[Évènement] La fin du Shogunat de Taki

(#) Sujet: [Évènement] La fin du Shogunat de Taki Mer 18 Mar 2015 - 19:15

Contexte

Citation :: Equipes :

Forces de l'Empire
Van Hoheinheim, Hiko Sairyo, Fuusho Yuuryo

VS

Pays des Cascades
Katsuo Takusanken, Miyamoto Miyuki, Omoshiro Kennei

(Dans cet ordre)

Introduction

Seigneur à défendre / à abattre:

A Noter

Il est impossible de faire « disparaître » le Seigneur (clone, tunnel secret, autre). Une Technique Senso de rang A permet de savoir où tout le monde se trouve dans le bâtiment.
Un membre d’une équipe peut décider de se désolidariser d’elle, pour combattre dans un autre lieu, ou pour mener sa mission à bien.
Il est interdit d’éliminer qui que ce soit. En cas de technique de rang A/S fatale, l’adversaire est considéré brisé, encastré dans le mur et inconscient – mais vivant !!
Tout manque de fair-play sera considéré comme extrêmement malvenu et sera récompensé d’un remplacement sans ménagement, d’une boude pendant plusieurs semaines et d’une exclusion des futures évènements à venir. Kakeshuou Samui est votre référent pour cet Evènement.

(#) Sujet: Re: [Évènement] La fin du Shogunat de Taki Mer 18 Mar 2015 - 21:12

L'annonce faite en privée par l'Empereur se termine et Fuusho prend la direction de son appartement. Première mission sous couvert d'un nouveau système, un premier objetif d'une rare violence... . Mais bifurque avant d'atteindre sa rue, vers l'établissement de jeu au poisson noir comme emblème. Il y reste quelques minutes seulement, où d'une brève demande, exprime son incertitude à Chouki Yukiko, Mune du Kunimasu et gérante de l'établissement⁽¹⁾. Celle-ci le rassure et lui apporte son soutien, surement pas désintéressé, mais bien réel, quoiqu'il en soit.

- "Tout à un prix Yuuryo-san, surtout dans les périodes les plus sombres." Acceptant la remarque comme un conseil, il quitte le lieu.

Il constate une petite ombre collée à sa porte tandis qu'il remonte la rue. Et très vite y distingue la silhouette du jeune Hiko, perturbé. Probablement est-il lui aussi troublé par la nécessité de tuer pour survivre et il souhaite en discuter ? Après tout, ils partagent tous deux une vision assez similaire sur la frontière séparant le mal de l'acceptable. Bien que dans le cas du trentenaire, individualiste par nature, celle-ci oscille en fonction de ses propres ambitions ou désirs.

- "Dis toi que cela nous offre l'unique possibilité de survivre à tout ceci..." Lui dit-il, tandis qu'il insère la clef dans la serrure. "Entre cinq minutes." Puis pousse la porte.

Appuyé sur son bureau, juste au dessus d'une feuille, il y griffonne rapidement quelques mots, avant de la tendre à Hiko. Ils échanges brièvement leur idée de la situation dans laquelle ils vont bientôt plonger. Pour le fumeur ? Une façon d'abandonner les promesses de l'Alliance au profit d'un Empire. L'opportunité de briller, à sa façon.

* Le roi est mort, vive le roi.* Encore. Toujours.

- "Le monde est fait de surprises. On se retrouve au porte bientôt." Lui confie-t-il avant que l'enfant ne disparaisse de chez lui, le laissant se préparer.

* * * * *
* * * *

- "Van, Hiko." Un hochement de tête pour chacun, comme l'approbation d'un départ immédiat. Une longue route en perspective. "Il n'y a parfois pas d'autre alternative... ." Et l'assurance du changement pour tous.

* * * * *
* * * *

Au premier arrêt, Fuusho se pose en tailleur, et installe une petite planche sur les genoux où il y maintien une page blanche. Sa plume y dessine les prémices d'un piège sournois, qu'il confie à ses camarades.

- "L'attaquer chez lui serait trop risqué. Il faudrait jouer le jeu inverse de notre mission, donnons lui l'information d'un attentat imminent pour qu'il s'extirpe de sa retraite. Et dans sa fuite, qu'il commette l'erreur de nous croire ses protecteurs. Cette lettre comporte une info connue du Daimyo, une information suffisamment précise pour que le reste du contenu soit fiable et qu'il morde à l'hameçon."

Portant son regard vers ses alliés, le point d'ombre reste total. "Reste à savoir comment lui donner la lettre sans que ses gardes ne lui prêche le doute."

_________
⁽¹⁾ Cf. ma fiche PNJ.

Spoiler:

(#) Sujet: Re: [Évènement] La fin du Shogunat de Taki Mer 18 Mar 2015 - 21:36

Le moment était venu, il fallait faire un choix.

Le jeune garçon le savait, c’était pourquoi il avait décidé de s’écarter le plus rapidement possible du lieu de réunion pour ne pas éveiller les soupçons. Pour l’instant tout allait bien, il avait été quelque peu bizarre c’est vrai. Mais qui ne l’aurait pas été suite à cette prise de pouvoir soudaine ? De plus, il n’avait pas été suivi car il sondait le chakra autour de lui depuis qu’il avait été convoqué. Son chakra était évaporé dans la nature, il le dissimulait. Il ne voulait pas qu’on le suive, il ferait ce qu’il avait à faire. Ce que sa conscience et son instinct lui dicteraient.

***

Le jeune garçon avait donc pris la direction de son domicile. Les rues de la Capitale avaient quelque peu retrouvé leur calme habituel… Mais on sentait une tension palpable. Des gardes étaient postés à des endroits stratégiques, et bien que tendus, ils semblaient appliquer un ordre reçu. Hiko n’y fit pas attention et se dirigea jusqu’à chez lui. Il y était arrivé en quelques minutes. Il entra, fit le tour de ses affaires, changea de vêtements et prit l’équipement qu’il jugeait nécessaire.

Etant maintenant tout de noir vêtu, le jeune garçon enfila son sac à dos. A l’intérieur, le nécessaire pour tenir trois jours au niveau des vivres. Des armes de jet, une petite lame, de la corde, de la ficelle… Tout ce qu’un shinobi partant en mission devrait avoir sur lui. C’est donc le visage tendu, l’air sombre, et bien équipé que le jeune garçon quitta son domicile… Il ne reviendrait peut être pas, et il en était conscient. Il tourna la clé dans la serrure, puis prit la route.

***

Le jeune garçon avait fait un petit détour. Il allait voir la seule personne en laquelle il avait pleinement confiance au Shozaichi… Fuusho ! Il le vit arriver quelques secondes après lui, il avait été un peu long à venir mais soit. Le résultat était là, ils pourraient discuter. Fuusho et lui n’étaient pas observés, et n’avaient pas été suivis car Hiko le confirma en sondant la zone avec son chakra.

Fuusho invite alors Hiko à rentrer, et lui dit que c’est la seule façon de ne pas mourir. Hiko acquiesce d’un air sombre. Ils échangent alors quelques mots, puis Fuusho lui tend une feuille de papier sur laquelle sont griffonnées quelques mots. Le jeune garçon les lit, puis plie la feuille et la range dans une de ses poches intérieures. Il laisse ensuite le barbu se préparer et rejoint directement les portes.

***

Hiko arriva au niveau des portes de ce qui était autrefois l’Alliance. Cette petite discussion lui avait permis de clarifier certaines choses, mais il était toujours troublé. Cependant, il fallait désormais se concentrer sur la mission qui leur avait été confiée, à savoir l’assassinat du Daimyo du pays des Cascades.

C’était une connaissance de Fuusho et d’Hiko. Il les avait engagés par le passé pour enquêter sur un espion. Et ensuite, il leur avait même donné l’ordre d’aller éliminer un autre seigneur féodal. Ce genre de personne ne valait peut être pas mieux que le Vieux finalement… C’est donc sans un mot que le jeune garçon fut le premier à arriver au point de rendez vous. La pluie avait cessé et les nuages commençaient peu à peu à se dissiper.

Après quelques minutes d’attente, Van et Fuusho arrivèrent enfin. Hiko les salua d’un léger signe de la tête, son air avant changé. Il avait repris le contrôle de ses émotions et portait maintenant un visage légèrement triste. Aujourd’hui ils tueraient, c’était certain… Et aux yeux du jeune garçon… Une personne ayant commis les pires atrocités ne mérite pas de mourir, du moins pas de cette façon… Mais c’était comme ça, il fallait se plier aux ordres. Ils prirent donc la route, sans un mot. Aucun chakra n'était à l'horizon, Hiko sondait continuellement les environs et ils n'avaient rien croisé depuis un moment. Ni été suivis...

***

À la première escale, Fuusho prit alors la parole et exposa son plan. Il était ingénieux, il fallait gagner la confiance du Daimyo. Il fallait tout simplement le berner. Hiko trouva l’idée plutôt bonne, et il regarda alors la lettre. Elle lui paraissait convaincante. Et il avait raison. Le trio formé pour cette mission n’était pas des combattants capables de terrasser des dizaines d’adversaires, or le Daimyo a toujours une protection rapprochée.

Mais le problème soulevé par Fuusho n’en était pas vraiment un… Du moins pas dans l’esprit du jeune garçon. La réponse lui était venue à l’esprit instantanément, mais il n’était pas sûr de vouloir l’appliquer. C’est donc pourquoi il prit le temps de la réflexion. Mais il n’était pas tout seul, Van et Fuusho étaient là eux aussi. Et ils devaient se serrer les coudes, pour le plus Grand Bien.

« Je le ferais. »

Marquant une pause, il sentit le regard de ses partenaires se braquer sur lui. Il inspira profondément, puis reprit la parole pour expliquer les quelques mots qu’il avait prononcé auparavant.

« Je vais… M’infiltrer jusqu’à lui de façon discrète. Personne ne me verra, ne m’entendra, ne me ressentira. Je le connais,- tout comme toi Fuusho -, et il sera sûrement plus enclin à m’écouter. Mais pour ça… J’aurais sûrement besoin que vous jouiez le rôle de l’écran de fumée… »

Il avait baissé les yeux, il savait ce qu’il demandait à ses partenaires. Mettre leur vie en jeu et faire diversion si jamais ils étaient repérés. Cette idée ne le réconfortait pas, mais il était le seul à pouvoir agir en toute discrétion… Il le savait, et eux aussi. Prenant une dernière gorgée dans sa bouteille d’eau, il revissa le bouchon et se releva. Il fallait repartir rapidement.

(#) Sujet: Re: [Évènement] La fin du Shogunat de Taki Jeu 19 Mar 2015 - 19:12

" Mr Hoheinheim ? Quelqu'un vous attends sur la lune... "

~ ~
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Drôlement en retard, le Hoheinheim était en train de courir à travers les bois de la Capitale à toute allure, quand Fuusho et Hiko eux l'attendaient aux portes. Grandement essoufflé, c'était un nouveau record de course que Van avait établi en l'espace de seulement deux heures. Deux heures pendant lesquelles ses partenaires se montrèrent bien patients, de ne pas partir sans lui.

En arrivant face aux portes, Van salua ses partenaires qui regardaient en direction de la Capitale. Venu de la direction opposée, le Trentenaire s'attendait à quelques questions de leur part. Afin d'anticiper cela, il s'empressa de leur avouer une partie de ce qu'il avait fait. " J'ai appris l'arrivée d'un membre de ma famille en visite aux frontières de Tsuchi. Je suis passé le saluer, après tout c'était peut être ma dernière occasion de le faire... "

~ ~
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Voilà quelques heures qu'ils étaient partis. Au bout d'un moment, l'unité qui servirait à assassiner le Daimyo du Pays des Cascades fit une halte sur son trajet. Mettre au point une stratégie était des plus judicieux. Improviser dans ce genre de mission n'était pas très conseillé. Au contraire un plan préparé à l'avance permettait d'anticiper et de prévoir une issue de secours. Tuer un Daimyo n'était pas quelque chose que l'on faisait couramment d'habitude, où que l'on pouvait prendre à la légère...

Fuusho proposa donc l'idée de faire croire au Daimyo qu'il allait être attaqué, et ce intentionnellement dans le but de gagner sa confiance. Comme cela il serait effectivement plus facile de l'isoler puis de le tuer sans attirer la masse de ses gardes. Ils profiteraient de la discrétion remarquable d'Hiko afin qu'ils puissent s'approcher du Daimyo sans être repéré. La lettre terminée, Fuusho la confia à Hiko et d'un accord commun, le groupe valida la stratégie établie.

