Putain il a beau faire nuit on se croirait presque en plein jour avec toutes ces flammes, sauf qu’il fait presque aussi chaud que dans un four… Kumo qui me rappelle de mon voyage pour une urgence, et le temps que je revienne, le pays est à feu et à sang. Vraiment quelle bande d’incapable. Incapable de se gérer sans moi, décidemment j’ai vraiment honte d’appartenir à ce village, je serais partie depuis longtemps si je n’avais pas cette chose qui me retiens ici.
Tout autour de moi c’est la folie, les gens s’activent de toutes part pour stopper le feu, les seaux se passent de mains en mains, les gens se bousculent, bref c’est le chaos, et moi…bah moi je suis là aussi pour stopper le feu, ça craint, comme je maitrise le Suiton on fait appel à moi pour arrêter la propagation des flammes, donnez-moi un truc plus excitant quoi, je suis une Chûnin pas un apprenti Ninja. Soudain un homme s’approche et me prend à part, il parle proche de mon oreille pour que je puisse entendre ce qu’il a à me dire, car le crépitement incessant des flammes rend à cet enfer de couleur et de chaleur toute sa grandeur.

A peine ai-je compris ce qu’il vient de me dire que je quitte mon poste, enfin de l’action, du moins je l’espère. Je me faufile parmi les flammes prenant soin de ne pas bruler ma chevelure rose qui vole sous l’air chaud et oppressant qui règne. Je dois rejoindre un groupe de Kumojin, on nous confie la tâche de trouver un indice sur l’origine de ce feu. J’essaie tant bien que mal d’avancer vers le lieu de rendez-vous, mais c’est assez délicat avec le chaos qui règne ici-bas. De temps en temps je bouscule un villageois, je ne prends pas la peine de m’excuser, de toute façon même si je n’avais pas été pressée je ne me serais pas excusée.
Finalement j’arrive au rendez-vous, je vois quelques shinobi qui arrivent, certainement ceux qui ont été convoqués, je n’en reconnais aucun parmi eux, il faut dire que je ne passe que très peu de temps avec les gens de mon propre village, à quoi sert-il de passer du temps avec des gens qui sont faibles, si ce n’est pour le perdre.
Légèrement suffocante à cause de l’air lourd qui règne je prends ma respiration un petit moment, avant d’aller me présenter :

-Bonjour je suis Hakushi Ozukan membre du Shubi, on m’a dit que nous devions chercher ensemble une origine possible du feu c’est bien cela ?

J’essaie de bien mémoriser leurs visage pour ne pas les confondre une fois que nous serons lancés à la recherche d’un quelconque indice. J’ai cependant du mal, même si la lumière dansante des flammes éclaire leur visage, les jeux d’ombre qu’elle crée ne rend pas à ceux-ci leur forme habituelle…


[hrp] je répond assez rapidement, désolé pour le suivant, mais je ne pourrais plus poster d'ici 30 minutes et je risque de ne pas pouvoir reprendre une activité avant le 2 Janvier :s [hrp]

C’est d’un air dépité que je regarde mes compagnons d’infortune. Oui d’infortune car Kumo dans sa précipitation et sa non organisation n’avait pas imaginé qu’un groupe de recherche aurait peut-être besoin d’un peu plus que d’un shinobi ayant une affinité Suiton pour mener à bien sa mission. En plus de cela il y en a un qui se permet de prendre les devants en donnant des directives plutôt précaires et assez peu raisonnées pour guider nos recherches. C’est quoi son prénom déjà, ah oui Shuuya, bah mon petit va falloir apprendre à rester à sa place quand on n’est pas le plus gradé d’une équipe. Heureusement il est vite remis sur le droit chemin par un autre shinobi du groupe, Raïken je crois.
Je les regarde tous les quatre, oui quatre parce que l’une de ces personnes est deux, c’est assez étrange que de dire cela mais bon, après tout pourquoi pas, Kumo est faible alors si ce village a une chance de s’en sortir en allant chercher des shinobis dans des foires aux monstres qu’il le fasse. Donc oui je les regarde tous les quatre et toujours avec le même air dépité, je fais apparaitre une boule d’eau dans le creux de ma main, m’amusant à la faire tourner sur elle-même et l’élevant un peu dans les air pour finalement la faire tomber sur le sol, s’éclatant comme un vulgaire ballon de baudruche rempli d’un quelconque liquide :

-Vous avez de la chance, je maitrise cette affinité depuis ma plus tendre enfance, je crois que vous ne serez pas allé très loin sans.

