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Celui dont le cœur n'est pas ferme, celui qui ne connaît pas le Dhamma excellent, celui dont la confiance vacille sa sagesse ne sera jamais parfaite.
Verset 3, paragraphe 38.
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De nouveau dans cette académie qui sembla plus vivante que jamais depuis le retour des nombreux parents revenus de missions, mais aussi malheureusement, des nombreux qui ne reviendront jamais. La solitude se plaçant au sein même de l’être humain lorsqu’il perd un parent proche. C’est dans ces conditions qu’une cellule a été mise en place lorsque le moine est devenu Ministre du département Tactique et Enseignement. Plus important encore que d’enseigner, il est du devoir de l’enseignant d’être présent pour les enfants et leur familles endeuillés. C’est surtout dans cette optique qu’il était aujourd’hui présent au sein de l’académie. Il veillait à ce que les familles soient bien aidées, suivis et accompagnés par les enseignants volontaires ainsi que quelques médecins venus exprès. Heureusement, l’heure n’était pas encore venue où Kumo enverrait des jeunes enfants en mission, mis à part ceux ayant obtenus leur bandeaux bien entendu.

Une information lui fit tout de même transmise par un des médecins volontaires comme quoi un jeune garçon qui avait perdu son frère à Suna souhaitait se perfectionner dans la médecine de soin. C’est une chose plutôt courante chez un enfant que de vouloir faire ce qu’il n’a pas pu faire. La perte d’un être cher permet souvent d’être le facteur principal de l’amélioration d’un jeune. Le désir de devenir médecin se trouve plutôt lorsque l’on a pu sauver un être cher près de soin, pour le coup, c’était donc plutôt rare même si en soit, cela lui permettrait de se dire qu’il n’aura pas à voir ses camarades mourir lorsqu’il sera en mission. Ce garçon était semble-t-il Genin apparemment. Le garçon lui fut amener à un bureau qui lui avait été confié lorsqu’il fut nommé Ministre. Il en avait profité pour l’investir de tous les documents concernant le village, ses habitants, les élèves de l’académie et tout ce qui pouvait l’intéresser.

« Bonjour, jeune homme. Je me nomme Hashiru, je suis un enseignant et un médecin. J’ai entendu dire que tu cherchais à parfaire tes connaissances en médecine. Viens t’asseoir, parles-moi donc de tes raisons à apprendre l’art de la guérison, ta motivation en soit. Et surtout, ce que tu souhaites en faire. »

Le moine l’avait accueillit en étant debout, proche de la porte, le saluant comme à son habitude, d’un léger hochement de tête amical. Lorsqu’il l’invita à s’asseoir, il s’assit également en face de lui. Deux sièges étaient posés face à face avec aucune table basse pouvant séparer les deux protagonistes, moyen radical pour mettre à l’aise la personne invité dans ce bureau. Les sièges étaient d’ailleurs très confortables et bien que bas, il étaient à la même hauteur. Bras croisés, le regard remplit de compassion et généreux, le moine observa le jeune garçon.