance que oui, mais j’ose imaginer qu’il aura la délicatesse de ne pas me le faire remarquer de suite. Pour peu qu’il n’ait pas déjà compris et que c’est pour ça qu’il me pose la question :

-Sa mère m’a beaucoup touchée, seule, voulant s’en sortir coûte que coûte, refusant l’autorité établie, je me suis rapidement identifiée à elle, et c’est vrai que l’humain derrière le masque de shinobi a pris le dessus. Une faiblesse que je ne regrette pas, j’ai découvert une part de moi-même que je n’imaginais même pas posséder. J’ai certainement été maladroite avec cet élève, mais j’ai fait de mon mieux. A travers lui j’ai compris à quel point il pouvait être important de transmettre son savoir, ce que l’on est. En m’investissant dans on éducation, son entrainement, c’est comme s’il était devenue une part de moi-même, sans en avoir certains défaut, tout en gardant son propre caractère, et le rendant aussi unique que chaque être ayant foulé cette terre.

Un sourire s’affiche sur mon visage puis je continue :

-Peut-être est-ce un peu égoïste de ma part, peut-être est-ce un instinct maternel refoulé qui refait surface et que j’ai pu le contenter à travers cet enfant, mais l’amour n’est-il pas égoïsme avant de devenir altruisme ?

Une part de vérité, une goutte de romance, et une pincée d’omission, voilà la recette de l’histoire que le suis sers, pas un seul mensonge, il m’en tiendrait rigueur à coup sûr, et puis je n’ai pas envie de mentir, une autre fois peut-être :

-Vous avez des élèves ? Est-ce que c’est ce que vous ressentez à leur égard ? Peut-être y investissez-vous moins que moi, et je comprends, d’aucun dirait que c’est parce que j’ai le cœur faible d’une femme…

Le machisme dans le monde shinobi n’était pas explicite, après tout, les femmes avaient le droit de porter le même uniforme, prétendaient aux même fonctions, et gagnaient de surcroit le droit de mourir comme tout à chacun, sur le champ d’honneur. Non il y est beaucoup plus pervers, une remarque par ci, un geste en apparence simple par-là, mais étrangement je n’y ai jamais prêté grande attention. Il faut dire que j’ai souvent pris un malin plaisir à leur faire regretter leur paroles, en contredisant leurs moqueries…



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Message(#) Sujet: Re: Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] EmptyMar 29 Nov 2016 - 21:49

« Je vois. » répondit finalement Natsuki. « Cela rejoint ce que je disais quelque part. Cesser d'être un soldat et vivre en tant qu'homme ou femme de temps en temps permet de connaître des expériences que l'on s'interdirait autrement. Ce que vous nommez '' faiblesse '', je l'appelle '' vivre ''. Cela conduit à de la souffrance parfois, certes, même souvent, mais aussi du bonheur. L'un ne va pas sans l'autre, et personnellement, je préfère le tout plutôt que aucun : j'ai assez connu les deux pour avoir un avis critique étayé sur la question. »

Et de question, Ozuka lui en soumit une autre, concernant ses propres étudiants.


« Oui, j'en ai eu. Beaucoup même. Les trois premiers remontent à mes dix-neuf ans, peu de temps après la fin de la guerre qui avait opposé Suna et Kiri contre Konoha et Kumo. Nous étions une équipe formidable, et je m'étais beaucoup attaché à eux. Contrairement à ce que j'avais vécu avec Nikkou comme mentor, je voulais que nous nous sentions un peu plus que de simples collègues ? Je m'étais beaucoup investit auprès d'eux, et avait fait que nos relations ne se limitent pas uniquement à l'équipe. Plus que simplement mentor et étudiants, nous étions des amis proches. L'on se voyait en dehors du travail, pour une repas, une soirée ou une sortie. Et en trois mois, la situation qui perdurait depuis un an s'est détériorée. »


Natsuki se tut un instant, alors qu'il se replongeait dans ces moments.


« A peine gradé Jônin, le premier a voulu partir à la découverte du monde. Il n'a plus jamais donné de nouvelles, pas plus que son corps a été retrouvé... Le second est mort il y a deux ans, après avoir vécu comme un légume durant trois années suite à une mission s'étant mal passée pendant que je n'étais pas là. La troisième quant à elle... J'ai sentit dès le début qu'elle s'aventurerait tôt ou tard sur une mauvaise voie, alors j'ai fait mon possible pour la garder sur un droit chemin. Mais j'ai échoué... La plus grosse erreur de ma carrière sans doute. J'ai voulu y croire jusqu'au bout, j'ai refusé de voir que c'était peine perdue, et quand j'ai finalement comprit que je devais l'arrêter, elle avait depuis longtemps passé le point de non-retour. Après avoir délivré Météora de sa prison à Konoha et déserté, elle est revenue et a assassiné plus de cinq cents personnes. Jusqu'à ce que je la tue de mes propres mains. »


Ce fut sans promesse, sans pluie, et sans adieux. Juste une froide mise à mort après un combat acharné. Pas de haine, pas de ressentit. Juste peut-être des regrets d'en être arrivé à cela.


« Après tout cela, je mentirai si je disais que je ne me suis pas remit en question. Les choses n'ont plus vraiment été les mêmes dans mon équipe. A commencer par le fait qu'elle n'existait plus. J'ai mit plus d'un an avant de me décider à retenter d'entrainer une équipe. Mais même là, mon approche avait changé, et j'ai été probablement moins... proche et investit. Les étudiants sans intérêt ni potentiel se sont alors succédé sur quelques années, jusqu'à ce que un sorte du lot. Il m'a aidé en quelque sorte à me relever, et à remettre de l'ordre dans ma vie. »


Même si cela n'a pas changé la qualité des étudiants qui ont suivit. La génération actuelle semblait un peu plus prometteuse, mais Natsuki attendait encore un peu avant de rendre son jugement final. Surtout que son équipe était encore incomplète à ce jour.


« En définitif, ce que je ressens pour mes étudiants est très variable. Mais une chose est sûre, c'est que qu'importe comment cela s'est fini à chaque fois, je ne regrette aucun des moments que j'ai passé avec chacun d'entre eux. »


Ceux pour lesquels il s'était donné la peine de retenir le nom en tout cas.


« Le fait d'être un homme ou une femme n'a rien à voir là-dedans. C'est simplement une question de vouloir se montrer humain et de vivre avec des individus, ou de préférer exister en tant que soldat, et d’interagir avec des pions. »


La majorité des militaires savaient faire les deux, mais il y avait toujours un versant sur lequel ils penchaient davantage. Et les extrêmes étaient soit des mercenaires d'un côté, soit des civils ou des cadavres de l'autre.


« Si vous me permettez la question, êtes-vous satisfaite de la vie que vous menez, Ozuka ? Je me le demande, car j'ai l'impression que vous cherchez à éviter que Yukishiro ne vive la même - auquel cas j'aurai du mal à croire que votre réponse soit un '' oui ''. Puisque si votre vie vous convient, pourquoi refuser que votre élève connaisse la même ? »


Elle ne voulait pas qu'il meurt, cela il l'avait bien comprit. N'importe qui tenant à quelqu'un souhaitait éviter que cela lui arrive. Mais dans ce cas, il y avait d'autres voies qu'en le mettant '' à l'abri '' dans un Village militaire en tant que soldat.


« Vous menez le combat pour qu'il puisse grandir dans un monde où la guerre et le danger n'existent pas ? »


Pas en tant que tels en tout cas.
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Message(#) Sujet: Re: Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] EmptyLun 12 Déc 2016 - 23:52

Le vent sifflant à mes oreilles tandis que nous avançons à vive allure, j’écoute sans un mot tout ce qu’il me raconte sur ses élèves, ses aventures, ses espoirs, ses déceptions, les hauts et les bas qu’il a dû affronter, renvoyant immédiatement à mon propre vécu.
Ne suis-je donc pas seule à trouver l’exercice de l’enseignement terriblement complexe ? Et pourtant il est hautement gratifiant, voir cette graine que l’on a plantée grandir et s’épanouir avec tout le temps qu’on a pu lui consacrer.
Attentive à chacun de ses mots je laisse échapper un sourire compatissant sur les diverses péripéties qu’il a pu traverser, presque comme une grande sœur pour son petit frère, comparaison qui n’a pas lieu d’être vu que je suis fille unique et que c’est une situation que je n’ai jamais vécu, mais de ce que j’ai vu, cela doit s’en approcher :

-Errare humanum est… Dis-je d’un murmure à peine audible, omettant bien sûr d’ajouter la suite de ce dicton bien connu venu du grand Est et qui est : « Perseverare Diabolicus est »

Nos expériences nous forgent, mais à quel prix ?