Reprenant légèrement mon souffle je décide de faire avancer un peu notre groupe, à se regarder dans le blancs des yeux comme des rats mort, on risque de laisser notre seule chance de réussir la mission qui nous a été confiée. Je reprends alors :

-Pour le plan d’action j’ai ma petite idée, nous cherchons donc une possible origine du feu, sachant que le feu s’est déclaré au cœur même de la forêt, il a dû avoir une propagation expansive formant certainement un cercle qui a grandi au fur et à mesure donnant désormais l’enfer dans lequel nous sommes plongés. L’idéal serait que l’un de nous prenne de la hauteur pour déterminer où se trouve ce fameux centre, si la supposition de l’incendie criminel est vraie, alors tout élément ayant servi au démarrage des flammes, devrait se trouver dans un périmètre assez proche de l’épicentre de cette mer de feu. Le rôle de celui dans le ciel serait de guider le groupe au sol, car comme vous pouvez le remarquer, à part le ciel noir et le chaos qui règne autour de nous, je ne crois pas qu’il n’y ait pas beaucoup de points de repère. Je pourrais aider notre groupe à avancer au sol, je ne peux donc pas remplir le rôle de guet, mais je peux tout de même fournir une monture volante qui sera faite de papier. Même si cela peut paraitre du suicide que de monter dessus, je peux allonger son espérance de vie en l’humid…

Soudain un arbre, dont le tronc était totalement rongé par les flammes et ne supportait plus son propre poid, vient s’écraser non loin de nous dans un vacarme assourdissant, rappelant à tous que le feu lui n’attendait pas que l’on agisse pour assouvir sa faim insatiable d’écorce et de feuilles. En effet le temps que nous nous rencontrions tous, l’incendie avait gagné encore plus en puissance et en force paraissant de plus en plus incontrôlable, d’ici peu ses flammes iraient lécher les remparts du village de la foudre mettant en danger l’intégrité de la fière citée :

-Je crois que nous avons assez discuté, nous devons agir au plus vite désormais !

Non vraiment je déteste que l’on me donne des ordres, surtout que celui qui fait ça a le même grade que moi, donc je ne vois pas trop pourquoi il se permet de faire ainsi. Mais soit, pour une fois je vais prendre sur moi, faut dire que je commence d’en avoir marre de finir chacune de mes missions par un conseil de discipline parce que j’ai frappé un coéquipier ou bien parce que j’ai créée de forte tension entre Kumo et un autre village.
Sans un mot je grimpe sur le faucon de papier, prête à m’envoler, non mais j’avais dit quoi, sans moi en bas pour qu’ils puissent se frayer un passage, ils risquent d’avoir beaucoup de mal pour avancer. Tant pis au moins ce ne sera pas de ma faute si la mission échoue…
La bête de foire se divise alors en deux personnes bien distinctes et celle avec les cheveux blancs vient m’accompagner dans les airs. Je regarde le groupe au sol, les oiseaux de chakra, et enfin celle qui se trouve juste derrière moi. Bon je crois que l’on a vraiment assez perdu de temps, d’ailleurs le bout des ailes de l’oiseau blanc, commencent à noircir. Dans un large battement d’ailes qui soulève un imposant nuage de cendres, l’origami géant prend son envol, prenant bien soin de ne pas se faire toucher par les multitudes de petites étincelles qui volent dans l’air chaud facilement porteur.
Ma passagère s’égosille lors des premières secondes de vol, découvrant alors les joies de passer outre les règles de l’apesanteur. Même si elle est un peu gamine, je dois lui reconnaitre une chose, c’est la seule qui a eu le courage de m’accompagner, les hommes ne changeront jamais tous plus trouillards les uns que les autres…
En prenant de la hauteur, je contemple avec stupéfaction l’ampleur du désastre qui s’est abattu sur Kumo. Les montagnes sont recouvertes de feu, le brasier est tout simplement immense et semble se propager à une vitesse folle. Les flammes atteignant facilement plusieurs mètres de hauteur dépassant les arbres, Kumo n’étant qu’un seul point encore vierge au milieu de cet enfer de rouge et d’orange. Pendant un moment je ne réagis pas vraiment devant ce spectacle qui me paralyse par la beauté et le danger qu’il représente. Et puis je me reprends, bien il sera impossible de guider les autres à une telle hauteur, ils ne sont à peine que des points noirs et le crépitement des flammes couvrirait nos voix. Voler plus bas ? Non c’est du suicide dans ce cas-là une seule option me semble plausible :