Après une mûre réflexion le Trentenaire indiqua tout de même la solution que le garçon pourrait utiliser si le Daimyo ne venait pas à être coopératif. Le prendre en otage serait aussi un bon moyen de s'assurer de l'immobilité complète de sa garde rapprochée. " Si le Daimyo ne se montre pas coopératif, prends le en otage. Nous pourrons ainsi faire pression sur sa garde qui n'osera pas t'attaquer au risque qu'il soit blessé. "

Tout concordait il ne restait plus qu'à mettre tout cela en pratique. Le chemin serait encore un peu long avant d'atteindre les frontières, inutile de se laisser gagner par l'impatience. Un travail bâclé ne faisait pas parti des options qu'ils avaient. La moindre erreur pourrait tout autant les faire tuer, sans qu'aucun d'entre eux ne soit parvenu à accomplir quoi que ce soit.

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Le trio se remit en route. Pensif, Van resta silencieux. Le regard fixe sur ce qui lui faisait face, il ne pu s'empêcher de se sentir nerveux. C'était aussi la première fois qu'il allait faire une mission d'assassinat. Loin d'en être cependant à son premier meurtre, le Jônin se remémora son aventure avec la Kaguya pour secourir les enfants kidnappés à Ame. Du sang avait coulé cette nuit là, et le Hoheinheim ne voyait aucune honte à punir les responsables par la mort.

Ici cependant la situation était différente. On accusait un homme d'un crime qu'il n'avait pas encore commis, au profit de la survie de l'Empire avait-il dit. Malgré tout les beaux discours du vieux Samui, tout cela allait attirer la guerre. Même dans l'idéal où ils viendraient tous à réussir leur mission, les autres Daimyos des autres Nations ne tarderaient sans doute pas à réagir contre l'Empire.

C'était difficile de chercher une explications sans avoir toutes les cartes en mains. La seule chose certaine serait qu'on les accuserait eux, pour avoir assassiner le Daimyo de Taki. Une perspective de gloire peu honorable mais apparemment nécessaire...

Spoiler:

**Invité** Informations

Alors que je quittais finalement Ame no Kuni pour me rendre au Pays du Vent, Chokushi vient me rejoindre. Se posant sur mon épaule alors que j’étais en train de seller Boke tout en installant mes deux carquois sur son dos, le hibou du désert pousse un petit cri. Du plus gros étui, je retire une miche de pain et en arrache un petit morceau que le rapace dévore. Souriant, je détache le message de sa patte et en commence la lecture.

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Chers membres du Zen’Ryou;

Ce message est dicté par l’honorable Ukitake Yukimura, grand dirigeant de Taki no Kuni.

Mes amis!

J’ai ouï-dire que votre groupe tente par tous les moyens de défendre les plus démunis. Votre cause est noble! Vos actions commencent à lentement faire chemin auprès des petites gens. Ils veulent faire appel à vous pour les sauver des brigands et des voleurs. Je crois que votre organisation fonctionne bien et c’est tout à votre honneur. Toutefois, j’ai une simple question pour vous : quand est-il des Daimyôs? Êtes-vous apte à protéger ceux qui dirigent les pays, ceux qui trouvent moyen de donner la meilleure vie possible à leurs concitoyens?

Ce n’est pas un secret que vous négociez des termes avec les différentes nations Shinobis. Voulez-vous faire de même avec les états moins militariser? Si vous voulez réellement aider le peuple, vous aurez besoin de son support!

J’ai une suggestion! Dans l’optique de démarrer les négociations avec notre nation, je vous invite chez moi alors que je suis présentement en retrait, laissant mes tâches quotidiennes à un régent. Veuillez venir avec les membres de votre groupe pour que nous puissions parler des termes et conditions d’une alliance! Les coordonnés se trouvent à l’endos de la lettre.

Cordialement;
Ukitake Yukimura, Daimyo du Pays des Cascades.
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Un sourire apparaît aussitôt sur mon visage.

C’est certain que je sens cette manipulation et ces compliments servants uniquement à m’adoucir, mais la simple idée de commencer à négocier des termes avec les états civils m’intéresse évidemment. Sans attendre d’avantage, j’écris rapidement une lettre à mes alliés qui doivent présentement se trouver près de Konoha. Cette missive explique la situation et requiert leur présence à la demeure secondaire du chef se situant à quelques lieux de Reisui.

Je me mets aussitôt en route, armée du même équipement que toujours, mais avec un peu moins de ressources. À partir de la contré de la Pluie, il me faut deux jours à dos de cheval, du moins avec le mien. J’espère honnêtement retrouver mes amis qui, eux, ont beaucoup moins de chemin à faire pour rejoindre le point de rencontre.

*Miko avait donc raison. Il faut réellement que j’axe mes efforts autour des nations civils en plus des alliances avec les Ninjas. C’est beaucoup de gestion, beaucoup de négociations, beaucoup plus que je ne le croyais au départ. Lentement, nous ferons une marque importante. Les gens auront confiance! Nous devons réussir, pour le bien du monde entier!*

(#) Sujet: Re: [Évènement] La fin du Shogunat de Taki Ven 20 Mar 2015 - 15:40

Quitter Konoha, déjà? Miyuki venait de terminer sa lecture de la lettre de Taku, apportée par Chokushi. Elle caressa les douces plumes de l’oiseau distraitement, regardant les profondeurs des forêts du pays du feu avec une légère pointe de déception. Au bout d’un moment, elle soupira. Très bien, Konoha attendrait (encore). Qui plus est, la perspective d’une mission avec le Zen’Ryou était des plus réjouissantes! Elle laissa Chokushi reprendre son envol, tourna les talons et s’en fut pour la demeure d’été du Daimyo de Taki no Kuni.

À son arrivée, la moine fut agréablement surprise de découvrir une grande maison bordée par une chute. Celle-ci était reliée à de plus petits pavillons tout aussi cossus et il s’élevait comme une espèce de brume légère à l’endroit où l’eau était plus férocement ballotée par les courants. Il émanait de cette demeure, pour ne pas dire palais, un côté majestueux qui n’enviait rien aux étendues de rizières de son pays natal.

Après avoir décliné son identité aux gardes qui étaient en poste à l’entrée, elle fut conduite à l’intérieur. Ses yeux se promenaient partout et elle rageait presque de n’en avoir que deux tant il y avait de choses à observer et noter. Les couloirs qui se succédaient étaient décorés sobrement, mais avec un goût raffiné qui ne trompait pas sur la personnalité de celui qui possédait les lieux. La première moitié du passage menant au bâtiment principal comportait de nombreuses ouvertures qui impressionnaient tout nouvel arrivant en lui permettant d’admirer les chutes et le paysage.

Enfin, après encore quelques couloirs et passages, Miyuki fut introduite auprès du Daimyo. Comme à son habitude, elle mit son poing sur son cœur et s’inclina en signe de respect pour saluer cette nouvelle rencontre.

- Je me nomme Miyamoto Miyuki, monsieur. Je fais partie du clan Zen’Ryou et je suis là pour votre protection.

Ukitake Yukimura resta assis où il était, silencieux. Il l’examina un instant, cherchant elle ne savait quoi, puis il s’adressa à elle.

- Bienvenue au pays des cascades, mademoiselle. Je présume que vos compagnons ne devraient pas tarder?

- Je ne crois pas, non.

En effet, une heure après, le trio était présent au complet.

- Katsuo, Miyamoto et Omoshiro, dit le Daimyo de sa voix grave et sévère, vous êtes à présent assignés à ma garde rapprochée. J’ai eu quelques différents avec le Daimyo du pays des oiseaux, et je crains pour ma sécurité actuelle. J’ai besoin de remettre mes choses en ordre, de réfléchir. Plusieurs événements à venir sont vitaux pour mon pays et moi, et rien ne doit venir troubler ma quiétude d'esprit. Absolument rien.

- Y a-t-il eu une menace en particulier lancée contre vous? Étant donné que vous avez fait appel à nous, une aide extérieure, craignez-vous quelqu’un de votre entourage?

- C’est une question, ma foi, bien étrange.

- Étrange?

- Étrange, car la réponse est évidente. Mes ennemis peuvent être partout. Ils peuvent s’être glissés dans la peau de celui qui m’apporte le thé comme de celui qui garde ma porte à la nuit tombée. Que je fasse ce qu’il faut pour mon peuple ne plaît pas à tout le monde, aussi s’acharnera-t-on à me faire mourir à la première occasion. Méfiez-vous de tout le monde.

Il avait l’air agacé, voire nerveux, mais cela n’effaça pas le sourire serein du visage de la moine. Cela parut le rassurer quelque peu.

- Enfin, dit-il après quelques instants à reprendre son attitude impassible, voici le plan de ma demeure. Étudiez-le attentivement, puis détruisez-le.

Le Daimyo se tut et caressa le félin d'un noir de jais, leur laissant le temps de faire ce qu’il avait demandé. Miyuki détailla avec attention les moindres couloirs et détours, avant de passer la feuille à ses amis. Elle ferma les yeux et retraça mentalement le plan pour être certaine qu'il serait gravé avec précision dans sa mémoire.

(#) Sujet: Re: [Évènement] La fin du Shogunat de Taki Sam 21 Mar 2015 - 3:25

La vie était tout de même incroyable. Ken avait décidé de retourner à Konoha pour reprendre contact avec des vieilles connaissances ainsi qu’aider Miyuki pour la diplomatie avec l’hokage. Puis maintenant, il se retrouvait devant un Daimyo avec son mentor près de lui en mission pour le Zen’ryou. Après avoir écouté attentivement la discussion entre la moine de l’équipe et le maitre des lieux. Il leur offrit un plan détaillé de son palais ainsi que les environs.

Kennei constatait que la chambre du daimyo était au sommet du palais. Il avait trois accès, deux fenêtres opposés l’une de l’autre ainsi qu’une porte qui menait sur un court couloir avec un escalier à chaque extrémité. Le palais était entouré de dénivellation de terre particulière ce qui permettait au Daimyo d’admirer de sa fenêtre la rivière la plus haute qui se jetait de plusieurs étages près des fondations de son palais et qui parcourait une courte distance avant de passer tout près du bâtiment qui hébergeait les gardes du palais.

Ken offrit le plan à son mentor pour qu’il puisse l’observer lui aussi. Lançant un rapide coup d’œil à leur hôte, il constatait qu’il parlait avec un homme qui ressemblait à un garde donc il en profita pour discuter rapidement entre eux. Il fouilla dans ces poches pour en ressortir trois pailles de longueur différente qu’il prit soin de placer à hauteur égale.
- Profitons-en pendant qu’il est occupé pour choisir qui est le chef de cette mission, voilà trois pailles !

Miyuki ainsi que Taku s’exécutèrent simultanément avant de montrer leur résultat en même temps que Ken. Le hasard avait décidé que Miyuki serait la chef de cette mission.

-Sa tombe plutôt bien, tu as déjà fait toute la discussion ou presque alors aussi bien continuer, alors que proposes-tu ?

Leur chef d’Équipe prit soin de demander l’avis de ces camarades pour avoir une meilleure idée avant de trancher. Le rônin affirmait vouloir patrouiller à l’extérieur du palais car il se sentait plus à l’aise d’intervenir à l’extérieur tandis que Ken lui affirmait vouloir monter sur le toit pour avoir une vue d’ensemble de tout le secteur. Miyuki semblait parfaitement à l’aise avec tout ça puisqu’elle confirmait le tout en ajoutant qu’elle s’occuperait de l’intérieur du palais et de rester près du Daimyo.

La nuit étant bien installé, il n’avait plus de temps à perdre alors le mentor et son protéger retournèrent à l’extérieur pour prendre position. Taku dit une belle phrase d’encouragement au bleu en ajoutant un clin d’œil ce qui avait pour effet d’augmenter la volonté de réussir du jeune Kennei hocha la tête avec un petit sourire sérieux avant de sauter pour atteindre le sommet du palais.

Étant beaucoup trop concentré par cette mission très importante, il se refusait de s’asseoir pour observer les lieux. Il prit plusieurs grandes respirations en écoutant le bruit continu de l’eau près du palais. Il pouvait ressentir la présence des personnes près de lui. Le Daimyo lisait tranquillement pendant que sa panthère dormait au pied de son lit. Un craquement se fit entendre près de la rivière à sa hauteur mais ce n’était qu’un animal sauvage qui avait eu peur du bleu. Ken observait continuellement les environs en poussant ces sens aux maximums de leur capacité pour obtenir n’importe quelle information qui lui permettrait d’accomplir sa mission. Tout était calme, il vit passé le hibou de son mentor qui patrouillait les lieux lui aussi. Ken aurait bien aimé présenter son faucon à son mentor mais ce n’était pas le moment pour cela. Il allait assurer une surveillance totale toute la nuit peu importe quoi !

(#) Sujet: Re: [Évènement] La fin du Shogunat de Taki Mer 25 Mar 2015 - 22:02

Spoiler:

Fausse lettre ou prise d'otage. Fuusho voit difficilement Hiko apparaître suffisamment convainquant pour la menace. Mais une lame peut beaucoup de chose après tout. Et les récents évènements, dont l'attaque, ont changé l'enfant ; le trentenaire l'a constaté, avec regrets.

