N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez
 

 Les soldats blancs [Taisa Fuka]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Nukenin
Sabakyô Akumu
Sabakyô Akumu
Informations
Grade : Daimyô de Ame - Chef du clan Sabakyô
Messages : 914
Rang : A+

Les soldats blancs [Taisa Fuka] Empty
Message(#) Sujet: Les soldats blancs [Taisa Fuka] Les soldats blancs [Taisa Fuka] EmptyVen 7 Oct 2016 - 2:00

La poussière d'un sol pierreux s'élevait en une nappe brumeuse à chaque fois que l'un de mes pieds frappait le sol avec hargne et puissancel. En travers de ce brouillard d'un brun orangé, couleur du sol de cette arène où l'élite Iwajin venaient s'entraîner, un mouvement bien particulier restait néanmoins perceptible; celui d'un sabre dont la lame, gigantesque, fendait l'air avec une aisance déconcertante, maniée par des mains expertes. S'élevant d'abord dans les airs, elle replongeait par la suite à un niveau de jambes humaines en un croissant diagonale. Mes deux poings fermés autour du manche en forme d'os guidèrent le mouvement sans aucune retenue jusqu'à mon flanc où ma main droite lacha prise. L'autre, elle, continuait sa course en apportant l'instrument de guerre dans mon dos ruisselant de sueur afin de passer celui-ci au creux de mon autre paume qui avait tôt fait d'imiter le même mouvement de l'autre côté du corps. L'arme agissait alors sous un effet de pendule, me laissant me servir se son propre poids afin de lui faire prendre de la vitesse et ainsi économiser mes propres forces sur la prochaine frappe tout en assurant mes arrières.

Une fois l'épée passée à l'autre bras, mon corps en entier pivota sur la gauche alors que le sabre revenait vers l'avant en accomplissant une rotation complète autour de moi. Le coup vint d'abord du bas, remontant le long du torse du mannequin qui, s'il avait été un homme, aurait vu ses tripes se répandre sur le sol. Mon pied vint aussitôt se loger au centre même de son plexus solaire en un coup redoutable, envoyant valser la cible immobile vers l'arrière alors que ses "jambes", s'il en avait eut, eurent tout juste quittées le sol. C'est alors que, pendant que le corps de bois se séparait en deux après ce fulgurant coup de hachoir et lorsqu'il vola à quelques décimètre du sol, que le démon brisé de kiri quitta ma paume à mon bon vouloi. La pointe de la lame pivota alors vers le bas, pommeau vers le haut, me donnant rapidement accès à la longue chaîne qui y était rattachée d'une part, puis enroulée à mon poignet de l'autre. Un geste brusque, vif, envoya alors les maillons de fer vers le pantin en un coup de fouet, la laissant s'enrouler sur son buste au fur et a mesure que son fer quittait mon gant jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un tour autour de lui. Je resserrai ensuite le tout en tirant sur la chaîne, recollant les deux morceaux fendus de ma cible en un seul tout.

Prisonnier de ma force brute, un simple coup de poignet vers l'arrière suffit ensuite à ramener mon ennemi imaginaire vers moi alors que le hurlement du vent se faisait entendre entre mes doigts qui se refermaient en un poing solide. La poussière fut alors totalement aspirée sous chacun des coups qui suivirent mon enchainement. Chaque coup de poing porté à l'homme de bois laissèrent de petits tourbillons de saleté flotter à quelques millimètres de la surface attaquée, comme si ma peau ne venait jamais à réellement frapper l'écorce de l'autre. Cependant, un shinobi compétent pouvait comprendre ce qui se produisait. Le vent se condensait, se compactait après chaque assaut qui arrivait à une vitesse folle et bientôt, une vingtaine de petit tourbillons semblable aux premiers recouvrèrent entièrement la victime artificielle...puis vint le dernier coup...la dernière frappe qui libéra toute la puissance des précédentes.

Le bois craqua, vola...explosa en milles morceaux alors que l'air se délivrait de ces minuscules vortex en une poussée prodigieuse. Une petite pluie de copeaux se dispersa à 3 mètre autour du point d'impact, formant plus ou moins un cercle de débris et pendant que je rattachais ma chaîne à son arme, la nappe de poussière retombait au sol, me laissant entrevoir une silhouette qui m'observait au dessus de son perchoir rocheux. Ce fut un petit sourire en coin qui naquit alors sur mes lèvres pendant que je raccrochais mon hachoir entre mes deux omoplates et que ma voix s'élevait afin d'être entendu du spectateur.