- Accroche-toi…

Sans attendre que ma partenaire ne me demande pourquoi ou bien même qu’elle acquiesce, je descends en piqué vers la forêt, on va tout simplement slalomer entre les arbres. Je compte sur la vitesse d’exécution de mon faucon pour que celui-ci ne brule pas tout de suite, le feu n’ayant alors pas le temps de faire son action de destruction. J’espère que la petite bouille blanche derrière moi a de bons yeux car je vais aller relativement vite. On slalome entre les arbres, évitant les flammes comme je peux, à plusieurs reprise on se retrouve la tête à l’envers, ce que je suis en train de faire serait digne d’un numéro de voltige, dommage que personne ne puisse en profiter. A plusieurs reprises je crois remarquer des choses sur le sol, mais ce ne sont que des troncs morts, calcinés, dont la forme par le jeu des flammes semble étrange.
Soudain un arbre s’abat juste devant nous, sans avoir le temps de l’éviter, le faucon le percute de plein fouet, me projetant moi et ma passagère hors de la monture qui disparait rapidement en une simple flamme rouge…
J’ouvre les yeux, il fait chaud, terriblement chaud, je suis contre le sol, il est brulant, je regarde tout autour de moi. Me serais-je évanouie ? Certainement, mais je crois savoir ce qui m’a réveillé, une atroce douleur à la jambe ! L’arbre que l’on a percuté semble avoir décidé de mettre tout son poids dessus. J’essaie tant bien que mal de me tirer de là, mais impossible de faire quoi que ce soit, elle est coincée. Je ne vois ma coéquipière nulle part, elle a certainement dû se débrouiller toute seule.
Soudain je vois quelque chose sur le sol, quelque chose qui aurait dû se faire recouvrir par l’arbre si je ne l’avais pas percuté. C’est étrange, on dirait une sorte de sceau, mais cela n’a pas la forme habituelle, je tends la main pour l’attraper, mais impossible, je suis définitivement bloquée au milieu de cet enfer ardent. J’espère que mes équipiers vont vite me venir en aide, s’ils savent où je suis déjà, car partie ainsi je suis presque condamnée à finir rôtie…

Tour de Shuuya sauté ! A ton tour Raiken

Putain casses-toi saloperie de flamme, touche pas à ce symbole il est à moi ! Je soufflais désespérément, toujours immobile, tentant en vain d’éteindre une flamme qui serpentait dangereusement vers ce qui semblait être un signe possible de l’origine du feu. Celle-ci s’avançait encore, ignorant totalement tous mes efforts pour qu’elle ne s’arrête. Bien je ne voulais pas en arriver à de telles extrémités, mais je crois que la situation me l’impose vraiment…
J’attrape mon sabre qui se trouve dans mon dos et le sort rapidement de son fourreau. Je crois qu’il est temps de mettre en pratique ce que j’ai appris au cours de mon voyage. Après un petit moment de concentration et une forte malaxation de mon chakra, la lame du Wakisachi devient scintillante, prenant alors une couleur bleu nuit. En deux coups rapides, nets et bien placés je découpe le tronc qui s’était abattu sur ma jambe. Bien, la portion à déplacer est désormais bien moindre, et avec un seul coup de mon pied sain je libère ma jambe. Je laisse échapper une grimace, tiraillée entre la douleur et la consommation de chakra que je suis en train de faire pour maintenir ma technique. En prenant appui sur mes mains, puis sur mon sabre je me relève doucement ne posant quasiment pas ma jambe meurtrie sur le sol sur laquelle je jette un rapide regard. Je crois que celle-ci est cassée, je vois un peu de liquide pourpre qui s’écoule le long de mon pantalon et elle semble légèrement tordue.
Je serre les dents oubliant pendant un instant la douleur. Je dois sauver le signe sur le sol avant de m’occuper de moi, non pas que le village m’intéresse tant que ça, mais s’il existe des gens capables de faire un tel carnage, je dois les rencontrer absolument, leurs connaissances sur l’art shinobis doivent largement outrepasser celles du Raïkage. Mon sabre dans une main, je crée dans l’autre des petites boules d’eau que je projette tout autour de l’espèce de sceau. Puis une fois le sol totalement vierge de flammes, je fais rapidement quelques mudras portant ma lame à la bouche pour garder la technique activée. En quelques secondes un diamant de papier recouvre totalement la marque sur le sol. Bien comme cela rien à craindre d’une éventuelle chute d’arbre ou du feu qui risque de la détruire.

Je lève les yeux et remarque que les autres arrivent par la voie des airs, marchant sur des plates-formes de chakra. Ils nous ont vite retrouvés, mais pas assez vite puisque j’ai dû agir pour ne pas que tout vire au cauchemar.
Soudain la chute de plusieurs arbres m’interpelle, aurais-je oublié quelque chose ? Pourquoi ai-je dis « nous » déjà ? Et c’est un cri étouffé qui me fait revenir la mémoire :

-La siamoise !

Je l’avais totalement oubliée celle-là… J’hésite, je suis blessée, j’ai déjà sécurisé une chose essentielle, j’ai déjà bien puisé dans mes réserves de chakra, pourquoi risquerais-je ma vie un peu plus encore pour une simple genin. Puis je me rappelle qu’un autre genin est déjà mort sous mes ordres et en partie par ma faute, que j’ai déjà frappé un gradé en cours de mission, que j’ai de nombreux problèmes avec les autres shinobis du village. Si jamais j’ajoute une nouvelle morte à cette liste peu reluisante, je risque fort de finir privée de mes fonctions, voir emprisonnée, et cela il n’en est pas question, j’ai encore besoin de mon grade, au moins pendant quelques temps, après peu importe je ne serais plus sous les couleurs de ce village minable.
Je me retourne lentement, sautant à cloche pied vers l’amas de troncs qui viennent de chuter non loin de là où devait se trouver la jeune fille aux cheveux blancs comme la neige. Mon sabre toujours bleuté à la main, je commence à les découper un par un, avec une énergie presque désespérée, je tente tout pour la sortir de là. Qui l’aurait cru, moi Ozuka me soucier d’une autre que moi, non c’est vraiment le monde à l’envers. Je m’essouffle petit à petit, il en reste encore beaucoup à découper, et cette technique consomme vraiment beaucoup de mon fluide vital.
Soudain le métal reprend sa couleur d’argent. Je n’y arriverais pas seule, je dois compter sur les autres qui sont arrivés, merde suis-je de nouveau faible ? Je me revois presque un an plus tôt à l’examen qui m’avait valu mon rang actuel, c’était cette même sensation qui s’était emparée de moi, cette sensation de faiblesse, que l’on a besoin des autres pour réussir. De nouveau je suis envahie par celle-ci, je tombe à genou, lâchant mon arme. La douleur, la fatigue, le stress, l’enfer de flammes autour de moi, tout cela l’emportait. C’était la première fois depuis des années, voir depuis que j’avais suivit la voie du shinobi que je me sentais accablée à ce point, que mes nerfs lâchaient ainsi et que les émotions prenaient le dessus sur la raison. Je laisse couler une larme, puis une autre. Merde qu’est ce qui me prend, je ne dois pas faiblir, je n’ai besoin de personne, je vais réussir seule !
Je reprends mon sabre tremblante, et j’essaie de refaire parcourir le chakra à travers sa lame. Il bleuit un court instant, puis de nouveau reprend sa couleur froide de métal totalement inerte. Je le jette de rage contre le sol. Puisque tu m’abandonne en ce moment, je ne vois pas pourquoi j’aurais besoin de toi, je n’ai pas besoin d’une vulgaire arme comme toi pour m’en sortir. Je malaxe de nouveau mon chakra dans mes mains avec quelques mudras et fait apparaitre quelques boules d’eau que je lance contre les troncs enflammés. Elles éteignent en partie les flammes sur ceux-ci, mais ne les déplacent pas. J’ai quasiment tout donné, je suis épuisée, haletante, je tente en vain de reprendre mon souffle, faisant rapidement de l’hyperventilation, j’ai la tête qui commence à tourner, merde il me faut un médecin, un médecin, un méd…

[hrp] je tombe dans les vapes, par hyperventilation et fatigue, pendant un cours instant. Normalement ce n’est pas la fin de cet épisode pour Ozuka, je me réveille au prochain post. Le signe reste protégé grâce à au diamant de papier, j’ai déblayé une partie des arbres qui mènent à Hisae ou Shuko, je sais plus ^^, au moment où j’écris je n’ai pas internet :s . (Ozuka est à 1 A, 2 B, 2 C je considère qu’elle a utilisé déjà pas mal de chakra, il lui en reste cependant encore un peu ^^) [hrp]

Spoiler:

-Ozuka ? Ozuka !

On m’appelle, mais d’où ? Cette voix étrangement familière ne se trouve ni derrière, ni devant ni sur les côté. Je tente d’ouvrir mes yeux mais je n’y arrive pas. Il fait sombre, même terriblement noir devrais-je dire. J’ai froid, je suis d’ailleurs étonnée, j’ai comme l’impression que ce froid n’est pas réel, comme s’il était là pour masquer une autre sensation.
Soudain une lumière aveuglante apparait, une forme se dessine à travers les rayons d’un blanc immaculé. Je tente de savoir qui se trouve face à moi, mais je n’y arrive pas, je suis totalement aveuglée. La personne se pose alors juste à mon niveau et se penche vers moi, qui suis allongée. Enfin je reconnais ce visage, ces cheveux, ces traits fins et gracieux que je suis si heureuse de les revoir, seulement cela ne semble pas être le cas de cette personne. Une larme coule le long de son visage et vient doucement tomber sur le sol. A peine vient-elle de toucher le sol qu’une violente explosion vient de détruire cette magnifique pièce blanche…

De nouveau il fait noir, j’ouvre les yeux et l’enfer est installé tout autour de moi, le froid de cette vision a laissé place à une chaleur intenable. Je me relève doucement, le souffle encore haletant et une terrible migraine. Mais merde c’est quoi ce bordel je suis où déjà ? Je vois un shinobi proche de moi et deux autres séparés par des troncs d’arbres qui ont chutés, l’un d’eux suffoque totalement asphyxié par les gaz causés par la combustion. Un origami trône au milieu de la scène et un peu plus loin un petit sabre. Pendant quelques secondes je reste là hébétée sans trop savoir quoi faire, puis rapidement tout me revient, la mission, les flammes, et surtout le signe. L’explosion qui m’a sortie de ma vision était en fait la chute des arbres alentours, la situation est quasiment devenue incontrôlable, l’océan de feu ronge tout sur son passage, et nous voilà encerclés. Enfin je dis « nous », mais je m’estime presque chanceuse comparée aux siamoises et à l’autre chûnin totalement enfermés dans une prison de flammes.
Combien de temps suis-je restée là allongée sur ce sol brulant ? Cela n’a désormais presque plus d’importance, je dois partir d’ici illiquo-presto avec le signe si je ne veux pas finir en un tas de cendres. Je ramasse mon Wakisachi d’un geste calme, ma crise est passée, mais elle a laissé place à un énorme doute qui plane sur moi. Pourquoi cette apparition ? Pourquoi maintenant ?
Je le prends en main et me dirige vers l’origami qui couvre la marque. Je le fais disparaitre d’un simple mudra et pose un papier juste à côté de celle-ci. A l’aide de mon wakisachi je découpe le morceau de terre sur lequel il est posé afin de bien délimiter la zone que je vais sceller. Une fois terminé je malaxe mon chakra et en quelques secondes le morceau de terre disparaît ainsi que la marque, et le papier se retrouve ainsi chargé d’une importance bien plus forte que quand il était vierge. Je le plie contentieusement et le place entre ma poitrine et mon soutien-gorge. Au moins là je suis sûre qu’il est en sécurité, tout du moins plus qu’avec n’importe quel autre de mes camarades car vu leurs positions je dois dire que je n’aimerais vraiment pas être à leur place. Je n’ai plus énormément de chakra, je n’ai vraiment pas envie de le gâcher pour les sauver, seulement je ne peux pas me permettre de les laisser là en fuyant et les laissant pour mort car forcément l’un d’eux arriverait à survivre et à tout raconter, et je n’ai pas envie de les tuer de ma main car l’autopsie montrerais forcement des signes d’agressions. Tss j’ai déjà une équipe de boulet et maintenant j’ai droit à des boulets comme équipiers.

Avec lassitudes je malaxe de nouveau mon chakra et attend pendant quelques secondes, puis la première apparait enfin, puis une autre, et encore une autre, finalement je ne les comptes plus. Grâce à elle l’air se rafraîchit légèrement et une fine vapeur commence à se mettre en place sur les montagnes de Kumo. Cela ne stoppera clairement pas le feu, mais le freine déjà bien, car la pluie s’abat désormais sur les alentours de Kumogakure.

-Raïken, c’est bien cela ? Aide les à sortir s’il te plait j’ai déjà utilisé pas mal de chakra, je veux en garder au cas où…

Non en fait je veux surtout en garder pour moi mais j’ai comme l’impression qu’il serait déplacer que de le dire actuellement.

[hrp] je viens de sceller la marque sur un parchemin, et la garde précieusement je considère donc qu’elle est en sécurité, je fais aussi apparaitre la pluie sur le champ de bataille afin de réduire la force des flammes (désolé je l’ai pas utilisé plus tôt, mais la technique est fraichement validée ^^[hrp]