Après leur pause, le reste de leur progression se fera dans un silence songeur. Chacun s'offrant certainement la réflexion de la prise de pouvoir d'un homme et de l'acte qu'ils vont commettre. Si ce sont trois ombres qui se sont engouffrées dans la forêt bordant l'entrée de Taki, ce n'en sont que deux qui s'en extirpent. Deux trentenaires dont l'expérience de la vie leur apporte le recul nécessaire à l'accomplissement de leur mission.

-"Une fois aux portes du domaine, laissons-nous l'opportunité de la discussion." Noyer le poisson, quand bien même les soupçons d'une garde rapprochée se portera sur eux. Une protection aux alertes, face à deux ninjas se présentant, à la nuit tombée, à la résidence secondaire du Daimyo. Qui d'autre qu'une personne bien renseignée, donc déterminée, peut trouver si facilement Ukitake Yukimura, qui, malgré un nom porté par le vent froid de l'hiver, ne respecte rien de plus que sa paranoïa ?

Mais ce soir, la paranoïa est justifiée.

[Plus tôt au Shozaichi, dans l'établissement de jeu avec Yukiko]

-"Vive l'Empire alors..."

-"Toute nouveauté apporte son lot d'opportunités, Yuuryo-san.

-"Vous servez les D..."

-"Nous nous servons nous-mêmes avant quiconque." Yukiko a une longueur d'avance, ainsi est-elle, calculatrice jusqu'au bout, comme si l'Empire n'était qu'une formalité de plus dont les failles bien réelles seront utilisées avec astuce. "Nous ne voulons ni la paix ni la guerre. Nous ne sommes que des réalistes éphémères, d'aucuns diraient des opportunistes."

-"Et ils auraient raison ?"

-"Bien entendu !" S'éclaffe la jeune femme, presque surprise que le trentenaire n'ait pas encore compris l'organisation dans sa globalité. Et pourtant, il en a saisi le sens avant même sa première rencontre avec Yukiko.

-"La famille Ukitake, quelle genre de relation entretenez-vous avec elle ?" La question est posée, celle pour laquelle Fuusho lui avait rendu visite suite à l'annonce des assassinats.

Spoiler:

(#) Sujet: Re: [Évènement] La fin du Shogunat de Taki Jeu 26 Mar 2015 - 9:19

Van avait été extrêmement long à venir aux portes. D’habitude, ce dernier était toujours à l’heure voire un petit peu en avance… Cela mit la puce à l’oreille au jeune garçon. Le trentenaire aux lunettes avait annoncé avoir rendu visite à de la famille qui s’était présentée aux frontières… Cela pouvait être véridique certes, mais le jeune Hiko n’était pas tout à fait convaincu. Préférant ne pas mettre le doute dans le groupe afin de rester soudés, il ne dit rien. Cependant, il jaugea Van du regard lorsque ce dernier arriva. Il était essoufflé et avait probablement parcouru une bonne distance en peu de temps… L’enfant n’aurait su dire pourquoi, mais cela ne sentait pas bon du tout… C’est donc avec de nombreuses questions, et quelques doutes envers le trentenaire que l’enfant continua à avancer, en silence…

***

Ils étaient rentrés dans la forêt entourant la résidence secondaire du Daimyo. La forêt s’étendait sur des kilomètres à la ronde et était très dense, il était donc très peu probable que la garde du seigneur soit déjà présente dans cette partie. Mais il fallait tout de même être prudent. C’est donc pourquoi, quelques centaines de mètres après être entré dans la forêt, le jeune garçon s’arrêta et regarda ses deux coéquipiers. Il prit alors la parole, regardant tour à tour Fuusho et Van.

« C’est ici que je vais disparaître. Je serai toujours à vos côtés, mais je ne vous préviendrais pas quand je partirai. Dès que je verrai une opportunité, j’irai donc ne comptez plus vraiment sur moi… »

Il baissa un peu les yeux. Cela semblait comme une trahison à ses yeux et il en était conscient. Mais c’était le plan, et ils n’auraient pas de meilleures chances de l’appliquer par la suite. Hiko avait donc une grosse responsabilité sur les épaules et il le savait. Il porta donc son regard sur Fuusho et lui dit simplement.

« J’espère que ta lettre suffira à le convaincre… »

[Évènement] La fin du Shogunat de Taki Captur11

Puis, sans un mot de plus, il joignit ses mains pour former quelques mudras et disparut dans l’obscurité naissante. Le ciel était clair et dégagé et la lumière de la lune leur permettait de se repérer. Aujourd’hui était un jour de pleine lune, et aucun nuage ne semblait pointer son nez à l’horizon… C’est donc dans cette ambiance de nuit paisible, que le trio avança sur le chantier. La direction ? La résidence secondaire du Daimyo !

***

Ils étaient arrivés. Les portes de la maison secondaire du Daimyo étaient là, fermées. Les trois ex-shukaijins s’avancèrent alors d’un même pas à trois différences près : Hiko n’était pas visible, son chakra était dissimulé par une technique de camouflage et chacun de ses pas n’émettait aucune sonorité. Le résultat d’entraînements poussés et d’exercice qui portait aujourd’hui ses fruits. Le sol étant sec, il était impossible de le repérer grâce à ses traces de pas. La mission commençait maintenant, et les ennuis aussi probablement. Le jeune garçon passa une main au niveau de son torse et il la sentit, la lettre. Cette dernière était leur pièce maîtresse et sans elle, le conflit semblait inévitable.

Hiko se mit donc un peu à l’écart de ses camarades et fit bien attention à ne pas faire de bruit. Il ressentait le chakra des personnes aux alentours et était certain que des shinobis de haute volée protégeaient le seigneur. Tout comme l’avait fait l’archer lors de leur précédente rencontre…

Hrp:

(#) Sujet: Re: [Évènement] La fin du Shogunat de Taki Jeu 26 Mar 2015 - 11:32

Heureusement pour lui, son petit détour ne lui valu que quelques regards incompréhensifs. Sans s'attarder davantage sur le sujet, les trois Shukaijins venaient à présent d'entrer dans une épaisse forêt qui les séparaient du Pays des Cascades, et donc de leur destination. Après quelques derniers détails et une mise au point commune, Hiko prit soin de se dissimuler avant que le groupe ne poursuive sa route.

C'est ainsi que seulement Fuusho et Van ressortirent de cette forêt... Du moins aux yeux des autres car eux savaient le garçon encore à leur côté en réalité. Le barbu émit l'idée de simplement parler avec les gardes à leur arrivée. Plus ils les garderaient éloignés du Daimyo et mieux cela serait pour Hiko qui se serait alors faufiler jusque dans le bâtiment.

" Je ne doute pas un seul instant de tes talents diplomatiques Fuusho san. " Il lui adressa un sourire en supposant que son compère avait déjà bien une idée en tête. De par le passé le Hoheinheim avait déjà assisté à quelques unes de ses magouilles. Inutile donc de douter un instant de la façon dont il s'y prendrait, le bougre était bien trop malin pour risquer de se faire prendre.

~ ~
~

Une marche bien silencieuse se déroula alors jusqu'aux portes du bâtiment. Privilégiant un rythme plus lent à une course qui alarmerait alors l'attention de toute l'assemblée. Loin de paraître nerveux, même si quelques crampes d'estomac venait témoignait du contraire, le Trentenaire finit par se reprendre lorsqu'il vit deux gardes veiller sur l'entrée.

" Bonsoir messieurs, Permettez nous de nous présenté. Mon nom est Hoheinheim Van, Jônin du Buki et voici Fuusho Yuuryo Chûnin de l'Alliance. " L'intention volontaire de mentionner l'Alliance visait à ne pas faire peser de soupçons à leurs égards. Parler de l'Empire ne serait pas le meilleur moyen ici d'expliquer ce changement soudain de système politique.

" Nous aimerions rencontré le maître des lieux. Pouvons nous parler à quelqu'un ? " Après tout qu'importe à qui, le tout serait ici de ne faire croire qu'à une vulgaire visite de courtoisie dans le but de s'inquiéter des bonnes dispositions prises par le Daimyo pour sa sécurité. Il était encore bien trop tôt pour eux de révéler leurs véritables but autant jouer encore un peu la comédie...

" Hoheinheim Sama, Yuuryo Sama, bienvenu à vous. Permettez moi d'aller chercher l'un de mes supérieurs. " Puis le garde quitta son poste pour s'enquérir de quelqu'un qui pourrait les prendre en charge. La sécurité était de mise, les détails de la mission parlaient de paranoïa et se voyaient confirmer par la mise en place des gardes postés un peu partout autour et dans le bâtiment.

Pendant qu'ils attendaient devant les portes, le Lumineux se dégourdit les jambes en faisant quelques pas circulaires. Les bras derrière la tête il leva la tête vers le ciel en s'adressant à Fuusho et au dernier garde encore présent. " Belle nuit n'est ce pas ? " En s'attardant davantage à ce qu'il se passait au dessus de leurs têtes, le Lumineux remarqua la présence d'un oiseau qui entretenait régulièrement une ronde circulaire autour du bâtiment.

Un petit sourire en coin il se tourna vers le garde en faisant part de son état de fatigue après cette longue route. " Je mangerai bien quelque chose. "

Spoiler:

**Invité** Informations

*Miyuki est la dirigeante de cette mission. J’ai la ferme intention de l’écouter et d’agir conséquemment à ses ordres. C’est ainsi que fonctionne le groupe!*

J’ai invité mes deux amis à venir discuter de termes d’une alliance avec la nation des Cascades dans l’espoir de faire le premier pas dans la bonne direction, c’est-à-dire la bonne entente entre notre organisation et les différents villages civils de la terre connue. À l’arrivée, j’appris donc que l’homme en charge nous avait surtout fait venir pour user de notre force en tant que protection contre certaines répercussions potentielles du Pays des Oiseaux. Légèrement offensé par cette action, je me suis rangé de l’avis du groupe puisqu’il est nécessaire de protéger tous ceux que nous pouvons. Néanmoins, je fus plutôt heureux d’apprendre que cette mission serait prise en charge par la jeune moine pleine de bonne volonté qu’est Miyuki.

« Je serai plus à l’aise au rez-de-chaussée et à l’extérieur, » dis-je alors qu’elle me demande mes préférences.

Ainsi, elle me charge de cette zone. Je m’invite rapidement une patrouille croisant avec le plus de gardes possibles. J’informe tous les soldats et mercenaires que je suis l’autorité directe du Daimyo et en charge des défenses en bas des grandes marches et en dehors de l’enceinte du palais. Je leur dis aussi de ne pas prendre de décisions sans moi et, qu’en cas d’absence, de se référé directement à Miyuki pour toutes questions de protection et de défense.

Les minutes passent jusqu’à ce que la nuit enveloppe complètement l’horizon. Une carafe d’eau à la main, l’autre sur mes sabres, j’offre quelques gorgées d’eau à tous les gardes qui croisent ma ronde. Des pas rapides attirent mon attention.

« Monsieur Katsuo! Il y a des hommes à la porte! Ce sont des envoyés de l’Alliance! »

Mes sourcils se froncent pendant un instant.

*Si tardivement le soir? Pourquoi?*

« J’y vais, merci. »

Je laisse le contenant sur une table et me dirige en vitesse vers la grande porte. Cette dernière est surveillée par deux hommes en armures complètes et armés d’hallebarde. Je m’approche, la main gauche sur deux des manches de mes sabres. Je souris aux invités et les jauge pendant une seconde.

« Bonsoir, messieurs, et bienvenu. »

Ma tête se penche doucement sur le côté.

« Vous êtes arrivé ici à une heure tardive, non? Qu’est-ce qui vous amène? »

Je replace lentement les bandoulières de mes deux carquois à Katanas totalisant ensemble quarante sabres. Je ne perds pas pour une seule seconde le contact visuel avec eux. Celui a droit est barbu et à les cheveux mi-longs. Il semble légèrement nerveux. L’autre a des cheveux blonds et les yeux dorés. Il semble trop nonchalant. Je vois par ces vêtements qu’il est un membre de l’Alliance. Je laisse leurs paroles d’introduction se terminées avant de reprendre à mon tour la discussion.

« Je vois. Je me nomme Takusanken. Appelez-moi Taku, » continue-je en souriant. « Je me charge de la sécurité et nous avons un protocole peu importe le niveau d’importance d’un visite. Je suppose que vous comprenez. Je l’espère du moins! »

Je me tourne et je fais signe du doigt.

« Suivez-moi. Vous, » dis-je en pointant un des soldats, « allez me cherchez trois hommes et qu’ils se tiennent près du grand salon. »

Je marche à l’intérieur de l’édifice en surveillant régulièrement par-dessus mon épaule. Durant la route, ils peuvent remarquer la présence d’une dizaine de gardes. Après un petit moment, je demande aux hommes de pénétrer dans une grande salle. Cette pièce est luxuriante, pleine d’œuvres d’arts et d’autres bibelots richissimes. Il y a quatre énormes sofas confortables et une de mini-bar plus loin. Je demande trois consommations au serviteur présent et je prends place dos à la porte par où nous sommes rentré, seule moyen de sortir de cet endroit outre les fenêtres, en laissant tomber mes deux carquois aux côtés du sofa, mais en conservant les sabres à ma ceinture.

