Le chevaucheur. Voici l’homme que notre énergumène tout rouge qui se moule le cul dans du lycra recherchait actuellement. Il s’agissait d’un shinobis de rang assez médiocre qui s’amusait à s’en prendre à des plus faible que lui, à voler, à piller, et surtout, à tuer. Son surnom vint du fait que lorsqu’il tue, il fait toujours en sorte que sa victime soit sur le dos, le chevauche et enfonce sa lame soit dans la poitrine de la victime, soit dans ta tête ou sa gorge. Une pratique malsaine qui ne pouvait être confronté qu’à une autre pratique malsaine. C’est ainsi que notre éleveur de licornes dorées intervient. Mais ne vous méprenez pas mécréant, il n’avait pas été engagé par une grande nation ou par des hommes de bien. Non non non non ! Enfin voyons, est ce que Yadokai à vraiment une gueule de gentil ? Noooooon ! Il avait été engagé par un marchand véreux, voir plus que le chevaucheur pour le buter, purement et simplement. Lui avait-il volé quelque chose ? Noooooooon ! Il faisait simplement obstacle à ses affaires. Il fallait croire que le samurai commençait à se faire connaître chez les crapules et chez les pires enfoirés qui puissent exister.

Quoi qu’il en était, l’homme qui susurrait à l’oreille des licornes et des petits enfants arrivait dans les terres de Ki no kuni qui appartenaient maintenant à Kaze. Il n’aimait pas vraiment fréquenter les territoires conquis par les grandes nations, trop de ninjas tue le ninjas ! Cependant, il le faisait lorsque la mission le demandait. Sa cible se trouvait à Ki, il l’avait déjà localisé, il fallait maintenant qu’il espionne son camp, détermine le nombre d’adversaires avant de passer à l’attaque. Et oui, contrairement à la légende, il n’était pas immortel le bon Yado des plages. Approchant, il fit l’homme, en pleine discussion avec un sbire. Caché dans l’épaisse forêt de Ki, le Ronin se déplaçait silencieusement. Un véritable campement avait été ériger, une dizaine de shinobis. Quel rang ? Bonne question, mais il fallait d’abord les éliminer eux avant d’attaquer l’homme avec lequel il prendrait du plaisir.

Premier coup, premier mort. Un jeune homme qui passait par là, un autre sbire. En avançant à grande vitesse, il fit frôler le bout de sa lame contre la gorge de ce jeune homme, mais suffisamment pour qu’une véritable vague de sang ne jaillisse de sa gorge, tranchant la carotide. Le jeune homme s’effondrait lentement sous les yeux du Chevaucheur qui donna immédiatement l’alerte. Tous les autres vinrent alors près de lui, prêt à en découdre. Leur aura respective était relativement faible, mais combiné, elle laissait place à une puissance respectable que le dompteur de licorne devait craindre. Cependant, une autre aura plus grande approchait de l’autre côté. Elle ne semblait pas forcément vouloir se cacher. Mais qui était-elle ? Avec ou contre ? Ayant la totalité des forces du Chevaucheur devant lui et cette aura plus puissante derrière lui, il se tournait de l’autre côté afin de parler au nouveau venu.

« Mon chou, soit tu es avec moi et tu viens à mon niveau, soit tu es contre moi et tu vas rejoindre tous tes petits copains devant moi que je puisse vous compter. Il se tourna alors vers la belle bande de ninjas devant lui avant de frapper dans ses mains assez gaiment. Allez hop hop hop, deux par deux et on se tient la main ! »

« Précipité ? Oooh ! Fais pas ta pussy ! Mais bon si tu n’es pas avec eux, pas de raison que je découpe ta jolie petite face de ton…. Hééééééé mademoiselle t’es charmante, ça te dirait une glace à la menthe! » Dit-il en haussant les sourcils avec une certaine convoitise. L’homme restait un homme, attiré par les belles formes. Même si en vrai il n’en avait que faire, il avait des yeux, fait pour regarder. La jeune femme en face de lui m’était plutôt sympathique, physiquement intelligence, notablement motocultable comme dirait l’autre. Mais alors qu’il se tenait dans une position extrêmement… louche, il fut déconcentré par cette jolie jeune femme qui reprit alors la parole. Soudain, un air de dégoût s’affichait sur le visage du chevaucheur de licorne. C’est quoi cet accent de merde là hein ? Mon Dieu ! Oh my god ! Dios mio ! Encore une qui venait du nord, pas de soute là dessus. Comment une si belle femme pouvait porter un accent aussi… aussi… dégueulasse ! Mais soit, définitivement distrait de ses formes, Yadokai écoutait alors les grossières paroles qui sortaient de sa bouche. Elle venait de la part des grands « manitous » de Suna et Kaze. C’est quoi ça un manitou ? M’enfin bref.

La jeune femme se mit alors à abattre les cibles du Ronin avant de reprendre, sans que cela ne la gêne outre mesure. Elle posait alors plusieurs questions, qui voulaient à peu près, et nous disons bien à peu près, dire la même chose. En gros : « t’es là pour quoi ? ». Quoi ? Pardon ? « Preums sur sa tête ? Non pas tu as cru quoi pucelle du nord, que c’est une pêche aux moules ? Ce sont mes proies. Mais dis moi plutôt, c’est quoi ton petit nom ? »

Dit-il en accentuant bien la question de façon féminine. Et alors qu’elle s’apprêtait à répondre, elle finit par tuer un autre homme de façon extrêmement grossière, en crachant sur le sol quoi. Où est donc passée la féminité ? Morte ? La jeune femme finit alors par répondre à la question posée par Yadokai. Mais son nom de famille eu un effet dévastateur sur l’ambiance de la zone. Un silence glacial s’installait alors que la totalité des hommes auxquels Yadokai avait tourné le dos attaquaient en un trait. Sans que Yadokai ne bouge, tous les hommes se mirent à hurler soudainement, du sang gisant de leur corps respectif. Ils tombèrent tous au sol, mais l’ambiance elle ne chutait pas. Le samurai était silencieux. Il était face à la jeune femme et regardait en dégageant une immense tension. Lentement, il mit alors la main droite sur son sabre, le retirant lentement de son fourreau, laissant le fruit du métal alourdir la tension glacée.

« Tu es une Tokugawa.. »

Dit-il. Puis d’un seul coup, il réussi à réduire la distance entre les deux protagonistes, en utilisant sa maîtrise du sabre et sa grand célébrité, le Samurai avait réduit la distance quasi-immédiatement, surprenant très certainement la jeune femme. Juste en face d’elle, il allait asséner rapidement alors un coup de sabre, ayant pour effet de la découper en deux.

« Alors meurs.. »

Spoiler:

-JE RIGOLAIS, CALME TOI JOJO BERNARD!

Peu importait son nom, ce type était un dingue. Un malade mentale, un fou furieux. Les sobriquets se faisant plus rare alors que le dézingué lui chargeait dans le lard Tali eu a peine le temps de former un mur de sable et d'esquiver une partie de l'attaque qu'elle recula et s'entoura de sable. Putain mais il était barge, c'est comme si du tout au tout il était devenue un autre homme. En même temps vu son comportement c'était pas étonnant. Ptet qu'il avait pas aimé son nom. Son bras droit saignait, un peu trop à son goût. Et elle devait avoir une côte fêlé, une ou deux. Putain elle allait le tuer, quand elle irait mieux. Il était puissant et rapide, pas étonnant qu'il ai réduit en charpie les autres minables. Elle souffla. Bon calmons nous, ma pauvre fille t'es pas dans une situation de merde là. Elle alluma une cigarette comme si la mort qui pouvait surgir à tout moment ne représentait rien. Elle voulait reprendre le contrôle de la situation. Et tant pis pour la cible. Son intérêt dans l'immédiat.

-Putain quand t'y vas, tu lésines pas sur les moyens mon con hein? C'pas Toku mes ovaires mon blaze. Mais Kawaguchi je manie le sable tu piges? Alors redescend d'un cran t'es quand même chez Suna. Un peu de respect merde! Tu me proposes une glace et après tu manques de m'enfourcher, t'es un rapide toi!

Parler son dialecte étrange, tant que ça l'éloigne d'elle ou du moins que ça le rend plus docile et délicat à son égard. Non mais c'est vrai quoi, c'est chiant de toujours combattre faut se calmer parfois et discuter autour d'un verre de saké. Elle lance sa gourde à l'autre demeuré en espérant que la boisson le rende pas plus violent qu'il est déjà sinon ça le ferait vraiment mal. Bon maintenant que la situation est de nouveau sous contrôle. Faut reprendre la discussion.

-Bon tant pis pour la priorité je suppose, t'as vraiment aucune manière. Et traite moi encore une fois de pucelles et je t'assure que tu pourras jamais forniquer avec une donzelle tu m'entends tronche de pédoncule ? Décline ton blaze aussi et évite de donner un faux nom, on sait jamais que j'ai la même réaction que toi. Non sérieux, t'as vraiment un soucis. T'es attardé ou alors t'es un Kumojin? Les mecs consanguins dans les montagnes? Remarque tu pourrais aussi être Kirijin, ah non ils sont tous morts ahahah. Pardon tu remarqueras les étrangers c'est pas exactement ma came. Mais t'es balèze machin-bidule, assez balèze pour que je m'inquiète de ta présence sur nos terres. Mais t'es pas un terroriste, tu fais juste ta mission et t'encaisse tes billets?

Qu'est ce qu'on rigole.

-C'ton métier de tuer des minables?

Spoiler:

« … Tu veux pas un verre d’eau ? »

Dit-il alors qu’il avait jusque-là une tête de dépit, légèrement penché en avant, la bouche semi-ouverte. S’il n’avait pas son masque, il serait en train de baver pour sur ! Pourquoi cette réaction, car il était en train d’attendre une réplique musclée de son adversaire du jour, mais au lieu de ça, elle causait. Encore, encore et encore. Quel homme ou femme pouvait ainsi être blessé au bras et se lancer dans un monologue ? Mais elle n’avait visiblement pas peur de la mort et cela plaisait grandement à notre cher Yadokai qui voulait tout de même réagir sur un point. Alors qu’elle parlait, insultant notre homme rouge de tous les noms, il descendit sa main au niveau de son sexe, à l’extérieur du costume et commençait à imiter le mouvement de la masturbation masculine, en finissant avec une main volante, signe qu’il terminait sa machination. Il pointait alors la femme du doigt avant de dire. « Pas rapide, je préfère le terme de précoce. Un coup et on s’en va ! » Blague pour blague, notre homme avait du répondant, et ce n’était pas on consanguine du nord comme elle qui allait lui apprendre l’humour. Après tout, on n’apprend pas au vieux singe à faire la grimace.

