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 Freak me out - ft. Seki Ryûsai.

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Ketsueki Etsuko
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Message(#) Sujet: Freak me out - ft. Seki Ryûsai. Freak me out - ft. Seki Ryûsai. EmptyDim 15 Jan 2012 - 16:28

Freak me out - ft. Seki Ryûsai. 004ca


Au loin, le soleil se couchait paisiblement derrière les immenses montagnes entourant le village caché des Nuages. Les chaleureux rayons perçaient encore un peu à travers les pics, mais nul doute qu'ils ne seraient bientôt qu'un simple souvenir avant que la nuit ne recouvre les lieux. A cette simple pensée, un frisson traversa subtilement mon corps frêle : la nuit était tant associée à la misère ainsi qu'à de sales souvenirs que j'avais fini par profondément la détester. De toute façon, il n'y avait plus vraiment grand chose, ni personne que j'appréciais, maintenant. Tout était si fade et insipide sans Namida, mon frère jumeau disparu depuis l'hiver dernier. Assise sur le toit d'une bâtisse, je contemplais le paysage, absente. La lumière était douce, et teignait les environs d'une lueur orangée, donnant ainsi aux lieux une atmosphère très particulière. Le coin était calme, paisible ; quelques rares personnes arpentaient encore les rues en contrebas, probablement pour se rendre à leur domicile, les enfants étaient rentrés chez eux et devaient probablement raconter leur si formidable journée à leur mère, ou je ne savais trop quoi. En vérité, ne pas avoir eu d'enfance comme tout le monde m'avait un peu plus éloignée de ces gens dont je ne partageais ni les mœurs, ni les croyances. Et tant mieux. Les Ketsueki étaient une lignée bien trop noble pour être associée à la populace et au bas-peuple qui infestait comme la vermine ce monde. Si noble, que sans Namida, il était d'ailleurs impossible de la voir un jour prospérer. Cette affirmation ne faisait qu'accroître le poids que je portais sur mes maigres épaules : je devais absolument le retrouver, et vivant. Il ne pouvait pas en être autrement.

Je me relevai péniblement, étirant mes muscles endoloris après avoir passé plusieurs heures assise ainsi sur la toiture de cette maison. Il était temps d'aller voir un peu ailleurs, avant d'être chassée – une fois de plus - par le propriétaire des lieux. Je ne savais pas vraiment où aller. Errer, voilà tout ce que je faisais depuis des mois. Je n'étais capable que de cela. De toit en toit, de ruelle en ruelle, de taverne en taverne, le tout dans un ordre totalement aléatoire et pourtant tellement répétitif. Visiblement, ce soir, je n'allais pas faire abstraction à cette règle, ayant pris le chemin d'une auberge où je me rendais régulièrement. Elle n'était pas particulièrement chaleureuse, réputée, ni même bien fréquentée. En revanche, le propriétaire n'avait pas particulièrement de fermeté, et il n'était pas rare qu'il m'offre à manger lorsque la plupart des clients étaient partis, ce qui arrivait en général très tardivement. Sûrement parce qu'ils étaient trop occupés à boire pour éviter de subir les jérémiades de leurs femmes respectives, préférant rester avec leurs camarades de boisson pour se glorifier en mentionnant leur dernier affrontement comme de terribles assaillants, tout en jetant régulièrement un œil vers la « mignonne-aux-gros-seins », comme ils m'appelaient souvent. Je trouvais ça ironique tout de même, parce que je n'avais pas particulièrement d'arguments à ce niveau là. Peut-être que c'était lié au fait que je me promenais toujours avec un haut de bikini noir sous ma veste bicolore constamment ouverte. Peut-être pas. Je n'en savais rien, je ne faisais pas partie de cette catégorie de gens.

