Avant de devenir un ninja accomplie il faut passer par plusieurs étape importante. L’une d’entre elle est d’étudier à l’académie pour apprendre les bases fondamentales du ninjutsu. Après avoir acquis cette fameuse base, certain vont se spécialiser dans un domaine ou dans un certain genre de technique. Cependant pour devenir un ninja de renom il ne faut pas seulement avoir des techniques redoutable, capable de terrasser n’importe quel ennemi en une seconde. Il faut se battre pour quelque chose que l’on aime, que l’on tient : Famille, amis, argent, pouvoir…Tout est possible, bien que les deux dernière solutions peuvent être mal vu. Cependant à l’académie tout est mis en avant pour que les jeunes novices ne choisissent pas le mauvais chemin. Cependant les académies ninja ne courent pas toujours les rues et le nombre d’élèves par classes peut parfois être élevé.
C’était d’ailleurs le cas dans la classe de Kaze. Un seul professeur pour environs vingt-cinq élèves, pas toujours évident pour suivre correctement la leçon en silence quand une bonne vingtaine de gamins se chamaille et parle à haute voix. Rentrer à l’académie assez tard, le jeune shinobi était le plus grand de sa classe, seize ans et venait tout juste d’obtenir le fameux et tant convoité bandeau frontal. Toute fois il ne portait pas fièrement le fameux bandeau avec le signe de konoha sur le front comme l’aurais fait tout les autres ninjas, il préférait le garde au fond de son sac en toile de jute. Il n’aimais pas le porter et trouva cela complètement inutile de se pavaner avec ce genre de chose sur la tête, qui avait-il de si glorieux à porter un bandeau ?...Montrer que l’on ai un ninja ? Non me direz vous, montrez que l’on aime son village et que l’on porte fièrement les couleurs et le symbole qui le représente ! Justement il n’avait pas besoin de cela pour prouver qu’il tenait à son village, il était souvent resté nostalgique sur la vie qu’il avait avant d’entrer à l’académie mais n’avait jamais dit qu’il n’aimait pas son nouveau village. Jamais. Certains le traitait de ton les noms d’oiseaux avant de lui dire qu’il n’était qu’un pauvre type qui détestai son village, il ne prêtais jamais attention à ce genre de remarque. Un petit groupe de forte tête ne semblait pas l’apprécier et pour être honnête lui non plus ne les aimait pas alors autant dire qu’il restait souvent seul ou bien parvenais à être dans un groupe mais jamais sans trop discuter. Il était du genre sauvage, peu sociable avec les autres élèves, un peu plus avec les professeurs mais ne leur tenait pas de grand discours, c’était un garçon discret et ne cherchais pas à s’affirmer au sein de la classe.
Un jour alors que le cour fut terminé et que la cloche eut finis de sonner, le professeur interpella Kaze avant qu’il ne quitte la salle. Restant planté devant son sensei il attendait que celui-ci lui dise la raison pour lequel il l’avait appelé. Remettant d’aplomb son kimono et resserrer sa ceinture afin de pouvoir s’occuper durant que les autres élèves sorte et qu’il puisse enfin lui parler. Le professeur referma la porte et se tourna vers le jeune aspirant ninja.
« Dit moi Kaze je peux te demander un service après le repas de midi ? »
« Bien sur sensei… »
« Pourrais-tu aider un de mes élèves ? Il n’arrive pas à maîtriser une technique de ninjutsu et je ne sais plus quoi faire pour l’aider. Alors j’ai pensé à toi, tu es le plus âgée de ta classe et tu sembles bien te débrouiller en ninjutsu je pense donc que tu serais la personne parfaite pour l’aider…C’est d’accord ? »
« Je ferrais de mon mieux… »
Bien qu’il ai accepté Kaze savait que cela n’allait pas être facile pour lui mais aussi pour son futur élève…Autant dire que la tâche allait être dur. Mais cela allait pouvoir être aussi une sorte de tremplin pour Kaze, pouvoir enfin faire partager ses connaissances, lui qui voulait devenir soit un ninja errant en quête de combat pour gagner soit un professeur il allait devoir faire un choix. Cependant ce choix n’allait pas être fait aujourd’hui et il devait à présent s’occuper du ninja en difficulté. Après avoir brièvement mangé un plat qui avait préparé la veille à l’intérieur de la classe il s’était assis sur une chaise et avait croisé les bras en fermant les yeux. Il n’attendait plus que l’arriver du second ninja.