« Ça ne vous dérange pas si je contacte Yanosa? Il est notre allié directement dans le Shûkai. Mon organisation, le Zen’Ryou, et votre nation sont amis depuis un petit moment, vous le saviez? »

Je sors lentement un parchemin d'une des pochettes du plus gros étui à sabre tout en attendant leur réponse.

Résumé:

(#) Sujet: Re: [Évènement] La fin du Shogunat de Taki Ven 27 Mar 2015 - 18:05

- Miyamoto!

L’appel bref résonnait pour la neuvième fois en moins de vingt minutes à travers la porte finement ouvragée qui séparait Miyuki du Daimyo. La moine soupira en levant les yeux au ciel, reprit sa contenance sereine et entra.

- Qu’y a-t-il, monsieur? demanda-t-elle en souriant doucement.

La panthère émit un grognement en la voyant entrer, mais comme elle commençait à reconnaître son odeur après toutes ces allées et venues, elle se calma rapidement et recoucha sa tête noire sur ses pattes puissantes.

- Un bruit suspect, dehors, dit simplement le Daimyo en pointant du menton sa fenêtre.

Miyuki se dirigea vers l’endroit indiqué et se mit en quête de la source du dérangement. Elle balaya des yeux avec attention tout ce qui était visible, soit les toits des bâtiments inférieurs, les environs boisés et les cascades. Bien entendu, elle ne percevait que ce que la lumière de la lune voulait bien lui laisser entrevoir.

- Il y a des gardes non loin qui font leur ronde, dit-elle en percevant un reflet de lumière sur la pointe métallique d’une lance. Il y a un oiseau dans le ciel. Probablement des hiboux dans la forêt également. La cascade coule comme à son habitude…

- Je crois que je reconnais le bruit, finalement, répondit le Daimyo. C’était celui d’une souche plus grosse qui s’est vue emportée par la cascade. C’est déjà arrivé fréquemment.

Il sembla devenir plus calme tout d’un coup. Son dos se redressa et sa mine redevint aussi sévère qu’elle l’était habituellement. Plus rien ne laissait transparaître les craintes et les soupçons qui l’avaient habité quelques minutes auparavant.

- Vous feriez bien de rester ici, Miyamoto. Qui sait quels dangers la nuit peut apporter lorsqu’on est seul. La peur devait vous tenailler. Vous, les femmes, êtes familières de ce genre de sentiment.

- Peu de gens ignorent la peur, hommes ou femmes, et avec les mesures que vous avez déployées pour la sécurité (dont moi, pensa-t-elle mais omit-elle de dire), je ne me sentais pas particulièrement menacée.

- Et si vous êtes en ma présence, il y a encore moins raison de s’inquiéter. Je suis apte à vous protéger, vous savez.

- Évidemment.

Elle sourit, autant par politesse que pour laisser s’étaler sur son visage son amusement quant à ses prétextes pour ne pas se retrouver seul en pleine nuit. Ah! La fierté!

- Quel est ce bruit? demanda-t-il subitement.

Comme elle n’avait rien entendu, elle lui assura que ce n’était rien. La sérénité de la moine sembla le rassurer quelque peu.

- Connaissez-vous les haïkus, Miyamoto? demanda-t-il pour changer de sujet.

- Je sais ce que c’est, mais je n’ai pas l’habitude d’en lire.

- Ils sont fascinants. Particulièrement ceux-ci, dit le daimyo.

Il se mit à lire ses favoris, ne cherchant pas vraiment son approbation, mais s’assurant d’avoir son attention. Ils échangèrent quelques avis sur certains haïkus plus obscurs, avant que le Daimyo ne fasse part de sa fatigue. Miyuki pensa qu’il allait dormir, enfin, mais elle se trompait.

- Lisez, lui dit-il en tendant le recueil.

Cette mission de protection devenait plutôt bizarre, mais après tout, si cela pouvait lui permettre de finalement arrêter d’halluciner des bruits suspects, ce serait bien positif. Elle se mit alors à lire, à la lueur de la bougie qui se trouvait sur le bureau. Elle tâchait de laisser percer dans sa voix tout le calme qu’elle pouvait, histoire qu’il soit gagné par un sentiment de sécurité qui lui permettrait d’avoir l’esprit tranquille.

(#) Sujet: Re: [Évènement] La fin du Shogunat de Taki Lun 30 Mar 2015 - 12:47

Notre guetteur n’avait pas bougé de son secteur. On lui avait dit de rester sur le toit pour observer les environs alors il n’allait certainement pas faire échouer la mission par son manque de vigilance. Il regardait vers tous les sens cardinaux autant au sol que dans les airs de façon religieuse s’accordant des pauses de deux secondes pour cligner des yeux lorsque nécessaire seulement.

La nuit s’annonçait très longue pour le jeune du groupe mais heureusement, du mouvement captât son attention sur le chemin principal qui menait directement aux portes du palais. Ken plaçait automatiquement sa main sur Désespoir près à réagir mais se ravisa en constatant leur démarche lente et pacifique. Il ne pouvait pas bondir sur n’importe qui sous prétexte de croire qu’ils pouvaient être des criminelles.

Sa réflexion fut récompensée lorsqu’il vit un garde aller chercher son mentor qui se rapprochait des inconnus sans hostilité. Il avait la situation en main alors aucune raison pour l’étoile bleue de descendre de son poste pour aller l’assister. Puis une idée terriblement dérangeante lui vint en tête.

*Et s’il y avait des gens cachés autour du palais et que je ne les voyais pas pour une raison inconnu ou encore s’il passait par la terre, j’en suis bien capable moi non ?!

Plus Ken réfléchissait à cette possibilité, plus il craignait qu’une action soit commise sans même qu’il soit au courant. Il avait pleinement confiance en ces partenaires mais devait vérifier par lui-même a chaque heure jusqu’au lever du jour pour être certain. Fermant les yeux pour se concentrer pleinement sur ces environs, il écoutât attentivement la mélodie qui s’offrît à lui.

*Boum-Boum… … Boum-Boum… … …*

Ouvrant brutalement les yeux, Ken s’élance rapidement du toit pour s’agripper sur une fenêtre qui donne accès au couloir un étage plus bas que celui du Daimyo. Courant à pleine vitesse vers les escaliers pour atteindre les battements de cœur qui se trouvait maintenant devant lui au milieu du palier d’escalier qui menait à la chambre du maître.

Maintenant que Ken se trouvait devant les battements de cœur qui restait calme mais avait accéléré, il n’affichait aucune agressivité fixant plutôt le vide en cherchant à comprendre la raison qu’une personne serait invisible ici.

- Mais Comment tu fais ?! Tu n’as pas le droit d’être ici et encore moins invisible !

Puis Ken réalisa qu’il ne pouvait pas simplement lui dire de partir et faire comme si de rien n’était alors prenant un ton sérieux et pacifique, il fixât droit dans les yeux l’homme invisible devant lui ***oui oui pure hasard lol***

- Aller aller ! Dit moi honnêtement ce que tu viens faire ici et je vais m’occuper personnellement qu’il t’arrive rien, tu as m’as parole mais ne me mens pas, ça ne serais pas très gentil et respectueux puisque je ne veux pas que tu es des problèmes et moi non plus d’ailleurs, fait-moi confiance !

Puis, notre jeune étoile bleue sourit simplement devant le vide écoutant attentivement les battements de cœur qu’il perçoit de son interlocuteur

Résumé :

(#) Sujet: Re: [Évènement] La fin du Shogunat de Taki Lun 30 Mar 2015 - 23:37

La nervosité du trentenaire s'efface aux premières paroles de ce Takusanken. Un homme... chaleureux, de prime abord. Il brille d'une aura rassurante, vraisemblablement porté par le dialogue et l'ouverture, comme en témoigne son invitation dans le salon. Bien qu'en réalité, ce soit le protocole à appliquer qui offre le débat et la possibilité de se justifier.

-"Nous sommes venus il y a quelques mois de cela, sous l'initiative d'Ukitake-dono en personne, pour investiguer sur une histoire de rats. Il pourra vous confirmer ces faits." Une vérité. Un leurre ? Ou simplement l'assurance d'un confiance à établir ?

Balayant du regard la salle somptueuse s'offrant alors à eux, Fuusho persiste sur une petite statuette représentant un kokani noire. Et ne se garde pas de l'attraper pour l'examiner de plus près. "Savez-vous ce que cela représente ?" Demande-t-il, curieux, au responsable de la sécurité, tout en pointant l'œuvre dans sa direction. Car lui l'a deviné.

Et un nouveau jeu s'installe. Un jeu déterminant, tant pour la survie du Daimyo que celle des trois membres de l'empire. Un jeu d'où la réelle ambition du trentenaire ne doit pas dévier, d'où ses convictions seront testées, jusqu'à l'extrême limite le séparant du brouillard ordonné par l'Empereur. Un brouillard sanglant obscurcissant les bienfaiteurs, noircissant les actes de chacun pour que toujours règne la froide tyrannie du vieux Samui.

-"Faites Taku-san, faites. Mais il est peu probable qu'Oterashi-sama puisse vous répondre, étant actuellement en mission avec son élève Jisetsu." De nouveau la vérité. Aucun mystère dans ses propos, de simples faits d'autant plus simples à croire car sincères. " Quant à votre organisation, non. J'en ignorais l'existence." Son regard se porte alors sur Van, peut-être en savait plus que lui sur le sujet ? Avant de revenir croiser celui du grand blond et de s'y engouffrer⁽¹⁾.

La pièce se noie subitement dans une profonde obscurité. Les dernières lumières vacillent avant de mourir, et le froid des ténèbres remplit ce vide où siège le membre du Zen'ryou, seul.

-"Tout ceci n'est qu'un petit artifice, nous permettant l'intimité nécessaire à la discussion que je souhaite partager avec vous Taku-san." La voix bien audible du fumeur résonne contre des parois invisibles. Et la lumière revient, n'affichant plus que deux ombres, Taku et Fuusho. Plus aucune trace du garde ni de Van. "Si vous avez la possibilité d'annuler l'illusion, n'en faites rien, je vous prie. Ecoutez moi, simplement, et jugez après."

Quand une fraction de seconde s'écoule dans le réel, eux peuvent errer pendant plusieurs heures à travers le monde du trentenaire... . Un seul risque à tout ceci, le vieillissement prématuré de leur esprit, puis la folie, inexorablement.

-"La vie du Daimyo est en danger." Annonce-t-il tout aussi froidement que l'atmosphère de cette réalité parallèle. "Prenez le temps de lire cette lettre." Et d'un claquement de doigts, invoque la lettre écrite plus tôt et fournie à Hiko. La nouvelle fracassante d'une Alliance qui s'effondre au profit de l'hégémonie d'un seul apparaît alors.

L'Alliance a brulé. Et sur ses cendres se dresse à présent un Empire froid et ambitieux où les Daimyos n'ont plus leur place. Votre époque semble révolue. Votre mort a été proclamée Ukitake-dono, sur décret du nouvel Empereur Samui Kakeshuou. Et nous nous trouvons être les bourreaux désignés pour appliquer cette sordide sentence. Comprenez que tous ne partagent pas cette pensée morbide. Nous, émissaires imposés par le sombre désir d'un seul, ne la partageons pas.

Et puisque seule votre mort représente pour nous l'espoir de survivre à travers cet âge triste qui s'annonce : une alternative s'offre à vous. Celle de disparaître quelques temps. Celle d'un mensonge tout aussi grand que la paix promise par l'Empire. Celle de votre fausse mort. Sacrifiez l'une de vos doublures et prenez la route vers le Nord. Notre ami commun du Kunimasu vous y attendra pour vous offrir une nouvelle identité et une nouvelle vie, temporairement.

À l'orée d'une dictature naissante, il est bon de pouvoir compter sur des amis puissants et fidèles. Car ne vous méprenez pas, à travers ce sauvetage, c'est notre avenir que nous plaçons en lieu sûr. Comme notre confiance que nous y laissons.

Acceptez, Ukitake-dono, je vous en conjure. Acceptez pour votre survie. Acceptez pour la survie de votre peuple. Acceptez pour la survie des idéaux qui n'ont eu de cesse de guider vos actes. Acceptez au nom d'une Paix portée par la liberté de chacun. Et le jour venu, vous serez acclamé non pas pour ce que vous êtes, mais pour ce que vous avez fait, pour ce que vous avait permis de construire : un avenir meilleur.