Après être descendue du toit, je marchai nerveusement vers le bâtiment. Il n'était pas très loin, mais je préférai y être avant la tombée de la nuit. J'avais déjà eu quelques altercations avec des individus peu commodes – souvent ivres - dans les ruelles adjacentes, et je préférai ne pas avoir à reproduire cette désagréable expérience. Fuir n'était pas difficile, mais éreintant. Et je détestais me fatiguer quand je pouvais ne pas avoir à le faire. Habilement, j'esquivais les Kumojins qui traînaient encore dans les rues, baissant le visage pour ne pas avoir à soutenir quelques regards trop pesants. J'avais déjà assez de problèmes comme cela, pas besoin d'en rajouter d'autres par dessus. Au fur et à mesure de ma progression, je tournais dans des rues plus étroites. Droite, gauche, droite, encore droite ; ce village était un vrai labyrinthe pour quiconque n'avait pas l'habitude d'y séjourner. Au fil de mon avancée, la lumière déclinait un peu plus encore, plongeant doucement Kumo dans l'obscurité. Encore une nuit où je n'allais pas dormir par crainte de tomber sur un autre miséreux. Ce n'était pas une vie, c'était un enfer, et je me demandais bien ce que j'avais pu faire pour mériter un tel sort. Pourtant, après quelques minutes de marche, je finis par m'arrêter, troublée par quelque chose.

D'habitude, je ne tenais pas vraiment compte des bruits extérieurs ; il ne s'agissait bien souvent que de rongeurs qui venaient finir les restes dans les détritus pour subvenir à leurs besoins. Si je m'inquiétais pour le moindre craquement, j'allais devenir folle en quelques jours. Pourtant, cette fois, j'avais du mal à me persuader que le bruit sourd que j'avais entendu provenait d'un rat, ou alors il devait être énorme. Rien de rassurant, en somme. L'auberge était encore à quelques ruelles, et je craignais particulièrement que ce bruit fusse un synonyme de danger, du genre « voyou » : j'étais encore trop loin pour espérer courir me mettre hors de danger. Oh, quoique, même dans cette taverne, je n'étais pas vraiment en sûreté, tant j'y avais vu de gars se faire massacrer joyeusement après quelques échanges verbaux à en faire rougir ma défunte mère. Mieux valait-il donc que j'évalue tout de suite si je devais me tirer d'ici rapidement où non avant de m'enfoncer au cœur du village. Je reculai afin de me placer dos contre un vieux mur sale, observant les alentours avec attention. La rue ou je me trouvais débouchait sur plusieurs chemins ; il serait facile de fuir. Et puis soudainement, une pensée me traversa l'esprit : et si c'était Namida ? Et s'il était là, juste à côté, ignorant ma présence ? Oubliant toute prudence, je couru prestement vers le lieu où j'avais entendu le bruit sourd, appelant mon frère de ma petit voix.

     - Namida ?! 


Je fus obligée de constater pourtant qu'il ne s'agissait pas de mon frère, mais bien de quelqu'un d'autre. En l’occurrence, un parfait inconnu, qui avait sûrement du donner un coup de pied dans un objet au sol. Sans masquer ma déception, je le fixai longuement, sans pour autant vraiment l'observer, avant de tourner le dos, et reprendre mon chemin vers l'auberge. Quelle plaie.


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Oppa Gangnam
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Message(#) Sujet: Re: Freak me out - ft. Seki Ryûsai. Freak me out - ft. Seki Ryûsai. EmptyLun 16 Jan 2012 - 16:24

    La nuit s’installait peu à peu sur le village caché de la foudre. Etant en mission la nuit dernière, j’avais pris pour objectif de me détendre, tranquillement, sans me brusquer pour cette soirée qui s’annonçait froide dû à l’hiver. Alors que les derniers rayons de soleils commençaient à être voilés par les montagnes se trouvant aux abords de Kumo, je me mis en route pour rentrer chez moi. Peu auparavant, j’étais dans un bar très fréquenté par les shinobis en train de boire un chocolat chaud avant de sortir dans ce froid. Je n’étais pas d’humeur à rire alors je restais assis au comptoir, sirotant ma tasse de chocolat tout en écoutant des musiques qui sortait d’un vieil appareil à disques platines. Tandis que les confrères étaient en train de festoyer, l’alcool coulant à flots, j’étais sûrement le plus jeune dans le bar mais également le plus raisonnable, ne préférant pas boire d’alcool par mauvaise expérience d’un de mes jours les plus sombres de ma vie. Sortant donc de ce bar pour me rendre dans un lui bien plus calme, je vis alors un groupe d’homme en train de se battre dans une ruelle sombre et humide.