Généralement, je n'aime pas parler de mes souvenirs, parce que ce sont des choses révolues et qui ne changeront jamais rien dans le cours des choses actuelles. Mais il est vrai qu'il y a des souvenirs qui valent le détour, lorsque l'on fait une rencontre, ou que l'on fait quelque chose d'atypique dans un événement donné, qui peut être tout à fait banal, comme vraiment spécial. Dans le cas de ce souvenir-ci, il s'agit d'une rencontre et puis aussi un peu de moi, qui était dans des difficultés un peu étranges à l'époque. C'était il y a deux ans au moins.. J'étais à l'académie ninja, et j'étais arrivé à Konoha seulement depuis quelques semaines, afin de suivre l'initiation pour devenir shinobi dans le village. Mais voilà, j'étais assez bon dans les phases théoriques de l'apprentissage, mais lorsqu'il était de mettre en pratique ce que j'avais appris dans les parchemins et les livres que l'on nous proposait de lire, cela devenait plus compliqué. En effet, je n'excellais pas dans les ninjutsus lorsque j'étais plus jeune, j'avais d'ailleurs énormément de mal à les mettre en pratique. Mais lorsque j'en avais le plus besoin, d'autres camarades de classe, de mon année ou bien même des plus vieux qui proposent leur savoir-faire pour m'aider à m'améliorer, étant donné que nous possédons tous le même objectif qui est de devenir un Genin dans le village de Konoha, d'être considéré comme un véritable Konohajin. C'était donc mon sensei, l'enseignant de ma classe dans l'académie qui m'avait proposé d'être aidé par une personne plus vieille que moi, afin de m'aider à m'améliorer dans les techniques de base du ninjutsu, notamment Kinobori no Jutsu qui me revient en tête. Le rendez-vous était donné aux alentours de quatorze heures dans l'une des salles de classe de l'académie, afin d'être tranquille pour pouvoir discuter. J'avais donc toute la matinée pour me préparer comme il se doit avant de me rendre à ce rendez-vous. J'avais été manger des nouilles donc dans le restaurant de l'académie – d'ailleurs, elles n'étaient vraiment pas chères à l'époque, on voit qu'avec l'évolution du village, les prix ont tout de même bien augmentés – afin de gagner du temps sur le trajet, car retourner jusqu'à mon petit studio m'aurait pris du temps sur le chemin aller-retour plutôt que de rester sur place. Mon heure convenue pour le rendez-vous commençait à se profiler et il fallait maintenant que je me dépêche, auquel cas j'allais vraiment être mal vu de celui qui m'aiderait à maîtriser mes techniques.
Je regardais à travers le petit carré de vitre qui permettait de voir à l'intérieur de la salle dans laquelle nous avions rendez-vous, la personne et moi. J'avais vu un grand bonhomme, certainement plus grand que moi et qui était vachement musclé, assis sur une chaise à côté des tables où à l'accoutumée nous devons nous asseoir et prendre les notes sur les choses que nous apprend le sensei. J'étais vraiment anxieux vu la taille du gars. On aurait dit qu'il avait au moins vingt ans. Bon j'exagère peut-être un peu, mais il n'a pas l'air d'avoir au mieux un an de plus que moi.. complètement intimidé, j'ouvris la porte et j'entrai donc dans la salle, afin de me présenter. Ma présentation se devait d'être brève et concise, auquel cas j'avais peur de passer un sale quart d'heure. Peut-être n'aimait-il pas attendre les gens, et que pour lui j'étais d'ors et déjà en retard pour cette entrevue. Je pris une grande inspiration, avant de commencer ma présentation.
– Ohayô gozaimasu.. ! Je suis Hisao, je présume que tu ou vous êtes celui qui va m’entraîner.. ?
J'osais espérer que cette phrase n'était pas trop brusque, mais on sentait de toute manière dans le timbre de ma voix que j'étais un peu anxieux et paniqué vu la taille du bonhomme. Mon mètre soixante ne faisait pas de taille face à lui, et mes pauvres cinquante kilos non plus en face de la masse que représentait l'autre étudiant. Je présumais qu'il était au courant du pourquoi je me trouvais en face de lui, que mon sensei lui avait dit les techniques dans lesquelles j'avais des difficultés, et que donc, il n'était pas utile de le préciser d'avantage. Je sortis une ultime phrase, histoire de terminer le bla-bla inutile et passer aux choses sérieuses directement, un genre de..