Fuka Taisa...je ne m'attendais pas à te voir ici.




@Taisa Fuka
Revenir en haut Aller en bas
Iwa
Taifuu
Taifuu
Informations
Grade : Chuunin d'Iwa
Messages : 546
Rang : B

Les soldats blancs [Taisa Fuka] Empty
Message(#) Sujet: Re: Les soldats blancs [Taisa Fuka] Les soldats blancs [Taisa Fuka] EmptyMer 12 Oct 2016 - 22:04

Une lumière aveuglante fissurant le ciel en un éclat mortel. La promesse d’une mort subite et d’un festin perdu pour l’épée du Taisa. La fin d’une agonie et d’un long voyage mené à travers le monde pour s’achever ici sur ce pont où était censé se tenir des négociations. C’était là le dernier instant de Taisa Fuka et de ses compagnons d’infortune du jour. Puis un cri déchirant cette fois la nuit. Une large coulée de sueur sur la colonne vertébrale, le bretteur venait de se redresser brusquement, secouant sa couette et son matelas. Passant une main dans ses longs cheveux ramenés en queue de cheval, il tenta d’essuyer vainement son front humidifié par ses émotions. Il reprenait conscience et tranquillité.

La lune l’observa se lever de son lit, se dirigeant vers le coin cuisine pour se servir un verre d’eau fraîche. Les rideaux n’ayant pas été tirés, son modeste appartement baignait dans la lumière nocturne de l’astre aux cratères. Sa lente respiration vint contraster avec ses grossiers soufflements de buffle lorsqu’il s’était éveillé. Les souvenirs encore présents de ce jour ne cessaient de le hanter. La mort de ses camarades aurait pu être un fardeau pour lui mais ce dernier ne se sentait pas plus affecté que ça. L’idée d’être impuissant et immobile ce jour-là lui avait suffi à être marqué par cette rencontre. Ephémère car peu de temps après, le fameux Patriarche s’en était allé. Une quête lancée au Taisa qui ne cesserait de traquer cet homme. Pour lui comme pour son arme.

Cette dernière reposait à côté du lit, mise en biais contre le mur. Elle arrivait étonnamment à tenir debout de la sorte. Fuka l’observa. Son esprit était fermé à toute communication. Il parvenait de mieux en mieux à contrôler ce lien qui les unissait. La distance légère les séparant jouait également même si en soit, elle n’empêchait en rien la communication entre les deux s’ils le souhaitaient. Le jeune homme ne tenait pas à entendre les commentaires ou les railleries de sa compagne de guerre. Il vida d’un trait son verre qui avait atténué son coup de chaud marquant son retour sous les draps ainsi qu’une résolution pour le lendemain. Les terrains d’entraînement. Rien de bien nouveau en soit. Absolument rien même. Mais ce genre d’évènement avait le don de le motiver encore plus. Ses paupières s’alourdirent sur les dernières volutes de souvenirs qui bercèrent son âme jusqu’à l’inconscience bienfaisante du sommeil.

Le soleil s’était levé depuis déjà quelques temps lorsque le Taisa quitta sa résidence. En plein centre-ville, il n’avait pas beaucoup à parcourir pour se rendre aux terrains. Une bonne chose comme une mauvaise. S’il s’était trouvé à plusieurs mètres, ou kilomètres, il en aurait profité pour une course effrénée et il aurait cherché à battre son record chaque matin. Même si les limites du corps humain l’auraient vite fait déchanté après quelques semaines. Son pas remuait la fine poussière du sol rocailleux alors que de jeunes enfants s’amusaient à se courir après, faisant mine d’être des shinobis. Un pâle sourire à la vue de cette insouciance et une voix froide et familière qui retentit dans son esprit :

- De la future chair à canon, susurra Samehada.