    Ces derniers temps, il y avait beaucoup de combats et d’actes de vandalisme dans le village. Le beau village qu’il était à sa création était bien négligé à présent. Faisant mine que je n’avais rien vus, les laissant se battre comme une bande de chiens pour un morceau de viande, je continuai ma route pour rentrer chez moi. Le lieu où j’habitais était un petit appartement qui me suffisait amplement. Il était composé d’un salon, une chambre, une salle de bain et des toilettes. Pour mes modestes moyens de jeune Genin, je trouvais cela pas mal et d’un autre côté, je n’avais pas non plus besoins d’un palace. Et puis, d’un autre côté, je passais toute ma vie ou presque en mission ou à traîner dans les rues à la recherche de l’âme sœur. Marchant donc pour rentrer, je passai par plusieurs rues, plus au moins illuminé par différents lampadaire. Le soleil était à présent complètement effacé et laissait place à un magnifique ciel étoilé. Présent dans cet immense voile bleu marine/noir parsemé du petit diamant éclairant le village se trouvait la pleine lune.

    Me trouvant non loin d’un petit parc, je décidai alors de m’y poser tranquillement, à l’abri des regards de tous et contempler ce magnifique spectacle. Avançant en direction d’un arbre, je sautai alors sur une épaisse branche, m’asseyes tout en plaquant mon dos contre le tronc. Voilà, j’étais à présent tranquillement posé à admirer ce superbe paysage. Il de de plus en plus froid au fur et à mesure que le temps défilait dans la nuit. Heureusement que je m’étais habillé chaudement en me levant. Pensant alors à ma journée, je me souvenus que je n’avais pas mangé ce midi. Cela était une bonne chose car ces derniers-temps, je devais avouer que j’avais pris un peu de poids. Ayant alors faim, je sortis des gâteaux se trouvant dans la sacoche attachée en bandoulière autour de mon cou ainsi que de mon bras. Quelques minutes passèrent et je commençais alors à piquer du nez de plus en plus. Les petits moutons étaient en train de faire effet et la fatigue me pris d’un coup. Perdant l’équilibre, j’eux un moment de réaction lent et me retrouva étaler par terre au pied de l’arbre.Heureusement que la branche n’était pas bien haute par rapport au niveau du sol sinon j’aurais pu me faire mal par rapport à la façon dont j’étais tombé : la tête la première, comme si je plongeais dans une piscine.

    Me relevant et secouant mes affaires pour enlever la poussière qui venait de s’y mettre, je me mis en marche pour rentrer chez moi. Je n’étais pas très loin, à seulement quelques pâtés de maisons. Passant dans des ruelles sombres comme j’avais traversé après être sortis du bar, j’arrivais alors rapidement dans un quartier mal fréquenté. Essayant de passer inaperçus pour éviter tout problèmes possible, j’eux rater mon coup à cause d’une bouteille en verre que je frappai du pied malencontreusement. M’arrêtant brusquement quelques secondes pour savoir si quelqu’un m’avait entendu, je repris ma marche lorsque j’entendis une voix aigüe et frêle voir même inoffensif. Cette voix venait d’une jeune fille qui appelait quelqu’un. Laissant de nouveau un silence, je marchai en direction de la voix. De loin, je vis une jeune fille portant une sorte de cape ou un manteau long d’une couleur sombre. Je ne pouvais pas bien distinguer les couleurs à cause du peu de lumière qu’il y avait mais je pus constater qu’elle portait un bikini qui était largement voyant grâce à son habit qui était ouvert. Elle était debout, près d'un mur, l’air méfiant. Me rapprochant d’elle calmement sans faire de geste brusque, je me mis à parler d’une voix faible comme elle l’avait fait auparavant.


      ~ Désolé mais je ne suis pas Namida mais Seki Ryûsai. Et vous, qui êtes-vous ? ~


    Me rapprochant alors de la jeune fille, je pu voir qu’elle avait à peu près mon âge et que son bikini était remplis de belles formes rondes et généreuses. Continuant à m’avancer, je crus la voir greloter légèrement lorsqu’un vent glacé fit son apparition. Etant plutôt du genre gentleman, je me mis à ses côtés, enleva ma veste et lui déposa sur ses épaules.
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Ketsueki Etsuko
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Message(#) Sujet: Re: Freak me out - ft. Seki Ryûsai. Freak me out - ft. Seki Ryûsai. EmptyJeu 19 Jan 2012 - 20:30