-"Il faudra agir avec prudences. Mais quoiqu'il en soit, offrez nous, à moi et mes amis, la chance de pousser l'illusion à un degré supérieur. Suffisamment loin pour aveugler les plus Grands." Fautant consciemment en prononcer "mes amis", Fuusho sous-entend qu'ils ne sont pas que deux. D'autres viendront, ou sont déjà là... . Quant à Van, il ne peut lui accorder toute sa confiance, et les deux heures de retard du Lumineux ne l'y aident pas.

-"Il faudra tout de même simuler l'affrontement... car je ne peux me porter garant pour tous mes confrères. Même celui ici présent."

[Plus tôt au Shozaichi, dans l'établissement de jeu de Yukiko]

-"Une grande lignée de dirigeants des Cascades. La vieille école parmi les nobles, en quelque sorte."

-"Une réponse digne des plus grands politiques... vous éludez la question."

-"Parce qu'elle m'ennuie... . Vous me faites perdre mon temps pour un détail déjà en votre possession. Le cas contraire, votre interrogation n'aurait été si précise pour un tel sujet. M'enfin..." souffle-t-elle, lassée de ce petit jeu. "Si cela peut vous faire plaisir, laissez moi feindre l'ignorance et vous répondre naïvement." Puis d'une voix forcée et prompte à la récitation d'un cours bien appris, donne au trentenaire l'information qu'il attend.

-"Ils ont servi le Konimasu sur trois générations. Le plus illustre d'entre eux a même été Saikō-komon du Kumicho de l'époque, ou en des termes plus communs : conseiller suprême de l'ancien chef. Satisfait ?"

-"Assez, oui." Lui répond-il dans un sourire suffisant.

-"Parfait ! Venez en au fait à présent. Que désirez-vous de nous ?

________
⁽¹⁾Technique Aitai. Voir spoiler pour le descriptif.
Résumé présent:
Résumé FB:

(#) Sujet: Re: [Évènement] La fin du Shogunat de Taki Mar 31 Mar 2015 - 10:39

Le premier point de contrôle avait été passé relativement facilement, bien.

Cependant, quelque chose chagrinait le jeune garçon… Ou plutôt quelqu’un. Takusanken était là, et il semblait faire partie de la garde rapprochée du seigneur de Taki… Hiko aimait bien cet homme,- bien qu’ils ne se soient côtoyés qu’une seule fois -, et il ne pouvait s’empêcher de ressentir une certaine tristesse si jamais affrontement il y avait. Cependant, l’avenir d’un pays, d’une Nation était en jeu… C’est donc pourquoi Hiko décida de s’en tenir au plan.

Il suivit donc ses deux coéquipiers dans un premier temps, tout en sondant le reste de la maison pour y trouver des sources de chakra. Il y en avait beaucoup, et la plupart n’étaient pas très fortes ce qui voulait donc dire qu’il y avait de nombreux civils dans la demeure. Mais Hiko n’en recherchait qu’un, et trouver une personne ayant peu de chakra était difficile. Cependant, Hiko avait un certain don pour la reconnaissance du chakra, et il parvint après quelque temps à trouver le Daimyo. L’empreinte chakratique était identique à celle qu’il avait déjà ressentie auparavant, pas de doute, c’était bien lui !

Maintenant qu’il savait où il se trouvait, il fallait agir. C’est donc pourquoi Hiko décida de se retirer et de partir à travers les couloirs de la demeure pour retrouver le Daimyo.

***

Il était bientôt arrivé, à quelques dizaines de mètres de la pièce où le Daimyo devait se trouver lorsqu’un évènement inattendu se produisit. Alors qu’il s’apprêtait à monter les marches de l’escalier, Hiko sentit une forte source de chakra se déplacer dans sa direction. Sans doute une coïncidence se dit-il… Cependant, la source de ce chakra se stoppa en plein dans les escaliers, juste devant Hiko et il commença à s’adresser à lui comme s’il le voyait.

Hiko n’en revenait pas, il avait été si sûr de lui… Peut être trop. N’étant pas assez vigilent, il venait de se faire prendre la main dans le sac. Maintenant, de nombreuses options s’offraient à lui. La première était la fuite. Cette solution lui assurerait sûrement la vie sauve, mais la mission serait alors sûrement un échec et sa tête se retrouverait sûrement au bout d’une pique en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. La seconde option était d’essayer de semer son opposant. Cependant, les gardes seraient alors en alerte et approcher le Daimyo deviendrait alors une mission quasi impossible.

Il ne restait plus que deux solutions. Combattre ou parler. Hiko sentait que son opposant avait une bonne dose de chakra, il devait être un combattant aguerri malgré son jeune âge. Le mettre hors d’état de nuire en un seul coup serait donc extrêmement difficile, et surtout très risqué. Si le jeune garçon échouait, l’alerte serait donnée et la mission serait un échec. Il ne restait donc plus que la discussion… Hiko n’était pas convaincu que cela fonctionnerait, mais il tenta tout de même. D’un signe de ses deux mains, il dissipa ses camouflages visuels et chakratique et se découvrit aux yeux du jeune garçon.

« Bonsoir, je suis Hiko. »

Le ton avait été neutre. L’enfant était sur ses gardes, il se tenait prêt pour agir… Au moindre signe suspect. Ne lâchant pas celui qui s’était interposé du regard, il déposa alors son sac au sol. En le touchant, des tintements métalliques se firent entendre. Une preuve de sa bonne foi. Hiko se désarmait pour montrer qu’il n’avait aucune intention de nuire à son opposant. Levant légèrement les mains devant lui pour assurer au protecteur du Daimyo qu’il ne lui voulait pas de mal, il reprit alors la parole, utilisant des mots soigneusement choisis.

« J’ai pour ordre d’assassiner le Daimyo de Taki… »

[Évènement] La fin du Shogunat de Taki L10

La voix avait été dénuée de sentiment lorsque ces mots sortirent de la bouche du jeune garçon. Il laissa un temps d’arrêt, puis reprit en expliquant alors plus clairement ses intentions.

« Mais je ne vais pas le faire. Deux de mes amis sont en bas pour faire diversion afin que je délivre une lettre au Daimyo en personne. Cette lettre explique la situation actuelle du Shûkai,- qui est désormais un Empire -, et propose une voix de sortie pour le seigneur. Nous avons opté pour ce plan car je connais personnellement le Daimyo,- ayant déjà travaillé avec lui-, et j’ai sa confiance. »

Le jeune garçon marqua une nouvelle pause. Son rythme cardiaque était revenu à la normale, il n’éprouvait aucun stress à dire la vérité. Il regardait le jeune garde qui lui faisait face droit dans les yeux, avec une certaine détermination dans son regard. Hiko croyait à ce qu’il disait, il en était convaincu, la seule chance de survie pour le seigneur était de le croire, lui.

« Cependant, je ne sais pas à qui me fier dans cette période de chaos. Un de mes deux coéquipiers ne semble pas se rendre compte de la situation et souhaite véritablement tuer le Daimyo… C’est pourquoi j’ai en ma possession deux lettres. L’une d’elle est un leurre et conduira le seigneur dans un guet-apens. »

Le jeune garçon glissa alors doucement sa main droite dans la poche intérieure gauche de son imperméable. Faisant des gestes très lents, il maintenait toujours le contact visuel avec son interlocuteur… Sait-on jamais. Il sortit alors deux enveloppes. Il en posa une à terre, et remit lentement l’autre sans sa poche. Regardant alors le jeune garçon lui faisant face, Hiko lui dit avec une voix pleine de détermination et des yeux reflétant toute sa volonté.

« Voici la fausse lettre, tu peux la lire si tu le souhaites. Nous l’avons faite pour cacher notre véritable volonté au dernier membre de notre équipe. Je ne suis pas vraiment sûr qu’il ait les idées claires… Par contre, la vraie reste avec moi et je la donnerais personnellement au Daimyo. Voici donc ce que je te propose… J’ai de la corde dans mon sac, ligotes moi et escortes moi jusqu’à lui. Il me connaît, me reconnaîtra. Et bien sûr, tu as le droit de me menacer avec ton sabre, cela fait partie du deal. La vie du seigneur est en jeu, laisse-moi avoir une discussion avec lui, s’il te plaît ! »

Hiko était sincère, il était prêt à se faire prisonnier pour avoir une chance de parler avec le seigneur. C’était la meilleure chose à faire pour lui sauver la vie. Le seigneur devait disparaître… Mais Hiko ne souhaitait pas le tuer, il devait juste s’enfuir le plus discrètement possible. Le shinobi de ce qui était autrefois l’Alliance des Pays Neutres fixait toujours son interlocuteur dans les yeux… Il était sincère, mais le garde le comprendrait-il ?

Résumé:

Les deux Shukaijins suite à leur rencontre avec Taku', furent conduit dans un grand salon. Tout comme l'avait remarqué le Hoheinheim en arrivant, plusieurs gardes étaient postés un peu partout autour de la maison du Daimyo. La sécurité était de mise, Van devait au moins le reconnaître d'où le sentiment que la tâche d'Hiko serait vraiment difficile...

Takusanken était un nom complètement méconnu du Trentenaire, qui toisait le nouveau venu curieusement. Il ressemblait à un épéiste, même si le nombre de Katanas qu'il pouvait transporter dans ses deux carquois était surprenant. Il appelait son organisation Zen'Ryous, un nom tout aussi inconnu du Lumineux qui ne se rappelait pas l'avoir déjà entendu par le passé.

Taku' fit posté trois gardes à l'entrée du salon et se positionna de façon à ce que personne ne puisse quitter la salle par la porte qu'ils avaient tous franchi en arrivant ici. Fuusho et Van se retrouvèrent maintenant seuls en compagnie de Taku'. L'homme leur apprit sa relation amicale avec le Shukai et profita de mentionner le nom de Yanosa comme étant leur contact direct au sein même de l'Empire.

Dubitatif, le Trentenaire s'imagina l'espace d'un instant à quoi pourrait conduire la réponse de Yanosa sur le parchemin que venait de sortir Taku'. Cependant il ne pouvait s'empêcher d'attendre la réponse, car selon lui, ce serait un bon moyen de vérifier l'intégrité du shinobi qui avait défendu le Shukai durant l'attaque des Furyous au péril de sa propre vie.

" Faites donc. " Invita le Trentenaire qui était tout aussi curieux que Fuusho de découvrir par quel moyen, Taku' serait capable de contacter Yanosa qui devait être au même moment à Kusa en train de faire la mission que ses homologues s'apprêtait à faire ici...

Dans tous les cas deux possibilités pourraient ressortir de la réponse de Yanosa. La première étant que Taku' en apprenant la vérité décide de les éliminer pour contrarier leur plan. Et la seconde, plus optimiste et beaucoup moins probable que la première, qu'il décide de les aider, convaincu par ce que venait de lui révéler Yanosa...

Le temps manquait et voilà que leur plan devenait de minutes en minutes plus fragile. Attendre sagement la réponse ne serait pas dans l'intérêt des deux Shukaijins qui se voyaient ici face à un quitte ou double. L'étau se refermait sur eux comme un piège dont l'heure approchait dangereusement... Qu'importe après tout. Van se mit à composer une série de Mudra puis se mordit le pouce avant d'apposer sa main au sol.

" Je suppose que je n'ai plus le temps d'entendre votre réponse à présent... "

Le Lumineux invoqua un Scorpion géant qui apparut au beau milieu de la pièce. En raison de sa taille déraisonnable, l'invocation pour se faire une place dans l'étroitesse du bâtiment, fissura les murs avant des les détruire, faisant même dépasser ses membres au delà du premier étage.
La maison se vit ici grandement atteinte. Un véritable chaos suscita chez les gardes comme les civils une certaine panique en voyant d'une chambre au premier, un dard énorme, où encore des pinces colossales qui s'étaient trouvées une place respective à la cuisine et dans une salle à manger.

Complètement étriqué le scorpion se mit à remuer, tentant par tous les moyens de se dégager de la bâtisse. Profitant du désordre que causa le Kuchyose, Van attrapa Fuusho qui se tenait à ses côtés et traversa une fenêtre en bondissant depuis le salon à présent complètement ruiné.

Si Taku' comptait les éliminer, il devrait d'abord songer à se débarrasser du Scorpion, sans quoi celui-ci pourrait accidentellement tuer le Daimyo et ainsi les conduire au succès de leur mission malgré leur couverture révélée au grand jour.. Pendant ce temps, le Lumineux se mit à courir en direction de la forêt, invitant le barbu à le suivre. " Ils ne savent pas pour Hiko, nous devons trouvé une autre approche.. Le scorpion devrait les ralentir et attirer le plus gros des gardes vers lui. "

Spoiler:

**Invité** Informations

Le parchemin est maintenant sur mes genoux alors qu’une étrange sensation se prend de moi. La salle disparaît. Je me retrouve dans le néant. Je sens, à l’intérieur, un sentiment profond d’inquiétude qui doit se lire sur mon visage. Avant que je n’arrive à bouger un seul de mes muscles, une voix retentie directement à l’intérieur de mon crâne. Elle se répercute plusieurs fois alors que la lumière ambiante clignote. La voix m’explique de ne pas m’en faire, que ce qui se passe présentement est un secret entre moi et…

« …Vous? »

Le barbu, celui qui semble nerveux, le plus instable des deux en apparence, me convoque dans une dimension différente. Expliquant en vitesse la véritable raison de sa visite. Il fait apparaître une lettre que je lis rapidement. Celle-ci possède une large quantité d’informations sensibles : l’empire, le meurtre du Daimyo, Kakeshuou, la paix, une dictature.