Levant les yeux au ciel, Fuka franchit l’aire des terrains pour s’y aventurer. Il aperçut au loin ce qui pouvait s’apparenter à un surprenant ballet. Reconnaissant cependant un ancien compagnon de mission du nom de Ketsuen, il sut qu’il s’agissait là d’un exercice d’entraînement pour un combo qui semblait mené avec précision. Il savait pertinemment à quel résultat arrivé et il s’en était donné les moyens. Ayant suivi la scène de loin, il trouva impoli de rester ainsi là à le regarder dans son coin. Ce qui aurait pu au passage le faire passer pour quelqu’un de malsain. Franchissant les quelques derniers pas les séparant, le Samui avait remarqué sa présence. Il l’accueillit d’une phrase qui fit ricaner le Taisa :

- Est-ce étonnant de voir un peintre s’aventurer dans son atelier, muni de son pinceau le plus fidèle ? Ce lieu est censé être notre deuxième maison après tout.

Puis vint enfin les politesses d’usage. Un bref signe de tête ponctuant son salut, Fuka reprit aussi sec :

- Bien le bonjour Ketsuen. Je vois que nous sommes faits du même bois. Matinaux à l’entraînement. Tu verrais un inconvénient à ce que je me joigne à toi ? Deux Sabreurs côte à côte dans leur perfectionnement. Ça ne peut qu’être instructif. Voire amusant !
Revenir en haut Aller en bas
Nukenin
Sabakyô Akumu
Sabakyô Akumu
Informations
Grade : Daimyô de Ame - Chef du clan Sabakyô
Messages : 914
Rang : A+

Les soldats blancs [Taisa Fuka] Empty
Message(#) Sujet: Re: Les soldats blancs [Taisa Fuka] Les soldats blancs [Taisa Fuka] EmptyJeu 13 Oct 2016 - 20:11

Le ricanement de mon paronyme me fit alors répondre par un rictus en coin. Nous n'étions pas totalement semblables, mais nous partagions beaucoup en commun en apparence. Cheveux blanc, peau pâle, musculature fine forgée pour l'endurance, mais aux muscles saillants et tout de même puissants, un regard sérieux et critique et arborant une arme disproportionnée dont la lame possédait une longueur et une largeur équivalente. Le fait que le Shukai possédait deux guerrier comme nous,  de cet acabit,  relevait peu du commun. Néanmoins, aucun de nous deux n'avaient encore mesurés les forces de chacun, ni encore vu la lame de l'autre car si nous nous étions déjà croisé dans un passé plus ou moins éloigné, celles-ci étaient recouverte d'une toile pour l'un et de bandages pour l'autre. Une chose était sûre cependant, c'est que pour l'un comme pour l'autre, nous devions probablement avoir tous deux cette discrète curiosité envers les effets de nos sabres respectifs.

Une discussion passé avec l'esprit qui habitait le mien m'avait déjà fait savoir que Akuma Kudaku ne se considérait pas comme l'une des lames les plus puissante, mais plutôt l'une des plus versatiles. Pour un combattant plus technique tel que moi, je ne pouvais espérer mieux...mais je restais tout de même intrigué par la puissance des autres, par leurs capacités connus que des détenteurs et des malheureux qui durent endurer un combat contre de tels instruments de guerre. Certaines d'entre elles devaient être effrayantes, voir même imposantes...heureusement je savais aussi que ce n'était pas la totalité des épées de pouvoir qui avaient leurs personnalités propre. Sinon, une réunion de sabreur de Kiri serait probablement pénible et bruyante.

Enfin, je m'approchai néanmoins de l'autre Taichou afin de réduire la distance qui nous séparaient de mon côté aussi. Il était vrai que, en un sens, il n'était pas si surprenant finalement de le voir sur un terrain d'entraînement dans la capitale impériale, mais le fait d'y être en même temps et selon les obligations que j'avais envers mon pays d'adoption et son développement rendait la situation presque improbable. Ce n'est alors qu'un vague haussement d'épaule qui répondit à l'autre sabreur, ou du moins, qu'à sa première réponse. Pour sa requête, ce fut quelques pas vers l'arrière suivis de ma main qui enroulait la chaine autour de mon bras qui en fut la réponse. Il était évident que je n'allais pas refuser une telle opportunité. La simple idée de pouvoir analyser son style en plus de connaître les capacités de son arme suffisait amplement à me motiver. Et puis, en connaître un peu plus sur les techniques de l'un et de l'autre nous permettrais probablement de former un duo terrifiant s'il advenait que nous devions combattre côtes-à-côtes.


