Ils étaient partis en urgence, mais malgré la précipitation, l’organisation et le départ s’étaient déroulés sans heurt. Après tout, c’était leur métier de shinobi. Et au fil des années, l’armée Konohajin avait gagné en rigueur, en puissance et en efficacité. Le renversement du Daimyô se déroulerait sans encombre, elle le savait. Elle avait confiance en ses hommes, et alors qu’elle les avait tous rassemblé à l’exception des éclaireurs, elle s’adressa une dernière fois à eux.

Konohajins, il est temps pour nous de mettre fin au règne du Seigneur Kurama Toichi. Pendant des années cet homme a mené son pays à la ruine, à la corruption, préférant s’allier à des malfrats et faire prospérer sa fortune personnelle que redresser les torts que ses propres hommes infligeaient à sa nation. Et non content de faire fleurir la ruine et la terreur, de récentes enquêtes tendent à prouver qu’il serait lié étroitement à une tentative d’assassinat de notre Seigneur. Aujourd’hui, il est temps pour Kurama de répondre de ses crimes, envers les siens, mais aussi envers les nôtres. Aujourd’hui justice sera rendue. Aujourd’hui, nous vaincrons. Konohajins ! En avant !

Les troupes partirent immédiatement, les différentes escouades menées par différents chefs de son armée. Elle-même s’était entourée notamment des intervenants de la réunion précédente, et alors qu’ils parcouraient la distance les rapprochant de la capitale, la fumée grossissait à vue d'oeil.

Scindant les effectifs comme convenu alors qu’un groupe de fuyards assez massif avait été repéré, l’Aburame et sa troupe continuèrent à la poursuite du Daimyô et de ses hommes alors que des Konohajins s’attaquaient déjà à l’incendie.

Kurama pensait s’enfuir ? Ce lâche avait beaucoup trop d’espoir. S’il pensait parvenir à la ville portuaire d’Ebisu et embarquer avant qu’ils ne lui tombent dessus, il se trompait lourdement. Sa tyrannie prendrait fin. Politiquement parlant au minimum et dans le pire des cas … Prenant connaissance des rapports des différentes équipes de senseurs, elle laissa quelques insectes la précéder dans sa course alors qu’ils franchissaient la rivière et commençaient à s’avancer sur la plaine.

Des ennemis ! Ne ralentissez pas, ils ne sont qu’un appât ! Kiyômi, une estimation de leur puissance !

Ayant gardé la jeune Hyûga aveugle et experte en sensorialité à ses côtés, l’Aburame lui ordonna une rapide estimation du niveau de leurs adversaires comme elle l'avait déjà briefé pendant leur course. Ils ne les freineraient pas dans leur traque, et elle attendait la confirmation de l’adolescente pour répartir ses propres soldats qui contreraient le premier appât. Un pari que d’aucun pouvait qualifier de risqué, mais elle préférait que le reste épargne son chakra et s’en remette entièrement à la Genin qui avait fait de son don sa spécialité.

Spoiler:

Visiblement tout ce qu'avait entreprit Konoha pour éviter un quelconque conflit avait échoué, la confrontation allait être inévitable et le Daimyo de Nami faisait tout pour compliquer la tâche aux Shinobi. Pourtant Konoha n'allait pas perdre, pas cette fois, le chef dyu village avait préparé ses troupes et sa stratégie pour ce genre de situation, ayant pu cerner le genre d'homme qu'était Kurama Toichi. La troupe de la feuille était donc en route, l'armée avait déjà été divisée pour être effective sur les différents fronts à savoir le palais en feu ainsi que la poursuite du lâche. Kiyômi avait été approchée par Aburame Miko, Hokage, qui lui avait demandé de se tenir prête, elle avait avoir besoin de ses capacités pour estimer les puissances adverses afin de ne pas retarder leur groupe et ainsi pouvoir placer les bons éléments aux bons endroits. De la stratégie pure et dure.

En cet instant la tension était plus que palpable. Bien des Shinobi présent avaient l'expérience d'affrontements, de guerres, de combats acharnés, de traques, de missions périlleuses, tous étaient prêts à servir leur chef et exécuter ses ordres pour la réussite de leur objectif. Tous n'avaient un passif comme eux, il suffisait de regarder les expressions que certains arboraient pour comprendre la confiance, l'expérience, la peur, l'envie, l'impatience et tant d'autres. Sauf que la jeune Hyûga, elle, elle s'en foutait pas mal de tout ça parce qu'elle étaient purement incapable de lire des choses aussi précises que des expressions faciales, alors elle avançait proche de l'Hokage, confiante d'être à ses côtés mais néanmoins apeurée par la mission qu'elle lui confiait : elle avait littéralement la vie de plusieurs de ses camarades entre les mains, une seule erreur de sa part et c'était le groupe qui allait en pâtir. Elle allait devoir affûter ses sens au maximum. Son Byakugan était déjà activé depuis un bon moment, centré uniquement sur le groupe en mouvement et les alentours pour pouvoir prévenir une embuscade. Rien de plus pour l'instant. Pas tant qu'elle ne lui donnait pas l'ordre.

- Bien, Hokage-sama !

La machine était en route, Miko venait de missionner Kiyômi et cette dernière s'empressa de placer ses doigts devant son visage avant de se concentrer pour guider au mieux sa vision. Faire cela en mouvement n'était pas tâche aisée, mais la situation était telle qu'il ne fallait s'arrêter, elle allait devoir faire fit du reste pour ce concentrer sur ce qu'elle devait voir : l'ennemi. Ne pas perdre de temps, enregistrer les informations au plus vite et les interpréter correctement, elle ne devait faire aucune erreur de calcul, aucune erreur d'estimation.

- Il y a un attroupement, je dirais une quarantaine... non, plus ! Une cinquantaine de personnes armées à cent mètres droit devant, quelques Chakra se démarquent de ce groupe mais rien d'important. En tête il y a trois sources beaucoup plus puissantes, ils semblent posséder plus de Chakra que le reste et plus que moi aussi, je dirais presque autant que Senwachi-san. Ils sont armés, certainement des Samouraï, des combattant au corps à corps donc. Je... oui, je crois que nous sommes attendus, je remarques quelques installations inhabituelles, on peut certainement s'attendre à une embuscade.

Elle avait tenté de parler assez fort pour que tous ceux présent puissent l'entendre mais le réel destinataire du message était l'Aburame, elle qui allait devoir agiter son esprit au plus vite pour décider de la marche à suivre en prenant compte des quelques informations distillées par l'Aveugle. Le poste de la Hyûga n'était pas enviable, celui de l'Hokage l'était encore moins...