Déception. Voilà tout ce que pouvait m'inspirer la situation actuelle. Encore une fois, j'étais dans l'erreur; j'avais espéré à tort que mon frère jumeau serait revenu dans le village et que notre vie commune reprendrait paisiblement. Il n'aurait jamais disparu si ces événements au manoir Ketsueki n'avaient pas eu lieu. Nous n'aurions pas dû nous enfuir si loin de chez nous, nous n'aurions pas connu le déclassement, la misère, la décadence pure et simple, passant de l'élite d'une société à ses bas-fonds. La descente aux enfers avait commencée depuis bien longtemps, et j'étais sûrement trop naïve d'espérer qu'un jour nous remonterions cette pente. Nous? Je, plutôt. Je n'arrivais pas à concevoir cette pensée singulière. Sans Namida, plus grand chose n'était concevable. Ni le bonheur, ni rien d'autre qui y soit associé. J'avais pourtant une curiosité morbide qui ne cessait de brûler au cœur de ma poitrine: quelle serait la prochaine étape de cette chute dans les abysses de l'échec et du malheur? J'ignorai l'étendue de la créativité de Dieu pour rendre ses créations malheureuses, et je ne cessai de me demander quelles seraient ses limites, pour peu qu'il en ai. Mon existence serait-elle indéfiniment celle d'une miséreuse, arpentant les rues à la recherche de nourriture pour espérer ne pas mourir, ne dormant jamais plus d'une heure par crainte de cette vulnérabilité liée au sommeil, condamnée à survivre et non pas autorisée à vivre? Peut-être que je tomberai malade dans quelques mois, encore pire que je ne l'étais pour l'instant, et que je crèverai seule cachée derrière des ordures pour ne pas que les habitants du village soient au courant que Kumo renferme sous son atmosphère bienveillante des mendiants et des déchets sociaux. Peut-être que Namida reviendra, et qu'ensemble, nous parviendrons à revenir à notre origine; revivre encore cette noblesse dont nous étions issus et que nous avions salie. Mon avenir était plein de doutes, mais ne se projetait pas bien loin. Tout ce qui m'importait était de savoir si j'allais encore vivre demain ou si j'allais enfin achever ce jeu stupide entre Dieu et moi.

— ... Êtes-vous ?

Brusque retour à la réalité. La rue, la nuit, le froid abominable, le ventre qui gargouillait, la peur immonde de croiser ce dont je souhaitais ignorer l'existence, l'inconnu près de moi qui l'était sûrement d'ailleurs beaucoup trop selon moi. Alors que je reprenais ma route vers mon salut, je sentis un contact. Je me retournai soudainement vers le gamin, qui tentait de placer sa veste par dessus mon buste. Ni une ni deux, j'eus un mouvement de recul instinctif, le fixant d'un air mauvais, tandis que le vêtement chuta au sol dans un bruit discret. Je détestais ce genre de personne ; espérant s'attirer de bonnes faveurs en agissant de manière politiquement correcte. Il n'avait pas l'égal de mon prestige, et tout ce qu'il pouvait faire pour me témoigner son respect, c'était de baisser le regard quand j'osais poser le mien sur lui par hasard. Je me sentais si lasse d'être reléguée à un rang inférieur, tout cela parce qu'ici, le nom Ketsueki n'évoquait rien d'autre que ces deux jumeaux solitaires et bizarres. Quand Namida serait de retour, je comptais bien redorer le blason terni de notre si noble famille, afin de laver tout ces affronts qui avaient été fait à notre égard. Il n'y aurait assez d'une vie de vengeance, mais cela tombait bien : j'avais tout l'avenir devant moi pour le faire. Je fixais toujours l'individu de mes yeux plus bleus que glace, sans prononcer le moindre mot. Je n'aimais pas ce type. Il dégageait quelque chose de désagréable, de malsain. Comme moi, somme toute, mais en l’occurrence, il ne faisait qu'obscurcir mon écrasante supériorité. Mon regard glissa doucement jusqu'à sa veste, qui traînait sur le sol tristement. C'était à peu près la seule image que je garderais de ce type : un insignifiant et méprisable bout de tissu à mes pieds. Mon visage demeurait vide ; puis je finis par me retourner, et reprendre ma route, sans lui adresser le moindre mot. Je n'avais pas à parler aux êtres inférieurs.