Tu ne me le demandera pas deux fois.
Dis-je en plaçant les deux mains sur le pommeau de ma lame qui, je le sentais, consommait déjà une infime partie de mon chakra afin d'éveiller ses sens.

Le bruit d'une respiration creuse, caverneuse, se fit alors entendre de plus en plus fort. Un monstre semblait s'éveiller s'outre-tombe alors qu'un râlement aussi profond que terrifiant s'éleva dans l'air et, soudainement, un cliquetis qui m'était bien familier résonna sous les bandages qui enveloppait la lame. Celui-ci se mit à trembler, puis à onduler sous le mouvement que je savais être celui des fragments du démon de fer brisé et, enfin, les bandages s'éffilochèrent...coupés par les multiples petits tranchants qui s'étaient activés en dessous de ceux-ci. Mais...lorsqu'elle apparut aux yeux de tous, elle semblait déjà avoir reprise son apparence initiale; Celle d'une énorme sabre en fer dont le fer était vieux, fissuré à quelques endroits, mal entretenu. Seul son pommeau et sa garde sortait de l'ordinaire, représentant un crâne dans lequel s'enfonçait un os forgé dans le fer noir en guise de manche.


Je te présente No Kiri Akuma Kudaku (Le démon brisé de la brume).

HaAAaah...jeee saavaais biieen quee j'aavaaiis resseentiis queelque chooose de spéciaal chez cee jeune hooomme loors de vootre deernière reencoontre à Miizuuu. Aaiinsii...laa bruume appelaaait bieen la bruume. Queel eest le noom de toon saaabre...Taaisa!!!

La tierce voix, émanant de la bouche du crâne de fer noir, faisait aussi danser une lueur rougeoyante au fond des orbites de ce dernier à chaque fois que son ton fantomatique reprenait de plus bel entre chacun de ses mots. Cependant, je fus étonné de voir que mon interlocuteur ne semblait pas si impressionné par les prouesses de mon sabre...car j'étais loin de me douté à cet instant qu'il était le détenteur de Samehada...



]
Revenir en haut Aller en bas
Iwa
Taifuu
Taifuu
Informations
Grade : Chuunin d'Iwa
Messages : 546
Rang : B

Les soldats blancs [Taisa Fuka] Empty
Message(#) Sujet: Re: Les soldats blancs [Taisa Fuka] Les soldats blancs [Taisa Fuka] EmptyJeu 13 Oct 2016 - 23:31

Il semblerait que le Samui soit plus que disposé à partager l’aire de combat avec lui. Même à croiser le fer. Après tout pourquoi pas. Fuka n’avait pas tout de suite songé à ça au début. Il avait simplement proposé qu’ils s’épaulent et qu’ils s’entraînent côte à côte. Mais quel meilleur entraînement qu’une mise en situation. Malgré les politesses et la retenue, c’était un excellent moyen de se tester et s’améliorer. Ce que recherchait précisément le Taisa. Frapper du mannequin, enchaîner les kilomètres à pied ou sur les mains. Tout cela était très beau sur le CV mais ça ne suffisait pas à se perfectionner réellement. Seule l’expérience primait.

Une petite démonstration de l’épée de Ketsuen s’ensuivit. Le linge entourant son épée s’anima et se déchira sous le fractionnement de la lame en plusieurs éclats de métal. Mais une fois débarrassée de son habit primaire, elle se reconstitua pour former une lame imposante. Dans les mêmes dimensions que Samehada, elle était pourtant très différente d’un point de vue esthétique. Seul point commun étant le crâne ornant le pommeau. Même s’il fallait bien avouer que celui de Peau-de-Requin était risible face à celui d’Akuma Kudaku. A l’énoncé de son nom, Fuka eut un léger mouvement de respect. Un salut de la tête. Lui plus que quiconque savait qu’une lame pouvait avoir plus d’âme et de caractère que son porteur. La sienne frémissait déjà à la proximité de sa « sœur ».