Spoiler:

L’état d’urgence avait été décrété, les troupes de Konoha s’avancèrent sans plus attendre vers le palais en flamme de Nami no kuni alors que l’on pouvait d’ors et déjà sentir l’odeur de brûlé à des kilomètres à la ronde. Cette puissance odeur qui n’annonçait rien de bon donnerait très certainement du fil à retordre aux Inuzuka et à tous les senseurs de Konoha, Gekei comprit, qui sentaient la présence de l’ennemi. Les troupes s’étaient donc mises en route comme une seule armée qui se diviserait ensuite en plusieurs, toutes commandées dans la même ardeur et sous le même drapeau. Munemasa avait directement demandé, comme on le lui avait ordonné, de réunir les siens et de leur demander de se poster aux environs afin de repérer la zone tout en pouvant avertir les troupes d’un éventuel ennemi. Depuis qu’ils avaient commencé à bouger, le Professeur, comprenant la dangerosité de la situation, ainsi que son enjeu, avait déjà activé ses fameuses pupilles blanches si célèbres à travers le monde.

Après un discours d’encouragement de la part du Nanadaime Hokage, les troupes se mirent donc en route avant que l’Hokage en tête de file ne prévienne qu’elle avait ressentie les ennemis plus loin, elle demandait alors à Kiyomi, une petite Konohajins faisant partie du clan de Munemasa. Elle voulait certainement en profiter pour faire prendre aux jeunes recrues le sens des responsabilités, malgré le cas extrêmement dangereux que ce soit physiquement ou diplomatiquement. Et sans attendre, non sans attirer une grande fierté des siens, la jeune Kiyomi ouvrit donc la bouche afin de répondre à l’ordre de sa supérieure. Elle décrivait donc une cinquantaine de personnes armées avec quelques lourds chakra qui se démarquaient du reste. Des installations inhabituelles et l’on pouvait déjà s’attendre à une embuscade. Donc une chose était certaine, l’incendie du palais du Daimyo n’était pas un accident, mais bien un acte terroriste. Les ennemis attendaient et ils ne seraient pas déçus.

Les yeux neige rivés sur l’horizon, Munemasa commençait à comprendre comment allait se dérouler les opérations. Deux possibilités étaient plausibles. La première était de gagner du temps pour pouvoir sauver le Daimyo et de laisser des hommes derrière pour combattre chaque adversaire rencontré pendant que les autres continuaient d’avancer vers le Palais. Mais cette option était la plus risqué compte tenu des flammes immenses qui rongeaient le bâtiment. Et de plus, sans l’effet de groupe, les Konohajins risquaient leur peau bien plus aisément. La deuxième option était l’inverse. Perdre du temps pour ne pas perdre d’homme et s’occuper de chaque adversaire frontalement avec toute la puissance de frappe. Mais cette perte de temps pourrait s’avérer fatal pour le palais du Daimuo et Kurama lui-même. Surtout qu’il ne fallait pas oublier qu’il fallait absolument le secourir pour qu’il passe devant un tribunal. La première était cependant plus.. plausible.

Cette fois-ci, Munemasa comptait combattre..

J’avais beau avoir l’altitude à mon avantage, il n’était toujours pas évident de trouver quelqu’un dans un campement en pleine action. Utilisant mon œil d’aigle au départ, je réalisai rapidement que ma vue accentué ne m’aiderait pas de ce cas-ci. Je repris ma vue normale puis scrutai attentivement le campement. Ce fut toutefois Takeo que je reconnu en premier, ou plutôt Akamori et Seimori. À ses côtés se tenait toujours Mizuki-san, Munemasa-san de l’autre en compagnie de deux autres Hyûgas, Kiyômi et Ryokai, ainsi qu’un jeune homme basané aux cheveux noir électrique. Derrière Mizuki-san se tenait Yusei-san, qui c'était joint au groupe, ainsi que Takeo et ses ninkens. Je plongeai alors vers le groupe puis je me rangeai aux côtés de Seimori, qui fermait la marche alors qu’Akamori et Takeo était juste devant.

Plusieurs autres groupes semblables au notre vinrent se joindre à notre avancé, suivant leur Hokage au combat. Elle répartissait les groupes comme elle le voyait juste, prenant en compte tous les facteurs. Repérant alors un groupuscule d’ennemis à proximité, elle demanda aussitôt un estimé à Kiyômi-chan un estimé de leur force. Celle-ci activa son Byakugan en pleine course puis relâcha son dojutsu, lui révélant les environs quelques kilomètres à la ronde. Une cinquantaine de personnes selon ses calculs. Trois signatures chakratiques se démarquèrent, m’utilisant comme référence quant à leur puissance. Un bon groupuscule, quoi. Il y aurait en plus des installations indiquant une embuscade. Décidément, nous étions attendus. Quelques instants de silence puis l’Hokage se prononça. J’avais été désigné, avec un dénommé Kadoria Sho, pour rester derrière et nous occuper d’eux.

- À vos ordres, Miko-sama.

Je volai encore quelques mètres avec le groupe avant de déployer mes ailes, me ralentissant rapidement. Je vis le groupe s’éloigner et l’homme aux cheveux noirs qui accompagnait l’Hyûga Jônin.

Where have all the good men gone
And where are all the gods? ♫

Aussitôt dit, aussitôt fait. A peine Miko eut-elle donné ses orders que la troupe Konohajine était en route pour la capitale du pays. Awashima n’était qu’à quelques heures de marche, autant dire qu’on allait y être en un rien de temps. J’aurais pu m’arrêter là et dire qu’on arriva pour trouver, effectivement, une capitale presque à feu et à sang, avec, en son centre, un palais qui se noyait dans les flammes. Mais, voilà, vous serez tous déçus de ne pas me lire un peu plus et, en plus, je crois que je me prendrais un taquet sur le coin de la tronche par des supérieurs. Du coup, chers amis, nous allons discuter un peu plus ensemble.

Where's the street-wise Hercules
To fight the rising odds? ♫

La première chose à noter, et qui est exemplaire, c’est la coordination d’une horde de ninjas en mouvement. On était des centaines, à aller dans la même direction, utilisant le même chemin, et pourtant, pas une bousculade, pas deux types qui se prennent les pieds ensemble parce qu’ils ont utilisé la même branche au même moment. Tout était parfaitement réglé, et quiconque nous croisait n’aurait pu être qu’impressionné de ces hommes et ces femmes planant à l’unisson. Miko se trouvait en tête du cortège, chose rare quand on connaît un tant soit peu l’histoire où le leader se trouvait toujours au milieu, bien protégé au cœur de rangs de soldats prêts à tout pour le défendre.

Isn't there a white knight upon a fiery steed?
Late at night I toss and I turn and I dream of what I need ♫

A sa droite : moi, grande, fière, puissante, jolie, douée, modeste (on est bon à cinq-six mots près). J’avais comme une légère appréhension à l’idée de retourner dans cette capitale. Me dire que, deux jours avant, tout y était paisible, et que j’allais retrouver un incendie dévastateur où des gens allaient sans doute périr me faisait froid dans le dos. Je tortillai la bouche, me demandant si nous faisions, finalement, la bonne chose. Si Nami n’avait, finalement, pas plus à perdre de notre intervention que si nous les avions laissés comme ils étaient. A bien y réfléchir, les enquêtes préliminaires n’avaient pas laissé entendre le moindre signe de contestations, de début de révolte ou quoique ce soit. Peut-être que certains peuples se contentaient de la misère dans laquelle ils étaient nés ?