Finalement, alors que je termine la lecture, un sourcil surélevé, intrigué par la situation et, aussi, dérangé par cette toile de mensonges construite par mes alliés de l’Alliance comprenant l’homme aux lunettes, le barbu et le dirigeant de l’Empire, ce Kakeshuou, l’illusionniste m’explique qu’il faudra jouer habillement nos rôles dans cette mascarade pour cacher les actions véritables.

*Qui dois-je croire? Est-ce une ruse? Sait-il que je suis du genre à aider les gens plutôt qu’à les tuer? Comment le sait-il? A-t-il entendu parler du Zen’Ryou, de nos actions?*

Et, avant que je ne puisse placer un seul mot, je suis retour dans la salle. J’essaie tant bien que mal de camouflé mon expression de confuse de surprise. Mon attention revient suffisamment vite pour entendre les mots de l’autre Shûkaijin. Tout comme son partenaire, il m’invite à écrire à celui qui m’a sauvé de l’île damnée. J’inscris en vitesse un court message avec mon cure-dent que j'imbibe du bout de mes lèvres à la seule personne à qui je ne fasse réellement confiance dans cette nation qu’était anciennement l’Alliance des Pays Neutres.

Parchemin:

Dès que j’appose ma signature, les mains de l’homme aux cheveux blonds s’activent. Mes iris montent, observant ses mouvements. Un sourire apparaît à mon visage. Alors qu’il compose ses symboles, j’empoigne rapidement Froideur, ce Katana fait à partir d’un bras de Kaguya, et je le retire d’un seul mouvement net de son fourreau envoyant une décharge d’Aura directement entre les mains du Shinobi, bloquant ainsi l’échange d’énergie. Malgré le rituel autrement complété, la tape sur le sol effectuée avec un pouce sanglant, le prix en Chakra n’a pas été payé.

J’allais ajouter de se calmer, mais l’attaquant s’empare de son congénère et saute par la fenêtre. J’attrape en vitesse mes autres sabres, la totalité de mon équipement de guerre et je me rends à la fenêtre. Je fronce les sourcils et je serre les dents.

« Ils se dirigent vers la forêt, » dis-je d’un ton légèrement élevé pour que le servant et les gardes l’entendent.

Une vibration dans mon autre main.

J’ouvre le parchemin.

Parchemin:

Dès que je termine la lecture de ces mots, des veinures apparaissent aux coins de mes yeux. Mon envie, immense, de combattre cet homme qui voulait utiliser de son pouvoir dans ce bâtiment se mélange avec mon besoin de comprendre et connaître tout : l’histoire, les raisons, les mécaniques, les réponses. Ma concentration est telle que le temps semble ralenti.

« Pourquoi? »

*Ma décision teintera l’avenir de quatre groupes, la vie de plusieurs personnes. D’un côté, sieur Ukitake, Daimyo des Cascades. D’un autre, le groupuscule qui ne désire pas être sous l’influence de l’Empire composé de ce barbu et de ses alliés. D’un troisième côté, l’Empire lui-même avec lequel Yanosa adhère. Et, le dernier côté, celui de mon groupe et de ma personne.*

Les personnes ne sont qu’à quelques pas de la forêt adjacente. Les veines aux bords de mes yeux s’agrandissent, deviennent plus rouges.

*Tuer le Daimyo, le sauver, l’aider à s’échapper, jouer la comédie? Quel choix sauve le plus grand nombre de vies? Qu’est-ce que l’Empire? Qui sont ces hommes? Si je capture ou tue ces deux guerriers, je me retrouve dans la situation impossible de devoir surveiller ce dirigeant pour toujours, car sa vie sera constamment en danger. Si je le laisse mourir, il sera la seule mort et les gardes et autres personnes resteront vivants. Si je le laisse fuir, personne ne perdra la vie maintenant, mais si ce Kakeshuou le découvre, ce sera un massacre et si ce Daimyo tente de reprendre ce qui lui est dû, ce sera une guerre d’une intensité encore pire.*
Mes yeux s’ouvrent plus grand, je perds le souffle.

*Yanosa me demande de laisser les hommes passer pour qu’ils puissent tuer le Daimyo, en terminer rapidement et sans morts inutiles. J’ai confiance en lui. La situation ayant le plus petit nombre de morts est simple, logique.*

J’expire en toute vitesse. Mon visage reprend sa forme normale.

Je me jette par la fenêtre en puisant au fond de moi la force de me propulser. Mon Aura est expulsée avec une telle puissance qu’une partie du mur éclate. Je coure, carrément, sur la surface extérieure du manoir. Ma rapidité est si grande que je suis pratiquement invisible à l’œil nu. Au bout d’une trentaine de mètre, à quelques pas du boisé dans lequel les deux hommes ont fuis, je m’arrête sec. Je laisse tomber mes carquois bruyamment derrière moi.

« J’ai la réponse de Yanosa. Je veux discuter avec vous! »

J’ouvre les bras en croix, tenant mes derniers fourreaux loin de mon corps.

« Sortez, n’ayez aucune crainte! Je veux parler! »

Mon ton est fort et autoritaire. Je laisse tomber tous mes étuis sur le sol et conserve cette position.

« Je veux vous aider! »

Résumé:

Le Daimyo avait fermé les yeux depuis quelques temps déjà. Peut-être dormait-il? La voix de Miyuki céda la place au silence. La moine déposa le livre sur le bureau et s’approchait de la fenêtre pour observer l’extérieur.

- Vous ai-je permis d’arrêter de lire, Miyamoto?

Il ne dormait donc pas. À tout le moins semblait-il s’être enfin calmé! Miyuki retint un soupir profond d’exaspération. Ce genre de comportement supérieur lui tapait sur les nerfs. Elle était toutefois consciente que vu son statut au sein du pays, il était tout à fait normal qu’il donne des ordres et agisse comme s’il était le seigneur. Car après tout, il l’était.

- Je vérifie si les environs sont toujours calmes, monsieur.

Elle se pencha à l’extérieur et promena son regard sur le paysage toujours magnifique qui s’étendait là. La cascade coulait, les boisés semblaient silencieux et rien ne dérogeait de l’ordinaire.

- Vous auriez pu poursuivre la lecture.

- Difficile, sans la lumière de la bougie.

- La lumière de la lune aurait été plus que suffisante.

C’était donc le genre d’homme qu’il était habituellement, quand il ne craignait pas pour sa vie dans l’immédiat. Elle le préférait quand il était paranoïaque. Comme elle se trouvait dos à lui, elle se permit de lever les yeux au ciel pour exprimer son exaspération sans le laisser paraître. Il était important qu’elle garde intacte l’image du Zen’Ryou en agissant aussi honorablement qu’elle le pouvait.

- Vous avez entendu? Dit le Daimyo en reculant brusquement sa chaise, la crainte perçant de nouveau dans sa voix.

- Oui.

Cette fois, ce n’était pas une fausse alerte. Des cris de gardes retentissaient ici et là, en étant trop lointains en contrebas toutefois pour que les propos soient compréhensibles. Elle discernait dans l’obscurité, grâce à la lueur de la lune, des gens qui couraient ici et là, se plaçant à des endroits stratégiques et gardant avec plus d’énergie qu’avant la demeure de leur seigneur. De son point de vue, la moine ne pouvait pas apercevoir les deux shukajins ou Taku se précipiter vers la forêt, aussi ignorait-elle tout de ce qui se passait. L’essentiel était qu’il y avait un problème, et qu’il fallait y réagir.

- Nous allons sortir, monsieur. dit Miyuki au Daimyo en se dirigeant vers la porte.

Il était plutôt facile de retrouver le seigneur dans sa propre demeure, étant donné que ses quartiers étaient connus d’au moins tous ses gardes, sinon de ses assaillants. Ignorant tout de ce qui se déroulait elle jugeait plus prudent de le déplacer dans un lieu inusité pour lui, un lieu où il ne se retrouverait pas nécessairement en pleine nuit.

Le Daimyo n’ayant pas bougé de sa chaise, la moine le pressa de se dépêcher. Il se drapa alors dans sa fierté, laissant à celle-ci le soin de couvrir son visage d’un masque de confiance implacable qu’il ne ressentait pas du tout, et se leva. La moine, la panthère et le seigneur sortirent en silence de la chambre et se dirigèrent vers les escaliers pour descendre aux étages inférieurs.

Des voix… D’un geste de la main, Miyuki fit signe au Daimyo de s’arrêter, alors qu’elle-même avançait plus avant pour voir qui était là. À sa grande surprise, elle découvrit en bas de l’escalier Ken, qui était en compagnie d’un garçon qu’elle ne connaissait pas. L’inconnu n’appartenait sans doute pas à la suite du Daimyo et n’était certainement pas un ami que Ken serait venu rencontrer en quittant son poste.

- Ken, qui est-ce? demanda-t-elle en souriant gentiment.

Elle se méfiait grandement de ce garçon, car il était parvenu à arriver ici sans qu’on l’en informe et Ken avait jugé nécessaire de descendre de son post pour venir à sa rencontre. Elle écouta toutefois attentivement ce que les deux avaient à dire, son regard ne quittant pas une seconde Hiko. Un garde arriva sur l’entrefaite.

- Mademoiselle Miyamoto, deux shinobis se sont présentés il y a peu aux portes de la demeure. Ils ont été introduits dans la salle d’accueil par monsieur Katsuo, puis ils ont essayé de fuir par la fenêtre. Monsieur Katsuo est parti à leur poursuite.

- Très bien, renforcez la garde à l’extérieur et veillez à ce que personne d’autre n’entre ici. Si on arrive à forcer l’entrée, ou que ce soit, tâchez de nous prévenir aussi vite que vous pourrez, quitte à le crier partout dans la maison.

Le garde quitta les lieux en quatrième vitesse, se demandant qui pouvait être le garçon, mais ne posant pas de questions.

- Ken, surveille notre ami ici présent, dit la moine en se tournant vers lui. Vous ouvrirez la marche, et nous la fermerons.

Elle se retourna alors et fit signe au Daimyo d’avancer. Celui-ci apparut en haut de l’escalier, et tous deux descendirent, suivis de la panthère.

- Nous allons à la cuisine, dit-elle pour toute explication en souriant.

L'homme-invisible était en fait un garçon possiblement du même âge que Ken avec des cheveux vraiment cool et blanc. Il se nommait Hiko mais il paraissait un peu froid face à celui qui l'avait trouvé dans son camouflage. Laissant tomber un sac remplit de métal, il prit une position pacifique et lui affirmât qu'il venait tuer le maître des lieux.

Pendant une fraction de seconde, l'étoile bleu se sentît tellement imbécile d'avoir été autant pacifique avec l'étranger car il aurait pu être blessé gravement et ainsi être dans l'impossibilité de protéger le Daimyo. Ne quittant plus l'assassin des yeux, sa main se dirigeait lentement vers désespoir dans son dos mais une chose demeurait floue dans sa tête. Pourquoi n'avait-il encore rien fait ?

Sans aucune crainte, le ninja devant lui racontait son plan pour tuer leur cible ou plutôt pour le sauver ? Il avait été engagé pour tuer mais désirait avant tout sauvegarder la vie ? Ken ne savait plus quoi penser car si la personne devant lui était capable de manipuler, de mentir, il allait dire exactement ce qui allait influencer le garde mais vu son passé avec les étoiles, il n'était pas ignorants a toute ses techniques...

*La vie c’est ce qu’il y a de plus précieux pour chaque être vivant… et pour moi… et il semble vouloir la préserver… je ne devrais peut-être pas mais je le crois…

Maintenant, il avait donné sa parole pour la vérité alors il devait assurer sa protection. Malgré la situation particulière, il désirait l'aider, sûrement que les membres du Zen’Ryou comprendrait.

Après la lecture de la lettre, un bruit sourd se fit entendre plus bas dans le palais. Ken ignorait complètement la proposition d'attacher les mains de Hiko car la situation évoluait beaucoup trop rapidement pour ce genre de détail.

-je suis Kennei et je te crois, on oublie la corde et on va voir le seigneur d'accord !? Vite suis-moi !!

A peine il terminait sa phrase que Miyuki apparut avec le daimyo et sa panthère devant eux. Quelques explications s'imposaient mais avant même de pouvoir laisser un mot sortir de sa bouche, un garde vint lui couper la parole avec des informations exclusives de la situation.