Je marchais d'un pas rapide, quelque peu nerveuse. Je ne craignais rien à propos de ce gringalet, excepté peut-être qu'il me suive en insistant pour connaître mon nom. Qu'est-ce-que cela pouvait lui foutre, après tout ? Il ne me reverrait jamais. Il n'y avait pas le moindre intérêt à vouloir savoir quelle était mon identité. Tout ce qu'il fallait savoir, c'est que j'étais admirable, et respectable. Comment la simple évocation de mon prénom pouvait-elle inspirer tout cela, hormis chez un natif de Yuki no Kuni ? En définitif, je n'étais pas prête à répondre à ses interrogations, et il en était sûrement mieux comme cela. Chassant le gamin de mon esprit, un sentiment de soulagement me traversa lorsque j'entendis des conversations animées et des sons de verres martelant le comptoir. J'étais juste à côté ; ce n'était pas trop tôt. Avec un soupir d'aise, je pressai le pas, et entrai dans le bâtiment, peu investi ce soir là. A peine eu-je poussé la porte que comme à l'accoutumée, quelques sifflements déplacés acceuillerent ma présence. Comme d'habitude, je n'allais pas échapper aux réactions machistes ce soir. Décidément, ce n'était pas une bonne soirée. Mais avais-je vraiment connu une seule bonne soirée ou même journée depuis que Namida avait quitté ma vie ?

Je vins m'installer à une table un peu à part, éloignée des autres en espérant avoir la paix, sans adresser le moindre salut à qui que ce soit, pas même le gérant que je cru apercevoir derrière le comptoir en bois. Avec morosité, je tournai la tête vers la fenêtre juste à coté, et regardait le ciel étoilé en tentant d'ignorer le froid qui se glissait sous ma large veste noire. Je ne ressentais strictement rien. J'avais juste envie que Namida revienne et me sorte de cet enfer. Où avait-il bien pu passer, après tout..? J'étais lasse, si lasse de me poser constamment cette question. D'interroger sans cesse des gens pour demander s'ils n'auraient pas vus un garçon qui me ressemblerait. De survivre, et non plus de vivre réellement. J'étais terriblement blasée par ma propre vie. Et pourtant, je n'avais à peine que dix-huit ans. Triste situation, qui aurait mérité une pitié que j'excluais totalement. Les gens se devaient de m'envier parce que j'étais une Ketsueki, pas me plaindre parce que j'étais actuellement dans une situation difficile. Sur le reflet de la vitre, je regardais les clients qui jasaient avec plaisir et buvaient à cœur joie. Le peuple, dans toute sa grandeur; une plaie qu'il fallait désinfecter une bonne fois pour toute afin qu'elle disparaisse. Après un instant, mon regard fixa la porte qui s'ouvrit en grinçant, comme d'habitude, et leva les yeux au ciel. Oh non, ce n'était pas vrai... Pas ce type! Pourquoi venait-il encore? J'allais encore en chier ce soir, apparemment.
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Message(#) Sujet: Re: Freak me out - ft. Seki Ryûsai. Freak me out - ft. Seki Ryûsai. EmptyJeu 19 Jan 2012 - 22:08

    Alors que la nuit était froide et que je me tenais en face d’une magnifique créature, je décidai de lui poser ma veste sur ses épaules pour lui épargner le froid à cause de sa tenue dévêtue. Alors que j’allais lui poser sur ses épaules, elle eut instinctivement un mouvement de recul pour éviter tout contact avec mon habit comme si elle avait la peste en elle. Je la vis peu à peu tomber au sol, finissant sa course dans la neige, au pied de la jeune demoiselle. Vus sa réaction, je compris que cette fille était quelqu’un qui était du genre à être agressive, méfiante et n’aimant pas se mélanger aux autres. Alors que ma veste était toujours au sol et qu’à priori, elle ne comptait pas la ramasser alors que je voulais faire un geste courtois à son égard, elle me regardait droit dans les yeux d’un air provocateur et méprisant. N’étant pas quelqu’un se laissant faire, ni se faire abattre, je la regardai également dans les yeux, tenant son regard. J’attendais toujours une réponse de sa part et c’était la moindre politesse que de se présenter puisque je venais de le faire. La jeune fille regarda alors ma veste, puis me regarda avant de s’éloigner peu à peu de moi en tournant sur ses talons et en détalant par la suite. Non mais qu’elle fille impoli, elle se croit pour qui pour me prendre de haut comme cela, sale gamine. Alors qu’elle tourna dans une rue perpendiculaire, je ne pouvais à présent la voir.