I need a hero
I'm holding out for a hero 'til the end of the night ♫

Mizuki, parfois, tu dis vraiment de la merde. A la vue de la capitale en flamme, toute mon appréhension d ‘avoir fait une erreur se transforma en rage d’en terminer le plus vite possible. Le Seigneur avait fait trop de mal, et ne pas avoir entendu parler d’une quelconque révolution ne veut pas dire qu’il n’y en n’a pas eu. Au vu de la politique appliquée, j’étais persuadée qu’au moindre soupçon, au moindre sous-entendu, à la moindre rumeur, le supposé révolté aurait été exécuté sans autre forme de procès. On s’arrêta au seuil de la ville, le palais ravagé par les flammes se dressant devant nous. Miko donna ses ordres : une troupe s’occuperait de stopper le feu et de sauver Awashima.

He's gotta be strong
And he's gotta be fast ♫

Le leurre parfait, mais qui ne pouvait fonctionner que si les troupes n’étaient pas suffisantes ou peu entraînées. Ce qui n’était pas le cas du tout de Konoha : on était assez pour gérer deux fronts. Un sourire se dessina sur ma figure : la traque finale commençait. Toichi se dirigeait vers la ville portuaire d’Ebisu : il suffisait d’y arriver avant lui ou de le rattraper en route. En un moins de temps qu’il ne faut pour le dire, on se retrouva de nouveau en chasse, ayant laissé une troupe stabiliser Awashima. Kiyomi rejoint Miko en tête de cortège : des ennemis sauvages étaient apparus. Senwashi, Sho : à vous de jouer. Nous, on continua notre route. Il n’y avait pas une minute à perdre.

And he's gotta be fresh from the fight
I need a hero ♫

Cela allait être la première fois depuis que j’étais arrivé au pays des vagues que j’allais agir à visage découvert. Alors que je me changeai, j’étais en train de réfléchir à ce qui allait se passer. Allions-nous devoir nous battre pour rattraper le Daimyô ? Qui allaient être les ennemis qui se mettraient en travers de notre route ? Est-ce que j’allais devoir affronter Oroïchi-san ? Plusieurs questions dont je ne connaissais pas la réponse, mais pour lesquelles je savais qu’allait sur place était la seule possibilité pour moi de les découvrir. Au final, ces questions, elles me servaient à me détourner de celle qui m’inquiétait le plus : est-ce que nous agissions en bien ? Le pays du feu avait certes ordonné à ce que nous agissions afin de pouvoir remettre un peu d’ordre dans le pays des vagues, mais est-ce que cela était véridique ? N’y avait-il pas d’autres moyens que de lancer une armée aux trousses d’un seul homme ?

Cette question fut bien vite balayée alors que l’ordre de rassemblement fut sonné. Un bandeau autour dans les cheveux, l’insigne de Konoha sur mon bras gauche, et le cadeau de mon clan autour du cou, me voilà prêt à retourner voir les autres afin d’attendre le lancement de l’opération. Il y avait là un vrai bataillon de combat, digne de la dernière opération du Shoraizen. Je doutais qu’autant d’hommes soit nécessaire, mais bon, c’était les ordres de l’Hokage. Pour résumer les évènements, le Daimyo avait semble-t-il quitté la capitale afin de fuir par la voie maritime, en rejoignant le port le plus proche, après avoir mis le feu à l’ensemble de la ville. Il pensait sans doute que nous troupes ne seraient pas assez nombreuses afin de nous occuper de lui et de l’incendie. Il avait donc très fortement sous-estimé nos forces, voilà un bon point pour notre réponse à ses actes. Un dirigeant qui non-content de fuir ses responsabilités mettait une dernière fois en danger son peuple… Il faudrait que j’entende expressément l’ordre de ne pas lui faire du mal pour qu’on m’empêche de le faire.

Le poing serré donc, j’écoutais la suite du discours de l’Hokage, déclarant que le temps où ce dénommé Kuruma pouvait faire ce qu’il voulait au sein des terres des vagues était révolu. Je me demandais encore comment elle pouvait l’appeler « seigneur ». Il n’avait aucune noblesse dans ses actions, et bien que je sois au courant que pas tout le monde n’ait à souhait de faire preuve d’altruisme, je suis le premier à déclarer que d’être mis à la tête d’une organisation implique qu’il faut faire tout pour la préserver, que ce soit une simple équipe, ou un peuple entier. Mais lui et les nobles à sa cours… Ils n’en avaient que pour le profit personnel, voire même, l’exploitation des pauvres gens qu’ils devaient protéger, jusqu’à qu’ils ne puissent plus vivre tranquillement. Si j’étais à sa position, jamais je ne succomberais à ce genre de bassesse. Si j’avais le pouvoir de protéger ceux qui comptent sur moi, je devais m’en servir pour agir pour leur bien. C’était ça, être un vrai leader.

Nous voilà tous partis, prêts à en découdre et finir avec cette histoire. Un véritable escadron était lancé aux trousses du fugitif et de ceux qui étaient assez fous pour l’accompagner. J’étais dans le groupe qui se trouvait sous le commandement direct de l’Hokage, autrement dit, je serais parmi les premiers à être au courant des différents ennemis qui se mettraient sur notre route. À mes côtés, beaucoup de visages que je connaissais, des gradés pour la plupart, malgré la présence de Genin. Je ne savais pas ce qui pourrait nous être opposés au cours de cette poursuite, mais il était fort à parier que nous devrions fragmenter le groupe afin de nous occuper des obstacles. Cette chose se confirma alors que la jeune Hitomi nous annonça qu’elle avait repéré, grâce à son Byakugan, des ennemis assez puissants droits devant, ainsi que des pièges. Miko demanda alors à Senwashi et Shô de s’occuper de ceux possédant le puissant chakra, mais de ne rien faire pour les pièges. Voulait-elle que l’on attende l’embuscade pour gérer directement le problème sur place ? Aucun ordre donné à mon égard, je me contentai donc de suivre la route, dans l’optique de rattraper cet homme qui s’était prétendu dirigeant de son pays, et de lui faire payer toutes ses actions.

PS:

Les adversaires sont repérés, et ils s’élancent vers l’armée qui les attend de pied ferme. De sa position, les trois Capitaines sont restés silencieux, impassibles. Lorsque l’adversaire semble à bonne distance, les trois hommes se regardent un instant, s’empoignent et vont prendre leurs positions.

Le camp établi reste de fortune, mais il est calculé pour être efficace. Si une troupe Shinobi devait poursuivre le Daimyo de Nami, elle serait contrainte de passer par cette plaine, le trajet le plus rapide pour intercepter le Seigneur Féodal avant qu’il n’embarque pour l’étranger. On compte quelques palissades, principalement pour endurer les coups de l’adversaire. Deux objets étranges ont été déployés sur les flancs, pour une efficacité optimale. Dans le but de retenir l’adversaire.