*Taku poursuit les deux membres, un est un allier l’autre non alors il est en parfaite situation, rien à craindre

Une fois les ordres donnés, Ken ouvra la bouche une seconde fois mais fut couper par la directive de sa chef d'équipe. Ne sachant plus trop comment apporter sa réponse, il prit un léger respire et dit en souriant

-Lui c’est Hi....

-Hiko !? Que fais-tu ici !!? Nous sommes en danger viens vite, suis nous !

Voilà ! Le nom avait été dit mais pas par notre jeune médecin, tant pis ! Le daimyo l'avait reconnu alors s'était bon signe. Direction la cuisine sans plus attendre

Ken dégaina désespoir et demeura silencieux durant le trajet vers leur objectif en s'assurant que rien ni personne allait mettre leur vie en péril.

Résumé:

Bien malgré lui, le barbu se fait emporter dans la folie de son supérieur et ancien camarade Van. L'écœurement qu'il éprouve alors n'a d'égal que la rage qui l'anime. Celle de vouloir hurler au Lumineux toute la bêtise et la perte de contrôle dont il a fait preuve. Vouloir engager le combat alors qu'ils possèdent l'avantage et la surprise. Leur fuite est survenue bien trop tôt pour attirer suffisamment de garde et permettre à Hiko d'atteindre le Daimyo. Car à présent, tout repose sur la force de persuasion du gamin. Fuusho le pressent encore plus dès lors qu'il entend la voix de Takusanken non loin d'eux.

La forêt ne les cache plus. Et la fumée sournoise du doute s'immisce dans l'esprit du trentenaire. Que faire ? Pourquoi le blond se positionne si amicalement ? Ne souhaite-t-il pas tenir compte de la mise en garde du trentenaire sur l'attitude de Van ? Quelle a été la réponse de Yanosa ? Un mystère, une énigme qui le ronge doucement.

-"T'es fier de toi ?" Chuchote-t-il au Lumineux, l'air grave. "T'as paniqué ou quoi ? Qu'est-ce t'as branlé sérieux ?" Simples rhétoriques, nécessaire sur l'instant. "T'as qu'à lui jeter un truc. Un cailloux. Une godasse. Ou ta cervelle tiens, pour ce qu'elle te sert... ." La rage du corps laisse place à la colère des mots.

Que faire ? Cette question ricoche dans sa tête car aucune raison évidente ne semble justifier le comportement si... amical, de ce Katsuo. *Pourquoi bordel ?* Du bluff ? De l'indifférence face à Van, vu la facilité avec laquelle il l'a empêché d'aggraver la situation ?