Une voix sinistre s’éleva du crâne imposant ornant la lame du Samui. Une voix d’outre trombe qui réagissait à la présence de Peau-de-Requin et qui s’interrogeait sur sa nature. Empoignant à son tour sa compagne, Fuka la tira de son socle dans son dos pour l’amener à son flanc. Un léger déchirement puis les bandages terminèrent en lambeaux au sol. Les écailles épineuses se dévoilèrent à la lumière du jour, laissant également deviner une large bouche aux dents pointues en son extrémité. Une arme létale et destructrice. Peu différente d’Akuma Kudaku en fin de compte. De ce qu’il voyait, il devinait qu’elle aussi ne devait pas être tendre lors des combats. Mais elle ne serait rien si elle n’était pas maniée avec habileté. Seul le porteur était réellement révélateur de la puissance de l’arme. Elle présentait un potentiel. La véritable force résidait dans la main qui la tenait.

C’était en partie pour ça que Fuka s’exerçait. Il avait conscience du potentiel que présentait sa lame et il tenait à l’exploiter au maximum. Mais pour cela, il devait devenir plus fort. Afin d’atteindre le paroxysme de son arme. Mais la sienne était moins bavarde verbalement que sa consœur dans la main de Ketsuen :

- Gi gi giii ! Giiiii !

- Il s’agit de Samehada. Une épée énigmatique trouvée sur l’île où je suis né. Entreposée comme un objet de culte, elle en perdait sa valeur première. Elle m’a… « contactée » et nous avons ensuite fait équipe. Et vous quelle est votre histoire ?
Revenir en haut Aller en bas
Nukenin
Sabakyô Akumu
Sabakyô Akumu
Informations
Grade : Daimyô de Ame - Chef du clan Sabakyô
Messages : 914
Rang : A+

Les soldats blancs [Taisa Fuka] Empty
Message(#) Sujet: Re: Les soldats blancs [Taisa Fuka] Les soldats blancs [Taisa Fuka] EmptyVen 14 Oct 2016 - 15:24

Animé par le même respect envers l'autre soldat et son sabre, je lui rendit son salut dans les règles de l'art sans pour autant lâcher son arme de l'oeil. Je n'étais donc pas le seul à avoir mis la main sur une épée de pouvoir dans la plus grande des ignorances, mais ce n'était pas ce qui m'impressionnait le plus.  Le corps de cette Samehada était des plus impressionnant, ne ressemblant presque pas à une lame. Lorsque sa bouche s'ouvrit, ma pupille se dilata tant j'étais surpris de la vie qui l'animait. Quelle arme étrange...si l'on pouvait réellement la qualifier d'arme après tout. Je ne pu m'empêcher de porter un regard entre la mienne et la sienne, de constater à quel point elles étaient différentes finalement. C'est aussi là que je perçu un intérêt particulier chez Akuma Kudaku dont les orbites continuaient de briller d'une couleur écarlate. Elle n'avait d'ailleurs pas terminée son discours, puisque sa voix entreprit de se faire réentendre.

Saaa..meee..haaadaa!! Peeaau-dee-requiin!! Jeee nee croyaaais qu'elle n'éétaaiis qu'uune légeende indigèène dees archipeeelles. Hmmm tuu aas chooiisis un boon huumaain Sameehadaa. Cees morteels peeuveent être faascinaant! Vooyoons ce doont ils soont caapaable!prononça t'elle de sa voix caverneuse alors que, de mon côté, je me remémorai plutôt le jour de sa découverte en portant une main sur mon cache-oeil, comme si la douleur m'étais revenu aussi en un lointain souvenir désagréable.

Je pourrais dire que notre histoire est semblable. L'attaque des Furyous...à Kiri. Les anciens de ma race avaient décidés qu'il revenait de droit à l'un des leurs, puisque nous sommes les fondateurs de la brume, d'hériter de l'un de ces sabres.

Puis, vint le moment où Kiri fut menée à feu et à sang. J'avais 11 ans...je ne pouvais pas faire le poids contre les Furyous et pourtant, un m'a pris en chasse. Je me suis caché dans un dojo, mais il m'a rattrapé et m'a rendu borgne...mais Akuma Kudaku était sur un piédestal juste à côté. Sa voix a résonnée dans ma tête, je l'ai pris et il m'a guidé jusqu'à l'extérieur. Là les Jonins ont prit la relève et on a dû rejoindre le reste des Samui à Yuki. Je ne crois pas que ce sabre là particulièrement aurait été le mien, l'on ne faisait que m'entraîner pour être un bon sabreur...mais le hasard a voulu qu'il me trouve.