Un piège subtil a été installé un peu en avant, à une cinquantaine de mètres. Il s’agit d’une fosse, qui devrait prendre quelques Ninjas par surprise. Avec un peu de chances, certains tomberont dans le piège de poix qui se trouve dans le fond. Cela les enduira d’un liquide qui ralentira leurs mouvements, et les rendra particulièrement inflammables. Une ruse vieille comme le monde en sorte.

Les Ninjas de Konoha se sont déjà élancés. Et ils raccourcissent la distance de pas en pas, de bonds en bonds. L’un des trois capitaines fait face aux troupes.

» Soldats ! Fiers guerriers ! Aujourd’hui, nous accomplissons notre devoir ! Nous respectons notre parole et obéissons à notre Honneur en affrontant les ennemis de notre Maître ! Certes le Pays est mal en point ! Mais laisser l’étranger nous contrôler ne nous apportera pas de renouveau ! Les ennemis seront massacrés ! Les traîtres seront punis ! Et les lâches ne connaîtront aucune mort douce ! Eviscérez moi ces chiens !!

Une première clameur s’élève : le discours du commandant a fait son effet.
A droite, comme à gauche, un même cri retentit pour répondre à la clameur centrale. Les deux capitaines commandent à leurs effectifs d’entrer en action : l’adversaire est entré dans le périmètre.

» Uteeeeeee !!

De face arrive une pluie de flèches, recouvrant l’ensemble du terrain cherchant à cribler l’adversaire et à réduire le nombre. Mais la terreur n’était pas celle-ci. Car de chaque extrémité de la ligne de combat, un tonnerre sourd grondait … . Et sur ce terrain déjà pris pour cible, une pluie de missiles-fusée venait labourer le champ de bataille, répandant poudre, détonation et mort dans les rangs adverses ! Ces terribles « Langues-de-feu » que Toichi Kuruma avait fait venir de l’étranger allaient s’en donner à cœur joie. Et encore … il n’y en avait que deux !

La terreur passée, un hurlement dans la plaine.

» A moooooooooooooooort !!!

Ce grondement … c’est celui d’une armée en marche. C’est la trompette des Cavaliers annonçant le combat. C’est la mort au galop.

Spoiler:

Je m’étais arrêté quelques instants pour me dissocier de mon groupe, mais j’avais été rapidement rattrapé par plusieurs autres groupe comme celui que je venais de quitter. Sentant une certaine excitation monté en moi alors que les shinobi Konohajins défilaient à mes côtés, je repris moi aussi la route d’un grand battement d’ailes. Sho Kadoria et moi étions les seuls membres de notre escouade à être resté derrière, mais nous n’étions pas seuls pour autant. Je volai avec l'armée pendant plusieurs minutes, pensant à certains enchaînements dans lesquels je pouvais intégrer mes gantelets. Je m’étais battu avec dans la grotte dans laquelle je les avais trouvés et c'était tout. Je m’étais entraîné à quelques reprises avec ceux-ci, mais aucun autre réel combat. Je me sortis alors de mes pensées puis annonçai au Kadoria qui m’accompagnait que j’allais jeter un coup d’œil au loin, pointant le ciel avec mon index. Je pris aussitôt de l’altitude, m’élevant quelques dizaines de mètres dans les airs pour avoir une vue d’ensemble sur l’horizon. Je voyais le camp adverse au loin, avec nos soldats qui s’en approchaient de plus en plus. Je piquai vers le sol à toute vitesse puis je vins reprendre ma place auprès du Genin. Je n’avais même pas besoin de mentionner le camp ennemi que celui-ci était déjà à portée de vue.

Quelques palissades se dressaient autour du camp, à intervalle régulier, pour protéger le camp. Il y avait aussi deux appareils étranges placés sur les flancs de la plaine : deux espèces de blocs, dont l'une des faces était recouverte de trous, étaient placés sur une paire de roue pour pouvoir déplacer le tout. J’ignorais de quoi il s’agissait, mais ça ne laissait rien présager de bon. L’armée continua son chemin, sans se douter du piège qui les attendait. Nous nous en rendîmes compte trop tard, alors que je voyais les shinobis me précédant disparaître devant mes yeux. Je m’envolai aussitôt de quelques mètres, m’éloignant instinctivement de la zone de danger. Je pus aussi avoir une meilleure vue de la situation. Je remarquai alors la tranchée qui avait été creusé sur une quinzaine de mètres pour nous accueillir. Elle n’avait apparemment pas été creusée bien profonde, mais les shinobi qui en sortait semblait avoir la moitié inférieur du corps recouvert de ce qui ressemblait à du goudron. Nous ne pouvions toutefois rien faire pour eux, seulement avanceré. Alors que nous approchions de plus en plus des palissades, un cri se fit entendre dans le campement et une volée de flèche s’éleva dans le ciel. Il me serait impossible de voler à travers ce barrage, même sous ma forme d’aigle, il me fallait donc un plan B. Je n’avais qu’une seule idée qui me venait en tête en voyant cette volée de flèches, c’était de le repousser avec mes ailes.

Je chargeais mes ailes de chakra lorsqu’un immense grondement retentit sur le champ de bataille. Je battis rapidement des ailes pour relâcher la bourrasque de vent dans les airs, en direction des flèches qui me tombaient dessus. Puis, ne me souciant pratiquement plus des flèches, je cherchai des yeux la cause du vacarme qui venait tout juste de s’estomper. De chaque côté de la plaine, les appareils étranges venaient de crachés une seconde pluie de projectiles et quelle fut ma surprise de voir des missiles nous fondre dessus. Comment avait-il pu mettre la main sur des trucs pareils? Je n’avais pas le temps de réfléchir à ça, cela devrait attendre à plus tard mais je me promis de revenir sur le sujet en temps et lieu. Pour l’instant, je devais essayer d’éviter les missiles m’ayant pris pour cible. Cette fois, la forme d’aigle allait devoir faire l’affaire. Je fus toutefois arrêter dans mon cours de pensée par une douleur à la jambe gauche. Je levai les yeux et évitai de justesse une flèche qui se dirigeait en plein sur mon front. Elle se planta toutefois dans mon bras droit, me faisant grincer des dents. Je brisai rapidement les trois flèches puis je me transformai aussitôt en aigle, n’ayant pas une seconde à perdre.

La pluie de flèche étant terminé, je pouvais maintenant profiter des airs pour esquiver ces missiles. J’évitai un premier missile, puis un deuxième et finalement un troisième missile sans le moindre accrochage. Je réussis tout de même à éviter le quatrième, mais celui-ci explosa plus près que je ne l’avais anticipé et je fus donc emporter par l’explosion. Je repris ma forme humaine alors que je culbutais dans les airs, mon flanc droit me brûlant légèrement. Je repris mon équilibre grâce à mes ailes puis je piquai à toute vitesse vers la plaine, l’ennemi sortant maintenant à profusion du campement à dos de cheval. À quelques mètres à peine du sol, je pivotai à 180 degrés puis, mes pieds transformés en serres, je frappai le samouraï qui tomba aussitôt de sa monture. La cavalerie qui l’accompagnait fit le reste. Toujours dans les airs, je fondis sur le samouraï suivant, lui envoyant mon poing électrique au visage. Je pris ensuite mon envol pour voir le combat qui faisait rage entre les deux camps. Je ne fus qu’à cet instant que je remarquai le sashimono blanc que portait l’un des cavaliers. Il portait aussi une superbe armure, avec le casque, les moustaches et le demi-masque. J’en remarquai deux autres portant le sashimono blanc, s’agissant sans doute de leurs commandants. Ce qui faisait d’eux mes cibles principales. Une seule à la fois, pour commencer.