-Rester humain certes, mais combien de fois cette humanité est-elle refoulée ? Est-ce le système qui nous impose ce fonctionnement ou bien c’est dans notre nature. Ne pas voir les atrocités quotidiennes, mettre ce masque de bois et continuer comme si de rien n’était. Toutes ces questions je me les suis déjà posées maintes fois et je pense que vous aussi d’ailleurs… Ce qui me fait répondre à votre question. Ma vie me convient, elle est ce qu’elle est, souvent dure, rarement douce comme la caresse du soleil, mais libre en dehors du système.

Je note intérieurement la contradiction vis-à-vis de mon engagement auprès du Kyomu, mais un contrat est fait pour être rompu :

-Je vous y inviterais bien mais je crois que je connais déjà votre réponse. C’est un choix que de vivre hors de toutes lois, apatride, on ne peut l’imposer. Et je connais Yukishiro, cette vie n’est pas faite pour lui, il a besoin d’un cadre, de compagnons, d’amis, de gens qui comptent pour lui et vice-versa. Je ne peux lui offrir tout cela à la fois…

Et je n’ai même failli ne rien lui apporter du tout.

-Mener le combat pour qu’il vive dans un monde meilleur ? Peut-être, mais je crois que c’est un bien grand mot et que vous me surestimez un peu. Je ne suis pas un preux samouraï, non juste une Kunoïchi avec son fardeau d’erreurs à trainer.

Le sourire léger toujours aux lèvres, je repense à tout ce qui s’est passé depuis le début de mon amnésie et il est vrai que le chemin n’est pas aussi rose que semble vouloir le décrire le Nara.
Le ciel s’éclaircit au fur et à mesure de la route, la côte est déjà loin derrière nous et les montagnes qui n’étaient que de simples ombres sur un horizon lointain, semblent désormais à portée de main.
Dans quelques temps nous serons aux sources, Yukishiro nous y attends déjà, je me demande d’ailleurs s’il a ressenti ma présence :

-Nous y sommes presque, dans quelques minutes vous pourrez vous reposer un peu avec un bol de thé et un kimono propre, si l’envie vous en dit bien sûr. Surtout ne vous gênez pas, je vous offre tout ce dont vous aurez besoin tant que nous resterons ici.

Et je lance en sa direction un sourire radieux, trop heureuse de pouvoir offrir un tel présent à cet invité de marque.

hrp:
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] EmptyJeu 15 Déc 2016 - 11:45

Natsuki n'avait aucune réponse à offrir, tout simplement parce qu'il n'y en avait aucune de correcte. Rien n'était juste, rien n'était faux : c'était qu'une question de point de vue, et de convictions. Il haussa alors simplement les épaules.

« Je regrette parfois ce que mon devoir nécessite que je fasse, c'est vrai, mais je n'ai jamais regretté la nécessité de mes actes. Aussi je ne me sens pas déshumanisé dans mon quotidien. »


Même si au sens strict du terme, il n'était pas certain de pouvoir affirmer qu'il l'était...


« Je vois que vous comptez me sortir le grand jeu, pour me convaincre. »
glissa-t-il dans un même sourire lorsqu'Ozuka lui présenta les activités du soir.

Ce n'était initialement pas prévu qu'il passe par la case '' auberge '' pour de la '' détente '', mais dans le fond, ce n'était pas si différent d'un repas d'affaire – à part qu'il était presque tout seul et qu'il ne pouvait compter que sur lui-même.

Ils finirent par arriver à l'endroit en question, des thermes un peu à l'écart de la ville pour permettre la tranquillité des clients, et offrir un cadre que l'on qualifierait de pittoresque lorsque l'on profite des bains chauffés en extérieur. Et en dépit de sa localité montagnarde, l'auberge semblait plutôt haut de gamme. Il suffisant d'en voir la devanture.


« Dites donc, vous avez les moyens. Cela a l'air de bien payer, la vie de mercenaire. »


Il disait cela en plaisantant, car même si la question de son salaire était souvent l'occasion d'un trait d'humour, il gagnait lui aussi bien sa vie – surtout depuis l'intronisation de Mizuki au poste de Hokage -, assez pour réinvestir dans le fond de commerce qu'il tentait de remettre sur pied, à sa manière.


« Voici ce que je vous propose Ozuka. Je ne vais pas regarder les tarifs, et vous laisser faire les réservations. La note finale, je la doublerai, et elle vous servira de forfait si vous revenez faire un tour un jour à Konoha. Je suis le propriétaire d'un restaurant là-bas – même s'il comptera d'autres prestations au fil des ans -, et je serai honoré de vous y compter comme une de mes invitées. Si tout se passe bien ce soir en tout cas. »
précisa-t-il sur un ton léger.

Il appréciait Ozuka pour ce qu'elle fut jadis, mais cela ne changeait rien à la situation, surtout qu'elle avait avoué elle-même ne pas se montrer toujours sous le jour qu'elle était vraiment. Et si elle ne l'avait pas fait avec Nikkou, il n'y avait pas de raison que ce soit différent avec le Nara tatoué.


« Je ne vais pas vous le cacher, Ozuka. Aussi agréable que soient mes retrouvailles avec vous, je ne pourrai me dépêtrer d'une certain méfiance ce soir, compte tenu de la situation dans laquelle je me trouve. Vous êtes un fantôme du passé que je n'ai jamais vraiment pu connaître, et vous ressurgissez durant une période trouble pour Konoha. Je ne doute pas que je passerai une excellente soirée ici en votre compagnie et celle de Yukishiro pour en apprendre plus sur lui, si c'est bien ce que vous avez prévu pour moi, mais je ne serai pas en mesure de baisser ma garde. Vous n'y verrez pas d’offense, car je sais bien que ce n'est pas à vous que je vais apprendre la nécessité de la prudence, mais sachez tout de même que ce n'est absolument pas personnel. Comme dit plus tôt, je vous connais peu, mais je vous tiens en bonne estime. »


Et c'était uniquement sur une relation de confiance que pouvait naître la trahison...


« Bien. Je vais aller me changer du coup, si l'offre du kimono propre et du bol de thé tient toujours. »
dit-il en échangeant la clef remit avec celle d'Ozuka. « Je vous retrouve dans le salon public avec Yukishiro ? »

Peut-être après une douche, vu tout ce qu'il avait couru aujourd'hui. Ce n'était pas donné à tout le monde de traverser des pays entier en long et en large sur une si courte période.
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Azuko
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Message(#) Sujet: Re: Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] EmptyMar 20 Déc 2016 - 0:45

Je laisse échapper un léger rire quand il commente ce que je viens de lui dire. J’avais en partie prévu qu’il veuille rencontrer Yukishiro mais le cadre n’avait pas été choisi pour l’impressionner. En fait depuis que j’avais rejoint le Kyomu je me suis vite rendu compte que toutes les promesses de la Saibogu n’étaient pas restées seulement du vent mais s’étaient toutes avérées justes, et même plus que je ne l’espérais. Payée Rubis sur ongle, oubliées ces années de disettes où j’errais de village en village dormant chez l’habitant comme une moins que rien :

-A rencontre spéciale, lieu spécial non ? Cet établissement n’a pas prétention à accueillir un tel dignitaire comme vous, mais je pense qu’il saura vous satisfaire, en tout cas pour moi ce fut le cas.


J’y étais passé en effet une ou deux fois auparavant pour transiter, et jamais je n’avais été déçue du service.
La devanture traditionnelle de la région avec ses arches, tout en bois. A l’entrée une écure où quelques chevaux s’abreuvent d’eau et de foin. Les thermes sont un peu plus loin en retrait, on y accède par des souterrains creusés à même la roche, plongés dans une vapeur d’eau, recréant une brume tiède et agréable.
Ecoutant son invitation, je lui réponds dans une courbette élégante :

-Ce sera avec plaisir, si je passe bien sûr à Konoha, j’espère que vous y servez un peu d’alcool tout de même, je pourrais même vous conseiller quelques fournisseurs.

Dis-je dans un sourire qui ne tarde pas à s’effacer en partie quant à sa mise en garde. Il n’oublie pas toute la méfiance qu’il se doit de garde à mon égard, et je le comprends on ne peut plus. Après tout nous ne nous sommes connus qu’au travers d’un combat commun et dans une chambre d’hôpital, où il me renvoya l’ascenseur :

-je comprends parfaitement, ne vous en inquiétez pas, c’est d’ailleurs tout à votre honneur de savoir si bien poser la limite entre affect et devoir. J’espère que vous profiterez tout de même de cette soirée.


Je récupère la clé qu’il me tend, sachant que Yukishiro en a déjà un double, vu qu’il dort depuis quelques jours ici déjà. Je ne serais même pas étonnée qu’il nous ai déjà senti arrivé, qu’il nous ait observé depuis sa fenêtre et que finalement il se soit précipité sur une tenue plus présentable :

-D’accord pour le salon public, dans une heure ? J’ai une toilette incompressible que toute femme se doit de faire après un tel effort.