Saaans moiii tuu seeraiis moort peetiit. Tuu me dooiis beaucooup. Maaintenaaant arrêêtez dee parleer...c'eest à nootre toouur dee nouus amuuseeer petiits morteels

Hm...comme tu veux. Ne te retiens pas Fuka, car je ne le ferai pas.

Puis, je saluai mon adversaire pour lui démontrer que j'étais prêt et que la session pouvait commencer. Mon visage devint alors sérieux et j'effectuai un ou deux moulinet avec mon sabre afin de bien dégourdir mes poignets. Je plaçai une jambe devant l'autre avant de fléchir les genoux me montrant alors soit prêt à passer à l'offensive, ou à recevoir une attaque...mais je laissai l'opportunité à mon adversaire d'engager le combat. Étant déjà échauffé, je préférais lui laisser le temps de dégourdir ses muscles à son tour.


Revenir en haut Aller en bas
Iwa
Taifuu
Taifuu
Informations
Grade : Chuunin d'Iwa
Messages : 546
Rang : B

Les soldats blancs [Taisa Fuka] Empty
Message(#) Sujet: Re: Les soldats blancs [Taisa Fuka] Les soldats blancs [Taisa Fuka] EmptyLun 17 Oct 2016 - 23:32

L’histoire du duo leur faisant face n’était pas sans rappeler la rencontre entre Peau-de-Requin et Fuka. Ils avaient partagés un lien particulier exclusif qui avait mené par accident à leur collaboration. Une fascination transformée en peur puis maintenant dominée par une volonté de contrôle. Il s’agissait des étapes par lesquelles le jeune homme était passé depuis sa rencontre avec l’étrange artefact qu’il tenait en main. Un objet à peine plus précieux et rare que son homologue squelettique leur faisant face. Le crâne n’avait cessé d’irradier une lumière obscène de ses orbites vides. Et cette voix caverneuse qui ne cessait de déblatérer son discours.

Elle semblait avoir le même caractère que Samehada sur ce point. L’idée de combattre et de manipuler un être humain pour satisfaire ses envies personnelles. On aurait dit deux sœurs qui se retrouvaient après leur séparation du berceau il y a plusieurs années. S’en serait presque touchant si ce n’était pas dans un but aussi malsain que de voir deux êtres se battre. Fort heureusement il n’y avait là aucune intention néfaste entre les deux Shukajins qui pouvaient profiter de ce combat comme un parfait entraînement. Mais un élément avait fait tiquer l’esprit du Sabreur et de sa compagne. Ils étaient devenus soudainement muets tous les deux. Le salut de Ketsuen fut à sens unique. Fuka se tenait là les bras ballants à regarder l’épée du Samui. Peau-de-Requin serait humaine qu’elle aurait la même réaction. Mais ni le porteur ni l’épée n’avaient rêvés.

Akuma Kudaku avait bien dit qu’elle avait déjà entendu parler de Samehada comme étant une légende de l’archipel. Ce qui signifierait donc que cette épée connaissait certaines choses sur les origines de Peau-de-Requin qui en ignorait jusqu’à sa création. De tels propos avaient fait mouche, si bien que Fuka avait à peine suivi l’histoire du jeune homme. Du moins les mots lui étaient parvenus et s’étaient figés quelque part dans sa mémoire. Il percuterait une fois cette révélation importante passée. L’arme de Ketsuen semblait savoir certaines choses sur Samehada, qu’elle-même ignorait. Elle avait donc de précieuses informations à leur livrer et tout ce à quoi elle pensait était un combat. Le sang bouillonnant des deux êtres battait à l’unisson. L’épée comme son maître étaient habités de la même ferveur. Si Fuka ne pouvait empoigner son arme, il se serait transpercé la main à ainsi en serrer le pommeau. Son bras tremblotait et tout ce qui animait maintenant le duo était la quête de réponses. Personnifiée en cette arme massive que tenait leur opposant.

Desserrant les dents, Fuka s’exprima quelques secondes après le salut et la mise en place de Ketsuen, prêt à se battre :

- Me retenir ?! Après ce que ta lame a dit ? Non crois bien que je ne risque pas d’y aller avec politesse. Si ton épée a des informations sur les origines de Samehada, j’obtiendrais ces infos. Par tous les moyens possibles. NOUS les obtiendrons.