Récap':

Le voyage jusqu'à Konoha fut assez rapide, mais le Kadoria n'eut même pas le temps de se reposer, juste prendre sa tenue ninja ainsi que son équipement avant d'être envoyé à Nami no Kuni.

Le voyage fut assez rapide mais il laissa le temps au Kadoria de réfléchir à ce qu'il allait dire si Miko ou son tuteur lui demandait des comptes mais il arrivait juste quand la troupe s'en allait au combat, il se plaça à proximité de Munemasa, et lui lança un regard confiant avant de lui poser un sceau sur l'épaule, si ils venaient à être séparé Sho pourrait rejoindre son sensei.

La troupe de ninja se situait près de la capitale du pays, cependant des informations avaient été données expliquant que le domaine seigneurial était en feu, et que le Seigneur était sûrement en fuite avec l'aide de son armée, voilà donc ce que traquait les konohajins, le tyran qui avait réduit ce pays à la misère.

Le manipulateur de la gravité était dorénavant au milieu du groupe de tête quand il entendit l'ordre en sa direction, Miko venait de lui ordonner de rester ici pour s'occuper de ce groupe d'appât dont les principaux membres étaient des samourais.

Un regard vers son camarade, Senwashi, un fameux membre du clan Gekei, ces polymorphe dont Sho connaissait quelques rares membres, le duo pourrait être explosif selon l'animal totem du chuunin.

Il déploya alors de grandes ailes, hum intéressant il pouvait donc voler un poids en moins pour Sho qui pourrait ainsi mieux se concentrer sur ses propres techniques de vol.

Le camp ennemi était, quant à lui, quelque peu sommaire, des palissades si et là pour ralentir l'assaut mais aussi deux endroits plus protégés, sur les flancs, où trônaient deux sortes de tubes.

Le coéquipier de Sho prit son envol alors que Sho vit plusieurs shinobis tombés dans une grande tranchée remplie d'une substance chaude qui ne devait pas trop de bien :

- Attention à vous !

Le Kadoria prit son envol et lança une dizaine de kunais à l'autre bout de la tranchée, et c'est alors que la première vague commença, une grande salve de flèches !

Sho arrêta quasiment toutes les flèches autour de lui et n'eut qu'à esquiver les flèches déviées dans la zone gravitationnelle. Et c'est alors que la deuxième phase du plan adverse commença, les deux tubes inconnus crachaient le feu sur toute la zone de combat.

Hum, la situation devenait problématique Sho ne pouvait pas esquiver toutes ses bombes en restant dans les airs, il utilisa donc le hiraishin pour se téléporter au devant de la zone de combat, une partie des troupes adverses était déjà en train d'affronter les troupes konohajins, mais Sho se retrouvait en face d'un des commandants de la troupe.

Voilà qui allait être plus amusant, Sho chargea en direction de son adversaire et lui asséna un uppercut très violent à pleine vitesse à son adversaire. Utilisant cette occasion pour lui poser un sceau qui en plus de lui, détruira toute la zone.

Spoiler:

En très peu de temps, le combat fait rage, et les premières victimes tombent au sol. Les Ninjas, avant même d’être engagés au corps-à-corps ou à portée pour leurs techniques sont pris par surprise et à revers avec cette stratégie qui joue sur la distance. On ne compte que quelques morts, mais les blessés – même légers – sont déjà nombreux. A l’instar du Gekei, les flèches ont pu faire mouche au bon endroit. Mais c’est avant tout la première ligne qui a pris le plus de dégâts ! Composé de Konohajins élancés ou de soldats de l’ombre tombés dans la poix, la mitrailleuse de combat et ses projectiles enflammés avaient presque décimés la première ligne ! Un mauvais bilan pour ce premier assaut !

Les Ninjas avaient cependant la chance de se rattraper au deuxième round ! Alors que la cavalerie adverse s’élance pour briser les rangs de la Feuille, plusieurs Ninjas expérimentés se jettent sur les cavaliers, et parviennent à les désarçonner ! L’intervention de l’Homme-oiseau vaut quelques surprises, pendant que d’autres combattants de Clans émérites mettent un frein à la charge, engageant un corps-à-corps évident et sanglant. Bientôt, toute la plaine s’embrase dans les cris et le métal entrechoqué.

Senwashi a repéré le commandant principal de l’armée ; grand bien lui fasse ! Mais il n’est pas le seul ! Le commandant expert a bien identifié ce fameux piaf, qui n’est pas un moineau ordinaire ! Il lève déjà un éventail représentant un soleil rouge. C’est le signal pour une nouvelle volée de flèches ! Il se doute que cet homme est à abattre au plus tôt ! Et que ce problème doit être réglé rapidement. Étant donné le retournement de la bataille, il met pied à terre pendant que les premiers traits approchent dangereusement le Gekei. L’homme confie sa monture à un de ses hommes, et reste droit, ferme et glacial. Immédiatement, une petite troupe d’élite vient l’entourer et ne bouge plus, pour le protéger. Le général doit observer l’avancée des combats et prendre les bonnes décisions au bon moment … .

Le Kadoria s’est rapidement fait remarquer. Sa façon de contrecarrer les tirs qui lui étaient en partie destinés a immédiatement attiré l’œil des combattants alentours. Rapidement, le Ninja est pris pour cible par un petit groupe de samouraï qui s’élance, sabre au clair, pour le pourfendre. Un adversaire de ce jeu à battre, c’est déjà une partie de la victoire arrachée à l’ennemi ! Mais la rapidité du personnage les empêche d’agir comme ils le souhaitent. Et Sho est déjà sur l’un des commandants.

Sa technique est aussi rapide que surprenante. Dans un premier temps, il n’en est pourtant rien ! Son attaque n’atteint pas le second en chef ; ce dernier a paré les coups, et tenu l’adversité à distance. Mais le sceau, s’il n’est pas appliqué sur le corps de l’officier, reste sur son arme ! Lorsque la technique d’attraction spatiale se déclenche, il réalise qu’il y a un problème. Mais bien qu’il jette l’arme, il demeure dans le cercle d’action et connaît le sort malheureux qu’on attend. Une dizaine de samouraï subissent le même châtiment.

Mais pendant que Sho élimine l’un des principaux meneurs, les deux autres n’ont rien manqués de la scène. La commandant envoie deux de ses gardes du corps sur le front pour se débarrasser de cette nouvelle menace, pendant que le deuxième sous-chef sait déjà à quoi s’en tenir … . Sho aura-t-il autant de facilité à battre son prochain adversaire … ?