    M’avançant en direction de l’endroit où elle se tenait à l’instant, je ramassai ma veste, la secoua pour enlever la neige qui venait de s’y déposer et la remit alors sur mon dos. Elle était toute tromper à cause de la neige alors je décidai de l’enlever : je préférais avoir froid que de tomber malade. Cela n’avait pas manqué, j’étais complètement gelé et n’était plus d’humeur après l’offense qu’elle venait de me faire. Non mais sérieusement, où vont ces jeunes de nos jours. N’habitant pas loin d’ici, je connaissais parfaitement le quartier. Je commençai alors la marche pour me rendre dans une échoppe pour boire un verre tranquillement. Sur le chemin, je n’arrêtais pas de penser à cette fille qui avait l’air légèrement plus âgé que moi. Comment pouvait-elle se permettre de se comporter ainsi avec les gens ? Elle ne devait pas avoir eu une très bonne éducation lorsqu’elle était plus petite. Son regard avait comme prononcer des mots en mon égard, des « Tu me fais chier » ou « Pourquoi tu me parles »… Poussant la porte, je vis alors bon nombre d’hommes dans des tables différentes, dans des groupes plus ou moins grands en train de boire comme des façonnés. Si le commerce prenait feu, ces hommes allaient sûrement brûler rapidement vu le taux d’alcool qu’il devait y avoir dans leur sang. Remarque, ça ferait certes des pertes mais il y aurait moins de rebus dans notre village, surtout que beaucoup d’autres eux avaient l’air d’être des hommes douteux et pas très fréquentables.

    N’y prêtant pas vraiment attention, je m’asseye alors sur une chaise haute au bar et demanda alors au barman de me servir un chocolat chaud pour me réchauffer. Il prépara alors ce que je venais de commencer tout en sifflotant un air que je connaissais par cœur. Le barman avait les cheveux blancs, tout comme moi et devait avoir un peu prêt la cinquantaine. L’air de musique qu’il sifflait n’était autre que l’hymne du clan Seki si je puis dire. C’était l’un des clans les plus puissant avant que les Uchiha ne l’attaque. C’était également le clan dont je faisais partis mais qui a été disséminé au quatre coin du monde. La beauté, la gloire, la grandeur de mon clan, tout avait disparu depuis l’attaque et la construction du village. Je souhaitais à tout prix voir mon clan revenir au plus haut de sa notoriété, faire de mon clan le plus grand clan du monde mais pour cela, il fallait que je trouve d’autres Seki car tout seul, cela était impossible. Alors qu’il s’approcha pour me servir, je lui posai mes interrogations tout en me présentant.


      ~ Excusez-moi, je me présente. Je suis Seki Ryûsai, l’un des membres du clan Seki. J’aurais une question à vous poser… Êtes-vous bien un Seki, un des membres du clan divisé, si je peux le dire ainsi ? ~


    Alors que j’eux finis de lui poser ma question, il se mit à éclater de rire et à m’expliquer qu’il était bien un Seki et qu’il me connaissait. Approfondissant les choses, il me dit alors qu’il me connaissait depuis tout petit, il m’avait même changé mes couches. C’était à priori un bon ami de ma famille à ce qu’il me dit. Rigolant alors en cœur avec lui, je lui expliquai que je voulais réunir tous les membres de notre clan pour le faire revivre, tel un phœnix renaissant de ses cendres. Arrêtant alors de rire, il m’expliqua qu’il y avait un grand nombre de shinobis Seki étant partis dans le contrés de Ta No Kuni. Ses paroles firent d’un coup coupé lorsqu’un bruit de fracas et de casse apparus. Une bagarre venait de commencer entre plusieurs hommes et le membre de mon clan que je venais de trouver s’y précipita pour arrêter l’action. Me retournant, je vis alors que la jeune fille que j’avais rencontré dans la vie auparavant ne se trouvait non loin de moi. Je ne l’avais ni remarqué mais elle avait dû me remarquer et m’entendre puisqu’elle était actuellement en train de me regarder.
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