Une parole ponctuée d’une pression supplémentaire sur Samehada, ce qui eut pour effet d’allier l’épiderme particulier de la lame à la peau de son propriétaire. Maintenant tous deux ornés des apparats de Peau-de-Requin, ils chargèrent sur le Samui dans le seul but de le frapper à la main pour lui faire lâcher prise et récupérer son arme. Il n’était pas question ici de vol mais d’interrogatoire. Fuka savait mieux que quiconque quelle valeur une telle lame pouvait avoir aux yeux de son porteur et il ne comptait pas infliger ça à Ketsuen. Mais il n’allait pas laisser filer une occasion d’obtenir des réponses à des questions depuis longtemps posées.
Revenir en haut Aller en bas
Nukenin
Sabakyô Akumu
Sabakyô Akumu
Informations
Grade : Daimyô de Ame - Chef du clan Sabakyô
Messages : 914
Rang : A+

Les soldats blancs [Taisa Fuka] Empty
Message(#) Sujet: Re: Les soldats blancs [Taisa Fuka] Les soldats blancs [Taisa Fuka] EmptyMar 18 Oct 2016 - 23:34

La charge fut surprenante, obligeant Akuma Kudaku à puiser dans mon chakra pour bloquer l'assaut en se servant de sa fragmentation spontanée. Levant le bras, positionnant ma large lame à l'horizontale devant moi, son tranchant absorba le coup de sa soeur lointaine avant de littéralement se casser au moment de l'impact. Effectuant un mouvement latérale avec le manche de la lame, je lui fit absorber le reste de l'attaque en la glissant de gauche à droite en travers de Samehada qui perdit peu à peu en puissance de frappe alors que ses écailles se trouvaient obstruées dans le fer de mon sabre qui ne cessait de se casser le long de sa lame, tout en se reconstruisant derrière celle de mon adversaire. Une parade particulièrement efficace contre les autres sabreurs, technique que j'avais développé dans ce seul intérêt, sachant que Kumo comptait des épéistes aussi dans leurs rangs.

Cependant, l'attaque en elle même ne fut pas la plus grande de mes surprises, loin de là. Alors que je portais mon regard vers l'homme plutôt que l'instrument de guerre qu'il maniait, ma pupille se dilata en voyant que sa peau avait, elle aussi, des allures de requins, comme si tous les deux partageaient les même particularités. Serrant les dents, je continuai d'éloigner le poids lourd de peau -de-requin jusqu'à ce que la pointe se nos deux épées se soient rencontrer, ou plutôt juste avant que la mienne ne s'engouffre dans la gueule béante de l'autre, et je portait ensuite le plat de mon fer contre le corps de mon adversaire en envoyant une charge de chakra dans mes muscles, augmentant la force de leur poussée afin de bousculer Fuka vers l'arrière, tentant de le faire quitter le sol de ses deux pieds. Mes pensées défilèrent alors à la vitesse de la lumière, analysant toutes les possibilités qui se présentaient à moi pour accompagner cette déstabilisation et ce fut instinctivement que je bondis vers l'arrière et que trois aiguilles de métal se détachèrent de la surface de mon arme en direction des deux épaules et du sternum de celui qui avait mené la charge.

Atterrissant sur mes deux pieds, voyant que Samehada et son comparse avaient réussis à contenir ma contre-attaque, je n'eus de réponse qu'un petit sourire en coin. Je me doutais bien qu'il faudrait plus qu'un enchainement de techniques mineurs pour soutenir le rythme maintenant, mais cet escarmouche avait surtout servis à faire savoir à mon opposant que je pouvais suivre la cadence et que, si celui-ci voulait ses informations, il faudrait les mériter. Il aurait pu en être autrement, d'ailleurs, s'il ne s'était pas montré aussi agressif...à moins que tous ceci ne soit lié à l'entraînement que nous devions avoir. Dans ce cas, il lui faudrait probablement attendre la fin de nos assauts respectif et de notre mise à niveau pour laisser Akuma Kudaku faire son monologue sur ce qu'elle savait.


Hm...alors soit. Combat moi et je laisse Kudaku te dire ce qu'elle sait. Si Samehada est aussi friande de violence et égoïste que ne l'est ma comparse, tu dois probablement comprendre qu'elle ne donne jamais sans recevoir en retour.