« Mais j’en ai rien à fiche d’être à Suna ma grosse, le respect c’est un fruit ! Je viens pour ratatiner ces larbins derrière moi. Toi tu débarques et tu prétends être une que tu n’es pas ! Comment je dois réagir moi hein ? Bah je décroche ta tête de tes épaules, la base quoi merde ! »

Il venait de s’énerver, s’exciter, enfin il n’y avait pas mot pour décrire ce qu’il venait de faire. Mais le fait est qu’il s’énervait en sautant sur lui-même, frappant des pieds sur le sol. Comme un gamin qui était en train de faire un caprice à sa mère. Enfin vous voyez quoi. Notre héros avant rangé son sabre en voyant qu’elle ne désirait pas répondre à l’attaque de Yadokai et qu’elle s’excusa immédiatement d’avoir prit une fausse identité. En même temps, cette boloss avait prit le seul nom de famille qui mettait Yadokai hors de lui, et c’était peu dire, elle ne connaissait rien de la réelle puissance de l’homme. Celui-ci aurait pu la mettre en charpie rapidement, en un seul coup. Ayant alors terminé son caprice, il se tenait debout, se faisant craquer le dos tout en répondant à la jeune femme qui avait demandé le nom de sa seigneurie dresseur de licorne.

« Moi c’est Yadokai, mais au final ma grosse je ne connais toujours pas ton nom. Attardé et Kumojin ça va de pair non ? Enfin j’en connais aucun qui ne l’est pas. Ou j’en connais aucun. Enfin je ne sais plus. Et oui mon travail c’est de tuer de minables, de les ramener au bercail et de récolter la prime qui est sur leur tête. Tu vois Hitman un peu ? Bah ça c’est ma came. Tu me donnes un nom, j’y vais, je le tue, je ramène le corps, je récolte la somme. S’il ne paye pas, je le tue aussi, c’est aussi simple que ça. Et toi alors ? Tu venais pour ces larbins ? Désolé mais je ne te laisserais que le corps, je prends leur tête respective. »

Dit-il tout en continuant de faire craquer une à une toute ces articulations.

-Bha t'en as ptêt rien à foutre du con mais quand ils vont débarquer pis que tu seras en taule on verra qui fera le mariole l'abrutis. Putain tu réfléchis avec quoi? Ton chibre ou ptêt que t'juste aussi demeuré que les Kumojins. Pis ça peut te foutre quoi je dise m'appeler Tokugawa du gland? Hein t'as un soucis avec la sonorité ptet? Putain de branleur.

Non mais c'était qui ce type? Un énième énergumène venant de on ne sait ou? Non mais sérieux autant Suna attirait les cas sociaux, autant ici en pays conquis elle espérait un peu de respect et de rencontre banal merde! On lui foutait dans les pattes un trou du cul de guerrier au sabre. Un samouraï? Un samouraï consanguin-trisomique abandonné par son pays surement ce qui n'était pas étonnant quand on y réfléchissait à cette théorie tout droit sortie de son imaginaire. Bon il fallait lui reconnaître qu'il était drôle le gueux. Et il pouvait être utile en plus vu ses réflexes. En analysant bien la situation il y avait moyen de se faire un bénéfice non négligeable il fallait juste être un point précis et rentrer dans le jeu du débile. Putain d'attardé.

-Putain mais je t'ai dit que j'étais Kawaguchi du gland et avant que je m'appelais Tali. T'es con et avec une mémoire de merde? T'es aussi laid sous ta tenue? Si c'est le cas tu combles comme tu peux le manque de talent que mère nature t'a donné. Elle ou ta daronne tu choisis. Bon soit je te laisse ces loques humaines, après tout je trouverais bien une explication à donner hein? T'es marrant comme type alors te laisser vivant et te laisser filer à l'anglaise me semble une bonne idée mais avant que tu dégages aussi vite que t'as juté dans ton froc faudra me donner une réponse.

Elle claque une énième cigarette entre ses lèvres et laisse un sourire carnassier se dessiner sur son jolie minois tout en plissant des yeux. Et oui l'abrutis tu vas pas t'en tirer à si bon compte. Non mais après tout pas de raison hein!

-Bon je te laisse faire ton ptit commerce. Mais si jamais je voulais, par exemple que tu me récupères deux cadavres tu le ferais? Pilleur de tombe c'est dans tes cordes? Je vais droit au but. Je veux le corps de Shôna Freya ancienne nukenin et je veux aussi celui d'un Kumojin non mieux celui d'un samouraï.

Alors?