Je suis certes shinobi mais j’ai tout de même conservé certains aspects féminins bien qu’il ne soit pas toujours aisé de concilier les deux. Laissant le Nara se diriger dans sa chambre, je décide de rejoindre la mienne également…


Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] 2357464A20BE75E0C8E89608197C93F9817C0D0F6ED65895F8D47C9Dpimgpshfullsizedistr

… La journée avait été relativement longue pour Yukishiro, il n’avait pas eu grande activité et puis sa mère avait activé un sceau lui faisant comprendre qu’elle allait venir. Il ne savait pas si ce serait seule, ou bien avec une personne supplémentaire. Elle lui avait dit qu’elle avait un rendez-vous très important pour lui.
Il ne comprenait pas trop ce qui pouvait lui passer par la tête, en fait il avait toujours du mal, bien qu’il arrivait à anticiper ce qu’elle allait faire il ne savait rien de ses motivations profondes.
En sentant son chakra se rapprocher, il remarqua rapidement la présence d’un autre, plus fort encore, se déplaçant au même rythme. Incapable de dire s’il était hostile ou bien amical en tous cas cela le mit dans un état de tension tout particulier. Il saffaira dans sa chambre, rangeant tout le bazar qu’il avait mis, sa peluche fétiche qu’il conservait malgré ses dix ans passés, ses vêtements éparpillés sur le sol, ses affaires de shinobi, etc…
En moins de dix minutes il avait fini et heureusement car ils étaient désormais tout proche des sources. Se précipitant à la fenêtre, il tire les rideaux pour ne laisser apparaitre que ses yeux et observer ainsi en toute discrétion.
Sa mère est là en train de discuter avec un homme, celui dont le chakra semble englober toute la zone, écrasant celui de sa mère, presque suffoquant. Pourtant celle-ci ne semble rien ressentir de tout cela. Ils ont l’air de bien s’entendre, et même Ozuka semble heureuse de discuter avec lui, chose assez rare pour être soulignée. Il ne l’a que rarement vu ainsi, mais il doit être spécial pour qu’elle réagisse ainsi.
Une fois rentrés à l’intérieur, il se précipite pour ouvrir la porte à l’Hakushi :

-Bonjour mère. Dit-il d’un air presque détaché

-Bonjour Yukishiro, lui réponds-t-elle en lui faisant un baiser sur la joue, prépare de jolis habit, j’aimerais te faire rencontrer quelqu’un.

-Le monsieur qui a des cheveux noirs et qui te fais rire ? Dit-il d’un air faussement ingénu.

-Je vois que tu ne perds pas tes habitudes d’espionnage, oui c’est lui, allez dépêche-toi, je dois me préparer aussi.

Ainsi en même pas une heure tous deux furent prêts, Ozuka en Kimono et Yukishiro dans un simple habit propre, tous deux attablés dans la salle commune, attendant le Nara…


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Message(#) Sujet: Re: Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] EmptyMar 20 Déc 2016 - 12:18

Natsuki hocha la tête.

« Il n'y a pas de raison que nous ne devenions pas ami un jour, Ozuka. La différence entre la simple connaissance et l'amitié tient seulement sur une poignée d'années. L'un dans l'autre, je préfère autant rester en bons termes avec vous, tant que vous ne me donnez pas de raison de changer d'avis. »


Et Natsuki faisait la part des choses peut-être plus que de raison. Il pouvait tout à fait être amené à se battre à mort avec un adversaire dans le cadre de son travail, mais passer d'excellents moments de convivialité avec lui dans le privé ensuite. Dommage que si peu de gens dans le monde étaient aptes à en faire de même...

Il se sépara donc d'Ozuka pour rejoindre la chambre qui lui était attribuée. Un espace typé, une fois de plus, qui s'accordait parfaitement à l'ambiance de la région. Natsuki observa par la fenêtre la vue qu'il avait sur les thermes extérieurs – soit une palissade coupe-vue derrière laquelle s'échappait des volutes de fumée -, puis entreprit de découvrir les secrets de sa loge. Les placards contenaient des tenues traditionnelles de l'établissement pour homme, femme et enfant de différentes tailles, quand ce n'était pas de la literie ou des serviettes de toilettes. Le dessous de lit était inexistant, et la salle de bain offrait une cabine de douche vitrée avec tout le nécessaire au confort du client, allant des petits accessoires de toilette au chauffage au sol pour une atmosphère littéralement chaleureuse.

La douche eu rapidement fait de chasser les affres de la journée. L'eau chaude qui jaillissait hors du pommeau emportait avec elle la fatigue des muscles, la sueur et la saleté pour laisser ressortir un peu plus tard un Nara tatoué tout propre. Il enfila le kimono vert terne qu'il avait déposé plus tôt sur le lit, et l'ajusta avec la ceinture plus foncée. L'ensemble, servant davantage à se sentir à l'aise pour un moment de détente plutôt que pour l'apparat dans une cérémonie, était complété par un hakama assortie et des tabis de bois. La discrétion était morte en même temps que ces chaussures furent nées, mais le bruit qu'elles produisait sur les lattes du plancher à chaque pas était curieusement un son que tout le monde appréciait. Peigné et coiffé une fois ses cheveux secs, il en accrocha la majorité en queue de cheval, laissant juste quelques mèches en liberté pour encadrer son visage et cacher ce qu'il y ne souhaitait pas qui soit vu.

Prêt, il finit donc par quitter sa chambre suivit par son ombre, et gagna le salon où il était censé retrouver Ozuka et Yukishiro. La nukenin n'étant pas encore là, pas plus qu'un enfant solitaire, il entreprit de faire le tour de la propriété en attendant, et découvrir les lieux. Il s'abstint de s'engager vers les thermes, mais pu se faire une bonne idée de la propriété, qui dans sa finalité était assez différentes des sources chaudes tenues par le clan mineur des Rakuzan à Konoha. Sans doute parce qu'entre autres, ces derniers n'assuraient pas le service hôtelier.

La salle des jeux ne laissa pas Natsuki indifférent, bien qu'il se contenta de passer devant. Un sourire sur les lèvres, il la garda dans un coin de la tête en retournant vers le salon après son petit tour. Et cette fois-ci, ce fut lui qui était attendu. Il repéra d'abord une Ozuka dont la parure mettait un peu plus en avant sa féminité – mais dont la posture trahissait la nature guerrière -, et naturellement, son regard descendit jusqu'à trouver celui du jeune garçon qui devait certainement répondre au nom de Yukishiro. Le regard soutenu de ce dernier laissa comprendre à Natsuki, qui avait arrêté sa marche, que la garçon savait que c'était lui qu'Ozuka attendait. Le Nara tatoué reprit donc sa route, et les rejoignit à la table.


« Veuillez m'excuser, je me suis laissé distraire en découvrant l'établissement. »
dit-il avec un sourire aimable. « J'espère que je ne vous ai pas trop fait attendre. »

Il ramena ensuite son regard vers le plus jeune de la table.


« Et je suppose que vous devez être Yukishiro. Je m'appelle Natsuki, du clan Nara. Ozuka m'a parlé de vous, et c'est essentiellement pour cela que je suis ici, à sa demande. »


Le regard de Yukishiro avait quelque chose de dérangeant. Pour n'importe qui, cela passerait inaperçu, mais c'était le genre de détails qui marquait immédiatement chez un artisan de la guerre. Il n'avait pas le regard d'un enfant de son âge, il avait les yeux d'un ninja ayant déjà beaucoup vu de comment fonctionnait le monde. Un monde vu à travers le filtre du combat et de la survie. Le genre de choses auxquelles l'on pouvait probablement s'attendre venant d'une nukenin dont la vie est faite de batailles : elle avait préparé son élève pour survivre sur le même chemin. Un enfant soldat comme l'on n'en avait vu que durant la Grande Guerre des shinobi, quand le combat commençait dès la naissance et ne se terminait que dans le sang.