Résultats:

D’où j’étais, à quelques mètres dans les airs, j’avais une très belle vue d’ensemble sur le champ de bataille. Ce n’était pas très beau à voir. Les missiles de feu, complémenter de la poix, avait fait plus que des ravages. Ils avaient stratégiquement fait usage de la poix liquide et avait ainsi considérablement augmenté les dégâts de l’attaque préemptive. Une partie de la zone de combat avait littéralement pris feu, alors que quelques autres traînées de feu s’étiraient à quelques autres endroits. Je rapportai rapidement mon attention sur le samouraï au fanion blanc, qui visiblement avait de l’importance vu son armure et les gardes qui l’entouraient. Monté sur son destrier, cinq gardes à pied l’entouraient, chacun la main sur leurs armes et prêt à dégainer. Je le vis alors lever son éventail, la main dans les airs, pour le rabaisser aussitôt d’un mouvement vif. Il ne fallait pas être un génie pour deviner ce que cela voulait dire : une deuxième volée de flèches. Je ne me ferai pas avoir une deuxième fois pas le même tour. Infusant alors mes ailes une seconde fois de chakra Fûton, je chargeai une plus grande quantité de chakra pour ensuite envoyé non pas une, mais deux bourrasque de vent une à la suite de l’autre. Elles avortèrent sans problème la volée de flèches qui n’avait à peine commencé son envol. On ne défiait pas aussi simplement le maître de cieux.

Je le vis alors mettre pied à terre, confiant sa monture à l’un de ses hommes. Aussitôt le pied mis à terre, ses gardes du corps se rapprochèrent de lui pour le protéger de plus près. Il avait décidé de prendre part personnellement au combat, ce qui dans mon cas ne m’aidaient pas particulièrement. Il aurait été plus facile à abattre s’il était resté un peu plus à l’écart, mais je savais que cela arriverait tôt ou tard. J’aurais simplement préféré tard que tôt. Je réfléchissais à un angle d’attaque lorsque, du coin de l’œil, je vis le Kadoria décimer la troupe d’ennemis qui se trouvait à quelques mètres de lui. Je n’avais toutefois pas le temps de rester et admirer le travail puisque j’avais moi-même du travail à faire. Sho aussi, puisque je vis le commandant envoyé deux de ses gardes personnels sur le Konohajin. Cela réduisait le nombre de gardes à trois, en plus du commandant lui-même. Voyant cela comme ma chance de frapper, je me mis rapidement sur l’exécution de mudras qui fit apparaître une dizaine d’oiseaux de vent une fois celle-ci terminée. J’envoyai aussitôt les oiseaux élémentaires sur les gardes du corps, trois chacun avec un quatrième extra pour celui se trouvant le plus près du commandant. J’attendis toutefois que ceux-ci soit sur eux avant de mettre la phase deux de mon plan à exécution.

Ouvrant grand mes ailes, je battis des ailes avec toutes mes forces, me propulsant à une vitesse vertigineuse sur le commandant pour le percuter à toute vitesse et le plaquer au sol. Je me plaçai à genoux par-dessus lui puis je me mis aussitôt à le mitrailler de mes gantelets électriques une bonne dizaine de fois chacun. Je me relevai rapidement sur pieds puis, bondissant d’un mètre, j’adoptai une position défensive, je dévisageai ce qui restait de la garde personnelle du commandant. J’avais moi aussi mis pied à terre, prêt pour la contre-attaque.

Récap’:

Dévastation.

Le commandant n'eut même pas le temps de dire un mot que Sho s'était déjà écarté et que le sceau s'activait, détruisant la zone dans un vacarme se rajoutant à la mélodie guerrière du lieu.
En plus de l'homme, une partie des soldats adverses étaient aussi passer dans l'autre monde, ou étaient dans l'incapacité de combattre.
Cela démontrait une nouvelle fois la puissance des techniques shinobis alors que les konohajins étaient alors en difficulté durant cette bataille, mais cette mort affaiblissait le camps adverse tout en motivant celui de Konoha.

- Ceux maîtrisant le suiton refroidissez ce fossé ! Ceux maîtrisant le Katon essayez de détruire les projectiles explosifs avant qu'il ne touche le sol ! Les manipulateur du Futon s’occupent des flèches !!!

Les ordres filaient à travers tout le champs de bataille, la pagaille devait s’arrêter, maintenant il fallait observer et agir stratégiquement.

C'est alors que le manipulateur de la gravité vit son compagnon dans le ciel, l'homme oiseau venait de renvoyer la salve de flèches en approche avant de s'attaquer à un commandant et sa garde, qui s'était affaiblie en quelque sorte.

Deux hommes en armes, qui assuraient auparavant la sécurité de Seigneur, approchaient du Kadoria, il fallait encore combattre.

-  Kyumon

Sho venait d'ouvrir la deuxième porte céleste, celle de la guérison tandis que les deux hommes chargeaient vers lui. L'ancien kumojin esquiva l'attaque du premier soldat qui semblait assez déstabiliser de la facilité du Kadoria qui profita de  ce battement pour  lui infliger un uppercut très violent, qui fit tomber l'homme à terre. Sûrement inconscient mais Sho ne voulait prendre aucun risque, un kunai lancé à si courte distance dans la gorge ne devait pas faire de bien.

Cependant, alors que le kunai terminait sa course dans les airs, le deuxième soldat arriva presque au corps au corps avec Sho, impossible d'esquiver sur une site courte distance. Il fallait appliquer une stratégie nouvelle.
Le Kadoria lança dans la précipitation un kunai au pieds du second soldat et activa alors immédiatement le sceau qu'il venait de déposer, le poids du soldat fut divisé par deux et sa vitesse aussi, l'arrêtant quasiment sur place.  Mais son coup toucha en partie Sho qui recula sur le choc avant de revenir vers le deuxième soldat, toujours immobilisé par sa technique, et cette fois un coup de pied droit dans la face de l'homme en interrompant la technique. Ce qui le fit alors s'envoler « vers d'autres cieux ».

Sho venait de se défaire des ces deux assaillants mais le dernier ne l'avait pas loupé, l'épaule droite du shinobi commençait à saigner de plus en plus sous l'effet du coup, mais il ne fallait pas encore se relâcher la bataille n'était pas finie.  Sho ne savait pas si le deuxième commandant était lui aussi appréhendé mais si cela l'était, la troupe ennemie serait encore plus déstabilisée, cependant les commandants étaient aux nombres de trois, Sho devait encore agir.

- Senwashi !

Le Kadoria devait maintenant agir de concert avec le Gekei.

Spoiler:

Le combat fait toujours rage, et les cris de guerre et de souffrance couvrent désormais l’ensemble du champ de bataille. Après avoir usé de sa deuxième volée de flèches, l’armée samouraï se voit renforcée d’une seconde charge samouraï, qui a abandonné l’arc et les flèches pour sortir le katana du fourreau. Alors que les Ninjas de Konoha prenaient peu à peu l’avance, la bataille redoublait d’ardeur, et les échanges de coups devenaient incertains.

