Rendez-vous été pris. On pouvait se questionner qu’en au pourquoi d’avoir accepté. Simplement parce qu’au final, c’était amusant… Donc tentant. Rien ne changer la vie était un jeu, l’existence son outils et le monde, le terrain de ce dernier. C’était à Nami que les pions jouaient leur action à la fois éphémères et répétitives, la Bakushô avait quant à elle perdu sa game faut croire. Toute de blanc vêtue comme à l’ancienne et les pas dévalaient les routes pavés du village parfois trois fois de suite…
Perdue… ?

-Bordel !!!

On pouvait le dire, c’était le désordre dans la tête et l’itinéraire… Plantée au milieu d’une rue on essayait à nouveau de se rappeler des indications… Quartier chic… ? Le regard se portait sur des bordures en fleurs. C’était d’un ridicule… Mais pas vraiment la question, une niaiserie de riche certainement. Le bruit de l’eau en repère était quand même plus sûr et face pour la dixième fois à la grande fontaine radieuse, c’était déjà ça, le bilan était accablant.

-Comment il peut avoir autant de resto’ dans un si petit bled ?...

Se marmonnait dans la barbe… En prime, tous avec la même spécialité ! Poisson ! Un tour d’horizon du regard six rues rejoignaient cette place centrale, les avions nous toutes faites… ? Agacée, il était temps de sortir la technique suprême qui avait fait la renommée de Kiri. Plouf plouf. Oui, oui, la fameuse technique ultime enseignée par Shinichi sempai. La manœuvre faite la marche reprenait et à chaque intersection on se répétait résultat…

Une impasse avec rien d’intéressant sinon ce n’était pas drôle !

Le monde n’était plus ce qu’il était et voilà bien une heure ou deux qui s’était accumulés au retard quand en se retournant au fond de la rue qui faisait face on observait une ombre faire les cents pas à peine éclairée par la lumière extérieure. Quelques pas pour sortir de l’impasse et finalement non… Trop bien habillée pour être le vaurien, même de dos il était facilement reconnaissable, alors, on enchaînait la route sur notre gauche l’estomac gargouillant…

Avant de perdre patience cent mètres plus loin. Bon ok, aux grands maux… Les grands moyens. Le torse se gonflait et les mains prises maintenant d’artifices faisaient un gracieux mouvement pour leur faire rejoindre un établissement endormi si tard dans la journée. Quelques secondes… Et l’explosion. Puis à nouveau nous étions prête à faire cent mètres. Au moins maintenant la fumée et les flammes nous signaleraient où j’étais déjà passé !

CQFD. Pur génie.

Le chevalier servant à la rescousse de la princesse prise au milieu des flammes du dragon ! La scène était belle, mais que si on ignorait que la princesse et le dragon était la même personne. Finalement la manœuvre avait payé et enfin le calvaire de la recherche se stoppait ici, ouf ! C’était moins une. Bien sûr l’agitation attirait aussi bientôt les autorités locales et c’était peut-être pour ça que bien docile avec l’air le plus innocent du monde je m’accrochais au bras de mon cavalier de ce soir. Il avait alors suffit de les dépasser sereinement, insoupçonnable…

-Un peu plus et je faisais sauter le quartier ! C’est quoi cette configuration de la ville bordel !

Ne pas râler n’était pas Ao’, puis de toute façon, le brun ne semblait pas y accordait une très grande importance pris dans son rôle de gentlemen qui escortait sa belle jusqu’au bout vers une bonne table. Le restaurant semblait s’être vidé un peu, la curiosité était un vilain défaut… Et le personnel s’interrogeait sur la cause de l’incendie plus bas, c’était le sourire radieux que je répondais à leur interrogation.

-Oh ça ? Votre concurrent qui n’a pas daigné m’offrir un service correct !

A entendre par là qu’ils avaient eu le malheur de me dire que je n’avais pas de réservation chez eux… En fait c’était juste le mauvais restaurant. Le sourire carnassier s’étirait et après un rire des serveurs qui avaient pris pour une blague… Un calme. Peut-être qu’ils distinguaient que j’étais sérieuse ou alors, je devrais peut-être leur montrer en explosant un bout de la pièce ? Oui mais après la fumée tout ça tout ça… Revenons-en à nos moutons plutôt.

-Alors c’est ici que tu t’es établi ? Qu’est-ce que ce pays à de spécial, à part me faire devenir folle avec des villes labyrinthes !

On nous servait deux verres et en relevant un sourcil, je marquais le coup, car avouons-le, la scène était quelque peu étrange.

-Tu t’es mis sur ton trente et un pour quelle occasion au juste ? Mon retour ?

Un rire. A sa place j’aurais sorti le voile noir… Mais bon, il y avait des choses qui ne changeraient jamais au fond et il était temps de parler plus sérieusement. Jamais rien pour rien, il devait le savoir depuis le temps.

-Venons en au but. La suite c’est quoi à part perdre ton temps ici. Dis moi.