« Je vais commencer par une simple question Yukishiro, mais qui me paraît essentiel pour la suite. Savez-vous pourquoi Ozuka m'a demandé de venir ? »


Le mieux était encore de commencer par le début.
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Message(#) Sujet: Re: Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] EmptyVen 30 Déc 2016 - 23:34



Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] 2357464A20BE75E0C8E89608197C93F9817C0D0F6ED65895F8D47C9Dpimgpshfullsizedistr

Assis, le jeune Yukishiro regarde tout autour de lui les gens bien habillés. Ils semblent insouciants du monde qui les entoures. Leurs rires sur leurs visages décontractés jurent avec l’état de ce monde. Yukishiro ne comprends pas que l’on puisse à ce point ignorer ce qui nous entoure, il a encore du mal à séparer ce qu’il peut vivre de dur à travers son entrainement, la violence, la mort, et ce monde civil qui lui semble si étranger.
S’il ne se sent si peu à sa place, c’est qu’il n’a jamais connu une telle expérience au travers de son entrainement par sa mère. Il sait se battre, il sait se défendre, mais vivre pour profiter il n’a jamais eu le temps de véritablement le faire. D’ailleurs durant les quelques jours qu’il a passé ici, il n’a pas su profiter des bains, il n’a fait que s’entrainer et méditer.
Passant en revue chaque visage, il essaie d’en mémoriser les traits, recherche des signes d’angoisse et de nervosité si ce n’est de l’agressivité. L’instinct de survie à repris le dessus, et ce qui devait passer pour un moment de détente devient pour le jeune homme un événement stressant source encore une fois d'angoisse.
Soudain la présence forte de chakra bouge. Il focalise son attention dessus. Il n’en a jamais perdu la trace, gardant toujours un coin de son esprit braqué sur cette étrange rencontre. Jamais il n’avait croisé dans sa vie une telle puissance. Souvent c’est sa mère qui lui avait servi d’étalon pour estimer la puissance de tout être vivant, et il compte à peine sur les doigts d’une mains où cela a pu arriver qu'on la surpasse, mais là c’est hors norme, c’est même une autre échelle.
Le voyant arriver, il contracte tous les muscles de son corps et baisse la tête, regardant ses genoux.

Azuko se lève pour aller saluer comme il se doit l’invité du jour, tandis que Yukishiro se lève de manière calme et la plus mesurée possible :

-Oh ne vous inquiétez pas, j’ai commandé le thé en attendant, il vient des provinces de Tori no Kuni.

Elle n’a pas même le temps de présenter Yukishiro que le Nara est déjà en train de se présenter auprès de ce dernier. En le voyant aussi prêt le jeune garçon est pris de panique. Il n’avait jamais imaginé qu’il se tiendrait aussi prêt de cet homme aussi vite. Ses joues se mettent à rougir, il tente de balbutier quelque chose mais rien ne sort de sa bouche. Finalement c’est une large courbette réflexe qui le sort de la situation ô combien embarrassante et honteuse.
Il retourne s’agenouiller sur son coussin, à côté de sa mère,et va récupérer du creux de sa main, sa tasse de thé.
Pourtant se croyant à l’abris avec cette tasse de thé et sa mère pour faire la conversation, il semble oublier que la présence de cet intrus dans son espace vital est bel et bien pour lui. Alors qu'il n’échappe pas à une question qui le concerne directement, il avale bruyamment une gorgée de thé bien chaude, sentant la vive brûlure descendre le long de sa gorge. Il feint de ne rien sentir, mais il regrette déjà amèrement son acte :

-Euh je ne sais pas trop non, elle m’avait prévenu, mais je n’ai pas trop compris pourquoi. Enfin je crois deviner, c’est pour me tester non ?

C’est la réponse la plus évidente qui lui vient à l'esprit. En fait c’est une réponse qui tombe sous le sens pour le jeune garçon, la plupart des choses que sa mère a pu organiser ne sont que des tests et entraînements, rares furent les rendez-vous, les restaurants, et les contacts humains pour de simples interactions.
Dans sa voix il n’y a que sincérité, bien que sa réponse semble étrange d’ailleurs pour justifier sa réponse il emboîte le pas :

-D’ailleurs je peux dire que vous êtes shinobi, un très fort, j’en ai jamais vu de comme vous. Si ma…

Il enfreignit le mot mère qui failli sortir spontanément quand il reçut un petit coup de jus lâché par la Kunoïchi.
Si Ozuka devait vous affronter elle risquerait de perdre la vie, mais vous ne semblez pas hostile envers elle alors il n’y a rien à craindre de ce côté-là. Votre Ying semble équilibré avec votre yang, ce qui n’est pas commun, mais je ne sais pas si cela l’a toujours été. Cet équilibre est très stable, contrairement à mon enseignante, elle ne cesse de basculer d’un côté comme de l’autre.

Cet analyse il l’avait apprise auprès de moines, rien à voir avec le chakra, mais son amour pour la spiritualité semblait vouloir reprendre le dessus, un moyen de trouver une réponse à toutes ses questions trop souvent en suspens.
Ozuka n’ajouta aucun mot, elle avait bien compris que pour le moment elle ne devait pas participer à l’échange qui se tenait là, bien qu’angoissée par l’issue de celui-ci.
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Message(#) Sujet: Re: Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] EmptyDim 1 Jan 2017 - 19:31

Il ne savait pas... La réponse de Yukishiro fit froncer les sourcils de Natsuki alors qu'il tourna les yeux vers Ozuka. Le petit garçon ne semblait pas du tout à son aise, malgré sa réponse plus ou moins assurée. En fait, le Nara tatoué n'était pas certain que la Nukenin ai expliqué quoi que ce soit de concret à son étudiant. Ce n'était pas pour bien compliqué de dire : '' nos routes vont se séparer ce soir, je te place sous la tutelle d'un autre qui t'amènera dans un Village Shinobi. '' Enfin... si, c'était un peu compliqué, parce qu'il fallait le faire maintenant, alors que Yukishiro se retrouvait presque devant le fait accomplit, et que c'était enfant, pas un pokemon qu'on peut échanger comme cela.

Sa tasse en main, il reporta son attention sur ce que lui disait Yukishiro, au travers des volutes de fumée qui s'échappait de son thé. Il avait une analyse assez intéressante de son interlocuteur, mais qui laissait subodorer Natsuki qu'elle tenait davantage d'une grande sensibilité sensorielle plutôt que de la simple observation.


« Et à quoi estimez-vous ma puissance, Yukishiro ? »
questionna Natsuki, un fin sourire sur les lèvres. « La manière dont je me tiens, dont j'observe et dont je bouge ? Ou, au vu de votre analyse très spirituelle, vous fondez l'essentiel de vos remarques sur la quantité d'énergie que je dégage ? »

Si les notions de Ying et de Yang n'étaient pas inconnu pour Natsuki, il n'avait encore jamais rencontré quelqu'un capable de les percevoir. Quant à savoir s'il s'agissait de notions abstraites ou non...


« Le niveau d'un shinobi est très loin de s'estimer à la seule quantité de chakra de son porteur. C'est même très accessoire, en définitif : l'issu d'un combat se détermine rarement par la panne sèche de l'un des adversaires impliqués. Vous disiez tout à l'heure que si j'en venais à croiser le poing avec Ozuka, elle aurait de fortes probabilités d'y perdre la vie. Personnellement, je ne serai pas aussi catégorique que vous sur la question : je suis persuadé qu'elle me donnerait beaucoup de fil à retordre, et pour une victoire qui serait tout sauf garantie. »


Il leva un sourcil rieur à l'attention d'Ozuka.


« Mais je n'éprouve pas d'hostilité envers elle, en effet, et je n'est guère envie de me battre juste pour le sport, donc il n'y a rien à craindre, comme vous dites. Peut-être que cela changera un jour, mais j'espère sincèrement que nos différends resteront professionnels. »


Relâchant sa tasse, Natsuki croisa les bras, et pencha légèrement la tête sur le côté en dévisageant Yukishiro.


« A mon tour maintenant. Que puis-je voir juste en vous regardant ? Déjà que vous n'êtes pas à l'aise ici. Cette façon de dévisager tout le monde m'indique que vous craignez quelque chose. Je peux supposer qu'il s'agit de l'issu de cette soirée, qui vous est encore incertaine sur ses tenants et aboutissants, ou que c'est à propos de l'endroit en lui-même. Vous n'avez peut-être pas l'habitude de fréquenter des zones très peuplés ? J'ai cru comprendre qu'Ozuka ne passe pas le plus clair de son temps en ville. Vu sa longue absence des radars, et l'entrainement qu'elle vous a consacré, elle vous a probablement préparé dans un endroit assez isolé, ce qui expliquerait votre nervosité aujourd'hui. »


En tout cas, il était certain qu'il n'était pas ce que Yukishiro redoutait le plus.


« A votre manière de vous tenir, de regarder, aux légères callosités sur vos doigts, je peux déduire que malgré votre jeune âge, vous profitez d'une certaine expérience martiale. Sans prétendre que vous donnerez autant de mal que votre formatrice, je sens que je ne pourrai pas me permettre de me battre avec retenu contre vous, sans quoi je mangerai amèrement la poussière plus vite que je ne l'imagine. Vous manquez peut-être d'expérience du monde, mais certainement pas pour faire le nécessaire à votre survie. »


Et aussi étrange que ce soit, c'est peut-être ce qui pouvait causer sa perte s'il ne le corrigeait pas.


« A vos yeux, je lis que vous avez déjà côtoyé la mort de personnes auxquelles vous teniez. Vous avez été élevé comme un guerrier, et Ozuka vous a très probablement expliqué l'importance de ne pas s'attacher à qui que soit. Pour avoir moi-même grandit pendant la Grande Guerre, je sais qu'aucune expérience de valeur ne s'ancre dans la chair sans souffrance. »


Était-ce vraiment à cela que ressemblait la vie des mercenaires vagabonds ? Pas étonnant qu'Ozuka cherchait à lui offrir mieux. Elle avait raison lorsqu'elle lui avait dit qu'il y avait des choses qu'elle ne pouvait pas offrir à son étudiant. Elle avait donné à Yukishiro les armes pour à survivre, mais il semblait qu'il n'avait aucune notion de ce qu'était simplement '' vivre ''. Le lot de beaucoup d'enfants soldats de la Grande Guerre, quand les Villages ninja n'avaient pas encore apporté une certaine stabilité – en plus de nombreux problèmes d'un tout nouveau genre. Toutefois, ce n'était pas pour autant que Natsuki ressentait le besoin de venir en aide à cet enfant pour lui offrir une vie meilleure. Déjà parce que la vie de soldat dans un Village militaire n'était pas forcément beaucoup mieux, et d'autre part car il avait déjà assez côtoyé la misère du monde pour comprendre que ce n'était pas en agissant sur les symptômes qu'il pouvait arranger les choses.


« J'en vois déjà assez pour me passer du besoin de vous tester, Yukishiro. Sauf si Ozuka ou vous-même me dites que je suis dans l'erreur, bien entendu. Au final, il n'y a qu'une seule chose qui nous place tous les trois dans une situation très embarrassante. »


Son sourire s'effaça.


« C'est qu'Ozuka n'a pas jugé nécessaire d'avertir le principal concerné dans l'histoire des projets qu'elle nourrit à son encontre. Aussi j'espère que son silence depuis tout à l'heure n'a que lieu de nous laisser un peu d'intimité pour faire connaissance, avant qu'elle ne se saisisse du bon moment pour faire son annonce. Et ledit moment, je pense que nous y sommes. Ou bien ? »


Il tourna légèrement la tête, et questionna du regard Ozuka.
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Message(#) Sujet: Re: Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] EmptyMar 17 Jan 2017 - 20:51

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Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] 2357464A20BE75E0C8E89608197C93F9817C0D0F6ED65895F8D47C9Dpimgpshfullsizedistr


Plus la discussion avance et moins Yukishiro se sent à l’aise, sa mère qui ne dit rien, l’homme qui semble imperturbable, voir même pire qui réponds de manière on ne peut plus déstabilisante. Comment fait-il pour mettre à jour les faiblesses du jeune garçon ? Jamais sa mère n’avait eu une telle acuité dans ses analyses envers lui. Peut-être était-il différent ?
Il appuie là où ça fait mal, là où il y a du vide, le vide qu’il a tant cherché à combler par des explications rationnelles. S’il n’est pas à l’aise c’est parce que le danger règne autour de lui, ce n’est pas parce qu’il ne côtoie jamais personne, d’ailleurs il a affronté bon nombre de voleurs et de brigands au cours de mission, c’est la preuve qu’il a déjà rencontré du monde, non ?
Petit à petit ce frêle château de carte que sont ses explications à lui-même s’effondre, toutes ses certitudes si durement ancrées dans son quotidien son balayées d’un simple revers de manche et c’est alors qu’il vacille.
A quoi se raccrocher quand son monde s’effondre ? Quand l’on se rend compte que tout ce que l’on est n’est que vide ? A ses sensations. Rien de plus simple, le meilleur moyen de savoir que l’on est bien soit même c’est encore de se savoir vivant. Quand-est-ce que l’on est vivant ? Quand on ressent, et la manière la plus facile de le vérifier c’est de se faire mal.
Les dernières automutilations du jeune garçon datent, en fait elles datent d’il y a quelques années lorsqu’il a perdu son plus fidèle compagnon et quand il s’est rendu compte que sa mère ne tiendrai que partiellement sa promesse de ne plus le faire souffrir. Les scarifications ne furent pas dure à cacher, les vêtements shinobis étant souvent long et amples, certaines passant même pour des blessures à l’entrainement.
Assis, les mains sous la table cachées à la vue de tous, il commence à se strier les avant-bras à l’aide de ses ongles, rapidement la douleur se fait sentir, et avec elle le soulagement de la tension entrainée peu de temps auparavant. Extériorisant son mal-être il peut désormais continuer la discussion tout en gardant son air détaché et impartial, ne rien montrer de ses émotions, c’est simple ce n’est que de l’entrainement, il sait faire aussi :

-Je ne mesure pas, je ressens, cela a toujours été, enfin je crois. Je l’explique pas forcément, mais je sais que cela à voir avec le chakra, c’est ce qu’Ozuka me dit.

Le regard fuyant, il continue :

-Pour le reste je crois que vous avez raison sur le combat, mais je n’ai jamais vu ça, mes sens ne m’ont jamais trahit.

Tant bien que mal il essaie de rebâtir le son mur de certitudes, continuant entêté dans sa voie, au tour du mensonge maintenant :

-La mort ne me dérange pas, elle fait partie du cycle, la côtoyer ne change rien à ce que je suis. L’attachement c’est pour les faibles…

Ses pensées vont pour son chien dont il a toujours garder une place dans son cœur malgré son exécution par sa mère. Il en avait même gardé une touffe de poil fauve qu’il conservait précieusement dans une poche de son vêtement shinobi, ainsi jamais il ne se considéra séparé de lui. Pendant un bref instant il lança un regard perdu à sa mère, ne comprenant pas ce qui se passait ici…
Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] 61998910

Le Nara a une idée derrière la tête, mais quoi ? Je n’ai jamais vu Yukishiro aussi mal à l’aise, aussi perdu et le dernier regard qu’il me lance est un signal de détresse. Pourtant la discussion semble on ne peut plus banale, Natsuki ne l’agresse pas, il fait même preuve d’une empathie envers lui, alors qu’est-ce qui ne va pas ?
D’un regard distant je bois mon thé sans un mot avant que finalement, le visage perdant toute forme d’émotion, le Konohajin entame une partie de la discussion que j’avais sciemment évitée jusqu’alors.
La façon solennelle qu’il a d’annoncer le motif de cette rencontre jure avec l’ambiance décontractée que j’arborais jusque là. Je me redresse sur mon séant, lance un regard à l’ombre, avant de le poser, un peu moins sérieux sur mon fils :

-Je crois que vous avez raison cher Nara, il est temps, je n’ai qu’assez tourné autour du pot. Yukishiro, si j’ai fait venir cet homme ici c’est parce que je souhaite que tu le suives et que tu découvres une nouvelle vie, loin de l’errance que je t’ai inculqué. Il est de Konoha, village de la feuille et j’aimerais que ce village te prenne pendant quelques temps sous sa protection. Nos chemins se séparent ici Yukishiro.

Mon cœur se serre, j’ai presque envie de me crier dessus, ais-je à ce point échoué que je dois remettre l’éducation de mon fils à un tiers ? Au moins j’ai le courage de reconnaitre mes faiblesses dans ce domaine. Je serre les poings, et maintient le regard sur mon fils, ne voulant pas croiser de suite le regard avec le Nara, de peur qu’il ne voit les larmes qui me montent aux yeux :

-Bien, dis-alors le jeune garçon dans une voix méconnaissable, quand partons nous ?

Ses mots mes frappent de plein fouet comme une lame froide, je ne récolte que ce que je sème, pas une émotion, pas un mot superflus témoignant de sa détresse, non, rien que le froid d’un cerveau programmé pour obéir…

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Message(#) Sujet: Re: Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] EmptyJeu 19 Jan 2017 - 21:49

Une scène se jouait silencieusement. Depuis l'annonce d'Ozuka pour son élève, l'ambiance avait changé, et même si les expressions, elles, étaient restées de marbre, Natsuki sentait qu'il se tramait quelque chose sous la surface. Il avait longtemps porté le masque de celui qui ne peut se laisser aller à ses émotions lui aussi, assez au moins pour deviner quand quelqu'un d'autre en revêtait un. Il ignorait simplement ce qu'il y avait en-dessous, même si ce n'était pas sorcier de deviner : Ozuka et Yukishiro avaient passé de nombreuses années ensemble, un attachement s'était forcément tissé. Surtout après ce que lui avait dit la Nukenin beaucoup plus tôt dans la journée. Et pourtant, aucune démonstration émotive ouverte de l'un ou de l'autre lorsqu'elle annonça les séparations. Ce n'était toutefois pas parce qu'ils ne montraient rien en apparence qu'ils n'en éprouvaient pas. Le cas échéant, il considérait qu'Ozuka lui avait menti.

« Je vois que vous acceptez plutôt docilement la nouvelle. »
releva Natsuki.

Ozuka avait vraiment dû le discipliner.


« Nous partirons demain matin, tâchez donc de bien préparer vos affaires. Le mieux serait peut-être de le faire déjà maintenant, avant le repas. »


Le ton, bien que souriant, ne sonnait pas comme une suggestion, mais comme un ordre. Il regarda ainsi se lever le jeune garçon qui prit congé, et s'éloigner jusqu'à ce que ses yeux tiquent sur quelque chose.


« Yukishiro. »
l'appela-t-il.

Il l’étudia durant plusieurs secondes, sans savoir où poser ses yeux exactement.


« Gardez à l'esprit que ce n'est pas un adieu. Le monde est beaucoup plus petit que ce que l'on croit. »


Yukishiro fila.


« Ozuka. »
dit-il après un moment, lorsqu'il retrouva le regard de la Nukenin. « Pour ce qui est de votre part de l'arrangement maintenant. Je vous dirai bien de me retrouver dans ma chambre pour que nous puissions en discuter avec un peu plus d'intimité, mais avec l'heure du dîner qui approche, je n'ai pas envie de couper la narration avec un dialogue de remplissage en attendant alors que nous sommes dans un point clef de l'intrigue. Nous allons donc faire ainsi. »

Après s'être enquit de l'autorisation de sa partenaire de table, il tira de la poche intérieure de son kimono une feuille de la taille d'un charme, qu'il déposa à côté de sa tasse avant de double tapoter sur le sceau central figurant dessus. Aussitôt, les branches du sceau s'étendirent brièvement en chevauchant le relief jusqu'à gagner le sol, et disparaître. Le monde autour d'eau cessa alors d'être bruyant, comme si une bulle invisible les isolait des sons extérieurs.


« Je ferai de mon mieux pour que Yukishiro puisse avoir une vie stable – aussi stable qu'un soldat puisse l'espérer. Il sera très certainement intégré à mon équipe shinobi, même si je doute que d'un point de vue technique, il ai encore encore grand chose à apprendre de moi : vous lui avez déjà donné les armes pour survivre. En conséquence, j'envisage que son contact avec d'autres ninjas et civils lui apprenne surtout à vivre, ce dont il semble manquer. »


Il n'y avait ni reproche ni jugement dans sa voix, seulement une constatation.


« C'est ce que vous cherchez pour lui, si j'ai bien comprit. En contrepartie de cela, je vais vous donner votre première mission au nom de Konoha. »


Ce n'était que parce qu'il avait une maitrise absolue sur son corps que Natsuki ne devint pas écarlate de honte devant ce qu'il s’apprêtait à faire. Il allait s'engager pour beaucoup auprès de son Village, mais ce contrat informel avec la mercenaire, c'était pour son compte personnel qu'il en tirera d'abord profit.


« Je veux que vous retrouviez un objet. »


Il tira de son kimono une autre feuille, laquelle était soigneusement pliée. Lorsqu'il la confia à Ozuka, elle pouvait y voir le croquis à l'encre très finement détaillé d'un pendentif en forme de lune.


« Il s'agit d'une pièce unique. Quelqu'un l'a en sa possession quelque part sur Yuukan, mais j'ignore où il se trouve, ni même qui cela peut être. »


il avait bien conscience que donner des informations sur le quelqu'un en question n'avancera pas vraiment Ozuka, dans la mesure où la cible était une véritable anguille lorsqu'il s'agissait de disparaître des radars. Que ce soit son nom, son identité, son apparence, son sexe, sa manière d'être et de se comporter, et jusqu'à la nature même de son chakra, pour avoir pu échapper aussi longtemps à la recherche, c'est qu'elle était capable de changer tout cela à souhait.


« Compte tenu de l'ampleur de la tâche et du peu d'informations que je suis en mesure de vous fournir, j'entends bien que ce ne sera ni rapide ni aisé, aussi je n'attends pas des résultats immédiats. Tenez moi simplement au courant une fois par mois. Et je veux que vous me laissiez une lettre qui saura vous retrouver si j'ai besoin de vous contacter. »


Ils savaient tous deux que ce genre de moyen de communication ne fonctionnait que si le courriel n'était pas suivit, de quelque façon que ce soit.


« Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'il y a très peu de chance qu'il soit à Kaze. Quand vous l'aurez trouvé, je n'ai pas besoin que vous me le rameniez. Je veux juste savoir où il est. »


Sous entendu : montrez vous discrète dans vos recherches.


« Peut-être avez-vous des questions à ce sujet ? »


Il n'avait pas grand chose à dire sur ce pendentif, mais peut-être avait-il oublié un point essentiel.
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Message(#) Sujet: Re: Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] EmptyMer 25 Jan 2017 - 22:09

Le Nara invite Yukishiro à se retirer, je regarde la scène encore sous le choc de la précédente, comme étrangère à tout ce qui vient de se jouer. A peine un regard vers mon fils, et le voilà partit. Je me retourne vers Natsuki imperturbable qui vient de diriger la fin de la première partie de cet entretien. Peut-être n’a-t-il pas tout compris de ce qu’il vient de se passer, mais je n’en suis pas vraiment sûre, j’ai l’impression que l’ensemble des mes émotions se lisent sur mon visage en cet instant. Un léger voile rouge s’en vient alors couvrir mes joues :

-Oh euh oui, comme vous voudrez. Dis-je en réponse à sa question, l'esprit encore embrumé par ce qui vient de se passer.

Il n’y a nulle raison de s’inquiéter sur la sécurité de ce lieu. Il est essentiellement touristique, rares sont les hommes de pouvoir qui y font halte, loin des grands centres directif du continent, sur aucun route commerciale, il n’est en rien un avantage d’aller s’y perdre pour parler affaire. Qui dit peu de pouvoir présent ici, dit également peu d’hommes de mauvaises intentions pour s’en accaparer.
Prudence est mère de sureté et alors même que la seule précaution de l’isolement me suffisait, Natsuki préféra s’assurer que rien ne viendrait troubler cette discussion. Il activa un sceau dont je ne connaissais nullement l’existence. Le vide sonore se fit autour de nous et comme enveloppés dans une bulle, seules nos deux présences furent perceptibles :

-Il faudra me l’apprendre celle-là dis-donc, dis-je d’un air émerveillé.

Le Nara entama alors la discussion en reprenant le sujet de Yukishiro :

-Oui vous avez raison, c’est l’une des raisons qui m’a poussé à agir ainsi. Je ne suis pas doué pour cette part de l’apprentissage, la solitude est la seule vraie compagne que j’ai pu tolérer de par le passé.

Et étrangement elle est ma meilleure et pire arme.
Le konohajin passe enfin à sa requête, au nom du village de la feuille, il ne peut y avoir transaction sans gain pour les deux partis, voilà ma part du contrat qui se présente. Une mission on ne peut plus vague, un individu, un pendentif, et rien de plus. Le Yuukan est immense, ses habitants se comptent par dizaines de milliers, si ce n’est centaines de milliers. Bien qu’unique en son genre, la pièce n’en reste pas moins qu’un petit objet, dissimulable, et pour peu qu’il ne représente même pas une source de chakra, il devient plus facile de trouver une aiguille dans une botte de foin.
J’attrape le parchemin de la main gauche, contemple pendant plusieurs secondes avec attention les traits du dessin. Rien ne me vient directement à l’esprit pour un tel objet, mes recherche en bibliothèque ne seront probablement d’aucune utilité pour cette recherche, et puis si c’est un objet sur lequel on peut se renseigner en bibliothèque, jamais konoha ne se serait abaissé à demander l’aide d’un tiers. Je repose la feuille sur la table, l’aplatissant de la paume avant de me pencher en avant, en direction du Nara :

-Je dois dire que c’est la première fois que l’on est aussi vague sur une recherche avec moi. Si vous tenez vraiment à ce que je le retrouve il va falloir jouer franc jeu. Comment pouvez-vous être sûr qu’il appartient bien à quelqu’un et qu’il n’est perdu dans je ne sais quel temple ? Que vaut-il véritablement ? Apporte-t-il un pouvoir quelconque ? Et quand vous dites où est-il, voulez-vous savoir dans quel lieu il se trouve ou bien autour de quel cou est-il posé ?

Je ne sais pas s’il a omis explicitement tant de détails sur cette mission par pure volonté ou si c’est parce qu’il ne sait que peu de choses dessus, mais je compte bien lui tirer les vers du nez. Je confie l’une des choses qui m’est le plus cher au village de la feuille, je tiens à un minimum de sincérité en échange…



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Message(#) Sujet: Re: Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] EmptyJeu 26 Jan 2017 - 16:23

Natsuki afficha un sourire, lequel ne riait pas vraiment.

« Si ce pendentif avait vraiment une valeur qui s'estimait en or ou en influence, ou s'il conférait un quelconque pouvoir, qu'il soit politique ou physique, pensez-vous que je prendrai le risque de vous le mentionner ? »


La réponse la plus naturelle était '' oui '', car Natsuki avait Yukishiro. Du moins, bientôt. Et dans le regard que s'échangèrent les deux shinobis, ils y lurent que chacun en avait conscience. Il finit toutefois par rompre toute tension qui tenterait de s'installer en haussant l'un de ses sourcils.


« C'est bien parce que nous ne pouvons pas nous permettre dans lancer quelqu'un sur une piste aussi hasardeuse que je fais appel à vous pour mener à bien cette mission. Entendez-moi bien sur le principe que je ne peux pas forcément en révéler beaucoup. Néanmoins, je comprends votre méfiance : j'ai moi-même été très embarrassé de devoir me débrouiller avec presque rien. Mais depuis un an que les recherches sont en cours du mieux que nous le pouvons, j'ai pu faire passer le '' presque rien '' en '' pas grand chose ''. Il semble malheureusement que là soit la limite de ce que nous pouvons faire en tant que shinobi de faction. C'est pourquoi j'ai bon espoir qu'en tant que mercenaire indépendante, vous fréquentiez un peu plus de monde que moi pour mener la suite. »


Dans le fond, il ne connaissait pas beaucoup plus Ozuka qu'un autre, aussi cela restait un pari risqué, mais uniquement sur le papier. Car dans les faits, sa requête était on ne plus personnel, il n'engageait donc pas vraiment son Village dans l'affaire, pas plus qu'il ne révélait des informations confidentielles. Rien que de la mise en scène dans le fond, donc...


« Je peux déjà confirmer avec certitude qu'il y a un an, ce pendentif appartenait à quelqu'un. Il a été pour la dernière fois vu autour du cou d'une kunoïchi appartenant au cercle des Saibogu. Impossible de mettre la main sur son identité par contre. Parti de cela, le Pays du Vent a été fouillé du mieux que nous le permettaient nos moyens et la situation avec Suna. Sans succès, comme vous vous en doutez. Le dernier rapport d'espion que nous avons eu fait vent de sa disparition pure et simple du Village du Sable. Malgré la limite que nous impose ce pays étranger, nous avons continué de chercher là-bas et ailleurs, et je reste persuadé que c'est parce que la concernée fait tout son possible pour disparaître de nos radars qu'elle n'a pas encore été retrouvée. »


Une affirmation qui sous-entendait tout ce qu'il pensait à propos de l'apparence de la fugitive, de son identité, et de tout ce qui pourrait permettre de la tracer.


« Celui qui nous a demandé de retrouver le collier nous a fait savoir qu'il s'intéressait à où il pouvait le trouver. Néanmoins, vous savez comme moi qu'il faut savoir lire entre les lignes. J'ai toutes les raisons de douter que ce n'est pas tant le collier que la personne qui le porte qu'il veut retrouver. Ce qui nous laisse donc croire que la Saibogu qui le porte ne s'en débarrassera pas. »


Et que c'était donc le seul objet via lequel il était possible de la retrouver.


« Je vais être honnête avec vous, cette affaire sent curieusement. Suffisamment pour que même nous, simples exécutants de mission, nous nous en inquiétons. Mais si nous voulons en savoir plus, nous devons interroger cette femme. Une partie qui ne vous concerne toutefois pas. »


Ses propos étant à replacer dans leur contexte.


« D'où l'intérêt de la trouver, mais pas de nous la ramener : tant que nous sommes dans le vague, je préfèrerai que personne ne sache que Konoha – et donc notre employeur - a accompli sa mission. »


Tout n'était pas mensonge, mais assurément, il se brodait avec beaucoup moins de vérité que la tapisserie dépeinte par Ozuka. Mais n'importe comment, Natsuki s'y entendait pour cacher le moindre signe physique chez lui qui pourrait trahir qu'il mentait : sur seule foi de ses paroles, il semblait sincère.


« Je vous donnerai bien un portrait, mais je doute qu'il vous serve à quoi que soit. »


Un serveur pénétra dans le cercle insonorisé de Natsuki, mais alors qu'il s'apprêtait à ouvrir la bouche pour s'adresser à Ozuka et lui, il marqua l'expression de l’incompréhension sur son visage, et commença à regarder autour de lui. Le Nara tatoué ramena son attention vers lui.


« Oui ? »


Le serveur se racla la gorge, puis leur demanda s'ils désiraient prendre leur repas, la main déjà posée sur la carte des menus qu'il avait sous le bras.


« Un peu plus tard peut-être. »
répondit-il avec un sourire conviviale « Nous allons attendre que notre enfant descende de notre chambre pour commencer. Mais vous pouvez déjà nous laisser trois menus s'il vous plait. »

Le serveur s'exécuta, puis une fois qu'il eu tourné les talons, Natsuki tapota à nouveau sur son sceau pour le rompre : il avait dit ce qu'il avait à dire, inutile de lever plus de soupçon de l'entourage.


« Sauf si vous préférez manger tranquillement seul à seule avec Yukishiro pour votre dernière soirée ensemble. »
dit-il. « Ce que je peux comprendre tout à fait. »

Même s'il ne lui était pas vraiment enlevé, et qu'elle pouvait toujours venir le voir à Konoha, le statut d'Ozuka faisait qu'elle n'aura plus vraiment d'intimité avec son étudiant avant un sacré moment. S'ajoutait à cela que la Nukenin n'aura pas forcément le loisir d'aller et venir à sa convenance, ne serait-ce qu'à cause de son style de vie.

Mais c'était le choix qu'elle avait fait.
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Message(#) Sujet: Re: Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] EmptyDim 29 Jan 2017 - 15:42

Les réponses du Nara ne me satisfont pas vraiment, un peu vague, mais a-t-il vraiment le choix ? Je prends les informations comme elles viennent. Sors un morceau de papier et commence à écrire, griffonner dessus, des kanjis, un petit dessin même, répétant parfois les mots sortis de sa propre bouche comme pour acquiescer ce qu’il dit :

-Saïbogu ? Hum

Mon escale au pays du vent pourrait donc m’apporter un double bénéfice, glaner des informations sur un Saibogu disparu avant de s’en prendre au Kawaguchi semble faisable, il ne faudra juste pas trop faire de vagues.
Pourtant de par l’étendue de ce qu’elle implique comme travail de recherche, cette mission ne semble en rien compliquée, il me suffit juste de retrouver un collier, même pas de le voler, de tuer son porteur ou autre. Et vu qu’il semble lier à une personne je n’ai même pas forcément besoin de le voir de mes propres yeux, trouver cette femme en recoupant les fait ne devrait pas être impossible. Je devrais donc savoir si cette Saibogu est une désertrice ou non, à partir de là je saurais si le désert de Kzae sera mon lieu de prédilection de recherche ou non. Les déserteurs Saibogu sur la dernière année doivent se compter sur les doigts d’une main, d’autant plus les femmes :
Je tapote sur le papier une fois mes divagations caligraphiques finie, faisant disparaitre l’encre au regard de tout autre personne que moi. D’un léger mouvement de l’index droit je fais s’élever dans les airs le papier avant de le faire venir à moi pour le laisser glisser dans ma manche :

-Bien je me charge de tout ça, vous recevrez de temps à autres des rapports sur l’avancement des recherches aussi maigres soient les informations.

Sans même m’en rendre compte un serveur nous aborde sur la fin de ce sujet. Un pe déboussoulé par la protection sonore créée par le Nara, il revient rapidement à lui quand ce dernier lui demande la raison de sa présence. Un léger sourire apparait sur mon visage devant cette incompréhension de la situation actuelle. Sans poser plus de questions il nous donne les menus écrits sur de jolies estampes de paysages régionaux emplis de montagnes faisant face à la mer, ainsi que de quelques plantes locales. Mon hérédité Hakushi ne m’empêche pas de remarquer la faible qualité du papier utilisée, mais je n’en tiendrait pas rigueur, après tout je suis peut-être un peu trop exigeante dans ce domaine.
Relevant les yeux vers le Konohajin, j’en profite donc pour répondre à sa question légitime :

-Je ferais une bien mauvaise hôte si je vous laissais manger seul, je savais pertinemment qce que signifias votre venue, cette séparation je m’y prépare ne vous inquiétez pas, et puis comme ça le temps d’un repas nous laisserons peut-être tomber nos rôles, voire nos masques.
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Message(#) Sujet: Re: Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] EmptyDim 29 Jan 2017 - 22:47

« Mais serons-nous vraiment capable de le faire ? » demanda Natsuki avec un sourire complice. « Peut-être un peu, essayons au moins. »

Il disait cela, mais elle savait aussi bien que lui qu'il ne baissera pas sa garde ce soir, malgré toute la sympathie qu'il portait à Ozuka.


« Et je ne vous en aurais pas voulu de vouloir prendre votre soirée avec Yukishiro. C'est le propre de notre espèce après tout : que l'on soit prêt ou non, l'on désire souvent prolonger encore un peu le temps qui nous est alloué pour une chose ou pour une autre. »


Pour quelques instants de plus dans les bras d'un être que l'on a aimé.