Le Gekei Pigeon a bien anticipé le deuxième assaut, et s’est préparé en temps utile. La volée de flèches qui lui était destiné n’a eu aucun effet sur lui. Mieux encore ! Les retombées s’abattent davantage sur les Samouraï de Nami que sur les Ninjas de la Feuille. Avec un tel retournement, vaincre est sans doute encore possible. Senwashi a donc prévu de s’occuper du grand patron. Ses oiseaux élémentaires viennent s’abattre sur la garde du Commandant : les hommes ont anticipé l’assaut, et brisent un, deux oiseaux. Mais ils prennent tous un coup. Le gardien le plus proche du commandant est même repoussé et tombe à terre, avec une sérieuse blessure à la jambe ! Ce qui laisse une fenêtre d’attaque pour le supérieur Konohajin qui se jette dans la mêlée. L’attaque prend par surprise, et il se retrouve au sol ; mais il n’est pas dépourvu de courage ! L’homme place ses bras en croix et amortit chaque coup ! Les décharges électriques sont dures à encaisser, mais l’homme est robuste et ne compte pas se laisser faire aussi facilement ! Les gardes, remis de leurs émotions, se rapprochent en courant et tentent d’asséner un coup de sabre mortel à l’ennemi !

Mais Senwashi Gekei en réchappe et prend du recul. De toute évidence, il a porté quelques coups bien placés et a évité le pire. Mais cela signifie-t-il pour autant qu’il a vaincu le commandant de cette armée officielle ?

Le casque et le masque protecteur du Commandant a été arraché pendant l’échange, et il est maintenant possible d’identifier cet homme. Il s’agit de Bendaï Osuke, général et commandant en cher de l’armée seigneuriale de Nami no Kuni. Ancien grand défenseur de la Nation lors du déferlement de hors-la-lois sur le Pays après la chute de Kiri ; et aujourd’hui affilié à Kuruma Toichi. On voit quelques saignements sur la tempe, et son armure comprend de nombreux impacts. Mais il se redresse, aidé de ses hommes.

Sousui ! Nous allons nous en charger !
Bas les pattes ! Celui-là est à moi ! Vous, allez soutenir les flancs, on peut encore remporter cette bataille !

L’homme se redresse et s’empare de son arme : c’est une lance impressionnante, richement décorée, qui montre là les honneurs qu’un homme a reçu pour de nombreuses années de service. Rares sont ceux qui ont droit à un tel privilèges.

Je suis Bendaï Osuke, Commandant en Chef de l’armée de Nami ! AAAAH !!

L’homme s’élance vers son adversaire, sans doute pour l’embrocher ! Mais au dernier instant, sa lance se plante dans le sol, et l’homme est propulsé dans les airs ! Il sait qu’il s’agit du terrain de prédilection de son adversaire, et que s’emparer de cet espace sera une surprise qui lui vaudra l’avantage. La lance siffle dans les airs, et se multiplie sous l’effet de la vitesse ! Impossible de savoir laquelle est la bonne ! Mais si l’attaque vient à toucher le Ninja, ce dernier s’en mordra certainement les doigts !!

Le Kadoria est parvenu à se débarrasser de ses adversaires avec une facilité déconcertante ; mais il a malgré tout reçu un coup ! Ceux qui jusqu’à présent pensaient qu’il était invincible commençaient à croire en leur victoire. Il en faut peu pour enclencher ce processus anatomique où le cerveau inonde les organes d’un flux d’adrénaline poussant à commettre les pires folies dans des instants dramatiques, ou à accomplir les actes héroïques les plus incroyables. Sho aura bien du mal à s’en sortir aussi facilement, désormais !

Un deuxième fanion s’agite quelques instants dans les airs, quelques hommes tombent à droite et à gauche. Et un deuxième homme se présente au guerrier de la Feuille. L’homme arbore des couleurs de Nami, et son fanion indique qu’il est l’un des sous-commandants de cette armée samouraï. Pourtant, bien que certaines petites blessures apparaissent et que son arme ait visiblement servi, il n’a pas l’allure d’un sanguinaire. Certains Konohajins ont déjà eu l’opportunité de le rencontrer … .

Seigneur Ninja … Les pertes sont déjà importantes des deux côtés … si nous pouvions en rester là …

Une proposition de paix ? Mais qui devra reculer : Konoha ou Nami ?

Situation:

J’avais aussitôt mis de l’écart entre le commandant et moi, ne tenant pas à me trouver au milieu de tous lorsque les gardes se relèveront. Mes oiseaux avait principalement servit de distraction et, une fois tous rétablis, ils avaient effectivement tous chargés sur moi. Quelques secondes plus tard et je ne m’en serais pas tiré indemne. Nous nous dévisageâmes pendant de longues secondes à savoir qui bougerait le premier. Pendant ce temps, deux autres gardes aidèrent le commandant à se relever. Celui-ci avait quelques saignements et surtout plusieurs creux dans son armure. Ses hommes, tels les loyaux samouraïs qu’ils étaient tous, assurèrent à leur chef qu’ils allaient s’occuper de moi pour lui. Celui-ci leur refusa toutefois catégoriquement de m’approcher, leur indiquant qu’il allait personnellement s’occuper de moi. Les gardes ne purent s’empêcher de laisser échapper un petit « Ooooh » ainsi que quelques murmures que j’interprétai comme de la surprise ou même de l’excitation. Le commandant avança de quelques pas puis se pencha pour récupérer sa lance, une arme de longue portée donc le fer de lance était doté de deux autres petites lames, donnant l’apparence d’une croix. Celui-ci pointa son arme vers moi, se présentant officiellement moi. Commandant en Chef de l’armée? Ce n’était pas de la petite bière.

Puis, sans rien d’autre que son nom et son titre, il fonça sur moi à toute vitesse avec un cri de guerre digne d’un Commandant en Chef. Fonçant vers moi avec sa lance pointé vers l’avant, je voyais la charge venir vers moi. Je tentai d’esquivé la charge d’un battement d’aile latéral, mais l’attaque ne se rendit jamais. Au lieu de cela, Osuke-san fut propulsé dans les airs, s’attendant probablement à ce que je m’envol en voyant la charge venir. Toutefois, mon but cette fois n’était pas de m’éloigner de lui, mais de me rapprocher de lui. Je me propulsai donc sur côté lorsque ma brûlure au flanc me fasse soudainement mal, m’arrêtant complètement dans mon élan. Je fus donc aux premières loges lorsque les lances se mirent à siffler au-dessus de moi. Je pouvais maintenant témoigner que la hauteur donnait définitivement l’avantage. Je n’avais nulle part où allé, la portée de la lance me confinant sur place. J’essayai du mieux que je pus d’éviter les lances qui me dardaient, mais une douleur intense me perfora l’épaule droite et m’indiqua par le fait même qu’il avait fait mouche. Je criai de douleur puis, contre toute attente, je me saisis à mon tour de la lance planté dans mon épaule. Sans la moindre hésitation, je la tirai vers le sol elle ainsi que son maître. La force du mouvement fit sortir la lance de ma chair, laissant le sang couler à profusion. Le souffle court, une main sur ma blessure, je repris mon souffle quelques instants. Ma jambe me faisait de plus en plus mal alors que la cuisse de mon pantalon était maintenant rouge, et non beige.