– Je te propose de passer à l'entrainement, quels sont tes conseils afin que je puisse améliorer mes jutsus ?!
L’heure tournait, après avoir déjeuner brièvement le jeune ninja s’était installer tranquillement à une table en croisant les bras et avait fermé les yeux afin de se reposer une voir deux petites heures. Mais à peine avait-il fermé les yeux que le temps fut comme…Accéléré, lorsqu’il les rouvrit les fines aiguilles de l’horloge accroché juste au dessus du tableau indiquait deux heures cinq. Se réveillant en sursaut de peur que l’élève attendu pour le rendez vous soit déjà dans la salle à attendre que son futur sensei émerge de son sommeil, Kaze bondit de la table tel un fauve. Les yeux grand ouvert, les cheveux tout droit sur la tête tel un ahuri. Il remarqua finalement que la salle de classe était encore déserte et prit le temps de se frotter le visage et les yeux pour éliminer les marques de fatigue puis se recoiffa rapidement. L’élève en difficulté était légèrement en retard mais cela n’affectait pas Kaze, tout le monde peut être en retard et il se peut aussi qu’il ait put oublier ce cours particulier. Finalement il se rasseye en attendant la venue du jeune élève.
Quelque minutes plus tard la porte s’ouvrit et un jeune garçon pénétra dans la salle. Plus petit et plus frêle que Kaze, il inspira profondément avant de se présenter rapidement. Ohayô gozaimasu.. ! Je suis Hisao, je présume que tu ou vous êtes celui qui va m’entraîner.. ? Sa voix était hésitante, on pouvait sentir une gêne, un certain malaise. Avait-il peur du jeune shinobi censé être son sensei durant cette après midi ? Il était peut être costaud mais n’était pas un casseur de gueule ni un tyran, le petit Hisao n’avait rien à craindre de Kaze. Par politesse le shinobi en kimono se leva de sa chaise, descendit de la petite estrade et vint se poster devant le petit homme intimidé. Il s’inclina devant lui poliment puis vint se redresser pour se présenté à son tour.
« Je m’appel Kaze et je vais être ton professeur effectivement… »
Les présentations furent brève, ce qui ne semblait pas déplaire Kaze, ce petit sauvage n’aimait pas trop le bla-bla. Malgré les présentations Hisao semblait cependant toujours mal à l’aise avec Kaze mais c’était réciproque. Le premier d’entre eux était timide, peur des autres. Tandis que le second ne montrait pas vraiment ses sentiments, restait de marbre et ne se livrait pas aux autre, la raison ? Son éducation. On dit toujours qu’un combattant ne doit jamais montrer se qu’il ressent sur son visage : peur, amour, douleur rien ne doit apparaître. Il en va de même pour l’amitié ou d’autre notion fondamental pour s’intégrer. Tout le monde est poli, tout le monde souris et s’incline. Mais derrière cette courtoisie il y à une profonde réserve de sentiment… Après un petit moment de silence, le futur élève de Kaze prit l’initiative en lui demandant de commencer le cours et lui demandant quelque conseil pour s’améliorer. Il semblait avoir pris confiance en lui et sa voix n’était plus aussi hésitante que toute à l’heure. Quelques conseils fusèrent dans la tête de Kaze mais il n’était pas au courant des jutsu qui posait problème à son élève. Cependant il voulu tester le jeune garçon et connaître à peu prés le niveau du jeune garçon.
« Minute papillon. J’aimerais d’abord que tu exécutes une technique avec laquelle tu te sens à l’aise. N’importe laquelle du moment que tu es sur de la réussir. Une fois que tu auras fait ça, tu pourras avoir quelques conseils. »
La première étape de cette entraînement allait être d’évaluer Hisao, connaître les points forts et les points faibles du jeune homme pour pouvoir le corriger ou mettre l’accent sur se qu’il lui servirait pour l’aider durant l’exécution de ces techniques. Entre autre il fallait voir si le jeune garçon arrivait à sortir quelque jutsu facilement ou bien si le peux qu’il arrivait à exécuter était de mauvaise qualité. Croisant les bras Kaze attendait que le jeune homme agissent et plaque les signes nécessaire pour une éventuelle technique.
– Minute papillon. J’aimerais d’abord que tu exécutes une technique avec laquelle tu te sens à l’aise. N’importe laquelle du moment que tu es sur de la réussir. Une fois que tu auras fait ça, tu pourras avoir quelques conseils.
Hmm.. Une technique que je connaissais bien et avec laquelle j'étais assez tranquille.. ? Mais pour quelle raison ? Je ne viens pas ici pour montrer ce que je sais faire, mais uniquement pour combler mes lacunes dans celles que je n'arrive pas à exécuter parfaitement.. Je ne comprenais pas vraiment les raisons de cette requête, mais je ne pouvais la refuser. Mais maintenant, la grande question c'était.. quel jutsu allais-je bien pouvoir utiliser.. ? Bah, il y en avait une qui était basique, c'était la dissimulation en utilisant le Hengen no Jutsu.. celle là était une des première que l'on apprenait avec Bunshin, qui est la création d'un clone non consistant, je veux dire par là qui ne peut pas agir de lui-même. J'allais commencer par cette technique, quitte à lui en montrer d'autres par la suite après le tout. Celle-là, je la connaissais bien, et je savais l'utiliser comme tout étudiant à l'académie. Puisqu'il me demandait juste de voir une technique que je connaissais bien, j'allais lui faire plaisir.
– Hengen no Jutsu !
Je m'étais donc dissimulé en faisant apparaître devant lui une chaise, et j'avais donc échangé ma place avec une chaise qui se trouvait au fond de la classe, à l'opposée de notre position afin de lui montrer que je contrôlais plutôt bien mon ninjutsu. Je ne savais pas vraiment ce qu'il attendait de cette utilisation, mais bon, j'acceptais sans rechigner et je continuais à essayer d'utiliser une autre technique. Cette fois, ce serait le Bunshin, qui est la technique de clonage. Je savais l'utiliser également mais il m'arrivait par moments que je n'arrive pas à former un clone qui me ressemble énormément, tout du moins, on voyait bien qu'il n'était pas moi et que c'était un vulgaire clone, la perfection n'était pas réellement présente lorsque j'utilisais cette technique.
– Bunshin no Jutsu !
Cette fois, tout ne se passa pas aussi bien que ce fut le cas jusqu'à maintenant. Mon clone se tenait dans la même position que celle dans laquelle je me trouvais, mais on voyait une différence nette dans le teint différent qui était visible entre nous deux. Il était un peu vert-blanc, comme s'il ne se sentait pas bien, qu'il avait envie de vomir.. alors que j'ai un teint plutôt clair. C'était donc une prestation en demi teinte que je venais de montrer à mon « instructeur » si je puis dire. Une technique parfaitement maîtrisée, et une autre, à moitié réussie, ou à moitié ratée, tout dépend de la manière dont on voit la chose. Je restais là à le fixer, afin de savoir comment allait-il réagir à la suite de mes deux utilisations de techniques, différentes d'ailleurs au niveau de l'apprentissage.
Avant de commencer de pouvoir faire le cours il fallait d’abord voir si le jeune garcon avait des lacunes dans le ninjutsu en général ou bien si ce n’était que sur quelque jutsu. Toujours les bras croisée Kaze attendait une réaction d’Hisao qui semblait ne pas comprendre la requête du ninja plus âgée. Il composa tout de même des signes avant plaquer ces mains et de prononcer le nom de la technique de dissimulation. Parfaitement utilisé il s’était transformé en une chaise, rien de bien extraordinaire mais cela prouvait qu’il savait s’en servir correctement. Pensant que la démonstration était terminée Kaze commença à ouvrir la bouche pour parler mais son camarade enchaîna sur une seconde technique. Le fameux bunshin no jutsu, classique mais pas toujours évident de sortir un clone qui ressemble parfaitement à l’utilisateur.
Aprés avoir créer un petit nuage de fumée blanchâtre, on pouvait distinguer un deuxième Hisao. Cependant une fois que la fumée se soit dissipée ce n’était plus vraiment la même histoire, se qui devait être un clone était en réalité un zombie. Le teint penchant plus du coté du vert comme-ci il était malade. La prestation était à moitié parfaite et autant dire que Kaze ne savait pas pourquoi le jeune homme avait raté sa technique de clonage alors qu’il avait bien su réaliser celle de métamorphose. Fatigue, stress, humeur de la journée…Plusieurs facteurs affectant l’utilisateur pouvaient nuire au bon déroulement de l’exécution de la technique. Pourtant le jeune garçon ne semblait pas fatigué ni quoi que ce soit alors le problème d’autre part, ne sachant pas trop quoi dire Kaze se gratta timidement l’arrière de la tête avec un sourire un peu gênée.