« Vu que vous connaissez l'endroit, vous avez un plat à me conseiller ? Il y en a plusieurs que je ne connais pas. »
demanda Natsuki alors qu'il feuilletait son menu en attendant le retour de Yukishiro. « Ou même plus largement qu'ici, dans le monde en général, comme vous voyagez beaucoup. »

Il posa à plat son menu ouvert sur la table, et passa ses mains l'une dans la manche de l'autre.


« Je m'intéresse beaucoup à la cuisine, et bien que la cuisinière en chef de mon restaurant semble avoir des connaissances sans limites sur le monde gastronomique, je suis toujours à la recherche de nouveautés pour étoffer ponctuellement le menu. Il y a deux mois, j'avais profité de la fin de l'hiver pour organiser une semaine spéciale '' Shimo no Kuni. ''. Avec décors, service, mais surtout plats typés du pays. J'aimerai entreprendre d'autres événements de la sorte, enrichi par mes propres pérégrinations, mais voyager devient de plus en plus difficile de nos jours, et depuis quelques temps, il ne me reste guère plus que les souvenirs de voyages de ma prime jeunesse en guise de support. »



Heureusement que Sakurako, sa chef cuisinière, en savait suffisamment long sur la cuisine du monde pour lui faire traverser les frontières sans quitter la chaise de son restaurant. Un trait agréable, mais dont Natsuki ne pouvait se contenter indéfiniment. Car à l'image de la délivrance au terme d'un ébat passionné, la destination n'avait de sens que si l'on avait vécu le voyage : les acquis et expériences ne s'appréciaient véritablement qu'en ayant versé de la sueur pour.


« Et vous Ozuka, que faites-vous dans la vie quand vous ne travaillez pas ? Car vouloir rester libre de toutes attaches est une chose, mais à quoi cela sert-il si vous ne pouvez pas profiter de cette liberté ? Vous devez bien faire autre chose qu'entrainer des enfants sur votre temps libre. Profiter des sources chaudes peut-être ? »


Le monde en regorgeait, et elles devaient être toutes plus agréables les unes que les autres.


« Tenez, en parlant de sources thermales. Dites-moi Ozuka. Si j'allais prendre un bain avec Yukishiro tout à l'heure, j'imagine que je ne trouverai pas sur sa peau une tâche de naissance un peu étrange, n'est-ce pas ? »


Bien que la question était posée sur le ton de la légèreté, les trois derniers mots tout comme l'expression du Nara tatoué se dénotèrent très nettement du reste. Son regard se planta dans celui de la nukenin, mais au bout de quelques instants, Yukishiro et son visage curieusement familier sous un certain profile les rejoignirent dans la salle. Natsuki lui sourit alors, et la question tomba dans les oubliettes. Mais pas le sous-entendu passé.


« Vous avez déjà fini Yukishiro ? »
demanda Natsuki avec gentillesse. « Venez, prenez place, nous vous attendions pour commander. »
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Message(#) Sujet: Re: Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] Ce titre aurait put être une chanson de patrick bruel, il ne le fut fort heureusement pas [pv Nara Natsuki] EmptyMar 14 Fév 2017 - 16:28

Et je réponds au sourire complice par un d’augure équivalent. Regardant quelques instants le menu d’un œil distrait, je relève le regard dès que le Nara me pose la question des plats. Dans un élan de spontanéité je m’empresse de répondre. Bien que manger ne soit pas forcément la première chose qui me motive lors d’une escale, la découverte des spécificités culinaires locales est toujours une expérience que j’apprécie, bien que la petite histoire qui l’accompagne soit souvent l’autre motivation de mon insatiable curiosité :

-Oh oui bien sûr. La région recelle de petit trésor culinaire, souvent riche d’une histoire d’un intérêt qui n’a de pareil le goût du plat. Prenez ces aiguillettes de canard sauté à l’alcool de violette. On le prépare toute l’année, mais c’est en cette saison qu’il est le meilleur, quand la première récolte des fleurs vient de se terminer et que la liqueur n’a pas fini de fermenter. Elle conserve alors tout le sucre et les arôme de la plante pour venir apporter une saveur unique au plat.
Ou bien encore ce fromage fumé au bois de prunier. C’est le bois utilisé pour chauffer les différents termes de la région car extrèmement calorifuge. Pour faire des économies et conserver leurs aliments la plupart des habitants avaient pour habitude de récupérer la fumée de la combustion par un ingénieux système de conduit, pour l’utiliser dans de multiples procédés de fumaison. Ce fromage a la particularité de rapidement se fumer, ce qui faisait que les plus pauvres pouvaient aisément le faire fumer à l’insu du propriétaire pour ne pas payer les droits de fumage. Il n’en garde pas moins des qualités gustatives remarquables.

J’aurais pu continuer ainsi pendant une éternité à parler des plats de la région, et même de tout un tas d’autre chose, mais soudain l’idée que ce que je pouvais dire gênerait le Nara, vient troubler ma lancée, et alors que je m’apprête à parler d’un troisième plat je me met à bégayer un baraguoin incompréhensible avant de me reprendre :

-Excusez-moi, je ne voudrais pas vous ennuyer avec autant de détails, mais je dois admettre que tout ceci me passionne, encore un lien avec le papier les livres, tout cela, enfin je pense. Présentez moi votre cuisinière si le temps nous le permet, je me ferais une joie de lui conter tout ce que j’ai pu voir de par le monde, je suis sûre qu’elle y trouvera une source d’inspiration sans limite. Des générations ont formé un tissus culturel dense au sein du Yuukan et ce qui ne peut paraitre que détail, est bien souvent le fruit de plusieurs vies entrelacées dans un grand tout.

A nouveau je me mets à rougir, ma passion l’emporte sur les règles élémentaires de politesse. Je lance un sourire gênée, mais pensant embêter le shinobi, celui semble en redemander me posant des questions sur moi-même. Etrangement j’y prend goût, parler semble me vider d’un grand poids et la dernière fois que j’avais pu le faire avec quelqu’un ainsi remonte à loin, très loin…

-Eh bien, je pense que vous l’aurez compris, mais je passe beaucoup de temps à lire des manuscrits, l’information est souvent vu comme une arme au sein de notre « métier » si on peut appeler cela ainsi, j’ai appris à la voir comme une forme de beauté, car dans sa complexité elle retranscrit tant et tant de chose. Bien sûr ce serait mentir que de vous dire que je n’utilise pas parfois certaines de ces connaissance à des fins personnelles, mon art du fuinjutsu s’est grandement amélioré en partie par les multiples recherche faites au cours du temps et je dois dire que la bibliothèque de Konoha me fut d’une grande aide.

Souvenir d’une époque où j’étais encore kunoïchi de la foudre en tant que diplomate détachée localement, omettant bien entendu de raconter a mon interlocuteur mon passage éphémère dans l’aile interdite :

-Pour ce qui est des sources chaude, il est vrai que c’est aussi un de mes passe-temps favori, les bains aident à relâcher la pression, laisser s’évader toutes ces pensées parasites ou réfléchir avec une vision différente sur un problème. Je vous le recommande grandement vous verrez, tout devient si simple dans un bain.

Mais alors que je pense que la discussion va rester bonne enfant ainsi, le Nara me pose une question qui ne semble jurer avec les autres. Concernant Yukishiro et une certaine tache de naissance, pourquoi une telle question ?

-Ce n’est pas impossible, mais pourquoi ? Que peut bien signifier une tache de naissance ? Qu’elle prenne la forme d’une étoile et l’on en fait un signe ? je ne crois pas à ce genre de choses…

Une réponse balayée d’un aussi rapidement que la question était tombée dans la discussion, le sujet ne m’intéresse pas, pire, il me dérange par son côté étrange, que cherche-t-il à montrer ? Finalement c’est Yukishiro lui-même qui vient mettre fin à ce malaise pour en instaurer un autre d’un genre encore différent, me remettant à jouer un rôle j’enchaine comme si de rien n’était :

-Ah Yukishiro, vient t’installer, tu dois avoir faim. Fais toi plaisir, je t’offre ce dernier repas.

D’un regard en biais, il me toise, comme cherchant à savoir le énième test dissimulé dans cette phrase qui n’en comportait pas :

-Mais vous cher Nara que faites-vous de votre temps libre ? Dis-je d’un air enjoué. J’ai cru comprendre que vous aviez un établissement. Cela doit occuper tout votre temps libre, le peu que vous procure votre poste d’ailleurs. Ce genre d’établissement c’est un peu comme un enfant, on lui consacre tout son temps pour le voir grandir et à la fin il est en partie à votre image, mais aussi avec sa part bien à lui, ou à ceux qui ont permis de le faire avancer…


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