Le samouraï se releva difficilement lui aussi, mais il se releva néanmoins. Le contraire m’aurait déçu. Il ne devait toutefois pas être très en forme. Je n’étais pas en bien meilleur état non plus. Je devais toutefois en finir avec ce combat coûte que coûte. Je serais alors les poings puis les plaçai devant moi, prêt pour le prochain round, que j’espérais être le dernier. Utilisant enfin mes gantelets, je les chargeai de chakra avant de foncer sur lui d’un grand battement d’ailes, me rapprochant ainsi du samouraï en quelques instants. Je relâchai toute l’énergie de mes gantelets sur lui puis lui assenai une trentaine de coup de poings électrique en seul mouvement. Puis, pour couronner le tout, je lui envoyai un ultime uppercut sous le menton qui le fit lever de terre pour une deuxième fois. Cette fois, je ne rigolais plus. Je profitai des quelques secondes de suspens pour tenter le coup de grâce. Je levai mes bras pour faire mes mudras, mon épaule criant de douleur, pour composer aussi rapidement que je le pus mes mudras. Dix nouveaux oiseaux de vent apparurent et foncèrent tous à l’unisson sur le Commandant. C’était ce que j’appelais le coup de grâce, car je le voyais difficilement se relever de celle-là cette fois. Je pris toute de même une position défensive, la situation étant loin d’être réglé. J’essayai de remonter mes deux poings devant moi, mais mon épaule blessée me faisait particulièrement mal.

Récap’ :

Une bonne chose de faite, Sho venait de se débarrasser de ces deux adversaires, tandis que les ordres avaient été rudement bien écoutés par les troupes konohajns, le grand fossé ardent n'était plus un problème, les salves de flèches étaient arrêtés par les utilisateurs de doton et de futon, quant au dragon de feu géants ils étaient devenus impuissants grâce à l'utilisation du katon des shinobis.

Konoha prenait le contrôle de la bataille, Senwashi avait d'ailleurs réussi à blesser le commandant et à le faire sortir de ces gonds. Celui ci semblait assez énervé et comptait prendre les choses en main en demandant à ces homme de le soutenir, puis celui ci chargea l'homme oiseau avec un magnifique lancer.

Sho observa le combat aérien alors qu'autour de lui les troupes konohajins continuaient d'avancer et d’arrêter les troupes de Nami, celui ci tourna vite court puisque les deux hommes se retrouvaient à terre, le gekei en profitant pour charger le commandant en chef.

- En soutien sur Senwashi, arrêtez moi ces dernières crapules !

Cria-t-il alors qu'une se présentait à lui, un aura mystérieux autour de lui, ce sous commandant avait participé aux combats à l'allure de sa lame. Il voulait mettre fin à la bataille donc.

- Je ne suis pas un seigneur, juste un soldat. Et rien ne me dit que tous suivront votre voix...

Le Kadoria leva le bras, espérant se faire entendre de tous :

- Konohajins, ne laissons pas la mort de nos frères vaines, neutralisez ces soldats restants ils sont fatigués ! Utilisez vos jutsus et capturez les survivants !!!

L'ordre était lancé.

- Je suis désolé mais la réussite de notre mission en dépend, et tu m'as l'air trop suspect pour te laisser partir.

Alors que la porte de la Guérison allait se refermer, Sho ouvrit celle de la Vie et chargea son adversaire qui n'était qu'à quelques mètres de lui avant de lui envoyer un grand coup de pied pour le soulever dans les airs.

Le Paon Matinal

Le Kadoria décrocha au corps à corps une cadence de coups de poing si élevée que l'armure puis la peau du samouraï se déchirait peu à peu en lambeaux. Le duo de combattant retomba alors au sol et les konohajins alentours encerclèrent le samouraï qui était déjà dans un piteux état.

- Monsieur, notre vague d'attaque est en partie une réussite, les quelques poches de résistances restantes vont bientôt tombées, les dragons de feu sont en notre possession prêts à frapper.  Pour l'instant nos pertes sont environ de moitié de notre effectif et 1/3 de celles de notre ennemi, la victoire est à notre portée.

- Très bien prévenez l'arrière garde mais avant cela guidez moi vers Senwashi.

Cette bataille n'était pas une réussite, les konohajins dans leur précipitation étaient tombés dans les pièges de leur adversaire, il y avait malheureusement trop de pertes, fort heureusement les techniques ninjas ainsi que certains individualités avaient permis la victoire.

Spoiler:

Devant la tactique minutieusement effectuée par le Commandant en Chef, le Gekei-Pigeon semble complètement pris au dépourvu ! Ce qui permet de remettre les compteurs à zéro ! Cette profonde blessure dans l’épaule donne un avantage certain au samouraï qui est prêt à enchainer. La réaction du Ninja de la Feuille ne fait que retarder l’inévitable ! Konoha a certes infligé de lourdes pertes à l’armée nationale, mais elle n’est toujours pas vainqueur ! Et les combats continuent de s’intensifier dans la plaine … .

Qui aurait cru cependant que Senwashi avait encore assez de ressources pour opposer une telle résistance ? Ayant effectué une roulade dans sa chute, le Commandant se relève prestement. Mais quand il fait volte-face, c’est un Ninja téméraire et déterminé qu’il retrouve ! L’assaut est rapide ; et pendant quelques instants, le Chef tient bon ! Il pare les frappes lourdes comme du métal avec sa lance, et tente de désarçonner les attaques de l’adversaire. Mais rien n’y fait, et l’assaut redouble de violence et de précision ! Quelques poings passent la défense et heurtent violemment l’armure, achevant de la fracasser à divers endroits. L’ajout d’un effet taser ne fait qu’accentuer les dégâts. Il recule de quelques mètres sous l’impact.

Keuf … ils se défendent bien, ces salauds … (keuf keuf)

Il n’a pas le temps de se relancer dans la bataille. La pluie d’oiseaux qui s’abat sur lui finit de lui infliger les dommages qui manquent pour le faire tomber à terre. Plusieurs blessures aux jambes et aux bras, l’homme n’est plus en état de combattre. Il est toujours conscient, bien qu’à peine. Il maugrée entre ses dents : il a failli à son Devoir.

De son côté, Sho finit son combat.


Contrairement aux fausses informations qui circulent sur le champ de bataille, celle-ci ne se finit pas en un retournement de manque. Cependant, il faut peu de temps après la défaite des commandants pour que les derniers samouraïs soient neutralisés. Face à cette armée experte, les Ninjas de Konoha connaissent des pertes importantes : la moitié des effectifs laissés sur place ont été définitivement neutralisés ou gravement blessés. Il sera important de venir en aide aux nombreux blessés.

Les shurikens et sabres restent plantés dans cette plaine des Vagues. Mais le Vent n’est pas assez fort pour repousser la Feuille éprise de liberté.

Situation: