« Au Milieu des Pandas » Kaguya Sukina - Saama Zenko
Lorsqu'il est libre, l'esprit est naturellement serein, de même que l'eau non agitée est par nature limpide et claire.
« 1an et demi plus tôt »
Je me souviens d'une époque ou tout était plus facile, ou tout semblait être à porter de main. Les shinobis partaient au front... certains n'y survivaient pas, d'autre par contre avait le privilège de revenir, mais bien-sure rare sont ceux qui en réchappèrent in-dème... A présent ce monde n'est plus, il fait sombre, froid, mais pire encore "Vide" ... plus de guerre, plus d'armée, plus rien... mise à part le doute et les regrets ! Si tu me permets j'aimerais te poser cette question As tu peur ? ... Oui ? Rassures toi, tu ne dois pas en avoir honte, au contraire sois en fier, ce sentiment existe pour te prouver que tu as la volonté de vivre... Tu aimerais savoir se que je fais ici ? et bin une tel question ne peut demeurer sans réponse... Se que je fais ? a vrai dire je n'en sais trop rien... peut être que je cherche à mon tour une explication à tout ces massacres ? je veux continuer... mais comment continuer sans motivation ? Serras tu me l'apporter, toi petite femme allongé tes yeux fermés, c'est dans des moments comme çà que j'aimerais être télépathe, plus besoin de deviner, ca serrait si facile...
Ma silhouette se dessina peu à peu entre les épaisses tige de bambou... tu ne sembles pas m'avoir aperçut, mais ça ne serrait tardé... dans ma tunique usé, imbibé du sang des actes horribles d'antan, tapi dans l'ombre je t'observe, mes lèvres et le bout de mon nez dissimulé par une écharpe large au couleur violacée... J'hésite encore sur la meilleur façon de t'aborder, toi l'inconnue... Les guerres sont pourtant terminé depuis un peu plus d'un ans déjà, mais les rancœurs persistent... Tu ne me sembles pas si étrangère, t'aurais je déjà vu ? Non impossible... mais pourtant ? Lentement, mes pas entreprennent la décante de cette parois rocheuse... En quelques secondes je me retrouve à une dizaine de pied de toi... il y a peu de temps avent, ma main avait entreprit de se poser sur le manche de mon katana, les veilles habitudes comme dirait l'autre... ces automates qui m'ont permit de rester en vie jusqu'à ce jour... Tu sembles si paisible, cela m'intrigue, j'aimerais savoir à quoi tu rêves ? ça doit surement être magnifique vu ce petit sourire qui s'affiche à présent sur ton délicieux visage... Tu me rend envieux, moi qui ne rêve pas... moi qui ne voit que dans mon repos un torrent de visage... ceux des victimes de mon sadisme, la paix intérieur vaut elle le prix de l'abstinence aux meurtres ? j'en doute... ce liquide épais aux couleur bordeaux ne me laisse guerre d'autre choix que de le gouter... Je suis un monstre, je le sais et je ne le nie pas...
Je me déplace à nouveau d'un pas vers toi... Ma main gauche serré en poing autour d'une flûte en ivoire au dorure argentée.. es tu réellement endormie ou fais tu semblant ? Je me trouve à présent à porter de toi... il me serrait si facile de te trancher la gorge pendant ton sommeil... ne serrait pas merveilleux ? mourir en dormant... ton calvaire ne durerait pas plus de trois ou quatre secondes, juste le temps de t'étouffer dans ton propre sang... Merveilleux, tout bonnement merveilleux... Ta peau semble si douce, j'aimerais mais je ne puis la touché au risque de te sortir de cette torpeur. Ça m'étonne, mais la douleur à présent a laisser place à une sourire plein de tristesse sur mon jeune visage. Quel insouciance je ressent en toi, pourtant tu es une shinobi, une sorte d'arme au service de ton village... d'ailleurs ton bandeau de ninja ne trompe pas.
Bonsoir, Murmurais je. Quelle belle soirée étoilé n'est se pas ? Repris je à nouveau, sans pour autant le penser
Ma main se serra un peu plus autour de mon katana et je porta ma flute à quelques centimètres de mes lèvres, prêt à utiliser ma maitrise du son à tout moment... comme je l'ai dit plus haut, ce sont les veilles habitudes qui nous empêchent de se faire tuer prématurément... Les palpitations de mon cœur s'accélèrent lentement, peut être est-se du au fait que presque 9mois se sont écoulés sans que je ne croise ne serrait se qu'une seul personne... même si tu ne peux pas l'entendre saches que je heureux de croiser quelqu'un tel que toi au milieu de cette forêt sauvage, loin de tout village du pays de l'Eau.
< Tu es comme moi... Seul nos bandeaux respectif nous différencient >
Dernière édition par Saama Zenko le Mer 1 Fév 2012 - 23:55, édité 4 fois
Un soupir s'échappa d'entre ses lèvres carmines. Sukina reposait ses muscles endoloris, paupières closes. Elle était seule, du moins c'est ce qu'elle croyait. Un tourbillon d'accablantes réflexions brimait sa vigilance ; ainsi elle permit à Morphée de s'emparer d'elle. Ne vous méprenez pas, même éveillée, elle n'aurait su déceler la présence fantomatique qui rôdait aux alentours, et bien que pourvue de nombreuses qualités guerrières, la Kunoichi avait quelques progrès à faire en matière de localisation. Un talon d'Achille, en somme. La faute à sa nervosité naturelle si elle se trouvait là, seule et loin de sa terre natale. L'ordre de la mission qui l'avait poussé à quitter Kiri no Kuni était pourtant des plus abordable : Escorter la fille d'un éminent dirigeant du Pays du Riz, et veiller comme à la prunelle de ses yeux sur quelques documents parfaitement confidentiels. Classique, pas de situation périlleuse à gérer, le bon plan en quelque sorte. Ce n'est qu'en discutant avec la jeune fille en question que Sukina sortie radicalement de ses gonds, celle-ci était contrainte au mariage par là volonté de son père, dans un but purement lucratif. C'est de cette façon qu'agissent les pays mineurs afin d'entretenir de bonnes relations, maintenant que la guerre à prit fin, elle qui en dépit de tout le mal qu'elle causait, était dotée de cette franchise dont manquent cruellement ces dirigeants bedonnant et intéressés.
La suite est prévisible. Il lui était impossible de concevoir un mariage arrangé, et encore moins d'y prendre part. Car toutes les missions du monde ne valent pas d'ébranler un tant soit peu son éthique et ses valeurs. Bouillonnante et incapable de mener sa mission à bien, les gestes de la demoiselle n'étaient plus animés que par l'irrépressible envie d'en coller trois bonnes à cet imbécile d'aristocrate qui offrait sa fille en échange de quelques privilèges. Son partenaire Genin tentait tant bien que mal de canaliser ses ardeurs, mais peine perdue. Sukina n'est pas de celle que l'on achète et que l'on apprivoise. Furieuse et consciente que s'en prendre à un client était une faute grave, elle s'exila sur le champ pour ne pas céder à ses pulsion carnassières.
Voilà par quel biais peu commun elle finit par se trouver là, au milieu de bambous probablement centenaires au vu de leur circonférence époustouflante, à faire retomber la pression. Une voix énigmatique l'extirpa de ses songes soporifiques en une fraction de seconde, un bond de stupéfaction la conduisit à se percher à une dizaine de mètres de hauteur, sur un bambou tanguant dont elle maîtrisait parfaitement l'équilibre. Dans sa frayeur et par réflexe, une excroissance osseuse épaisse et dont la pointe était plus perforatrice qu'un croc de serpent, avait éclos dans sa paume de main, en guise d'arme de fortune. Celle-ci longue d'environ une trentaine de centimètres était pointée directement vers le vagabond importun. Un simple "bonsoir" avait provoqué toute la scène. L'homme ne semblait ni impressionné ni même surpris, il poursuivit au contraire sa prise de parole comme si rien ne s'était passé, toujours avec la même amabilité suspecte.
« Que... Qu'est-ce que c'est que cette question naïve ?! J'ai risqué l'arrêt cardiaque là, alors excuse-toi où il t'en coûtera ! »
< M’excuser ? > Décidément elle s'avérait bien plus attrayante que je ne l’aurais espéré.
Vu ta maitrise des os, tu dois être une Kaguya n'est se pas ? Enchanté... Je suis Zenko, mais tu peux m'appeler Zen, c'est plus court et plus facile à retenir, Lui dis je d'un ton amical.
Sincèrement je ne pensais pas lui foutre une si grosse frousse, par l'intermédiaire d'un simple bonsoir... Mais bon, à premiere vue l'inconnue semblait être une demoiselle impulsive, mais il falait rester sur ses gardes, car derrière ce visage enfantin et ce charme enivrant se cachait belle et bien une redoutable shinobi... Si je devais me fier à la rapidité et la maitrise de sa capacité héréditaire, celle-ci s'avérait être une personne qu'il ne fallait pour rien au monde sous-estimer... Mise à part ca, pour ne rien vous cachez je suis soulagé qu'elle n'aie pas chercher la confrontation...
Désoler si je t'ai fait peur... ce n'était pas mon intention, d'ailleurs que fait un shinobi de kiri aussi loin de son village..., Je n’attendais pas vraiment une réponse, et mes excuses n'étaient pas des plus franche non plus... Mais bon, j’essayais juste d'entamer la conversation. hummm laisses moi réfléchir, j'engouffra ma main droite dans une de mes nombreuses sacoches et y extirpa une petite fiole en porcelaine sur la quelle était marqué en Kenji Saké ! Je la fît passer à mon autre main et la pointa dans la direction de Sukina. N'ai crainte, j'ai rien mit de dans, c'est juste de Saké... et vu qu'il se fait trop tard pour voyager et qu'il y en a trop pour moi, je me disais que tu pourrais peut être m'aider à la finir ?
Je déboucha le bouchon et en but une lampée, histoire de faire disparaitre les doutes de ma condisciple... S'apercevant que je n'étais pas sujet à quel qu’effet secondaire quel qu'il soit, elle parut un peu plus détendue... et c'était normal, elle et moi ne nous connaissons pas et je venais l'aborder pendant son repos, si les rôles avaient été inversé, la malheureuse aurait déjà goutté de ma lame... Mais soit, ce n'était pas le cas et je ne m'en portais pas plus mal... Sans attendre sa réponse, je m'assit en tailleur et posa le flacon à terre, puis l'invita à faire de même... se qu'elle fît sans trop broncher... Je sortis ensuite du tabac et un morceaux de feuille à rouler que je posais sur ma cheville, 2jours sans fumer ça faisait beaucoup et je commençais à ressentir le stress du manque ou était se celui de me retrouver en sa présence, je n’aurais su le dire... Bien que j'étais à présent atteler à la préparation de ma cigarette, je sentais bien qu'elle me jaugeait du regard... était elle en train de m'étudier ? ou concoctait elle le meilleur moyen de me trancher la gorge, tout ça me dépassait, de toute façon qu'elle essaye ne serrait se que de sortir un seul Kunaie et dans la seconde, sa tête serrait séparée de son corps...
Je t'en prie... Bois, la bouteille ne va pas se vider toute seul, Je l’encourageais à boire, ça aurait pu être mal perçu, mais l'intention n'était pas mauvaise
L'inconnu avait identifié son origine en quelques secondes grâce à l'insigne de Kirigakure no Sato qu'elle portait impunément autour de la taille, chose qu'elle ne se serait jamais permis en temps de guerre. Preuve qu'elle n'était pas seule à exhiber l'appartenance à son pays, elle pu en faire de même en reconnaissant le symbole du village caché de Konoha, gravé sur le bandeau qu'arborait son visage. Ils étaient tous deux étrangers, sur cette terre. Après l'avoir à son tour identifié et scruté de la tête au pied d'un oeil de lynx, Sukina reconnut bien volontiers que sa réaction précédente était un poil excessive, mais à surprendre une femme pendant son sommeil, il faut s'attendre à tout. A fortiori car il n'existe personne au monde de plus imprévisible que cette jeune femme. Avenant, le dénommé Zenko s'excusa et prit même l'initiative de se présenter. Il ne semblait pas plus menaçant qu'un kunai rouillé, était-ce une ruse ? Par politesse et malgré sa méfiance accrue, la Kaguya démasquée employa un ton triomphant pour s'adresser à lui.
« Je te retourne la question, shinobi de Konoha. » Un sourire malicieux se joint à son expression « Et puis, j'ai peut-être déserté mon village, qui sait ? » Elle quitta son perchoir d'un bond. « Sukina, Kaguya comme tu auras pu le constater. Trompe moi et je t'y ferais goûter de plus près encore. »
Sur cette ultime menace qui avait pour but de maintenir une certaine distance et de décourager toute trahison qui, par la force des choses, pourraient lui traverser l'esprit, elle absorba son arme osseuse. Ainsi elle paraissait moins agressive. Les relations entre Kiri est Konoha se voulaient bonnes depuis le cessé-le-feu de la Grande Guerre, pourtant une pointe de mépris subsistait en Sukina, envers ses nations du continent qui, par egoisme, avait provoqué la mort à petit feu de l'Archipel privé de rationnement. Cette lente agonie, elle l'attribuait aux grands pays, Hi et Kaminari. Comme pour prouver sa bonne foi, Zenko se fit plus agréable encore et proposa le partage de sa ration de Sake, tout en écrasant dans l'oeuf l'hypothétique méfiance de la demoiselle, qui à coup sûr, apprécierai le geste.
« J'ai connu des manières plus subtiles d'alcooliser une femme, Zenko. Serais-tu en manque d'amour, pour m'accorder autant de ton temps ? »
La question était tournée vers l'humour, mais le fond n'en restait pas moins sérieux : La kunoichi cherchait à comprendre ce que faisait un ninja de Konoha ici, et les raisons qui le poussaient à se montrer aussi accueillant, et intéressé. Malgré son doux cynisme, Sukina se prêta au jeu de Zenko sans résister à la tentation d'humecter ses lèvres de l'arôme. Elle ne perdait pourtant pas son objectif de vue : Il lui fallait retrouver son partenaire de mission, Yômake-kun, et rentrer au village maintenant que les tigres de sa colère avaient cessé de rugir. Sans doute se ferait-elle réprimander une nouvelle fois pour l'échec de sa mission. Mais finalement ce qui lui importait le plus à cet instant précis, c'était la sécurité de Yômake qu'elle avait abandonné quelques heures plus tôt afin de ne pas lui faire subir ses foudres.
« Il n'est jamais trop tard pour voyager, je dois retrouver la trace d'un ami au plus vite. Il n'est pas très malin, il s'éloigne sans doute un peu plus à chaque minute et je suis la seule à blâmer. C'est d'autant moins évident que je ne connais pas les alentours... Aussi m'excuseras-tu si je ne tarde pas à te fausser compagnie. »
Le temps n’est jamais perdu quand on est perdu tout le temps..., Lui dis je en lui souriant. Parfois, il faut être raisonnable, pares maintenant dans une obscurité aussi opaque et tu ne ferrais que te perdre, se qui en reviendrait à perdre encore plus de temps.
Mes lèvres sèches, à deux mains je saisis la fiole de saké et y déversa un léger filet sur la surface de ma langue... Selon certains, il paraitrait que l'alcool aurait le pouvoir d'adoucir les cœurs, si c'était vrai, le mien en avait vraiment besoin. Malgré ma mise en garde, je doutais que Sukina m'écouterait, mais qui sait vraiment avent d'avoir essayer. Même si cette demoiselle ne savait rien de moi, elle avait toucher une corde sensible... Bien que je ne recherchais pas de relation sérieuse, il était vrai que la solitude me pesait, mais pour tout dire je ne souhaitais pas vraiment en parler. Cette soirée... je cherchais juste à passer un moment tranquille en sa compagnie, pas de prise de tête, je ne recherchais pas le conflit... de toute façon ça ne me ressemblait pas. Lors d'un court laps de temps, nos regards se croisèrent, comme si nous cherchions tout deux à savoir qui serrait celui ou celle qui tenterait la première approche, ca ne dura pas plus de 3 secondes, mais mal à l'aise par cette échange, je brisa le silence.
Euh... Je..., Je passa maladroitement ma main derrière ma tête et sur mes lèvres se dessinèrent un sourire qui trahissait ma gêne, conscient de la situation, je me resservit une gorgée de saké, Tu sais, avent de rejoindre les rangs de Konoha, j'ai beaucoup voyagé à travers le monde... Ces contrées, je les connais comme ma poche... et même si c'est difficile à admettre, marcher de nuit serrait presque suicidaire, même pour quelqu'un tel que moi. Je marqua un temps de pose, ou j'y reprit une petite inspiration. D'ailleurs ton ami, aussi bette qu'il soit, à surement dût être forcé de camper lui aussi.
Comme si la nature avait été en accord avec mes propos, une brise glacial vint souffler nos visages, les refroidissant par la même occasion, portant ma cigarette à mes lèvres... Je joignis mes deux mains, y exécutât deux signes et murmuras pour moi même. Fûton... la prison des nuages. L'incantation prononcée, une orbe prit forme dans ma main, et avec la même vitesse qu'elle était apparue, s'élargit pour nous y enrobés à l'intérieur, bien que la technique portait le nom de prison, elle n'en demeurait pas moins un gîte ou une température chaude et agréable y régnait...
< C'est mieux comme ca... >
Je me surprit à la toiser d'un regard mielleux pendant qu'elle tournait son regard ailleurs... Surprit par moi même, je tira une grande bouffée sur la fin de ma cigarette, avent de jeter le mégot à quelques métrés plus loin. Dis moi... Je peux te poser une question plus tôt indiscrète ? Je croisais à présent mes bras et la fixait d'un regard insistant. Parfois il m'arrive de me demander se que je souhaite réellement, si tu avais le choix... te battrais tu pour tes idéaux, car tu sais qu'enfin de compte ils te mèneront vers la paix ultime ? ou protégerais tu ceux que tu aimes, tout en sachant qu'en faisant ça, cette paix tant convoité deviendrait inaccessible ? La question pouvait sembler futile... Mais il s'agissait d'un dilemme au quel il était confronté.
Les portraits des deux protagonistes se dessinaient au fur et à mesure de la conversation, ils semblaient s'opposer l'un à l'autre, autant par leur origine que par leur caractère. Zenko était, en apparence en tout cas, habité par cette sagesse dont manquait cruellement la Kunoichi. Il tentait de la raisonner quant à son incapacité à poursuivre les recherches. Ses arguments étaient justes, mais loin de convaincre la jeune femme téméraire. Pourtant, fatiguée par les évènements de la journée, elle s'octroya quelques instants de pause supplémentaires. L'imminence de son départ fut soudain ébranlée : Zenko usa de son affinité afin de les préserver tous deux des températures qui chutaient. Difficile pour elle de s'imaginer plongeant dans la fraicheur aiguë de la nuit, après avoir gouté au confort de ce cocon douillet. Ce ne sont donc pas les mots, mais les actes qui finirent de convaincre Sukina.
« A la réflexion, tes excuses ne me suffisent plus. Tu me serviras de guide pour payer ta dette. »
ll avait lui même affirmé connaitre les alentours comme sa poche, il serait stupide de laisser passer une telle chance. Elle put par la même occasion soulager sa conscience en travaillant, même immobile, à la recherche de Yômake. Ces mots, elle les avait prononcé avec une pointe d'autorité dans la voix, mais toujours de façon malicieusement provocatrice ; Zenko devait comprendre qu'elle n'était pas de celles qui se laissent apprivoiser, et que tous les efforts du monde ne pourraient rendre la lionne moins sauvage. Pour autant, elle avait mis son agressivité de côté, par reconnaissance. Malgré les termes employés, il paraissait évident qu'elle ne pouvait ni ne voulait contraindre Zenko à lui venir en aide, elle était juste bien trop maladroite et capricieuse pour demander les choses d'une façon plus respectable et qui encouragerai l'interlocuteur à accepter son 'offre.'
Il sollicita son attention le temps d'une question, pour le moins 'existentielle', qui amusa beaucoup la jeune femme. Zenko, un esprit torturé ? De toute évidence. "ceux que tu aimes", avait-il prononcé, à bien y réfléchir, la seule personne qu'elle reconnaissait par ces termes, c'était Tôshizo, qu'elle aimait d'un amour maternel. Elle ne lui répondit pas immédiatement, cherchant ses mots, et réfléchissant assidument sa réponse.
« Nous avons des convictions divergentes, je suis un peu trop terre-à-terre pour croire en ce que tu appelles 'la paix ultime'. Je ne me bats que pour moi même et la seule personne qui mérite ma protection. Maintenant libre toi de me considérer comme une cynique teintée d'égoïsme. » Souffla t-elle avec humour.
Soudain, elle l'incita au silence en plaquant son index contre sa bouche, afin qu'il se contente d'observer. La nuit avait enfin franchie son pallier le plus sombre. A pas de loup, elle prit quelques mètres de distance et leva le poing au ciel, la main ouverte comme une fleur ; Entre ses doigts, un condensé de lumière sphérique naquit, pas plus gros que les lucioles de son enfance. La boule lumineuse grimpa d'elle même vers le ciel, s'amplifiant mètre après mètre, autant par sa taille que par sa luminosité, elle gagnait aussi en vitesse. Sukina maintenait sa posture, et dès qu'elle jugea le moment opportun, un simple claquement de doigt eut pour effet d'éclater la sphère d'énergie, la divisant en cinq partie distinctes qui, comme de simple fragment de soleil, chutèrent jusqu'à disparaitre complètement dans les ténèbres. Ce feu d'artifice de Chakra était bien sûr visible à quelques lieux d'ici, l'objectif étant de signaler sa position à son camarade Yômake, qui, par ce faire et reconnaissant l'aise Raiton de Sukina, saurait où se diriger le temps venu. Elle était également consciente que n'importe quel indésirable pourrait connaître, de même, sa position, mais loin d'être impressionnable, elle prit le risque.
« La discrétion et moi, ça fait deux. Je renverrais ce même signal d'ici quelques heures. Après tout tu m'as demandé d'abandonner mes recherches pour cette nuit, mais pas mes efforts, j'estime donc avoir ton entière approbation. » Elle s'interdirait, de toute façon, à trouver le sommeil en compagnie de Zenko.
Tout sauf évident que de rester raisonnable, pour Sukina.
me voila dans de beaux draps, comme quoi parfois il vaux mieux se taire... Me voila coincé dans un poste de guide touristique, ou au première lueur de l'aube je devrais précéder la marche. Décidément parfois je parle trop, mais soit, dans ma tête c'était déjà accepté... D'autant plus que cela faisait un petit temps que je n'avais pas rencontré quelqu'un, alors disons que c'est une sorte d’échange équivalant, sa compagnie contre ma protection... Hummm, il était évident que je me faisais rouler, mais mes principes m’empêchaient de me défiler, ainsi soit...
Marché conclut, Murmurais je à voix basse, mais assez fort pour que cela reste audible.
A peine avais je finit de prononcer cette phrase que je sentais déjà l'amertume d'un regret me pincer droit au cœur. < Décidément mon pauvre Zen, c'est plus fort que toi... > J'étais mal barre, je le savais et pourtant ça ne me faisait presque ni chaud, ni froid... De par ce serment, je m'étais emmitouflé dans une histoire qui ne me regardait absolument pas ! De plus et de part les éléments que j'avais à propos de la situation, cela ne me disait rien qui vaille ! Bah oui... Si Sukina s'était séparé de son amis à une heure pareil, ça laissait à supposer qu'ils n'avaient tout deux pas eut le choix... En gros ? Ça annonçait pas mal de danger et de tête à trancher, mais soit... un promesse étant une promesse, je n'allais pas revenir sur ma décision... Appréciant la franchise de sa réponse, je m'apprêtai de nouveau à porter la petite fiole de porcelaine à mes lèvres, quand la demoiselle me les couvrit d'un de ces doigts... Surprit, je n'eut d'autre choix que d'accepter ce mutisme inattendu... Ensuite, elle s'éloigna et d'un geste vif et précis lança dans le ciel se qui semblait être une boule chargée de chakra... Puis Pouuuuf, comme s'il s'agissait d'une fusée de détresse, une décharge de lumière éclata haut dans le ciel, Sukina prit la parole et confirma se que je pensais.... Je reporta la fiole à mes lèvres et y but de nouveau un grosse lampée, celle-ci alla direct me péter à la tête... < Oula, je commence à être bien éméché moi... > La fatigue et les effets de l'alcool m’enivrant, je tendit mes bras vers les étoiles, puis me laissa tombé comme une crêpe sur le dos... mon katana n'était plus à portée de mes mains, me rendant par la même occasion une cible facile, allait elle profiter de l’opportunité pour me saigner comme un porcin ? Nul doute que non ! J'étais son ticket de sortie, et sans moi elle prenait le risque de tourner en rond.
Malgré se que tu aimerais me faire croire, tu es bien plus sérieuse que tu ne le parais... Tout ce stress, c'est pas bon tu sais ! D'ailleurs en parlant de ça... un jour, un homme sage m'a dit... la chance arrive à qui sait l’attendre..., Comme si ça n'était pas suffisant, je me vida un peu de saké dans la bouche, l'avala avant de pousser un soupire de satisfaction. Depuis je passe mon temps à attendre, et cela m'a toujours porter chance ! A l'aide de deux doigts, j'adressa un signe de PEACE à mon interlocutrice
Calme... C'était une vertu que je m'étais forcer à m'rentrer dans le crane, depuis je voyais le monde différent, quand on bouge trop vite, on oublie de regarder la beauté qui nous entoures, on n'en oublie vite de vivre d'ailleurs ! Il est difficile à concevoir quand on en a pas fait l'expérience soit même... Ça me fait sourire, car je me souviens d'un temps ou j'étais comme elle... Impulsif, assoiffé d'aventure et de sensation forte ! Je ne prétend pas que je ne le suis plus, seulement... J'ai un rêve, et pour l'accomplir je suis obligé d'être comme je suis... D'une roulade arrière, je me remit sur mes deux jambes, en étira une d'elle, histoire de pas trop souffrir... puis sortit de ma sacoche, une autre cigarette... L'alcool, le tabac et les femmes étaient mon vis... pourtant, je savais ou était mes limites, quoi que ? Je m'approcha de ma condisciple, puis une fois à sa hauteur posa une de mes mains sur son épaule, j'allais prendre la parole, quand tout d'un coup...
BaAaAamM ! Tout se passa très vite, pourtant je n'en rata pas une miette... Il y eut d'abord cette explosion, surement un jutsu de bakuton (explosion) qui avait provoqué une déflagration à un petit pas de nous, j'avais juste eut le temps de faire rempart entre le feux et Sukina... Le reste me sembla un peu plus flou, environ 7 silhouettes se dessinèrent à travers les large flamme qui semblaient dansé avec elles... ces hommes ne semblaient pas être des amateurs, quand à la raison de leur présence ? je ne pouvais que m'en douter, il venait pour moi... pour se qu'ils appelaient un meurtre, pourtant il n'avait s'agit que d'une mission qui avait mal tournée, mais c'était ça les risques de tout shinobi.... Le sol se rapprochait de plus en plus de moi, mon dos brulé, je ressentit une puissante douleur quand à l'aide d'une roulade je me remit sur patte... Ce n'était pas le temps de se laisser aller, ils approchaient... Mes mains s'imbibèrent d'un chakra d'affinité Onkyôton et de trois gestes vifs je dégaina mon sabre et trancha 2 des sept malheureux, il n'en restait plus que 5... et mon état n'était pas des meilleurs, je sortit ma flûte et d'une mélodie en piégea certains dans mon genjutsu... 2 autres s’écroulèrent, se qui n'en faisait plus que trois, une douleur me paralysa et je posa genoux à terre... Les 4 opposants hors d'état de nuire n'étaient pas mort... mais blessé ou inconscient...
- Shinobi de Konoha ! vous vous êtes rendu coupable de meurtre au 1er degré, rendez vous sans faire d'histoire... Ou nous n'aurons d'autre choix que de vous exécutez sur place sans aucune chance de procès !
La nuit avançait et les esprits s'imbibaient d'alcool. Puis les évènements se précipitèrent. Une explosion retenti, et de là les instincts de guerre émergèrent sans se faire prier. La réaction de Zenko fut instantanée et empreinte d'un certain panache ; Par sens du sacrifice, ou par galanterie, ou même tout simplement par réflexe, il fit barrage entre l'assaut brûlant et Sukina, qui manquait un peu de réactivité. L'heure n'était cependant pas aux remerciements, les agresseurs, au nombre de sept, devaient être mis hors combat. Zenko en avait déjà prit deux de front et poursuivait les hostilités. S'éloignant de la fournaise, Sukina ne prit pas garde à veiller ses arrières, et subi la frappe d'un des assaillants. Ses réflexes Kaguya intact, grâce à sa capacité héréditaire, la demoiselle su emprisonner de matière osseuse le poing du ninja. Celui ci, paralysé, fut neutralisé en moins d'une demi-seconde, traversé par une violente décharge électrique. Elle jeta un coup d'oeil furtif à son partenaire qui avait ajouté deux victimes supplémentaires à son palmarès. Tout était très rapide, trop rapide. L'un des deux adversaires toujours en mesure de combattre haussa le ton, et justifia leur présence ; Ils étaient là pour Zenko.
Surprise et quelque peu décontenancée, Sukina pivota vers le Shinobi de Konoha, comme en attente d'une réplique de sa part. Agenouillé, il semblait amoché. Une foule de questions se bousculèrent dans sa tête. Zenko savait sans aucun doute qu'il était recherché ou poursuivit, s'était-il rapproché d'elle par opportunisme ? Car dans ce genre de situation, deux bras de plus pour se défendre, ce n'est jamais de refus. Qui avait-il tué ? Peut-être était-il considéré comme traitre à son village ? Des interrogations qui devraient attendre, car les deux assaillants surprises ne semblaient pas vouloir faire preuve de plus d'indulgence. Afin de prendre les devants, la Kunoichi prit le risque de dépenser une grande quantité de chakra en une technique qui lui permettrait de neutraliser l'attaquant qui se tenait hors de portée, quelques mètre derrière l'homme qui venait de prononcer l'arrestation. A la suite d'une courte série de signe, Sukina posa ses deux mains à terre : Instantanément, de larges piliers ivoire émergèrent du sol et se refermèrent telle une prison au dessus de la victime. Pour chapeauter cette technique Kaguya, un courant électrique parcourait continuellement la cage osseuse, afin de le décourager de se risquer à un contact. Le dernier importun en mesure de se battre avait réagi rapidement, et grâce à je ne sais quelle technique, provoquait des explosions dont la cible était Sukina elle-même.
Afin de se défaire de cet assaut à distance contre lequel elle ne pouvait rien, courir était une bonne solution. Mais pas dans n'importe quelle direction : Droit vers l'attaquant. Si une chose n'est pas être prendre à la légère chez elle, c'est bien sa dextérité. Bondissant comme le félin vers sa cible, elle allait l'atteindre... Il fit quelques pas en arrière comme pour se dégager de sa trajectoire et engager la fuite, mais en vain, la furie avait déjà engrangé une grande vitesse de propulsion dans sa course, il ne pouvait plus lui échapper. L'impact fut sanglant : Elle le transperça au ventre par la même pointe osseuse avec laquelle elle avait accueilli Zenko quelques heures auparavant, lors de son réveil. Elle susurra quelques mots à l'oreille de sa nouvelle victime.
« Je me contrefous de tes raisons. Si tu parles au nom de la justice, tu aurais dû donner l'ordre d'épargner l'inconnue en présence de votre cible. » Elle résorba l'os ensanglanté, l'homme empalé tomba au sol, inerte.
Elle était furieuse. Engagée de force dans un affrontement dont elle ne connaissait ni les assaillants, ni les causes. Elle se tourna vers Zenko et lui adressa quelques mots sur un ton glacial.
« Je n'ai touché aucun organe vital, il mourra seulement si tu ne fais rien pour arrêter l'hémorragie. C'est à toi de régler tes comptes après tout. »
Elle s'assit, veilla à ce qu'aucun indésirable aux alentours ne puisse à nouveau la prendre au dépourvu, et entreprit de se débarrasser du sang ennemi qui tâché sa peau immaculée. Elle serait de toute façon de mauvaise compagnie tant qu'aucun éclaircissements sur la situation ne lui aurait été apporté. La méfiance était même de mise. Elle emprunta un ton austère pour s'adresser une dernière fois à Zenko.