« Je vais pas te mentir…Je suis pas très doué pour donner des conseils mais tu devrais essayer de faire le vide dans ta tête, oublier que tu es dans une salle de classe avec moi, concentre toi sur ta technique et uniquement sur elle. Recommence encore une fois si tu le souhaite sinon on passe à la suite.»
Et oui…C’est ce qu’on appel de l’improvisation pur et dur. Ne sachant pas quoi dire à Hisao il lui a juste dit de faire le vide dans sa tête puis de recommencer la technique de clonage s’il le voulait. N’importe qu’elle pantin aurait pu le lui dire, sûrement que même lui y avait déjà penser mais bon…Le sensei lui avait demander d’aider Hisao et c’est ce qu’il faisait et du mieux qu’il pouvait. Car il avait beau avoir de bonne note et maîtriser quelque jutsu il était loin d’être un as en ninjutsu, il n’était pas très pédago ce qui rendait la tâche plus difficile. Attendant que Hisao refasse une nouvelle fois sa technique ou qu’il lui demande de passer à une autre technique Kaze remettait son kimono en place. Une vieille manie qu’il avait attrapé tout petit avec son kimono dix fois trop grand pour lui et qui n’arrêtait pas de se défaire. Après avoir remis sa tenue en place et resserrer sa ceinture il demanda à Hisao.
![Un professeur particulier...[PV : Hisao] 214t79e](https://2img.net/h/oi39.tinypic.com/214t79e.png)
Généralement, je n'aime pas parler de mes souvenirs, parce que ce sont des choses révolues et qui ne changeront jamais rien dans le cours des choses actuelles. Mais il est vrai qu'il y a des souvenirs qui valent le détour, lorsque l'on fait une rencontre, ou que l'on fait quelque chose d'atypique dans un événement donné, qui peut être tout à fait banal, comme vraiment spécial. Dans le cas de ce souvenir-ci, il s'agit d'une rencontre et puis aussi un peu de moi, qui était dans des difficultés un peu étranges à l'époque. C'était il y a deux ans au moins.. J'étais à l'académie ninja, et j'étais arrivé à Konoha seulement depuis quelques semaines, afin de suivre l'initiation pour devenir shinobi dans le village. Mais voilà, j'étais assez bon dans les phases théoriques de l'apprentissage, mais lorsqu'il était de mettre en pratique ce que j'avais appris dans les parchemins et les livres que l'on nous proposait de lire, cela devenait plus compliqué. En effet, je n'excellais pas dans les ninjutsus lorsque j'étais plus jeune, j'avais d'ailleurs énormément de mal à les mettre en pratique. Mais lorsque j'en avais le plus besoin, d'autres camarades de classe, de mon année ou bien même des plus vieux qui proposent leur savoir-faire pour m'aider à m'améliorer, étant donné que nous possédons tous le même objectif qui est de devenir un Genin dans le village de Konoha, d'être considéré comme un véritable Konohajin. C'était donc mon sensei, l'enseignant de ma classe dans l'académie qui m'avait proposé d'être aidé par une personne plus vieille que moi, afin de m'aider à m'améliorer dans les techniques de base du ninjutsu, notamment Kinobori no Jutsu qui me revient en tête. Le rendez-vous était donné aux alentours de quatorze heures dans l'une des salles de classe de l'académie, afin d'être tranquille pour pouvoir discuter. J'avais donc toute la matinée pour me préparer comme il se doit avant de me rendre à ce rendez-vous. J'avais été manger des nouilles donc dans le restaurant de l'académie – d'ailleurs, elles n'étaient vraiment pas chères à l'époque, on voit qu'avec l'évolution du village, les prix ont tout de même bien augmentés – afin de gagner du temps sur le trajet, car retourner jusqu'à mon petit studio m'aurait pris du temps sur le chemin aller-retour plutôt que de rester sur place. Mon heure convenue pour le rendez-vous commençait à se profiler et il fallait maintenant que je me dépêche, auquel cas j'allais vraiment être mal vu de celui qui m'aiderait à maîtriser mes techniques.