-"Nous aider à quoi ?" Braille-t-il finalement à l'attention de Takusanken, un kunai -où est accroché un sceau explosif- maintenu dans sa main. "Que vous a-t-il dit ?" Le regard traversant le feuillage, porté sur la silhouette du sabreur, le fumeur s'interroge. "Donnez-nous matière à la confiance !"

~~~~~~[ Plus tôt au Shozaichi, dans l'établissement de jeu de Yukiko ]~~~~~~

-"Que vous exfiltriez le Daimyo des Cascades."

-"Quand ?"

-"Ce soir."

-"Rassurez-moi Yuuryo-san. Dîtes-moi que vous n'êtes pas venu uniquement la bouche en cœur et la tête remplie de rêves. Avez-vous seulement un plan ?

-"Oui et des plus simples. "

-"Lequel ?"

-"Serait-il suffisant pour vous convaincre ?"

-"Certainement pas." Catégorique. Froide. Yukiko ne s'encombre pas de l'à-peu-près et le lui fait savoir. "Mais ce serait un premier argument pouvant m'y aider. Alors ?"

Spoiler:

Alors que l’enfant avait décidé de dévoiler ses véritables intentions, les choses s’accélérèrent tout à coup. Il y avait du mouvement, du grabuge ? En tout cas, la demeure autrefois silencieuse semblait maintenant aussi animée qu’une rame de métro à l’heure de pointe. Hiko déglutit, il sentait que la situation lui échappait et ne savait pas vraiment quoi faire. Devait-il essayer d’échapper à la vigilance du garçon pour retrouver le Daimyo et lui passer en vitesse la lettre ? Mais en avait-il vraiment la possibilité ? Il ne savait vraiment pas quoi faire et des gouttes de sueur commencèrent à perler sur son visage lorsque soudain… Deux nouvelles personnes firent leur apparition avant un garde !

***

Alors apparemment Van et Fuusho s’étaient fait démasquer. Hiko déglutit, ça ne sentait pas bon du tout. La vérité serait d’autant plus difficile à croire s’ils avaient utilisé la manière forte. Hiko se douta que ce devait être l’œuvre de Van, car Fuusho était quelqu’un de très diplomatique… Et il partageait l’envie d’Hiko de sauver le Daimyo. La seule inconnue était Van, et il était hors de question de prendre de risque dans une mission aussi périlleuse.

Mais le plus important n’était pas là, le plus important se trouvait sous les yeux du jeune garçon. Ukitake Yukimura se trouvait là, sous ses yeux, accompagnant la jeune femme. Il avait été vraisemblablement tiré de son sommeil car il portait un simple pyjama. Et alors que le dénommé Kennei affirmait croire sur paroles Hiko, il fut coupé lorsqu’il voulut faire les présentations entre sa coéquipières et le garçon aux cheveux blancs. Ukitake l’avait reconnu, et il l’invitait à les suivre. Mais la jeune femme avait été claire, et Hiko et l’autre garçon devaient mener la marche. Elle ne devait pas lui faire confiance, et Hiko ne la blâmait pas. Il commença donc à descendre jusqu’aux cuisines, oubliant par la même occasion son sac à dos…

***

Ils étaient maintenant arrivés aux cuisines. Il n’y avait pas à dire, ce seigneur avait vraiment le goût des bonnes choses. Mais il ne fallait pas s’y tromper, et rester le plus aux aguets possibles. Hiko remarqua les instruments de cuisine, notamment les couteaux aiguisés et il continua de marcher aussi loin que faire se peut. Il montrait ainsi ses intentions pacifiques, pour que la jeune femme le comprenne aussi. Il était maintenant temps de s’adresser au Daimyo et de lui exposer dans quelle situation il se trouvait. Mais avant, Hiko se devait d’avertir les deux gardes.

« Merci de m’avoir fait confiance Kennei, tu as fait le bon choix. Par contre, je vais avoir une discussion avec Yukimura, pendant ce temps… Je vous demanderai de bien vouloir faire en sorte que personne n’approche… Ni garde, ni mes équipiers… Personne ! »

Ils n’étaient que quatre dans les cuisines, personne à part eux ne savaient qu’ils étaient dans les cuisines car ils n’avaient pas été vus ni suivis. Cependant, il n’était pas à exclure que quelqu’un les retrouve, et il ne fallait pas que ça arrive. On ne sait pas vraiment à qui se fier. Hiko les regarda avec une expression sérieuse, il ne rigolait pas. Bien qu’il ne les connaisse pas, ils semblaient dignes de confiance. Cependant, il préféra lui aussi prendre quelques précautions et sonda continuellement le chakra autour d’eux… Pour qu’ils aient le temps d’agir si jamais quelqu’un voulait les déranger. Puis, il se tourna vers le Daimyo et commença à lui exposer la situation.

« Yukimura… Vous êtes en danger ! Le Triumvirat a été renversé par l’ancien Capitaine de l’Ôda,- Samui Kakeshuou-, qui s’est alors auto proclamé « Empereur ». Il a évincé les deux autres Capitaines et à former une institution sous le nom d’Empire. Sa prise de pouvoir fut aussi soudaine qu’inattendue, et toute forme de rébellion a été tuée dans l’œuf… Mais là n’est pas le plus important en cet instant… »

[Évènement] La fin du Shogunat de Taki I10

Marquant une légère pause, Hiko inspira un grand coup et plongea un regard déterminé dans les yeux du Daimyo qui assimilait alors les dernières informations fournies. Et avant même de rajouter quoi que ce soit, il sortit de sa poche la lettre écrite par Fuusho avant qu’ils ne quittent le Shozaichi. Son geste avait été lent, pour qu’aucun des trois individus ne croient à une tentative malsaine. Il la tendit alors au Daimyo qui en commença la lecture. Pendant qu’il la lisait, Hiko continua de lui parler pour lui clarifier certains points.

« Les premiers ordres de cet Empereur, furent de décréter la mise à mort des Daimyos des pays de ce qui était autrefois l’Alliance des pays neutres… Vous compris ! Nous sommes trois à avoir été envoyés dans le but de vous assassiner, je refuse de le faire, ainsi que… Fuusho ! »

Les pièces du puzzle commençaient sûrement à s’assembler dans l’esprit du seigneur du pays des Cascades. Le nom de Fuusho lui était aussi familier et il ne faisait aucun doute qu’il lui faisait autant confiance qu’à Hiko. Le jeune garçon avait bien conscience que toutes ces informations pouvaient apparaître difficiles à avaler, mais ils n’avaient pas beaucoup de temps. C’est donc pourquoi il attendit que Yukimura finisse sa lecture, et il enchaîna avec des recommandations.

« Yukimura… Je vous en prie acceptez ! Pour votre intérêt, et pour l’intérêt de toute la Nation, l’Empereur doit vous croire mort… C’est pourquoi vous devez sacrifier une de vos fidèles doublures… L’Empereur est vraiment effrayant et il ne reculera devant rien… De plus, Fuusho m’a assuré que vous connaissiez l’organisation chargée de votre extraction… Je vous en prie, acceptez ! »

Hiko avait dit ces mots avec une vraie détermination, une sincérité à toute épreuve. La peur pour le seigneur se lisait dans ses yeux et il voulait vraiment que ce dernier s’en sorte. Il le regardait, attendant alors la parole du principal intéressé. Et malgré qu’il ait dépensé beaucoup d’énergie pour essayer de convaincre le seigneur, il n’en restait pas moins concentré sur les chakras présents dans la demeure…

Hrp:

Lettre:

Alors que Van s'attendait à voir apparaître son scorpion géant, un mouvement de sabre de Taku' vint à l'en empêcher. Surprit de ne pas pouvoir lancé sa technique, le Trentenaire n'hésita pas à sauter par la fenêtre avec Fuusho en espérant semer l'épéiste. Son plan était compromis, tout comme l'action qu'il avait entreprit de foutre la pagaille. La raison du Hoheinheim n'avait rien de surprenant en considérant le fait qu'il avait eut une petite conversation avec Lilith juste avant de venir.

Direction la Lune...

~ ~
~

Comment donc savoir que tout se déroulerait parfaitement ? Dans sa situation Van avait pensé qu'un coup de pression suffirait à mettre de côté tous les doutes que pouvaient avoir chacun des protagonistes de cette histoire. Limitant ainsi tous les acteurs à tenir leur propre rôle sans en dévier. Le Trentenaire n'appréciait pas de voir ses prévisions perturbées, car la suite n'en devenait que plus bancale et incertaine. Pendant sa course, le Lumineux se frappa le torse afin de se préparer à toutes attaques éventuelles. Un sceau défensif qui viendrait à le protéger au cas où...

C'est en voyant l'épéiste apparaître juste derrière eux, que Van et Fuusho arrêtèrent de s'enfuir vers la forêt. La rapidité du blond avait fait ses preuves par deux reprises déjà, ce qui limitait le choix des techniques à utiliser aux plus rapides. Persuadé que l'homme était venu les défier, l'étonnement du Lumineux ne fut que plus grand lorsque le Samouraïs leur proposa de les aider.

Silencieux le Lumineux laissa le barbu prendre la parole. Quelques remontrances à l'encontre de son action faite plus tôt parue désespéré aux yeux de Fuusho, qui ne manqua pas de chercher à comprendre la raison de cette attaque suicide. Plutôt gêné, Van porta une main à l'arrière de son crâne puis répondit. " Un simple coup de pression qui visiblement nous aura permit cette petite discussion à l'abris d'oreilles indiscrètes. "

En effet, le Hoheinheim avait imaginé deux cas de figure qui ressortiraient du message de Yanosa. La coopération où l'interposition du Samouraï. Content de voir que la première était l'idée que défendait Taku', Van quant à lui était plutôt comblé de l'apprendre. Voyant Fuusho sortir un Kunai, le Hoheinheim reprit à son attention. " Hoy baka si tu m'as jugé idiot de le faire tout à l'heure, pour quelle raison voudrais tu le faire maintenant qu'il propose son aide ?! "

Puis le regard du Trentenaire se reposa sur l'autre blond qu'il s'empressa d'interroger afin de connaitre le fond véritable de sa pensée. " Si nos objectifs peuvent se rejoindre je suis d'avis de laisser la chance à Taku' de nous expliquer. " Un sourire en coin vint détendre le visage jusqu'ici crispé du Lumineux qui voyait tout intérêt à gagner un allié plutôt qu'un ennemi. D'autant plus que celui-ci possédait une expérience bien au dessus de la moyenne...

" Je serais bien curieux de savoir quelle information de Yanosa vous aura permit de revenir sur votre décision. Comprenez notre méfiance, si vous savez ce que nous sommes venu faire ici rien ne nous dit que ce n'est pas un piège... "

Aux côtés de Fuusho, Van toisait son interlocuteur avec curiosité. Les vrais Samouraïs étaient connus pour leurs valeurs inébranlables. Un code connu et répandu à travers les histoires des plus célèbres d'entre eux. Si le Katsuo faisait parti de ces personnes là alors tout les trois auraient une bonne raison d'éviter le conflit maintenant. " Nous pourrions faire en sorte d'éviter de faire couler plus de sang que nécessaire. Si votre relation avec Yanosa est suffisamment personnelle pour vous motivez alors nous vous écoutons. Pourquoi reviendriez vous sur l'idée de défendre le Daimyo ? "

Spoiler:

**Invité** Informations

« Ce n’est pas que ça, » chuchote-je du bout des lèvres.

Je laisse descendre lentement mes bras vers ma taille, complètement désarmé. Devant moi, les deux membres de l’Alliance des Pays Neutres ou de l’Empire froid et ambitieux, comme celui qui devant moi tient un couteau l’a dit dans une sorte de rêve, m’observent sans broncher, à la fois craintif d’une traitrise ou incertains de ma position. Je souris, comme à mon habitude, cachant mon désarroi.

« Yanosa m’a sauvé la vie, il y a de ça un moment, » dis-je en levant doucement la tête, observant l’espace d’une seconde le ciel étoilé. « Pour cela, je lui fais confiance. »

Mon attention revient aux hommes près de la forêt qui sont sur le qui-vive.

« C’est l’unique personne en qui j’ai une confiance totale au sein de l’Alliance. Le message disparaît quelques secondes après avoir été inscrit sur le parchemin; je ne peux pas prouver ce que j’avance, mais Yanosa m’a demandé de vous laisser œuvrer. »

Je fais un pas lentement vers eux, croisant les bras, fronçant les sourcils, serrant les dents. Je laisse toute l’aura de dédain passer.

« Mais, je veux que vous sachiez que je ne compte vous aider qu’à une seule condition! Que personne d’autre que le Daimyo ne soit blessé. Si vous osez toucher ne serait-ce qu’à un seul cheveu d’un garde, d’un membre du Zen’Ryou ou de qui que ce soit d’autre, nous serons des ennemis. »

Je m’approche un peu plus, un autre pas.

« Je veux que vous sachiez que je trouve cette approche fourbe et malhonnête. J’aimerais pouvoir vous dire que je vous chasserai en tant que criminel, que je vous capturerez et que je vous enverrez en prison. »

Je laisse retomber mes bras. Mon regard plein de rage ne change pas, toutefois.

« Puisque je ne sais pas réellement si, tout comme moi, vous désirez sauver des vies ou simplement en détruire, » crache-je. « En tuant le Daimyo, j’espère éviter à la fois un conflit interne au sein de la nation des Cascades en plus d’une guerre entre l’Alliance et les soldats de cette même nation. Je veux éviter des morts et je ne vois pas d’autres choix. »

Je laisse passer un moment silencieux.

« Bon, messieurs, puis-je reprendre mes armes? Pouvons-nous faire cette chose qui me fera me détester? »

Je lève la main pour qu’ils puissent la serrer, qu’ils puissent sceller l’entente. Des tonnes d’idées passent dans mon esprit, ma plupart me traitant de monstre. Je me détesterai plus tard, c’est certain.

*Tuer le Daimyo est le seul vrai choix pour conserver vivant tous les autres comme mes amis, les habitants et les civils. Je ne vois pas d’autres choix! Je ne veux pas le faire, vraiment pas, mais c’est à moi de prendre cette décision amère ne serait-ce que pour protéger le Zen’Ryou qui n’est pas encore prêt à gérer ce type de situation. Je serai le Démon, je serai celui qui sera la cible de la haine. Ça me convient si tout le monde est en vie.*

Résumé:

Miyuki fronça les sourcils. Le Daimyo connaissait ce Hiko? En quelles circonstances, cela était un mystère. Quoi qu’il en soit, si lui semblait avoir confiance en ce garçon, elle-même s’en méfiait énormément. Qu’était-il venu faire ici en pleine nuit? Et quel était le lien entre lui, car il y en avait forcément un, et l’agitation qu’ils avaient entendue plus tôt?

Le groupe se mit en marche sur ces questionnements qui n’en finissaient plus de croître dans l’esprit de Miyuki. Elle remarqua au bout de quelques pas qu’un sac avait été laissé derrière par quelqu’un, probablement un des deux garçons vu son emplacement. Aussi, soucieuse de ne laisser aucune trace de leur passage, elle le ramassa alors qu’elle passait juste à côté. Ils ne croisèrent personne sur leur chemin, car les gardes avaient été prompts à s’organiser en défense autour des entrées de la demeure seigneuriale. Personne ne les vit ainsi pénétrer dans la cuisine.

La moine déposa le sac sur le bord de la porte à présent fermée, et se tourna vers Hiko. Ce dernier s’éloignait des couteaux affûtés qui étaient alignés sur le comptoir, marquant une probable intention pacifique, et s’arrêta pour regarder Ken et Miyuki, leur disant qu’il souhaitait s’entretenir avec le Daimyo. Une fois encore la moine sourcilla quand il remercia Ken de lui avoir fait confiance. Était-il donc si facile de la lui accorder, cette confiance? Il est vrai que son air franc et que sa jeunesse pouvaient porter tout un chacun à croire en lui. C’est d’ailleurs ce qui le rendait plus dangereux.

Et sa demande de surveiller les alentours et de ne laisser entrer personne était un peu présomptueuse. Elle ne le connaissait pas, il surgissait en pleine nuit alors qu’il y avait du grabuge et des intrus autres que lui. Non, elle ne le laisserait pas seul avec le Daimyo. Toutefois, elle était plutôt curieuse d’entendre ce qu’il avait à dire.

- Ken, dit-elle doucement. Porte une attention particulière au couloir. Je surveillerai la fenêtre et la porte de derrière. Et surtout, écoute ce que Hiko a à dire.

Elle sourit à Hiko, l’encourageant à poursuivre. Miyuki s’était positionnée face à la fenêtre, certes, mais de sorte à se trouver entre le garçon et le Daimyo. S’il tentait quoi que ce soit, elle pouvait intervenir immédiatement. Le seigneur ne semblait toutefois pas apprécier sa conduite. Il lui lança un regard glacial, mais conscient qu’un complot se tramait contre lui, il ne dit rien.

Les premières paroles du garçon furent un choc pour Ukitake, mais il encaissa sans broncher. Seule sa posture, qui s’était imperceptiblement raidie, trahissait l’angoisse qui montait en lui. La voix seule du garçon se faisait entendre dans la cuisine silencieuse.

Miyuki prit la lettre des mains de Hiko alors qu’il la tendait au Daimyo. Elle la lui donna elle-même. Aucune précaution n’était superflue, maintenant. Le danger était imminent, qu’il vienne ou ne vienne pas de Hiko. Les informations qu’il donnait étaient inattendues et changeaient radicalement la proportion de leur mission. La moine ne savait plus trop sur quel pied danser. Ce n’était plus de simples représailles du pays des Oiseaux qui étaient à craindre, mais bien une attaque pure et simple pour tuer Ukitake. En somme, ils étaient engagés dans une sorte de conflits politique, coincés entre leurs alliés de feu l’Alliance, dont les membres étaient divisés si elle en croyait les dires d’Hiko, et le Daimyo à protéger. Elle voyait également à quoi pouvaient s’exposer Hiko et le dénommé Fuusho si jamais il était découvert qu’ils étaient des traîtres. Si, bien sûr, tout ceci n’était pas un subterfuge pour les amener lui faire confiance et à jeter le Daimyo tête première dans la gueule du loup…

Miyuki en avait presque mal à la tête à force de sentir s’agiter sous son crâne les interrelations entre toutes les données qui se présentaient à elle. Toutefois, il fallait agir vite, même si le fait de se retrouver dans la cuisine pouvait leur procurer un peu de temps. Le Daimyo s’était levé et faisait les cent pas, en proie lui aussi à une profonde réflexion.

- Ken, as-tu constaté la présence de quelqu’un d’autres qu’Hiko depuis que tu as commencé ta surveillance? Que penses-tu de ce que tu viens d’entendre?

- Moi, j’en pense qu’il faut impérativement partir, déclara abruptement le Daimyo.

- Vous êtes prêt à remettre votre vie entre les mains de ce jeune homme? Vous croyez suffisamment en lui pour cela?

L’idée du piège lui pesait lourdement, aussi tâchait-elle de voir jusqu’où allait la confiance du Daimyo pour Hiko. Elle eût sa réponse alors qu’il hochait positivement la tête.

- Bien.

Elle se tourna de nouveau vers Hiko, toujours sereine et souriante.

- Sais-tu si tes coéquipiers ont la possibilité de nous détecter? lui demanda-t-elle.

Elle ne lui faisait toujours pas confiance, mais si le Daimyo était prêt à le suivre, peut-être était-ce la voie la plus sage. Et d’ailleurs, parlant de coéquipiers… où était Taku? Était-il parvenu à maîtriser les intrus? Elle aurait bien aimé savoir ce qu’il en était de ce côté…

*Donc... si j'ai bien compris... des gens qu'on avait eu un accord de diplomatie et qui supportaient nos efforts d'organisation viennent de mettre a mort tout les dirigeants civils !!!! ? mais comment est-ce possible !? Ils nous avaient mentis ? Pourtant Taku avait affirmé que la rencontre diplomatique s'était bien déroulé... Pourquoi...

Ken restait attentif au couloir mais soixante-quinze pour cent de son attention était dédié aux paroles du garçon aux cheveux blancs ainsi qu'a ces propres réflexions sur toutes cette situation particulière. Son mentor était partis sans avertir personne ce qui rajoutait un autre élément de stress dans la balance... Puis comme pour couper net ses réflexions qui n'en finissaient plus de prendre de la place dans son crâne. Son chef d'équipe s’adressât a lui.

Prenant soin de ne pas couper Yukimura dans ses paroles, Ken regardait la panthère de celui-ci qui ne démontrait aucun signe d’agressivité envers l'homme-invisible ce qui le fit sourire.

-C'est vrai que tu n'as pas été mise au courant, Ils sont arrivées par les bois sans aucun signe d'hostilité, ils étaient deux et ils ont demandé a voir le Daimyo. Taku les a escorté a l'intérieur, je me suis dis... Et si il y avait une armée qui entourait le palais a ce moment même !!!? alors s'est comme ça que j'ai sentis Hiko puis j'ai foncé droit sur lui... c'était peut-être imprudent mais s'est la première fois que je tombe sur quelqu'un qui me ressemble plus !, jutsu parlant...Puis, Ensuite je me suis assuré de ces intentions car sa n'aurait pas été très *Zen'Ryou* d'agir sans connaître le fond de l'histoire puis nous y voila

Ken marque une pause en levant la tête au plafond comme pour réfléchir avant de poursuivre puis jeta un coup d'oeil dans le couloir avant de poursuivre

-Mon instinct me dit que Hiko ici présent est fiable, et notre employeur lui fait confiance alors je n'ai pas vraiment de doute mais j'avoue m'inquiétez un peu pour Taku, bien que Fuusho est supposé être de notre côté... peut-être qu'il aide son allier temporaire pour ne pas perde sa couverture mais je ne sais pas... je préfère avoir confiance en le samouraï... sinon j'avoue que l'idée de sacrifier quelqu'un pour sauver le Daimyo m'agace un peu aussi car... la vie de cette personne là est importante aussi non... sa serais bien de trouver un moyen de sauver tout le monde... vraiment bien...

Puis, ouvrant grand les yeux pendant que hiko répondait a la moine, il réalisât quelque chose d'important pour lui...

- Hiko, si tu agis contre les ordres qu'est-ce qui va devenir de toi ensuite ?! j,veux dire, tu parles beaucoup de sauver le seigneur mais as-tu pensé a la suite des événements pour toi aussi ? Si jamais tu es trouvé coupable de complot ou je ne sais pas trop... as-tu un endroit sécuritaire au moins ?

S'était bien le jeune médecin sa, en pleine situation critique et il pensait a la vie de tout le monde. Il fixait Hiko droit dans les yeux en attendant sa réponse puis ajouta pour terminer

-Puis mmm... Il faudrait peut-être trouver la doublure du seigneur et discuter avec lui de la situation aussi non ? Vous savez ou le trouvez Mr. Yukimura ?

Résumé:

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[Évènement] La fin du Shogunat de Taki

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