< On dirait que je me suis trompé à ton sujet... >
Il était clair que je l'avais largement sous-estimer... A elle seul, ce petit bout de femme venait de mettre hors d'état de nuire 3mercenaires, qui soit dit ne passant n'étaient pas des amateurs... Un petit sourire non dissimulé prit place sur mes lèvres, bien que la douleur masqué par l'adrénaline était bien présente, je prit appuie sur le manche de ma Lame Céleste pour me relever... Tout semblait un peu confus, mon corps emplit de souffrance avait du mal à m'obéir et il me fallût un petit moment avent que ses paroles ne prennent un sens dans mon crane... Mourir ? J'osa un regard sur le corps inanimé de se qui fût quelques secondes avant son opposant et sur le ton de l'humour, je me dit que je n’aurais pas aimer être à sa place... Puis ce fût le déclic, cet homme était dans un piteuse état et même si celui-ci avait souhaité ma mort, je ne pouvais pas en faire de même avec lui... deux à trois pas boiteux, puis mes jambes me parurent plus stable, tout en titubant de moins en moins je m’approchais du guerrier, et une fois à sa hauteur, je prit place derrière lui... Je pencha mon oreille par dessus sa bouche, tout en fixant sa cage thoracique se gonfler avant de mincir, pas de doute ce gars la était toujours en vie... Y a rien à dire, ca c'est du travail de pro. Un regard par dessus mon épaule, je l’aperçût me fixer tandis que j'appliquai mes mains avec force sur la plaie. Le bougre perdait beaucoup de temps... Mais en soit, une bonne compresse et il serrait en hors de danger... Prenant soin d'éviter sa question, je lui dit d'un ton ferme.
Il faut partir... D'autres leur auront surement précéder le pas, Je posa mon katana à mes côtés.
D'une main, je sortis d'une de mes sacoches un long tissu triangulaire et fît une belle petite compresse autour de la plaie, je tata la peau pour voire si je n'avais pas serrer trop fort, et avec un soulagement non dissimulé, je pût confirmer que c'était Ok... Tout ca ne me disait rien qui vaille, depuis combien de jours suivaient ils mes pistes ? Était se le seul bataillon ou y en aurait il encore ? Je ne regrettais en rien se que j'avais fait, et si c'était à refaire... Je le referais sans hésiter. Bien qu'au service de Konoha, je n'en demeurais pas moins fidèle à moi même, conscient que trahir un ordre de l'Hokage était passible de mort, je m'arrangeais toujours pour tourner les choses en ma faveur, sans pour autant faillir à ma tache... Cela c'était passé il y a 3 jours... et le visage déformé par la douleur de cet enfant me glaçait encore le sang... Sachant très bien que Sukina ne me lâcherait pas les basques aussi facilement, je n'avais d'autres choix que l'informer de la situation.
5 nuits avant notre rencontre, j'ai été charger d'escorter un commerçant qui se faisait appeler "Le Chacal Bleu" ...A première vue, il paraissait un homme excentrique a forte tendance exubérante. Jusqu'à la passe encore, mais au fure et à mesure de mon voyage, je m’aperçut rapidement que dans sa charrette... Ce gars la ne transportait pas que des médicaments & pilule ninja comme il se plaisait à le répéter... Non c'était pire encore..., Je marqua une pose, mes poings se crispèrent. C'était horrible... Je les ai tous tué après la découverte, lui et toute son équipe. Ce Chacal bleu était en fait un esclavagiste et l'état des enfants étaient très pré-occupant, après ce massacre... J'ai emmené les gosses au village l plus proche et j'ai ensuite envoyé un message au village de la feuille... Je ne doute pas de leur soutient, mais à présent il me faut fuir... Ma tête a été mise à prix dans la province et seul l'Hokage peut y enlever cette dette...
Je baissa la tête, et mes mains tremblante de rage vinrent péniblement sortir une nouvelle cigarette de ma poche, d'un geste vif mais maladroit, je l’alluma et par stress tira plusieurs grosses bouffées dessus... Je ne souhaitai pas ta pitié et encore moins à se que tu me comprennes... Notre pacte ne pouvant être rompu, je resterais ton guide jusqu'à se que tu retrouves ton amis, ensuite je me précipitais à Konoha pour y rendre un rapport plus détaillé de la situation, d'une main j'alla chercher la fiole de Saké, en y repensant bien... j'avais vider la bouteille presque tout seul et se n'était pas maintenant que ca allait changer. Je retourna le récipient par dessus ma bouche béante et m’enivra de cette ivresse...
< Quel Bonheur... >
Une promesse étant une promesse... Je vais t’amener à ton camarade, les premières lueurs de l'aube pointèrent le bout de leur nez... A présent, nous pouvions reprendre la marche.