Et à ce moment, un rire dément s'échappa de la gueule de Kudaku qui semblait faire claquer son fer contre lui-même, donnant l'impression qu'elle n'attendait qu'une seconde charge de sa soeur, provoquant celle-ci en la narguant directement, sans se soucier des deux mortels qui combattaient pourtant à leurs côtés, quand bien même qu'ils les tenaient, elles, entre les mains. Preuve qu'elles avaient leur volonté propre, et leurs désirs personnelles qui étaient, plus souvent qu'autrement, liés à la chaire et au sang.

HAHAHAHAHAHA
Vient Samehada...j'ai des réponses pour toi...


Revenir en haut Aller en bas
Iwa
Taifuu
Taifuu
Informations
Grade : Chuunin d'Iwa
Messages : 546
Rang : B

Les soldats blancs [Taisa Fuka] Empty
Message(#) Sujet: Re: Les soldats blancs [Taisa Fuka] Les soldats blancs [Taisa Fuka] EmptyLun 27 Fév 2017 - 22:50

Les épées s’entrechoquèrent et se contrèrent. Deux entités égales aux particularités uniques s’affrontant dans un duel peu ordinaire. Les premiers coups avaient même attiré l’attention de quelques curieux qui au loin avaient relevés la tête de leur marche pour observer l’affrontement. Mais ils reprenaient paisiblement leur route. De telles joutes étaient monnaie courante dans un monde shinobi. Rien de très croustillant pour la soif de divertissement du peuple.

Ketsuen avait bien sûr préparé une parade pour pallier à la charge de son collègue et il avait réussi à le renvoyer dans ses filets. Ne se laissant cependant pas intimider par de futile bousculade, Fuka atterrit en douceur sur ses pieds, bien ancrés au niveau de ses appuis. Puis le Samui enchaîna avec une volée de trois aiguilles métalliques tout droit sortis de son sabre. Un léger haussement de sourcil accompagna le mouvement qui suivit. Plaçant la large épée Peau-de-Requin en travers face à lui, elle vint stopper la course des maigres projectiles qui furent déviés plus loin.

Alors que Fuka analysait de nouveau la situation, son camarade reprit la parole afin de lui proposer un petit combat à la loyal avec à la clé des réponses à ses questions. Une remarque qui fit allègrement rire le Taisa qui ne se priva d’un ricanement mesquin :

- Parce que tu crois que j’allais attendre ta permission ?! Ton Sabre me délivrera les renseignements que je veux, de gré ou de force.

Reprenant sa position de garde, Fuka brandit Samehada et il chargea de nouveau au moment où Kudaku invitait sa consœur à la bataille. Peau-de-Requin se réjouissait de cette petite récréation alors que son porteur était concentré sur l’instant présent. Il était venu ici pour en apprendre plus sur son arme et il ne comptait pas laisser passer une occasion pareille.

Il fut aux côtés du Samui en un rien de temps. Samehada face à lui, il décrivit un large mouvement de la main pour venir balayer son adversaire. Un coup un peu trop simpliste qui dissimulait bien plus. Planquée derrière la large lame, la deuxième main du bretteur était chargée d’un chakra de nature Suiton. L’eau était concentrée en d’innombrables petits jets à très haute pression. Une technique qui allait permettre au Taisa de porter un coup plus puissant que s’il l’avait fait à main nue. Dans le même mouvement, il fit pivoter son talon pour profiter du mouvement circulaire précédent. Il offrit alors à son adversaire du jour le combo original d’une Samehada et d’une paume élémentaire visant son plexus pour venir le déstabiliser grandement. Ceci fait, il pourrait peut-être s’occuper de le débarrasser de son épée. Mais il était lucide. Aucun Sabreur ne se laisserait subtiliser aussi bêtement son épée. Car tout bon Sabreur se retrouvait dénaturé sans sa lame.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Informations

Les soldats blancs [Taisa Fuka] Empty
Message(#) Sujet: Re: Les soldats blancs [Taisa Fuka] Les soldats blancs [Taisa Fuka] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Les soldats blancs [Taisa Fuka]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Taisa Fuka - Aptitudes
» ¤ Porter au niveau ~ [Taisa Fuka]
» Liberté ! (pv Taisa Fuka & Aomine)
» ¤ Jeu de piste morbide ~ [Taisa Fuka]
» Le temps s'écoule [ Taisa Fuka - Mission B ]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Pays de la Roche :: Iwagakure no Satô :: Terrains d'Entraînement-